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06 mars 2015

Commentaires

Savonarole

Ce cher Johnny, qui n'a pas été fichu en 200 ans de carrière d'écrire une chanson, se met à bavoter sur les Enfoirés.
Ce cher Johnny incapable d'écrire une chanson sur sa fille Laura a eu recours à JJ Goldman pour guider ses santiags de faux cowboy, encore un JMLP de la chanson, minable...

http://www.dailymotion.com/video/x7k1kg_johnny-hallyday-laura-clip_music

Savonarole

Il y a aussi chez Attali le non-dit, le complexe du séfarade, une fêlure de la petite enfance chez ce fils de parfumeur à Alger qui fit fortune entre 40 et 45 face à un Alter Mojze Goldman, qui ne dispose que d'une fiche Wikipédia en anglais, mais pas en français et qui fut résistant.

http://en.m.wikipedia.org/wiki/Alter_Mojze_Goldman

scoubab00

Il y a un parallèle amusant et surprenant à faire. Les anciens fans de vélocipède me comprendront : lorsque Jean Robic dit "Biquet", un champion minuscule donc hargneux vomissait sa bile vis-à-vis de Fausto Coppi, le campionissimo piémontais qui martyrisait de son talent les jambes des plus résistants. Attali c'est Robic, petit et mal commode, grosse tête. Goldman, c'est Coppi, un seigneur, d'une immatérialité souvent désarmante. L'un ne peut comprendre l'autre, croire simplement qu'il souffre. Pas toi.

La fatuité de Jacques Attali prend possiblement trop souvent l'avantage sur son brio quand l'absence artistique prolongée de Goldman en fait un des hommes les plus populaires du pays ! On dit que les contraires s'attirent ? Ce n'est pas toujours vrai et ici tout finit par des chansons. Par des réformes muettes avec ou sans soupir.

Julien Weinzaepflen

Et si dans cette affaire on oubliait Jacques Attali pour déplorer le "sirop goldmanien" qui, sans grand génie, s'impose depuis trente ans à nos oreilles ?

L'ancien trotskyste JJG (laissait entendre Claude Askolovitch dans son livre sur Lionel Jospin) est depuis trente ans le robinet d'eau tiède de la chanson française.

Il donne le droit aux "jeunes" de demander des comptes aux "vieux". Mais il n'imagine pas leur laisser la place. Il fait partie de cette république des gérontes qui empêche la jeunesse de monter et contre laquelle un collectif s'était naguère formé, qui désirait quitter la France puisqu'il était impossible à la génération montante de devenir l'élite du pays.

Les anciens soixante-huitards sont des gamins qui n'ont pas su vieillir et qui ont empêché les autres d'avoir accès à ce qu'ils ont conquis. Ce qu'ils ont confisqué de plus précieux étant la liberté. Ils disaient qu'il était interdit d'interdire. Maintenant que la liberté leur fait peur, la société se normalise en une foultitude de mesurettes plus exaspérantes les unes que les autres.

Expliquez-moi pourquoi les maisons de disque vivent depuis les années 2000 sur les vestiges des années 80 qui n'ont pourtant pas produit grand-chose en variété.

De même, la multiplication des chaînes de télévision a débouché sur une baisse de l'offre et de la création télévisuelle. N'y a-t-il pas un paradoxe consternant dans cette réalité du marché des tubes cathodiques et des soupes en sachet ?

Frank THOMAS

Les courtisans-culbutos Minc, BHL et Attali, entre autres, nous ont habitué à leurs déclarations péremptoires proférées du haut de leur notoriété médiatique et si souvent contredites par les faits. Ils sont graves, mais pas sérieux.
Ce préambule devrait logiquement m'amener à joindre ma voix aux lecteurs qui apprécient la chanson des "Enfoirés" en dépit du jugement insultant de Jacques Attali. Il n'en est rien. Je passe sur la ridicule polémique jeunes/vieux dont je soupçonne qu'elle n'est guère autre chose qu'un coup de marketing à moins qu'elle ne soit un signe alarmant de la bêtise ambiante.
Mais à la vérité le sirop goldmanien m'insupporte, comme d'ailleurs, dans leur genre, les chansons gnangnan de Y. Noah, les débilités des "stentors", les "arrangements" dérangeants des "prêtres", etc.
Comédies musicales vomitives, "stars académies" débiles, "the voice" ; il est vrai que ce qui domine dans toute cette musique de supermarché, outre la médiocrité bien-pensante des textes, c'est l'insupportable platitude des mélodies et leur vulgarité. Attali a raison.

Giuseppe

Absolument pas ambigu ! F. Mitterrand a hanté tous les pouvoirs, tous les cabinets, a tâté de toutes les politiques, il a simplement attendu son heure.

Rien de plus en somme que ses prédécesseurs. Il a tout bonnement attendu. Homme patient, donner du "temps au temps", il a senti le moment opportun. La politique était son terrain de jeu, écumé tous les postes, il s'est fondu dans un paysage politique qui aimait ce type de personnage.

Il savait que son heure viendrait, Mai 68 était un avant-signe, il a utilisé tous les ressorts, condamné à être un politique de la durée, il a pris la mesure de son temps et a conclu le moment venu.
Pugnace et sans partage, il s'est parfaitement coulé dans la constitution de la Ve République qui n'attendait que lui. Après, ni meilleur, ni pire que tous les autres ; on a parlé d'une fille cachée et alors ? On a bien un pilote de scooter guère plus translucide sous son casque.

On lui reproche un esprit secret, qui lui en voudrait au su de toutes les "batouilles" qui ont encadré le président sortant. Au moins avec lui pas de cacophonie et d'états d'âme dont les citoyens n'ont que faire. Avec lui, un gouvernement en ordre de marche, rien d'ambigu.

Le Sphinx était un autre surnom, je le préfère ; dans ses entretiens avec le journaliste Elkabbach, il avait dit qu'un Président en exercice se devait de ne pas tanguer au moindre grain sur l'océan et qu'il se devait de ne pas paniquer - je cite de mémoire -, heureusement pour nous, il était à la barre ! Quand d'autres se répandent dans les médias à tout bout de champ et de critiquer, c'est facile, les actions d'un capitaine de pédalo.

Oui, il a envoyé au casse-pipe M. Rocard aux Européennes, cela prouve que ce dernier n'avait pas les qualités pour faire un bon président, se faire piéger comme un débutant, tant pis pour lui. On parle beaucoup de ce dernier, mais qu' a-t-il fait ? Il ne nous méritait certainement pas.
Alors tout le reste, l'Histoire l'a jugé, et on ne réécrit pas le passé.

Giuseppe

De quoi parle-t-on ? D'une chanson, rien de grave en somme.
Jaquatali de dire que chacun verse un don et puis basta !
Pour un "spécialiste" il a encore loupé une occasion de se taire, comme d' habitude : les Enfoirés entretiennent une vitrine année après année, et donc se produire évite de tomber dans l'oubli. La preuve de leur pérennité à ce jour constituée.
Les Enfoirés c'est aussi 130 000 000 de repas servis annuellement ! Une paille monsieur Attali Mais vous monsieur, depuis votre cantine de l'Elysée vous ne pouvez même pas les apercevoir.
Les Enfoirés c'est en gros 20 000 000 € de chiffre d'affaires - appelons-le comme cela - soit 15 % du PIB des Enfoirés. Auxquels, bien sûr, vous devez sans doute contribuer, compte tenu de votre générosité, à hauteur de vos revenus.
Je l'ai déjà dit les diplômes ne suffisent pas à l'intelligence, cette dernière ne s'achète pas et plus encore, n'est pas en corrélation directe avec le diplôme.
Alors même si le fonctionnement de ce spectacle n'est pas à vos yeux parfait, dans le fond il a l'adhésion des plus nombreux qui eux mettent la main à la poche. Vous sans doute monsieur Attali, avez les vôtres trouées, à l'image de vos ouvrages ou rapports qui ont fini pour certains aux oubliettes.
Et pour finir qu'avez-vous fait pour endiguer cette progression de misère, conseiller spécial de l'Elysée sous F. Mitterrand ? Qu'avez-vous fait pour que cela puisse exister encore, 1981-1995 tout de même ! Si mes souvenirs sont bons vous y étiez pour partie sans doute ?

Votre ancien mentor avait dit qu'il fallait tourner sa langue dans la bouche, sept fois dit-on, pour certains ce devrait être le double !

@ Achille

Si, justement, il s'agit de savoir manier une truelle ! Mais bien la manier.
Le bon sens, bien sûr associé à l'ingénieur, permet d'élever sinon plus haut, dans le B.T.P., la connaissance de l'ingénierie et de la porter plus loin, au travers de ce que l'on nomme aujourd'hui le retour d'expérience.
Bon, bon, aujourd'hui on n'est pas là pour construire un pont.

Bien à vous.

Achille

@ Giuseppe | 07 mars 2015 à 14:31

"Ce secteur d'emploi est un des rares où justement on fasse de très, très belles carrières sans le bac. Où le courage, le bon sens peuvent vous tracer une belle route sans ce dernier. Je ne pouvais pas laisser passer cela sans réagir, surtout pour les emplois du B.T.P. vous veniez de rayer de la carte tous ceux qui armés de leur bonne volonté auraient pu construire, entre autres pour le plus connu, le Viaduc de Millau... J'en resterai là, mais parfois je me demande, où donc avez-vous la tête ? Un fleuron de la construction mondiale... Rassurez-vous, les constructeurs de cathédrales n'avaient pas le bac !"

Certes les bâtisseurs de cathédrales n'avaient pas le bac pour la bonne raison qu'à leur époque celui-ci n'existait pas encore.
Si j'ai parlé du bac, c'est parce qu'aujourd'hui il constitue la référence de base sur le marché du travail, même si cela ne signifie pas grand-chose dans certains corps de métiers.

Mais il ne suffit pas de savoir manier une truelle pour se lancer dans la construction de tels édifices capables de défier les siècles. Il faut aussi des architectes qui connaissent parfaitement les lois de la mécanique, de la résistance des matériaux, les phénomènes thermiques, les règles fondamentales permettant d'associer des matériaux de constitution très différentes entre eux.

A l'époque la formation s'effectuait sous la forme de compagnonnage, le maître apprenant à l'élève les notions élémentaires sur le terrain et il fallait de nombreuses années pour acquérir l'expérience nécessaire.

Quant au viaduc de Millau, c'est effectivement un magnifique édifice, mais il a bénéficié des connaissances d'ingénieurs disposant d'ordinateurs et de logiciels dédiés (CAO) pour sa conception, ainsi que de techniciens hautement qualifiés sachant manier des engins de chantier sophistiqués pour sa construction.

Connaissance théorique et expérience de terrain sont indissociablement liées pour des chantiers de cette importance.
Autres temps, autres technologies, autres méthodes. Le bon sens ne suffit pas même s'il est nécessaire pour acquérir une haute technicité.

Giuseppe

"Mais l'événement quel qu'il soit, en général ne suffit pas. Il faut (en particulier pour ceux aux yeux de qui le "devenir soi" n'est pas une évidence) un moment d'isolement au moins sur le plan mental, une phase de silence, de concentration, de méditation - une Pause." (J. Attali, Devenir soi).

Diantre ! On ne lui fait pas dire, qu'attend-il ?

Ellen

Bonsoir Monsieur,

J'appartiens à la majorité des Français tout comme vous qui adore J.J. Goldman et toutes ses chansons, y compris sa toute dernière des Enfoirés. J. Attali n'a rien compris, il doit avoir des problèmes auditifs. Ce n'est par parce qu'il n'a rien compris aux paroles qu'il lui est permis d'insulter JJG. Pauvre de nous !! Quelle France J. Attali nous laisse-t-il, lui qui a été le conseiller préféré de F.M., ensuite appelé par N.S. et enfin par F.H. pour tenter de redresser la France. Quel monument de vulgarité et de haine des jeunes que ce trio a laissé en héritage à la France depuis toutes ces années. C'est la chute à tous les niveaux.

Je suis en colère, alors je vais me rabattre sur les pistaches pour me calmer.

Bien à vous

calamity jane

Quant à Monsieur J. Attali auquel a été révélé, sur le tard, que le chemin intérieur d'une vie était aussi, sinon plus, important que la dispersion pour la célébrité, j'espère qu'il ne le parcourra pas à la même vitesse que celle de l'obtention de ses diplômes polytechniciens.
Cependant, il ne dit pas que des grossièretés.

Joséphyne

Attali a mis les mains dans la cassette de la BERD en 1993 et devrait se taire depuis. Comment peut-il se permettre de donner des leçons.
Quant à la chanson, beaucoup de bruit pour rien. La France est hélas devenue geignarde, surtout ceux qui n'ont aucune raison de geindre.
Les autres se taisent et fourbissent leurs armes sous forme de bulletin de vote pour MLP. C'est dire s'ils sont désespérés. Mais quand on entend les autres.
Le 22 mars, jour de grande marée, j'irai décrocher des rochers des moules et des huîtres sauvages dans ma belle Bretagne. Pour la première fois depuis 50 ans je n'irai pas voter. J'ai passé l'âge de faire la révolution mais si les jeunes n'ont même plus cette fibre, que faire.
C'est à eux de relever le défi d'un monde plus juste, mais avec les gens actuellement au pouvoir, la tâche sera rude. Pourquoi penser avec pessimiste que c'est impossible. Ah, bien sûr s'ils se contentent de pleurer comme dans la chanson.......

Giuseppe

@genau

Eh bien oui, toujours l'échelle des valeurs ! C'est pour cela que les temps modernes ont créé dans tous les services qualité un référentiel.
Une chanson, alors que l'on détruit à la masse des trésors issus de la nuit des temps... Bien dérisoire !

Jaquatali fait comme à l'accoutumée dans l'illusoire, l'inutile, qu'il s' occupe plutôt d'empêcher des personnages de pouvoir lever la masse, au moins il se sentira utile et il sera utile. JJG, lui, passera son chemin comme il le fait, sans esclandre et avec humilité.
Ou alors, le premier bien sûr, de suivre le conseil de Rama Yade : on lui attribuera un tablier jusqu'à sa future dépendance pour qu'il puisse servir, obligatoirement, des repas chauds aux Restos du cœur, et quand il aura atteint un GIR 2 il pourra goûter aux joies bien méritées du repos.

Au moins il sentira la vraie vie, celle qui occupe 8,5 millions de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, ce qui l'empêchera de dire des bêtises dans des salons feutrés, muni d'escarpins vernis, vierges de toute poussière.
Alors il ouvrira ses grands yeux de... je passe sur le volatile, et de toucher enfin ce qui est la France profonde, écartée de la société, qui s'apprête à compléter le score d'une certaine MLP et de le porter à 35% ! Mais le personnage est trop péremptoire, peu habitué à mettre la main dans le cambouis.
Au moins il sentira la vraie vie, celle des sans-dents, qu'il n'a jamais sans doute approchée, même pas de loin.

@Achille

Ma question est : avez-vous travaillé dans le B.T.P. ?
Apparemment non !
"...mais simplement une formation de quelques années après le bac..."
Ce secteur d'emploi est un des rares où justement on fasse de très, très belles carrières sans le bac. Où le courage, le bon sens peuvent vous tracer une belle route sans ce dernier. Je ne pouvais pas laisser passer cela sans réagir, surtout pour les emplois du B.T.P. vous veniez de rayer de la carte tous ceux qui armés de leur bonne volonté auraient pu construire, entre autres pour le plus connu, le Viaduc de Millau... J'en resterai là, mais parfois je me demande, où donc avez-vous la tête ? Un fleuron de la construction mondiale... Rassurez-vous, les constructeurs de cathédrales n'avaient pas le bac !

breizmabro

@ genau | 07 mars 2015 à 10:48
"Quand une ministre, généralement haïe, débite des ordures à ceux qui la contestent, sous le sourire bon enfant de gouvernants à genoux devant le croissant, de quoi faut-il parler ?"

Tout à fait d'accord (pour le reste aussi ;-)) Si j'osais je dirais : les enfoirés ce sont eux "les gouvernants à genoux".

Jabiru

Jacques Attali, super diplômé, omniprésent dans les médias, un personnage assez controversé avec quelque flops à son actif. Comme quoi nul n'est parfait.

genau

C'est vraiment passionnant, mais, à l'heure où un groupe rase volontairement des trésors du passé, atteint le comble de l'horreur envers des prisonniers de guerre, et cela au nom d'une théorie savante de la terreur, créée pour démontrer à l'Occident son incapacité à défendre ce qui l'a constitué, je ne sais pas si les échelles de valeur ne sont pas inversées.
Quand les femmes d'Occident bavassent platement sur la liberté et que des millions de filles africaines sont réduites en esclavage, dès l'enfance, que des femmes françaises, s'ensevelissent sous des voiles par PEUR jusqu'à en devenir féroces, où est la civilisation ?
Quand une ministre, généralement haïe, débite des ordures à ceux qui la contestent, sous le sourire bon enfant de gouvernants à genoux devant le croissant, de quoi faut-il parler ?
Nous sommes en guerre et nous tenons salon.

breizmabro

@ Catherine JACOB | 07 mars 2015 à 00:05
"Attali et Jean-Louis Aubert, celui qui chante Houellebecq, ne sont pas les seuls critiques de la mouture 2015 des Enfoirés. Il y aussi Joey Starr"

Alors... s'il y a Joey Starr... le "Nic ta Mère et frappe les hôtesses de l'air", cet intellectuel français au casier judiciaire bien chargé (comme lui souvent) mais qui, lui, est reçu à la table du Président Culbuto sur invitation de Juju.

Là, on est bien chez des enfoirés non ? Manque plus que la chanson qui va avec.
Allez Attali, un p'tit effort d'écrivain :-( !

Tipaza

Je n’aime pas cette chanson de JJG !

Pas pour les mêmes raisons qui l’ont fait rejeter par les bobos du type Attali, mais parce que c’est une chanson qui donne dans le pire communautarisme, celui des vieux contre les jeunes.
La chanson a été critiquée parce que les vieux demandaient aux jeunes de bouger et de gravir la montagne d’avenir qu’ils avaient devant eux. Mais c’est excellent, c’est justement ce qu’il faut leur dire à ces jeunes.

Le conflit des générations est vieux comme le monde et il est la source de l’évolution des sociétés et éventuellement de leur progrès.
Mais ce fut toujours un conflit de l’espoir et de l’utopie (la chanson en parle) contre l’ordre établi.
Ça n’a jamais été une longue jérémiade de lamentations devant l’« héritage », quel mot horrible chez un jeune. Il fut un temps où les jeunes chantaient « du passé faisons table rase », ils avaient tort certes, mais ils ne le savaient pas.
Et plus tard quand ils avaient changé ce qu’ils avaient pu du monde ils devenaient à leur tour des notables « fossilisés » ; l’éternel retour de la vie et du mouvement des générations.

Et voilà qu’une partie de cette génération portée par des bobos socialistes hyperdécadents ne sait que geindre devant un avenir « des portes closes et des nuages sombres ».
Des dirigeants, et Attali en fut, osent approuver leurs lamentations et s’offusquent que JJG leur dise à ces jeunes « bougez-vous un peu, beaucoup ». Mais il a cent fois raison, et en même temps le fait qu’il étale ainsi la déliquescence de la pensée d'une partie de ces jeunes me gêne et m’indispose.

Heureusement il existe encore des jeunes qui n’ont pas peur de gravir l’avenir, et qui ne se lamentent pas.
Ils s’en vont, là où les sommets sont couverts de fleurs et de fruits, et ne sont pas pollués par des feuilles d’impôts socialistes.

Gérard B.

Mauvais procès fait à une mauvaise chanson d'un auteur bonne personne par ailleurs.
Bien-pensance générale autour d'une entreprise caritative institutionnalisée écornée.
Ni meurtre ni coupable révélés (mis à part l'auteur du clip).
Non-lieu probable.

Catherine JACOB

"Jacques Attali [...] n'a rien compris à cette chanson et se retrouve, avec Jean-Louis Aubert, pour disqualifier un compositeur, un parolier et un animateur généreux hors de pair."

Attali et Jean-Louis Aubert, celui qui chante Houellebecq, ne sont pas les seuls critiques de la mouture 2015 des Enfoirés. Il y aussi Joey Starr. Quant à moi, plus on me la bassine entre deux pubs, moins je retiens les paroles. Je n'ai donc aucune opinion sur leur qualité intrinsèque.

Giuseppe

"Jaquatali, Minc, BHL, à quoi peuvent-ils bien servir ? Servir une soupe convenue, tiédasse, sans souffle ni esprit.
Pour les trois, n' est pas Malraux qui veut", avais-je écrit.

Jaquatali, raillé et affublé du sobriquet "la photocopieuse", comme souvent la lippe se voulant assassine, je ne sais pas tout le bien qu'il pense de lui, mais il ignore sans doute tout le mal qu'on peut penser de sa personne : "la photocopieuse"... Il me semble que c'est Le Canard qui l'a baptisé ainsi... Dur, dur pour lui qui a vue sur tout.

Il est de ces éclaireurs qui se voudraient lumière, en fait radoteur qui n'intéresse plus grand-monde si ce n'est que lui-même. Personnage qui se voudrait au cœur de toutes les réformes, au cœur d'une pensée réformiste et qu'on dise de lui qu'il est moderne. Bien sûr péremptoire dans ses analyses : "s'il n'en reste qu' un je serai celui-là."

Pour l'instant il doit se sentir bien seul pour le parti pris qu'il a eu avec JJG. Qu'a-t-il fait lui de si exceptionnel pour le pays ? Il a commis quelques livres, quelques rapports tout cela plus ou moins entendu ou pas du tout. Finalement l'ensemble de s'estomper, on retiendra de lui les cols Mao qu'il arbore de temps à autre, par contre une longue marche lui ferait certainement le plus grand bien pour affermir une pensée bien souvent légère.

Valerie

Miss Meghan Trainor pour un peu de jeunesse... et d'energie en ce vendredi :-)

https://www.youtube.com/watch?v=qDc_5zpBj7s

Week-end ensoleille a toutes et tous

semtob

Cher Philippe,

Il faudrait peut-être sortir cette chanson douce en patois pour comprendre la jeunesse écorchée par ce gouvernement.
Pensez-vous qu'une médaille donnée à un jeune apprenti menuisier puisse effacer l'affaire Leonarda ?
Pensez-vous que la prise de force de Sivens quinze jours avant les élections puisse enchanter les électeurs ? Il nous faudrait respecter les décisions des élus dans ce cas de figure alors que l'Europe a défendu les avis des défenseurs de la nature et voir les maires de nombreuses communes menacés d'inéligibilité alors qu'ils sont élus par le peuple, pour voir bétonner, dénaturer, déshumaniser des villes qui souhaitent garder un aspect convivial et rural, qui défendent l'agriculture à taille humaine. Ces pouvoirs donnés au préfet vous semblent-ils démocratiques ?
Les photos de Madame Touraine défendant les petites familiarités de collègue de travail n'effacent pas le fait qu'une personne sur cinq cents vient ou va perdre un membre de son entourage ou de sa famille à cause de la grippe meurtrière de ce début d'année.
La parité devant la mort, cela a-t-il un sens ? La parité dans le monde du travail, quand la plupart des jeunes femmes diplômées ou non sont depuis l'arrivée du grand blagueur Hollande méprisées.
Les femmes de trente ans ne peuvent se reproduire avec la politique actuelle, ont perdu leur indépendance.
Non les femmes n'ont pas toute la vie et l'horloge biologique sonne le tocsin dans de nombreuses familles.
La condition féminine s'est dégradée.
Quant à cette habitude de sortir une histoire de Guéant sans queue ni tête deux semaines avant les élections, il y en a par-dessus la casquette.
Désolées de cet accouchement difficile mais il faut bien que vérité se dise.
françoise et karell Semtob

SR

Bon y'en a un qui domine la chanson française depuis trente ans, et l'autre qui domine l'économie française depuis trente ans. Sans intérêt. Deux nantis, le premier en tenue normore et posture sociale, et l'autre en costume Armani et posture libérale.

Michelle D-LEROY

Annonces en tout genre, discours enflammés, stigmatisation des uns, ronds de jambes à d'autres, levée d'immunité et gardes à vue, le turbo de la propagande socialiste est à son comble. Les élections sont dans quinze jours.

Le gouvernement prend les électeurs pour des idiots... tout ce qui n'a pas été fait pendant trois ans va l'être en deux temps trois mouvements, contre le soi-disant apartheid...
Et les autres, les chômeurs, les petits retraités, les petits commerçants ou paysans qui souffrent de la crise, qui n'arrivent pas à avoir de logements sociaux, qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts, qui n'ont pas droit à la CMU ni à l'APSA, ils auront quoi ?

Un apartheid à l'envers. Pourtant le président dit qu'il faut rassembler.

breizmabro

Qu’a fait Attali-le-hibou pour les jeunes qui ne trouvent pas de boulot pour « agir » ? Il a engagé Macron à la BERD :-D. Après il nous l’a refourgué, c’est dire l’intelligence du mec pour plomber la gauche ! Bien vu "l'intello" ;-)

A part ça… Attali… franchement… « c’est qui ? » dirait Taubira.

Ribéry devrait faire plus d’émules en fait (voir précédent billet tout aussi excitant ;-))

Achille

@calamity jane | 06 mars 2015 à 11:05
"Franchement vous dépassez les bornes ! Le nombre de jeunes qui se battent et qui trouvent en face d'eux des murs de supériorité confite... vous ferait reprendre votre commentaire."

Une des raisons pour lesquelles les jeunes diplômés ne trouvent pas de travail aujourd'hui est l'inadéquation entre la formation qui est donnée par l'Education nationale et l'Education Supérieure et la demande sur le marché du travail.

Il y a des domaines où les employeurs ne parviennent pas à embaucher tout simplement parce qu'ils ne trouvent personne qui correspond au profil demandé.

Certes ce sont essentiellement des métiers "manuels" mot peu glorieux car il exige de se salir un peu les mains et de travailler dans des conditions un peu pénibles. Je pense notamment aux métiers de l'hôtellerie, de la restauration ou encore du BTP. Pour cela il n'est pas nécessaire d'avoir un master, mais simplement une formation de quelques années après le bac, obtenue en alternance entreprise-école.

Ceux qui obtiennent une qualification se retrouvent rarement au chômage et obtiennent un emploi sinon stable en tout cas leur permettant de se retrouver une place plus facilement qu'un bac +5 ou plus où la spécialité est peu demandée.

J'ajouterai que désormais dans le monde du travail il est fréquent que l'on soit amené à pratiquer plusieurs activités souvent fort différentes des diplômes obtenus. Cela a été mon cas et celui de beaucoup de ceux que je connais autour de moi.
Il faut simplement savoir d'adapter à une vie professionnelle qui évolue en permanence.

Franck Boizard

Tout cela reste du divertissement. Mais, hélas, confus.

La confusion entre politique et divertissement est gravissime, il y a pollution réciproque. Les politiques font les guignols et les guignols donnent des leçons politiques.

S'il est arrivé à Louis XIV de danser, il n'a jamais fait profession de danseur, alors que nos politicens font profession de saltimbanques. Et Molière n'a jamais prétendu lui expliquer ce qu'il devait faire.

calamity jane

@Achille

Franchement vous dépassez les bornes ! Le nombre de jeunes qui se battent et qui trouvent en face d'eux des murs de supériorité confite... vous ferait reprendre votre commentaire.
On ne peut certes en vouloir à un système qui s'est entretenu en vase clos et les Enfoirés en font partie qui profitant de leur succès n'ont rien partagé.
Lorsqu'on écoute la poésie et/ou la colère de leurs aînés (impossible de tous les citer) on peut constater l'autarcie autistique de ce qu'ils nous vendent à grand coups de pubs promotionnelles.
Alors, être de son époque est une chose mais être avec son époque en est une autre. Et quand on prend le meilleur on prend aussi le moindre : simple loi d'équilibre des masses.

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Dans le même esprit, que n'entend-on pas à propos des retraités enfants du boom des naissances d'après-guerre (et pendant) ! Lamentable car ces braves et bravesses ont travaillé donc cotisé et payé les retraites de leurs aînés - moins nombreux ! Et voilà qu'on essaie de faire passer que ces braves et bravesses n'auraient jamais rien fichu, jamais cotisé à rien pendant les Trente Glorieuses ? A qui profite le mensonge ?

Jack

Le brillantissime Attali pourrait tourner sept fois sa langue (son tweet) avant de s'abaisser à donner son avis sur tout et n'importe quoi.
S'il n'aime pas les Enfoirés, personne ne l'oblige à acheter le CD. Mais son attaque aurait pu être lourde de conséquences si elle avait privé l'association des ressources nécessaires à l'aide aux plus démunis.
Il y aurait eu trois victimes : les Restos du cœur, les pauvres et Attali, fortement décrédibilisé. En tout cas, chapeau bas à Goldman pour sa réponse dans Le Petit Journal : intelligente et empreinte d'humour. Attali pourrait en prendre de la graine et se décoincer un peu. Il se prend trop au sérieux, il est sentencieux et soporifique.

Marc GHINSBERG

"Les vieillards aiment à donner de bons préceptes pour se consoler de n'être plus en état de donner de mauvais exemples."

La Rochefoucauld (Maximes)

duvent

Et pourquoi pas Attali ?
C'est étrange de voir que JJ Goldman, si prudent, soit piégé dans une polémique stupide...
On ne peut pas dire "ce n'est qu'une chanson", la chanson en France est une rengaine que l'on fredonne, que l'on siffle, un refrain qui fréquente la rue. Ce n'est pas le cas des tubes saxons, qui vous couinent dans les oreilles, qui vous assèchent le bulbe, qui vous anesthésie la machine à penser !
Une chanson c'est grave Monsieur Bilger ! Même Nini peau de chien aurait à redire.
Ainsi, venir nous démoraliser avec des constats Lapalisse, ou nous moraliser avec des tautologies, c'est assez triste.
JJ Goldman, au lieu de se froisser devrait s'interroger sur le pourquoi de l'effet qu'il n'attentait. Il devrait être heureux d'entendre un jour (dies irae dies illa) une critique sur son oeuvre qui est somme toute assez pauvre, mais qui a rempli son office dans le cadre de la variété.
C'est déjà une erreur de séparer les jeunes et les vieux, et c'est une erreur monumentale de ne pas comprendre que cette opposition rhétorique ne vient pas à propos, qu'elle n'est ni subtile, ni utile, ni belle.
Mon avis sur la bande des Enfoirés est sans intérêt, et c'est pourquoi je m'empresse comme beaucoup de mes contemporains de le donner : "l'enfer est pavé de bonnes intentions" c'est un fait, mais la pudeur, la mesure et la pondération manquent cruellement à ces amuseurs devenus des monstres sacrés, à l'on doit rendre un hommage définitif... Ils ont dévoyé et utilisé jusqu'à la trame un concept de salubrité publique, dommage !! Trois fois dommage...

Denis Monod-Broca

La télé, encore la télé...
Polémique sans aucun intérêt ! purement télévisuelle...
Comme vous dites : "comme si nous n'avions pas d'autres problèmes et drames à fouetter, comme si notre pays et le monde nous laissaient le droit au dérisoire et à la futilité".

zefir

Je n’ai regardé aucun des spectacles des Enfoirés régulièrement diffusés à la télé. Des extraits que j’ai pu voir, j’ai trouvé ces personnalités vraiment ringardes et antipathiques. Je n’ai pas d’autre opinion sur la question car j’ai aussi beaucoup de mal à écouter la chanson qui fait tellement débat. D’ailleurs, pourquoi un tel débat ? N’a-t-on pas le droit de trouver les Enfoirés ringards (et même un peu repoussants) sans être obligé d’argumenter de manière rigoureuse ?

calamity jane

La chanson originelle des En-foinazes qui disait "aujourd'hui on n'a plus le droit d'avoir faim ni d'avoir froid" m'a toujours laissé un goût amer.
Cette question du droit à l'avoir (faim ou froid) devenait nécessaire pour justifier leur intervention.
La vidéo est explicite : entre vous et nous, il y a un énorme fossé et donc restez où vous êtes (vous avez toute la vie) en lieu et place, par exemple, d'"allez-y "nous" (et pas "on") vous accompagnons" !
Mais de noir vêtus cad nostalgiques du pouvoir, ils n'apportent même pas un élan de créativité et je parie les blagues avec le voisin qu'en coulisses ils s'encouragent parce que cela leur fait de la publicité avec la complicité
de la télémoche, laquelle s'y connaît en diversité créative !
Cela fait quelques années que le paquebot tangue. Sans doute parce que les Restos du coeur n'étaient pas faits pour durer. Ils peuvent désormais exister par eux-mêmes ou mobiliser d'autres talents.
Pour moi, et je le regrette, la boucle est bouclée partant du "droit à l'avoir" finissant par "toute la vie". Et fabuleusement dit en chanson.

finch

Bonjour Philippe Bilger,

Excellent billet. Merci pour votre défense des Enfoirés, institution qu'il est inconcevable d'attaquer, directement ou non, sous couvert de prétendues offenses faussement qualifiées de "réac". Toujours l'éternelle agitation des consciences et d'un bien-penser postural, surtout si, sacrilège (!), on ose toucher indirectement aux Restos du coeur. Ainsi que le dit P.B, seul importe le message véhiculé par la chanson contestée. Celui revendiqué par les détracteurs et les sempiternels agitateurs de la sublime morale - sur ordonnance - est erroné. L'interprétation à faire est celle que vient de donner P.B. On conçoit l'incompréhension de JJG concernant cette vindicte stupide et injustifiée qui n'aurait même pas dû avoir eu un "début de commencement".
Jacques Attali, qui déteste qu'on le compare physiquement à un vieux hibou, en a pourtant tous les stigmates et ingrédients intellectuels lorsqu'il se pose en censeur perché sur son arbre en train de scruter les proies faciles. Qui ne prêtent pas à conséquences (pour lui)… Car Attali n'attaque jamais les puissants. Seuls les faibles l'attirent, surtout lorsque - l'occasion fait le larron - on a l'opportunité, à bon compte, de se poser en donneur de leçons de la pensée unique "bienveillante". Auprès des riches et des influents (seule cible rentable à ses yeux), Attali n'use pas de ses serres pour agresser la proie, mais fait plutôt dans la courbette, la révérence, le retournement de veste où ses soi-disant convictions de gauche natives de l'ère Mitterrand (ou avant) sont remisées au placard (ce personnage a été un grand dérouleur de tapis rouge et de prosternations devant Sarkozy). Attali a des réflexions compatibles avec l'intérêt mercantile qu'il estime pouvoir tirer de son activité. Quel courage ! Quelle cohérence et quelle intégrité éthique ! Quel grand seigneur devant l'éternel ! Alors le poseur moraliste est aimablement invité à ne plus faire tapisserie et à retourner au vestiaire.
Quant à ce pauvre Jean-Louis Aubert, il n'est pas étouffé par la solidarité de groupe ni offusqué par le fait qu'il se trouve sur la photo de famille de l'entreprise qu'il dénonce et trahit. On a les félons qu'on ne mérite pas.
Beaucoup de personnalités se sont indignées qu'à travers cette polémique ridicule, stérile (un non-sujet), on ose s'attaquer aux Restos du coeur. Elles ont raison.
Des vraies voix (au réel comme au figuré) telles Le Forestier ou Clerc savent - dans leur humanisme exacerbé et fin - qu'à travers cette chanson innocente, il est fait un mauvais procès aux enfoirés (et à JJG en particulier) et qu'il faut vite oublier tout cela pour que la polémique s'éteigne.
Avant de sombrer dans le ridicule…

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

"J'aime particulièrement, dans ces échanges, le lien entre le conjoncturel et le structurel, entre les dénonciations inspirées aux "jeunes" par la modernité précaire, difficile et douloureuse et la volonté des "vieux" de leur rappeler le capital inestimable de leur avenir, de leur force de création et de résistance. J'apprécie qu'aux gémissements et aux plaintes sur l'époque, JJG, par d'autres voix, oppose un volontarisme, la certitude de l'action et la confiance dans ce que la jeunesse a d'irrésistible et de naturellement conquérant. Contre les obstacles du siècle, elle a une arme décisive qui est elle-même."

Je ne sais pas d'où est partie cette cabale à l'encontre des Enfoirés. Peut-être des zadistes qui occupent les bois de Sivens depuis bientôt un an et pour qui le mot même de travail est un concept réactionnaire car il soumet l'individu au "système" productiviste capitaliste. Eux ne travaillent pas mais sont heureux que des gens qui les ont pris en compassion leur amènent des vivres, des couvertures et des produits de toilette afin qu'ils puissent avoir une apparence humaine.

Le plus surprenant est quand ce sont des personnalités qui font partie intégrante du "système", comme Jacques Attali qui déverse son fiel sur Goldman et les Enfoirés, l'accusant entre autres d'avoir trahi l'esprit du mouvement lancé par Coluche. Non seulement cela est faux mais c'est parfaitement stupide, en particulier venant de la part de quelqu'un qui se prend pour un phare de l'Humanité.

La plupart des Enfoirés ne sont pas, loin s'en faut, des fils à papa. Leur notoriété, leur succès et donc, bien sûr leur argent car certains d'entre eux en ont beaucoup, ils ne le doivent qu'à leur talent et surtout à leur travail. Beaucoup ont connu des débuts difficiles, ont dû faire des petits boulots avant de trouver le succès. Ils n'ont pas baissé les bras et leur motivation, leur pugnacité ont fini par payer.

Ce n'est certainement pas en se lamentant en permanence sur son sort, en accusant la société de tous les maux et en passant l'essentiel de son temps à s'envoyer des textos ou encore à raconter sa petite vie de jeune blasé sur Facebook que la réussite sonnera à la porte. Celle-ci ne sourit qu'aux audacieux pas à ceux qui attendent que tout tombe rôti dans la bouche.
C'est en gros ce que dit la chanson "Toute la vie" et en ce qui me concerne je trouve qu'il n'y a pas un mot à retirer car c'est le reflet de la vraie vie.

Alors, que monsieur Attali évite à l'avenir de s'en prendre à la personnalité préférée des Français qu'est JJG. S'il est aimé c'est parce qu'il a du talent, est discret et sait s'engager dans des causes nobles. Bref tout le contraire de vous monsieur Attali qui pondez depuis trente ans des programmes pour les présidents de la République dont manifestement ils se moquent éperdument et qui finissent régulièrement à la poubelle.

Je terminerai en disant bravo aux Enfoirés et surtout ne changez rien.

Savonarole

Pour que vive la loi Coluche de 1988, votée à l'unanimité de l'Assemblée nationale, il fallait créer les Enfoirés, ce fut une belle réussite que l'on pourrait presque qualifier de modèle économique. On attend toujours qu'une idée de Jacques Attali fasse l'objet d'une loi adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Pas un taxi en France ne vous parle d'Attali sans s'esclaffer et à la BERD on se roule par terre à l'èvocation de son nom.
Le narcissisme d'Attali rejoint celui de Roland Dumas, sur la pente de la vie, ils glaviotent.

Alex paulista

La chanson est complètement nulle, mais pas facile d'écrire pour deux chorales de people dont la moitié chante comme des casseroles.
Le principal, c'est que ça rapporte de l'argent. Si cette polémique peut faire de la pub...

Jean-Dominique Reffait

Pas touche à Goldman, je suis d'accord. Cette chanson, qui n'est franchement pas un chef-d'oeuvre, m'en rappelle une autre plus ancienne, "A quoi tu sers ?" et qui rend compte de cette obsession de Goldman que chacun se doit d'être utile, de prendre la réalité à pleine main et de la transformer.
"C'est à toi, c'est ton tour, qu'est-ce que t'as dans les veines ? A quoi tu sers ?"
Il n'y a donc rien dans "Toute la vie" qui ne soit déjà là depuis longtemps dans l'esprit de Goldman.
Le clip en revanche m'a consterné car le message de la chanson y est dénaturé : il ne s'agit plus ici de jeunes qui demandent des comptes à des vieux qui passent la main mais de losers geignards contre des people paternalistes. La césure générationnelle n'est pas marquée, il y a bien des jeunes parmi ceux qui représentent les vieux, mais des jeunes people, des Enfoirés estampillés "réussite médiatique". Ce clip est raté.

Je ne suis pas artistiquement fana des Enfoirés et je prends l'initiative pour ce qu'elle est : une machine lourdingue à faire des sous pour les Restos du coeur. La fidélité de Goldman à ce travail depuis l'origine ne saurait être entachée par les critiques injustes d'Attali.

Michelle D-LEROY

Jean-Jacques Goldman ou Maxime Le Forestier, deux chanteurs aussi discrets que doux et gentils, sont de ceux qui nous rassurent sur le genre humain. Cette polémique nous fait descendre au fond du fond.

En France, aujourd'hui on a perdu le sens commun, perdu la boule pour parler vulgairement.
Un journaliste du Figaro parle avec raison de naufrage de la vie publique.

Il ne se passe plus un jour sans qu'une nouvelle polémique n'ait lieu, insensée et écoeurante. Malheureusement les ministres par leurs déclarations sentencieuses amplifient le phénomène et les vieux bobos intellectuels de gauche se croient obligés d'en rajouter pour montrer qu'ils ont le dernier mot, la vérité absolue.
Nous assistons à un gâchis généralisé, une guerre des mots qui donne la nausée.
Dans ce climat qui devient irrespirable, nous avons besoin d'air.

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