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30 mars 2015

Commentaires

finch

"Bernard Debré et Philippe Even, les tontons flingueurs du médicament…" post du 6/4 - 8:33

Dans le Journal international de Médecine (JIM) de ce jour, la polémique entre antidépresseurs et suicide fait rage et n'est pas de haut vol :

« Les commentaires autour du crash de l’A320 de la Germanwings, provoqué par le copilote Andreas Lubiz il y a quinze jours, ont souvent été l’occasion pour leurs auteurs de prendre de la hauteur… Après la révélation de différents éléments confirmant l’existence d’une pathologie psychiatrique chez Andreas Lubitz, le professeur Bernard Debré n’a pu s’empêcher de s’interroger sur le rôle éventuel des traitements antidépresseurs dans ce drame : « Les volontés suicidaires d'un dépressif sont souvent inhibées par sa pathologie. Dans certains cas, lorsqu'il est traité par un antidépresseur, il peut arriver qu'il soit désinhibé par les médicaments » a ainsi fait remarquer au Point celui qui s’est autoproclamé spécialiste des médicaments il y a quelques années en signant un "guide" pamphlet avec le professeur Even. Au-delà de cette constatation mesurée, le professeur Debré n’a pas hésité à affirmer : « Les exemples de meurtre suivi de suicide sous traitement sont légion, en particulier quand des inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine, mais aussi d'autres produits, sont impliqués. (…) Le copilote a sans doute prémédité son crime, et s'est suicidé, ce qui est typique des cas dépressifs traités par antidépresseurs. Il ne s'agirait pas d'une pulsion ».

Ces déclarations, non contentes d’avoir été lancées avant que soit connu le détail du traitement d’Andreas Lubitz (lequel ne semblait pas s’être vu prescrire un inhibiteur de la recapture de la sérotonine) ont non seulement pu avoir une influence sur la lecture du drame par certains mais surtout favoriser une fois encore les inquiétudes de patients et de proches sur les dangers des antidépresseurs. Ces craintes sont souvent évoquées avec le pharmacien d’officine et peuvent faire le lit d’un abandon de traitement, bien plus certainement délétère. C’est ce qu’ont tenu à rappeler dans une tribune publiée par le Figaro vendredi une vingtaine de psychiatres et de pharmacologues membres de l’Association française de psychiatrie biologique et de neuropsychopharmacologie et de la Fondation FondaMental. Dans ce texte, ces spécialistes tiennent à rappeler plusieurs évidences : « Avec plus d’un million de morts par an dans le monde et près de 11 000 en France, le suicide est la première cause de mortalité des 25-34 ans et la seconde pour les 15-25 ans. Les personnes décédées par suicide présentaient dans 60 à 70 % des cas une dépression et plus de 90 % n’avaient pas reçu de traitement. Il est évident que traiter une dépression permet de prévenir le suicide. A travers le monde, de nombreuses études ont permis de démontrer que l’augmentation des prescriptions d’antidépresseurs était associée à la réduction des taux de suicide ».
Ces spécialistes n’éludent cependant pas l’existence d’un risque, notamment lors de l’initiation du traitement et après son arrêt ; un risque qui a conduit la FDA à édicter une mise en garde, visant notamment les adolescents et les jeunes adultes. Mais les spécialistes décryptent cette dernière et insistent : « Il ne s’agit en rien d’une contre-indication (…), la FDA soulignant avant tout que le risque de suicide est lié à la pathologie (…). Les mises en garde sur l’usage des antidépresseurs ont conduit dans quelques pays à une diminution de leur prescription qui s’est accompagnée d’une augmentation des taux de suicide. Ceci conduit à proposer des mises en garde sur les mises en garde. » ironisent-ils en mettant en lumière la quasi impossibilité pour les autorités de transmettre des messages complexes et nuancés et la grande difficulté de dissocier ce qui relève de la pathologie et ce qui pourrait être considéré comme un effet secondaire éventuel du traitement.

Enfin, en écho avec le crash de l’A320, les spécialistes remarquent : « Il apparaît (…) dangereux que le public puisse croire que ces médicaments peuvent être la cause d’actes violents contre autrui. Ces fausses croyances peuvent aboutir à un arrêt prématuré des traitements par les patients avec les conséquences qu’on connaît (…). La première leçon de la médecine est qu’il ne faut pas nuire aux malades. Cela implique que l’information du public doit être pertinente et exacte. La lecture des preuves scientifiques, la prudence, la déontologie, le respect pour les patients, le simple souci d’humanité nous font déclarer qu’aucune polémique sur ce sujet ne mérite d’être entretenue ».

Concernant les suicides de pilotes, on pourra rappeler, confortant la prise de position de ces spécialistes, que sur les huit autolyses recensées entre 2003 et 2012 par la Féderal Aviation Administration aux Etats-Unis, seuls deux concernaient des sujets traités par antidépresseur.

Reste à savoir si du temps d’Erostrate, il se trouva quelques commentateurs pour accuser les vendeurs de flambeaux. »

finch

"…par des études biaisées ou par l'occultation volontaire d'études défavorables (non portées à la connaissance des autorités d'autorisation de mise sur le marché). C'est une pratique qui n'est hélas pas si rare - question business parfaitement amoral genre world company - ainsi que le dit à juste titre Bernard Debré qui, avec son compère Philippe Even, savent - mieux que quiconque - de quoi ils parlent." post du 2/4 - 13:05

Bernard Debré et Philippe Even, les tontons flingueurs du médicament, ont écrit un livre brûlot (sorti en 2012, à la suite du scandale du Mediator, vendu à 200 000 exemplaires) : le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux pour lequel ils ont été condamnés le 17 mars 2014 par la chambre disciplinaire de l'Ordre des Médecins d'Ile-de-France à un an [dont six mois avec sursis] d'interdiction d'exercer la médecine pour le motif qu'ils se sont rendus coupables d'avoir proféré des vérités qui dérangent. Ils ont fait appel de cette décision. Ayant rencontré Philippe Even lors d'une conférence privée qu'il donnait à Paris, il m'a indiqué que cette sanction ne l'avait pas touché personnellement, à l'inverse de Bernard Debré qui en a été scandalisé : « Nous sommes sanctionnés parce qu'on a dit ce qu'on pensait, c'est un délit d'opinion, cela ne tient pas une seconde. »

L'Ordre des Médecins a justifié ainsi sa décision : "…Ils ont manifestement méconnu leur obligation de confraternité et ont gravement mis en cause la compétence et l'honnêteté de médecins, notamment les allergologues, qualifiés de gourous, charlatans et marchands d'illusions. En décriant les traitements prescrits, les auteurs suscitent chez les patients un sentiment de défiance à l'égard du médecin traitant. S'agissant de leur critique des médicaments hypocholestérolémiants et des statines, ils ont gravement manqué à l'obligation de prudence, car le risque existait que des patients interrompent leurs traitements. De plus, par le caractère catégorique, voire péremptoire de leurs affirmations, les auteurs ont, au mépris de leurs obligations déontologiques, entendu donner aux ouvrages incriminés un tour spectaculaire non dépourvu de visées commerciales ».

Le problème est que l'ouvrage était parfaitement en ligne avec les données de la science mais présentait l'inconvénient, non toléré, d'étaler au grand jour des vérités qui dérangeaient la confraternité. Quant au reproche de faire de l'argent, il ne tient pas une seconde. Les honorables professeurs, désintéressés, ont au contraire fait œuvre de santé publique. On devrait leur ériger une stèle plutôt que de les sanctionner.

L'épilogue de cet affrontement vient de se tenir à l'émission du 3 avril 2015 Bibliothèque Médicis qui a vu le duel, à fleuret moucheté, entre Philippe Even - plus chevalier blanc (merci à lui) que tonton flingueur - et le représentant de l'orthodoxisme poussiéreux, André Grimaldi, à l'occasion de la sortie d'un livre collectif de ce dernier, anti-brûlot, intitulé : "La vérité sur vos médicaments" destiné censément à sauver l'honneur du médicament mis bien à mal ces derniers temps. L'ouvrage aurait tout aussi bien pu s'appeler : " Notre vérité… ". Le dos de couverture de ce livre reflète bien le malaise sur la corruption médicale et les hésitations scientifiques sur la justification de commercialisation de certains médicaments :

"…Les malades et leur entourage ne savent plus à quel saint se vouer. Qui croire ? Faut-il se méfier des médicaments ? Peut-on faire confiance à son médecin ? À son pharmacien ? Les responsables publics contrôlent-ils réellement l'industrie pharmaceutique ? Les experts sont-ils tous "achetés" ou "vendus" ? Consommons-nous trop de médicaments ?"

Poser ces questions, c'est déjà y répondre.

Seppi

« ...fiasco exceptionnel... » ?

C'est le leitmotiv – emprunt de Schadenfreude – de la majorité des commentaires politiques. Mais est-ce bien vrai ?

Le fiasco exceptionnel, c'est celui de la majorité précédente lorsque, au sortir du scrutin de mars 2010, elle s'est vu dépouillée de toutes les régions métropolitaines à l'exception de l'Alsace. Le largage de M. Sarkozy en était un aussi.

La gauche de gouvernement partait de haut, avec des départements qu'elle avait conquis en 2011 grâce au désamour des Français pour un certain Nicolas. Elle a certes perdu 28 départements – en partie par veulerie, incompétence, bêtise, etc. – mais les pertes sont bien en-deçà de ce qu'on leur prédisait.

Ce scrutin a aussi été caractérisé par le fait que la « prime au sortant » ne pouvait généralement bénéficier qu'à un candidat sur les deux du binôme, et que les cantons ont été redéfinis.

Le scrutin a été « nationalisé » ? Je crains fort que beaucoup de binômes de la gauche de gouvernement n'aient pas été très actifs ni très convaincants sur les enjeux départementaux. Dans mon canton... il n'y en avait pas... Ne restait donc que la gesticulation nationale.

Avec l'intolérable prise en otage de la France par des querelles intestines, fratricides, voire personnelles.

Suite au congrès...

zenblabla

@Ah Savonarole !

Vous vous croyez in-empaillable !?!

Giuseppe

"Le sénateur de Montesquiou soupçonné de déclarations de patrimoine mensongères." (Mathilde Mathieu, Mediapart)
"Comptes cachés à l'étranger...", une nouvelle fois cela montre qu'ils sont d'une part trop grassement rémunérés et d'autre part qu'ils n'en ont rien à fiche de la confiance en leur pays, ils vont planquer le pognon des citoyens à l'étranger à ce qu'il paraît. C'est d'une telle ignominie et une telle vulgarité d'acte que je me permets de qualifier de pognon ce qui pour eux n'est rien d'autre.

Aucune symbolique attachée à l'argent des contribuables qui les rémunèrent pour le bien de la nation : ils n'en ont rien à cirer (le terme est voulu).
Après l'autre sénateur de l'Ariège qui payait des repas avec le chéquier, etc. Mais quand allons-nous mettre un peu d'ordre dans tout cela ?
J'ai envie de dire le pied au c** et dehors ! Sans indemnités, sans rien, depuis le temps que cela devait durer ! Vite, vite, la vomissure de se répandre !

Sans pitié pour ces représentants de la nation à qui ils ne font même pas confiance. Si les faits sont avérés, honte à eux et là nous de crier bien fort et sans discernement (?), "tous pourris !".
Désastreux, désastreux pour le pays, et après de dire toujours la même rengaine "ils ne sont pas tous comme cela", on veut bien le croire, mais qu'ils le prouvent ! Marre de ces arrangements, un sénateur... un sage... J'ai envie d'écrire un de plus à nous dire de faire des efforts pour le bien du pays, de la Nation, et lui de se cacher comme un misérable devant 8 500 000 miséreux.

MLP ne manquera pas de s'en servir, c'est tellement facile, notre hôte est dans la mesure, une bouteille, mais il est dépassé, on parle Château, de domaine vinicole, voilà le nouvel étalon.
J'ai vu un reportage sur un entrepôt qui était confronté aux vols internes, un légionnaire s'est occupé de la sécurité, plus aucune déperdition désormais.
Demain si on le voulait, nos élus seraient blancs comme neige, il suffit de le vouloir, mais entre un "capitaine de pédalo" et un légionnaire, toute une vie d'écart le terrain et le quotidien.
Populisme ? Bien sûr cela arrange bien certains, celui qui n'a rien à se reprocher n'y fait même pas allusion.

finch

" On peut compléter votre commentaire par une question aujourd'hui sans réponse : quels sont les effets de l'altitude-cabine sur un pilote sous psychotropes ?" Franck Boizard, 10:37

Oui… pourquoi pas ?

Autres interrogations :
A-t-on retrouvé sur les lieux du crash des fragments humains (identifiés par l'ADN) appartenant à Andreas Lubitz ? Si oui, peut-on y détecter la présence de psychotropes et lesquels ? En cas d'absence, cela n'exonère en rien la responsabilité des psychotropes retrouvés au domicile d'A.L. du fait du caractère prolongé de leur action. Les firmes pharmaceutiques concernées risquent alors de jouer très gros si on arrive à démontrer que le risque suicidaire a été sciemment minoré par des études biaisées ou par l'occultation volontaire d'études défavorables (non portées à la connaissance des autorités d'autorisation de mise sur le marché). C'est une pratique qui n'est hélas pas si rare - question business parfaitement amoral genre world company - ainsi que le dit à juste titre Bernard Debré qui, avec son compère Philippe Even, savent - mieux que quiconque - de quoi ils parlent.

Il est évident qu'il est de l'intérêt de la Lufthansa/Germanwings que ces choses qui dérangent sortent pour diminuer la note de l'indemnisation (en partageant avec aussi solvable que soi). C'est pour cette raison que, peut-être, cela ne sera pas étouffé dans l'œuf comme à l'ordinaire. On n'a en effet, en la circonstance, plus affaire au classique plaignant isolé ou même à la class-action de victimes. On entre dans la catégorie plus impressionnante de deux grands groupes dont les intérêts divergent.

Franck Boizard

Ne sutor ultra crepidam : que le cordonnier ne juge pas au-dessus de la chaussure. Qu'il ne juge pas ce qu'il ne comprend pas, la peinture ou la politique.

L'expression qui dit que pour le cordonnier (ou un autre métier), tout est affaire de chaussures, je ne m'en souviens plus.

Franck Boizard

@finch | 01 avril 2015 à 17:05

On peut compléter votre commentaire par une question aujourd'hui sans réponse : quels sont les effets de l'altitude-cabine sur un pilote sous psychotropes ?

On sait que l'altitude a des effets mentaux sur les pilotes sains. Il serait très étrange qu'elle n'en ait pas sur les pilotes shootés.

Marc GHINSBERG

@Robert

Cher Robert, je vais me montrer digne de la palme que vous avez bien voulu m'attribuer en ce 1er avril.
Il va falloir apprendre à lire. Quand je dis "pour autant je n'irai pas jusqu'à dire que la modestie est ma principale qualité" je pratique une forme d'autodérision et vous donne par avance raison. On dirait que cela vous a échappé.
Il semble que je vous insupporte. Compte tenu des idées que vous développez ici, je m'en félicite. Vous voyez on ne se refait pas !

Robert

@Marc GHINSBERG | 01 avril 2015 à 10:22

En ce 1er avril, laissez-moi le plaisir de vous accorder la palme de l'infatuation et il est évident que, pour ce qui me concerne, je préfère de beaucoup la modestie de la majorité des commentateurs des billets de Monsieur Bilger.
De fait, je ne faisais en vous apostrophant avec ce que je pensais une pointe d'humour, voire d'ironie, que réagir à ces mots : "J'essaie de ne pas être un idéologue borné et ne prétends pas être le détenteur de la vérité révélée. Pour autant je ne n’irai pas jusqu’à dire que la modestie est ma principale qualité". Car, lorsque l'on vous lit avec attention, c'est bien l'impression contraire que l'on retire de vos commentaires, puisque vous êtes sans cesse à faire la leçon aux autres commentateurs dont les avis ne vous siéent pas en vous autorisant souvent des expressions plus que condescendantes.

En toute modestie, bien à vous !

finch

« …il n'est pas bon de jeter l'anathème sur une catégorie de médicaments qui ont aidé des quantités de personnes à aller mieux. » Schmitt 31/3/2015, 22:42

La suite des révélations sur les psychotropes (Zyprexa [neuroleptique] et Valdoxan [antidépresseur]) {absorbés par Andreas Lubitz, ayant possiblement agi dans le déclenchement de son suicide lors du crash de l'A320 Germanwings, avec la perte collatérale [abominable] de 149 personnes} amplifie le malaise :

- Le député de Paris, professeur d'urologie Bernard Debré, diplômé de médecine aéronautique et spatiale, donne son opinion sur son site [http://www.bernarddebre.fr/actualites/les_m__dicaments_sont_ils_responsables_du_drame_de_l_a320__ ] :

« Dans certains cas, lorsqu’un dépressif est traité par un antidépresseur, il peut arriver qu’il soit désinhibé par les médicaments. La volonté suicidaire, qu’il n’arrivait pas à exprimer avant son traitement, peut alors se déclencher grâce à cette désinhibition médicamenteuse. Cette situation est connue pour beaucoup d’antidépresseurs, entre autre les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Certains grands laboratoires, qui ont mis sur le marché ces antidépresseurs sans le dire il y a dix ou vingt ans, ont pu être condamnés par la justice américaine à plusieurs millions de dollars.
…En 1994 à Louiseville, Joseph Wespecker blesse vingt personnes, en tue huit et se suicide alors qu’il était sous fluoxetine (Prozac). Le laboratoire Lilly n’a pas été condamné, rien ne prouvant la responsabilité directe du médicament.
En 2002, une famille du Wyoming porte plainte contre le laboratoire GSK. Le patient a tué sa femme, sa fille, sa petite-fille, avant de se suicider. Il était sous médicament antidépresseur.
Monsieur Virapen, un des présidents du Lilly en Europe, qui a écrit un livre à charge pour se dédouaner, présente le cas de la famille Forsyth richissime américain qui a tué toute sa famille et s’est suicidé alors qu’il était dépressif sous traitement. Les exemples de meurtre suivi de suicide sous traitement, en particulier les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine, mais aussi d’autres produits sont légion.
…Une commission rogatoire à Londres se fait ouvrir très difficilement les archives d’un laboratoire très connu. C’est à cette époque que l’on découvre que quatre des cinq études réalisées n’ont pas été publiées alors qu’elles concluaient à l’inefficacité du produit et parfois à un état d’agitation avec idées suicidaires.
La note interne du laboratoire estime que « la publication des résultats est impossible au plan commercial. » Le laboratoire en question est condamné à verser six millions de dollars à la famille du Wyoming.
En 2004, le procureur général de New York porte plainte contre un grand laboratoire.
Le journal Lancet, l’un des plus grands journaux scientifiques du monde, commente : « La défense du laboratoire patauge dans le double langage. Il trompe les malades, ceux qui prennent les médicaments, ceux qui se sont prêtés aux essais cliniques en croyant servir le progrès, et qui étaient convaincus que ces résultats honnêtes et complets seraient publiés (ce problème jamais évoqué est celui de tous les essais, tous domaines confondus). Si le laboratoire n’a rien à cacher, qu’il ouvre ses dossiers avant d’y être contraint par une cour de justice. »
On apprend ensuite qu’un premier rapport de la FDA (Food and drug administration) fondé sur les résultats de vingt-cinq essais de la firme restés secrets, montrait deux fois plus de tentatives et d’idées suicidaires sous médicaments. »


- La CCDH (commission des citoyens pour les droits de l'homme : [http://www.ccdh.fr/Le-co-pilote-Andreas-Lubitz-etait-suivi-18-mois-en-psychiatrie%C2%A0-Sous-l-emprise-de-psychotropes-Zyprexa-et-Valdoxan-_a388.html ]) précise également :

"Nous sommes amenés à penser que le domaine psychiatrique est aujourd'hui corrompu. Une alliance entre les laboratoires pharmaceutiques et les psychiatres peut rapporter gros. Rappelons que l'industrie pharmaceutique a dépensé plus de 245 millions d'euros en cadeaux aux médecins entre janvier 2012 et juin 2014.
La CCDH demande au gouvernement et aux autorités de santé de prendre des mesures efficaces pour éviter tout autre drame. Le rapport bénéfice risque de chaque psychotrope doit être réévalué, les autorisations de mise sur le marché modifiées, et certaines drogues mortelles retirées du marché."

Giuseppe

Dans la Dépêche de la Haute-Garonne, "Dans les coulisses du conseil départemental", Pierre Izard 79 ans aux prunes, a démissionné. Après bien sûr presque trente ans de mandats ! Une paille, une éternité.

Ce n'est plus une bouteille, c'est un foudre de mandats. J'imagine le soulagement des poulains qui ont dû ronger leur frein en attendant son départ, qui n'aura fait couler que des larmes de crocodile.
L'impatience et la déception de ceux qui ont attendu en vain la place ou les places occupées par ce dernier.

Vite, vite, arrêtons ce désastre démocratique, j'avais écrit que la sénatrice J. Durrieu avait été battue elle, à 78 ans ! Heureusement.
Assez de ces mandats potiches, on veut du sang neuf, et nous pauvres électeurs de nous satisfaire de cela, cautionner, alors que tant attendent leur tour.
Finalement nous sommes aussi séniles que ceux que nous élisons. Comme si la peur de la jeunesse était un obstacle, alors que c'est l'avenir d'un peuple.

Il suffit de se rendre compte de l'âge des créateurs de FB, Win... etc.
Sus au cumul des mandats et d'arrêter de croire encore aux promesses des élus qui n'oeuvrent que pour leur bien-être : rappelez-vous notre Président "petites blagues" et les 4000 € qui vous auraient fait passer à ses yeux pour un riche... L'Elysée tout en pudeur vient de publier son estimation de pension de retraite à 15 000 € par mois, comment va t-il se qualifier monsieur "petites blagues", "sans-dents" peut-être ?

Une nouvelle fois de nous prendre pour des "billes". Assez de cette bêtise crasse et de cet entre-soi que vomissent les électeurs, bouteille ou pas bouteille les jeux sont faits et les éructations du Premier ministre n'y feront bien. Finalement il n'y a que les claques qui ont un effet salutaire et en l'occurrence celles du FN feront circuler le sang et surtout le rajeuniront.
Pour les électeurs "Le désert des Tartares" est définitivement ensablé.

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Notre hôte par ce billet s'il n'a plus l'âge d'un élu - mon avis en tant que défenseur de la jeunesse et du non cumul - ferait sans doute un excellent consultant en rectitude politique et psychologie de l'apparent. Je taquine un peu... Quoique...
Il y a tellement à faire et à défricher, la preuve on n'en est qu'au début, 75 cl de breuvage, quand il faudrait soulever un nouveau tapis, un de plus que celui du député connu pour sa frugalité des dépenses.
Cela commence toujours par une bouteille et finit, cela va de soi, par un Château, mais de grand cru.

Jean le Cauchois

Bien, c'est le troisième jour que la bouteille de trop est ballottée sur les flots. Je ne crois pas à cette histoire de bouteille (de Saint-Julien ?) remontée de la cave de l'Elysée pour être emmenée comme cadeau à la soirée d'anniversaire d'un vieil ami de François Hollande. Je crois plutôt que c'était une bouteille de brut Taittinger piquée subrepticement, juste avant de partir, dans le frigo-bar de son secrétaire général, dont on n'entend plus parler depuis son dernier déjeuner avec François Fillon et qui était déjà parti en week-end, laissant le jeune Vallaud d'astreinte ! C'est tout aussi crédible. Et je ne crois pas non plus à l'"hommasse" de l'avant-veille. C'est un ami, lecteur assidu de Têtu, qui me l'a soufflé en me disant que le vocabulaire de Nicolas Sarkozy était sûrement fourni différemment dans les mots péjoratifs féminins avec le même suffixe. A toutes fins utiles, le jeune journaliste Jordan Grevet (l'auteur de l'article de Closer du 6 novembre 2014 qui mettait Marine Le Pen en photo en couple en première page, avec les termes péjoratifs attribués à Nicolas Sarkozy) se résume sur son site LinkedIn comme "journaliste à la recherche de nouvelles opportunités", en citant ses dernières expériences à Têtu puis Closer. La pipolisation du commentaire politique progresse à grands pas : de nouvelles générations de journalistes s'y consacrent. On ne verra plus une femme du monde révolvériser le directeur du Figaro, mais on voit des jeunes instrumentalisés venir kalachnikover un groupe d'humoristes. J'aimerais savoir ce qu'André Vallini pense de tout cela, lui qui certainement s'exprime devant des amis proches...

breizmabro

@ Savonarole 31 mars 2015 à 23:37
"À mon avis il y a ici un certain nombre de papys qui devraient aller se coucher"

Enfin une autocritique sérieuse. Alors Savonarole, au lit ! :-D

lucterius

Vous écrivez "Aussi sommaire qu'on puisse me juger, il y a dans ce don indu la preuve qu'à tous les niveaux, de la morale publique élémentaire à la déroute du 29 mars, la gauche ne sait plus qui elle est, ce qui l'oblige et ce qu'elle devrait."

Et je suis heureux d'être fidèle à votre blog où on peut encore retrouver cette morale solide d'autrefois qui est si souvent maintenant sujet de dérision.

@Marc GHINSBERG

@ Robert

Ah, mon cher Robert quand les miroirs s'arrêteront de réfléchir... peut-être que vous pourrez prendre le relais !

Tipaza

Aujourd’hui premier avril, presque le lendemain d’une élection qui a fait et fera du bruit, une lecture d’un texte qui montre comment votait le bon peuple de France autrefois et peut-être comment il vote.
C’est du Louis Pergaud, la crème de nos écrivains populaires ou populistes (au choix) ravi trop tôt à notre affection par une guerre civile qui a tué l’Europe.

Voici un extrait de : « Les Rustiques ; Deux électeurs sérieux ».

"Tous les quatre ans, au moment des élections municipales, Laugu du Moulin et Abel le Rat, journaliers à Longeverne, l’un ancien meunier, l’autre ex-rat de cave, le premier décavé, le second révoqué pour avoir tous deux trop fêté la dive bouteille, se sentaient prendre du poids.
Comme les deux partis politiques (les Rouges et les Blancs) étaient à peu près d’égale force au village et que le succès dépendait des voix douteuses de quelques citoyens, genre Abel et Laugu, ces deux-ci avaient depuis longtemps jugé tout le parti qu’ils pouvaient tirer — ou soutirer — comme on voudra, d’une si admirable situation.
Ils se contentaient donc de ménager la chèvre républicaine et le chou réactionnaire avec une délicatesse, un doigté qu’eût pu leur envier tel politicien de plus grande envergure ; député, sénateur, voire sous-secrétaire d’État ou ministre.
Par un savant jeu d’avances et de compensations, ils laissaient successivement croire aux fervents des deux partis qu’ils étaient leurs hommes pourvu toutefois que le confident eût provoqué cet aveu par l’offre de deux ou trois bouteilles de picolo de l’année ou de derrière les fagots, selon la gravité de l’heure présente.

…/…

Abel le Rat m’a pourtant livré leur secret un soir entre quatre-z-yeux et quatre litres aussi.

— Tu comprends, je peux bien te le dire à toi, puisque tu ne restes pas dans le pays et que tu t’en bats l’œil.

» Ils nous paient à boire des deux côtés, alors, on leur doit quelque chose. Seulement, on ne peut pas partager une voix en deux, comme un litre : alors, on s’arrange.

» Une fois, c’est Laugu qui vote rouge et moi blanc, la foi d’après, c’est le contraire ; la dernière fois, comme il y a eu deux tours, on a pu voter pour tous.

» Comme ça, il n’y a rien à dire, et on ne leur-z-y doit rien !

Et il ajouta, concluant :

— On est honnête ou on ne l’est pas ! »


Pour ceux qui souhaitent le texte intégral, voici le lien :
http://fr.wikisource.org/wiki/Deux_%C3%89lecteurs_s%C3%A9rieux

Garry Gaspary

@ Marc GHINSBERG

Encore un moment de franche rigolade passé sur ce blog grâce à votre lien.
La morale toute chrétienne de P. Bilger a effectivement quelque chose de bouleversant.

@ Savonarole

Juste pour vous signaler le petit bout d'excrément qui est resté collé à votre langue et que votre handicap visuel vous a sans aucun doute empêché de repérer, mais qui a malencontreusement rendu votre commentaire à l'intention de M. Ghinsberg complètement fétide.

Robert

Les passes d'armes entre Savonarole et Marc GHINSBERG commencent à être épiques et, pointe d'humour de ma part, la réponse de Marc GHINSBERG | 31 mars 2015 à 22:39 m'a fait penser au fameux miroir de Blanche-Neige, ou plutôt de la reine : "miroir, miroir..." Ce miroir se révèlerait-il un prisme déformant ?

scoubab00

@ Xavier Nebout
François Hollande [...] a toujours été susceptible de fêter l'anniversaire d'une canaille ayant vécu de détournements de fonds publics ou similaires en leur faisant partager son propre butin.

C'est comme quand Dédé l'Causeur va partager incidemment le mousseux et le sorbet aux poires avec Lulu aux Grands Pieds dans son garni. Ils n'ont peut-être pas d'âme, Xavier, mais ils ont quelques principes. ♪ Fidèles, fidèles, ils sont restés fidèles ♫

Savonarole

"@ Rédigé par : Giuseppe@breizmabro | 31 mars 2015 à 19:26
"Nous avons perdu par la bêtise politique"...

J'ai dit cette c...rie moi ? Quand ? "

À mon avis il y a ici un certain nombre de papys qui devraient aller se coucher.

Giuseppe

@breizmabro

Je m'appuyais sur votre exemple à propos du tour de passe-passe légal de l'appartement et donc de sa valeur comptabilisée. Celui de notre Premier ministre.

genau

Très drôle la réaction socialiste au résultat des élections : les Français nous reprochent de n'avoir pas été assez loin, pas assez socialistes, donc, on va accroître la pression solidaire et donner encore plus aux plus faibles. Raisonnement typiquement soviétique, stalinien même, alors que Valls en voulant perpétuer sa politique, semblait aller dans le sens d'une libération de la France de son carcan misérabiliste. Imbroglio renforcé par la probable entrée des écologistes au gouvernement.
Que fait-on dans ce pays de gribouilles ?

Schmitt

En réponse à finch sur les effets secondaires des médicaments, je crains que vous confondiez un peu rapidement les antidépresseurs et les neuroleptiques, comme le Zyprexa, qui soignent les psychoses (comme les troubles bipolaires, la schizophrénie les troubles maniaques) ; il faut rappeler que toutes les dépressions ne sont pas psychotiques et il n'est pas bon de jeter l'anathème sur une catégorie de médicaments qui ont aidé des quantités de personnes à aller mieux.

Catherine JACOB@Clafoutis

@Clafoutis | 31 mars 2015 à 17:53

Disons alors que la corruption est dans notre pays un fléau endémique qui connaît des réveils médiatiques épisodiques et que les ceusses qui se mêlent à petite ou grande échelle de jouer à ce grain de sable qui, tout à coup, apparaît dans le dossier et en enraye le mécanisme jusque-là parfaitement huilé, se voient derechef à répétition la proie de diverses procédures d'empêchement qualifiées de très très rares par ceux-là mêmes, ce qui est un comble, qui les mettent en œuvre sous l'impulsion de quelques vieilles crapules actives au sein de réseaux d'influence, je pense entre autres à la mafia des tutelles, et destinées à se débarrasser de façon soft de ces empêcheurs de copiner en rond.

Et quand la façon soft échoue on change de tactique mais on ne cherche pas à amender le système.

Marc GHINSBERG

@Savonarole

Si vous louchez il va falloir porter des lunettes cher courageux anonyme à l'humour si délicat. Il ne vous est jamais venu à l'esprit qu'on pouvait penser par soi-même et que l'on pouvait suivant les sujets être parfois d'accord avec quelqu'un et parfois en profond désaccord. Que l'accord n'entraînait pas l'admiration béate, et le désaccord la haine irrémédiable. J'essaie de ne pas être un idéologue borné et ne prétends pas être le détenteur de la vérité révélée.
Pour autant je ne n’irai pas jusqu’à dire que la modestie est ma principale qualité.
J’arrête là car je crains d’aggraver votre strabisme.

Savonarole

Pas de "petits pois" dans la justice, bien sûr que non, elle aura attendu le lendemain des élections pour annoncer plus de 2000 licenciements chez Mory, et bien sûr relance toutes les casseroles de Sarkozy le même jour.
Cette France fait peur.

Giuseppe

"Pourquoi la gauche risque de mourir" (Le Monde, G. Courtois).
Bon ce n'est pas si grave on portera des fleurs artificielles elles durent plus longtemps.

Je crois que les politiques qui nous dirigent ne mesurent pas à quel point une bouteille peut changer un vote. On nous parle de rigueur économique, d'impôts qui augmentent et tranquillement de se comporter comme des mesquins.
Ils oublient une chose aujourd'hui, la puissance d'internet ; les citoyens ne sont pas des imbéciles, même si on y trouve tout et n'importe quoi, sur internet, il est clair que la toile participe à l'émancipation des personnes.

Ma grand-mère n'était pas au courant, nous on est informés, que ce soit une bouteille, un œuf ou un bœuf c'est pareil. J'entends toujours le même refrain, "populisme", le problème c'est que cela existe. Le "tous pourris" certes n'est pas l'argument suprême pour stigmatiser tout le monde, mais il faut avouer que la coupe commence à être pleine. Et comme aujourd'hui l'information circule à la vitesse d'internet, difficile de manipuler les foules et de faire passer des vessies pour des lanternes.

Vous irez expliquer aux 8 500 000 personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté qu' on peut se servir impunément d'une bouteille (c'est une image) prise dans les caves de l'Elysée, "comme s'ils n'avaient pas les moyens de faire un cadeau !" Sur internet cela se diffuse, enfle, s'amplifie et le résultat est là, 4 000 000 d'électeurs au FN. La part de ce chiffre associée à ces sales petites habitudes est énorme ; je l'ai déjà écrit, Cynthia Fleury insistait elle, non pas sur les 75 cl d'un contenant, mais sur les cinq ans de mandat d'un député qui percevait une retraite de quarante annuités d'ouvrier. Que voulez-vous qu'il se passe, et où pensez-vous que va le vote ouvrier ?
Pourvu que cela dure doit se dire MLP, à juste titre, rien n'est insignifiant, quant à la rhétorique habituelle emplie de poncifs, les citoyens ne s'y attardent même plus depuis belle lurette.

breizmabro

@ Rédigé par : Giuseppe@breizmabro | 31 mars 2015 à 19:26
"Nous avons perdu par la bêtise politique"...

J'ai dit cette c...rie moi ? Quand ? ;-D

@ Savonarole le 31 mars 2015 à 19:12

C'est bien que vous rendiez hommage à votre grand-mère et votre mère, ces soubrettes/bonnes-à-tout-faire qui ont fait de vous ce que vous êtes. :-D

Giuseppe@breizmabro

"Nous avons perdu par la bêtise politique"...

Euh, je crois plutôt que l'intelligence n'a pas dépassé le niveau des souliers. Entre le désormais retraité R. Dumas et A. Morelle, un vrai syndrome de la chaussure.
Ah, juste un petit complément, notre ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche J. Glavany détiendrait (je ne me souviens plus de la source exacte) 1/4 des parts d'un trimaran, sans doute pour partager les frais... un peu dans le sens des économies citées par breizmabro.

Il est vrai que si certains sont en panne d'imagination pour faire baisser les dépenses, d'autres par contre en sont débordants. Vite en première ligne aux finances comme consultants !

Savonarole

@breizmabro | 31 mars 2015 à 17:32

On ne rendra jamais assez hommage aux soubrettes et bonnes à tout faire qui ont contribué à améliorer la race des seigneurs, l'empire britannique en garde quelques séquelles avec la longueur des oreilles de certains princes, mais l'empire a survécu et la couronne tient.

Savonarole

@Marc GHINSBERG | 31 mars 2015 à 17:30

Quand je vous lis je louche, je ne sais pas dans quel camp vous êtes, tantôt mielleux avec P.Bilger, tantôt critique, tantôt nulle part, un commentateur errant, me semble-t-il... sans jeu de mots...

Savonarole

Que vous soyez de droite ou de gauche il faut lire l'article de Gérard Courtois de ce soir dans Le Monde.

http://www.lemonde.fr/elections-departementales-2015/article/2015/03/31/pourquoi-la-gauche-peut-mourir_4606726_4572524.html

Nous faudra-t-il pour autant empailler grâce à la taxidermie Christian C et JD Reffait, oui sincèrement je le pense, ce serait une précaution, car ils vont disparaître, et il me plairait de les avoir sur la poutre de ma cheminée au beau milieu de ma collection de statuettes Incas.
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?", comme disait le Maréchal...

semtob

Cher Philippe,

Bernadette Chirac qui avait passé beaucoup de temps à valoriser la cave de l'Elysée a laissé son travail de valorisation du patrimoine à des alcooliques mondains.
Quand nous voyons ce projet de destruction des serres d'Auteuil, le délabrement des bâtiments publics, le délabrement des enseignements scolaires, des programmes culturels, il nous tarde que les socialistes admettent leurs déboires et aillent cuver leur mauvais millésime en tutu s'ils le veulent comme lors de l'anniversaire de Rocard, en manou, en pouet pouet. Nous aurions un grand plaisir à les reconduire en brouette là où ils le souhaitent pour fêter leur défaite.
"Jolie bouteille, sacrée bouteille". Certains se souviendront de l'air.
françoise et karell Semtob

Jean-Marc

@Virgile Dante

Malheureusement ce sont bien des centaines de milliards d'euros, votre lien est corrompu, je pense que le calcul se faisait sur dix ans.
En cinq ans Hollande aura créé un déficit de plus de 400 milliards, le problème est que le déficit est une boule de neige, donc il faut baisser les dépenses (le contraire de la décision de Hollande qui a augmenté les impôts).
Mécaniquement le coût de la dette a baissé puisque les taux baissent (pas forcément en taux réel).
Sur les dix années il faut aussi regarder d'où viennent les 1000 milliards (par exemple le financement des 35 heures, 200 milliards qu'il faut mettre au compte des socialistes).
En clair il faut être un crétin pour avoir voté socialiste, créé la retraite à 60 ans, les 35 heures, un million de fonctionnaires embauchés, doublé le déficit annuel du pays et vouloir mettre le tout sur le dos des autres.

Clafoutis

Bravo, Monsieur Bilger, bravo et merci de stigmatiser un comportement inadmissible qui heureusement n’a pas échappé à votre vigilance sans faille. Et votre "blogorat" (en un seul mot, SVP) s'enthousiasme à juste titre de votre pugnacité à dénoncer sans faiblesse ce scandale sans précédent - et qui nous fait tant de mal.

La vertu est décidément bien rare, que dis-je ?, inexistante, chez ces socialo-gaucho-stalino-bobo-écolo-trotsko-bien-pensants, ces affameurs sans scrupule, ces bureaucrates invétérés, ces apprentis sorciers, ces fonctionnaires avachis, ces pervers polymorphes, ces fainéants revendiqués, ces insolents profiteurs, ces magouilleurs sans vergogne, ces donneurs de leçon immoraux, ces agents stipendiés de l'ennemi intérieur, ces assistés de la République, ces Attila de la doulce France, ces suceurs de sang, ces forcenés de l’égalitarisme, ces budgétivores insatiables, ces parvenus sans classe, ces vipères lubriques, ces assassins d’eau douce, ces allumeurs de réverbères, ces va-nu-pieds insolents, ces faiseurs de pluie, ces bourreaux d’enfants, ces piqueurs de billes, ces hyènes dactylographes, ces boit-sans-soif, ces pue-de-la-gueule, ces sans-dieu, ces pas-grand-chose, ces moins-que-rien, ces tout-pour-ma-gueule, ces Rapetou de banlieue, ces naufrageurs de la démocratie, ces planqués de l’arrière, ces traîtres visqueux ; c’est tout pour aujourd’hui.

Donc, félicitations, Monsieur Bilger, pour avoir cloué au pilori cette infamie révoltante, et l’avoir fait de belle façon ! Cela m’a rappelé votre billet féroce sur ce ministre de l’Intérieur qui s’était mis tranquillement 10 000 € en liquide dans la poche, chaque mois. Son nom m’échappe, ainsi d’ailleurs que les références de votre billet.

Aux belles âmes de ce blog :
- Offrir une bonne bouteille à un « copain » (?) en la prélevant sur les réserves de la République, c’est très mal. OK.
- Planquer ses « économies » en Suisse, c’est quoi ? Je sais : c’est prudent. Et profitable, avec la réévaluation du CHF ! Hi ! Hi !
- Acheter des voix pour se faire élire, en rapatriant quelques millions du Moyen-Orient, c’est quoi ? Je sais, c’est pour maintenir la paix dans les banlieues – et relancer la consommation en venant en aide aux plus démunis.
- Optimiser sa fiscalité en résidant outre-Quiévrain, c’est quoi ? Je sais, c’est futé, et puis c’est légal.
- Faire attribuer la Légion d’honneur au futur employeur de sa femme, c’est quoi ? Je sais, c’est fortuit. Et c’est mérité.
- Se soumettre à un jugement arbitral, et en retirer une indemnisation intéressante, c’est quoi ? Je sais, c’est éviter que des juges incompétents ne commettent une erreur qui serait une injustice. C’est donc leur éviter des remords.

Comme je le disais plus haut : c’est tout pour aujourd’hui. Mais vous pouvez compléter.

De toute façon, c’est péché véniel, en comparaison avec le coup (coût ?) de la bouteille.

Catherine JACOB@Catherine A. le diable est dans les détails

@Catherine A. le diable est dans les détails | 31 mars 2015 à 13:25
"Et si au lieu d'une bouteille que j'imagine, compte tenu des goûts de Dray pour les objets de grand luxe (montres payées uniquement en espèces), n'être peut-être pas une bouteille à dix euros, il avait été question d'une œuvre d'art..."

Vous voulez dire que si l'un des milliers de chefs-d’œuvre qui dorment dans les réserves de Beaubourg et ne sont accessibles aux 235.000 fans sur Facebook et 50.000 abonnés sur Twitter d'un Pompidou virtuel que depuis 2012, ce par le biais du nouveau centre de ressources numériques et de la plate-forme de diffusion de contenus, avait eu les honneurs du salon du vice-président chargé de la culture en Île-de-France, cela eût pu utilement participer à la diffusion de l'art auprès des éleveurs de la « volaille du Gâtinais » et des producteurs de cresson (« l’or vert » de ce département) par le contact visuel avec l'original ?

Ceci étant, une bouteille à 10€ chez le viticulteur devient généralement une bouteille à 70€ chez le restaurateur.

S'agissant des règlements en espèces d'IGP de luxe, un secteur qui se prévaut de 212 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour l’exercice 2012 et dont nos politiques semblent très tôt ( Pierre Moscovici aurait déclaré avoir eu sa première Rolex à 20 ans) se vouloir les ambassadeurs en assumant eux-mêmes la fonction de mannequinat en sorte de participer activement à « éduquer » la clientèle naturelle des montres de haute horlogerie en particulier - Cartier etc. et non Rolex en fait -, "le procureur de Paris a estimé que les investigations n’avaient pas mis « en évidence un train de vie personnel dispendieux de la part de Julien Dray » tout en reconnaissant cependant un abus de confiance après l'achat, pour 7 000 euros, de l'une de ces montres de valeur que Dray collectionne, avec un chèque de l'association «10e circonscription» de l'Essonne."

Voilà, donc - et vu que l'art. L. 112-8 du code monétaire et financier fait obligation d'opérer tout règlement d'un montant supérieur à 3 000 euros effectué par un particulier non commerçant, en paiement d'un bien ou d'un service, par chèque barré, virement ou carte de paiement -, si le règlement de sept mille euros l'avait été en travelers cheques de l'American Express plus sûrs que l’argent comptant, il eût sans doute été difficile de prouver quoi que ce soit du fait que ces chèques de voyage n'ont pas de date d'expiration et que les chèques inutilisés peuvent être gardés pour être utilisés à n'importe quel moment, aujourd'hui ou dans dix ans...!
Ceci étant, vous prêtez dès lors de l'argent à taux zéro aux émetteurs, ce qui ne saurait être véritablement intéressant que pour les Grecs misant sur la dévaluation de la nouvelle drachme, à vrai dire, mais bon.

breizmabro

@ Michelle D-LEROY le 31 mars 2015 à 15:51
"Je crois savoir que M. Guaino est également issu d'une famille très modeste. Homme de culture, ce dernier restant pour moi une référence hélas devenue si rare dans ce monde politique. Un homme loyal et de convictions"

100% d'accord. Pour avoir oublié de citer H. Guaino (Henri Guaino n'a pas connu son père et fut élevé par sa mère, femme de ménage, et sa grand-mère. Guaino est le nom du mari de sa mère nous dit Wikisaitout ;)) peut-être l'avais-je inclus dans mes "entre autres"...

Que le trotskiste Dray, fils d'instituteur, n'ait pu intégrer cela est consternant.

Marc GHINSBERG

Rassurez-moi Philippe, c'est bien votre éditeur qui paye cette affiche, et pas le contribuable biterrois ?
https://twitter.com/raphaellebacque/status/582831511654780928

finch

Dans la continuité de l'avant-dernier billet…

Le scandale du Zyprexa - commercialisé par la firme pharmaceutique Lilly [qui commercialise aussi le Prozac] - comme possible médicament déclencheur du crash de l'A320 Germanwings est sans doute en train de commencer.

Attendu qu'il ressort du début de l'enquête qu'Andreas Lubitz (A.L.) présentait des antécédents dépressifs notoires, attendu qu'à ce titre il avait déjà antérieurement reçu au moins 18 mois de traitement antidépresseur - si ce n'est plus -, attendu qu'à son domicile ont été retrouvés de l'Olanzapine (Zyprexa) et de l'Agomelatine, attendu que les substances prénommées procurent une imprégnation psychotrope forte et prolongée notoirement incompatible avec le pilotage d'avions, attendu qu'au moment du vol fatal nul ne connaît le(les) médicament(s) qu'A.L. avait possiblement ingurgité(s), attendu qu'une étude toxicologique sur les éventuels fragments d'A.L. identifiés par l'ADN relève plus d'une hypothèse d'école que d'une sérieuse réalité atteignable, attendu que dans son livre (Effets secondaires : la mort) John Virapen [ancien PDG repenti de la société Eli-Lilly] relate des cas où le suicide de patients sous certains antidépresseurs - notamment le Prozac - a été précédé du massacre inexplicable et atroce de familles entières, attendu que le Dr David Healy, psychopharmacologue, expert internationalement reconnu, a fait remarquer que le taux de suicides liés au Zyprexa ayant eu lieu pendant les essais cliniques de pré-commercialisation a été le plus élevé de tous les médicaments psychotropes de l'histoire [http://davidhealy.org/benefit-risk-madness-antipsychotics-and-suicide/ ], attendu que les messages d'alerte de la Food and Drug Administration ont été sans ambiguïté au sujet du produit voisin le Prozac, le doute est permis sur la responsabilité de la prise de Zyprexa dans le déclenchement du suicide d'A.L. accompagné de l'abominable perte collatérale de 149 personnes lors du vol de l'A320 Germanwings.

Entre 2005 et 2007, de nombreux procès d'usagers américains ont été intentés à la firme Lilly pour le motif d'une information insuffisante liée aux effets secondaires indésirables… qui seraient induits par le médicament. Aux États-Unis, la firme a été condamnée à une amende record de 1.4 milliard de dollars pour avoir encouragé la prescription de son produit hors des indications fixées.

Conclusion : il est possible que la Lufthansa/Germanwings ne soit pas la seule mise en cause - avec le médecin imprudemment prescripteur d'A.L. - dans la catastrophe aérienne Germanwings.

breizmabro

@ Savonarole | 31 mars 2015 à 13:55
"Sa toute petite licence d'histoire commence à révéler la compétence et la dimension du bonhomme."

Licence... supposée.

Je crains que Manu ne soit atteint par le phénomène dit du "Principe de Peter".
Peter remarque que plus le nombre d'échelons hiérarchiques est élevé, plus chacun voit une chance de parvenir à son niveau d'incompétence et de subir "la stagnation".
Il remarque que les hiérarques, quand ils sont devenus réellement incompétents, se complaisent à fréquenter des réunions, colloques, séminaires, symposiums, conférences...

CQFD ? ;-))

Xavier NEBOUT

Monsieur Bilger,

Vous ne parvenez toujours pas à admettre la réalité de ce qu'est la pègre en col blanc qui se dissimule derrière les grandeurs de la république.

Le François Hollande qui vous a enfumé comme il a enfumé tous les couillons qui ont voté pour lui, a toujours été susceptible de fêter l'anniversaire d'une canaille ayant vécu de détournements de fonds publics ou similaires en leur faisant partager son propre butin.

Michelle D-LEROY

@ breizmabro

Je crois savoir que M. Guaino est également issu d'une famille très modeste. Homme de culture, ce dernier restant pour moi une référence hélas devenue si rare dans ce monde politique. Un homme loyal et de convictions.

Le fait récurrent de vouloir excuser la paresse ou les jeunes qui ne font pas d'études correctes parce qu'ils seraient issus de l'immigration ou des couches très modestes sont des obsessions socialistes. Certains de leurs amis ont même allégé les concours d'entrée aux grandes écoles en abaissant le niveau, pour faire entrer un maximum de leurs protégés.
Comme si obligatoirement les gens des quartiers étaient plus intelligents et devaient faire de plus longues études que les autres enfants car uniquement discriminés par les méchants français. Comme dans toutes les couches de la population, ont pourrait trouver des enfants doués pour différentes professions.

Malheureusement, M. Dray et ses collègues sont pleins d'idées toutes faites et de clichés.
Mais on ne peut nier que la France et le monde aient changé ne serait-ce qu'avec internet et qu'il faudra bien s'y adapter. Mais évidemment, je crains qu'encore une fois je n'aie pas la même conception de l'adaptation que J.Dray.

Lucile

Une étude commenté par le Guardian (tendance centre gauche) en ligne du 25 mars, section scientifique, et intitulée "Smiling Scots, Worried Welsh, and Lazy Londeners", explique qu'en Angleterre on trouve des différences de caractères significatives selon les régions. Les gens s'installeraient dans des régions dont les habitants leur sont proches. L'étude montrerait par ailleurs des corrélations entre le type de personnalité et le vote. Les consciencieux voteraient conservateur, les gens plus névrosés voteraient socialiste.

Un Américain a dit une jour que les gens qui votent à gauche sont des profiteurs, les gens qui votent à droite des radins. Un as de la synthèse réussit à être les deux à la fois, en offrant au copain une bouteille qui ne lui appartient pas.

Ouguila

Julien Dray, c'est lui qui a dit : "les électeurs du FN sont des cons". L'insulte est l'argument de ceux qui n'en ont pas. Celle-ci vise aujourd'hui entre le quart et le tiers des électeurs. Rien que ça. Ce type est un des pires sicaires de la doxa totalitaire socialiste. Il eut été excellent dans les services de police politique de sinistre mémoire : Guépéou, Gestapo, Stasi... Et c'est un "copain" du Président, le "Président, normalement, de tous les Français", ben voyons, puisque celui-ci se rend à son anniversaire ! Qui se ressemble, s'assemble. Quant à la bouteille piquée à la cave de l'Elysée, cela n'a rien d'étonnant de la part de personnes sans foi ni loi qui passent leur temps, par ailleurs, à déverser des flots de moraline sur tout ce qui bouge en dehors d'eux. Qui vole un oeuf, vole un boeuf ! Du balai, vite.

Virgile Dante

@Jean-Marc

Il semble toutefois que mon absence de précision soit plus proche de la vérité que vos chiffres : http://www.franceinfo.fr/emission/le-vrai-du-faux/2014-2015/dette-publique-nicolas-sarkozy-est-il-l-homme-qui-valait-1-000-milliards-16-10-2014-07-23.

Virgile Dante

@Jean-Marc

Le "crétin" vous salue bien et vous remercie d'avoir remarqué une erreur de dizaine(s) sur l'abaque difficile à intérioriser des calculs de l'UMP, qui donne le tournis et m'a fait confondre millions d'euros et milliards de centimes ! Heureusement vous veillez au grain ! soyez-en remercié chaleureusement. Mais la réalité du problème ne sera pas effacée par le fait que quelque "crétin" peu habitué aux grands nombres lorsqu'il s'agit d'argent se soit laissé emporter par l'hyperbole ! Enfin cela vous a donné le plaisir d'insulter un gauchiste mal embouché qui ne sait pas compter (contrairement à vous sans doute), mais croyez-moi, le "pov con", celui d'en bas que la droite la moins humaniste adore mépriser, il n'est pas près de se casser !

Savonarole

La bouteille à l'encre...
Manuel Valls a annulé sa participation à une réunion européenne au sommet avec Draghi pour converser avec les députés socialistes après la déroute (AFP).
C'est une faute professionnelle grave, un manquement à ses obligations de Premier ministre, dans une entreprise privée ça vaut licenciement.
Sa toute petite licence d'histoire commence à révéler la compétence et la dimension du bonhomme.
Il est toisé. Un médiocre.
Je vous invite à relire Le Figaro, le grand quotidien de droite, qui ne tarissait pas d'éloges sur Valls, et Cahuzac également, avec belles photos de ces deux séducteurs, jusqu'à l'accident industriel.

Catherine A. le diable est dans les détails

Cette anecdote n'est en rien dérisoire, elle illustre la vie totalement "hors sol" de nos élus, une des raisons essentielles je crois de la méfiance d'une majorité de Français à l'égard des politiques. Et si au lieu d'une bouteille que j'imagine, compte tenu des goûts de Dray pour les objets de grand luxe (montres payées uniquement en espèces), n'être peut-être pas une bouteille à dix euros, il avait été question d'une oeuvre d'art... j'espère que ceux qui trouvent ça sans intérêt seraient profondément choqués. Et pourtant il s'agit du même comportement, seule la valeur du "cadeau" fait la différence.

breizmabro

@Michelle D-LEROY le 31 mars 2015 à 11:07
"...sauf que Julien Dray voudrait expliquer à ces idiots de Français (...)"

Comme vous j'ai regardé/écouté l'émission. Je veux bien croire que Dray veuille m'expliquer quelque chose mais son langage est tellement abscons et ses longs monologues tellement formatés trotskiste, qu'à la fin je n'y comprends... rien :-( Peut-être est-ce le but, allez savoir.

Si c'est ça la pédagogie socialiste "modern'style" nous avons du souci à nous faire, et son prêche sur l'école inégalitaire est à réécrire car, sauf erreur, Maître Dupond-Moretti ou Michel Onfray (entre autres) ne sont pas issus de la bourgeoisie et cela ne les a pas empêchés d'être ce qu'ils sont aujourd'hui !

A l'école c'est pas comme au parti socialiste, il faut aller aux cours et travailler. Même pour devenir fonctionnaire... :-D

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