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13 mars 2015

Commentaires

Savonarole

En ce jour d'élection en Grèce, Emmanuel Macron ferait mieux de la boucler au lieu de nous enfiler des perles.
Il plastronne tel un Nostradamus de mes deux, présageant déjà les conséquences du résultat du vote des Grecs.
Si c'est Oui, voilà ce qu'il va se passer, si c'est Non, voilà ce qu'il risque d'arriver...
"Ta gueule !", on enseigne ça à Sciences Po ?

protagoras

M. Bilger,

Je suis extrêmement étonné par la subite vénération d'idole que vous semblez manifester à l'égard, si vous le permettez, de quelqu'un d'extrêmement ordinaire (mais à coup sûr manqué-je d'humilité).

M. Macron ?
Un porte-flingue (pardon porte-parole) du consensus de Washington, ni plus, ni moins.

Achille

@zenblabla | 15 mars 2015 à 14:46

Je vous ferai simplement remarquer que nos grandes écoles dont certains ici sont si fiers se situent dans les fonds du classement de Shanghai.

Alors un peu d'humilité s'impose.

Robert Marchenoir

Xavier NEBOUT | 15 mars 2015 à 10:09
Certains ici commencent même à dire qu'Onfray ferait semblant de lire !

Pourquoi même ? Je viens de vous en donner la preuve.

Vous me rappelez ces beaux esprits qui font mine de s'offusquer parce qu'on prétend comparer Poutine à Hitler. Comme s'il était absolument exclu qu'un homme aussi honorable que Monsieur Poutine soit comparable à Hitler, ou qu'Onfray fasse semblant de lire - et surtout d'écrire !

En revanche, Onfray ne fait pas semblant de parler. Ca, pour parler, il parle...

En somme, Onfray est un philosophe, puisqu'il le dit, et Poutine est un grand chef d'Etat qui défend son peuple (sans parler des autres), puisqu'il le prétend...

Giuseppe

@ Lucile

Effectivement je préfère le aïe aïe aïe d'un des plus grands ténors "héroïque" aujourd'hui disparu, à celui que vous ajustez, à juste titre, envers celui vers qui vous le destinez.
Celui que je vous recommande est lumineux et éblouissant, celui auquel vous vous adressez ne pèse rien.

Bien à vous.

zenblabla

@Savonarole + Achille...

Bah...!
Quoi engendre vos propos ?
J'ai eu la chance d'avoir des parents qui ont fait de brillantes études... ce fut dans ma jeunesse, et encore maintenant du côté de la souvenance, un confort d'exceptions presque pas possible à décrire !
Proust peut-être tandis que Céline ?... faudrait des thésards motivés pour s'escrimer au sujet !

Néanmoins, par mon côté, j'ai cru et crois toujours, car l'âge n'arrange rien en matière de croyance si elles peuvent se remettre en l'autre pour ce qu'elles sont, cela fait quarante ans que vos arguments furent pour moi chose intime, le genre dans les choses qui vous entraînent dans l'ailleurs putatif.
A quoi bon commémorer mes parents ?
On se le demande entre tous, isn't it ?

J'ai donc pu bourgeoisement renoncer aux avantages que me procuraient mes parents, pour suivre une voie que la faculté de l'adolescence m'indiquait, m'indique toujours pour accompagner le désir facilement recouvrable de construire des habitations.
Ce fut ainsi, et cela était en contradiction avec l'inflation de la gestion administrative de l'idée de construire, et cela l'est toujours, et cela m'a détourné dans une sorte de bonheur à observer la déconsidération des élites qui bâtissent, dans mon domaine avec les urbanistes qui ne sont pas autres gens que des porteurs de costards pour hommes ou femmes politiques.

Je connais bien votre discours, parce que j'ai rencontré beaucoup et beaucoup plus qu'en deçà des profilages des hautes écoles, l'agglomération strictement politicienne d'intérêts puissants et seulement locaux d'intérêts non sanctifiés par les diplômes.
J'ai bien sûr autant rencontré de diplômés inféodés à ce genre dominant d'intérêts qu'il m'a été donné de constater généralement...
Mais j'ai aussi rencontré des diplômés qui portaient le plus haut possible le genre de l'aristocratie à la française avec les grandes écoles, et même beaucoup parmi eux sinon la plupart être privés de combat, au moins être rendus incapables de la reconduction d'une aristocratie administrative dont ils étaient les héritiers.

Alors, de mon côté, plutôt que de dénoncer l'inefficacité du moule de la formation à la française, je préfère rendre encore hommage à ses écoles, tandis qu'elle me démontre encore une fois par vos propos l’inefficacité qui peu à peu l'oblige, même si je me détourne d'elles par incapacité ou par idéologie, alors suivant comme j'ai pu connaître toutes les sortes de voies résiduelles, alors que par héritage je rends toujours hommage par ces écoles à mes parents par la grâce de leurs grand-parents, constate que mes enfants sont partis de France pour enrichir ailleurs, sais bien que pour moi la gageure malgré vos discours d'enrichir ici se passerait bien de vos discours.

C'est quoi cette histoire qui cherchant comme toujours de s'attaquer aux gens, passe les étapes brusquement en s'attaquant aux choses, tandis que ces choses ne prouvent pas démériter dans un a priori qui se construit sans autres allures que par le sabordement ?

Par notre hôte et par vous, j'entends bien le concours des aristocraties, mais je crains l'aveuglement fait d'avance pour leurs démantèlements !
Dommage...

zenblabla

@Jabiru

Merci votre attention scrupuleuse, vous m'avez donc bien lu !!

En effet j'avais mis une case "€" (avec Canal+) pour faire bon compte en tout état de cause, et n'ai pas moi-même vérifié, autant qu'il se devrait quand il s'agit de la macro-économie, le solde positif ou négatif avec la case "€".

Pour les recettes, je n'en doute pas, vous saurez bien autant que moi cuisiner entre apéritifs, tous plats et digestifs !
Remerciements, je vous souhaite un bon Finich-Week-End, et même au-delà du culinaire !

Achille

@ Savonarole | 15 mars 2015 à 12:00
"Curieuse litanie bien française qui consiste à aligner les diplômes pour asseoir une pensée quelconque.
Les labels grotesques ne manquent pas, de "major de Polytechnique" à "sorti dans la botte de l'ENA", on ne compte plus les crétins qui nous ont versés dans le bas-côté, au beau milieu des tournesols."

Entièrement d'accord. Ce culte du premier de la classe est typiquement français.
Certains sur ce blog se sont fait une spécialité dans la description, avec force rodomontades, des diplômes prestigieux des sherpas et autre spin doctors de nos présidents.

Mais si on regarde le parcours de ces "éminences grises" qui ont exercé des responsabilités en entreprise, on se rend compte, comme par exemple pour Alain Minc ou encore Jacques Attali, que ceux-ci n'ont laissé que désordre et confusion partout où ils sont passés.

Comme le dit un dicton, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, surtout quand ceux-ci pendant trente ans ont largement démontré leur incapacité dans des domaines comme l'économie ou la gestion d'entreprise, domaines pour lesquels ils se targuent d'être des experts.

Les résultats qu'ils ont obtenus ne plaident pas en leur faveur.

Savonarole

Curieuse litanie bien française qui consiste à aligner les diplômes pour asseoir une pensée quelconque.
Les labels grotesques ne manquent pas, de "major de Polytechnique" à "sorti dans la botte de l'ENA", on ne compte plus les crétins qui nous ont versés dans le bas-côté, au beau milieu des tournesols.
Notre époque fabrique des curriculum vitae à la pelle.
Faute de Jean Moulin, on se forge des filiations de résistants devant le fascisme, on décrète avoir défilé sur le boulevard Saint-Michel contre la guerre au Vietnam, on a tous une concierge juive qu'on adore, rescapée de Buchenwald, j'ai fui le franquisme, j'ai fui Salazar, le top du top c'est le couillon qui a défilé pour Charlie Hebdo.
La fabrique du CV a été bien analysée par Eric Le Boucher, qui est plutôt de gauche, me semble-t-il :
"On n’y comprend rien mais ça en jette. Yanis Varoufakis est de ceux-là, de ces gourous imposteurs qui passent de fac en fac, qui ont des blogs à succès pour les alternatifs en mal d’une autre politique. Il y en a plein sur le Net"...

breizmabro

@ François le 15 mars 2015 à 06:06
"Drôle d'époque que celle qui porte au pinacle un bonimenteur, sans regarder la qualité de la marchandise vendue."

Faut dire qu'"au pays des aveugles les borgnes sont rois !" Ceci explique sans doute cela :-D

Xavier NEBOUT

"Un D.E.A de philosophie obtenu sur un travail portant sur l'intérêt général sous la direction d'un disciple d'Althusser", plus entrée à l'ENA par le tour extérieur et une sortie non classée, nous rapporte Catherine Jacob.
Voilà qui annonçait un arriviste de haute volée comme les affectionnent les socialistes. Un enfumeur de première pour seulement faire oublier qu'on ne voit pas encore une seule mesure digne de ce nom pour sortir notre pays du pétrin.

Le droit de licencier comme pendant à celui d'embaucher semble poindre le bout de son nez ici ou là dans les débats, mais là, que de la fumée.
Les jours de carence et l'absentéisme officiel des congés maladie bidon, plus celui qui est dissimulé par silence des uns et des autres dans la fonction publique, rien.
La mise en cause d'un droit social de pays de fous, en somme, rien.

La corruption généralisée par les subventions aux milliers d'associations bidon pour payer des copains, rien.

40% de fonctionnaires en trop dans notre pays, rien.

Mais du côté des autres, il n'y en pas beaucoup plus !
Juppé, Hollande, Macron, ce sont des professionnels ; ils sont là pour le blé, le leur, pas le vôtre.

Côté spiritualité, depuis qu'il a traité de crétin le nouveau Français gonflé de haine vengeresse contre Franco, on voit arriver le jour où M. Onfray va être classé gâteux ou nazi. Certains ici commencent même à dire qu'il ferait semblant de lire !
Cela me fait penser à Yves Montand qui était soudainement devenu sénile après avoir tourné le dos au communisme des goulags.
C'est beau, la gauche.

François

Bonjour M. Bilger,

Pourquoi cet engouement soudain pour M. Macron ? Qu'a-t-il fait de si extraordinaire ? Faire voter une loi imposée par Bruxelles, préparée par son prédécesseur M. Montebourg ? Mettre en péril sa propre majorité ?
De l'avis général, cette loi n'aura aucun impact sur notre croissance. Elle va donc rejoindre la très longue cohorte de lois inutiles. Donc, si je résume, notre parlement a travaillé durant des jours sur du vent, de la poudre de perlimpinpin. La France a-t-elle besoin de lois placebo ?
En fait, son véritable but fut de détourner l'attention des vrais sujets : taille de la fonction publique, droit du travail, etc. Et on s'extasie sur les qualités de son promoteur ! Drôle d'époque que celle qui porte au pinacle un bonimenteur, sans regarder la qualité de la marchandise vendue.

Helaury

Macron séduit face à Philippot ?

Il n'y a pas à se satisfaire de "on ne peut pas parce que" contre "il n'y a qu'à", c'est ce que l'on entend depuis toujours, avec les résultats que l'on sait.

La Macronéconomie, ce devait être la réforme en profondeur du notariat, une profession qui gagne 19k net/mois pour attester au nom de l'État. Qu'en reste t-il ? Une usine à gaz qui ne va pas franchement bousculer le rapport de force qu'entretient cette profession envers les usagers, et les titulaires envers ceux qui voudraient s'installer. La profession se sert de sa mission de service public pour s'attirer les grâces de l'État, alors que ses dérives (Apollonia) sont notoires. Macron aurait pu mettre les pieds dans le plat et proposer de supprimer ce statut en trompe-l'oeil. Au lieu de ça, il a repris à son compte la propagande de la profession (sécurité juridique des Français...). Le résultat, c'est une voie médiane entre des propositions timides et les desiderata du CSN, autrement dit une victoire pour le second.

semtob

Cher Philippe,

Le peuple souhaitait-il la nuit ?
La voilà, elle descend.
Nous avons beau nous dire que notre respiration est tranquille et régulière, que notre cœur bat calme et fort, nos politiques nous conduisent vers l’obscurantisme.
Combien de fois l’histoire devra-t-elle bégayer, tourner en rond pour comprendre ou entendre les leçons du passé, pour apprendre à respecter l’autre et à se respecter soi-même ?
L’homme est-il contraint à s’enfoncer à tout jamais dans la vulgarité, la naïveté et doit-il suivre les promesses, accepter les mensonges ?
Macron sait très bien ce qu’il faudrait faire en théorie pour relancer la croissance. Nous ne sommes pas accro de Macron. La poésie économique ne rime à rien.
Faire semblant, souffler dans un pipo, faire des effets de manche ou de manchettes, cela ne marche plus.
La petite musique socialiste semble aussi lointaine que l’orgue de barbarie ou le limonaire.
Les chaises musicales sont en place .Le bal lance sa valse musette. Le flanflan a remplacé les flonflons. Nous ne nous flinguerons pas ce soir car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
Celui de voir ce qu’il se passe sur Mars, si l’astéroïde nous frôlera en 2029 ou en 2036, par exemple.
françoise et karell Semtob

Savonarole

La Macronéconomie c'est plutôt Le Drian qui a vendu pour 5 milliards d'euros une vingtaine de Rafale à l'Egypte, qui nous les paiera en pistaches.
Mais, patratras, les Allemands viennent de vendre pour 10 milliards de panneaux solaires à cette même Egypte, dont la richesse principale est le soleil.
Macron est un petit plaisantin.
Même l'URSS avait réussi à vendre à Sékou Touré, président à vie de la Guinée, des chasse-neige et un navire brise-glace...

Jabiru

@zenblabla

Sauf erreur de ma part le compte n'est pas bon car les 100 grammes sont dépassés !
En tout cas merci pour la recette à condition que ce soit du fait maison.

Giuseppe

Ayant toujours beaucoup de mal avec le contact écrit et verbal de l'œuvre de Jaquatali, je suis plutôt angoissé de savoir que de notre frais émoulu ministre des Finances serait un proche du premier.

Sur le fond de ses décisions et propositions de loi, pour le moins je suis circonspect, pas de grande révolution en somme, du reprisé à la sauce petite mercerie. On aurait pu penser qu'il aurait mis du souffle et de l'amplitude à ses choix tous azimuts : une mesure exceptionnelle comme celle de la libération du marché de l'autobus a de quoi surprendre ! Si avec cela on n'avance pas... diantre, que faut-il faire ?

Il se dit qu'il pousse des pions, sans doute une façon de faire bouger ce qui est difficile à concevoir en France, allez, on peut penser que c'est un début, mais j'ai du mal à saisir quand je relis ce qu'il entreprend dans le détail, pour quel dessein ?
Pourvu qu'il ne s'enlise pas comme son maître à penser à s'occuper de tout, on l'a vu avec JJG, toujours est-il au moins qu'il est pour l'instant à la table, faute de mieux sans doute pour les médias, qui n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il est vrai que notre N. Morano a disparu des écrans radar, alors forcément pour certains il y a un gros vide.

breizmabro

@ Catherine JACOB | 14 mars 2015 à 17:02
"Je crois aussi l'avoir entendu dire qu'il était faux de lui prêter une carrière dans la Banque Rothschild."

Sans doute ;-) si l'on admet que le poulain d'Attali est devenu un des associés de ladite banque. A-t-il démissionné de son mandat et/ou siège-t-il toujours au conseil d'administration ? (??)


lucile

Aïe aïe aïe lucterius, il ne fallait pas prendre le pseudo d'un homme qui a aussi mal fini. Ca vous rend aigri.

Savonarole

@ zenblabla

On raconte qu'Elvis Presley avait à Graceland un mur entier de téléviseurs et un revolver, chaque fois qu'une chaîne le critiquait il explosait l'écran, puis le lendemain faisait remplacer ses écrans.

Robert Marchenoir

Un petit hors-sujet, concernant Michel Onfray antérieurement évoqué ici. Voici une photo de son intérieur :

http://www.lepoint.fr/politique/onfray-le-philosophe-qui-secoue-la-france-14-03-2015-1912739_20.php

Il pose devant une immense bibliothèque exclusivement occupée par des Pléiade... dont certaines sont même tournées face vers l'extérieur... exactement comme dans une librairie qui cherche à vendre des livres.

Donc, quand Onfray achète des Pléiade, il ne les range pas par auteur ni par thème, il les met en vitrine. Regardez comme je suis cultivé et comme j'ai de beaux livres.

Voilà qui en dit long sur la cuistrerie du personnage. Qu'il puisse être considéré comme un philosophe en dit long, à son tour, sur la décadence intellectuelle de l'époque.

zenblabla

@Jabiru

Ben ouais, ben ouais...
Faut devenir un dextre de la zapette...
Moi, par exemple... ma zapette me permet de permuter en mnémotechnie rapide, si quelques repérages sont faits d'avance, et si je me les rappelle plutôt que je ne m'en souvienne !
Il faut dire que depuis presque une année, je fais ravalement par l'observation intensive de la télé, reviens alors auprès de celle que j'avais abandonnée depuis plus de vingt ans...
Ce qui subjugue, c'est la définition des images, elles sont devenues tellement réalistes... c'est grave !

Moi, par exemple...
Pour Pujadas ma zapette zappe d'office, mais autant zappe-t-elle les émissions culinaires, même si j'étais une fois dans l'imagerie de Petitrenaud comme pêcheur, ce qui, ne m'engageant à rien, entraîne ma préférence direct pour les marchés et les fourneaux malgré les simples souvenirs, tandis qu'un coup de zapette ne suffit pas à reconduire l'intérêt, etc.

Moi, par exemple...
Je prends les plus belles images à défaut des plus beaux discours (sur LCP pour la politique in vivo, Arte pour les images bien fichues, donc quelques films et séries un peu partout, surtout si elles relèvent du surréalisme bien français - Maigret, Boulevard du Palais...), malgré les déperditions et enlisements - brigades de recherche, championnat de football divers... -, malgré la démonstration pour anéantissement de la croyance avec les téléréalités qui montrent les déperditions de diverses obédiences ou polices rendues au même sort qu'avec divers comptes rendus d'affaires judiciaires, et tout cela avec le phrasé du journaliste-speaker qui confondrait comme il se doit la syntaxe d'en France en remplaçant les virgules sortes d'interrupto à se farcir !

C'est passionnant, du côté de la passion...
Je zappe très vite, suivant les progrès de la zapette !
Essayer c'est approuver...

Rien ne vaut sans recette :
Pour 100 grammes de télé il faut :
3 grammes de TF1, 6 grammes de France 2, 11 grammes de France 3, € grammes de Canal+, 1/2 gramme de M6, 21 grammes de Arte, 1 grammes de D8, 2 grammes de W9, 4 grammes de TMC, 2 grammes de NT1, 4 grammes de NRJ12 (mon neveu y bosse), 11 grammes de LCP, 5 grammes de France 4, 4 grammes de BFM, 6 grammes de i-Télé, 1 gramme de D17, 1/2 gramme de Gulli, 9 grammes de France Ô, 3 grammes de HD1, 4 grammes de L'Equipe 21, 1 gramme de 6TER, 3 grammes de Numéro23, 7 grammes de RMC Découverte, 2 grammes de Chérie25, et 1/2 gramme d'Alsace20...

Si on est à table à l'heure, c'est succulent !
Et Pujadas n'y peut pas plus qu'un grand chef Michelin qui bave quand il a faim devant une baraque à frites !

Achille

@lucterius | 14 mars 2015 à 17:27
« Toujours de très haute tenue le billet de M. Bilger. Mais la platitude de nombreux commentaires me fait penser à cette réflexion qui parut un jour dans Charlie Hebdo dans la bouche de Mahomet "Quelle calamité d'être adoré par des c..s"... »

Quand on critique les commentaires des autres intervenants encore faut-il être en mesure de montrer la qualité des siens.
Un peu facile de lâcher sa petite boule puante et de partir en courant.

Savonarole

@ Tipaza

En effet, mais j'ai du mal avec Colette, ses chats, ses minauderies lesbiennes, tout ce fatras bourgeois entre deux boucheries internationales me barbe. Un peu comme Proust dont Céline disait : "Proust ? 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave, c'est trop long !..."

Savonarole

En somme vous aimez tous Macron parce qu'il a des idées de droite.
Il est stupéfiant de constater que la droite adore les quelques socialistes qui ont compris que 2+2= 4.
Le Figaro encensait Valls au début du quinquennat.
Le Figaro adorait Cahuzac, et la droite aussi, si j'ose le pléonasme.
Boutih, on adore aussi, quand il défouraille contre ses propres amis.
En somme vous aimez les socialistes de droite, c'est ce qu'a compris Juppé qui va s'en servir, et vous verrez alors.

Jabiru

S'agissant de Canteloup dont j'apprécie le talent d'imitateur, je ne comprends pas son acharnement gratuit sur certaines personnes en vue. Quand on franchit des lignes jaunes, il faut s'attendre au retour de balancier ! Et ce serait dommage... pour lui.

Asmatt

@lucile
"assouplir", "en marge de son parti"
"faire évoluer" "Martine Aubry"

Les problématiques de journaleux éditorialistes qui mettent en avant des sujets insignifiants ne m'intéressent pas. Tout ce vocabulaire est inepte ; ce qui est amusant et désolant, c'est que je connais plein de gens au Parti socialiste (l'UMP n'est pas mieux...) qui se veulent cultivés, qui se veulent éclairés, qui se veulent les représentants d'une forme de nouveau progrès prenant en compte la mondialisation et qui utilisent le même vocabulaire que vous ; les mêmes mots de perroquets instruits nourris aux graines de "l'Obs" ou autres (le journal du guignol à écharpe rouge marketé "je veux exister" n'est pas mal non plus dans le grotesque; à défaut d'idées ayons une écharpe ; la casquette de banlieue multicolore représenterait mieux son image de bouffon contemporain).
Comme vous, ces gens pointent le militant ou certains représentants soi-disant rétrogrades, qui ne s'adapteraient pas au monde réel.
Comme c'est commode pour ne pas penser, c'est un peu comme le raciste, c'est toujours l'autre, et c'est généralement celui qui ne pense pas du côté du manche ou qui subit ; comme c'est agréable de se représenter un bon personnage fictif pour créer une espèce d'équilibre.
Parler de fond, du fond et rien que du fond ; ce que n'a pas fait Macron (Philippot a fait des piqûres de rappel de réalité, Toulouse etc. je ne l'aime pas mais il faut être juste avec lui).
Par ailleurs, on peut espérer comme Monsieur Bilger qu'il garde sa fraîcheur d'affairiste huppé pas adapté aux plateaux télé, ça sera en effet mieux ; les ploucs le prendront pour ce qu'il est, un homme sans charisme travaillant pour lui et son petit milieu d'affaires qui tapent sur les petites PME et la classe moyenne en feignant du contraire à défaut de s'attaquer au vrai pouvoir.
Mais le conformisme étant ce qu'il est, plus on est proche du manche, plus on incarne la vérité et l'objectivité. Amen.

lucterius

Toujours de très haute tenue le billet de M. Bilger. Mais la platitude de nombreux commentaires me fait penser à cette réflexion qui parut un jour dans Charlie Hebdo dans la bouche de Mahomet "Quelle calamité d'être adoré par des c..s"...

lucile

On joue sur les mots avec "banquier". Il y a une différence énorme entre "salarié de banque", même à un haut niveau, et propriétaire ou gros actionnaire de banque.

Catherine JACOB

"Ce ministre nommé de fraîche date n'était pas encore gangrené par le politiquement correct ni la convention d'un monde où les codes comptaient plus que les élans."

Bien que dans le sillage du hollandisme depuis 2006, peut-être bien, mais ayant épousé une héritière du chocolat de vingt ans son aînée et un personnage dont il fut l'élève, sans doute est-il accoutumé à gérer les vieux routards de la politique ou encore à se faire chouchouter.
Il a également fait partie, il fut un temps (2007) de la fameuse "commission Attali".

Ayant admis lors d'une émission de télévision, être titulaire d'un D.E.A de philosophie (obtenu sur un travail portant sur l'intérêt général sous la direction d'un disciple d'Althusser) et dont on pourra dès lors constater que ce diplôme mène à tout, il satisfaisait donc largement aux conditions de diplôme donnant accès au concours externe de l'ENA qui est sans limite d'âge ; à savoir être titulaire d'un diplôme national sanctionnant au moins trois années d'études supérieures (art. 9 du décret n°2002-50 du 10 janvier 2002).
En revanche, contrairement à ce qui a été affirmé également à l'antenne, il n'a pas été classé premier ou dans les premiers vu qu'aucun classement final n'a été établi à la sortie à la suite d'un vice de forme, est-il indiqué dans sa biographie Wikipédia.

Je crois aussi l'avoir entendu dire qu'il était faux de lui prêter une carrière dans la Banque Rothschild.

J'ai regardé quelques minutes de l'émission de David Pujadas et j'ai donc entendu ce fils d'un couple de médecins, l'un professeur de neurologie au CHU d'Amiens et responsable d'enseignement à la faculté de médecine de cette même ville, l'autre - sa mère - médecin-conseil de la Sécurité sociale, cet ex-apprenti philosophe et énarque sur le tard, se considère lui-même comme un bel exemple d’ascension républicaine depuis un arrière-grand-père réputé illettré dont la fille, sa grand-mère, a cependant mené une carrière de principal de collège.

Ayant un peu travaillé sur quelques archives paroissiales régionales, je suis très réservée quant à la distribution hâtive du qualificatif d’illettré ou l'appréciation hâtive d'illettrisme par les tenants du primat de l'écriture alphabétique et latine, mais ce n'est pas le propos. Peut-être que dans la France de l'Intérieur comme disent les Lorrains, les paysans étaient vraiment tous des illettrés, mais ce n'est pas le cas dans les campagnes lorraines.
En tout état de cause, à cette époque "illettré" n'était en rien le synonyme d'inculte et encore moins de 'sans le sou'. La preuve, sa grand-mère, une fille donc, a fait des études suffisantes à lui permettre d’accéder à la fonction de principal de collège.

Bref, n'appréciant guère non plus le côté rentre-dedans et parfois agressif sans raison des journalistes qui interviennent dans cette émission, j'ai donc zappé l'ascension républicaine aux expressions mimétiques de premier ministrable du poulain d'Attali que son actuel ministre de tutelle prend familièrement et aussi de façon significative par les épaules, au profit de cinq minutes de Meryl Streep puis du roi Scorpion sur NTI devant lequel je me suis, pour la deuxième fois, endormie avant la fin.

zenblabla

@Alex paulista

Serrer les poings?
Pas bon, pas bon...!

C'est quand même moins grave que soupirer "Heu.. heu..." à toutes virgules supposées, comme instiguait Mitterrand des virgules, et comme suivaient avec des virgules les suivants !

Réfléchissant, je ne suis pas d'accord avec le jeu de poings et j'abonde dans votre sens... on ne peut pas faire confiance aux media !

@ M. de Surany

Vous alors !
C'est le paradoxe de l'air frais avec votre post, et c'est autant heureux.
Merci votre post.

breizmabro

@ fugace | 14 mars 2015 à 14:54
"Pour ma part, je dois me faire violence en éloignant la télécommande afin de m'obliger à trier le pire du meilleur"

Je serais vous je choisirais le replay (excellent en arrêt sur image :-D)

Tipaza

@ Savonarole | 14 mars 2015 à 13:02

Mais pourquoi aller chercher à l’Est ce que nous avons au moins aussi bien chez nous ?
« Le Blé en herbe » de Colette.
Une différence d’âge de trente ans environ* entre le garçon et la femme nettement plus âgée.

L’histoire ne dit pas si le héros devint ensuite économiste.
Il aurait pu, mais ce n’était pas dans l’air du temps.
Il était de bon ton à l’époque d’être rentier.

Mais c’était avant que les économistes associés aux socialistes ne provoquent les dégâts que l’on connaît dans les patrimoines.

(*) Voir l’excellent film éponyme de Claude Autant-Lara.

breizmabro

@ Giuseppe | 14 mars 2015 à 13:16
"Alors que M. Macron rassure (?) par son passé de banquier (...)"

Perso je ferais mienne la réplique du film "Le Président".
A la question : "Je ne vois pas pourquoi on ne ferait pas confiance à des financiers en matière de finances ?"
la réponse a été : "c'est que leurs intérêts ne coïncident pratiquement jamais avec ceux du pays"

Ces dialogues sont de Michel Audiard certes, mais soufflés par un célèbre banquier.

Jabiru

Ne supportant plus Pujadas, le 20 h pour moi c'est désormais TF1.

zenblabla

Ah, merci notre hôte !

Enfin une relation établie ici, fût-ce suivant l'importance de l'intelligence médiatique, enfin cette reconnaissance depuis l'autorisation avec vous de l'importance avec la Justice, la connexe observation de l'intelligence en économie, remise un peu alors pour interroger le sinistre argent comme il s'évertue actuellement.
Un grand merci déjà, pour ce qui me semble presque une audace !
Oui, merci beaucoup.

Je ne sais pas si M. Macron est un grand intellectuel, mais comme il vous plaît, il me plaît autant en mêmes raisons, et je n'aurais su autant dire bien que vous quant à lui.
Il faut rappeler qu'en média notre Président invite JoeyStarr, mais pas notre actuel prix Nobel d'économie, tandis que notre Premier ministre dénonce l’absence des intellectuels français...
Vous êtes absolument "raccord" !

Enfin !
L'Europe fait tourner la planche à billet, le genre d'avantage qui pouvait sembler réservé aux USA.
Si cela fait faible en média, notre ministre ne dénonce pas... et c'est avec lui une intelligence considérable, et aussi l'expression de l'évidence à dire autant que vous relayez l’inanité des suppositions économiques du FN, comme si nous étions en propos du FN relégués en sorte de Grèce sommée d'inventer notre monnaie...
Ce serait le "Franc-si-ce-que"...?
Sur ce coup, grand merci !

@PAUL

Alors vous vous êtes un drôle assurément ! Vous connaissez aussi sûrement le domaine de la conduite que je connais celui de la production de logements, vous alors (!)... Habiter n'est pas sans risques... et ce n'est surtout pas sans autorisations extrêmement déployées ! Vous ne savez pas pourquoi l'engeance des corporatismes m'engage a priori, si depuis la seule observation de la tonalité de vos propos, mi-obscure et à moitié déjà entendue, je renvoie vos propos aux poubelles ! Tandis que j'ai connu des multitudes de prétendants au permis de conduire, ensuite ceux renonçant au permis de conduire, ensuite l'inflation de l'interdiction du transport individuel, alors (bien que je sois détenteur depuis toujours de mes douze points) je ne doute pas qu'auprès de vous, PAUL, je ne jouisse pas a priori de mes facultés de conduire sur des routes toujours plus sécurisées en sorte de mortelles distractions, toujours moins organisées pour que l'attention et la responsabilité personnelle s'engagent et se conduisent, alors je puisse ironiser avec le ton que vous employez... pour faire parallèle avec un ministre de l'Economie ! Si nous parlions logements ? S'il y a comme vous dites des gens incapables de conduire, il doit s'en trouver incapable d'habiter... Isn't it ? Et tout ça sans que l'économie n'y comprenne ? Comprenez-vous ?

fugace

[ Même si "Des paroles et des actes" (France 2) est une émission par moments très agaçante avec un animateur, David Pujadas, qui cherche à se raccrocher comme il peut aux séquences particulières la structurant,....]

En effet, je partage ce point de vue. Pour ma part, je dois me faire violence en éloignant la télécommande afin de m'obliger à trier le pire du meilleur.

[... elle offre un inestimable privilège à qui est passionné à la fois par la politique et la psychologie....]

Vraiment !? Une émission spectacle très théâtralisée tout au plus.

Comme l'ont souligné des précédent intervenant(e)s, le casting n'était pas au niveau. Mais qu'importe, il est des lectures bien plus instructives qui fort heureusement permettent et permettront encore de se forger son opinion tout en acceptant l'autocritique.

Ainsi, en quelques lignes résumées, on comprendra mieux les enjeux de demain, ci-après résumés ; un exemple de point de vue parmi tant d'autres.

http://www.unidivers.fr/paul-jorion/

Jean-Paul Ledun

Macron a été séduisant à bien des moments de cette émission pourrie : les examinateurs, les procureurs, la contrôleuse de la vie privée, tout cela est déjà bien insupportable. Le Pujadas en plus, qui décide quand la discussion est intéressante ou pas...
Ce monsieur dirige son émission d'après un plan bien défini : il faut du clash (faute de cash).
C'est quand même bizarre que pour le syndicaliste (ridicule) et B. Apparu (disparu aussi sec) Mister Pujadas ronge son frein.
Dès que Philippot a la parole c'est tout de suite deux contre un. Pourquoi cet animateur sort-il de son rôle ? Il se discrédite.
Mais ce n'est pas grave puisque le coup d'après il recommence.
Tout le monde la ferme dans la rédaction ?

M. Macron a enfin fait voir comment il fallait démonter les arguments fallacieux du FN, décrédibilisant ce faisant la technique de son Premier (sinistre).

J'ai quand même trouvé le jeune homme assez talentueux dans la langue de bois.
Elections, nous voilà !

Lucile

@Asmatt

Il n'est pas question de se laisser gagner par la macronmania, ni de croire aux vertus du socialisme pour faire prospérer l'économie, ni de se féliciter de la politique économique du gouvernement. Mais comment ne pas reconnaître que Macron essaye d'assouplir le système et qu'il cherche à faire évoluer les mentalités dans son parti ? Peu importe qu'il ait les tics de son milieu ou qu'il soit un peu trop sûr de lui. Ce qui compte c'est qu'il cherche à comprendre les problèmes et à y remédier, en y travaillant d'arrache-pied. Les socialistes perdront les élections présidentielles et la majorité au parlement dans deux ans (sauf si la droite la plus bête du monde fait tout ce qu'il faut pour se saborder, ce dont elle serait bien capable). En attendant, je préfère voir aux commandes Emmanuel Macron que Martine Aubry par exemple.

Giuseppe

Pour abonder dans le sens de Asmatt, s'il existait une "équation divine" cela se saurait.
Combien d'économistes de nous asséner leur vérité, si c'était si simple... Malheureusement on n'en est pas là. L'économie c'est en somme le plus juste équilibre à trouver en permanence pour qu'il y ait un mieux-vivre entre les citoyens.

Quand tout va mal ou que tout ne va pas très bien, on s'en rend compte, les gens sont autistes et dans le fond toutes les recettes proposées par les plus brillants d'entre nous ne marchent pas.
Les citoyens sont terre-à-terre, plus pragmatiques qu'on ne veut bien le dire, ils n'écoutent pas une politique de l'économie, ils entendent la politique de leurs impôts et de leur porte-monnaie.

Il est sûr que des fondamentaux existent, il y a des règles, mais la seule qui vaille c'est celle de la production, tout ce qui va dans le sens de l'économie frugale, j'ai envie de poser la question, par qui commence-t-on ? Et chacun de répondre, par le voisin.

Alors que M. Macron rassure (?) par son passé de banquier ou ses diplômes je suis sceptique, un homme seul n'est pas la vérité révélée. Il est vrai qu'il est frais, ce qui nous sort de tous ces recuits de la politique que l'on voit et revoit à l'envi. Il est nouveau et propret sur lui, au moins c'est un bon point. Aura-t-il les mains libres c'est un autre débat, mais entre les cheveux gominés d'un Cambadélis qui nage dans la politique depuis la nuit des temps et une figure nouvelle, mon choix est fait. Pour les résultats on verra plus tard.

Voilà, en fait c'est la fraîcheur qui nous fait nous intéresser à ce dernier et de nous convaincre que c'est son programme, comme si l'on avait encore quelques scrupules à dire haut et fort de faire le ménage parmi toute cette oligarchie qui se transmet de père en fils, si on peut le dire ainsi !

calamity jane

Geneviève Anthonioz de Gaulle n'avait que faire du Panthéon !
Et c'est ce qui fait la grandeur de la bonne femme. Donc sa famille a raison de la laisser là où elle se trouve.
Les Anthonioz tenaient un autre rang que les sous-fifres des "Paroles et des Actes"... Mais bon ! on ne va pas remonter la mayonnaise.

Savonarole

Canteloup, dont on se questionne sur ses propres orientations sexuelles, a tort de vanner M. Macron.
Un livre touchant de 1965, qui n'est paru en France qu'en 2001, relate cette curieuse relation entre femmes mûres et adolescents : "Éloge des femmes mûres", sous-titré Les Souvenirs amoureux d'Andras Vájda, est un roman autobiographique écrit en anglais par l'auteur hongrois Stephen Vizinczey en 1965.
Un étonnant livre, proche de Stefan Zweig, dans le plus pur style Mitteleuropa.

breizmabro

@ M. de Surany 14 mars 2015 à 08:12

Je suis d'accord, d'autant plus que son prédécesseur dans la place, le "tombeur" Mosco, s'affiche avec des compagnes de moins de trente ans que lui.

"Il avait 30 ans lorsqu'il a choisi son foetus" pourrait gloser Canteloup, mais "touche pas à l'homme !" ;-)) telle est la devise chez les machos... :-D

Asmatt

Ce qui peut-être vous rassure, c'est qu'il a tous les codes et les tics de l'entre-soi hors champ médiatique ; il a les diplômes qui rassurent et brouillent le regard de ceux qui pensent. Il est tellement en collusion avec le pouvoir (qui n'est évidemment pas le pouvoir politique) par ce qu'il est dans ses manières arrogantes de petit marquis mainstream passant pour de la compétence et pour de l'objectivité aux transfusés permanents de la sphère médiatique dont vous faites partie même si vous faites l'effort de penser en dehors et souvent avec l'intelligence.

La macroéconomie existe et les rapports de force aussi. Il n'y a pas d'individu ayant une équation magique objective quasi divine qui va résoudre les problèmes, il n'y a que du politique ; on sait mener son peuple ou pas, la vérité est à chercher de ce côté-là.

J'aimerais que vous portiez le même regard brillant sur l'économie que sur les faits divers et la politique au sens général. La macroéconomie existe mais je ne suis pas sûr que vous ayez vu tous ses contours.
Il y a de nombreux économistes brillants et intègres (de gauche et de droite) qui ne partagent pas le point de vue de notre ministre d'économie dont Philippot reprend les thèses avec opportunisme et intelligence.
Je ne sais pas si Philippot a dominé le débat mais je suis convaincu qu'Emmanuel Macron n'a convaincu que la sphère médiatique officielle qui ne cesse d'être en décalage avec le réel tout en voulant l'incarner avec de plus en plus d'arrogance à mesure que les gens s'en éloignent.

Tipaza

@M. de Surany | 14 mars 2015 à 08:12

Vous avez raison de vous insurger contre les blagues trop faciles de Nicolas Canteloup.

On a toujours besoin de sa maman, et ce n’est pas d’aujourd’hui.
Déjà Œdipe avait éprouvé ce besoin, il y a très longtemps.

Une remarque, tout de même.
Au jeu de la différence d’âge, l’exploit est chez l’homme, même si la pharmacopée moderne relativise cet exploit.
En disant ça, j’ai conscience que je valorise Hollande.
C’est la première fois que cela m'arrive, solidarité masculine oblige.

Giuseppe

Une hirondelle ne fait pas le printemps !
Bon il ne s'agit pas de rêver, 2000 milliards de dette, 57% de dépenses publiques, 350 000 emplois de plus dans les territoires, un déficit qui s'est accru de 9 milliards dans ces derniers...
On va attendre un peu plus. Au fait, la consommation ne se décrète pas, elle est fonction du pouvoir d'achat et avec 8,5 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté... ce n'est pas gagné.

Pour l'instant que des "dosettes", mais le bol est grand. Quant aux réparties envers le FN, il faut être plus réaliste, d'autres qu'E. Macron ont écrit la façon de le déstabiliser, dont le dernier en date est Yann Galut. Tout est à faire, donc pas d'emballement, et il ne reste que deux ans. Le temps perdu ne se rattrape pas et comme je l'ai écrit pour la Grèce l'argent ne pousse pas sur les oliviers.

On nous bassine avec le fait qu'il faut lâcher du lest pour faire repartir la consommation, plus de dépenses c'est encore plus d'impôts à terme. L'Espagne et le Portugal repartent après un régime amaigrissant, et ce ne sont pas des sucreries qui vont aider à la performance, un coup de fouet tout au plus, artificiel toujours.

breizmabro

@ Tipaza | 13 mars 2015 à 21:27

Je suis d'accord avec vous, il eut été plus intéressant de mettre face à Macron des économistes habitués à des débats télévisés : Michel Godet, Jacques Sapir, ou idéalement Paul Jorion "le Rennais" ;-)), mais contrairement à ce que croient les téléspectateurs de cette émission, il s'agissait plus de mettre en selle le bébé d'Attali et de Jouyet pour le départ du "parcours complet" (les amateurs d'équitation comprendront) qu'il entame ; et pour le faire briller en ce moment, quoi de mieux que de le mettre face à Philippot, diplômé d'HEC, ancien haut fonctionnaire de l'Inspection générale de l'administration, donc, normalement, pas le bon 'casté'.

Mais bon, tout le monde (sic) a pu voir le petit génie se distinguer de ce traître de Moscovici et c'est là l'essentiel. :-D

M. de Surany

Bonjour,

Oui Emmanuel Macron est intéressant et plus encore, je suis juste choqué par l'imitateur Nicolas Canteloup qui l'attaque quasiment chaque matin sur sa vie privée, lui prêtant des liaisons avec des femmes de plus en plus âgées (Line Renaud, Gemma) parce que son épouse a 25 ans de plus que lui.
Canteloup ne moque jamais les ministres mariés à des femmes de 25 ans de moins qu'eux, et ils sont nombreux… (François Hollande lui-même a 22 ans d'écart avec Julie Gayet)
Encore une preuve de sexisme et de facilité roublarde.
Et je suis un homme…
Bien à vous.

mariane

Du calme, Philippe Bilger !! La passion s'éteint aussi vite qu'elle est montée. Je vous trouve bien vite séduit et peu regardant pour une fois ; vous qui avez souvent la dent dure, vous voici comme énamouré devant un petit dur à cuire d'économiste qui vous a enthousiasmé bien rapidement. On attend la suite de la série mondialisée.
Je trouve que monsieur Philippot exprime un aspect de la France qui manquait au développement spécialisé de monsieur Macron. On a besoin de sentir un peu la terre et par là même l'âme de la patrie, cette âme même qui sera bâillonnée par la mondialisation chère à cet économiste. Le "Macroncosme" ne doit pas évincer le microcosme, pas forcément synonyme d'esprit de clocher.

vamonos

"En tant que ministre, il gagne dix fois moins que dans son ancien emploi à la banque."
Il semble que M. Macron ne soit pas assujetti à l'impôt sur la grande fortune, il paraît que c'est normal ! Vu de ma fenêtre, la seule chose normale dans ce monde est que le mot normal commence par un "n" et finit par un "l".

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