La terrible tragédie aérienne qui a endeuillé des familles espagnoles et allemandes et ému la France n'a pas fait oublier l'imminence du second tour des départementales.
On n'a pas à reprocher au président de la République d'avoir pris la mesure de cette catastrophe et d'avoir veillé, par sa présence et sa solidarité, à manifester à Angela Merkel et à Mariano Rajoy l'émotion qui était la sienne, qui était la nôtre.
Même si François Hollande, depuis le mois de janvier, est malheureusement contraint de se comporter sur un mode très compassionnel, il serait indécent de prétendre qu'il instrumentalise tous ces drames comme si lui-même n'en était pas sincèrement affecté. Il y a des polémiques qui sur ce plan sont trop injustes et partisanes pour être acceptables.
Bizarrement, d'ailleurs, cette stupéfaction bouleversée qui est suscitée par un accident pour l'instant encore incompréhensible, avec tant de victimes crée une sorte d'apaisement consensuel autour des chagrins, des désespoirs, des pertes chères d'enfants et d'adultes - un court instant, le deuil l'emporte.
Pourtant, dès le 23, le Premier ministre avait relancé sa mécanique extrême pour se poser en gardien de la morale. Il déclarait que la position majoritaire adoptée par le bureau politique de l'UMP - résumée par le "ni-ni" - était une "faute morale et politique".
L'alliance de l'UMP et de l'UDI, efficace pour le premier tour, achoppait sur l'attitude qu'il conviendrait d'adopter quand la joute opposera, au second tour, le FN au PS. L'UDI, se distinguant, s'engageait, elle, à voter pour le socialiste. Elle validait en quelque sorte le constat réprobateur mais discutable de Manuel Valls.
Une réplique vulgaire pourrait inviter le Premier ministre à s'occuper des affaires de son propre camp et à laisser la droite et le centre décider sans injonction de sa part. Mais, à cause de l'UDI qui s'accorde avec Manuel Valls, on ne peut pas négliger cette contradiction même si Nicolas Sarkozy a dit qu'il "respectait" le point de vue de Jean-Christophe Lagarde.
Le "ni-ni" est déjà fortement approuvé à gauche comme à droite, ce qui montre à mon sens qu'il offre cohérence politique et lisibilité démocratique. Confronté à une alternative qui est étrangère à ses convictions, l'électeur de gauche ou de droite est naturellement conduit à s'abstenir de favoriser l'une ou l'autre de ses branches. Avec cette attitude, il participe au débat républicain et se situe dans l'espace où des partis légalement autorisés s'affrontent (Le Figaro).
En ne choisissant ni le FN ni le PS, le citoyen de droite s'inscrit dans une démarche qui ne le conduit pas à oublier ce qu'il pense, souhaite ou dénonce au profit de ce qu'il combat au quotidien. Il ne se trahit pas et ne participe pas à une manipulation peut-être noble mais véritable tour de passe-passe.
Le socialiste ne sacrifiera pas à l'équivoque en se déterminant, parce qu'il y a le FN, en faveur de l'UMP alors que l'antagonisme est éclatant entre ces deux partis. Et que feindre de l'ignorer rend la politique plus trouble qu'irréprochable.
Surtout, ce qui me gêne dans l'apparente pureté de l'UDI est qu'elle semble considérer que le FN n'appartient pas, au moins formellement, avec sa multitude d'électeurs, à la France légale et qu'il conviendrait toujours de le traiter comme s'il était interdit, le mal absolu. Et qu'il méritait inlassablement d'être relégué dans un territoire où sa sorcellerie n'aurait aucune incidence sur les processus dits républicains.
Mais que l'UDI, alors, et le Premier ministre aillent au bout de leur logique d'exclusion et exigent, avec une argumentation convaincante, que notre pays ostracise officiellement le FN !
Faute de cette cohérence, cette manière constante de l'accepter présent du bout de l'esprit, parce qu'on ne peut pas faire autrement, mais de le récuser comme s'il n'appartenait pas à l'univers de notre démocratie apparaît davantage pour un snobisme de la conscience, une sophistication de la vie publique, une gracieuseté noble que comme une fermeté intellectuelle et morale authentique.
Je continue à penser que si le FN était banalisé, avec la représentation proportionnelle, sur le plan parlementaire, il révélerait d'une part l'étendue de ses faiblesses et, d'autre part, la République, ses principes et ses contraintes seraient victorieux de ses provocations.
Je n'évoque même pas les distinctions ridicules faites par un Christian Estrosi entre adversaire et ennemi et le fait que ce dernier éprouve le besoin de nous exprimer ses états d'âme, pour se poser en responsable torturé, alors que sur le plan de la sécurité et de la justice il est au moins sur la même ligne que le FN, pour ne pas dire au-delà.
Le "ni-ni", qui ne cède rien mais ne constitue pas une posture artificielle, est plébiscité parce qu'il est compris profondément par une majorité. Exclure, c'est choisir. Exclure, c'est ne pas ajouter à la confusion et à l'ambiguïté.
Je n'aime pas enfin ce parfum de haine qu'on met dans la vie publique. Une politique de l'éructation et de la stigmatisation qui n'est pas pour rien, évidemment avec d'autres motifs, dans cette haine de la politique, qui non seulement rejette les partis classiques mais ne conçoit pas l'ombre d'un espoir pour l'avenir.
Pour l'UMP, le FN est un adversaire à combattre. Pour l'UDI, un monstre à exorciser.
Le second tour nous donnera une réponse.
Mais nos votes nous appartiennent, c'est donc à chacun de nous de décider ce qu'il va en faire ; les dirigeants politiques ont juste le droit de nous dire ce qu'ils feraient à titre personnel et c'est tout. Eux c'est eux, moi c'est moi.
Rédigé par : Catherine A. mon vote m'appartient | 31 mars 2015 à 13:40
@caroff
J'entends bien ce que vous dites, mais il n'est pas exact de dire que l'on peut gérer frugalement en baissant des prestations sociales, disons qu'il faudrait aller à l'essentiel.
Mme Verdier-Molinié, sans être pour sa part caricaturale, le souligne à toutes ses interventions. Ce n'est pas la bible mais elle trace des pistes.
Pour avoir eu à gérer (modestement) dans ma vie professionnelle, je peux vous assurer qu'il y a des trésors d'économie à trouver sans obérer la qualité du service ou des prestations.
Nos politiques n'en ont certainement pas la volonté, le clientélisme et bien d'autres travers les poussent dans l'autre sens.
On parle de compétences ? Quand on se rend compte comme le tourisme est géré à tous les échelons, il suffit de le voir dans ma région... Je cherche en vain les économies d'échelle. En fait les politiques s'en fichent éperdument dans la mesure où ils n'ont de compte à rendre à personne et que malgré tout ils sont réélus en permanence pour la plupart.
Tout est à refaire avec rigueur et tant pis si je n'ai pas les courts de tennis à côté de chez moi où la salle polyvalente qui ne sert plus que de temps à autre et de loin en loin maintenant.
Qui n'a pas eu droit à sa salle multimédia, et un effectif pléthorique de la "brigade des feuilles" ?
Je passe sur les "50 milliards sous le tapis" du député spécialiste de la dépense publique, et dont c'était le titre principal du Canard.
Bref, paresse à tous les niveaux, surtout pas de vagues.
Bien à vous.
Rédigé par : Giuseppe | 28 mars 2015 à 12:52
@ Giuseppe
Je ne méconnais pas ce que vous dites, mais je rappelais que les collectivités locales exerçaient des compétences qui leur sont dévolues par l'Etat. Elles sont aidées dans leur mission par des dotations qui sont en constante diminution. Aussi, leur choix se résume à : soit maintenir le même niveau de dépenses et donc augmenter à due concurrence les impôts locaux, soit diminuer les dépenses, mais sur quels postes ?
Les Français sont-ils prêts à voir les prestations sociales diminuer, la voirie moins entretenue (à titre d'exemple) pour stabiliser la pression fiscale ?
Les élus responsables, en tout cas dans les communes, essayent de "gratter" de-ci de-là des dépenses qui vont leur permettre de ne pas recourir à des prélèvements supplémentaires. Quand Hollande dit que les impôts n'augmenteront plus, ce n'est pas la vérité : la "patate chaude" est refilée aux élus locaux !
Vous avez raison lorsque vous soulignez que certaines subventions ou certains recrutements pourraient être revus à la baisse.
Encore une fois, que ce soit aux municipales ou aux cantonales, le seul parti qui s'est engagé sur la diminution des impôts c'est le FN. Comment, en cas d'élections réussies pour eux, réaliseront-ils leurs arbitrages ??
Rédigé par : caroff | 28 mars 2015 à 10:26
"On est toujours plus informé par les positions d’un journaliste quand on sait d’où il nous écrit."
Christian C 27/3/2015, 08:43
Tout à fait d'accord avec vous. Je lis Valeurs actuelles comme je lirais L'Humanité, pour son côté décalé et instructif, pas pour sa ligne éditoriale que je ne partage pas. Décalé est à prendre dans le bon sens du terme, c'est-à-dire : on ne nous y sert pas la soupe tout-venant qui confine au matraquage et à la propagande du pouvoir en place. On y délivre une certaine forme de vérité sur les dossiers qui dérangent. C'est bon pour le cerveau, cela permet d'aérer un peu les neurones. Combiné à la lecture de la presse anglo-saxonne, il n'y a pas mieux pour acquérir du recul et un jugement plus affûté.
Je connaissais évidemment les condamnations contre Yves de Kerdrel. Il n'en fait pas mystère dans sa publication. En revanche, j'ignorais la fiche d'Eric Branca dont vous faites état, mais elle ne m'étonne guère.
Chacun reconnaît que V.A. est un hebdomadaire d'excellente tenue et si l'on n'aime pas certains articles un peu trop brunâtres, il suffit de les délaisser. Le reste n'en demeure pas moins digne d'intérêt.
Pour promouvoir sa ligne éditoriale, l'hebdomadaire flirte parfois avec la ligne jaune de la déontologie. Il en a été ainsi lorsqu'il s'est fendu l'année dernière d'un article non signé (comme par hasard…) qui s'autorisait des extrapolations scandaleuses sur la foi d'un rapport de barbouzes (sic) relatant les adresses fréquentées par les journalistes d'investigation du Monde Fabrice Lhomme et Gérard Davet dont chacun sait qu'ils ne sont pas particulièrement des proches de Sarkozy. Dans cette cabale, l'hebdomadaire s'est mouillé à mort pour Sarkozy, au point d'être vilipendé unanimement par les confrères.
Que V.A. soit ostensiblement pro-sarkozyste n'est un mystère pour personne, mais la ligne très droitière offre aussi le couvert à Marine le Pen (voir exemplaire de cette semaine où elle est mise sur un pied d'égalité avec Sarkozy dans un duel à mort où chacun flingue l'autre à coup de saillies assassines). V.A. est relativement neutre vis-à-vis d'Alain Juppé (on ne sait jamais, s'il advient qu'il éradique Sarkozy à la primaire de 2016). V.A. est ouvertement anti-fillonniste (car c'est le félon de Sarkozy).
En résumé, c'est pas très reluisant, ça renifle un peu l'andouillette, mais il y a matière à s'instruire si l'on prend la précaution d'écarter les articles relevant du côté dur de la ligne éditoriale.
Rédigé par : finch@Christian C | 28 mars 2015 à 09:10
Ha !
Bien d'accord, puisque "entre les trois ni l'un ni l'autre des deux autres", quand on sait son camp, c'est bien le moins...
Ensuite, il faut se demander à quel point on est intransigeant.
Et NS (pour qui je n'éprouve généralement pas la moindre reconnaissance s'il fallait s'en tenir à l'observation de la cohérence de la doctrine suivant les valeurs déclarée) dit parfaitement une intransigeance doctrinaire qui surplombe, peut-être a-t-il été bien conseillé, en tout cas quel que soit le résultat de l'élection il engrangera pour l'avenir du côté de l’honnêteté avec son "ni-ni".
Pourquoi la gauche n'a-t-elle pas su prendre l'annonce à son compte sur ce vif-là ?
Une erreur politique, peut-être, un atavisme en tout cas qui consiste à composer avec ce dont on est pas assez certain pour séduire en devançant prolongations, par exemple pour le jour avec l'entourage de l'UDI.
Cette technique politique d'à gauche que je ne dirais pas tout à fait mauvaise dans l'absolu, ne suffit sûrement pas dans l'instant électoral avec la caution étendue au centre manquant de corps qui mobiliserait pour augmenter la partie de gauche allant de consentante à désabusée.
Un bravo donc à NS, peut-être seulement de circonstance, en tout cas par mon entendement comme si son slogan du "ni-ni" décalé d'il y a quelque temps devenait brusquement à jour, tout cela même si cela n'entraînera pas la moindre réforme dont on voudrait bien connaître au moins l'intention, mais dont on imagine en toute ignorance l'emplacement des quelques inconnus subitement binommés affidés.
Bref, à la pêche, beaucoup de votants l'ignorent... on attend des touches, mais on est en retard d'un hameçon !
C'est trop compliqué la déférence à soi-même !
Manuel Valls est-il un copilote ?
Voilà qui devrait nous agiter avec l'urgence remise dans la longueur de l'expectative.
Il paraît qu'il y a seulement un million de personnes qui pilotent des avions dans le monde !
Comme j'hésite entre ravin du Rosé et ravin du Gravas pour localiser le crash, alors, comme si j'étais Charlie, je pourrais usurper toute morale en ne respectant aucun deuil et en profitant de toutes les émotions, de tous les respects surtout, alors je pourrais raconter comment procède le lynchage, et je pourrais dessiner un Airbus A320 qui largue les parachutistes Hollande, Merkel, Rajoy avant son impact...
Papa, tango, allo ?
Comment va la confiance, et comment vont nos choix ?
Si je ne peux pas être symboliquement plus dur qu'avec les parachutes, c'est que j'estime avoir eu beaucoup, beaucoup, de chance dans ma vie, avoir connu et côtoyé beaucoup et beaucoup de malheurs sans en être directement affecté pour réduire l'étonnement par le bonheur avec la vie.
Alors, l'histoire de l'avion dans un ravin sous les Trois-Evêchés me subjugue bien plus qu'habituellement.
Le brin de folie, avec E. Valls, avec H. Guaino, peut-être avec NS, mais avec bien d'autres auprès de qui nous déléguons aujourd'hui mais parmi lesquels d'autres ont délégué dans le passé indépendamment de nous prend par hasard une dimension avec l'actualité, cela très réellement et très brusquement, ce qui exacerbe tout sans que j'y puisse.
A qui déléguer, et combien de morts introuvables parce que par avance ils ne sont pas possible à identifier ?
Je suis odieux, mais pour une fois comme manifeste par hasard la circonstance odieuse est là, et elle est intensément odieuse.
Par exemple, ce fut odieux d'entendre le procureur français faire l'avoué puisqu'il y a eu des fuites jusqu'au Etats-Unis et ses media... au point de raconter comme si cela était depuis là-bas, et rafler la mise entre la vérité et la réalité, sans aucun "respect" comme ici il faudrait.
Mais ce n'est pas sûr...
Pourquoi ai-je été conçu, suivant l'imaginaire familial à Seyne-les-Alpes ?
Comment ai-je pu aller là-bas imaginer trouver quelques ammonites ?
Est-ce pour cette raison que brusquement arrive avec moi l'interrogation de la délégation... et le passé profond ?
Aucune chance de compréhension de ce côté, j'en suis sûr.
Pourtant, les lieux m'attachent...
Alors,
pourquoi est-ce que je ne vais toujours pas acheter à Kehl, trente pour cent moins cher qu'à Strasbourg, mais à seulement 250 mètres l'espace d'un pont ?
Je suis germanophobe pour ma pomme suivant ma conscience strictement économique, mais je ne peux pas l'être facilement.
Je deviens avec l'épisode du crash un peu moins germanophobe, car je vois bien le procès qui va venir avec cet accident, quand seront considérées les méthodes de formation à l'allemande.
Il ne s'agit pas avec l'aviation et son implication des responsabilités par l'économie de choses ordinaires, car elles s'observent en aviation par-delà les motifs de l'économie...
Je suis extrêmement gêné, mais en Allemagne la formation rémunérée puis remboursée par les engagés est une méthode bien rodée, et la mise en cause de cette méthode viendra qui bousculera le modèle de l'efficacité économique par l'exemple, même si cela est ridicule...
Ma fille qui travaille en Allemagne n'a pas suivi ce modèle encensé de l'intégration allemande, mais rembourse depuis l'Allemagne les prêts auprès une banque française pour ses études menée en France (et je dois rendre grâce à "Air-Berlin", qui me permet d'aller visiter ma fille autant qu'elle me visite !).
Je vois bien la stupeur d'en Allemagne..., et je soutiens par delà ma germanophobie issue de la manière en considération d'autrui par l'Allemagne.
C'est extraordinaire, je peux me permettre parce que je ne pèse rien, pas plus que mon pouvoir refusé d'aller à Kehl acheter moins cher...
Il ne s'agit pas de cela !
Il s'agit de la détection de la folie, il s'agit de l'intégration possible de la folie dans les croyances et les intégrations mesurées comme admises...
Il s'agit de la distinction d'entre les fous qui tueraient, et ceux qui ne tueraient pas... et toutes les formes d'assurance qui fourniraient remboursements.
L'incident du crash des Trois-Evêchés est subjuguant en pensant brusquement avec la délégation du suicide, comme l'argent ne rachète pas autant que jamais le Droit pourrait venir par-derrière.
Il y a un même sujet et un même à-propos entre le vol et l'élection.
Le FN prétend que l'on peut choisir son pilote, voire son copilote.
C'est incroyable !
Rédigé par : zenblabla | 28 mars 2015 à 01:18
Je viens d'entendre un autre poncif, c'est déconcertant ! A ce qu'il paraît le FN a toujours les mêmes représentants pour la parole, F. Philippot, MLP, M. Maréchal le Pen, le grand-père, P. Alliot... ce n'est déjà pas si mal compte tenu de leur représentativité à l'Assemblée sans compter Maître Collard, etc. En face que voit-on ? M.Valls matin, midi, et soir. Allez, C. Cambadélis, quelques apparitions de certains autres. Ils sont quand même majoritaires dans les chambres, sans compter les territoires ! Et pourtant ils ne sont guère plus nombreux que le FN à intervenir. A droite on pourrait dire pareil.
On en reparlera quand la couverture du pays sera effective et donc de découvrir des intervenants au moins aussi nombreux que ceux qui sont en place à périmètre équivalent.
Par paresse les journalistes sont souvent dans le cliché, dans une vision peu réaliste de ce qu'ils peuvent voir ou entendre, ce sont surtout ceux des chaînes de télévision, sans relief, cultivant les lieux communs comme d'autres la logorrhée, décidément les poncifs ont la vie dure.
Rédigé par : Giuseppe | 28 mars 2015 à 00:26
@Parigoth
Le must avec une association subventionnée par le conseil général dont le but est de... payer les retraites des conseillers généraux. Près de 500.000 euros quand même... quand même...!
https://www.youtube.com/watch?v=ma6VW1CxIh0
J'espère que les élus FN ne feront pas mieux :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 mars 2015 à 00:22
L'éructation, certes... mais aussi l'hystérie, la frénésie d'agir, la volonté de maîtrise et la domination à tout-va... rien à voir avec la viduité, la quiétude, le détachement, l'insipidité, le silence et le "non-agir" lesquels forment l'équilibre des lois de l'univers et la perfection de la vertu.
Ce "non-agir" qui n'est pas "ne rien faire" mais qui au terme d'une longue introspection guide l'intelligence, facilite les projets, renferme tous les commencements et prévoit l'achèvement.
Seul celui qui n'a pour loi que de se perfectionner soi-même et d'aimer autrui comme soi-même devrait gouverner car il peut atteindre à ce "non-agir" ; il transcende alors les limites du temps et de l'espace, il pénètre la réalité de l'infini, il rejoint l'invisible, perfectionne les dons qu'il a reçus de la nature originelle, délaisse tous préjugés et parvient à l'humilité...
Celui-là ne promet rien qu'il ne puisse tenir et ne cherchera pas à usurper le pouvoir.
Je crois que dimanche je vais encore m'abstenir... qu'y a-t-il à espérer d'une telle engeance politique habile à la fumisterie.
Rédigé par : pibeste | 27 mars 2015 à 21:49
@caroff
Toujours le même poncif ! Pourquoi donc le FN en l'occurrence, serait-il moins capable de gérer une collectivité ?
9 milliards d'euros de dettes en plus et 350 000 emplois sont venus s'ajouter dans les territoires et je ne parle pas des communes.
Avez-vous seulement examiné les comptes, même les grandes masses, ils sont tous des paniers percés, à l'exception de quelques très rares... Quoique... Il faudrait regarder les taux d'imposition.
En résumé il faudrait que le FN y mette de la bonne volonté pour faire pire et de s'y appliquer farouchement. Rassurez-vous ce n'est pas pour défendre ce dernier il n'est pas encore aux manettes d'une façon significative.
Il faut arrêter de penser que les partis traditionnels "savent gérer"... Rien du tout ! Des dettes, toujours plus de dettes, 2000 milliards pour le pays : si on était bons cela se saurait et se verrait sur nos prélèvements. Donc par pitié arrêtons cette antienne de gestionnaires, n'importe quelle entreprise serait en faillite.
Bien sûr les territoires ne sont pas des entreprises, mais en jetant un coup d'œil du côté des frais de fonctionnement, c'est la gabegie à tous les étages, et qui n'est pas près de s'arranger, aucune économie d'échelle et cela continue avec les Métropoles, vaste étage dont l'épaisseur va venir enfler le millefeuille et le rendre plus obèse.
La fracture sociale commence là, les plus fragiles désertent le centre-ville tant le foncier et les impôts locaux y sont élevés : peut-on penser qu'il n'est pas brimant pour un citoyen d'être obligé d'abandonner soit une maison, soit un quartier où il a fait sa vie et de se retirer plus loin, toujours plus loin.
Rédigé par : Giuseppe | 27 mars 2015 à 21:26
Au fait, il y en a ici qui vont être contents : le pâtissier de Grasse a été condamné par le tribunal administratif suite à la plainte du CRAN ; pas la peine d'être devin ni féru en politique pour comprendre que beaucoup de voix vont se rajouter dimanche au FN ; merci le CRAN !
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2015 à 21:07
@Christian C
Vous citez le sieur Juppé : « Quand je lis qu’une majorité de Français refuse le principe de la préférence nationale dans l’emploi ou le logement, je me rassure : notre peuple garde son bon sens et reste fidèle à ses principes moraux. »
Pour ce personnage qui invoque les principes moraux (rires), il est normal, il est juste que les gens qui sont en principe ses compatriotes et qu'il est aussi en principe chargé de défendre soient placés pendant dix ans sur une liste d'attente pour un appartement correspondant à l'extension de leur famille alors que des familles fraîchement débarquées d'ailleurs sont logées immédiatement et quasiment gratuitement.
Il lui semble aussi tout à fait normal que des Français de France puissent se retrouver à la rue (cas concret d'une jeune femme à Paris, ayant dû vivre dans la rue avec son bébé) pendant que l'on loge des étrangers en priorité.
Sait-il également que des Français de France ayant travaillé une quarantaine d'années perçoivent parfois une retraite moitié moindre que la pension vieillesse accordée - on se demande au nom de quoi - à des étrangers âgés n'ayant jamais travaillé en France ?
Ubuesque.
Mais cela ne dérange pas Monsieur Juppé qui de toute manière ne rencontre pas en ce qui le concerne ce genre de problèmes.
Ensuite, ces grands donneurs de leçons vont encore s'étonner que de plus en plus d'électeurs ne votent pas dans le bon sens.
Rédigé par : Parigoth | 27 mars 2015 à 20:53
Ma préférence va au contraire à la solution dite italienne, c'est-à-dire le pas "ni-ni".
Rédigé par : Tendance | 27 mars 2015 à 17:30
@ Christian C
Avez-vous lu le jugement concernant Yves de Kerdrel ? Edifiant. Sachez qu'en même temps, l'expression salope fascisante contre Mme Le Pen, n'est pas constitutif d'insulte. On peut donc l'appliquer à n'importe qui. De plus, un autre jugement a déclaré que, scientifiquement, l'existence de la race blanche ou type caucasien n'était pas démontrée, qu'il n'existait donc pas de racisme anti-blanc. Faut-il en déduire d'après les nouveaux Darwin du ministère de la Justice que les noirs sont une race et les blancs pas ? Etonnant, non ?
Quand on est à un tel degré d'ânerie, magistrature oblige, on a tout pour devenir un bon serviteur de n'importe quelle idéologie et participer à l'entreprise "S.M. mur des cons", seule entreprise de travaux publics florissante.
Alors, de grâce, ou par pitié, quand vous voulez condamner ou critiquer quelqu'un choisissez un autre critère que celui de la Justice, élément le plus honni par les Français avec la gendarmerie (lire à ce sujet le livre de Jean Lassalle).
Rédigé par : genau | 27 mars 2015 à 15:03
La morale de la semaine c'est qu'on ne peut donner les commandes de la France ni à un amateur de jogging, ni à des déséquilibrés qui font l'effort de bien présenter mais dont les vices cachés sont connus de tous au village...
Rédigé par : Alex paulista | 27 mars 2015 à 14:49
@ Christian C
Page facebook : Les musulmans de Bordeaux
https://www.facebook.com/345285381309/photos/a.10152435573681310.1073741826.345285381309/10152814745596310/?type=1&theater
En faisant ctrl + molette vous aurez une vision de l'Islam tolérant prôné par le bon ami Oubrou décoré de la Légion d'honneur par Monsieur Juppé.
Comme vous dites chacun ses valeurs.
PS : je ne savais pas que Rue 89 était une officine d’extrême droite. Et que l'auteur de cet article vivant à Bordeaux et professeur à la Sorbonne était un nervi fasciste. Vous m'en direz tant.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 mars 2015 à 14:45
De quoi a peur le fier Andalou qui se lamente et qui crie au loup tous les matins ? Le risque de bascule vers le FN c'est au pire quatre départements, le Pas-de-Calais, l'Aisne, le Gard et le Vaucluse. Pas de quoi renverser le pays mais un test intéressant pour voir si les frontistes sont capables de faire mieux ou bien pire que les autres. Alors un peu de calme dans les rangs car il n'y a pas encore le feu au lac ! S'agissant du mode de scrutin on ne peut pas dire qu'il soit très démocratique car en l'espèce, un parti qui aurait 30% des suffrages ne pèse que peu dans la représentation officielle. Enfin, pour l'instant.
Rédigé par : Jabiru | 27 mars 2015 à 14:19
@finch
"Les consignes "ni-ni" sont abstraites pour l'électeur lambda."
Il faudrait voir à pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.
L'électeur lambda comme vous le mentionnez n'est pas plus stupide qu'un autre et comprend très bien ce que veut dire ni FN ni PS.
Ce n'est pas la peine de lui donner des explications.
Quand arrêtera-t-on de prendre les gens pour des c... ?
Je ne vous connais pas mais vous pensez-vous au-dessus de la mêlée pour vous sentir obligé d'expliquer aux gens ce que veut dire ni-ni ?
Non, je ne le crois pas non plus.
D'ailleurs les politiques commencent enfin à le comprendre eux-mêmes.
Il ne croient plus vraiment à la portée des consignes de vote.
Les électeurs n'appartiennent à aucun parti.
Ils votent comme ils en ont envie.
Je sais bien que cela déplaît fortement aux organisations politiques qui aimeraient avoir des moutons à qui donner des ordres. C'est de moins en moins le cas heureusement.
@duvent
Si quelqu'un l'invitait à se taire, ce serait une belle et grande nouveauté, mais ce qui est nouveau n'est pas toujours apprécié. Quelle est donc cette manie qui veut que, lorsqu'on n'est pas d'accord avec une personne elle doive se taire ? Ensuite vous venez parler de démocratie, de liberté, laissez-moi rire vous avez une âme de dictateur.
@Parigoth
"Les manipulateurs veulent nous faire croire qu'une sortie de l'euro coûterait cher aux Français, comme si depuis son introduction ils n'avaient pas été appauvris par l'augmentation des produits de base : la baguette de pain coûtait 4,90 F (0,75 €) en 2001, alors que dix ans plus tard elle a atteint 0,95 €."
D'abord ce n'est pas en dix ans mais en quinze et je paie ma baguette faite par un boulanger moins de 50 cts d'euro. De plus avec l'inflation même faible, le prix n'est pas disproportionné.
Rédigé par : J. Marques | 27 mars 2015 à 13:22
M. Bilger vous êtes de fait un très grand démocrate. Je m'explique, à la lecture du "ni-ni est un bon choix" vous rejoignez l'analyse du chapitre de Charb "Mort au vote utile !" extrait de son Petit traité d'intolérance.
"Combien de jeunes électeurs se sont-ils laissé berner par ce mot d' ordre apparemment de bon sens : "il faut voter utile "! Combien de citoyens ont-ils voté contre leurs idées, conditionnés qu'ils étaient par la propagande des cons !" Fin de citation.
En creux on pourrait interpréter que tous les gouvernements successifs n'ont pas fait ce qu'il fallait pour apaiser une société qui se détourne d'un UMPS qui ne correspond plus à leurs aspirations. Ne me faites pas dire que le FN est la panacée ! Mais un air nouveau s'offre aux citoyens qui n'ont plus envie de voter utile, c'est fini, ils se sont fait piéger avec l'élection de Chirac, désormais ils veulent un nouveau poumon à la démocratie.
Si le "ni-ni" est un vrai enjeu démocratique perfectible sans aucun doute, il ouvre en grand une porte pour aérer enfin la demeure.
Et de terminer par la dernière ligne, "Il faut enfermer le con qui vote utile dans une urne électorale et le parachuter au-dessus d'un goulag nord-coréen. Amen."
En fait on est dans le droit fil de la liberté d'expression, la continuité sans entrave, et entre adultes il ne pas y avoir grand-chose à craindre, nous sommes un pays démocratique le FN est légal, soit il disparaît parce que hors-la-loi soit il est existant et alors ses détracteurs "de se taire à jamais".
Bon il faut admettre qu'il a parfois un fonds de commerce limite rance et boueux, mais la justice est là pour ce qui mérite d'être condamné, et nous de ne pas se substituer à elle. On peut ou pas adhérer à son idéologie le fait est qu'il est aux portes du premier parti de France et ce n'est pas rien ! Aux institutionnels de prouver qu'ils sont plus à l'écoute des citoyens et apparemment ce n'est pas le cas. Amen, comme termine Charb ses rubriques.
Rédigé par : Giuseppe | 27 mars 2015 à 13:21
A l'instant sur iTélé, une représentante du Front de Gauche indique qu'il faut faire barrage au FN, parti fasciste !!
Rien que ça… quelle époustouflante rhétorique typiquement valsienne !!
Or le Front de Gauche s'inscrit dans la même ligne que le Front national sauf en ce qui concerne l'immigration et la préférence nationale. Le résultat est que ce parti ne récolte que peu de suffrages, preuve que ces questions d'immigration restent au coeur du débat public en France !
Ne pas le voir, ni l'analyser que sous forme d'exclusion (ces gens-là sont déclassés, haineux, irresponsables) signe l'imbécillité (ou la crétinerie bien notée par Onfray) des "stigmatiseurs" du bon peuple.
Quant à Juppé, bon maire de Bordeaux, mais pas plus, qu'il ne nous ressorte pas la gabegie budgétaire, ni la sortie de l'Euro pour une élection purement locale !
A propos de gabegie, les seuls candidats de mon canton à proposer une baisse des dépenses du département sont ceux du Front National.
On peut naturellement être sensible à ce problème, mais faut-il leur rappeler que plus de 90% d'entre elles sont contraintes par le transfert des compétences de l'Etat aux départements…
Rédigé par : caroff | 27 mars 2015 à 13:08
Je suis en accord avec Sarkozy et Valls. Il n'est pas nécessaire d'avoir un débat avec les leaders du FN. Quel intérêt y a-t-il à discuter avec des dirigeants qui suintent le mépris à votre égard, qui vous considèrent comme des imbéciles au motif que vous auriez été incapables d'améliorer le sort des Français alors que le FN représenterait la solution miracle, etc. Ce serait faire trop d'honneur au populisme, aux fausses solutions, à un simplisme accablant et économiquement dangereux, absoudre et oublier les bourdes malsaines de l'ancêtre. Le FN ne peut servir qu'à pointer les problèmes mais il y a de sérieux doutes sur sa capacité à les résoudre.
Rédigé par : jack | 27 mars 2015 à 12:04
"...mais vous pouvez continuer".
Rédigé par : Christian C | 27 mars 2015 à 10:28
Je vais me gêner !... Avec ou sans votre autorisation.
Ayant travaillé à Bordeaux figurez-vous que nous avons des amis communs. Et que donc je connais un peu le personnage. Hautain et suffisant. Comme vous.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 mars 2015 à 11:48
@Parigoth
Vous avez raison, le sujet de l'euro ne relève pas du département. Mais on a donné une dimension nationale à ces élections locales. Pour les adversaires du FN, il s'agit d'enrayer une dynamique qui peut amener MLP à la présidence, il est donc légitime d'évoquer des sujets nationaux. MLP considère elle-même une victoire aux départementales comme une étape vers la présidence.
Dans mon commentaire je ne discute pas de la pertinence de rester ou non dans l'euro. Je me place d'un point de vue logique. Comment un électeur UMP favorable à l'euro peut-il considérer un candidat FN qui y est défavorable et un candidat PS qui en est partisan, comme équivalent ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 27 mars 2015 à 11:23
@cec
MLP n'étant pas complètement idiote, elle devrait commencer par un référendum sur plusieurs modifications de la constitution, dont l'institution d'une proportionnelle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 mars 2015 à 11:13
@ Xavier NEBOUT 26 mars 2015 à 11:51
Je ne suis pas F.Niste, non pas contre la famille Le Pen mais parce que je ne crois pas en la sortie de l'Europe proposée par le FN mais que, comme ses opposants, cela fait partie d'une argumentation optimiste et vendeuse du programme du parti, mais irréalisable actuellement compte tenu des formations politiques de Bruxelles. Je compare ce moulin à prières du FN au "ralliez-vous à mon panache blanc !" d'Henri de Navarre (en même temps grâce à ça il a gagné !;-)) Pour le reste je suis assez d'accord avec son analyse de la situation catastrophique de notre pays : la gabegie des aides sociales, retraites incluses, l'embauche pléthorique, parfois en doublon, dans la fonction publique (et je sais de quoi je parle ;-)) Bref tout ce qui crispe une population globalement généreuse mais qui tend à adopter le, dit-on : "trop bons, trop c...s"
PS. vous savez qui sont les catégories professionnelles qui votent le plus FN après les ouvrier(es)/chômeurs ? Les professions libérales. Eh oui... Le « ni-ni » est-il un bon choix ? Je ne saurais le dire. Par contre ce que je sais, et ce que tout le monde sait, c’est que les électeurs votants n’en n’ont rien à "s’couer" des ordres des partis. Ils voteront selon leur intime conviction ;-))
-----------------------------------
Je regrette pour ma part, et peut-être ne suis-je pas la seule, que le vote blanc ne soit pas interprété comme un vote, ce manque d’audace politique laissant de ce fait la porte ouverte à l’abstention si décriée.
En effet ce n’est pas la même chose de se déplacer pour voter que de rester chez soi ou préférer aller à la pêche, le vote blanc affichant une volonté, non pas de ne pas choisir tels menteurs à la place de tels autres, mais un signe comptable du refus d’une politique telle qu’on nous la propose.
Les tripatouillages (appelés aussi « alliance ») entre des gens qui n’ont pas la même vision de l’avenir de notre monde est incontestablement la cause de l’abstention, et que les hommes/femmes politiques aient l’outrecuidance de critiquer les abstentionnistes, se référant à la morale (encore une fois) démocratique, est la preuve de leur totale absence de réflexion puisque tous les partis ayant ostracisé le FN, ce dernier a maintenant beau jeu de brocarder ses adversaires et leurs manigances et marteler que lui n’étant soumis à aucune de ces combines c’est bien à ses seuls arguments que les électeurs vont se rallier… CQFD
Enfin et pour conclure, les moralisateurs que sont nos parlementaires de droites et de gauche (y incluant bien évidemment les écologistes à la française), ceux qui montrent du doigt les vilains abstentionnistes, viennent d’adopter, en douce et 'à l’unanimité', une loi à leur seul avantage, celle-ci leur permettant de doubler la durée de leur indemnisation en fin de mandat. Fixée à six mois jusqu’à présent, l’indemnité va passer à douze mois… :-D
Et après ces donneurs de leçons démocratiques s’étonnent, haut et fort, que certains/certaines soient tentés par d’autres pratiques... !
Mère des gens sans inquiétude
Mère de ceux que l´on dit forts
Mère des saintes habitudes
Princesse des gens sans remords
Salut à toi, dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu (J. Brel)
Rédigé par : breizmabro | 27 mars 2015 à 11:10
Bien entendu c'est la faute du FN et son programme :
Chômage : record historique battu.
Chômage : catégories A, B, C, D, E :
France métropolitaine :
5 918 100 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.
France entière, y compris l'outre-mer :
6 246 000 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.
Variation sur un mois : + 0,4 %
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-V9decB-2.pdf
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2015 à 10:50
@ Christian C
Une polémique point sur le fait que des fuites ont eu lieu lors de l'enquête du BEA concernant la tragédie du vol Barcelone-Dusseldorf. Une polémique où encore une fois, il aurait fallu taire les vraies causes alors qu'elles étaient flagrantes dès la lecture des bandes d'enregistrement, et donc, laisser une suspicion sur le pilote, sur l'avion et ses révisions, sur les masses nuageuses ou les récurrentes conditions météo bien utiles pour enfumer les plus curieux et les doutes habituels en pareil cas.
Pourquoi le peuple ne devrait-il pas connaître la vérité, et les recherches se focaliser sur les véritables causes du crash, aussi incroyables ou dérangeantes fussent-elles ?
En politique c'est exactement la même chose, pourquoi devrions-nous lire uniquement des médias qui rapportent comme des toutous les vérités gouvernementales et socialistes et ce qui ne doit pas déranger le ronron des belles âmes qui préfèrent cacher ce qui dérange sous le tapis ?
Heureusement, il y a des journalistes dissidents ou plus courageux, que je remarque de plus en plus nombreux et pas seulement chez "Valeurs actuelles". De plus en plus de voix s'élèvent contre cette omerta et cette "pravdaïsation" généralisée destinée à endormir le peuple. Un peuple sans doute considéré trop bête pour comprendre ou parce que nos élites dispendieuses et couardes préfèrent cacher le copinage, le favoritisme et l'entre-soi.
Via Internet, nous avons aujourd'hui et c'est tant mieux, un tas d'informations soigneusement cachées dans les médias traditionnels, les plus moutons de Panurge. Par exemple, tout dernièrement l'ouverture des salles de shoot ou le doublement (en temps) des indemnités des élus. Mais comme il faut bien faire des économies puisque beaucoup, fatigués par les augmentations d'impôts, en réclament, les médias annoncent que Mme Touraine va faire des coupes budgétaires à l'hôpital. Juste ce qui peut plaire aux contribuables.
Donc en conclusion, tant mieux si des journalistes ont le courage de dire les vérités puisque nous sommes dans une démocratie, à chacun de faire intelligemment le tri. Le bon sens reste avant tout la meilleure des intelligences face à l'embrigadement. Faisons confiance aux Français, plutôt que de les accabler de je ne sais quelle dérive extrémiste.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 27 mars 2015 à 10:49
@Garry Gaspary | 27 mars 2015 à 09:33
Bravo Gaspinou, bonne intervention, merci d'obéir à mes consignes : tout y est : chrétien, abrutis, FN...
Sussucre !
Et rendez-vous tous dimanche pour donner un dernier grand coup de pied aux fesses à tous les "intelligents" qui votent contre le FN, après la messe bien entendu.
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2015 à 10:45
Totalement d'accord avec vous : si le FN était banalisé, il serait dissous dans la représentation parlementaire. Réfléchissons: si MLP était élue en 2017, quelle serait la couleur de l'Assemblée deux semaines plus tard ? Y aurait-il vraiment une majorité de députés FN ? Il y aurait instantanément cohabitation, donc un gouvernement (de droite ou de gauche) classique. Inutile d'éructer donc, Valls peut retourner à ses moutons (chômage, impôts, balance commerciale). A moins que...? A moins que Valls cherche à remplir son temps libre, puisqu'il ne fait rien (ouh là, c'est méchant, ça).
Rédigé par : cec | 27 mars 2015 à 10:37
@hameau dans les nuages
Les points de vue dont vous nous régalez commentaire après commentaire donnent un éclairage sur vos lectures favorites. Mais, aussi étrange que cela doive vous paraître, j’essaye de me tenir informé des opinions, des positions, des projets que présentent les hommes susceptibles de briguer nos suffrages dans un avenir plus ou moins proche. N’est-ce pas, après tout, le fondement de notre démocratie ?
Votre conclusion hâtive sur la référence que constituerait pour moi le blog d’Alain Juppé est donc totalement erronée.
J’ai cité quelques extraits de son analyse (rapide) du programme du FN qui n’est qu’une addition de « « propositions » de ce parti, qui, mises bout à bout, constituent une énorme imposture. »
1) « Le tsunami de la sortie de l’euro.
2) La gabegie budgétaire
3) Le mythe de l’immigration zéro
4) Le risque de monter les Français les uns contre les autres
5) Pour finir, quelques perles, quelques Oscars de démagogie ou d’irresponsabilité »
J’ai l’humilité de trouver son texte beaucoup plus percutant que celui que je pourrais pondre.
Vos âneries sont d’une vulgarité incommensurable comparées à ma grossièreté.
Mais vous pouvez continuer.
Rédigé par : Christian C | 27 mars 2015 à 10:28
@Marc Ghinsberg
C’est dans le cas d’espèce établir une équivalence entre un candidat PS et un candidat FN, ne compter pour rien, par exemple, les divergences sur l’Euro et l’Europe, un détail !
Pouvons-nous rappeler qu'il s'agit ici d'élections départementales et non nationales ?
Il est au passage curieux de constater que manifestement aucun thème de campagne n'ait été évoqué, tel que par exemple le transfert sur le département de charges de « solidarité » - ou prétendue telle - jusqu'ici assurées par l’État.
La campagne s'est limitée à une suite d'imprécations hystériques et haineuses contre le FN, contre ses électeurs - bonjour la démocratie - et contre les élus qui seraient tentés de passer des accords avec ce parti.
Les prises de position du FN en faveur d'une sortie de l'Euro sont agitées comme un exemple de l'inanité des propositions économiques de ce parti pour les ridiculiser, alors qu'il ne s'agit là que d'une mesure de bon sens à laquelle des économistes français et même étrangers dont deux prix Nobel (Paul Krugman et Joseph Stiglitz) sont favorables.
Les manipulateurs veulent nous faire croire qu'une sortie de l'euro coûterait cher aux Français, comme si depuis son introduction ils n'avaient pas été appauvris par l'augmentation des produits de base : la baguette de pain coûtait 4,90 F (0,75 €) en 2001, alors que dix ans plus tard elle a atteint 0,95 €.
De même, en 2002, 2,5 kg de pommes de terre coûtaient 0,12 €, dix ans plus tard il fallait dépenser 3,75 € !
Mais encore une fois, cette question n'a pas sa place dans ce qui aurait dû être un débat autour des élections départementales s'il n'avait pas été remplacé par une agitation artificielle et stérile de politique politicienne.
Rédigé par : Parigoth | 27 mars 2015 à 09:53
@Tipaza
Votre capacité d'analyse toute en nuances a encore frappé.
Rassurez-vous, il reste, dans l'environnement de Juppé, quelques humanistes disponibles. Et puis, pour paraphraser Onfray, je préfère un humaniste septuagénaire capable de rassembler à un sexagénaire à un agité qui fait du stand-up plutôt vulgaire devant sa claque.
Pour le reste, lisez le texte que Juppé a consacré au programme du FN. Si vous restez sur vos positions, cela constituera déjà un enseignement sur votre QI.
Rédigé par : Christian C | 27 mars 2015 à 09:52
Mais pourquoi voulez-vous interdire les vendeurs de camelote alors qu'il existe des abrutis pour croire en leurs boniments ?
Accessoirement, pourquoi voulez-vous que des gens intelligents et politiquement responsables ne traitent pas d'abrutis ceux qui se font avoir par le FN ?
En bon chrétien, vous n'invoquez la morale et sa police que lorsque cela vous arrange et il faut que Dieudonné crache sur des Juifs ou Zemmour sur des musulmans pour que le mot "liberté" vienne s'imposer à votre esprit...
La liberté implique ici qu'on laisse libres les bonimenteurs d'être des bonimenteurs, les abrutis des abrutis, et les gens intelligents et politiquement responsables des gens intelligents et politiquement responsables...
Rédigé par : Garry Gaspary | 27 mars 2015 à 09:33
@ Christian C
Puisque le blog de Monsieur Juppé semble être votre référent, vous constaterez que Monsieur Bilger n’utilise pas les mêmes méthodes que lui. A savoir qu'il laisse passer les commentaires insolents, notamment les vôtres, alors que Monsieur Juppé cisaille dans tous les sens parce qu'il est "Monsieur Juppé". Il est Dieu.
C'est un saint homme. Il veut mélanger morale et géostratégie. On voit les résultats de sa politique internationale à vouloir jouer les renards du désert voulant attraper la souris el-Assad. Un énorme fiasco.
Je ne vous ferai pas un dessin pour la Libye et l'instauration de la démocratie.
Il a reconnu dernièrement ne pas avoir lu le Coran, avoir essayé mais finalement renoncé tout en dissertant sur le "vivrensemble" avec l'imam salafiste Tareq Oubrou :
http://rue89bordeaux.com/2015/02/islam-imam-grande-mosquee-bordeaux/
Pour le bien de ce pays, qu'il continue à faire de la godille sur le lac d'Hossegor. Il ne sait pas encore que dans sa barque certains ont le regard tourné vers la rive FN.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 mars 2015 à 09:31
Quelle rhétorique superbe ! Il invite au ni ni...
C'est brillant, et l'argumentation plus encore !
Si quelqu'un l'invitait à se taire, ce serait une belle et grande nouveauté, mais ce qui est nouveau n'est pas toujours apprécié.
Lamentable à tout point de vue, les indifférents, Dante ne les épargne pas non plus et il n'a pas tort !
Rédigé par : duvent | 27 mars 2015 à 09:24
Une majorité de Français de bon sens moral et civique refuse le principe de la préférence en faveur des immigrés au détriment des vrais Français dans l’emploi ou le logement, et je m'en réjouis : ce sont de vrais patriotes républicains et qui aiment leur pays.
Il faut lutter plus énergiquement contre les dérives et les abus qui existent dans nos régimes de protection sociale, et contre ces discriminations honteuses et abusives envers les vrais Français citoyens de ce pays.
Tous ces nouveaux arrivants et immigrés en situation de clandestins protégés et récupérés politiquement par ces associations gauchistes parasitaires ne doivent percevoir aucune aide ni indemnité.
Les électeurs FN, les seuls qui ont du bon sens citoyen et des réactions saines, l'ont fait comprendre à cette caste politique immigrationniste en votant largement pour ce parti qui seul contre tous défend la France.
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2015 à 09:18
@finch
Votre référence à l’analyse d’Eric Branca dans votre commentaire a éveillé ma curiosité. J’ai donc cherché à en savoir un peu plus sur cette personne, dont le nom m’était jusqu’alors inconnu.
Il écrit sur le blog de Bruno Gollnisch, ce qui le qualifie évidemment pour poser un pronostic objectif sur le face-à-face du deuxième tour 2017.
Mais il est également journaliste de Valeurs actuelles, comme vous le mentionnez dans votre commentaire.
Par curiosité, j’ai donc consulté la fiche Wikipédia de cet hebdomadaire :
« Le 3 février 2015 Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles est condamné par la 17e chambre du TGI de Paris à 2 000 € d'amendes pour provocation à la haine raciale, à la suite d'une plainte de plusieurs associations »|…] Yves de Kerdrel annonce qu'il va faire appel du jugement. »
« Le 5 mars 2015 Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles est condamné par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris à 3 000 € d'amendes pour provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers les Roms et diffamation pour un dossier consacré aux Roms, intitulé « Roms l'overdose ». »
On est toujours plus informé par les positions d’un journaliste quand on sait d’où il nous écrit.
Rédigé par : Christian C | 27 mars 2015 à 08:43
@Christian C | 27 mars 2015 à 07:44
« Monsieur Bilger, vos billets révèlent jour après jour votre dilection pour le FN. C’est évidemment votre choix démocratique, mais bien peu républicain. »
De l’art de l’interprétation sur clavier… numérique !!
« Je préfère quant à moi la position prise notamment par Alain Juppé sur son blog…/…Mais je préfère laisser la conclusion de mon commentaire à Alain Juppé »
Eh bien voilà, nous y sommes, un peu en avance, mais nous y sommes.
L’orchestre de Solférino prépare les affiches de son prochain concert.
Exit le chef d’orchestre actuel qui n’a pas fait le plein des salles. La rumeur qui se confirme, annonce son remplacement par un tout nouveau chef d’orchestre « refurbished » (en français remis à neuf, et il en avait besoin).
Ceux qui achètent sur le Net savent que les grandes marques revendent du matériel qui n’a pas résisté à l’usage pendant le temps bref de la garantie et qui est remis en vente après réparation et après que le constructeur a allumé un cierge à Mercure, le Dieu du Commerce et des Larrons, pour qu’il résiste à peine un peu mieux.
Ils en sont là les solfériniens !!
Je reviendrai sur le cas Juppé, non pas qu’il le mérite, mais ses partisans commencent eux aussi à affûter leur principal argument.
Votez Juppé, vous n’aurez pas à le faire une deuxième fois il est trop vieux pour un deuxième mandat.
Avec un minimum d’humour, on va pouvoir ne pas pleurer de ce qui risque de nous arriver.
Rédigé par : Tipaza | 27 mars 2015 à 08:31
Monsieur Bilger, vos billets révèlent jour après jour votre dilection pour le FN. C’est évidemment votre choix démocratique, mais bien peu républicain.
Ainsi invitez-vous le Premier ministre « à s'occuper des affaires de son propre camp et à laisser la droite et le centre décider sans injonction de sa part » ; je n’ai pas aperçu la moindre injonction, mais une appréciation. En outre, seule la position de l’UDI validerait à vos yeux la posture de Manuel Valls. Allons bon ! Voilà que ce dernier devrait consulter un des partis d’opposition avant de valider ses propres choix. Curieux !
Vous affirmez également (je raccourcis) : « En ne choisissant ni le FN ni le PS, le citoyen de droite […] ne se trahit pas… ». Que serait donc pour vous une trahison ?
Vous osez encore affirmer que le « ni-ni » est majoritairement approuvé à droite comme à gauche : « Départementales 2015 : une majorité de Français désapprouve la stratégie du "ni-ni" de Sarkozy » (lepoint.fr du 26 mars 2015). Ignorance ou malhonnêteté intellectuelle ?
Je préfère quant à moi la position prise notamment par Alain Juppé sur son blog le 26 février dernier (http://www.al1jup.com/le-fn-ou-limposture/),qu’il conclut ainsi : « En vérité, le seul argument du FN qui percute est bien celui-ci: « Comme les résultats espérés ne sont pas au rendez-vous, il faut essayer quelque chose d’autre et quelqu’un d’autre… » Cela mérite réflexion sur ce prétendu « autre ». On ne joue pas l’avenir de ses enfants et de son pays à la roulette russe. »
Il est enfin surprenant de vous voir exprimer votre refus de « ce parfum de haine qu'on met dans la vie publique ». Si parfum de haine il y a de plus en plus dans la vie publique, et en particulier cette obsession de monter des communautés les unes contre les autres pour mieux les stigmatiser, j’ai des informations à vous communiquer sur l’origine de ce parfum.
Mais je préfère laisser la conclusion de mon commentaire à Alain Juppé :
« Quand je lis qu’une majorité de Français refuse le principe de la préférence nationale dans l’emploi ou le logement, je me rassure : notre peuple garde son bon sens et reste fidèle à ses principes moraux.
Autant je pense qu’il faut lutter plus énergiquement contre les dérives et les abus qui existent dans nos régimes de protection sociale, autant je ne veux pas de discriminations injustes ou dangereuses. Un immigré en situation légale qui paie ses cotisations sociales a évidemment droit à une égalité de traitement. »
Rédigé par : Christian C | 27 mars 2015 à 07:44
Les consignes "ni-ni" sont abstraites pour l'électeur lambda. D'un côté, il déteste le FN et ses dirigeants qui sont des vendeurs de soupe populaire à des gens simples, échaudés par l'expérience d'un pouvoir politique incompétent et aux abonnés absents depuis 34 ans. De l'autre, il n'a que mépris pour le pouvoir socialiste.
Qui se soucie des élections départementales - anciennement cantonales - qui concernent une strate territoriale heureusement appelée à disparaître ? À part les fonctionnaires concernés qui défendent leur biftek, personne ne regrettera cette entité parasite et certainement pas les contribuables qui veulent sa suppression pour motif d'économie et de rationalisation. Vive les régions ! À bas également l'inutile Sénat et l'obèse bicamérisme !
Alors, il se pose effectivement la question du "ni-ni" pour les élections suivantes…
C'est en fait totalement abstrait. Le citoyen n'a que faire des consignes des appareils politiques. Comme Monsieur Jourdain, il fait du "ni-ni" sans le savoir. Ni FN, ni PS. Entre la peste brune du "détail de l'histoire" et le bubon rose fait d'incompétence, d'angélisme, d'incapacité flatulente, et d'autoritarisme ostracisant (le catalan, petit roquet agité du bocal : à la niche…), on n'en peut plus de s'époumoner et de suffoquer dans cette brume politique nauséabonde.
Éric Branca, dans Valeurs actuelles de cette semaine, dit qu'il n'y a que deux duels envisageables au second tour de la présidentielle 2017 : Sarkozy-Le Pen et Juppé-Le Pen.
Cette idée indispose Hollande. La question est de savoir ce que vont faire les "juges rouges" (expression du clan Sarkozy) concernant les casseroles que traîne ledit Sarkozy derrière lui et qui lui collent aux basques comme sangsue sur purpura. L'interrogation parallèle, non négligeable, est celle du tempo judiciaire. Sarkozy sera-t-il lynché en place de grève avant ou après la primaire à droite de 2016 ? La gauche et Hollande ont intérêt à ce que Sarkozy le soit après. Si tant est qu'il y ait une cellule noire à l'Elysée, ce scénario serait l'idéal pour Flanby dans la perspective de la présidentielle. Tant il est clair qu'Hollande préfère Sarkozy, la tête à claques idéale à ses yeux, comme adversaire de cette échéance majeure qu'Alain Juppé jugé trop dangereux.
Si la justice est plus indépendante sous Hollande que sous Sarkozy (pas difficile à faire : juge Courroye, vendu ! honte à lui !), il n'est pas exclu que les "juges rouges", adeptes ou non du "mur des cons", préfèrent que la lapidation publique judiciaire de Sarkozy ait lieu avant la primaire à droite pour éliminer définitivement celui-ci de la présidentielle. Finis les "petits pois" et finie la justice muselée et humiliée ! Pas de sauf-conduit pour une indigne immunité de cinq ans sous couvert du mandat suprême. Pas de prime à la vengeance au détriment du désir sincère de gouverner sainement le pays.
Devant ces enjeux, le paradigme du "ni-ni" paraît bien dérisoire. On est échaudés. On élimine parce qu'on sait ce que l'on ne veut surtout pas revivre. On élimine ce qu'on craint comme étant le pire. On n'est pas là pour obéir aux dérisoires consignes des états-majors politiques de toutes tendances qui ne pensent qu'à leur pomme, pas à celles des citoyens.
On saura ainsi qu'on n'a pas été chapeautés mentalement.
Rédigé par : finch | 27 mars 2015 à 07:40
@ Jean-Paul Ledun
Etes-vous sûr de vos écrits ? N'étant pas un historien de l’extrême droite, qui plus est autrichienne, je me suis tourné vers Wikipédia. Apparemment vous en êtes resté à la mort de son dirigeant dans un accident de voiture.
J’espère que vous ne souhaitez pas la même chose pour Marine Le Pen afin que le FN retombe dans de mortes eaux.
En France d'après vous ils obtiendraient de bons résultats dans la gestion locale. Voila déjà un bon point puisqu'on affirmait que même là ils n'en étaient pas capables.
Quant à la gestion de l'Etat, a minima ils pourront comme la majorité interchangeable actuelle revendiquer l'impossibilité de réformer sous la coupe de Bruxelles.
Mais depuis 2008 et la mort de Haider les choses ont bien évolué en Europe. Depuis sa sortie de route face à la crise, c'est elle qui est moribonde.
Et là on en connaît les causes.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 mars 2015 à 00:43
On peut à la fois être sincèrement affecté par un drame, et l'instrumentaliser, oh juste un petit peu. C'est même assez tentant et presque inévitable quand on est une figure en vue, conseillée en permanence par des communicants, enregistrée et filmée à longueur de journée, et que des instituts de sondage étudient tous les jours votre courbe de popularité. Si j'étais cynique, en plus d'indécente, j'ajouterais que quand les sentiments coincident avec l'image qu'on veut donner de soi, c'est plus facile que quand on doit mimer une tristesse qu'on ne ressent pas. Même les animaux se servent de leurs affects pour impressionner leurs adversaires.
Rédigé par : Lucile | 26 mars 2015 à 23:08
Au point où en sont rendues les options des partis, pour le FN il n'y a plus rien à partager, et pour l'UMP encore moins, quel intérêt pour ce dernier de s'accrocher aux basques du FN ? Aucun. L'ère Buisson et ses enregistrements puants ont eu raison de la réflexion de N. Sarkozy, il tente le tout pour le tout et il sait qu'il a déjà gagné, il savoure avec modestie.
Il s'est fourvoyé mais le temps lui est compté, par contre son plus grand adversaire c'est lui-même, il n'a besoin de personne, juste qu'on le laisse un peu tranquille. NKM le sait, bien qu'elle ne soit pas favorable au "ni-ni", elle voit que son champion a fait l'essentiel.
Dans tous les cas elle est dans son camp, pourvu qu'il ne dérape pas.
Maintenant le Fouquet's, s'il n'est pas oublié, est loin, et puis ma foi en face ils ont eu leur Cahuzac, cela vaut bien un restaurant, sans parler d'un A. Morelle, alors le Fouquet's...
Le citoyen, un sur deux est dépité, pour N. Sarkozy il va s'agir de durer, d'entretenir la flamme du vainqueur sans que jamais elle ne retombe sinon ce sera fini. Dans le fond la rivalité Wauquiez/NKM va pimenter la suite et diluer la présence de tous les prétendants, mais au fond, prétendants à quoi, puisque dès dimanche il sera de retour.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mars 2015 à 21:25
En ravivant un FN moribond dans les années 80, le piège que Mitterrand a tendu à la droite classique se referme sur les socialistes, il y a de quoi rire. C'est l'arroseur arrosé.
Voilà une raison supplémentaire pour ne pas lire ces livres sur le génie de Tonton, son ambiguïté époustouflante ou ses fulgurances inouïes, de qui se moque-t-on ?
L'arsouille, comme l'appelait de Gaulle, va depuis sa tombe assister à la mort de son propre parti.
Pas étonnant qu'il ait eu à la fin de sa vie une telle facination pour l'Egypte ancienne au Old Cataract Hotel d'Assouan, où sur des tombes on construit de nouvelles tombes, un perpétuel recommencement.
C'est le seul point de sympathie que je lui trouve, pour y avoir vécu quelques années.
Rédigé par : Savonarole | 26 mars 2015 à 20:50
Mais oui Philippe, laissons donc rentrer les élus FN, quelques-uns du moins, dans les instances décisives du pays.
Vous avez raison, ils ne tiendront pas le coup.
Localement, c'est sûr qu'ils peuvent faire du bon travail. Nationalement, pas avec ce programme-là (lisez-le !).
Je le redis ici régulièrement, Jörg Haider et ses ministres FPÖ (FN mais plus intelligent) se sont cassés les dents dès leur entrée au gouvernement, il y a quelques années.
Actuellement ils sont de nouveau réduits à leur socle de base (8% au lieu des 22% à l'époque).
La France n'est pas capable de faire ce que les Autrichiens ont déjà essayé ?
Courage !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 26 mars 2015 à 19:34
Il ne faut pas se mentir, tout ne respire pas la rose au FN, par contre ils font tout pour que le parfum soit suave. En gros, 5% de son électorat que l'on pourrait qualifier de fondamentaliste est aujourd'hui couvert par les nouvelles effluves à 30%.
Il est vrai aussi que MLP et F. Philippot ont transformé en vitrine acceptable ce qui pouvait faire peur il n'y a pas si longtemps.
Je ne suis pas sûr du tout que les réponses apportées, ainsi que les mailles du filet, soient règlementaires, mais pour l'instant aux yeux des citoyens cela ne compte pas.
Elle agite souvent le manque de représentativité à l'Assemblée, plus par calcul électoral que comme arme pour y rentrer en grande pompe : elle en rajoute sur l'ostracisme à son endroit, et de passer pour une victime du système UMPS ; pour l'instant le FN cherche des fondations dans tous les coins de France et de Navarre, elle ne veut pas aller plus vite que la musique, elle a senti un léger fluage de son électorat, comme dans un grand col il faut qu'elle reprenne son souffle, elle le sait. Il faut dire qu'elle n'a pas traîné en chemin, en quelques années elle partage la gamelle avec les autres, à part égale s' il vous plaît !
Rien ne bouge ou n'a bougé depuis des décennies et ce qui revient souvent, "on a tout essayé, désormais on veut voir autre chose." MLP tient le bon bout, mais on dit que lorsqu'une entreprise grossit trop vite, plus dure est la chute si on n'a pas pris le soin de consolider. On peut lui faire confiance elle fait un sans-faute, pour l'instant, les leviers principaux ne sont pas entre ses mains, un moment quand même d'hésitation des citoyens, dimanche dernier, qui l'ont honorée mais pas encensée.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mars 2015 à 19:23
"Je continue à penser que si le FN était banalisé, avec la représentation proportionnelle, sur le plan parlementaire, il révélerait d'une part l'étendue de ses faiblesses et, d'autre part, la République, ses principes et ses contraintes seraient victorieux de ses provocations." (PB)
Totalement d’accord avec vous “le roi serait alors nu“, d’ailleurs Le Pen père s’était toujours désintéressé des élections locales et seul primait pour lui les Présidentielles. En vieux renard politicien, il savait bien qu’en entrant dans le jeu de la politique concrète son parti avait tout à y perdre.
Rédigé par : Trekker | 26 mars 2015 à 18:42
Le Nini...
L'âne de Buridan est mort comme ça.
Toutefois la gauche nous a collé aux fesses le FN pendant 30 ans.
30 ans de suspicions, de collusions, de complicités, tout y est passé et aujourd'hui que le FN se trouve aux grilles de Moulinsard, la Castafiore Valls nous supplie de respecter un je ne sais quel pacte républicain, grotesque.
"Que pensez-vous qu'il advint, ce fut le serpent qui creva" Voltaire...
Demersendich, comrades.
PS : Nini peau d'chien, pour ceux qui n'auraient pas compris le billet de PB, c'est une chanson de Patachou sur YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=B5jS-b_C_co
Rédigé par : Savonarole | 26 mars 2015 à 18:07
Les Français constatent avec effroi que le grand remplacement est en marche et que leur civilisation millénaire va imploser. Pourtant, ils sont 75% à voter des partis politiques qui favorisent leur disparition. J'ai du mal à comprendre.
Rédigé par : Alex | 26 mars 2015 à 17:29
Le "ni-ni" annoncé par l'ancien président de la République est dans le bon sens le plus absolu dans sa démarche de conquête sans partage.
D'autre part il ne prend pas ses électeurs en otage - cela l'arrange aussi par pur calcul - ainsi à la suite du second tour il saura qui est avec qui, qui est contre lui ou avec lui. Il aura comme il se dit en gestion "la vérité des comptes."
L'image instantanée des électeurs, de ses soutiens, et la vraie lecture des forces en présence, ce qu'il attend avec impatience. Mais loin encore du poteau d'arrivée. Il le sait.
N. Sarkozy, en stratège, lance une injonction aux citoyens, "allez-y vous êtes libres, faites ce que bon vous semble !" Un vrai pari pour lui, mais on sait qu'il n'est jamais aussi bon dans ce genre de défi : il n'a rien à perdre, mais tout à espérer et à prendre.
Le mièvre Fillon, le futur jeune-vieux Juppé ne sont à ses yeux que des faire-valoir qu'il maîtrisera d'autant mieux que son pari sera réussi. Il est certain qu'il a besoin d'eux comme rampe de lancement et qui l'amèneront au but qu'il s'est fixé.
Même si A. Juppé y pense, il voit mal comment se sortir de ce piège tendu du "ni-ni", lui qui a été égratigné par les électeurs dans sa région de Bordeaux.
Ce dernier est comme L. Fabius, brillant sans doute, mais portant chacun chaussures de plomb : tellement proches de la stature présidentielle et tellement tirés par le maillot par les électeurs, comme si ceux-ci avaient peur de les porter en haut, préférant sans doute des controversés sachant que les deux autres ont passé leur tour. Trop tard semblent dire les citoyens.
Et si le résultat est conforme aux attentes du chef, malheur aux vaincus.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mars 2015 à 17:03
Il n'aura échappé à personne que le ni-ni est une bêtise réversible si l'on songe que sa justification proclamée tenant au refus de donner sa voix tant à ce parti avec lequel on n'a aucune valeur commune (sauf le menu des cantines ...) qu'à tel autre avec lequel on est en total désaccord sur la politique à mener pourrait très bien être reprise dans les mêmes termes par n'importe lequel de ces deux partis visés. Il suffit d'intervertir les sigles.
Rédigé par : Gérard B. | 26 mars 2015 à 16:13