Par tweets interposés, je me suis réconcilié avec Benjamin Biolay qui avait répondu vivement au fait que j'avais critiqué le CD d'hommage à Jean Ferrat, en doutant de la qualité des voix par rapport à celle de ce magnifique chanteur.
Je tiens à rester en paix avec lui parce que j'ai beaucoup apprécié sa capacité à revenir sur un conflit, dont l'importance n'était pas décisive il est vrai, pour aboutir aimablement à un consensus.
Il m'a indiqué qu'il aimait passionnément Jean Ferrat et ses chansons. Moi aussi.
Pourtant, regardant en replay l'émission qui lui a été consacrée par Michel Drucker sur France 2, j'ai été effaré par la catastrophe.
Quand Jean Ferrat chantait, c'était le bonheur, un enchantement.
Mais tous ces artistes qui sincèrement croyaient l'honorer en massacrant ses chansons parce que, tout simplement - et ce n'était pas leur faute - ils n'avaient pas une once de sa splendide voix, cela devenait pathétique, c'était infiniment douloureux pour le téléspectateur.
Le comble, le pire sont survenus avec Michel Drucker qui a lui-même chanté, mêlant son histoire familiale à celle de Jean Ferrat, ses tragédies aux siennes. Cet exhibitionnisme se flattant d'être mis au seul service de la mémoire de Jean Ferrat était extrêmement gênant, impudique et indécent.
Et Michel Drucker nous avait pourtant prévenus qu'il ne savait pas chanter. On l'a constaté. Il n'y a que Cali qui a fait pire.
Cette démagogie se piquant de respecter un homme bien, un chanteur immense, en dénaturant ce qu'il avait offert de plus beau : ses musiques, sa voix, sa diction, le velouté d'une sonorité magique, n'aurait été que lamentable si nous n'avions pas été en révolte devant cet hommage massacré, torturé, à rebours.
Il aurait suffi tout simplement de faire une émission où nous n'aurions eu que Jean Ferrat à écouter, à admirer. Sans doute trop évident pour une télévision qui s'obstine, imitant d'autres comportements pervers ailleurs, à détruire le passé au nom du présent, à noyer la perfection vocale de Jean Ferrat sous de médiocres variations d'aujourd'hui.
Pourquoi permettre à des chanteurs une promotion grâce à Jean Ferrat alors que le rêve aurait été de laisser celui-ci seul en face de nous ?
Ils l'ont gâché.
Ce n'était plus un hommage mais une seconde mort. Jean Ferrat a dû se retourner dans sa tombe.
Rendez-nous Jean Ferrat.
Je suis assez surpris de lire autant de commentaires mâtinés d'un anticommunisme primaire, et d'autres poussés par une haine du Russe sournois ; bon, après, quand je remarque que ceux qui les postent ont une certaine indulgence pour les "grands" Français de l'Algérie française...
Rédigé par : MJA | 31 août 2016 à 11:52
Voilà maintenant que les chambres à gaz sont l'essence même de la deuxième guerre mondiale !
Alors, si Faurisson et bien d'autres avaient raison, il n'y aurait pas eu de deuxième guerre mondiale !
Nous sommes vraiment dans un pays de fous.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2015 à 10:07
@breizmabro
"Un blog sans commentateurs, c'est Narcisse devant son miroir, non ?"
Que vous n'y soyez plus ou que je n'y sois plus ou peu signifie seulement que le sujet de l'article ne nous plaît pas, ne nous intéresse pas.
Pour autant, encore une fois la liberté de chacun est de faire ce qu'il veut chez lui.
Avez-vous un blog, un site ?
J'en ai un relativement confidentiel je dois dire mais peu importe au fond.
Il y a un côté métaphysique, psychanalytique même, à tenir un blog, un "truc" sur le web.
Si en plus on arrive à vraiment intéresser un public alors c'est magnifique.
J'ai écrit "intéresser", pas plaire car cela c'est tout autre chose qui ne dépend pas de ce que l'on donne à voir mais du ressenti de celui qui lit.
Rédigé par : J. Marques | 24 mars 2015 à 08:23
herman | 18 mars 2015 à 22:00
"Le communisme a disparu, la guerre froide est terminée, ceux qui disent le contraire sont des espions américains, etc".
Il faudrait prévenir Vladimir Poutine. Il n'a pas l'air d'être au courant. Quant à la guerre froide, elle est si peu terminée qu'on en est maintenant aux préparatifs de guerre chaude, pour ne pas dire nucléaire.
Poutine intensifie la guerre hybride contre l'Europe
Un quart des diplomates russes en République tchèque (eux-mêmes en nombre disproportionné) sont des espions. (Nombre considérable : la proportion "normale" d'espions sous couverture diplomatique n'excède pas 5 à 10 %.)
Poutine intensifie ses activités d'espionnage contre la France
Un officiel français déclare : "Les espions russes sont deux fois plus nombreux que pendant la Guerre froide".
Plusieurs députés ont été approchés par des espions russes entre 2011 et 2014. Certains ont accepté de leur transmettre des documents, y compris des télégrammes diplomatiques, sans se rendre compte de ce qu'ils faisaient, comme des "idiots utiles".
En 2014, selon le contre-espionnage français, il y avait 50 espions russes "officiels" en France, c'est à dire sous couverture diplomatique, à l'ambassade de Paris et dans les consulats de province : 40 officiers du SVR (ex-KGB) et 10 officiers du GRU (espionnage militaire). Il y avait, en plus, 10 à 20 "illégaux" (espions sans couverture diplomatique). Il y avait même des espions du FSB (renseignement intérieur et police politique domestique).
Un officier du GRU a approché un journaliste français connu, ayant accès à l'entourage de François Hollande. Il lui a offert des cadeaux et lui a transmis des articles de désinformation à faire paraître. Heureusement, le journaliste s'est aperçu à temps qu'on tentait de le compromettre, et a pris contact avec le contre-espionnage.
Selon le chef du contre-espionnage belge, des centaines d'espions sont actifs à Bruxelles, où se trouvent le siège de l'OTAN et de l'Union européenne. La plupart sont russes.
Un tiers des diplomates russes en Suède sont des espions
La Russie se prépare à une guerre contre la Suède
Wilhelm Unge, analyste en chef du SAPO, le service de contre-espionnage suédois, déclare : "Il y a des centaines d'espions russes à travers l'Europe et l'Occident. Ils violent notre territoire quotidiennement. Nous considérons les opérations d'espionnage russes en Suède -- il n'y a pas d'autre façon de les interpréter -- comme la préparation d'opérations militaires contre la Suède."
La Russie positionne des missiles nucléaires Iskander dans l'enclave de Kaliningrad
L'enclave de Kaliningrad est un territoire sous souveraineté russe, coincé entre la Pologne et la Lituanie. Kaliningrad n'est qu'à 1 400 kilomètres de Paris.
La télévision d'Etat russe menace les Etats-Unis d'annihilation nucléaire
Et pendant ce temps-là, de gros malins franchouilles, qui pensent que le monde habité se résume au camembert et à la Sécurité sociale, s'offusquent que l'on rappelle que Jean Ferrat était sympathisant communiste, que le communisme est une idéologie qui a commis infiniment plus de crimes que le nazisme -- et qu'il en commet encore, contrairement à ce dernier.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 mars 2015 à 16:08
herman | 18 mars 2015 à 22:00
Quelqu'un pourrait prevenir Robert Marchenoir que le communisme est mort en 91 comme tout le monde le sait (sauf Robert Marchenoir...) ?
La preuve que non, c'est votre commentaire. Je ne sais pas si le communisme a disparu, mais vous n'avez pas disparu, visiblement. Et vous êtes communiste.
Sinon, pourquoi me reprochez-vous de rappeler les horreurs du communisme, et de condamner les communistes ?
Au demeurant, le communisme n'a évidemment pas "disparu en 1991". Le parti communiste français, le Front de gauche, le Nouveau parti anticapitaliste, la CGT, non seulement ne sont pas interdits, mais existent toujours.
La Corée du Nord, le Venezuela, la Chine, la Grèce sont communistes.
La France est communiste. La dépense publique y représente 57 % du PIB, le statut de la fonction publique et la Sécurité sociale, instaurés en 1945 par les communistes, y sont toujours en place.
Donc, Monsieur Herman, puisque "le communisme a disparu", et que c'est une bonne chose, n'est-ce pas, vous en convenez ?, vous serez d'accord pour les mesures suivantes, afin que le communisme, "mort depuis longtemps", le reste :
- Interdiction du parti communiste, du Front de gauche, du Nouveau parti anticapitaliste, de la CGT et des politiciens dont le nom commence par Mé et finit par chon.
- Suppression du statut de la fonction publique.
- Suppression de la Sécurité sociale.
Nous sommes bien d'accord, n'est-ce pas ? Rassurez-moi.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 mars 2015 à 14:43
@Robert Marchenoir
Mais enfin Robert Marchenoir...
La première fois que j'ai entendu de la musique dans une église, c'était pour un concert rock sur le plateau du Vercors.
Avant, je visitais les églises pour cause d'architecture.
Ensuite il y a eu l'amour (inextinguible) pour la musique de Bach, alors suivant tous les autres, toutes les autres qui "clavecinaient" ou chantaient voire organisaient le mariage en collégiale avec les musiques de chambre qui valaient bien des concerts, les enterrements en diverses églises avec du jazz et jusqu'à Brassens parmi les musiques sacrées, tout cela sans modes inquisitoires.
Pour moi qui suis difficilement croyant, je ne pense pas très habile comme vous faites vouloir dissocier avec la foi la musique suivant sa pertinence.
Pour témoigner de mon côté, les églises qui me sont très étrangères, les religions peut-être, pour autant, ont à coup sûr consolidé et ont au moins provoqué l'abord avec la temporalité comme propose la musique.
La musique ne coche pas des cases, elle est peut-être comme étant le meilleur rapport au temps que l'on puisse éprouver avec elle tandis qu'il est court, pour rapporter vers l'intemporalité et l'observation de la foi dans une incroyable durée.
Je suis gonflé mais, dans les lieux et les temps, vos propos qui feraient mode d'emploi, sont au moins choquants par le fait comme s'ils étaient avérés.
Si on dansait... ce serait comme l'observation d'un rite ?
Musique sacrée only... c'est le futur ?
On s'est déjà tapé le rock, genre musique militaire civile... pitié, un peu d'air !
https://www.youtube.com/watch?v=K0i241-2_NE
Rédigé par : zenblabla | 19 mars 2015 à 23:23
Mais fichez donc la paix aux Drucker ! C'est leur boulot d'être dans le poste.
On ne va pas quand même leur reprocher d'être fidèles au travail.
Est-ce que l'on reproche à un boucher, un pharmacien ou un bureaucrate d'être fidèle au poste quarante ans durant ?
Par contre critiquer le travail des Drucker, et il y a matière, allez-y. Ils ne sont pas là pour plaire à tout le monde.
Ne faites pas comme s'il était facile de trouver de bons professionnels de télévision.
Vos Ruquier, Fogiel et Ardi-con, merci, vous pouvez les garder !
L'émission sur Ferrat était ratée. Aucun doute là-dessus.
Quand Kaas chante Piaf, quand Gréco chante Brel, quand Boulay chante Reggiani ou quand Cali (rien que le nom m'attriste) chante Ferrat, cela ne marche pas.
Heureusement !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 19 mars 2015 à 22:26
Ah l'Ardèche !
Je suis effectivement gêné par la récupération de l'émotion artistique et je chante Ferrat en sourdine sur mes chantiers de peinture du bâtiment... alors je vérifie qu'il n'y a pas la moindre possibilité d'un public écoutant et je monte le son de la radio si Ferrat y chante par un heureux hasard.
Le récent film sur James Brown fut une catastrophe, James était doublé post-mortem par une doublure qui a fait ce qu'elle a pu, il n'y a pas eu d'image ou bande-son d'archives manifestes, en tout cas pas avant que je quitte la salle dépité...
@sylvain
Nous discutions ce matin avec une artiste-peintre au sujet de "l'erreur" tellement répandue avec les interprétations des causalités, l’inversion de plus en plus fréquemment exposée aux médias entre la cause et ses effets.
Pour séparation nous en étions à :
"Hitler a abandonné son métier de peintre"...
Rédigé par : zenblabla | 19 mars 2015 à 21:42
Les Drucker passent leur temps à la télé et personne ne s'en étonne ni ne s'en offusque mais la télé publique ne devrait-elle pas prévoir des limites au cumul des mandats et aux fiefs familiaux ?
Rédigé par : Virginie Loup | 19 mars 2015 à 19:25
@ Robert Marchenoir | 18 mars 2015 à 20:27
Entièrement d'accord.
@ Rédigé par : Arthur | 18 mars 2015 à 22:30
Le prêtre a eu tort. Il aurait pu conseiller de faire cela sur le parvis. Ca aurait d'ailleurs eu plus d'allure.
Rédigé par : Franck Boizard | 19 mars 2015 à 08:54
@Robert Marchenoir | 18 mars 2015 à 20:27
"C'est-à-dire qu'une église n'est pas un bar à karaoké"
Un ami récemment décédé avait souhaité que lors de ses obsèques à l'église soit diffusé "Le Chant des Africains" (C'est nous les Africains qui revenons de loin...), manière d'illustrer cette partie importante de sa vie passée en Algérie. Le prêtre accepta cette demande et lorsque retentit ce chant guerrier (inhabituel j'en conviens dans une église !), une bonne partie de l'assistance se mit à chanter sur cette musique. A la fin, le prêtre fit ce commentaire, en souriant, "je pense que vous auriez moins participé si j'avais fait jouer un cantique".
Rédigé par : Arthur | 18 mars 2015 à 22:30
@ J. Marques le 18 mars 2015 à 19:56
"Que je sache monsieur Bilger est sur son blog et il parle de ce dont il a envie"
Un blog sans commentateurs, c'est Narcisse devant son miroir, non ?
Rédigé par : breizmabro | 18 mars 2015 à 22:07
Quelqu'un pourrait prevenir Robert Marchenoir que le communisme est mort en 91 comme tout le monde le sait (sauf Robert Marchenoir...) ?
Je sais bien que son dernier commentaire ne fait pas etat d'une survivance du communisme, mais on peut tout de meme s'inquieter pour ce monsieur de sa nostalgie pour la guerre froide...
Robert est peut-etre un espion americain (puisque lui voit des espions russes un peu partout), ceux-ci ayant percu chez lui une si grande peur des rouges qu'ils l'utilisent afin de faire disparaitre toutes traces de solidarite encore en vogue chez ces français recalcitrants a l'economie de marche.
Ce n'est pas demain la veille qu'il viendra nous vanter le modele economique americain, sa semaine annuelle de conge paye (sans "s" please!), ses impots locaux a 6000 dollars l'annee...
Rédigé par : herman | 18 mars 2015 à 22:00
Ach ! Drucker !...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 mars 2015 à 21:41
@Laurent Dingli
On peut aimer Ferrat sans être communiste et Hélie Denoix de Saint Marc sans être Algérie française, pas trop de sectarisme svp.
Cette comparaison entre d'un côté le partisan d'une idéologie criminelle par nature et de l'autre un grand Français qui s'est sacrifié au service de la France est déplacée.
Au fait, peut-on aimer Daniel Guichard (cité par Giuseppe) sans appartenir au FN ?
Rappelons à ceux qui ne le sauraient pas qu'au pays de la Liberté (?) Daniel Guichard a été interdit de spectacles en raison de ses prises de position politiques...
Rédigé par : Parigoth | 18 mars 2015 à 20:44
@ J. Marques | 18 mars 2015 à 17:06
Pour anecdote lors de mon mariage je voulais écouter "Que serais-je sans toi"... le prêtre n'a pas voulu en entendre parler car Ferrat était communiste. Comme quoi tout le monde n'est pas capable de dissocier la beauté d'un texte et les engagements de celui qui le chante. Dommage.
C'est-à-dire qu'une église n'est pas un bar à karaoké. Figurez-vous que l'Eglise croit à certains engagements, effectivement. Ca s'appelle la foi. Maintenant, elle ne force personne. Jusqu'à nouvel ordre, personne n'est obligé de se marier à l'église.
Il est déjà stupéfiant de vous voir vous étonner qu'un prêtre refuse d'admettre les chants d'un communiste à sa cérémonie. Les bolcheviques ont massacré les prêtres. Ils les ont crucifiés, empalés, jetés dans des chaudrons d'asphalte bouillante, ils les ont obligés à recevoir une parodie de communion à base de plomb fondu. En 1945, ils ont lancé une campagne de calomnie contre Pie XII, parce qu'il avait menacé d'excommunication ceux qui soutiendraient les communistes. L'étiquette de "pape d'Hitler" est un mensonge qui est resté attaché à sa mémoire jusqu'à ce jour. Les communistes ont tenté d'assassiner Jean-Paul II. Après avoir massacré et détruit l'Eglise orthodoxe, les soviétiques, Vladimir Poutine compris, en ont transformé les restes en branche du KGB. Et vous voudriez qu'un prêtre fasse abstraction des "engagements" de Jean Ferrat ?
Même si Jean Ferrat n'avait pas eu de coupables sympathies pour le parti communiste, il n'a pas sa place à l'église. Un mariage catholique, c'est... comment vous expliquer ? catholique. La seule musique admissible à un mariage à l'église, c'est la musique sacrée.
Personne ne vous empêche de louer une guinguette pour votre mariage, et d'y passer tous les disques de Ferrat que vous voudrez. Mais une église, ce n'est pas une salle des fêtes un peu plus smart qu'une autre, avec un bonhomme revêtu d'habits pittoresques auquel on peut demander de passer les disques que l'on veut parce que, mon Dieu, le client est roi.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mars 2015 à 20:27
@breizmabro
"Je rêve ou ce blog devient le blog de "La maison du sourire" ?"
Quelle est donc cette police de la pensée qui nous dit de quoi on a envie de parler ?
Quel est donc ce procès stalinien ?
Que je sache monsieur Bilger est sur son blog et il parle de ce dont il a envie.
Je peux vous assurer que mes chroniques ne parlent pas de politique non plus.
Pour revenir au sujet je trouve les commentaires à l'encontre de Drucker particulièrement méchants.
Cet homme n'est plus très jeune, 72 ans, et question renouvellement des concepts ce n'est pas ça mais dire qu'il est un médiocre vaniteux c'est tout de même exagéré.
Il a une carrière TV qui parle pour lui en terme d'audience.
Et puis si on n'aime pas on ne regarde pas sauf à se faire avoir comme Philippe Bilger.
Rédigé par : J. Marques | 18 mars 2015 à 19:56
"...because le procès de deux jeunes délinquants morts il y a dix ans".
Rédigé par : breizmabro | 18 mars 2015 à 17:20
Je crois que ce procès est plutôt celui de la bêtise humaine, qui est la chose la mieux partagée, n'est-ce-pas ?
Rédigé par : Alex paulista | 18 mars 2015 à 19:01
M. Bilger qu'attendiez-vous d'autre d'un médiocre vaniteux tel que Drucker, il est dans son genre du même bois que Laurent Ruquier. Il se met toujours en scène, là en rabaissant un chanteur qui fut talentueux en faisant interpréter ses oeuvres par des pseudo-stars.
A quand la même émission sur Léo Ferré, avec interprétation de "Comme à Ostende" par JoeyStarr et "Les Romantiques" par Carlos !...
Rédigé par : Trekker | 18 mars 2015 à 18:04
Alors comme ça c'est en écoutant une chanson de Ferrat que vous avez appris la Shoah ????
Et "ami, entends-tu le vol lourd des corbeaux dans la plaine", c'était donc pas une chanson sur l'ornithologie ?
Au fond Guy Lux aura été plus utile que l'Education nationale ma parole !
PS : Ne plus me déranger, je regarde Yves Calvi pour la suite du feuilleton Charlie Hebdo à Tunis.
Rédigé par : Savonarole | 18 mars 2015 à 17:29
A Tunis il y a des morts parmi des touristes.
A Rennes il y a des manifs anti-police (because le procès de deux jeunes délinquants morts il y a dix ans).
Et le blog de Ph. Bilger c'est "rendez-nous Jean Ferrat !"
Je rêve ou ce blog devient le blog de "La maison du sourire" ?
Rédigé par : breizmabro | 18 mars 2015 à 17:20
@Franck Boizard
"Le communisme de Jean Ferrat n'est pas hors sujet : c'est le fameux combat culturel "gramscien".
Il est hors sujet car ce billet n'aborde pas le sujet.
Cependant à étudier l’œuvre de Ferrat on ne peut faire abstraction de ses convictions.
Toutefois toute son œuvre n'en est pas marquée.
Pour anecdote lors de mon mariage je voulais écouter "Que serais-je sans toi"... le prêtre n'a pas voulu en entendre parler car Ferrat était communiste.
Comme quoi tout le monde n'est pas capable de dissocier la beauté d'un texte et les engagements de celui qui le chante.
Dommage.
Rédigé par : J. Marques | 18 mars 2015 à 17:06
J'ai compris le drame de la Shoah quand j'ai écouté pour la première fois Nuit et brouillard, je devais avoir 12 ou 13 ans. Il est des chanteurs qui nous ont légué à travers leurs textes des analyses sociétales, des portraits, des paysages... Rien à voir avec Drucker brosse à reluire.
En tout cas merci M.Bilger pour votre billet.
Rédigé par : PAUL | 18 mars 2015 à 14:49
Le communisme de Jean Ferrat n'est pas hors sujet : c'est le fameux combat culturel "gramscien".
Rédigé par : Franck Boizard | 18 mars 2015 à 13:36
La chanson engagée, c'est en soi tout un programme de gauche.
On n'aurait pas le droit de dire ce que l'on pense, alors on le fait sous le couvert de la chanson - au risque de sa vie, évidemment !
Et puis, soutenir les communistes dans toute l'horreur de l'URSS, ça passe mieux si on est poète. Le poète, c'est celui qui ne voit pas à mal, l'innocent...
Les faux héros, les faux-culs de la chansonnette de gauche, ne sont que des lâches et des demi-ratés du combat intellectuel, pour ne pas parler de spirituel tant cela relève pour eux du gros mot.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mars 2015 à 12:20
Hélas, vous avez bien raison, mon cher avocat général ! Quel massacre !
Rédigé par : TAUPIER Michel | 18 mars 2015 à 11:52
Hier soir, deux films dans le cadre de la désinformation continue.
1/ Pour faire passer les catholiques traditionalistes pour des tarés via la triste affaire des scouts qui s'étaient noyés en Bretagne.
Rectification de source sûre : le camp comptait trois patrouilles, une nuit, l'une d'elle décide de partir en bateau à l'insu de tout le monde pour accomplir un exploit. Malheureusement, il y a eu une tempête...
Le responsable du camp était un père de famille avec deux enfants. Alors l'abbé Cottard qui n'avait rien à voir à l'aventure ni de près ni de loin, a décidé de tout prendre sur lui.
Ce saint homme a fait dix mois de prison pour ne pas ajouter une catastrophe à une autre, et comme on était entre gens d'honneur - d'un autre monde -, rien n'a transpiré.
Evidemment, ce n'est pas à la portée d'un esprit de gauche...
2/ Les Allemands sous l'occupation : on en aura trouvé pour dire qu'ils avaient été obligés de faire la guerre par peur d'être fusillés, et en laissant entendre que c'était la majorité.
Voilà des "cinéastes" à la mode soviet, qui n'ont d'abord jamais fichu les pieds dans une armée, et qui n'ont rien vu ni entendu des Allemands entrant en France en 40.
Ils étaient fiers d'être Allemands et de leur chef. Fiers de leur exploit d'avoir battu la France au prix de 80 000 morts, fiers de leur uniforme, et ils faisaient la guerre sans haine.
Mais la haine, c'est consubstantiel à la gauche.
Alors, on falsifie l'histoire sous l'emprise de la haine.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mars 2015 à 11:52
Je me suis mis à comprendre que le monde pouvait être terrifiant lorsque j'ai entendu "Nuit et brouillard" pour la première fois. Je devais avoir 12 ou 13 ans…
Rédigé par : PJ | 18 mars 2015 à 11:18
"Mon vieux", chanson écrite par Jean Ferrat et dont l'interprétation faite par Daniel Guichard m'avait fait penser qu'elle avait écrite par ce dernier, tellement elle se diluait dans sa voix, comme quoi...
Rédigé par : Giuseppe | 18 mars 2015 à 11:13
Je vois qu'on parle du "communisme" de Jean Ferrat alors que le sujet c'est sa voix, ses interprétations.
Il ne faut pas tout mêler, quant à parler de Hitler... tellement banal.
Pour le jazz qui a été un peu abordé durant les discussions, je vous invite à écouter TSF Jazz en ligne ou non
http://www.tsfjazz.com/player.html.
Rédigé par : J. Marques | 18 mars 2015 à 10:10
Coucou ci mouâ ci Derriiiick !
Rendez-nous Derrick cher Philippe, il est dommage que seul Cyril Hanouna dans TPMP se sente obligé de réhabiliter ce grand acteur allemand qui a occupé nos meilleurs créneaux horaires à l'heure de la sieste et qui a été odieusement sali, vilipendé et jeté aux oubliettes des guignols et charlots de la bien-pensance de gauche, feignant de découvrir comme par hasard, un jour où ils étaient en manque de boucs émissaires, qu'il avait été Waffen SS ; il s'en était suivi un odieux charivari, une inquisition grotesque contre l'acteur que seuls les procureurs experts gauchistes savent nous offrir.
Je vous laisse Ferrat Jean, rendez-nous Horst Tappert, rendez-nous notre Derrick tant aimé !
Rédigé par : sylvain | 18 mars 2015 à 09:57
Jean Ferrat sans sa voix, la déception était prévisible...! N'ayant vu que la fin de l'émission, il m'a semblé qu'on y célébrait beaucoup son engagement "révolutionnaire" et communiste, en escamotant les désillusions exprimées dans la chanson "Le bilan", que le conformisme médiatique ignore le plus souvent...
Rédigé par : Guzet | 18 mars 2015 à 08:47
Jean Ferrat chantait bien. Ces gens-là chantent mal. Mais encore ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 18 mars 2015 à 08:31
@Philippe Bilger
Vous regardez trop la télévision. Il faut vraiment avoir envie de perdre son temps pour regarder une émission de Michel Drucker ou, pire encore, de Laurent Ruquier.
@sylvain, Savonarole
On peut aimer Ferrat sans être communiste et Hélie Denoix de Saint Marc sans être Algérie française, pas trop de sectarisme svp.
Rédigé par : Laurent Dingli | 17 mars 2015 à 22:49
On n'aura jamais vu une génération si soudée au bastingage que la nôtre.
De Françoise Hardy et ses lavements à Michel Delpech et son cancer, de Philippe Labro et son Kennedy à Alain Duhamel et sa IIIe République, ou Cohn-Bendit avec sa Sorbonne, ils ont décidé de nous faire ch... jusqu'à leur mort.
"Ah dieu qu'il est joli garçon l'assassin de Papa", c'est toujours d'actualité.
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 22:17
Je vous envie de pouvoir vous quereller à tout propos sur l'actualité politique française.
Tout m'est devenu indifférent, gauche ou droite, FN ou Front de Gauche, une immense lassitude m'envahit.
Comment faites-vous pour croire à ces gens-là ?
Cessez d'aller voter, un retrait immense sera le signal d'alarme pour ces guignols.
Ils ne sont rien sans nous.
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 21:56
Vous ne voulez pas dire comment vous ne voulez pas mourir mais avez apparemment choisi le mode de sédation avec ce type d'émission. En replay qui plus est... il faut être acharné.
Rédigé par : Gérard B. | 17 mars 2015 à 21:45
"Ce n'était plus un hommage mais une seconde mort. Jean Ferrat a dû se retourner dans sa tombe."
Cette expression provoque souvent un léger sourire au coin de mes lèvres puisqu'il s'agit d'humour noir. Tout le monde sait qu'un mort ne bouge plus, Descartes l'avait compris puisqu'il affirmait que l'âme et le corps sont deux entités différentes. Qu'est devenue son âme ? Où sont passés les quelques grammes qui s'échappent avec le dernier souffle ? En tout cas, son souvenir est toujours vivace. Michel Drucker peut dédier une émission le dimanche après-midi, on en parle encore le mardi soir.
Jean Ferrat est décédé, on se dispute encore sur la profondeur de son engagement. Comme tous les gauchistes, il était officiellement contre l'URSS ; mais il savait tenir un double langage, rouvrir les mensonges qui conviennent pour vendre des disques, faire des galas, plaire à son public sans pour autant que l'on puisse affirmer dédaigneusement qu'il était commercial. De nos jours, avec le recul et les néologismes, on peut affirmer qu'il était "bancable" mais pas trop.
Je n'ai pas vu l'émission, je rappelle que je n'ai pas la télévision et que les chaînes tant publiques que privées se passent très bien de mon audience. Je compte sur M. Bilger et les habitués de son blog pour me tenir au courant. Je ne suis pas surpris que M. Hubert-Félix Thiéfaine ait réussi à tirer son épingle du jeu au cours de cette émission. Aux frontières entre les vivants et les morts, il connaît les mots et les sons qui portent, réveillent, engourdissent... ou pas.
Rédigé par : vamonos | 17 mars 2015 à 21:05
@ breizmabro à 12:42
"pas de Valls, l'excité de gauche, pas de Belkacem / Bécassine..."
Laissez notre délicieuse Bécassine de côté. Mais rassurez-vous, la transposition de la chanson de Chantal Goya m'est venue aux oreilles ni par FIP ni par Radio Rennes = "Belkassim, c'est ma grébine...", avec un renvoi au mépris "grébin" du Premier ministre, qui me demande de choisir entre le FN et... les Républicains, avec un coup de menton avant de renfiler sa veste ! Je suis abasourdi par l'imposture de cet homme, pour ne pas dire de ces gens, de ces gens-là, madame. Mon Dieu, que la musique est belle... (de préférence sans les paroles ?)
Rédigé par : Jean le Cauchois | 17 mars 2015 à 21:02
Depuis le temps que Michel Drucker dure, cela prouve que ce qui nous attend tous c'est de faire de vilains vieux, et d'assurer la relève... Brrr, pas très réjouissant en vérité.
D'ici là on peut espérer qu'il s'en aille prendre un air frais amplement mérité, pour avoir dû supporter lui-même toutes ces émissions insipides qui l'ont fait roi en son domaine.
Apparemment, le liquide dans lequel baigne ce qu'il présente doit avoir un effet de conservation efficace, car il faut bien l'avouer il porte beau, euh... enfin, jeune vieux beau, pour tous les jaloux qui ne cessent de le critiquer... C'est mon côté taquin.
Allez un coup de jouvence de l'abbé Soury.
Rédigé par : Giuseppe | 17 mars 2015 à 20:36
@Alex paulista
J'ai écouté Arnaud Fleurent-Didier sur YouTube.
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 20:29
"Bah si Bilger se réconcilie avec Biolay par tweets interposés la France est sauvée. La superficialité a dévoré jusqu'aux esprits les plus intéressants. On attend la rencontre de deux personnalités fortes, Bilger-Kardashian, avec impatience."
Rédigé par : SR | 17 mars 2015 à 09:25
La superficialité moquée par SR.
Rigolo.
PS : Biolay c'est pas Kardashian. Écoutez Bien Avant, Ton héritage, Brandt Rhapsodie ou Dans la merco Benz (clip où Julie Gayet est très belle). Biolay qui évoque ses amours éteintes ou la Presqu'île m'émeut plus que Ferrat qui chante la montagne ou les camps.
Question de vécu sans doute.
Rédigé par : Alex paulista | 17 mars 2015 à 20:09
Pour ceux qui trouvent que Jean Ferrat était trop communiste à leur goût (je sais qu’il y en a sur ce blog), je signale que dans sa chanson Camarades, le chanteur dénonce l’invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968 par les chars soviétiques.
J’ajoute que Jean Ferrat n’a jamais été membre du parti communiste.
Rédigé par : Achille | 17 mars 2015 à 19:49
@sylvain 17 mars 2015 à 14:37
J'étais triste en découvrant votre commentaire, et je ne peux m'empêcher d'y répondre. Le devrais-je ?
Pourquoi êtes-vous si acide dans vos commentaires ? Je ne comprends pas le rapprochement que vous faites entre Jean Ferrat et ce tortionnaire d'assassin mondial qu'était Hitler et de plus un faux artiste recalé et jeté par tous, y compris en Autriche et ailleurs. Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez sur un artiste tel que Jean Ferrat, très doué et reconnu de tous (sauf de vous).
Vous savez, si vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un rien ne vous oblige à être désagréable. Hitler était un monstre, mon grand-oncle maternel était aviateur dans l'armée et a été tué par les Allemands en plein vol. Croyez-moi, sur cette terre chacun a sa part de souffrance. Rien n'est oublié, mais il faut avancer et œuvrer pour le meilleur et jamais pour le pire.
S'il vous plaît, essayez d'être moins amer, et si vous le pouvez, retenez que le plus beau, ça aide. Je confirme que j'adore les chansons de Jean Ferrat. Et vlan!
Bonsoir
Rédigé par : Ellen | 17 mars 2015 à 19:24
Rendez-nous Jean Ferrat.
Mmouais...
C'était tout de même quelqu'un qui a fait l'apologie d'une des pires idéologies que le XXe siècle (et même au-delà) ait connues, sans même avoir fait repentance...
Rédigé par : Parigoth | 17 mars 2015 à 19:18
"J'ai soudoyé un gondolier pour qu'il cesse de nous chanter "Ô sole mio", ça m'a coûté 100 francs, mais quel bonheur !"
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 13:36
Jean Ferrat, s'il nous lit de là-haut, doit apprécier la critique de quelqu'un qui monte dans les gondoles à Venise.
À Venise, on laisse les gondoles.
Ou alors, comme chante Arnaud Fleurent-Didier, ne soyez pas trop exigeant.
Rédigé par : Alex paulista | 17 mars 2015 à 18:53
@breizmabro @ Savonarole 17 mars 2015 à 13:36
"ça m'a coûté 100 francs"
Je vous comprends mieux, vous êtes 'demeuré' au Franc. :-D
Oui, c'était il y a longtemps, je ne me souviens plus, le soleil brillait partout, la vie était facile, sans contraintes, Marisol Touraine n'était pas née, et le couple Duflot s'apprêtait à enfanter un monstre d'ineptitude.
La vie était belle, je pouvais traverser l'Europe, ma vie était facile, puis soudain tout est devenu contraintes et interdictions, le socialisme français m'a forcé à l'exil.
Dieu que je regrette "l'odeur du pavé mouillé de Paris et des ciels de Paris" (Malaparte- Journal d'un Étranger à Paris)...
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 17:32
Drucker, vous le connaissez, c'est le gars qui, en compagnie de son chien, pose des questions à ses invités et répond à leur place. Finalement il n'y en a que pour lui et ça finit par agacer grave.
Rédigé par : Jabiru | 17 mars 2015 à 17:11
"Le jazz …/… une musique pour dépressifs au bord du suicide."
Rédigé par : Savonarole | 17 mars 2015 à 16:05
Quel rabat-joie ce Savonarole !
Je sais bien que les oignons font pleurer.
Mais de là à dire que le jazz est une musique de dépressif !!
https://www.youtube.com/watch?v=vKooPGPvnqY
Encore un qui a raté sa jeunesse en ne dansant pas, bercé par la musique de « Petite Fleur » et qui le regrette !
Rédigé par : Tipaza | 17 mars 2015 à 16:51
Je suis époustouflé, cher Philippe, par votre capacité d'indignation. En comparaison Stéphane Hessel était un doux plaisantin.
Aujourd'hui vous tirez à vue sur ces pauvres chanteurs qui étaient censés rendre hommage à Jean Ferrat. Sur le fond vous avez raison il n'est pas facile de reprendre les succès de grands artistes. Il y a parfois d'heureuses exceptions, comme celle de Maxime Le Forestier chantant fidèlement Brassens. Il est aussi d'extraordinaires re-créations comme cette reprise hallucinée par Joe Cocker de "With a little help from my friends" des Beatles ou sa reprise rageuse et désespérée de "Unchain my heart" de Ray Charles.
Pour en revenir à Jean Ferrat, je suis tout de même surpris. Vous dites "...en dénaturant ce qu'il avait offert de plus beau : ses musiques, sa voix, sa diction, le velouté d'une sonorité magique". Et ses textes ? Vous ne les aimez pas ses textes, ou ceux d'Aragon ? Vous n'avez pas la chair de poule en entendant les paroles de "Nuit et brouillard", de "Ma France", de "Camarade", de "Que serais-je sans toi" et de bien d'autres ? Certes Jean Ferrat était un artiste engagé et sincère, un compagnon de route du parti communiste comme on disait alors. Mais aujourd'hui il appartient à tout le monde. Pas question d'en faire un symbole exclusif de qui que ce soit comme le fait ce crétin de Denis Tillinac (puisque M.Onfray a décrété que crétin n'était pas une insulte allons-y gaiement) avec Piaf, Gabin, Anquetil, entre autres, en voulant en faire des symboles de la droite. Il n'a jamais dû voir le Gabin de "la Belle équipe", de "La grande illusion", de "Pépé le Moko", de "La Bête humaine". Quant à Anquetil il est cocasse qu'un défenseur de la famille traditionnelle veuille faire du grand Jacques un symbole de droite. Il n'a visiblement pas lu le livre de sa fille Sophie : "Pour l'amour de Jacques".
"Rendez-nous Jean Ferrat" criez-vous. Pour ne pas trop se prendre au sérieux je vous invite à écouter une chanson de François Morel intitulée "Pompidou", un petit bijou, lui crie : "Qu'on nous rende Annie Cordy".
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 mars 2015 à 16:51