Il y a le nazisme futile comme il y a le nazisme obsessionnel. Une chaîne qui va de Jean Roucas aux époux Klarsfeld.
Le 29 mars en effet, le chansonnier Jean Roucas, soutien actif du Front national, a tweeté : "Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions. Valls et ses SA en action. Heil Hollande".
Jacques Mailhot, le directeur du Théâtre des 2 Ânes, a immédiatement réagi en se séparant de Jean Roucas qui, selon lui, "a dépassé les bornes... Le théâtre ne peut cautionner de tels propos infamants pour la République et ses représentants" (Le Parisien).
Jean Roucas ne sera défendu par personne et, moi aussi, je le blâme.
Je ne méconnais pas que Gilbert Collard, qui sera son avocat et lui a apporté son soutien, n'a pas tort quand il déclare qu'un humoriste de gauche peut tout se permettre mais que Roucas, d'extrême droite, est immédiatement stigmatisé.
Cette évidence ne doit pas faire oublier - quoi qu'on pense de l'exclusion décrétée par Jacques Mailhot - que le nazisme ne peut pas être un terrain de jeu dans lequel le verbe irresponsable et libre aurait le droit de s'ébattre. Il y a des comparaisons qui sont des provocations inutiles et des absurdités intellectuelles et politiques. Des références honteuses pour celui qui en use.
Jean Roucas s'est fait plaisir en tweetant de la sorte mais l'écart est trop grand, trop indécent entre son constat peut-être légitime et les conséquences odieuses qu'il en tire à l'encontre du président et du Premier ministre. J'entends bien que mon appréciation sera discutée par certains au nom de la liberté d'expression (Boulevard Voltaire) et je suis conscient que rien n'est simple. Il me semble toutefois que j'ai de quoi nourrir une argumentation pour refuser le nazisme désinvolte et futile et critiquer qui s'y abandonne.
Tout le monde n'a pas en l'occurrence le génie de Roberto Benigni.
Beate et Serge Klarsfeld, qui bénéficient d'une promotion intense à l'occasion de la parution de leurs mémoires, ont développé à la fois une analyse réaliste et une dénonciation fantasmée, idéologique et historique. La première, dans son pessimisme, n'est pas dénuée de fondement mais la seconde est outrancière et, je le crois, fausse. Comme s'il fallait, pour le FN, ajouter à tout coup à la prévision, de l'élucubration.
Quand les Klarsfeld soulignent que "Marine Le Pen a fait des progrès au niveau des voix et la situation est toujours inquiétante même s'il y a peu de conseillers départementaux... elle est presque assurée d'avoir 25% aux régionales, une élection à la proportionnelle", ils ne se trompent pas. Ils restent sur le terrain politique et se contentent d'exprimer une inquiétude que beaucoup peuvent partager.
Mais leur point de vue bascule dans l'extravagant quand ils évoquent, pour le FN, un "fascisme à la française" (Europe 1).
Alors qu'on fait remarquer en effet à Serge Klarsfeld que la présidente du FN obtenait "librement" ses voix, il réplique que "le parti nazi les a eues aussi librement... Le FN est-il vraiment comparable ? Ce ne sont pas les mêmes excès... mais le FN est porteur d'un fascisme à la française, de changer la mémoire de ce qui s'est passé pendant la guerre... Marine Le Pen n'a pas rompu avec son père".
On est toujours gêné d'opposer son modeste point de vue à la parole d'un couple respecté dont le combat consistant à traquer sans trêve ni repos les criminels nazis a suscité admiration et adhésion inconditionnelle. Qui est-on pour oser une telle contradiction ?
Pourtant, ce n'est pas offenser les Klarsfeld que de dénier qu'ils aient raison sur tout et que leur mémoire douloureuse et pugnace les conduise forcément vers la vérité.
Par exemple, le concept de "fascisme à la française" a été contesté par une majorité d'historiens. Comment peut-on continuer à prétendre, quoi qu'on pense du fond du FN, que Marine Le Pen "n'a pas rompu avec son père" alors que, l'affection mise à part, la fille, sur les plans politique et historique, est aux antipodes de lui ?
Cela ne signifie pas que son programme n'est pas dangereux mais au moins il convient d'accepter la réalité d'une contradiction forte entre eux. Marine Le Pen a toujours été irréprochable, comme Roger Cukierman a eu le courage de le déclarer, au regard de la Seconde Guerre mondiale, de l'Occupation, du racisme et de l'antisémitisme. Elle s'est contentée de répudier les délires ou les nostalgies délétères de son père. Ce n'est pas rien et démontre que "changer la mémoire de ce qui s'est passé pendant la guerre" n'est absolument pas sa passion trouble et équivoque.
Au-delà de ces appréciations discutables, je vois, dans cette référence inlassable au nazisme pour élucider un présent sans lien avec lui, dans ce nazisme obsessionnel, une menace constante pour la liberté d'expression. On aspire à coincer celle-ci entre l'horreur absolue et singulière de la Shoah et un avenir qui sans cesse rendrait plausible son retour.
Ce qui, en définitive, obérerait toute possibilité d'une pensée, d'une parole et d'un écrit seulement critiques osant se frayer un chemin, aujourd'hui, entre les monstruosités de l'Holocauste et un futur détaché à perpétuité de ce passé funèbre et criminel.
Le nazisme dans tous ses états. Il me semble qu'à force d'en user, sur un mode léger et polémique ou tragique et virtuellement accablant, on le banalise. On lui fait perdre sa spécificité inouïe en l'actualisant au-delà de toute mesure.
Contre le bon sens et la vérité.
Je dois être idiot ou fatigué (je préfère pour mon ego la seconde solution), mais je n'ai pas compris la conclusion de votre billet.
Je suis votre blog depuis son début. C'est la première fois que se pose la question : "Qu'avez-vous voulu dire ?"
Car Roucas, un humoriste pas drôle et vieillissant, on s'en moque !
Les époux Klarsfeld, si vous avez voulu dire que tout n'est pas à prendre comme arguments pour expliquer la situation actuelle du FN, alors j'ai compris. Ouf ! Mais pas certain de mon interprétation.
Je me suis un peu noyé dans votre billet (défaut de plaidoirie ? :-))
Je n'ai pas lu les commentaires de ce billet.
Cordialement.
Rédigé par : Jacques Bray | 16 avril 2015 à 21:51
@Robert Marchenoir
Eh bien, merci beaucoup !
Rédigé par : herman | 05 avril 2015 à 13:49
@ Xavier NEBOUT
Mais mon pauvre ami en prenant l'exemple de Total vous vous tirez une balle dans le pied. Total n'a de français que le nom et la localisation de son siège social. La majeure partie de ses activités se fait à l'étranger, effectivement ses actifs sont à l'étranger et son chiffre d'affaires pour l'essentiel est libellé en $. Dans ces conditions toute diminution de l'€ par rapport au $ lui est profitable comme c'est fort bien expliqué dans son rapport annuel. C'est le contre-exemple type.
J'arrête là notre échange, votre cas est désespéré.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 05 avril 2015 à 12:48
@Marc GHINSBERG
"Toute chose étant égale par ailleurs", ça veut dire que l'on parle d'un paramètre à l'exclusion de tout autre.
Donc, si la France dévalue sa monnaie, une action Total dont la quasi totalité des actifs et de l'activité se trouve hors de France conservera toutes choses étant égales par ailleurs sa valeur en dollar ou en euro, puis par ailleurs, variera éventuellement en fonction des conséquences de la dévaluation.
Ca commence à rentrer ?
D'autre part, si vous décrétez une dévaluation sans augmenter la masse monétaire, vous allez créer une pression au réajustement.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 avril 2015 à 10:05
@Jean-Paul Ledun !
Mais non ! c'est pas comme ça !... mais vous y allez avec les mots brusquement !
Il faut écrire :
"En un mot comme en cent,
en un mot commençant"...
et pas :
"En un mot ou en cent !
En un mot commençant..."
C'est un pas compliqué, isn't it ?
C'est pas qu'on impliquerait, n'est-ce pas ?
L'effort supporte le salut !
Rédigé par : zenblabla | 05 avril 2015 à 04:46
@ Marc GHINSBERG
Je suis d'accord avec vous, mais je pense qu'ils vous font courir, attention à l'essoufflement cardiaque...
Sans rentrer dans les détails je voulais préciser que l'inflation est la représentation moyenne de tous les prix et de leur hausse dans une durée par exemple annuelle.
Le ressenti du consommateur peut être différent s'il voit flamber le prix d'un produit qu'il utilise couramment.
Bon, j'en resterai là, pour cet écart de trajectoire, les mécanismes sont plus complexes quand il s'agit que la BCE intervienne pour maintenir un certain niveau d'inflation en jouant sur un critère essentiel qui est le taux directeur : le but étant toujours de maintenir une inflation voisine de 2% annuel.
Rédigé par : Giuseppe | 04 avril 2015 à 22:00
Piketty et Patata : un mathématicien américain a eu accès à la banque de données d'Amazon qui peut connaître le pourcentage de lecture d'une oeuvre, Piketty n'a pas dépassé 7%... sur les milliers de livres vendus par Amazon.
À ma grande honte j'ai ainsi découvert que je n'avais jamais franchi le cap des 3% des oeuvres de Houellebecq, Zemmour, Marguerite Duras, et qu'avec Victor Hugo je ne sais toujours pas si Napoléon a gagné ou perdu à Waterloo...
Rédigé par : Savonarole | 04 avril 2015 à 19:56
@Denis Monod-Broca | 03 avril 2015 à 21:17
"La sortie de l'euro se fera avec restructuration de dette. Donc un peu plus un peu moins...
Ce ne sera pas une partie de plaisir mais comme c'est inéluctable nous ferions bien de nous y préparer,
Mais, comme ceux du conte qui ne veulent pas voir que le roi est nu, ils ne veulent pas voir que l'euro est fichu."
Exactement. Ils ont surtout la trouille que la sortie de l'euro de la Grèce réussisse comme l'Islande l'a fait, ce dont on parle peu.
De toute façon aucun pays ne pourra payer sa dette.
https://www.youtube.com/watch?v=uCtfswOc1-8
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 avril 2015 à 19:27
En un mot ou en cent !
En un mot commençant...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 04 avril 2015 à 19:20
@ Tipaza
La fin de l'euro est une autre discussion, une fin que je n'exclus nullement.
Là nous parlions d'une sortie de l'euro.
Je constate que la Grèce n'est pas sortie de la zone alors que nos détracteurs nous disent que c'est gagnant, alors je me demande pourquoi.
La Grèce a déjà bénéficié d'une centaine de milliards d'abandon de dette et en espère encore peut-être même plus. Son jeu est de faire pression avec Poutine qui au lendemain des élections proposait une aide avec pour objectif ses ports méditerranéens.
Pour les bons pères de famille français, italiens, espagnols, portugais, la solution est évidente, placements or ou ouverture de compte en Allemagne.
Le bank run grec prouve que les Grecs n'ont pas confiance dans leurs banques et après les déclarations de Lagarde, et ce qui s'est passé à Chypre, ils ont parfaitement raison.
Rédigé par : Jean-Marc | 04 avril 2015 à 19:08
@ Tipaza | 04 avril 2015 à 16:08
Cela fait bien quatre mois que je suis dessus et j’en suis à la page 760 (sur 950). N’étant pas économiste de formation, mon commentaire se limitera donc à celui d'un candide.
Je trouve toutefois le livre assez bien construit et très documenté. Quelques formules de base, des rappels sur les théories des économistes du XIXe et XXe siècle, beaucoup de graphiques, un style agréable à lire qui le rend accessible à tous pour peu qu’on ait la volonté de se taper les 950 pages.
Cet ouvrage tend à démontrer que les inégalités sociales qui reposent principalement sur l’héritage et les revenus dans les pays industrialisés ne cessent de se creuser, les guerres ayant simplement eu pour effet de ralentir le processus. Mais depuis les années 2000 le processus a repris son cours normal, les riches devenant toujours plus riches et les pauvres plus pauvres.
Comme l'a dit un jour Rockefeller, c'est le premier milliard qui est le plus dur à gagner.
Mais si vous voulez en savoir plus, vous avez deux solutions : aller sur Wikipédia (je ne vous montre pas le chemin, je sais que vous le connaissez très bien) ou mieux encore vous lisez le bouquin. Je ne doute pas que vos capacités intellectuelles qui font l'admiration des lecteurs de ce blog vous permettront d’en tirer toute la substantifique moelle.
Rédigé par : Achille | 04 avril 2015 à 17:40
@herman
Voici une sélection de sources en anglais.
Ces deux sites couvrent l'actualité du monde russe à l'aide de traductions de sources russes (notamment de l'opposition) :
http://www.interpretermag.com/
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/
Une partie de leurs textes sont communs. Paul Goble est un professeur américain. Ses traductions (probablement réalisées par une armée de stagiaires) ne sont pas très bonnes, mais la quantité remplace la qualité. Il y ajoute ses propres analyses (en petit nombre).
Le blog The Power Vertical, de Radio Free Europe, publie un podcast quotidien sur l'actualité russe, et une discussion hebdomadaire très intéressante d'une vingtaine de minutes avec un panel de spécialistes de la région :
http://www.rferl.org/archive/The_Power_Vertical/latest/884/884.html
Parmi les participants réguliers, Mark Galeotti (spécialiste de la Russie et des questions de sécurité) a son propre blog :
https://inmoscowsshadows.wordpress.com/
Il se rend régulièrement dans le pays (ce qui veut dire qu'il a besoin d'un visa et donc qu'il exerce une certaine autocensure sur ses propos...).
Catherine Fitzpatrick, qui traduit pour The Interpreter, ne voyage pas en Russie, et parle donc plus librement :
http://3dblogger.typepad.com/minding_russia/
Le professeur Timothy Snyder, historien spécialisé dans l'Europe centrale ("Terres de sang"), lit ou parle une dizaine de langues européennes, et donne régulièrement des interviews ou des conférences disponibles sur YouTube. L'un des mieux placés pour expliquer la Russie contemporaine à la lumière de la Seconde Guerre mondiale :
http://timothysnyder.org/
Plutôt de gauche :
https://www.opendemocracy.net/od-russia
Couvre l'Internet russe :
http://globalvoicesonline.org/-/special/runet-echo/
De l'université George Washington :
http://russialist.org/
John Schindler, historien militaire américain, ancien officier de renseignement de la NSA, auteur d'un livre sur la guerre de Bosnie, aborde régulièrement les questions de politique étrangère et de sécurité du monde russe. Son expérience directe des questions d'espionnage, et ses contacts dans ce milieu, sont particulièrement pertinents, étant donnée l'influence massive des services secrets sur la politique intérieure et étrangère de la Russie depuis 1917 (et même avant) :
http://20committee.com/
Analyses en provenance d'Ukraine (il faut passer par-dessus le mauvais anglais) :
http://english.gordonua.com/news.html
Réfutation régulière des fausses nouvelles produites par la propagande du Kremlin, par une école de journalisme de Kiev :
http://www.stopfake.org/en/news/
Actualités de Lituanie, très centrées sur la politique étrangère russe par la force des choses :
http://en.delfi.lt/
Comme vous le voyez, pas une seule source française. Si quelqu'un en connaît qui soient à la fois indépendantes du Kremlin, approfondies, sérieuses et honnêtes, je suis preneur...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 avril 2015 à 17:32
@ Achille | 04 avril 2015 à 13:32
"Hé les gars, je finis de lire le dernier Piketty et je me joins à vous pour le débat"
Ça me fait penser à une anecdote personnelle.
J’ai, parmi mes petits-enfants, un garçon plein d’énergie, dynamique, sportif en diable, bref tout sauf un fort en thème.
Quand sa mère nous le confiait pendant les vacances, je prenais soin de lui faire lire un texte, qu’il devait commenter. La base de la pédagogie, du moins je le croyais.
Un jour, il devait avoir environ 7 ans, après une lecture, peut-être un peu difficile pour son âge, il m’a regardé d’un air grave, et m’a dit : « tu sais papy, je suis fatigué, j’ai les yeux plein de lettres » ! (sic)
J’ai compris qu’il me restait encore beaucoup à apprendre en pédagogie.
Alors Achille une question, avez-vous les yeux pleins de lettres avec en plus les chiffres et les graphiques qui vont avec quand il s’agit d’économie ?
En un mot, pouvez-vous faire un commentaire sur ce livre ??
En un mot ou en cent !
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2015 à 16:08
@ Xavier NEBOUT, Marc GHINSBERG, Jean-Marc, et Achille
Une autre vision sur la sortie de l’Euro.
Souhaitable et indispensable, ou l’inverse.
http://russeurope.hypotheses.org/3516
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2015 à 15:43
"@herman, quel type d'informations cherchez-vous sur la Russie ? Et lisez-vous l'anglais ?"
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 avril 2015 à 22:33
Oh, tout juste en savoir un peu plus sur le système et les méthodes poutiniennes. On lit tout et son contraire sur Poutine, on peut donc effectivement penser que les défenseurs de Poutine seraient d'une façon ou d'une autre influencés, c'est pourquoi j'ai suivi vos lien sur la désinformation russe. Je dois d'ailleurs dire que le second lien apportait plus d'informations (l'enquête sur l'usine à propagande), bien que j'eusse apprécié que les vidéos témoignages des journalistes passés par cette "usine" soient au moins sous-titrées en anglais, ce qui répond à votre seconde question.
Rédigé par : herman | 04 avril 2015 à 14:49
@Achille
Plus on est de fous...
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 avril 2015 à 14:35
@ Xavier NEBOUT
Vous êtes un sacré farceur. La dévaluation a précisément pour objet de faire en sorte que les choses ne soient pas égales par ailleurs.
Mais supposons une entreprise dont l'activité et les résultats seraient parfaitement neutres par rapport à la valeur relative de la monnaie. Si on suppose une dévaluation de 20 % le cours de son action en francs n'augmentera pas de 20%, je ne sais pas d'où vous tenez cette idée. Regardez comment ça c'est passé lors des dernières dévaluations avant l'€.
Ce qui fait la valeur d'une entreprise c'est essentiellement sa capacité à dégager dans le futur des bénéfices et pas l'actif net (ce que vous appelez le patrimoine ) qui ne correspond que très rarement au cours de l'action.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 avril 2015 à 13:50
@Xavier NEBOUT, Marc GHINSBERG et Jean-Marc
Hé les gars, je finis de lire le dernier Piketty et je me joins à vous pour le débat ! :-)
Rédigé par : Achille | 04 avril 2015 à 13:32
@Jean-Marc
Vous m'en apprenez, des choses.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2015 à 11:46
@Marc GHINSBERG
En économie, on raisonne toujours "toutes choses étant égales par ailleurs". Si on dévalue notre monnaie par rapport au dollar et l'euro, que vaudront les actions des entreprises du CAC 40 en dollar et en euro dont les actions sont disséminées dans le monde ? La même chose !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2015 à 10:29
Je connais un peu le "Roucas-blanc", un joli petit quartier de Marseille, on ne sait pas comme il est réservé...
Doit bien y'avoir des felds klar, zum bei spiel.... mais bon.
On n'y peut pas grand-chose encore, entre les mots, puisque les mots écrasent la mémoire étendue en eux : ils prennent plus de place avec presque rien...
Ensuite, c'est le shaker !
Ah !
Drame de l'histoire, le FN a atteint sa crue en élévation élective, alors c'est le drame... familial !
Reste à comparer les drames... et même les familles.
Le FN nous amuse, et la Shoah nous amuse ?
Qui bloque quoi ?
Rédigé par : zenblabla | 04 avril 2015 à 04:48
herman | 03 avril 2015 à 12:01
Quel type d'informations cherchez-vous sur la Russie ? Et lisez-vous l'anglais ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 avril 2015 à 22:33
@ Jean-Marc
Je vous laisse à vos grains de sel.
@ Marc GHINSBERG
Oui la question est controversée.
Est-elle d'ailleurs si importante ? La sortie de l'euro se fera avec restructuration de dette. Donc un peu plus un peu moins...
Ce ne sera pas une partie de plaisir mais comme c'est inéluctable nous ferions bien de nous y préparer,
Mais, comme ceux du conte qui ne veulent pas voir que le roi est nu, ils ne veulent pas voir que l'euro est fichu.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 avril 2015 à 21:17
@ Xavier NEBOUT
N'importe quoi. Les actions des entreprises ne montent pas systématiquement du montant de la dévaluation. Celles qui sont exportatrices peuvent retenir la faveur des investisseurs puisqu'une dévaluation a pour but et pour effet de favoriser les exportations. En revanche, celles qui sont fortement importatrices (de matière première, d'énergie...) vont voir leur coût de production augmenter et ont toutes chances de voir leur cours baisser.
Pour le reste, je vous signale que j'ai travaillé pendant quarante ans dans la banque et que j'y exerce encore quelques fonctions.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 03 avril 2015 à 18:08
@Denis Monod-Broca
La question que vous soulevée est controversée. Je vous renvoie au débat Apparu-Philippot.
http://www.liberation.fr/politiques/2014/01/16/prise-de-dette-sur-la-sortie-de-l-euro_973376
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 03 avril 2015 à 17:54
@Denis Monod-Broca
"Quant à la dette nationale, elle est dans sa quasi-totalité rédigée en "monnaie nationale". Quand la "monnaie nationale" changera de dénomination, franc au lieu d'euro, la valeur nominale de la dette sera inchangée. Là n'est pas le problème."
Génial, alors il faudra instituer comme monnaie nationale le grain de sel pendant une année, il ne restera plus qu'à rembourser nos 3200 milliards d'euros de dette avec 3200 milliards de grains de sel, après on remettra une autre monnaie nationale...
Pour ma part j'ai déposé des euros en banque et tant qu'il existera elle me devra des euros sur mon compte en devises mais pas des grains de sel.
@ Xavier NEBOUT
Quand votre monnaie est faible, les pays à monnaies fortes achètent vos produits et vos entreprises plus facilement.
Aux deux, vous devriez regarder le bank run existant en Grèce et la crise qui se profile.
Rédigé par : Jean-Marc | 03 avril 2015 à 17:34
@ Marc GHINSBERG
Ben oui, dévaluer rend les produits importés plus chers et les produits exportés moins cher. C'est fait pour ça.
Quant à la dette nationale, elle est dans sa quasi-totalité rédigée en "monnaie nationale". Quand la "monnaie nationale" changera de dénomination, franc au lieu d'euro, la valeur nominale de la dette sera inchangée. Là n'est pas le problème.
Sortir de l'euro sera un grand chambardement. La question est de savoir quand cela se fera et surtout, selon la formule du regretté Bernard Maris, si cela se fera "de gré ou de force". Il serait éminemment préférable que ce soit "de gré", mais cela n'arrivera pas car ce serait reconnaître un échec, ce que nos chers dirigeants, dans leur infinie vanité, ne veulent absolument pas. Alors ce sera de force, et ce ne sera pas une partie de plaisir...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 avril 2015 à 14:41
@Marc GHINSBERG
Vous nous montrez ce que valent les diplômes d'économie !
Oui, quand on dévalue, il faut plus de monnaie pour l'échanger avec une autre, c'est-à-dire pour honorer ses dettes, mais la valeur du patrimoine national reste constante.
Si bien que ce patrimoine vaut plus de monnaie dévaluée.
Et c'est pourquoi les actions - les morceaux de patrimoine industriel - montent lorsque la monnaie se dévalue.
Je serais étonné que vous ayez fait long feu dans la banque...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2015 à 13:58
@ Xavier NEBOUT
Décidément vous êtes sacrément têtu.
A l'échelle d'un pays dévaluer, c'est augmenter la valeur, exprimée en monnaie nationale, des dettes contractées en monnaie étrangère.
Par ailleurs, si vous avez mis 10 000 € sur un compte sur livret, pour aller passer par exemple des vacances en Allemagne, que Marine arrive au pouvoir, sorte de l'euro, dise 1F = 1€, vous aurez alors 10 000 F sur votre compte sur livret. Mais le franc se sera dévalué dès le lendemain de 20%, et donc pour acheter 1€ il vous faudra débourser 1,20 F.
Votre patrimoine financier placé sur votre compte sur livret aura perdu 20% de sa valeur par rapport à l’euro et il vous faudra trouver 2000 F supplémentaire pour pouvoir passer les mêmes vacances car vos 10 000 F ne se transforment pas en 12 000 F automatiquement du fait de la dévaluation.
Je pense que vous confondez l’inflation qui s’accompagne généralement d’une augmentation de la monnaie en circulation et la dévaluation qui modifie la valeur d’une monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères.
C'est pourtant plus simple que le mystère de la trinité !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 03 avril 2015 à 13:47
"Merci, même si j'ignore auquel de mes commentaires vous faites allusion..."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 avril 2015 à 18:00
Je faisais allusion au premier de vos commentaires, celui concernant les époux Klarsfeld et leur mission purificatrice. Cela dit je comprends votre embarras en constatant qu'avant la publication de mon commentaire vous en aviez vous-même signé d'autres sur un tout autre sujet. J'ai d'ailleurs suivi un peu tout cela et ai même cliqué un de vos lien, celui portant sur la désinformation russe, et je dois avouer avoir été quelque peu déçu, beaucoup d'explications mais hélas pas de "faits". Je m'en vais suivre vos autres liens, peut-être plus intéressants...
Rédigé par : herman | 03 avril 2015 à 12:01
Une maxime d'intello de gauche
Discuter avec une personne ayant une opinion contraire à la sienne, c'est lui permettre d'émettre cette dernière, et donc la cautionner.
D'où la loi Gayssot qui interdit les débats dérangeants pour l'histoire telle qu'elle doit être pour être conforme aux idées de gauche.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2015 à 11:35
@ Garry Gaspary 03 avril 2015 08:48
Vous vous défendez bien mais vos explications ne m'ont pas convaincue totalement. En effet, ne vous en déplaise ;), je ne me confonds pas dans mes explications lorsque j'évoque Valls, autoritarisme et autoritaire, car contrairement à vous je ne trouve pas M. Valls autoritaire, à savoir qu'il se fait respecter de ses troupes mais qu'il agit avec autoritarisme c'est-à-dire qu'il impose sa vision politique, qu'il ne tolère pas la contradiction, d'où ses tragicomédies à l'Assemblée nationale qui ne sont pas du meilleur effet si l'on en croit les votes et les abstentions.
Quant à Robert Ménard qui, revenu dans sa ville, essaie de la sauver de la misère où elle a été engloutie et de la sécurité qui a été abandonnée, il est possible que ce choix ne soit pas du meilleur goût et qu'il n'empêchera ni les cambriolages ni les agressions, mais cette affiche a, paraît-il, été adoptée à l'unanimité par le conseil municipal, y compris par ses opposants.
La différence est patente entre quelqu'un qui fait voter un projet et qui met en application ce projet adopté à l'unanimité, et quelqu'un qui fait voter une loi au Parlement au moyen d'un article (indiscutable) par peur du débat, ou qui ne respecte pas le vote des citoyens qui rejettent sa politique. Ce comportement n'est pas de l'autorité C'EST de l'autoritarisme.
"...peut-on qualifier de fasciste à la française un parti français qui ferait aussi siennes ces valeurs ?"
Non. Vous ne pouvez qualifier quelqu'un de voleur s'il n'a pas encore volé même si cette idée ne lui répugne pas. Les procès d'intention sont toujours très dangereux car ils sont les corollaires de la dénonciation calomnieuse.
Kenavo ar c'hentañ :-D
Rédigé par : breizmabro | 03 avril 2015 à 11:35
@genau
Je vous suis en tous points, et il conviendrait à titre d'exemple pour les naïfs, de rajouter la brillante carrière du nommé Boudarel et les procès qui ont ajouté à ses lauriers.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2015 à 11:16
@genau
Struthof, Birkenau, Auschwitz, Drancy, Belzec, Chelmno, Majdanek, Sobibor, Treblinka, et j'en laisse quelques autres de côté ; les frontières du Reich ont effectivement évolué entre 39 et 45, la localisation des camps également.
Au-delà de ces considérations géographiques, je ne suis pas client d'un match Hitler/Staline 75 ans après.
Rédigé par : Christian C | 03 avril 2015 à 10:42
@genau | 03 avril 2015 à 09:18
"Le poison communiste est toujours présent, et les Français aiment ça."
Exact. Marc Lazar dans son livre "Le communisme une passion française" l'explique très justement.
Rédigé par : Savonarole | 03 avril 2015 à 10:05
@Marc GHINSBERG
Vous avez sauté un épisode.
A l'échelle d'un pays, dévaluer sa monnaie n'est pas dévaluer son actif, mais le diviser en un nombre d'unité supérieur.
L'euro se dévalue, alors les actions montent...
Compris ?
Remarquez, vous avez des circonstances atténuantes, 99 % des Français n'y comprennent rien.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2015 à 10:03
@ Christian C
Au questionneur multiple, souvent inspiré.
Pire Staline qu'Hitler, c'est d'abord une utilisation exceptionnelle du langage dans le domaine de l'horreur et de l'absurde. A ce niveau de contemplation, nous ne sommes pas dans le quotidien. L'ordre des valeurs obéit à un classement extra-humain, il n'y a pas de haut et de bas, seulement une gradation idéelle, qui autorise un simple péjoratif.
Sinon, que dire ? Tortiller une explication point par point, cartouche par cartouche, pendaison par pendaison...
Ensuite, oui, il y a une vision quantitative : Staline et ses séides ont eu un champ d'exaction géographique et temporel immense, qu'ils ont exploité, de la famine en Ukraine jusqu'aux diverses Kolyma, avec persévérance.
Enfin, un domaine politique. Hitler cachait ses camps à l'intérieur de son pays, réglait une question interne, propre à son délire de race, entre autres, le plus petit commun multiple de la répression politique étant le propre de toute dictature. Staline a usé des idiots utiles de France et ailleurs pour diffuser une image irénique de l'URSS, véritable poison qui a failli coûter la vie à l'Europe tout entière sans utiliser l'argument militaire, uniquement l'endoctrinement. La France a été complice moralement de Staline, jusqu'à pleurer sa mort, et continue en évitant de jeter aux orties les Thorez, Waldeck Rochet, Duclos, et bien d'autres pour cibler toutes ses attaques politiques sur un danger qui n'existe plus, définitivement fracassé après Nürnberg.
Le poison communiste est toujours présent, et les Français aiment ça.
Rédigé par : genau | 03 avril 2015 à 09:18
"La gauche ce n'est ni le césarisme ni le bonapartisme, c'est le débat"...
Voilà une nouvelle édifiante que nous sert la garde des Sceaux : la gauche aux manettes serait un régime de type monarchique sans débat, avec plébiscite (les sondages) et apparence démocratique, et, d'après Wiki (car il faut aller
chercher précisément le sens de "césarisme") : la confusion des pouvoirs d'un organe incontrôlé, qui ajoute : définition même de l'autoritarisme.
Enfin, une "insoumise" (Obs) qui participe du régime monarchique sans débat et nous le fait savoir ! Comme César, élu démocratiquement - comme chacun sait, bâtisseur à ses heures conquérantes et non destructeur !
Ca fait du bien de se savoir gouverné par des personnes lucides.
Rédigé par : calamity jane | 03 avril 2015 à 09:17
@ breizmabro
Le parti nazi était néanmoins un parti fasciste par son adhésion aux valeurs fascistes que je vous ai listées. Encore une fois, la question est : peut-on qualifier de fasciste à la française un parti français qui ferait aussi siennes ces valeurs ? Ma réponse est évidemment oui.
Et non, vous n'avez pas bien répondu, je ne prendrai qu'un exemple pour vous en convaincre, exemple que vous pouvez aisément généraliser à toutes les autres catégories : vous confondez autorité et autoritarisme. M. Valls a de l'autorité en tant que Premier ministre, autorité qu'il tente de faire respecter, et je veux bien entendre que vous le trouviez alors ridicule. Mais l'autoritarisme ridicule, c'est quand le maire de Béziers placarde des affiches de flingue dans la ville avec comme slogan "La police municipale a un nouvel ami".
Ai-je bien expliqué ?
Rédigé par : Garry Gaspary | 03 avril 2015 à 08:48
JM Le Pen a encore dérapé ?? mince alors !
Nous qui vous avions promis un répit jusqu'aux régionales afin de vous remettre du combat acharné que vous avez mené contre la Bête Immonde et les retours aux ""Zeures les plus sombres de l'Histoire", c'est loupé !
Ce malheureux Valls va devoir se remettre au boulot plus vite que prévu et nous faire écouter à nouveau sa belle voix de ténor : "c'est intoléraaaaable" !!
Veuillez excuser notre Patriarche, nous l'avions fait hiberner le temps des élections par prudence, et voilà qu'il remet en transes la France entière avec ses blagounettes ringardes.
Ne baissez pas la garde comme dit Jack et soyez vigilants, la Bête ne dort que d'un oeil.
Mort de rire de bon matin !
Rédigé par : sylvain | 03 avril 2015 à 08:34
"Il y a le nazisme futile comme il y a le nazisme obsessionnel. Une chaîne qui va de Jean Roucas aux époux Klarsfeld."
Jean-Marie Le Pen a fait la démonstration hier en maintenant sa déclaration sur les chambres à gaz qu'en ce qui le concerne, le nazisme est une futilité, bref un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale qui ne mérite pas que l'on s'y attarde.
Non, finalement le FN et le nazisme ont bien un lien de parenté, en tout cas avec les radicaux de ce parti dont le "patriarche" est le chef de file incontesté.
Pauvre Marine Le Pen, tant que son père continuera à vociférer devant les micros et caméras, elle aura bien du mal à nous convaincre que le FN est un parti "respectable".
Mais que peut-elle faire ? L'empêcher de se rendre aux invitations des médias qui ne cessent de le solliciter ? Impossible. Son père est la souche du Front National et au FN la souche c'est un sujet tabou, pas question d'y toucher.
Rédigé par : Achille | 03 avril 2015 à 07:40
Il est nécessaire de demeurer très vigilant à propos du FN. Il ne faut pas baisser la garde. L'ancêtre vient encore de se faire remarquer par une sortie immonde concernant les camps de concentration.
Ce type est président d'honneur du FN. Alors, on se calme, il est beaucoup trop tôt pour délivrer un certificat de bonne conduite au FN. Il est clair qu'une frange de ses adhérents est tout à fait en accord avec les propos de J M Le Pen.
Rédigé par : jack | 03 avril 2015 à 00:51
@breizmabro à 21:06
"Moi qui ne connais pas bien le FN, à part peut-être un nationalisme affirmé sans savoir s'il est démesuré"
Je suis un peu comme vous, aussi suis-je allé voir "Le projet du Front National" - chapitre "Autorité de l'Etat" puis "Fonction publique" - et j'ai lu un paragraphe << L'Ecole Nationale d'Administration (ENA) veillera en particulier à recruter des hauts fonctionnaires patriotes >> Ce n'est pas a priori choquant, sauf que le jury à l'examen d'admission devra avoir des critères. Dans le langage courant de Marine Le Pen, les militants sont souvent appelés les patriotes. Ces critères seront-ils définis par les deux énarques déjà confirmés au FN, nommément Florian Philippot, 34 ans, engagé en 2010, et Philippe Martel, 60 ans, engagé en 2013 ? ou par d'autres patriotes plus disponibles ? C'est tout de suite compliqué, et tous les procès d'intention sont possibles. C'est comme l'identité française ou bretonne ou normande. Faut-il en parler ouvertement, en énonçant des critères, ou en souhaitant leur maintien, sans le dire ouvertement, en constatant l'action du hasard ? Tout texte programmatique politique est bien difficile à rédiger, pour faire réfléchir, éventuellement convaincre, rassembler et faire adhérer : c'est plus facile de juger sur des détails de la personnalité des leaders, quitte à en avoir plusieurs de rechange dans la même famille... dans la même famille politique, je veux dire.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 03 avril 2015 à 00:07
@ Xavier Nebout
Recommençons.
Où avez-vous vu qu'une dévaluation consistait à vous donner 120 F contre 100 F ?
La multiplication des pains c'est dans le nouveau testament pas dans la vie réelle.
En cas de dévaluation vous avez 100 avant vous avez toujours 100 après. Le problème c'est que si vous avez une dette de 100 € avant il vous faudra désormais 120 F pour la rembourser. Parce que dévaluer de 20 %, ça veut dire qu'avant 1€=1F et après la dévaluation 1€=1,20F
Compris ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 02 avril 2015 à 22:05
@ Robert Marchenoir
Les reproches que vous faites à Franck Boizard, par exemple celui-ci : "...retrouvez le goût de la liberté, et étudiez un peu le sujet sur lequel vous prétendez vous prononcer de façon aussi péremptoire que non étayée sur des faits, avant de nous resservir les slogans directement décalqués des "éléments de langage...", ou n'importe quel autre, on pourrait vous les faire à vous identiquement. Ne vous en rendez-vous donc pas compte ?
C'est toujours comme ça, ou à peu près toujours comme ça, ça ne rate à peu près jamais : on reproche à l'autre ce qu'on fait soi-même.
On peut avoir envie d'en découdre, c'est effectivement alors comme cela qu'il faut faire.
Mais si on préfère l'apaisement, il faut savoir sortir de l'imitation réciproque...
Dans l'affaire ukrainienne c'est ce qu'ont fini par comprendre et par faire Merkel et Hollande en allant voir Poutine. Ils ont eu raison. Mais sans doute était-ce trop tard. L'Ukraine, l'Ukraine de Kiev, est d'ores et déjà quasiment désintégrée, sous l'effet des affrontements entre oligarques et autres bandes rivales armées. Nous devrions avoir honte de ce gâchis, car nous en sommes largement responsables.
Oui, je sais, Poutine aussi a sa part de responsabilité. La seule différence étant que la responsabilité de la France, c'est un peu la mienne.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 avril 2015 à 21:22
L'obséquiosité qui entoure les Klarsfeld et leur permanente auto-célébration me fatiguent. Ce soir encore c'est un assaut de bons sentiments dans l'émission pseudo-littéraire de l'abruti François Busnel.
Rédigé par : Laurent Dingli | 02 avril 2015 à 21:21
@ Garry Gaspary 02 avril 2015 18:16
« Le nazisme est un fascisme à l'allemande caractérisé par son antisémitisme et la Shoah qui en a découlé »
Alors dites franchement : le parti national-socialiste allemand s’est caractérisé par son antisémitisme d’où la Shoah (puisque national-socialiste = nazi, en allemand !).
Ensuite, parlant au conditionnel, vous ne vous interdisez pas d’évoquer un fascisme à la française (le fascisme étant "tout terrain" ;) qui révélerait un nationalisme outrancier, un interventionnisme forcené, un autoritarisme ridicule, un populisme vil et un totalitarisme délirant.
Moi qui ne connais pas le FN, à part peut-être un nationalisme affirmé sans savoir s’il est démesuré, et un populisme politicien égal à celui affiché par le Front de gauche, je n’ai pas perçu outre mesure, un autoritarisme plus ridicule que celui de Valls intervenant à l’Assemblée nationale, doigt pointé, transpirant, rouge de colère, ni un totalitarisme délirant.
Pour ma part de toute façon le totalitarisme EST délirant puisqu’il 'impose' aux citoyens l’adhésion à une pensée unique, la sienne, hors de laquelle ils sont exclus. Exemple : le communisme.
Ai-je bien répondu ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 02 avril 2015 à 21:06
On ne passerait pas une Saint-Sylvestre avec Christian C, mais ça vous fait pas de mal de le lire.
Lui au moins on sait où il est.
Un coup de pied aux fesses, ça réveille.
Douloureux, mais juste.
Rédigé par : Savonarole | 02 avril 2015 à 20:36
@Jean-Marc, Marc Ghinsberg, Giuseppe
Vous êtes hors sujet, preuve que vous n'y comprenez pas grand-chose. J'ai parlé de la dette et vous me répondez augmentation des prix.
Par ailleurs, lorsque le coût des salaires plombe l'économie et qu'on ne peut ni les baisser, ni baisser les coûts connexes tels que celui des congés maladie de complaisance ou des licenciements, la solution est bien de baisser les salaires par une dévaluation.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 avril 2015 à 20:36
L'important, aujourd'hui, n'est pas ce que le manipulateur Jean-Jacques Bourdin a fait redire au manipulateur/manipulé Jean-Marie Le Pen, mais les déclarations d'Arnaud Montebourg aux Echos. Quand une génération politique est dominée par des gens suréduqués (politiquement s'entend) issus en général de la grande ou de la moyenne bourgeoisie (qui a pu leur payer des études longues), qui n'ont aucune connaissance du mode de penser et de vivre du peuple de leur pays (qui représente près de 90% de la population active ou passive), on ne peut que s'étonner de voir monter le populisme, en corrélation avec la montée du chômage. Le national-socialisme, c'était un peu (beaucoup ?) ça au début. Quand on se penche sur le casting du gouvernement de François Hollande, on ne peut qu'être atterré des choix de "compétence sociale" (sauf peut-être à la Défense nationale). La gestion compassionnelle de notre pays par François Hollande est dramatique mais avec le casting qu'il s'est choisi, peut-il avoir une autre posture ? Où en est François Rebsamen, avec Polemploi et le code du travail ? Où en est le jeune Macron, avec la réindustrialisation ? C'est plus facile de parler des Le Pen ou du nazisme d'il y a 75 ans ! Nous avons Manuel Valls, nous avons eu Pierre Messmer : pas la même jeunesse, pas les mêmes capacités. La volubilité remplace la ténacité. Mais la France n'a pas à craindre le nazisme. Nous avons tous la mémoire de la Grande Révolution et de ce qu'il en est advenu un quart de siècle après !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 02 avril 2015 à 20:25