Depuis sa brillante élection comme président de la République en 2007, du temps a passé sur Nicolas Sarkozy.
Un quinquennat, à mon sens discutable, pour rester mesuré.
Une défaite en 2012, qui a entraîné la droite dans un naufrage dont elle n'est pas encore remise malgré ses succès électoraux relatifs.
Un ostensible effacement qui laissait en permanence apparaître que Nicolas Sarkozy bouillait d'impatience et d'envie pour obtenir une session de rattrapage en 2017.
Une présidence de l'UMP, qui, par rapport à la période antérieure, est parvenue à afficher facilement un apaisement et une volonté de rassemblement.
Un Nicolas Sarkozy qui se domine, parle bas, joue à contre-emploi, à contre-caractère, mais qui, dans l'intimité et des échanges prétendument officieux mais voués à être rapportés, se lâche avec aigreur et mépris sur certains de ses proches et alliés.
Ce ne serait pas trop grave car qui peut soutenir que dans l'entre-soi il demeure toujours convenable dans le fond et dans la forme ?
Mais il y a plus préoccupant.
Le hasard de la semaine écoulée a permis une confrontation passionnante et éclairante entre trois interventions médiatiques qu'il est bon de jauger, de juger, chacune par rapport aux deux autres, principalement celle de Nicolas Sarkozy (le Journal du Dimanche) au regard d'un long entretien remarquable avec Alain Finkielkraut et de la vigoureuse réplique de François Bayrou à ceux qui le prennent de haut (Le Point). Comparer les proclamations et engagements du premier avec les vérités salubres des seconds offre un enseignement qui ne manque pas de pertinence.
On peut discuter certaines des appréciations de Nicolas Sarkozy, gangrenées par l'esprit partisan - "je veux que la France tourne le dos à l'affligeante médiocrité d'aujourd'hui" -, oublieuses d'un passé pas si lointain et jugeant de travers : pour la querelle entre Le Pen contre Le Pen, "le spectacle qui nous est donné" n'a rien de "consternant" mais au contraire tout de vivifiant au nom d'une exigence démocratique qui dépasse le seul destin du Front national.
Là n'est pas l'essentiel. Mais dans un retour, huit années en arrière.
"...Il est grand temps de revendiquer haut et fort les valeurs de la République et d'arrêter de les abîmer. La République, c'est le travail, la responsabilité, l'autorité, le mérite, l'effort, la laïcité, le progrès, et, bien sûr, la liberté..."
D'emblée - et c'est une plaie française - menace l'hypertrophie des compétitions présidentielles qui s'acharnent à promettre trop pour tenir peu alors que, pour lutter contre la désaffection civique, il conviendrait de favoriser la démarche inverse : promettre moins pour tenir plus.
Mais ai-je la berlue ou ne s'agit-il pas d'une redite, mot pour mot, promesse pour promesse, de l'enflammée campagne de 2007 ? Seule fait défaut l'assurance d'une "République irréprochable" : sans doute un peu de honte, de pudeur et de mémoire de cinq années ayant dévoyé l'état de droit !
A l'évidence, il s'agit de l'extrême faiblesse de la stratégie de Nicolas Sarkozy : malgré tout son talent, malaisé de réussir à nous faire prendre des vessies démasquées pour des lanternes magiques, de nous offrir un vocabulaire identique, ridiculisé par le réel une première fois et vanté, sans vergogne, pour une seconde.
Dur de redonner aux formidables espérances de 2007, dégradées, le temps d'un quinquennat, en piètres incarnations, une fraîcheur, une couleur inédites, renouvelées pour 2017.
Inconcevable de faire revenir sur le responsable de la défaite de 2012 - celle-ci étant, de l'avis de beaucoup, plus personnelle que politique - une envie aussi intense qu'en 2007, quand tout étant encore virtuel, tout pouvait encore être cru.
Imprudent et impudent de remettre en branle un clientélisme cynique et parfois efficace d'affidés, de collaborateurs, d'amis, de dépendants soumis, pour beaucoup, à une judiciarisation en cours et que l'honnêteté et le sens civique n'ont pas étouffés pour faire accepter, demain, les mêmes ou d'autres assujettis à la même emprise et victimes des mêmes faiblesses.
Pour persuader que le Sarkozy d'aujourd'hui est nouveau alors qu'il est ancien.
Rien n'est, ne sera impossible pour Nicolas Sarkozy qui occupe une place forte, la présidence de l'UMP, avant que peut-être l'abusive et maladroite dénomination "Les Républicains" change ce parti d'hier en structure qui ne sera pas, forcément, de demain.
La haine de Nicolas Sarkozy à l'encontre de François Bayrou, qui aurait été, pour le premier (qui a démenti), jusqu'à comparer le second au sida, est révélatrice d'un double phénomène.
Les tendances profondes d'une personnalité, ses lignes de force, son appétence pour lui-même, sa détestation des autres ou sa tolérance, sa modestie ne changent pas. Elles demeurent, telle une structure à partir de laquelle la conjoncture opère mille variations pour le meilleur ou pour le pire.
L'inaptitude éclatante, transcendée en défaitisme triomphal, de Nicolas Sarkozy à regarder en face, froidement son échec, à assumer le fiasco, à prendre sa part de ses suites traumatisantes, notamment financières, à faire preuve de courage et de sincérité judiciaires et à respecter des adversaires estimables, ses rivaux, et pas seulement Alain Juppé dont la bienveillance qu'il lui manifeste vise seulement à le placer sur un même plan intellectuel et éthique.
Alain Juppé, évidemment le plus redoutable de ses concurrents, dont même le soutien que lui apporte Alain Minc, qui s'est obstinément trompé, ne parvient pas à altérer la cause !
Il faut lire François Bayrou. Je ne le conseille pas seulement parce que mon parcours, modestement entendu, a suivi la cohérence (mais oui!) du sien mais à raison de son analyse lucide si la droite voulait bien un jour écouter et comprendre avant de vitupérer.
"Le responsable de la victoire de la gauche en 2012, il porte un nom, il s'appelle Nicolas Sarkozy. Ses attitudes et ses pratiques ont conduit 3 à 4 millions de Français qui n'étaient pas de gauche, dont je suis, à penser : "Cette agressivité, cette manière de dresser les uns contre les autres, ces affaires multiples, ce n'est pas ce que nous voulons pour conduire le pays !".
Rien que de très acceptable et de limpide dans ce constat.
Finissons par Alain Finkielkraut qui dans un entretien éblouissant, subversif - la belle subversion qui, par l'intelligence, détruit le conformisme banalement subversif des petits maîtres médiatiques et des procureurs aigres et jaloux -, propose ses fulgurances, ses justifications et sa nostalgie qui n'est pas conservatrice mais réactive.
Sur beaucoup de thèmes et en particulier sur Nicolas Sarkozy.
De celui-ci, il affirme que "son problème, ce n'est pas l'angélisme, c'est la versatilité. Il voulait introduire la diversité dans la Constitution, il est maintenant partisan de l'assimilation. Il prônait une laïcité ouverte, et voici qu'il veut interdire les repas de substitution à l'école. Ces sincérités successives donnent le tournis."
De ce trilogue contrasté, une conclusion s'impose.
On peut être séduit, convaincu, même exalté par les propos de Nicolas Sarkozy.
Mais pas tout beau, tout neuf !
Pour peu qu'on veuille à nouveau voter pour une droite honorable au nom d'une philosophie où la République ne sera pas qu'un mot ressassé et la démocratie une abstraction sans arme, il faudra chercher Nicolas Sarkozy en dehors de lui-même.
Ailleurs. Chez les autres qui ont encore le droit de nous parler d'espérances.
@Giuseppe
Je ne mentionnais pas le nom de Julien Dray en le comparant à de Gaulle, ni les autres noms d'ailleurs, et le propos n'était pas de savoir où il se situe ou d'être en accord ou désaccord avec ses idées/analyses/propositions. Le propos était de trouver quelques-unes de ces personnes qui "ailleurs" ne font pas que du neuf avec de l'ancien et ne se contentent pas de petites phrases médiatiques ou d'agression verbale contre leurs adversaires (y compris ceux de leur bord d'ailleurs). Le Julien Dray d'aujourd'hui, comme les autres cités, fait partie je trouve de ces rares hommes politiques qui s'évertuent à argumenter ses idées, à tenter avec objectivité de comprendre la réalité de terrain (celle des électeurs), le monde changeant, d'en tirer des analyses neuves et réformatrices, et donc avec qui il est possible et même bon de débattre pour que vive la démocratie et qu'une nouvelle République émerge. Juger qu'il ne "sait pas où il se situe", reproche fait aussi à un Frédéric Lefebvre d'un autre côté, confirme mon propos, la difficulté pour des politiciens à sortir du discours formaté partisan en place depuis des décennies et à se faire entendre. Pour ce qui est de ses conclusions, de sa capacité d'homme d'Etat, c'est une autre affaire. Ceci dit sur ce point je confierais plutôt ma montre à un Bruno Le Maire...
Rédigé par : fdubois81 | 18 avril 2015 à 10:20
@ sbriglia
Oui, ce sont les électeurs qui trancheront. Mais ils trancheront entre des candidats qu'ils n'auront pas choisis. En 2012, au second tour, bien obligés, ils avaient à trancher entre Sarkozy et Hollande. Imaginez un instant qu'ils soient obligés de trancher en 2017 entre Hollande et Sarkozy. Il n'est pas sûr que ce soit le cas, il y a un premier tour, etc., mais il est possible que ce soit le cas. Le simple fait que les partis en présence, et d'abord l'UMP, rendent cela possible est, de leur part, une honte. Cela revient à remettre en cause le choix fait par le peuple en 2012. Comme a été remis en cause notre vote de 2005. Je maintiens que c'est un déni de démocratie.
Les primaires sont aussi un déni de démocratie car elle reviennent à assimiler les militants au peuple. Ce qu'ils ne sont pas évidemment. Les primaires sont, pour les dirigeants de partis, une échappatoire bien commode. Et honteux.
Un mot sur Hollande et Sarkozy. On a voté pour celui-là pour se débarrasser de celui-ci. En espérant que ce serait mieux. Raté ! Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau, et leurs courtisans tout autant, sinon plus. Juste un exemple. En visite au Vatican, Sarkozy pianotait sur son portable et lisait ses textos sous les yeux du pape. Hollande, lui, a choisi pour ambassadeur auprès du Saint-Siège un défenseur du mariage pour tous. Quel choix inconvenant et stupide ! Il y a des jours où on a honte d'être Français...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 avril 2015 à 21:07
@Jacques Bray, 16 avril 2015 à 22:18 : diatribe anti-sarkozy
"Je vous reproche de ne pas aller jusqu'à la fin de votre démonstration, en brillant polémiste que vous êtes.
Vos billets et propos ont une grande diffusion, soyez donc plus ferme dans votre engagement.
Engagez-vous plus !"
Mais il s'engage, mon bon Monsieur… il n'arrête pas… si vous saviez comme c'est difficile de tenir un blog avec tous ces commentateurs aux idées politiques divergentes. Comment voulez-vous satisfaire tout le monde, mon bon Monsieur ?
Par ailleurs, je vous trouve culotté de dire à l'honorable hôte de ce blog - que tout le monde admire et vénère ici - ce qu'il doit faire et ce qu'il ne doit pas faire.
Engagez-vous, vous aussi… mais plutôt dans la pondération et l'introspection.
Vous verrez que vous y gagnerez et que vous en sortirez grandi. Croyez-moi.
Ici, pas mal de blogueurs veulent aussi la disparition politique de Sarkozy. Il a triché à la présidentielle de 2012 (et on ne saura jamais ce qu'il a fait en 2007…) en dépensant deux fois plus d'argent que son adversaire Hollande. Croyez-vous que c'est normal ? Croyez-vous que c'était un combat équitable ? Croyez-vous que sa défaite n'aurait pas été amplifiée, tournant à l'humiliation, s'il n'avait pas agi ainsi au mépris du plus élémentaire respect de sa propre personne ? Comment peut-on même envisager une seule seconde qu'il ose se présenter à nouveau dans ces conditions ? C'est inconcevable, incongru, aberrant !
Et pourtant !
Malgré sa mise en examen spectaculaire dans l'affaire Herzog/Azibert où il ne lui manquait plus - devant les médias - que les menottes aux poings pour apparaître comme un délinquant en col blanc, il a réussi à rebondir et à s'emparer de l'UMP qu'il a mis à sa botte pour la rebaptiser dans quelques jours.
Mais rien n'est joué contrairement à ce que pensent certains défaitistes, car c'est impossible que la morale ne finisse pas par l'emporter sur le dévoiement. C'est comme dans les films, il doit toujours y avoir une happy end. Je pense qu'il y a un timing judiciaire contre lui, notamment avec Bygmalion qu'il ne pourra pas parer. Je pense qu'on veut le cueillir, à point, au bon moment, comme un fruit mûr. Mais cela ne doit pas se faire trop tôt. Pas maintenant.
Il a trop d'ennemis et de haines recuites contre lui, le peuple le méprise trop, pour que son projet puisse aboutir. Vous verrez, à un moment que vous n'aurez pas vu venir, il s'affalera sur le flanc, de tout son long dans un éclatement de poussière.
De grâce ou par pitié, s'il vous plaît, ne dites pas à Monsieur Bilger ce qu'il doit faire et penser. Alors seulement vous le respecterez comme il se doit.
Rédigé par : citizen pas [email protected] Bray | 17 avril 2015 à 18:25
Le petit peuple de bien se comporter, d'accepter les gels de retraite, des salaires divers de la fonction publique, dans le privé... et pendant ce temps-là les eurodéputés de s'octroyer + 7% !! d'enveloppe globale pour le petit personnel attaché. Merci qui, merci l'Europe des économies, de la rigueur, de l'exemplarité. Nicolas si tu m'entends, je suis prêt à voter pour toi les yeux fermés si ce genre ne pratique disparaît : croix de bois, croix de fer, si je mens... Bon j'ai encore du temps devant moi. Par contre chez certains politiques c'est transport direct sans escale.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2015 à 16:19
Thomas Piketty partout dans le monde entier en conférence à Tokyo, etc.
Et dire que l'on va devoir supporter à nouveau les Alain Minc et autres spécialistes de la même espèce.
Décidément notre pays n'aime pas les talents, et si le "Sarkozy nouveau est ancien", le pire reste à venir ; ne serait-ce que le fait de revoir A. Minc le visionnaire, Jaquataliquiaréponseàtout, bon, les autres sont connus, en somme nous n'avons pas fini de souffrir, tous aux abris ! Car tout va recommencer... mais en pire.
Comment, quels que soient les présidents, peut-on s'acharner avec autant d'énergie à vouloir éviter ce que l'on a de meilleur, et recruter le pire ?
Rédigé par : Giuseppe | 16 avril 2015 à 23:48
Votre analyse et votre billet sont excellents.
Je vous reproche de ne pas aller jusqu'à la fin de votre démonstration, en brillant polémiste que vous êtes.
Sarkozy n'a pas été un mauvais Président dans ses décisions. Il a été détestable dans son comportement envers les citoyens. IMPOSSIBLE pour un Président qui DOIT être rassembleur au nom de sa fonction.
Vulgairement, je dirais un comportement de "petite frappe".
Vous en avez rencontré des centaines dans votre carrière professionnelle.
Nous l'avons découvert après l'élection de 2007, puis évincé en 2012.
Retour en 2017 ? Je ne le souhaite pas.
Vos billets et propos ont une grande diffusion, soyez donc plus ferme dans votre engagement.
Nous avons actuellement un Président faible, voire médiocre. Mais il n'est pas clivant sur des propos. Il essaye de rassembler au minimum les citoyens. Ce dont se moque Sarkozy !!
Engagez-vous plus !
Rédigé par : Jacques Bray | 16 avril 2015 à 22:18
@ Catherine JACOB
Si votre photo d'empreinte était âgée de deux ans, j'aurais bien penché pour une chasse au Cahu(zac) - Philippe avait alors ici largement évoqué le sujet - d'autant que vous n'êtes pas située très loin de la frontière luxembourgeoise. Ce gibier sportif et matois adore les paradis fiscaux, peut-être y est-il mieux nourri ou protégé ? A ne pas confondre avec la chasse au dahu, un gibier fantasque très à l'aise sur les terrains pentus. Qui de ce fait possède des pattes gauches plus longues que leurs pattes opposées, à moins que ce ne soit l'inverse, j'oublie à chaque fois.
Mais qu'en pense votre Upsilon au fait ?
Rédigé par : scoubab00 hum hum | 16 avril 2015 à 21:22
@fdubois81
Julien Dray ?? Vous vous emportez je suppose, je ne lui donnerais même pas l'heure, quant à lui prêter ma montre encore moins.
Vieux cheval de retour, qui ne sait pas trop où se situer, à la ramasse des autres, vous le mettriez à hauteur d'un de Gaulle ?
Vous confieriez la garde de nos deniers publics à un collectionneur compulsif de montres de collection ? Pour les autres, là vous êtes vraiment taquin, bon j'arrête là...
Bien à vous.
Rédigé par : Giuseppe | 16 avril 2015 à 18:47
Pourquoi ne pas donner quelques noms pour ces "autres, ailleurs, qui ont le droit de nous parler d'espérance" ? Car hélas ces autres n'ont malheureusement eux pas droit à l'écho médiatique nécessaire du fait de leur constance à ne jamais faire usage de ces "petites phrases" seules sources d'excitation et de polémiques infinies aujourd'hui au sein du mircrocosme politico-journalistique. Seuls des blogs comme celui-ci peut leur donner une publicité susceptible d'attirer le plus grand nombre, celui de la "France réelle" vers le débat d'IDEES, des idées souvent nouvelles, en dehors de considérations purement partisanes.
Personnellement je pense par exemple à des gens comme Bruno Le Maire, Frédéric Lefebvre d'un côté, ou même à un Julien Dray ou une Karine Berger d'un autre côté...
Rédigé par : fdubois81 | 16 avril 2015 à 14:15
Sénat : "Le chèque en or d'un haut responsable de l'UMP..." (Mediapart)
Le montant je vous laisse le soin de le découvrir, il est tellement indécent que j'ai honte pour lui, et je ne suis pas un élu.
Quand aurons-nous enfin le courage, le vrai courage d'en finir avec cet argent public qui finit par goinfrer ces élus, et en plus ils n'ont même pas une indigestion.
On peut blablater, mais là, quand finirons-nous par mettre un frein à cette vomissure qui envahit les citoyens ? Chère à Thomas Guénolé. Honte à celui qui a perçu cet argent même si c'est légal, 8 500 000 personnes vivent en France avec moins de 970 € par mois.
Ils ne se rendent même pas compte ! Et au Sénat de surcroît ! Assez, cela suffit, et devrait être placardé comme les affiches électorales.
La république irréprochable s'éloigne chaque jour un peu plus et chaque jour apporte son lot de mesquineries et turpitudes.
Et l'on nous bassine avec la cohésion sociale... pour les autres ! Nous adresse le message du Sénat, pas pour nous, nous le valons bien.
Il faut chasser médiatiquement ces comportements, pas assez de médias pour le faire et M. Bourdin au lieu de parler de baguette de pain, ferait mieux de parler de repas gastronomique aux frais des contribuables. On a envie de dire "Thévenoud petit joueur !, allez il vous reste beaucoup de chemin encore à parcourir."
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Nous sommes en fin de compte des électeurs peureux, et de se rassurer toujours avec les mêmes, la liste est longue, la démocratie est finalement un vain mot puisque rien ne bouge.
La Constitution est immuable, elle était écrite pour des politiques honnêtes et nous d'élire, en le sachant, des repris de justice. Triste sort que celui d'électeur qui se réfugie toujours derrière des bois vermoulus, a-t-il si peur que cela de l'avenir ? Changer les hommes profondément, virer les mammouths, cela commence par en bas, par les élections subalternes.
Comment peut-on accepter encore de jouer avec les mêmes, désespérant, arrêtons de pleurnicher après Juppé et consorts, il a failli et pourtant lui aussi après que la loi sur la financement des partis soit votée, et nous électeurs de penser qu'il va nous sauver, lui, et les autres...
Rédigé par : Giuseppe | 16 avril 2015 à 14:04
« Qu'un ancien président, n'ayant pas réussi à se faire élire pour un second mandat, se présente à nouveau à nos suffrages, grâce à l'aveuglement de quelques militants, est un déni de démocratie. »(DMB)
Il n’y a rien de honteux dans son échec de 2012 qui puisse l’empêcher de se présenter en 2017… La démocratie, c’est-à-dire le peuple, et non les militants, c’est-à-dire vous, moi et madame Michu, permettra d’établir s’il est digne d’être élu à nouveau.
Les primaires ne sont pas un déni de démocratie et rien n’empêche un candidat de faire cavalier seul, que je sache… Sur ce sujet je suis très gaulliste…
Ce que j’en pense, ce que vous en pensez, vous pouvez, je peux, le clamer urbi et orbi : seules les urnes trancheront et légitimeront l’échec ou le succès.
C’est ma philosophie : je m’incline toujours devant l’oint du suffrage… même si l’oint est un vilain…
PS : Gérard B. : je suis déçu, vous êtes décevant... Vous allez finir par nous écrire qu'il vous a déceptionné...
Rédigé par : sbriglia | 16 avril 2015 à 09:12
Chirac qui devient la coqueluche des Français servira de guide à la conduite de tous les présidents qui viendront. Nous sommes une nation où il faut que le président ne fasse rien pour avoir les suffrages de ses électeurs. Sarkozy pour avoir trop voulu faire a été battu. Mais Hollande réussit très bien et je fais le pari qu'il sera à nouveau réélu en 2017.
Rédigé par : lucterius | 16 avril 2015 à 08:51
@Catherine JACOB
J'ai peut-être trouvé une réponse à l'énigme de la trace proposée, faute de rebondir sur celles laissées par Sarkozy.
La réponse se trouve dans Le Fabuleux Bestiaire de Madame Berthe publié par Frédérick Tristan en 2005 ; déjà dix ans.
S'agissant du "Coq de Mer", il le décrit ainsi (extrait) :
ce volatile extrêmement féroce d'une taille d'environ trois mètres de haut est un cotingidae géant de type rubicole vivant habituellement dans des amas rocheux. Il possède toutes les caractéristiques du gallinacé, hormis le fait qu'étant hermaphrodite, il pond des œufs de 6 kg qu'il a lui-même ensemencés. Sa superbe robe tient du faisan. Ses ailes atrophiées ne lui permettent pas de voler. En revanche, ses énormes pattes lui permettent de courir à vive allure. Son bec, ses deux appendices et ses ergots sont en corne particulièrement dure ce qui le rend redoutable au combat. Irritable pour un rien, il n'hésite pas [....]
Pour la suite, contacter les éditions Zulma.
Désolé, je n'ai pu incorporer ICI le dessin correspondant pris sur le vif par Paul Bergasse.
Rédigé par : fugace | 16 avril 2015 à 00:49
@Catherine JACOB
J'ai cru reconnaître l'empreinte du Sarko chassant le Bayrou.
Sinon je m'étonne, M. Bilger, que vous ne remettiez pas en cause ce régime présidentiel qui est la cause principale de tous nos maux. Choisir pour cinq ans un candidat sur la base d'une campagne de communication et lui donner presque tous les pouvoirs, c'est vraiment prendre les Français pour des demeurés, incapables de se remettre de la fin de la royauté.
Il y a beaucoup de systèmes qui fonctionnent hors de nos frontières, par exemple le système suisse (François se renseigne, me dit-on) ou le système américain.
Je sais, nous sommes à nous seuls une exception culturelle, qui justifie d'être au final plus mauvais que la moyenne.
Rédigé par : Paul Duret | 15 avril 2015 à 23:00
Sans le cheveu sur la langue, ça donnerait : il faudrait dans ce pays une bonne loi renforçant la lutte contre la récidive des présidents déçus...
Rédigé par : Gérard B. | 15 avril 2015 à 19:23
@ sbriglia
Quand la réalité est détestable on peut dire : "c'est la réalité voyons ! ça a toujours été comme ça, que voulez-vous y faire ?"
On peut aussi s'efforcer de résister, de dire sa colère, d'imaginer que les choses pourraient être autrement.
Qu'un ancien président, n'ayant pas réussi à se faire élire pour un second mandat, se présente à nouveau à nos suffrages, grâce à l'aveuglement de quelques militants, est un déni de démocratie.
Les Français ont élu Hollande, non pas pour ses beaux yeux, mais pour se débarrasser de Sarkozy. Et il reviendrait !?!?... et il faudrait choisir au second tour soit à nouveau entre Hollande et Sarkozy soit entre Le Pen et Sarkozy ? Et on appellerait ça des choix démocratiques !?!?... on se moque du monde !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 avril 2015 à 19:00
Achille | 15 avril 2015 à 13:41
Achille, le seul écolier qui n’a jamais regardé par la fenêtre en bâillant, pendant que l’instituteur expliquait la règle d’accord du C.O.D. avec le verbe avoir.
Et qui en plus dénonçait ses petits camarades.
« T’as voir ta gueule à la récré. »
De toutes façons pour 2017, l’affaire semble pliée. Nous aurons droit à l’un des pieds nickelés qui tournent en boucle sur les médias : Hollande, Valls, Juppé, auxquels il faut ajouter Bibi Fricotin le plus malin, ou qui se croit tel, j’ai nommé Sarkozy.
C’est en 2022 que se jouera la partie, et nous aurons droit à un nouveau président, qui sera une présidente.
J’ai nommé Marion Maréchal-Le Pen, dont la valeur n’attend pas le nombre des années.
Elle va prendre la direction de la Région PACA, où elle fera la preuve de ses immenses capacités.
J'ajoute qu'elle a eu le mérite de mettre en transe l’un des pieds nickelés précités, par la pertinence de son intervention à l’Assemblée ou peut-être par son charme si différent de celui des Catalanes.
Rédigé par : Tipaza | 15 avril 2015 à 18:02
« Il faudrait dans ce pays une bonne loi renforçant la lutte contre la récidive des présidents déchus... »
…Café du commerce, genre Arletty « Récidive, récidive, est-ce que j’ai une tête de récidive ?... »
-Déchu signifie « pied au cul té » pendant son mandat : ce n’est pas le cas…
-Récidiver signifie le fait de retomber dans la même faute : ce n’est pas le cas, s’être présenté en 2007 ne pouvant, sauf mauvaise foi, être considéré comme fautif.
Mais sans doute l’honorable commentateur a-t-il voulu dire : « Il serait nécessaire de mettre en place dans la Constitution un article interdisant à un président battu dans une élection présidentielle de se représenter pour un nouveau mandat. »
Gérard B. est sans doute chauffeur de taxi...
Il en faut...
Rédigé par : sbriglia | 15 avril 2015 à 16:50
Il faudrait dans ce pays une bonne loi renforçant la lutte contre la récidive des présidents déchus...
Rédigé par : Gérard B. | 15 avril 2015 à 14:35
Je constate avec consternation que les blogueurs semblent plus intéressés par la patte de marmotte de Catherine Jacob que par le billet de Philippe Bilger.
Rédigé par : Achille | 15 avril 2015 à 13:41
@ Pr Calguès | 15 avril 2015 à 11:41
Pour quelle raison sa femme lui demanderait "de se barrer" alors qu'elle a accepté de faire un enfant avec lui ?
Rédigé par : breizmabro | 15 avril 2015 à 12:28
Le Sarkozy nouveau est ancien !
Et même plus qu'ancien !
Fuori, via, via comme dirait sa "femme" !
Rédigé par : Pr Calguès | 15 avril 2015 à 11:41
@ sbriglia | 15 avril 2015 à 10:20
"Le pouvoir se prend à la hussarde : seuls y parviennent les plus roués… tout le reste est littérature pour hall de gare ou commentaire d’opérette"
C'est ce qu'aimait à répéter Chirac et cela lui a pas mal réussi...
Rédigé par : breizmabro | 15 avril 2015 à 10:39
@Tipaza | 14 avril 2015 à 21:01&21:25 - Savonarole | 14 avril 2015 à 21:19&Alex paulista | 14 avril 2015 à 21:29&15 avril 2015 à 00:16- [email protected] JACOB | 14 avril 2015 à 22:53 - Hector | 15 avril 2015 à 08:51
C'est juste que l'empreinte postérieure de la patte de castor peut atteindre 14cm, mais le castor lui a cinq doigts et là, manifestement, il n'y en a que quatre.
D'autre part, le cours d'eau est située du côté opposé à la route et il n'y a que des passages à grenouilles pour aller d'un côté à l'autre.
Les empreintes de loup peuvent en effet faire jusqu'à douze centimètres mais pour la patte arrière dans patte avant, une seule griffe vraiment marquée sur cette empreinte mais sur sol moins meuble :
Au départ, et étant donné que j'avais déjà vu dans le même coin des restes de petites proies prédatées, j'ai pensé à un gros rapace, ce d'autant plus que les oies d'un voisin semblaient inquiètes depuis une paire de jours. Enfin, j'ai observé vendredi dernier ce qui m'a semblé être un pygargue à tête blanche - ou alors était-ce les reflets du soleil sur le plumage de l'oiseau ? - et si les buses et les busards sont assez communs par ici - d'où, je ne les confonds pas avec d'autres oiseaux -, la volerie des aigles est à 45km ce qui pour un aigle n'est pas si loin, mais bon les aigles ne laissent d'empreinte que de trois doigts.
En fait, ça ressemble à une empreinte de lièvre et j'en ai déjà vu dans le coin également (mais qui détalent à peine ais-je sorti de ma poche mon appareil photo), à cette exception près que les empreintes de lièvre ne font pas quinze mais cinq centimètres. Mais, bon, quid du lièvre de Pâques après tout ?
Merci en tout cas d'y avoir réfléchi.
Rédigé par : Catherine [email protected]_les_esprits_sagaces | 15 avril 2015 à 10:34
Puis-je suggérer à M.Bilger de s'intéresser aussi aux personnages qui dégradent l'Etat de l'intérieur ?
Je pense à Gérard Unger, ancien et toujours communiste, auteur du ridicule jeu de rôle de la RATP, infiltré dans diverses organisations, essentiellement anti-chrétiennes sous une apparence d'humanisme.
C'est un personnage intéressant, parmi d'autres, car, communiste, il reste un ennemi irréductible de la pensée libre. Mais il est bon de déterminer qui, dans notre pays, mène cette guerre subversive, ne serait-ce que pour savoir contre qui il faut tourner les armes.
Des Gérard Unger il doit y en avoir beaucoup, mais Mediapart ne s'y intéresse pas. Alors, Sarkozy, Hollande, foutaise, ce sont ces scorpions-là qu'il faut connaître.
Rédigé par : genau | 15 avril 2015 à 10:25
« Si tout se passe comme cela se prépare, quelques militants énamourés auront décidé du futur président de la République : élection à la tête de l'UMP, désignation comme candidat, et puis bien sûr élection facile contre Hollande ou Le Pen... » (DMB)
Ah, le délicieux raisonnement !
In cauda venenum : l’élection étant au suffrage universel, qu’est-ce qui vous autorise, à ce jour, à prédire, comme madame Irma, une élection « facile » contre Hollande ou le Pen ?...
Parce que ces deux derniers seront largement rejetés ? Vive alors le suffrage universel !
Parce que ces deux derniers seront moins performants ? Vive à nouveau le suffrage universel !
Parce que cinq ans de pouvoir auront laminé Hollande ? Mais pourquoi se représenter alors ?
Parce que pendant ces cinq années, et malgré force attaques judiciaires en règle contre votre « voyou », aucun parmi les Juppé, Bayrou, Le Maire, Fillon, Copé et autres frileux de la branche ne se sera véritablement imposé alors que chacun avait un boulevard ?...
Ils me font tous penser à l’oiseau hypnotisé par le serpent !
Même - et surtout - en démocratie, le pouvoir se prend à la hussarde : seuls y parviennent les plus roués… tout le reste est littérature pour hall de gare ou commentaire d’opérette.
On ne votera pas pour un prix de vertu mais pour un homme ou une femme capable de redresser ce pays à genoux.
Il risque, d’ici là, de se passer pas mal de petits meurtres entre amis, à droite comme à gauche : le plus fort aura bien mérité son élection…
Et mettons-nous cette vérité dans le crâne : toutes les élections à la présidentielle depuis 62 ont permis au plus fort, au plus malin, au « tueur » de ses amis et adversaires d’être élu.
Toutes, sans exception…
Rédigé par : sbriglia | 15 avril 2015 à 10:20
Je n'ai pas lu le billet de Philippe mais son titre seul me fait réagir. Ce Sarko-ci n'est pas si ancien. Il a perdu son feeling politique, celui qui l'a fait roi de notre république pendant cinq ans. Il ne sent plus les coups, arrive beaucoup moins à surprendre, intriguer, captiver. Un peu comme notre Gégé Depardieu dans sa partie. Longtemps très fin dans le choix de ses films, beaucoup moins depuis une bonne décennie. C'est la raison pour laquelle je crois que l'expérience est une notion très surestimée. Un certain raidissement, un recours à l'automatisme dans les décisions fait que tel individu autrefois brillant et loin d'être gâteux voit son efficacité menacée, quelle que soit sa spécialité.
Bon, je me pencherai sur la prose de notre robuste hôte un peu plus tard, promis :)
Rédigé par : scoubab00 | 15 avril 2015 à 09:58
@citizen pas kane
"Nommer à nouveau Sarkozy à la tête de l'État, c'est comme promouvoir un bandit de grand chemin en patron de banque"
Ou nommer Jean-Claude Juncker, grand entrepreneur de l'évasion fiscale vers le Luxembourg, président de la Commission européenne ;)
Des centaines de milliards d’euros auraient été transférés au Luxembourg sur la base d’accords fiscaux secrets passés avec plus de 340 sociétés multinationales. Cependant nos duettistes Sapin-Macron ne craignent pas de soutenir qu'ils luttent contre l'évasion fiscale...
Sans doute avec l'aide de Moscovici notre dernier promu commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l'Union douanière... au sein de la commission Juncker :-D
La vita è bella, disait, aussi, Berlusconi.
Rédigé par : breizmabro | 15 avril 2015 à 09:24
@ citizen pas kane
Oh ! inutile de s'acharner contre Sarkozy, il n'est pas seul en cause.
Ce qui compte à mes yeux c'est le procédé, c'est la dépossession délibérée du peuple de son vote, ce moyen d'expression, aussi fragile qu'essentiel, que la République lui donne.
Si tout se passe comme cela se prépare, quelques militants énamourés auront décidé du futur président de la République : élection à la tête de l'UMP, désignation comme candidat, et puis bien sûr élection facile contre Hollande ou Le Pen...
C'est à se taper la tête contre les murs !
Faudra-t-il cinq ans plus tard voter Hollande pour se débarrasser de Sarkozy ?
Il semble bien que nous soyons devenus fous...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 avril 2015 à 09:12
L'empreinte du yéti, une femme selon les dernières nouvelles.
Vive les femmes ! Gaudeamus igitur !
Vivant omnes virgines
faciles, formosae !
Vivant et mulieres
tenerae, amabiles,
bonae, laboriosae,
bonae, laboriosae.
Et vive le TSS (tout sauf Sarkozy).
Rédigé par : Hector | 15 avril 2015 à 08:51
@ Denis Monod-Broca | 14 avril 2015 à 11:00
"En 2012 il {le peuple} a dit "non" à Sarkozy, de la façon la plus nette.
Revenir sur ce "non" cinq ans après est un déni de démocratie. C'est se moquer du monde.
Surtout que ce sera grâce à des primaires, processus partisan au pire sens du terme, processus aussi peu démocratique que possible."
Vous avez parfaitement, entièrement raison, d'autant qu'il est clair que Sarkozy bidonnera la primaire (il a déjà commencé…) : voir analyse de finch hier 11 heures 49.
C'est plus qu'un déni de démocratie, c'est une imposture absolue, un scénario à vomir. Comment réélire un ancien président de la République qui a visiblement, au su de tous, truandé la présidentielle de 2012 en dépensant presque deux fois plus d'argent pour sa campagne que son adversaire François Hollande, en ayant dépouillé - au passage - son parti de la moitié de ladite somme pour que cela ne se voie pas, et surtout pour que le plafond légal ne soit pas - officiellement - dépassé ? Nommer à nouveau Sarkozy à la tête de l'État, c'est comme promouvoir un bandit de grand chemin en patron de banque. Toutes proportions gardées et toute hypothèse dont il faut se garder.
Berlusconisation de la vie politique française avec Sarkozy ? Mon œil… Cela va même au-delà et c'est pire !
On marche sur la tête ou quoi ? Il y a vraiment des séquences qui n'en finissent plus, qui provoquent à tue-tête force nausées et céphalées. Revivre le cauchemar, c'est pour demain ?
Rédigé par : citizen pas [email protected] Monod-Broca | 15 avril 2015 à 07:15
Tout ceci est bien dérisoire...
Deux ans avant l'échéance vous jouez, Philippe, le jeu de vos camarades de plateaux : alimenter la machine de peur qu'elle s'arrête en pleine cambrousse. Quelle horreur (pour eux).
Je ne jouerai pas de nouveau ce jeu. Vous nous avez baladés pendant cinq ans avec "le monstre aux pieds d'argile". Je pense qu'avec ce sujet vous n'animerez pas nos longues soirées internet.
Les Français n'ont pas la forme. Nos petits jeux d'apprentis journalistes ne les intéressent pas.
"Mais il est tard monsieur..."
Pour le coup, c'est trop tôt cher Philippe.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 15 avril 2015 à 00:16
@ CJ sur l'empreinte
Oui, loutre près de l'eau, marmotte en montagne.
Je penche quand même pour la loutre, un peu plus grande et qui a de sacrées pattasses, comme on peut voir sur les photos :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loutre#/media/File:Loutre2.jpg
Rédigé par : Alex paulista | 15 avril 2015 à 00:16
Pour tenter de répondre à l'empreinte énigmatique de Catherine dont les commentaires nous plaisent beaucoup, nous pensons et cela n'est qu'une hypothèse, qu'il pourrait s'agir d'une marmotte singulière parce que s'il s'agissait d'un castor, l'empreinte aurait été effacée.
Il y a quelques années, en allant visiter le château de Rambouillet très intéressant de par son archi et son histoire, nous avons observé des empreintes de félins deux fois plus grandes que nos chaussures de randonnée. Nous n'avons toujours pas trouvé de réponse et regrettons de ne pas avoir photographié ni pris de moulage de notre observation.
Si l'histoire voulait évoquer la bête du Gévaudan, l'énigme semble résolue depuis des lustres.
Nous hésitons entre les talons aiguilles et l'empreinte de marmotte et ce sont les griffes très enfoncées qui nous y font penser, en elfe de la photo, tout est permis. Jamais en selfie, cela va de soi.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : [email protected] JACOB | 14 avril 2015 à 22:53
@ Jabiru | 14 avril 2015 à 20:50
Cela ne fait qu'une année qu'il est Premier ministre, mais il a déjà bien secoué le cocotier. Les ministres parasitaires (en particulier Cécile Duflot) sont partis, mais il en reste quelques-uns qui ont la protection de François Hollande (marqueurs de gauche qui empêchent la scission du parti).
Le passage en force de la loi Macron 1 par le 49.3 montre qu'il est déterminé à faire les réformes malgré l'objection de l'aile gauche du PS qui en est encore restée au socialisme du début du siècle dernier, totalement désuet aujourd'hui avec la mondialisation et la concurrence des pays émergents.
Avant de penser à la distribution des richesses il faut d'abord penser à les produire. C'est cela le socialisme progressif.
Rédigé par : Achille | 14 avril 2015 à 22:27
@ Catherine JACOB | 14 avril 2015 à 11:30
@ Tipaza | 14 avril 2015 à 21:01
D'accord avec Tipaza.
Autres possibilités :
- une grosse loutre
- un Japonais geek en tongs ashiato
http://main-designyoutrust.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2011/09/ashiato-beach-sandal1.jpg
Comme vous savez l'environnement est déterminant, donc prés de chez Mme Jacob, la dernière hypothèse n'est pas à exclure.
Et l'odeur de l'empreinte, elle était comment ? Thé vert, saké ?
Rédigé par : Alex paulista | 14 avril 2015 à 21:29
Brusquement un doute m’habite.
Est-ce que la question de Catherine JACOB avait un lien avec le retour de Sarkozy, l’importance que prend Valls, ou pire que tout le retour de Bayrou ?
Encore que dans le cas de Bayrou il faudrait plutôt parler de coyote.
Les loups seraient-ils entrés dans Paris comme le chantait Serge Reggiani ?
https://www.youtube.com/watch?v=hVkWgksDZDI
Rédigé par : Tipaza | 14 avril 2015 à 21:25
Catherine JACOB | 14 avril 2015 à 11:30
Auriez-vous enfin vu le loup ?
Non, trêve de plaisanterie, c'est l'empreinte d'un Japonais dans une rizière. Non ?
Rédigé par : Savonarole | 14 avril 2015 à 21:19
@ Catherine JACOB | 14 avril 2015 à 11:30
Une empreinte dans la boue est toujours surdimensionnée, la patte s’enfonçant. 15 cm c’est un peu grand, mais pas tellement si la boue est vraiment meuble.
Vous ne dites pas où a été faite cette photo d’empreinte, si c’est au voisinage de votre maison en banlieue c’est probablement un chien.
Dans la boue on peut confondre facilement l'empreinte du loup et celle d'un gros chien. Comme j’ai l’impression que la patte arrière est venue se superposer sur la patte avant, je dirais que c’est un loup !
Vous n’avez pas vu le loup, mais seulement sa trace, ne soyez pas trop déçue ;-))
P.S : J’ai fait de la chasse photo, avant que le réchauffement climatique ne rende les pentes plus pentues, et les kilomètres plus longs qu’autrefois.
Ce qui ne garantit pas nécessairement ma réponse.
Rédigé par : Tipaza | 14 avril 2015 à 21:01
@Achille
Manuel Valls me semble un peu court. A part des postures et des coups de gueules, qu'a-t-il engagé comme réformes de structures indispensables à une sortie de crise ?
Qu'il nous montre qu'il est capable d'éloigner les doctrinaires de son parti qui n'ont de cesse que de saboter la mise en oeuvre de mesures libérales indispensables à un retour de la confiance afin d'encourager les entrepreneurs seuls créateurs d'emploi.
Rédigé par : Jabiru | 14 avril 2015 à 20:50
Qu'il ait été préférable de voter Sarkozy que Hollande est entendu, qu'il se soit bien démené dans la tourmente de la crise est indéniable, mais il ne faudrait pas non plus tout oublier.
Sarkozy, c'est celui qui par exemple, a doublé les indemnités de licenciement économique en les alourdissant en plus de deux mois de stage. C'est-à-dire une mesure démagogique digne des plus gauchos qui voue une entreprise en difficulté à mettre la clef sous la porte.
Exactement ce qu'il fallait faire pour dégoûter les petites entreprises d'embaucher tout en plaisant aux grandes qui se réjouissent de les voir crouler.
Il vaudrait mieux Jacquouille que le nul, mais les entrepreneurs ne pleureraient pas de joie en le voyant revenir.
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Ici, nous avons quelques juristes mais peu ou pas de chefs d'entreprise. On doit savoir qu'hormis une poignée de jeunes loups, le tissu industriel efficace qui est l'entreprise familiale comme en Allemagne est en voie de disparition. De nos jours en France, la réussite d'une entreprise familiale, c'est de pouvoir la larguer en faisant un bras d'honneur à notre pays de socialistes de m...., et de se débrouiller pour faire des "affaires" avec le magot, voire rien du tout.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 avril 2015 à 18:56
@sbriglia
Le vin de jasnières, j'ai eu l'occasion d'en boire à plusieurs reprises en dégustant une marmite sarthoise à La Chartre-sur-le-Loir non loin des coteaux de Lhomme et de Marçon. Curnonsky en vantait les mérites au motif que selon lui, ce vin serait trois fois par siècle le meilleur vin blanc du monde. Le prince des gastronomes disait également qu'il était le vin des rois. On peut également goûter avec bonheur dans cette même région de Marçon un vin rouge dénommé Pineau d'Aunis issu des mêmes terroirs avec un goût poivré délicieux. Sans oublier que cette production est proche de Solesmes donc de celui auquel vous faites référence.
Rédigé par : Jabiru | 14 avril 2015 à 18:35
Bravo, Monsieur Bayrou. La réussite éclatante du candidat que vous avez soutenu il y a trois ans est la preuve de votre lucidité ! Et de celle de tous ceux qui ont choisi la même voie ; mais on ne vise personne !
Rédigé par : Solon | 14 avril 2015 à 17:15
Curieusement vous n'évoquez plus aucune casserole judiciaire de Sarkozy, Monsieur l'avocat général.
Où en est donc la terrible affaire Azibert ? Où en est donc l'insupportable affaire Karachi, quid de l'affaire Bettencourt ? Sans parler de Woerth et son terrain de courses de Chantilly, encore un non lieu et quid de la lenteur que prend la justice à régler le sort de l'avocat Herzog qui prélude d'un effondrement du soufflé qu'on a voulu nous faire avaler ?
Tout cela a fini dans le caniveau médiatique.
Davet et Lhomme ont disparu, Mediapart est en berne.
Vous nous avez fait suer pendant cinq ans avec cette quincaillerie judiciaire, et aujourd'hui, vous n'évoquez que le manque de style et la grossièreté de Sarkozy ?
Vous vous moquez de nous ou quoi ?
Rédigé par : Savonarole | 14 avril 2015 à 16:19
Bonjour Philippe Bilger,
"Le Sarkozy nouveau est ancien !"
Nicolas Sarkozy n'a pas changé et ne changera pas. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a été désigné président de l'UMP. Il a bien des défauts qui le rendent insupportable : il est colérique, méprisant y compris avec ses amis politiques, parfois maladroit, souvent vulgaire, mais il a une qualité que les autres adversaires de son parti n'ont pas : le charisme. Bref c'est un chef. Et un parti a besoin d'un leader capable de le conduire à la victoire.
Alain Juppé ne convainc pas, Bruno Le Maire manque de vécu en politique.
Certes Sarkozy a perdu la bataille de 2012, mais celle de 2017 se présente plutôt bien pour lui vu que le bilan de François Hollande ne sera pas à la hauteur des attentes de ceux qui ont voté pour lui. Certes certains économistes éclairés nous prédisent une reprise de la croissance, et donc sans doute une baisse du chômage avant 2017. Mais je crains qu'elle ne soit pas suffisamment significative au moment de l'échéance électorale.
En fait le seul qui serait capable de battre Sarkozy c'est Manuel Valls, qui est de la même trempe que lui, mais le PS s'obstine à vouloir laisser François Hollande se représenter. Fatale erreur !
L'élection de 2017 se fera au premier tour, vu que tout laisse à penser que Marine Le Pen sera présente au second tour et sera donc battu par le candidat UMP ou PS qui restera en lice.
Et tout laisse à penser que ce sera le candidat de droite qui sortira vainqueur... à moins que Manuel Valls ne vienne changer la donne.
Rédigé par : Achille | 14 avril 2015 à 15:19
L’an dernier il n’était pas très mûr…
Cette année il a la banane !
En 2017 il aura la pêche… peut-être même un goût de melon…
Le beaujolais nouveau est ancien… mais le bon peuple adore !
Le jurançon ne fait pas le poids, le bordeaux est trop élitiste et le jasnières… mais qui donc a déjà bu du jasnières ?...
Rédigé par : sbriglia | 14 avril 2015 à 14:32
"…un Nicolas Sarkozy qui se domine, parle bas, joue à contre-emploi, à contre-caractère." P.B.
Puisse-t-il jouer à contre-carrière…
Rédigé par : citizen pas kane | 14 avril 2015 à 14:09
"…fait éclater la ressemblance de Nicolas Sarkozy avec Jacquouille la fripouille." Xavier NEBOUT, 09:43
…C'est pas gentil pour Christian Clavier, même très salement grimmé.
Obama n'avait-il pas dit en 2011 lors d'un sommet du G20 à Cannes : « Je suis sûr que Giulia a hérité du physique de sa mère plutôt que de celui de son père, ce qui est une très bonne chose…»
Rédigé par : finch | 14 avril 2015 à 13:52
Seule fait défaut l'assurance d'une "République irréprochable" (...)
Effectivement, nous donnons là dans l'oxymore.
Rédigé par : Parigoth | 14 avril 2015 à 13:48
@ sylvain, commentaire de 8 heures 31
Je ne comprends plus. Je croyais que vous aviez tourné casaque et étiez devenu suppôt du FN… où est la vérité ?
Rédigé par : finch | 14 avril 2015 à 13:38