Depuis quelque temps, l'apparence triomphe et la superficialité domine. Le physique devient un argument et l'esthétique moutonnière s'impose.
Réunissons, pour le meilleur et pour le pire, ce qui manifeste que peu ou prou on est passé des idées aux corps, des concepts aux imperfections et des contradictions aux visages. Une certaine humanité se regarde et ne va pas au-delà de la peau et de l'allure immédiate, pour critiquer qui elle n'aime pas. On a parfois l'impression que les critères d'appréciation et de sélection ont été désertés par la compétence et la rigueur pour tomber dans une sorte de subjectivisme forcené et ébloui dans l'instant.
Quand on compare la désignation à l'unanimité de Mathieu Gallet il y a quelques mois par le CSA avec ses dérives ultérieures ou anciennes et la contestation permanente de ses choix et de sa gestion, on a le droit de s'interroger : a-t-il été choisi sur sa belle mine ou sur les qualités profondes qu'on lui prêtait (Le Monde) ?
Lors de la campagne pour les élections départementales, officiellement ou officieusement, sur les plans politique ou médiatique, un barrage s'est effondré (lepoint.fr).
Je regrette que Nicolas Sarkozy, qui a pourtant pâti de tant de remarques disgracieuses et inconvenantes sur son apparence et sa manière d'être, ait lui-même lâché vulgairement la bonde sur le physique de Marine Le Pen.
Je déplore que des candidats du FN, peut-être discutables, aient d'abord été moqués sur leur tête avec une critique emplie d'une condescendance de classe. L'élégance réelle ou prétendue des privilégiés contre la grossièreté obligatoire des simples, des modestes, des "populistes" ! La parfumée et suave France du haut contre la malodorante France du bas !
Cette appétence pour l'apparence se traduit aussi par ces grands cycles qui rassemblent une multitude, sur un mode mécanique, autour d'une mode qu'on adopte, bizarrement, pour ressembler plutôt que pour tenter de se distinguer. Cette vague qui soudain a submergé notre société : il ne faut plus être imberbe. Il n'y a plus un sportif, un journaliste, un artiste qui n'ait emboîté le poil à tous les autres. Barbe de trois jours ou plus fournie : l'éventail est large et la monotonie multiple.
Il est fascinant de considérer comme des corporations diverses et dites adultes sont pourtant si aisément séduites par un mimétisme bas de gamme et seraient sans doute impuissantes à sauvegarder leur liberté et leur esprit critique face à des dangers et à des conformismes irrésistibles.
Ou bien faut-il admettre qu'il y a une infinité de gens qui attachent suffisamment d'intérêt à leur contemplation pour d'un jour à l'autre, d'une semaine à l'autre, se prendre pour objet d'étude et de métamorphose ? Je crains que la réponse doive être affirmative puisqu'un sondage du Parisien nous a appris que "58% des jeunes de 18 à 24 ans se trouvent beaux".
Un tel narcissisme assumé, revendiqué - comme Natacha Polony a su aussi justement l'analyser - est le signe éclatant, à la fois d'une faiblesse intellectuelle, d'une immodestie choquante et, probablement, d'un relativisme esthétique peu clairvoyant (lefigaro.fr).
Heureusement, cette concentration tout de même assez récente sur l'apparence - pour s'en féliciter ou la dénigrer - n'a pas que des effets négatifs et peut démontrer la lucidité politique plutôt que sa faillite.
Le combat initié sur le plan parlementaire, et approuvé par tous, contre l'anorexie, l'extrême maigreur, leur exploitation par les créateurs de mode et leur contagion perverse dans un univers féminin tenté par cet extrémisme, est très salutaire. En dehors de mes goûts personnels qui me portent - et je suis comblé - vers des rondeurs pulpeuses ayant su s'arrêter à temps, il me paraît que cette immixtion dans l'intimité du mannequinat - par un amendement visant à interdire l'emploi de mannequins trop maigres - est évidemment souhaitable même si elle semble confirmer la tendance de ce pouvoir à se mêler, mais pour de mauvais motifs et sur des terrains qui devraient demeurer strictement personnels, de ce qui nous regarde (TF1).
Que des députés, en état de grâce consensuelle même si l'opposition a vu rejeter sa version plus sévère, aient fait passer le souci de la santé publique avant une démagogique et irresponsable tolérance donne de l'espoir : il y a des snobismes et des désastres civilisés qui ne continueront plus à sévir.
Les apparences sont contre nous et le pire est que généralement on ne peut rien contre elles.
Alors, quittons, autant qu'on peut, sur tous les registres, la surface et n'ayons pas peur d'aller à la recherche des profondeurs.
J'ajoute pour ne pas être béat : s'il y en a !
@ Savonarole | 17 avril 2015 à 16:22
Il fallait bien tenter de rattraper la vidéo destructrice de la fausse biographie de monsieur Valls.
"Sous haute surveillance "comme vous dites. Il suffisait de voir dans certains plans les malabars l'air faussement distrait par l'architecture haussmannienne. Ridicule.
http://www.dailymotion.com/video/x1r7h6t_tv-libertes-2014-04-24-emmanuel-ratier-le-vrai-visage-de-manuel-valls_news
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 avril 2015 à 20:06
Profond malaise au spectacle de l'émission de Michel Denisot à la gloire de Manuel Valls.
Qu'ils étaient laids au milieu d'une foule internationale de touristes curieux de cette promenade sous haute surveillance, les deux larrons s'étaient déguisés en The Kooples alors qu'ils n'ont plus l'âge... pour faire djeuns. Denisot était pathétique avec son imperméable pour jeune bourgeois du lycée de Neuilly.
À près de 70 ans c'est une coquetterie de Castafiore, Dieu qu'ils ne savent pas vieillir sur Canal Plus. Son visage buriné de beau vieillard tranchait avec son imperméable The Kooples, faire jeune à tout prix...
La seule qui a tiré son épingle du jeu fut Mme Valls, la mère de Manuel, classe, bourgeoise, hyper bourgeoise ; mais classe.
Nos deux corbeaux vêtus de noir ont déambulé dans mon quartier, dans ma rue, sans que je ne les y ai jamais vus. Jamais.
Rédigé par : Savonarole | 17 avril 2015 à 16:22
Ah ! J'adore la déviation vers LB !
Laurent Blanc...
L'horreur contenue, par les médias entretenue !
LB, qu'est-ce qu'il jouait bien sur le terrain !
Faut le défendre sans l'écouter ânonner, c'est son rôle d'ânonner et faut reconnaître qu'il le fait plutôt pas mal !
Faut pas dégoûter du foot... même si le PSG fait figure de honte nationale, par devant l'internationale !
Rédigé par : zenblabla | 09 avril 2015 à 05:51
Très bonne idée la vidéo en tête de blog.
Les femmes étant peu représentées, je suggère une interview de Mona Ozouf.
Rédigé par : anne-marie marson | 07 avril 2015 à 22:28
@ Catherine A
Votre théorie ne dit rien qui ressemble à ma vie.
Si je vous connaissais et que nous étions en privé je vous expliquerais pourquoi et - qui sait - vous le démontrerais par l'exemple.
Rédigé par : Alex paulista | 07 avril 2015 à 20:37
Rédigé par : Tipaza | 07 avril 2015 à 10:39
Bravo Tipaza ! C'est de Paul Géraldy.
Nos grand-mères trouvaient ses poèmes d'un érotisme torride.
Rédigé par : Savonarole | 07 avril 2015 à 14:19
Ouf, nous sommes rassurés, notre Gaspounet est revenu sain et sauf du week-end chrétien qu'il a subi à l'insu de son plein gré ; personne ne manque à l'appel.
Pauvre RATP, obligée de faire marche arrière sur les chrétiens d'Orient, entreprise qui était en bonne voie de déchristianisation, voilà que nos "Prêtres chanteurs" se comportent en "maîtres chanteurs" ; mais où va-t-on ??
Rédigé par : sylvain | 07 avril 2015 à 13:21
"Que des députés, en état de grâce consensuelle même si l'opposition a vu rejeter sa version plus sévère, aient fait passer le souci de la santé publique avant une démagogique et irresponsable tolérance donne de l'espoir".
Sauf que les mêmes députés, contre l'avis des experts, viennent d'autoriser la population à haut risque des homosexuels à donner son sang, et ce par pure démagogie pour plaire au lobby gay !
Rédigé par : le poitevin | 07 avril 2015 à 12:31
Alex, se trouver beau n'est pas forcément être beau, la beauté étant, comme d'autres l'ont écrit, changeante selon les époques et les pays, même si une expérience fort intéressante a montré récemment qu'il y avait une espèce de beauté universelle.
Se trouver beau c'est se trouver aimable parce que d'autres, pendant notre enfance, nous l'ont démontré, montré. Avoir eu la chance d'apprendre à s'aimer ce n'est pas être Narcisse c'est juste, comme je l'ai déjà écrit, être bien dans sa peau (pas 24h/24 ,7j /7 évidemment) et ne pas en vouloir à la terre entière. Alors oui, si les jeunes se trouvent majoritairement beaux c'est plutôt très rassurant.
Rédigé par : Catherine A. se trouver n'est pas être | 07 avril 2015 à 10:45
« …dire que je me trouve beau (physiquement ou moralement) n'est pas autre chose qu'affirmer que j'ai constaté que l'Autre me désire »
Rédigé par : Garry Gaspary | 07 avril 2015 à 09:41
Hum… l’Autre a quand même préféré l’obscurité, si j’en crois les paroles que l’on m’a rapportées.
« Baisse un peu l'abat-jour, veux-tu ? Nous serons mieux.
C'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses. »
Rédigé par : Tipaza | 07 avril 2015 à 10:39
On fait des lois pour ne pas sanctionner parce que sanctionner est interdit par les magistrats.
Quasiment interdit de sanctionner un salarié pour faute professionnelle sous peine de qualification d'une démission ou prise d'acte en licenciement sans cause aux prud'hommes, et plus encore par les cours d'appel, et encore plus encore par la chambre sociale de la Cour de cassation.
Quasiment interdit dans la fonction publique, car un chef de service qui sanctionne est un chef de service qui met le souk dans son service et est donc un mauvais chef de service.
Si on veut se débarrasser d'un mauvais fonctionnaire ou d'un mauvais magistrat, on le promeut pour qu'il aille dans l'autre service qui saura apprécier ses talents.
La première des plaies de notre pays, c'est sa magistrature.
Si les magistrats faisaient leur travail honnêtement, des tribunaux seraient désengorgés parce que tout et n'importe quoi peut y être plaidé, les patrons pourraient embaucher parce qu'ils pourraient licencier, et on pourrait investir dans l'immobilier sans crainte de ne pas avoir le droit d'être payé.
Si les magistrats faisaient leur travail honnêtement, la corruption généralisée à tous les étages serait jugulée, depuis le médecin qui délivre des congés maladie de complaisance, au consultant de mutuelle etc. etc.
Si les magistrats faisaient honnêtement leur travail, la France serait belle.
Alors pour parler de boucs émissaires, fichons le CSM dans son entier en prison pour vingt ans pour forfaiture ! Il n'y a pas de justes, car s'il y en avait, ils dénonceraient ceux qui ne le sont pas.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 avril 2015 à 09:42
Mais dans une société idéale, les laids n'existent pas. La beauté n'est qu'une réponse au désir de l'Autre, dire que je me trouve beau (physiquement ou moralement) n'est pas autre chose qu'affirmer que j'ai constaté que l'Autre me désire et que j'ai fait en sorte qu'il puisse continuer à me désirer. La beauté est altruiste par excellence, elle ne peut être individuelle, elle ne nous est jamais propre, elle est constamment tournée vers l'Autre, et parce que l'Autre est insaisissable, elle est toujours évolution.
Le narcissisme est le contraire de la beauté, c'est la minéralisation morbide de l'être pour soi : j'aime ce que je suis à cet instant et au nom de cet amour-propre, personne ne me fera plus jamais évoluer.
Si ces jeunes se trouvent beaux, c'est incontestablement parce qu'ils le sont. Quant à la modestie, elle est issue de cet héritage nihiliste chrétien dont nous devons tous nous purifier et qui vient définir l'humanité comme une pourriture à qui l'on défend toute espèce d'élévation.
La beauté est un bien et elle n'est pas narcissisme.
Et, n'en déplaise à l'augustinienne N. Polony, dire ce que l'on est n'est ni avouer, ni confesser une faute.
Rédigé par : Garry Gaspary | 07 avril 2015 à 09:41
@ Savonarole | 06 avril 2015 à 22:43
"cette relativité dans mon plumard, non merci"
Heureusement que ceux/celles qui partagent votre couche ont le sens de la relativité, eux. :-D
"(...) mais faut se cogner ses crêpes, sa pluie, son chouchen et sa cornemuse"
Nous, nous préférerions ne pas vous voir venir abîmer nos paysages et polluer nos aimables traditions mais malheureusement ce n'est pas possible, du coup on vous refourgue nos crêpes, la pluie (qui ne tombe que sur les c... ;-) et le chouchen qui rend supportables nos cornemuses.
Après "on monte" :-( à Paris pour une nuit celtique de la Saint Patrick, pour bien finir le travail :-D
Rédigé par : breizmabro | 07 avril 2015 à 09:39
"M. Bilger, vous avez eu une chance inouïe d'avoir connu Pascale, votre épouse, dans des lieux où je n'aimerais pas me trouver, tellement c'est froid et non convivial même pour les victimes."
Mais qui organisait ce jour-là là visite de l'Institut médico-légal pour magistrats et journalistes ?
Rédigé par : Sbriglia | 07 avril 2015 à 06:26
"Certes, mais cette relativité dans mon plumard, non merci."
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 22:43
En somme, vous préférez les physiques classiques.
Rédigé par : Alex paulista | 07 avril 2015 à 03:38
@breizmabro
"Il y a des laids qui se trouvent beaux et des beaux qui se trouvent laids, tout est une question de... relativité."
Certes, mais cette relativité dans mon plumard, non merci.
La Bretagne est décidément une terre de contrastes, un littoral magnifique, mais faut se cogner ses crêpes, sa pluie, son chouchen et sa cornemuse.
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 22:43
@Alex paulista
"Et penser qu'il faille se trouver beau pour être bien dans sa peau... Dans votre société idéale, les laids n'ont plus qu'à se mentir ou se suicider !"
Il y a des laids qui se trouvent beaux et des beaux qui se trouvent laids, tout est une question de... relativité.
Quand vous dites "les laids n'ont plus qu'à se mentir ou se suicider" vous parlez de la laideur physique ou morale, parce que la laideur physique n'est qu'une question de perception, quant à la laideur morale... peut-être aussi, finalement, quand on écoute/regarde les hommes/femmes politiques...
Rédigé par : breizmabro | 06 avril 2015 à 22:22
@Catherine A | 06 avril 2015 à 16:20
"Quant aux jeunes qui se trouvent beaux je trouve ça plutôt rassurant, les gens bien dans leur peau sont souvent beaucoup plus bienveillants avec les autres et moi je suis pour."
La vie est une initiation, on n'est rien avant d'avoir conquis ses succès, essuyé des échecs, perdu des proches, pris quelques trains dans la figure.
Se trouver beau à vingt ans... quelle lucidité aveugle !
Et penser qu'il faille se trouver beau pour être bien dans sa peau...
Dans votre société idéale, les laids n'ont plus qu'à se mentir ou se suicider !
Non, se trouver beau n'est ni nécessaire ni suffisant pour être bien dans sa peau, et le fait que tant de gens se mentent n'est pas particulièrement rassurant.
C'est comme cette statistique selon laquelle 80% des gens pensent conduire mieux que la moyenne...
Rédigé par : Alex paulista | 06 avril 2015 à 21:51
@Ellen
"Votre épouse Pascale est une très belle femme, intelligente, tolérante et aimée de nous tous"
Blablablablabla... Ya comme une note de conflit d'intérêt dans tant d'amour dévoilé ! Les cloches ont-elles bien distribué leurs oeufs au moins...
Rédigé par : breizmabro | 06 avril 2015 à 20:42
La beauté ?
"Quoi de plus beau pour un crapaud que sa crapaude ?" (Voltaire)
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 19:41
@Tipaza | 06 avril 2015 à 17:41
Donc comme la langue de Molière, la langue de Shakespeare est sujette à caution.
Heureusement restent leurs œuvres qui seules comptent vraiment !
Concernant la langue de Goethe, heureusement il semble qu'il n'y ait pas d'ambiguïté… encore que…
Rédigé par : Achille | 06 avril 2015 à 18:16
Rédigé par : Catherine A mieux vaut être jeune riche beau et en bonne santé que... | 06 avril 2015 à 16:20
Catherine a raison, il vaut mieux être blanc beau riche en bonne santé et de droite que noir laid pauvre malade et de gauche.
Rédigé par : sylvain | 06 avril 2015 à 18:03
Achille | 06 avril 2015 à 16:44
Ces deux personnages étaient tous les deux, je crois, de grands écrivains. Alors, que Pierre Corneille aille batifoler, faire le frelon chez Molière, et que des critiques :-( aient dit que l'un a copié sur la copie de l'autre, qu'importe puisque les deux, indépendamment, étaient des génies.
Maintenant on a qui pour leur faire face ?
Rédigé par : breizmabro | 06 avril 2015 à 17:59
Bonjour,
M. Bilger, vous avez eu une chance inouïe d'avoir connu Pascale, votre épouse, dans des lieux où je n'aimerais pas me trouver, tellement c'est froid et non convivial même pour les victimes. Votre épouse Pascale est une très belle femme, intelligente, tolérante et aimée de nous tous.
Chérissez-la et gardez-la auprès de vous avec un amour sincère.
Bien à vous
Rédigé par : Ellen | 06 avril 2015 à 17:48
"Ils se mêlent d'interdire tout et n'importe quoi"
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 12:53
L'été dernier, je suis passé à Paris et y ai loué une voiture pour le week-end. Au moment de stationner à Boulogne, pas de panneau explicite, impossible de savoir si l'endroit était gratuit ou pas le samedi. Impossible de payer avec des pièces également, histoire de mettre quelques centimes et voir si le ticket sortant va jusqu'au lundi. J'ai dû utiliser mon smartphone, télécharger un pdf sur le site de la mairie pour enfin savoir si l'avenue était gratuite ou pas le samedi.
C'est triste. Imaginez un étranger dans la même situation !
Cela m'a rappelé les difficultés en tant que chef d'entreprise. En France on dépense toute son énergie pour s'adapter au système, on monte des dossiers pour récupérer des crédits, des subventions... À la fin on est un expert en montage de dossiers mais on a oublié ou au moins délaissé son métier de base.
Toute l'ingéniosité des Français, qu'ils soient chômeurs ou chefs d'entreprise, est dépensée à optimiser sa survie au sein d'un système imposé par le politique, souvent avec des intentions louables.
Quand l'État vous prend une grande partie de votre argent, même s'il la redistribue statistiquement par des primes, il ne gagne pas d'argent mais il gagne du pouvoir : tout le monde doit passer sous ses fourches caudines, les politiques gagnent une raison d'être.
C'est ce qui épuise la France.
Mais comme bientôt il n'y aura plus rien à redistribuer la situation devrait s'arranger...
Avoir une jolie gueule pour capter des subsides ne suffira plus, il faudra avoir la notion de l'argent.
Sur Mathieu Gallet :
J'ai découvert par hasard que je connais un peu sa numéro deux, Catherine Sueur, qui avait déjà un joli sourire à vingt ans quand on marchait ensemble dans les kékés (elle dirait les joncs mais c'est pareil). Derrière sa jolie frimousse se cache une fille un peu méprisante mais au fond véritablement intelligente, qui valorise la culture.
CSA, si vous m'entendez, virez Gallet, donnez les commandes à Catherine !
Bon, je ne sais pas si je l'aide en disant ça : Radio France, ce n'est pas un cadeau...
Rédigé par : Alex paulista | 06 avril 2015 à 17:43
@ Achille | 06 avril 2015 à 16:44
« Cruelle ingratitude de l’Histoire. »
Il y a bien pire !
Il semble que ce ne soit pas Shakespeare qui ait écrit ces superbes pièces de théâtre qu’on lui attribue indûment, mais un homme qui se faisait appeler Shakespeare !
Ou alors c’est encore quelqu’un d’autre.
Tenez voyez vous-même :
http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Shakespeare#La_question_de_l.E2.80.99identit.C3.A9
Rédigé par : Tipaza | 06 avril 2015 à 17:41
@Savonarole
"Dès lors, chers amis, je lance un nouveau mouvement en France auquel je vous demande d'adhérer, le VNFC ! (Vous Nous Faites Chier)
Ferdinand Lop est notre maître à penser et notre inspirateur.
Rejoignez le VNFC !"
Où puis-je prendre ma carte ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Savonarole | 06 avril 2015 à 17:11
@breizmabro | 06 avril 2015 à 12:17
Très beaux vers de Corneille. J’ai lu quelque part que c’était la plume de Molière au moins pour une partie de ses œuvres, (sans doute les meilleures).
Mais aujourd’hui quand on parle de la beauté de la langue française on fait référence à la langue de Molière. Cruelle ingratitude de l’Histoire.
Rédigé par : Achille | 06 avril 2015 à 16:44
...vous connaissez la suite.
Philippe, sérieux, droit dans les yeux, votre chérie vous aurait-elle séduit si elle eut été moche ? Auriez-vous pris le temps d'aller voir si derrière un physique ingrat se cachait une belle âme ?
Quant aux jeunes qui se trouvent beaux je trouve ça plutôt rassurant, les gens bien dans leur peau sont souvent beaucoup plus bienveillants avec les autres et moi je suis pour.
Rédigé par : Catherine A mieux vaut être jeune riche beau et en bonne santé que... | 06 avril 2015 à 16:20
Les apparences ne sont pas forcément contre nous, je m'explique : avez-vous remarqué que deux routes s'imposent ? Tant que l'on reste dans l'information, l'animation, les médias évanescents et factuels qui disparaissent et renaissent, force est de constater que non seulement les présentatrices (c'est un fait majoritaire à la télé) sont fraîches, jeunes, mais aussi de plus en plus nombreuses, même jusque dans le rugby où elles jouent les premiers rôles, ce n'est pas peu dire.
Je ne vous dis pas à la télévision espagnole, un vrai défilé de gravures de mode.
Et pourtant... vous remarquerez que dès que le fond de l'émission change, terrorisme, santé et sa cohorte de maladies qui font peur, les annonceurs font appel à des "vieux", rassurez-vous c'est voulu, je pense que cela rassure un certain public. Imaginez une de ces pimpantes à la jupe souple et légère en mousseline et soie, d'expliquer comment soigner la pire des maladies... Pas crédible pour tous les anciens à l'écoute de la façon dont ils vont pouvoir être opérés, donc sauvés.
Dans le même registre, remarquez dans les grands procès médiatisés, que des cheveux blancs, ou moins de cheveux avec l'âge, cela rassure, cela asseoit sûrement la crédibilité, et peut-être à tort une plus grande respectabilité, l'expérience des cheveux blancs et de l'âge face à l'inconstance de la jeunesse.
Donc tout n'est pas perdu, il reste encore de beaux jours aux anciens, alors pas de défaitisme, le vrai ressortira toujours du laid.
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2015 à 14:15
@genau
les boutons de cuivre des toiles de Nîmes (on a les nationalismes qu'on peut, toile à bâche et non à voile)
Disons que cette toile pouvait être utilisée pour ces deux fonctions :
http://www.ot-nimes.fr/fileadmin/pdf/presse/nimes_ville_du_jeans.pdf
Rédigé par : Parigoth | 06 avril 2015 à 13:42
Pour qui sait en jouer, il n'y a pas d'apparence qui ne puisse servir, non pas contre nous, mais pour nous. C'est le secret des conseils en communication : tirez parti des défauts que vous ne pouvez cacher. Accentuez-les même.
Zenblabla a l'air satisfait d'arborer une longue barbe, à juste titre s'il faut en croire certains scientifiques qui disent que la barbe est associée par de nombreux peuples à la sagesse, au pouvoir (ainsi qu'à afficher la masculinité). Permettez-moi d'en sourire zenblabla, et de vous taquiner, mas ça correspond si bien à votre style que c'est trop beau pour être vrai. Il faut dire que quelquefois vos élucubrations sont un peu longues, un peu rasoir même - tiens, un rasoir -, mais nul doute que vous avez un style à vous, et que somme toute, on s'y fait ; et l'on parcourt même vos commentaires bon enfant avec une sorte d'intérêt, certes distancié à cause des longueurs, mais néanmoins dans la bonne humeur. Donc finalement, cette barbe, ce n'est pas qu'une apparence, c'est aussi un fil conducteur, ou plutôt une pelote de fils emmêlés, qui invitent et qui interdisent, à cause de ce qu'ils révèlent, sans oublier ce qu'ils nous cachent.
Rédigé par : Lucile | 06 avril 2015 à 13:30
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 11:36
Laurent Blanc est sur ses gardes, les merdias guettent la faille, le mot de travers, l'insinuation, pour l'abattre comme ils font avec chaque entraîneur ; c'est normal que Blanc qui est footeux avant d'être communicant soit obligé de peser, mesurer, tester chacun des mots qu'il va prononcer à ces inquisiteurs des temps modernes.
Les vrais "orange mécanique" sont les journaleux qui sèment et propagent la haine.
Blanc est un chic type, sensible, qui redoute ces vautours impitoyables !
Rédigé par : sylvain | 06 avril 2015 à 13:17
"...quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille", disait Rimbaud à propos de Lamartine...
"...Toi pourtant, qui dans ta poitrine
Oses prendre et porter l’aigle des vieilles lois,
Comme Paul à Tarsys prit l’œuf de la doctrine
Et le portait éclore au soleil d’autrefois,
Ses ailes d’aujourd’hui les as-tu regardées ?
Sais-tu si deux mille ans l’oiseau n’a pas grandi ?
Sais-tu quelle heure il est au cadran des idées ?
Et si l’aurore est le midi ?...
Si l’oiseau retourne à son aire ?
Si l’œuf des vérités qu’il ne peut contenir
N’est pas éclos plus loin et n’a pas changé l’ère
D’où son jour plus parfait datera l’avenir ?
Sais-tu quel vol nouveau son œil divin mesure ?
De quel nuage il veut s’abattre, et sur quels bords ?
Et jusqu’au soir des temps pour qu’il se transfigure,
Combien il lui faut de Thabors ?...
Quand le Fils de l’Homme au Calvaire,
Premier témoin de Dieu, sur sa croix expira,
Le rideau ténébreux du sombre sanctuaire
Dans le temple ébranlé du coup se déchira ;
Le jour entra tout pur dans l’ombre des symboles,
Les fantômes sacrés d’Oreb et de Sina
Pâlirent aux éclairs des nouvelles paroles.
Et le passé s’illumina !
O Christ, n’était-ce pas ton signe ?
N’était-ce pas pour dire à l’antique maison
Que de voiler le jour nulle arche n’était digne ;
Qu’une aube se levait sans ombre à l’horizon ;
Que Dieu ne resterait caché dans nul mystère ;
Que tout rideau jaloux se fendrait devant toi ;
Que ton Verbe brillait son voile, et que la terre
N’aurait que ton rayon pour foi ?
Nouveaux fils des saintes demeures,
Dieu parle : regardez le signe de sa main !
Des pas, encor des pas pour avancer ses heures !
Le siècle a fait vers vous la moitié du chemin.
Comprenez le prodige, imitez cet exemple ;
Déchirez ces lambeaux des voiles du saint lieu !
Laissez entrer le jour dans cette nuit du temple !
Plus il fait clair, mieux on voit Dieu !
..."
(Lamartine, À M. de Genoude, sur son ordination)
Rédigé par : Aliocha | 06 avril 2015 à 13:02
"La bêtise au front de taureau" qu'évoquait Baudelaire semble devenue une institution gouvernementale.
Ils se mêlent d'interdire tout et n'importe quoi :
- la e-cigarette,
- le kit portable au volant,
- règlementer l'anorexie,
- interdire de fumer en voiture avec des enfants de moins de douze ans,
- taxer les clients de prostituées,
- généraliser un tiers payant gratuit qui sera la tombe de la Sécurité sociale,
- ne plus payer en cash toute transaction au-delà de 1000 euros...
Et j'en passe...
Nous faudra-t-il payer des impôts sur les fils de fer barbelés dont ils nous cernent ?
Georges Pompidou avait dit en son temps, en plein conseil des ministres, alors qu'un énarque volubile proposait une loi : "il faut arrêter d'emmerder les Français"...
Dès lors, chers amis, je lance un nouveau mouvement en France auquel je vous demande d'adhérer, le VNFC ! (Vous Nous Faites Chier)
Ferdinand Lop est notre maître à penser et notre inspirateur.
Rejoignez le VNFC !
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 12:53
@ Achille | 05 avril 2015 à 09:54
"Ce n'est qu'avec le temps que l'on apprécie la beauté intérieure des autres, celle qui résiste aux outrages du temps et même s'épanouit avec lui"
Pour agacer dame Polony pour qui l'apparence gomme l'intelligence :-( je lui adressais un extrait de "Stance à Marquise" (la "fiancée de Molière ;)) écrite par Pierre Corneille mais conclue (la stance...) par Tristan Bernard.
Pour vous qui croyez à la beauté intérieure comme Corneille, je vous délivre la fin de "Stance à Marquise" :
Cependant j'ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n'avoir pas trop d'alarmes
De ces ravages du temps.
Vous en avez qu'on adore;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.
Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu'il me plaira de vous.
Chez cette race nouvelle,
Où j'aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit.
Pensez-y, belle marquise.
Quoiqu'un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu'on le courtise
Quand il est fait comme moi.
En même temps il "concluait pas", modeste le Pierrot, un peu comme notre Pierre à nous (je veux parler de Mosco, le beau de ses dames :-D)
Rédigé par : breizmabro | 06 avril 2015 à 12:17
Hier soir j'ai regardé le film Orange Mécanique de Stanley Kubrick, mauvaise programmation, car à chaque scène on pense à Laurent Blanc commentant le match PSG-OM, les même regards fixes, vocabulaire réduit à 200 mots, concaténation de lieux communs, froideur implacable, une orange mécanique à lui tout seul.
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2015 à 11:36
"On est passé des idées aux corps, des concepts aux imperfections et des contradictions aux visages."
Méthode dialectique descendante donc et Feng shui anatomique appliqué aux visages comme à des paysages tourmentés. Vous en savez des choses...
"Par la théorie des idées en effet, Platon cherchait à expliquer la connaissance et la possibilité de saisir une idée générale par-delà la diversité des cas particuliers.
Ex. : L’idée unique du Beau / La multiplicité des choses belles.
Qu’est-ce qui fait qu’une chose belle est belle ? Quelle est l’essence du beau ? Questionnement qui amène à distinguer deux mondes : le monde sensible et le monde intelligible.
Pour s’élever du monde sensible au monde intelligible, le seul réel selon ce philosophe, il faut pratiquer l’art du dialogue ou "dialectique" qui permet de retrouver l’essence des choses sensibles en procédant par étape, d’hypothèse en hypothèse, à la manière des mathématiciens, à partir du cas particulier concret jusqu’à la définition abstraite.
Exemple :
étape 4. Amour du Beau en soi
Intuition intellectuelle des essences (Idées)
étape 3. Amour des belles âmes
Pensée discursive (Raisonnements et définitions)
étape 2. Amour des beaux corps
Opinion droite (Opinions vraies, mais non justifiées)
étape 1. Amour d’un beau corps
Impression sensible (Images, apparences)
On remonte ainsi par étapes de l'amour d'un beau corps, à l'amour du Beau en soi.
La question des canons de la beauté qui fait de tel corps un beau corps reste certes ouverte, toutefois quels qu'ils soient il n'en reste pas moins qu'ils représentent la première étape d'accession à l'idée de Beau en elle-même et cette idée reste bien évidemment distincte de ce narcissisme qui fige le beau dans une seule apparence par laquelle l'attention du sujet reste elle-même figée au sens fort de fingo dans une autofascination qui fait précisément obstacle à l'accession à l'idée.
"En dehors de mes goûts personnels qui me portent - et je suis comblé - vers des rondeurs pulpeuses ayant su s'arrêter à temps."
Ah là, comme vous y allez. Si les rondeurs qui dans leur état actuel vous charment avaient légèrement dépassé la limite fixée par vos goûts personnels, perdraient-elles réellement tout attrait à vos yeux ?
Pourtant, même la baleine à bosse a son charme, lequel, chez le bel animal, ne fait nullement obstacle à l'exercice de la dialectique ascendante.
Personnellement je pense que l'équilibre entre les morphologies singulières et leur métabolisme régulé par un 'manger/bouger' qui leur est adapté, participe de l'agrément que suscite l'apparence d'une personne qui se sent bien dans sa peau.
Mais ne comptons pas pour rien non plus les poils partout sur les cuisses chantés par la salsa du démon et qui ont aussi leurs amateurs, tout comme la femme qui dans le lit de Serge Reggiani n'a plus vingt ans depuis longtemps et permet sans doute d’accéder à l'idée personnelle du bonheur pour l'auteur qui chante
Cette bohème-là c'est mon bien ma richesse,
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse....
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"Que des députés, en état de grâce consensuelle même si l'opposition a vu rejeter sa version plus sévère, aient fait passer le souci de la santé publique avant une démagogique et irresponsable tolérance donne de l'espoir."
Et, pourrait-on ajouter, les rondeurs pulpeuses qui vous charment, tout comme le dynamisme de Michelle Obama, feraient sans doute une meilleure publicité pour la santé publique que la maigreur squelettique de notre ministre actuelle de ce domaine dont l'esprit administratif est à l'aune de cette apparence, du moins je trouve.
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 avril 2015 à 11:24
Malgré leurs apparences d'humanistes solidaires, ces faux derches socialos sont contre nous. La haine des socialistes envers leurs opposants rappelle les méthodes utilisées par les régimes totalitaires.
Manipulations, instrumentalisations, calomnies, censure, fichage, surveillance, écoutes, mensonges, haine envers leurs opposants, bref, toute la panoplie d'un régime totalitaire est réunie par le pouvoir socialiste.
Les Français, les vrais, ceux qui croient encore aux valeurs de notre société, n'ont pas d'autre choix que celui de bouter hors du pouvoir ces socialistes néfastes pour eux, qui derrière des déclarations altruistes de très haut niveau démagogique et idéologique ont fait le lit de la misère sociale intellectuelle et économique des Français.
Rédigé par : sylvain | 06 avril 2015 à 11:09
C'est bon de se faire du mal. L'élégance du passé, les boutons de cuivre des toiles de Nîmes (on a les nationalismes qu'on peut, toile à bâche et non à voile), la peau nette, fleurant bon l'eau de Cologne ou de toilette, ou de parfum, et plus loin, les gants beurre frais, le gilet au dernier bouton relâché, le col cassé, la lavallière, les sous-pieds et les pantalons des dames, ou les chaussettes à fleurs de la reine Victoria, tout cela dans un état de propreté très variable.
La masse indistincte des vêtements sans forme, sans autres plis que ceux du froissage des joues atteintes du mal d'alcool dans des veilles effrénées nous dit trop le relâchement et l'abandon définitif du corset au profit d'un femeniniste gravitaire.
Peut-on aujourd'hui ête conspiateu sans avoi peüque blonde et collet noi, ou rager, ivre dans l'anticonformisme obligé des survets toile de parachute, en prison, marque des détenus pauvres.
L'apparence sauve temporairement, s'impose fugacement, change en un tournemain ; la maigre ostracisée, criminalisée, aura à coeur de garnir sa pauvre chair de rondeurs à coups de lampées de Sauternes, de foie gras, de lasagnes au parmesan et de veau aux olives, bientôt condamnés comme porteurs de mauvaises graisses, la renvoyant de jure hélas, aux salades parisiennes, 99 % feuilles vertes, et tomate hollandaise bien blême.
Alors, désespérée, honteuse de toute mode, décalée, implorant sa gracieuse ministre, collier de chipolatas au cou, elle rejoindra la cohorte glorieuse des adorateurs de l'autorité maternelle de la République, pour s'abandonner à la servilité d'une mode qui ne passera jamais : celle des béats baba bobo.
Pâques était belle, tourmentée, les chorals de Jean Sébastien lancinants jusqu'à l'explosion du final de la Passion selon S.Jean, et les acclamations carolingiennes du Christus Vincit, toujours de mode.
Rédigé par : genau | 06 avril 2015 à 11:04
A dame Polony qui nous a ses vapeurs de la quarantaine tout en se faisant des coiffures bobo/branchouille/Canal+, façon "j’suis plus jeune que Périco Légasse critique gastronomique à Marianne, mon mari au gros ventre, et je conteste à de jeunes beautés de l’être, de l’afficher, et d’y croire", je dédie un extrait de la "Stance à Marquise" de Corneille (alors âgé de 40 ans) conclue par Tristan Bernard :
Marquise si mon visage
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits,
On m’a vu ce que vous êtes;
Vous serez ce que je suis. (…)
Réponse de Marquise (par Tristan Bernard ;-)) :
Peut-être que je serai vieille
Répond Marquise ; cependant
J’ai vingt-six ans mon vieux Corneille
Et je t’emmerde en attendant !
Comprendo Natacha ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 06 avril 2015 à 09:22
@Parigoth
Je vous trouve un peu injuste, je vous taquine, avec le jean de ma jeunesse, rares étaient ceux qui en portaient. Le Levi's qui m'a accompagné toute ma vie, avec sa braguette à boutons, toujours ainsi, honnie soit la fermeture éclair pour les puristes comme moi. Reprisé maintes fois par ma mère pour le faire durer, sa petite étiquette rouge qui dépassait de la poche... toute une époque, Buddy Holly, Little Richard, Eddie Cochran les autres me pardonneront.
Plus tard, beaucoup plus tard toujours le même, les boutons, les rivets en cuivre... Une réunion, hop ! Une chemise bleue ciel ou parfois blanche, fluide et un blazer bleu, la classe pour ceux qui avaient de l'affection pour ce vêtement.
On n'était pas dans la représentation, tout juste la nostalgie des années passées. Très rares à mon époque, il fallait avoir un frère aux USA comme l'un de mes amis pour en avoir aussi. J'avais déniché le mien sur un des tout premiers étals que l'on appellerait aujourd'hui "Stock américain", que de bons souvenirs.
Mon frère a gardé les siens, aujourd'hui ils sont revisités, à la mode pour certains qui se regroupent en tribus... J'en ai toujours un sous la main, avec boutons bien sûr, inusable, tout a passé sauf lui.
Rédigé par : Giuseppe | 05 avril 2015 à 21:25
Toujours à propos de l'apparence, j'ai toujours été intrigué par le comportement de gens - généralement jeunes - qui se proclament hostiles au principe de l'uniforme, selon eux symbole du militarisme, et qui sont les premiers à s'accoutrer de bleus de Gênes (« blue jeans » qui sont ce que peu de personnes savent une invention française, due à des marins qui se taillaient des pantalons dans de la solide toile de voile et dont le principe a été repris par les Étasuniens).
Rédigé par : Parigoth | 05 avril 2015 à 20:41
Le problème des apparences est si complexe qu’il ne sera jamais résolu dans notre société.
Quel est le message qu’envoie l’apparence ?
L’apparence pour montrer que l’on est en phase avec l’opinion majoritaire, et se fondre dans la foule implicitement.
L’apparence pour montrer qui on est, se différencier et s’affirmer.
L’apparence pour s’effacer devant ce que l’on a fait, et les dirigeants d’Apple ont su jouer ce jeu.
L’apparence imitative, de loin la plus courante.
Et on pourrait continuer cette énumération longtemps.
Finalement le problème de l’apparence n’a été résolu que dans les pays musulmans où la charia est appliquée avec rigueur.
Le niqab couvrant toute la femme, avec l’obligation d’un grillage ou de lunettes de soleil.
Seule coquetterie admise la couleur du niqab, bleue ou noire.
Pour les hommes : la barbe, pas de trois jours, mais de beaucoup plus longtemps, et non taillée.
Dans certaines de nos banlieues, le problème de l’apparence tend à être résolu.
Rédigé par : Tipaza | 05 avril 2015 à 19:10
Ce qui frappe aux yeux le plus dans un centre commercial, dans la rue, au cinéma, dans les aéroports, à la plage, dans les espaces publics c'est la masse de plus en plus importante de gens obèses, et de plus en plus jeunes. On se rapproche des critères physiques américains avec des gens à très forte corpulence engoncés dans des tee-shirts Celio XXL, des baskets Nike, une boisson sucrée à portée de main, et se déplaçant exclusivement en voiture. C'est certain qu'il est plus facile d'incriminer un site résiduel qui prône la maigreur que d'interdire des géants comme Coca-Cola, Unilever, Nestlé...
Rédigé par : SR | 05 avril 2015 à 18:43
C'est un peu comme Ribéry et Gourcuff : faux procès contre le premier, mansuétude pour le second...
Rédigé par : Alex paulista | 05 avril 2015 à 17:12
« ...il me paraît que cette immixtion dans l'intimité du mannequinat semble confirmer la tendance de ce pouvoir à se mêler, mais pour de mauvais motifs et sur des terrains qui devraient demeurer strictement personnels, de ce qui nous regarde »
Non. L'extrême maigreur des mannequins et les « retouches » des images sont un problème de santé publique.
Il n'y a pas que les maigres qui se flinguent la santé. Il y a aussi, bien plus nombreuses, les bien-portantes qui se rendent malades parce qu'elles ne correspondent pas aux canons.
En revanche, ce qu'on peut regretter, c'est que ce genre de problème, comme celui des paquets de cigarettes, ne soit pas réglé au niveau de l'Europe.
Rédigé par : Seppi | 05 avril 2015 à 16:50
A propos de comportementalisme.
Moi qui viens de tailler en brosse la crinière de mon fier destrier et d'en enduire celle-ci d'huile de cade afin qu'il ne soit pas importuné par les insectes volants, je suis effaré de voir tous ces jeunes adultes coiffés comme des poneys...
Vous avez les mêmes là-haut ?
Que je le dise à mon cheval.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 avril 2015 à 16:48
Le JDD, spécialisé dans les sondages bidon conçus pour persuader chaque Français que son opinion est minoritaire, annonce que 6 Français sur 10 souhaitent que Valls reste au gouvernement.
…En attendant bien sûr le sondage révélant que Valls le possédé est l’homme le plus aimé de France.
Rédigé par : oregal | 05 avril 2015 à 14:38
"Le dandysme, dernier éclat d'héroïsme dans les décadences..." Charles Baudelaire.
Rédigé par : Savonarole | 05 avril 2015 à 13:55