Il y a des polémiques qui dépassent parfois l’entendement, tant elles opposent une infinie bêtise à une intelligence critique et libre.
Ce qui a récemment conduit Nabilla à traiter Catherine Deneuve ainsi relève de ce type de joute totalement disproportionné.
Qu’avait donc déclaré cette grande actrice, de plus en plus franche et lucide au fil du temps, comme si elle était parvenue à se débarrasser de ce qui encombre l’esprit et entrave la parole de beaucoup, dans les milieux politique, artistique et médiatique ?
« Il n’y a plus de stars en France. Une star est quelqu’un qui doit se montrer peu et rester dans la réserve. On voit énormément de gens très célèbres, qui ont des millions de followers et qui n’ont absolument rien fait » (Libération).
En surestimant son importance, Nabilla a considéré que ce propos la visait ! L’appréciation formulée par Catherine Deneuve la dépassait de cent coudées et abordait le problème général de la célébrité et de son peu de rapport, souvent, avec la réalité de ce qui était magnifié.
Nabilla, qui n’aurait pas dû mêler son tweet à cette affaire, devant l’émoi suscité par sa grossièreté a d’ailleurs retiré cette indélicatesse, internet permettant le pire puis heureusement son remède.
Catherine Deneuve semble définir la star comme la personne « qui doit se montrer peu et rester dans la réserve ». Même si elle songe probablement à son univers professionnel, son jugement est susceptible de se rapporter à tous ces espaces dans lesquels une gloire s’élabore, se fait ou se défait. Par exemple, ne pourrait-on pas soutenir que dans le registre culturel, Michel Houellebecq est « une star », même si ces derniers temps la multitude de ses dons l’a entraîné bien au-delà de la littérature ?
Je crois volontiers à cette exigence de rareté et de retenue. Mais ces deux exigences, précisément, sont satisfaites de la part des seules personnalités qui ont réussi à projeter une telle lumière sur elles et à susciter tant d’adhésion que, leur aura étant définitivement acquise, elles ont toute liberté pour s’abandonner alors à la réserve et à la discrétion.
Si Greta Garbo est devenue plus qu’une star : un mythe, cela tient à cette évidence que son effacement subit a suivi une incroyable fulgurance et qu’elle a été un mystère à proportion même de son éblouissante et ostensible présence avant.
C'est encore plus vrai pour ces tragédies qui, de manière irréversible, figent un être dans l'inoubliable posture que sa liberté, son étrangeté et son talent avaient construite. Comment ne pas songer, sur ce plan, à James Dean ?
Si, aujourd’hui, nous n’avons plus de stars en France, cela provient d’une part qu’aucune destinée artistique n’est plus assez incandescente pour pouvoir transcender les clivages ordinaires du goût et que d’autre part, si nous en proposons une, par exemple Gérard Depardieu, celui-ci, loin de s’entourer de parcimonie et d’ombre volontaire, abuse au contraire d’une expansion qu'il offre à tout instant, même à ceux qui s'en passeraient.
Quant à l’antagonisme entre « gens très célèbres » et « n’avoir rien fait » évoqué par Catherine Deneuve, il est central, en effet, dans notre modernité où la superficialité est désirée dans la mesure même où elle est aisément jetable. S’il fallait avoir accompli quelque chose, durablement, pour espérer la reconnaissance publique et le ciblage médiatique, nous entrerions dans une autre sphère et nous changerions de registre.
Avec une telle rigueur, une Nabilla n’aurait jamais eu la moindre chance et Catherine Deneuve n’aurait pas eu besoin de faire ce constat.
Des « vieilles jalouses aigries » comme elle, j’en redemande !
@ Marie.net
Je vous conseille 8 femmes d'Ozon avec entre autres Deneuve pour vous consoler.
Rédigé par : Noblejoué | 18 mai 2015 à 20:35
@Marie.net | 18 mai 2015 à 15:41
"Je viens de passer une heure à lire tous les commentaires.
J'ai perdu une heure... "
Normal, j'ai rien dit.
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2015 à 17:25
Je viens de passer une heure à lire tous les commentaires.
J'ai perdu une heure... je suis déçue de certains commentaires qui ne volent pas haut.
À propos : La tête haute avec Catherine Deneuve est un très beau film pour celui qui veut réfléchir un peu.
Rédigé par : Marie.net | 18 mai 2015 à 15:41
@JDR
@Alex paulista
Il serait bon que notre Hôte ose balancer sur son blog une appréciation marquant préalable au sujet de la réforme pour l'éducation en son genre météorique.
Évidemment c'est impossible. Combien de tonnes d'écritures, en encre d'imprimante à ternir par le temps, enrichiraient le temps de deux ou trois jours d'intellections ici partagées ?
...Pourtant, avec vous deux cela démarre bien !
Et cette ministre paraît investie mais en retrait de la figure d'une star.
Comment augmenter pour tous nos enfants au-delà du résultat requis avec une sélection ourdie pour être la seule construction plausible avec l'enseignement ?
Ce n'est pas une affaire de simple droit...
Bien que... peut-être un jour verrons-nous reprocher aux programmes d'enseignement l'avatar social de leurs fabrications, autant que l'on peut reprocher à la Loi en manière de construction l'augmentation toujours plus inouïe des prix du logement qui confinent sur canapé des chômeurs...
A suivre !
Rédigé par : zenblabla | 17 mai 2015 à 04:12
Le moine Mendel a lancé d'un bon tour de manivelle la génétique autant qu'elle fut d'abord enfouie dans les tiroirs durant soixante ans...
Certes la génétique n'est pas une star autant que les modèles Diesel.
Je viens de retrouver une somme encyclopédique en vingt volumes intitulée "Encyclopédie de la femme et de la famille", chaque volume comportant autour de deux cents pages illustrées, je passe les intitulés de chapitres tous plus relatifs les uns que les autres commençant avec "Les relations conjugales-volume I" et terminant avec "La bibliothèque idéale- volume XX".
...Mais !, pourquoi Catherine Deneuve dans ce commentaire ?
L'ouvrage précité fut édité et sans doute jamais réédité suivant la notification habituelle :
"@1972 Librairie Hachette, Tous droits de traduction, de reproduction et et d'adaptation interdite pour tous pays y compris l'U.R.S.S"
Hors, le volume IV intitulé "LE BRICOLAGE" ne peut pas ne pas faire se rappeler, entre quiconque a vu le film pas trop vieux de Podalydès au sujet de l'ambiance qui s'observe dans les magasins de bricolage, la prestation de Catherine Deneuve.
Là, il me semble qu'elle vient pour un problème de jardinage, finit par prendre le thé avec un responsable du magasin qui ne peut vraisemblablement rien lui offrir de mieux avec son magasin qu'un thé-machine qu'elle accepte avec simplicité... tandis que Michael Lonsdale ne trouve aucun paillasson à son goût dans le magasin et s'en va sans rien acheter.
Tout le temps imaginable par les scènes consacré au magasin de bricolage dans ce film, sans doute une à deux heures, c'est comme vous dites dans le billet !
Peut-être, et je l'espère, les stars auront consacré à cette comédie pleine d'amour seulement une demi-heure de réflexion, un quart d'heure de tournage, et plein de bon temps d'entourage en toutes réserve et discrétion.
Soixante ans d'enterrement c'est beaucoup, quarante ans d'affleurements c'est quand même pas mal !
Catherine Deneuve a bien réussi son bricolage, cela pète l'écran et merci à elle !
Ah mince ! dans mon emportement j'oubliais Nabilla... Bah !, mon neveu dans la télé l'a côtoyée vaguement, c'est très suffisant et amplement pour moi indulgent les rapports de mon neveu en affaire de stars ! J'aime beaucoup mon neveu qui se tape Cannes en ce moment... et j'ai bien compris avec lui que Nabilla se tape sur Cannes. C'est malheureux l'aristocratie par multiples côtés, mais c'est un étage très convoité. C'est pas demain que Nabilla se tapera de changer la tuilerie de son château ! Peut-être les jantes de sa bagnole ? Si c'est autant que cela qui se finance... après tout, il suffit que tout soit financé, dettes comprises, n'est-il pas ? "Nabilla ! ne t'en va pas !!" Par pitié...
Rédigé par : zenblabla | 17 mai 2015 à 02:46
Tout cela m'inspire :
"...Ce parfum de nos annees mortes
Ce qui peut frapper a ta porte
L'infinite du destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient ?
Le vent l'emportera..."
Bon week-end a toutes et tous
https://www.youtube.com/watch?v=NrgcRvBJYBE
Rédigé par : Valerie | 15 mai 2015 à 16:01
Il y a une réplique de Jean Yanne, qui s'y connaissait en cinéma, lui qui a été des deux côtés de la caméra, qui dit :
"Il y a quand même beaucoup de gens qui sont devenus acteurs ou actrices parce qu'ils (elles) considéraient qu'il valait mieux être mauvais en une chose que médiocre en plusieurs"
Rédigé par : breizmabro | 15 mai 2015 à 10:05
@ Franck Boizard | 15 mai 2015 à 08:24
"Tant qu'on peut voir leurs films, les stars sont toujours vivantes."
Tout à fait d'accord. Du reste, dans un autre style, le succès phénoménal des Tontons flingueurs, dont les acteurs et le scénariste ne sont plus de ce monde, le démontre, et les jeunes gens d'aujourd'hui connaissent la quasi totalité de certaines répliques devenues cultes, notamment celle déclinée de "les cons ça ose tout c'est même à ça qu'on les reconnaît" ou la merveilleuse : "Aux quatre coins d'Paris qu'on va l'retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile..."
Ah mon bon monsieur, c'était le bon temps ;-))
ken emberr...
Rédigé par : breizmabro | 15 mai 2015 à 09:44
Certes Nabilla et Catherine ne tirent pas dans la même catégorie. Reste que la dernière, tout autant femme de tempérament, a été maladroite dans ses propos. Le chnord aurait mérité plus d'égards. Il y a toujours des stars et certaines savent se taire, cependant on peut retrouver çà et là étonnamment des poussières d'Alain Delon dans les propos du piémontais en vue Patrice Evra, vous savez le côté fiérot, épidermique, revanche du mouton noir. Les stars déteignent au lavage de salive people, je n'ai pas encore trouvé laquelle avait transpiré sur la starlette de la téléréalité, peu importe.
Puisque les astronomes nous révèlent qu'il y a plus de planètes que de stars dans l'univers, sachons (ad)mirer les dernières à défaut d'apercevoir le contour des premières :(
Rédigé par : scoubab00 | 15 mai 2015 à 09:41
Pas des diables, mais des démons, au sens socratique du terme, i.e. des génies qui inspirent. Merci à Laurent Dingli de son intervention, car les expats ont leur mot à dire, et moi, j'aime beaucoup les lire.
Pour en revenir à Catherine Deneuve, elle incarne un type de star. Elle est une star, et non la star. Il y en a d'autres, dans divers domaines, et à chacune son registre. Les gens en vieillissant ont tendance à penser qu'ils sont les derniers de leur espèce, mais la vie continue, que Catherine Deneuve se détrompe, il y a toujours des stars, dont certaines parfois aussi infatuées d'elles-mêmes que d'autres par le passé ; comme c'est le public qui fait les stars, il a ce qu'il mérite.
Rédigé par : Lucile | 15 mai 2015 à 08:31
"Vous, visiblement c'est avec des stars mortes... :-)"
Oui, pour une raison assez simple : la distance.
Les stars d'aujourd'hui sont trop familières, n'ont aucune classe, à part, peut-être, Nicole Kidman.
Et puis, je vais vous dire un secret. Tant qu'on peut voir leurs films, les stars sont toujours vivantes.
Rédigé par : Franck Boizard | 15 mai 2015 à 08:24
Alex paulista, ne lisez pas trop vite et ne rasez pas trop ras les citations. Si j'ai fait allusion à la modestie des titres de NVB, c'est en rapport avec la grosse bêtise qu'elle a énoncée sur des personnes dont toute la vie, et non pas seulement quelques années politiques, est consacrée au savoir et à sa diffusion. Nabilla versus Deneuve, NVB versus Fumaroli, toute proportion gardée, c'est le même phénomène d'irrévérence devant le travail réel.
Je ne m'intéresse aucunement aux diplômes des gens, sauf quand ceux-ci m'y renvoient par des jugements de valeurs grotesques. Quand une personne, n'importe qui, qualifie Finkielkraut ou Bruckner de pseudo-intellectuels, j'ai quand même envie de savoir de quelle stratosphère s'exprime cette autorité.
Quant à la réforme en question, c'est hors sujet. Bloquer la énième réforme du collège ourdie par les mêmes qui ont conduit les précédentes dans le mur, c'est un devoir humaniste. La preuve, ça marche : sur le latin et l'histoire (dont les enseignements sont déjà erratiques dans l'état actuel), la ministre recule.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Alex paulista | 15 mai 2015 à 00:05
@ calamity jane
Ce n'était pas péjoratif, mais des techniciens de la guitare il en existait beaucoup dans le sud de l'Andalousie à cette époque-là.
Le fait est qu'il s'est trouvé au bon moment, au bon endroit sans doute, et a fait découvrir ce son nouveau, le flamenco essentiellement, qui jusqu'alors était confidentiel à une région.
Il en a été le représentant européen immédiatement reconnu avant de s'exporter.
Mais ne boudons pas notre plaisir, il en fut un excellent ambassadeur avec une discographie vendue digne des plus emblématiques artistes actuels et ce n'était pas par hasard.
Rédigé par : Giuseppe | 15 mai 2015 à 00:05
Alex paulista,
J.P. Ledun est un expatrié comme vous ; je suis sûr que si vous vous rencontriez en Autriche, vous iriez prendre une bonne bière ensemble ou alors un guaraná Antártica en forêt amazonienne.
Bonne soirée
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 mai 2015 à 22:39
C'est bon Laurent, je sors.
Rédigé par : Satan | 14 mai 2015 à 22:32
Je vois qu'il y a ici de vrais cinéphiles.
On oublie parfois des météorites qui n'ont pas fait de longues carrières comme la superbe Eleonora Rossi Drago, voyez ce clip de 1959, avec Trintignant, "Été violent"...
https://m.youtube.com/watch?v=CihR_4vTobk
Rédigé par : Savonarole | 14 mai 2015 à 22:13
"Etait-il cependant indispensable que cette actrice s'érige en guide touristique et éprouve le besoin de nous faire part de ses états d'âme assassins concernant Dunkerque ? Certainement pas. C'est là un dérapage qui ne l'honore pas", écrivez-vous, Michel Deluré.
Vous n'avez-pas bien compris, semble-t-il, le sens de mon commentaire.
Peu importe Mme Deneuve, influente ou pas. La question n'est pas là. Ce qui à mon sens est inquiétant c'est cette censure "morale" qui consiste à brider toute expression spontanée et non passée au crible de la correction et des bons sentiments. Catherine Deneuve a le droit de dire ce qu'elle veut sur Dunkerque, Nabilla et le reste, tant qu'elle n'outrepasse pas les limites de la loi, ce qui, vous l'avouerez, n'est pas le cas ici.
Vous vous demandez s'il "était indispensable que cette actrice s'érige en guide"; bien sûr, si elle en avait envie. Qui peut s'arroger le droit de décider pour les autres ce qu'il est utile ou opportun qu'ils disent ?
Pour faire bonne mesure, vous parlez d'un "dérapage". Ainsi dire ce qu'on ressent ou ce qu'on pense est à vos yeux un dérapage. Détenez-vous le code de la parole ? Allez-vous verbaliser ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 14 mai 2015 à 21:11
@ Laurent Dingli | 14 mai 2015 à 19:20
Vous avez raison, ça doit être une allergie au "barre-toi d'ici" qui est le premier argument balancé par les imbéciles quand on vient d'ailleurs ou qu'on vient de là mais qu'on vit ailleurs.
Avec la répétition j'ai de plus en plus de mal à percevoir la légèreté de la chose.
Rédigé par : Alex paulista | 14 mai 2015 à 20:38
N'aimant pas Mme Deneuve en tant qu'actrice, ce n'est que personnel, donc insignifiant, je ne vois pas comment je pourrais faire un parallèle avec Mlle Nabilla, dont je ne connais pas les traits, humains j'imagine, ou de caractère ?
Ce qui est sûr, c'est qu'on peut tirer de cette confrontation inutile l'idée que peut-être vaut-il mieux s'intéresser comme a dit un tel de ce cercle, aux animaux en péril qu'aux humains abusivement prolifiques et bien trop guéris de leurs maladies.
Un camarade musulman me disait l'autre jour que les universités musulmanes n'avaient pas besoin de faire de la recherche parce que tout est déjà dans le Coran. Familier de cet ouvrage et quelque peu arabisant, j'ai cherché mais il paraît que cette déduction vient d'un imam chercheur résidant aux Etats-Unis qui prône par ailleurs l'interdiction des signes chrétiens dans les universités de même confession, car ils distraient les étudiants musulmans de l'exercice de leur piété, ceux-ci en restant, d'ailleurs, tout ébaubis. Il doit être le cousin de Nabilla, et pourtant je n'aime pas Mme Deneuve.
Rédigé par : genau | 14 mai 2015 à 19:35
Il faut vous détendre, Alex paulista, ce cher Jean-Paul vous a interpellé avec légèreté. C'est assez grotesque de votre part de lui répondre en convoquant le FN, les dictatures d'Amérique du Sud et tout votre attirail de bobo-expatrié-au-Brésil-qui-a-le-coeur-et-la-morale-épinglés-sur-le-revers-du-veston-comme-une-cocarde-contrairement-au-méchant-sarkoziste-crypto-lepéniste-qui-se-cache-sans-qu'il-le-sache-dans-l'esprit-du-pauvre-Ledun-définitivement-irrécupérable-pour-le-camp-du-Bien. Satan, sors du corps de notre frère Ledun ! Dites-moi, mon vieux, vous ne vous trouvez jamais un tantinet ridicule ?
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 mai 2015 à 19:20
"Des Manitas de Plata tout au long de la plage"... excusez !
Non Monsieur Giuseppe. Manitas de Plata il n'y en a eu qu'un.
Toujours copié, jamais égalé. Le seul capable de vous donner le frisson, et vous qui appréciez Glenn Gould seriez passé à côté ?
Pauvre maire de Dunkerque qui n'a pas su prévoir des cohortes d'admirateurs pour la Madame Deneuve puisqu'elle logeait à quelques kilomètres.
C'est drôle, je l'aurais pensée plus, comment dire, française et bienveillante.
Ca va pas ensemble ?
Quant à M'Habilla ? N'Habilla pas ? "Ah, je ris de me voir si belle..."
Une pauvre castafiore.
Rédigé par : calamity jane | 14 mai 2015 à 19:05
@ Jean-Paul Ledun | 14 mai 2015 à 16:22
Ah cher Jean-Paul je vous reconnais bien là.
Une incompréhension totale de ce que j'écris (par artiste je pensais à Deneuve bien sûr, et tentais d'expliquer qu'il était vain de la réduire à un "statut", tout comme il est débile de réduire la Ministre à son diplôme de fac) suivie par une référence directe à votre héros Sarkozy dans ce qu'il a fait de meilleur, soit
- reprendre un slogan FN "La France tu l'aimes ou tu la quittes"
- slogan qui lui-même reprend les slogans des dictatures militaires ("Brasil ame-o ou deixe-o", idem en Argentine etc) en polarisant les débats (pour ou contre le pays, le blog, ou que sais-je, pour couper court à tout débat)
- dictatures militaires qui reprirent les méthodes de torture théorisées en Algérie (manuel de torture de Bigeard, théorie de l'ennemi intérieur) et en Indochine, chère à notre amoureux du Détail de l'histoire, ce qui n'est pas un hasard.
En somme vous ne comprenez rien à ce que j'écris ni à ce que vous écrivez vous-même, et vous en êtes fier.
Vous êtes FN mais vous ne le savez même pas encore, comme sylvain qui lui l'assume mais sans son humour et son panache... d'ailleurs lui ne se permet pas de dire qui devrait commenter ici ou pas.
Le pire, c'est que de plus en plus de Français acceptent ces courts-circuits mentaux qui vous servent de réflexions.
Rédigé par : Alex paulista | 14 mai 2015 à 18:07
Dès qu'on évoque la souffrance animale, il y a toujours quelques quidam indignés qui s'empressent de nous rappeler que les Africains se noient, qu'il y a des priorités et patati et patata, comme si leur cerveau trop étroit ne pouvait concevoir qu'une souffrance n'excluait pas l'autre et que nous formons un tout avec les autres espèces vivantes. Le plus cocasse c'est que ces mêmes personnes se moquent d'ordinaire comme d'une guigne des malheurs de l'Afrique convoquée uniquement pour les besoins de la cause. Dès qu'on chatouille leur petit nombril anthropocentriste c'est toujours la même ritournelle. Mais le jour où ils auront mal aux dents ou au derrière, quand ils gémiront comme des écorchés parce qu'on leur aura encore augmenté leurs impôts de petit-bourgeois retraité, on leur dira : et les Africains, pépère, tu y as pensé ? Ne trouves-tu pas tes jérémiades un peu indécentes ? Et si un jour on invente l'équivalent du Viagra pour stimuler leur coeur et leurs neurones ils comprendront peut-être que les bipèdes arrogants, stupides et destructeurs dont ils sont les dignes représentants sont loin d'être les seuls êtres vivants capables d'éprouver de la joie, de la peur et de la souffrance et que penser cela n'est pas un crime de lèse-humanité.
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 mai 2015 à 17:49
Nabilla la "kleen-ex", une gamine arrogante croit avoir conquis le monde avec ses stupidités. Cet automne, elle aura la lecture du Juge. Ce n'est pas moi qui lui apporterai les oranges.
Rédigé par : Ellen | 14 mai 2015 à 17:16
Nabilla, un artisan ?
Vous vous moquez monsieur Alex paulista.
Toujours pas habitué au soleil brésilien ?
Vont être très contents les artisans qui se lèvent à pas d'heure pour boulotter leurs 8 heures avec leurs mains comme outil principal !
Mais vraiment.
D'autre part, je vois que le choix des billets de Philippe ne vous convient pas. On / je me demande pourquoi vous traînez ici depuis des années !?
Bilger, tu l'aimes ou tu dégages !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 14 mai 2015 à 16:22
Hum ! Madame Deneuve, à une époque, était elle-même considérée comme une vague et pâle copie des stars américaines. Pour les derniers inconditionnels de Lauren Bacall, je suis certain que Catherine Deneuve n'existe encore tout simplement pas... Aujourd'hui, on trouverait de l’intellect chez Madame Deneuve, lequel événement éclipserait un phénomène comme Mlle Nabilla Benattia. Mais est-ce le rôle, social, (voire religieux ?) de la star, que de penser et de s'exprimer ? N'a-t-elle pas plutôt pour mission d'alimenter le fantasme masculin d'une part, de renouveler une sorte de modèle inaccessible pour la gent féminine d'autre part ? Pour ce qui est dudit modèle, Madame Deneuve n'est pas mal, c'est vrai. En revanche, question fantasme, j'oserais bien avancer que "la brune ne compte pas pour des prunes..."
Rédigé par : warlet | 14 mai 2015 à 16:03
@Frank Thomas
Catherine Deneuve "personnalité influente" dites-vous ? Influente en quoi ? Je veux certes bien admettre que son vécu cinématographique lui confère expérience et donc notoriété dans ce domaine spécifique, mais pour le reste, j'ai vraiment du mal à trouver en quels autres domaines cette personne peut prétendre jouer un rôle influent et sur qui ?
Il est bien évident que la ville de Dunkerque, comme nombre d'autres sites de notre pays, ne doit pas être de nature à satisfaire les attentes et les besoins de Catherine Deneuve. De ce point de vue, il n'y a évidemment pas photo avec Cannes !
Etait-il cependant indispensable que cette actrice s'érige en guide touristique et éprouve le besoin de nous faire part de ses états d'âme assassins concernant Dunkerque ? Certainement pas. C'est là un dérapage qui ne l'honore pas.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 mai 2015 à 15:20
"...notre charmante ministre de l'Education, que j'apprécie tout autant qu'une crêpe suzette, se croit autorisée, du haut de sa modeste licence"
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 14 mai 2015 à 03:07
Arghhh !
Comment être plus sot encore que Nabilla en une ligne. S'il y a un aspect que je ne regrette pas de la France, c'est cette manie de réduire les gens à leurs diplômes. C'est soit pour être gentil (quand on en a un bon), soit pour être méprisant, mais toujours détestable pour celui qui se voit réduit à deux ans de sa vie qui sont censés l'avoir toisé et formaté définitivement...
Non, une star, c'est un artiste, un artisan qui remet tout en cause à chaque prestation. Un ingénieur ça devrait être pareil, mais certains se mettent leur diplôme autour de la ceinture et utilisent la fascination française pour les titres.
A la fin, la Ministre vous regarde du haut de son Ministère, pour lequel elle a travaillé et travaille sans relâche.
Elle est jolie, intelligente, travailleuse. C'est une Lyonnaise.
Et puis il faut arrêter de bloquer toutes les réformes. Il s'agit de quelques heures par classe et par an !!
Rédigé par : Alex paulista | 14 mai 2015 à 15:14
Il faut être malhonnête pour ne pas reconnaître que malgré tout le spectacle et le spectaculaire à changé.
Bien sûr j'ai badé Cyd Charisse, mais comme elle il en existe des milliers aujourd'hui, toutes aussi talentueuses. Les temps ont changé, le numérique a changé la donne. Ce qui était une exception, on le découvre aujourd'hui par ces diffusions de masse, ne l'est plus.
Il y a quelques années nous découvrions un Manitas de Plata en France qui a fait rêver, à la même époque je débarque à Almunecar (je vous laisse deviner) un soir sur la plage... Des Manitas de Plata tout au long de la plage, il n' y avait qu'à se baisser, les réseaux sociaux n'existaient pas, ni les selfies. C'était un exemple.
Aujourd'hui le talent se découvre partout et en nombre, il suffit d'avoir le bon investisseur - c'est Aznavour qui l'a dit -, il faut être bien entouré et je veux bien le croire.
L'organisation des médias était moindre, on se contentait de ce qui nous était proposé, Clark Gable était seul dans son coin, imaginez aujourd'hui l'offre que l'on a sous les yeux, que l'embarras du choix ce n'est pas la peine de se mentir.
Que l'on soit nostalgique d'un temps que les moins de... etc. On peut le comprendre, mais malgré tout les temps nouveaux offrent toujours de belles promesses, oui le temps des stars est révolu, la rareté et la discrétion n'existent plus, pour sortir du lot compte tenu de l'offre - le terme est marchand, mais c'est ainsi -, il faut faire la promotion d'un livre d'un disque, d'un film... sinon vous êtes condamnés à l'ignorance.
Allez, après le Salaire de la peur avec Yves Montand ou le flibustier Douglas Fairbanks, on a bien adoré les successeurs bien sûr plus nombreux, numérique oblige !
Rédigé par : Giuseppe | 14 mai 2015 à 14:23
"En revanche, Arletty, Mireille Balin, Suzy Delair, Gene Tierney, Kay Francis, Audrey Hepburn..." (Franck Boizard)
Mireille Balin... je recommande à vos lecteurs ce beau et sombre récit :
A l'ombre de la gloire - Denis Lapière - Aude Semana
http://www.amazon.fr/%C3%80-lombre-gloire-Denis-Lapi%C3%A8re/dp/2754806059
Nous entrons là dans une autre sphère et nous changeons de registre, ceux des solitudes immenses et de la tragédie.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 14 mai 2015 à 14:16
@ Franck Boizard | 14 mai 2015 à 08:41
« Nous avons des affinités avec les stars »
Vous, visiblement c'est avec des stars mortes... :-)
Vat diryaou ! (*)
(*) On dit souvent en se quittant : "Vat diryaou ar mignon !"(bon jeudi les amis !) mais j'ai eu peur que l'on me dise que je parle comme JMLP, j'ai donc supprimé "ar mignon" ;-)
Rédigé par : breizmabro | 14 mai 2015 à 13:15
Nabilla : un prénom, pas de nom. Un kleenex de plus dans le grand bazar médiatique ; un truc, un machin, sur la tête de gondole de la grande lessiveuse.
On dira Catherine Deneuve, Nathalie Stutzmann, Simone Weil, Christiane Taubira... lorsqu'on est en présence d'une personnalité, d'un talent.
Nabilla, Ségolène ou Rachida sera réservé aux produits de consommation grand public.
Rédigé par : Raphael | 14 mai 2015 à 11:24
Bonjour,
Je me demande s'il y aura encore de nos jours des acteurs-actrices-chanteurs-chanteuses qui resteront à l'affiche pendant 50 ans, voire plus comme ont su le faire nos anciens. Les vraies stars sont celles qui ont su prouver, dans la durée, qu'elles ont été reconnues pour leur talent et pour leur discrétion de vie privée.
Que sera-t-il advenu de nos jeunes pousses qui dès leur première apparition se proclament star en "selfie" sur tous les réseaux sociaux pour disparaître définitivement des radars un an plus tard ? Paraître ce n'est pas d'être.
Le nom de star ça se mérite dans la durée. Prenons Charles Aznavour et tant d'autres... entre 85 et 90 ans et ils continuent, avec succès, à être demandés sur la scène publique. Ce ne sera pas le cas de beaucoup de nos jeunes d'aujourd'hui. La concurrence est impitoyable !!
Catherine Deneuve reste toujours une vraie et une excellente actrice, elle a su perdurer grâce à sa belle personnalité et son talent naturel.
Elle a très bien réagi à sa caricature dessinée par Charlie Hebdo d'hier et regrette seulement que ce n'ait pas été plus drôle que ça. En voilà une vraie femme-femme raffinée et avec beaucoup de bon sens.
Charlie Hebdo cherche désespérément une figure pour exister.
Rédigé par : Ellen | 14 mai 2015 à 11:22
C'est au-dessus de toutes les créatures spirituelles, pas corporelles !
Ne sachant pas ce qu'était Nabilla, sans doute du fait de mon habitude handicapante de zapper tout ce qui est insignifiant, j'ai été voir sur google que la chose peut se résumer à une paire de faux seins.
Pour ce qui est une star authentique ou vraie, cela se résume comme souvent à la personne masque de l'être. Une star serait celle qui fait commerce de sa personne et non de son être.
Aujourd'hui, jour de l’ascension du Christ.
Dans sa somme théologique, Saint Thomas aborde le sujet en se demandant s'il était convenable que le Christ monte au ciel, puis selon quelle nature, selon quelle puissance, au-dessus ou non des cieux corporels, au-dessus ou non de toutes les créatures spirituelles.
D'une manière plus ordinaire, nous pouvons méditer sur le temps de l'errance des âmes sur terre en étant physiquement visibles pour qui veut les voir, avant de s'élever vers les cieux y être visibles dans les états de conscience supérieurs, et pour rejoindre enfin l'Esprit et nous inspirer via les anges ou déesses dans l'attente de nous recevoir dans la communion ultime.
Alors Nabilla ? Une créature faite pour que les innocents que ce symbole du vide d'être flatte, prennent ce qui précède pour des imbécillités, en d'autres termes, une créature du diable (celui qui divise).
Elle relève de l'ombre portée du nul sur la culture de notre pays.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 mai 2015 à 11:10
Il n'y a pas que Nabilla pour s'en prendre à la liberté de parole de la grande Catherine.
Quatre mois seulement se sont écoulés depuis que des millions de Français arborant l'affichette « Je suis Charlie » ont défilé dans les rues du pays, entraînant une bonne partie du monde libre derrière eux. Et pourtant...
Il ne se passe pas un jour dans notre belle République sans que telle ou telle personne, tel ou tel groupe ou je ne sais quelle "communauté" proteste contre les propos tenus par un individu, un journal ou une chaîne d'information radio ou télé.
Dans le même temps, par une de ces contradictions aberrantes de notre époque (les autres en ont connu aussi, et même de plus graves), les sites, blogs et réseaux sociaux regorgent de mises en cause, d'accusations calomnieuses et même de menaces sans que leurs auteurs soient réellement inquiétés.
La dernière "affaire" est futile et risible à la fois.
Le nouveau maire de Dunkerque, Patrick Vergriete, homme jeune de 47 ans, classé Divers Gauche, proteste avec énergie contre les propos sur sa ville de Catherine Deneuve, promouvant son nouveau film "La Tête Haute", dans le magazine Elle :
« C'est tristesse, alcool et cigarettes » dit-elle.
On comprend bien que le maire de cette ville détruite à 80 % durant la Seconde Guerre mondiale soit amer et n'accepte pas la mauvaise publicité faite à sa commune par une personnalité influente qui, selon lui, n'a passé que très peu de temps dans la cité du Nord.
Il ajoute, argument assez discutable, rappelant malencontreusement la chanson de Brassens, « Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part » :
« Je suis blessé car je suis fier de Dunkerque où je suis né...»
Il se dit prêt, pour faire changer d'avis l'actrice, à lui consacrer une journée entière pour la conduire dans sa ville. D'une pierre deux coups, donc.
Il a l'indignation électoraliste, ce maire-là.
Sa réaction éclaire d'un jour très particulier le droit de réponse qui balise la sacro-sainte liberté d'expression.
Nabilla, quant à elle, n'existe - si l'on peut dire - que par les médias. Elle ne fait rien, n'a aucun talent, n'est même pas très aimable et saute sur la première occasion pour faire parler d'elle, fût-ce pour s'en prendre à une grande actrice, fût-ce au prix du ridicule dont la preuve est donc définitivement faite qu'il ne tue pas.
Rédigé par : Frank THOMAS | 14 mai 2015 à 10:15
Nous avons des affinités avec les stars.
Je n'en ai jamais eu aucune avec Catherine Deneuve ou Jeanne Moreau ou Marilyn Monroe ou Danielle Darrieux.
En revanche, Arletty, Mireille Balin, Suzy Delair, Gene Tierney, Kay Francis, Audrey Hepburn... qui ont pourtant des styles différents.
Rédigé par : Franck Boizard | 14 mai 2015 à 08:41
Je comprends bien qu'il paraisse très juvénile d'être émerveillé par une star mais je crains que ceux qui raillent facilement cet engouement soient par trop asséchés. Une star, une étoile, c'est cette personne qui se confond avec son art, inaccessible étoile d'un personnage imaginaire qui, reine ou mendiante, a un visage lumineux, une élégance jamais prise en défaut et qui n'est pas soumise aux nécessités du commun.
Cette formule de Catherine Deneuve sonne juste et la malheureuse Nabilla, que je ne déteste pas plus qu'un paquet de bonbons, ne l'a pas même comprise. Catherine Deneuve sait ce qu'est d'être une star et sait donc ce que c'est de ne l'être plus. Elle fait effectivement partie de cette génération qui a connu ce statut et qui l'a perdu, au profit d'un arasement médiatique forcené sans hiérarchie de valeur. Je tombais l'autre jour sur un morceau de reportage consacré à la visite en France de Kim Kardashian : une foule excitée, passionnée mais pour qui, pour quoi ? Je n'ai rien contre cette personne, que j'envisage avec gourmandise tel un cassoulet, mais pourquoi elle plutôt qu'une autre prise au hasard dans la rue ? Cette adoration du vide ne laisse pas de me surprendre.
Et il faut donc accepter que la petite Nabilla, qui m'est aussi sympathique qu'une boîte de chocolats, "clashe" Deneuve ! C'est l'époque et sa règle qui veulent ça : notre charmante ministre de l'Education, que j'apprécie tout autant qu'une crêpe suzette, se croit autorisée, du haut de sa modeste licence, à "tacler" les pseudo-intellectuels que seraient Marc Fumaroli, Alain Finkielkraut ou Pascal Bruckner. C'est ainsi désormais.
Ce relativisme militant réfute toute hiérarchie et son marketing fait évoluer le slogan de la star : "Parce que je le vaux bien" se transforme en "Parce que vous le valez bien", la star se dépouille de son statut pour satisfaire la ménagère. Il ne saurait être admis que l'une ne vaudrait pas l'autre. Le caviar est surfait, vive les oeufs de lumps !
C'est triste car le beau rêve envolé n'est remplacé que par les criailleries médiatiques. Le meilleur cède le pas à l'ordinaire.
"Ils regardent s'en aller dans la mer
Les bouts de bois, les vieilles affaires,
La beauté d'Ava Gardner. "
Alain Souchon
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 14 mai 2015 à 03:07
@ Paul Duret | 13 mai 2015 à 14:48
"On croit rêver : Des milliers d'Africains se noient entre la Libye et l'Italie et vous nous parlez de défense animale. Choisissez mieux vos priorités !"
Les leçons de morale : à d'autres ! (pour rester poli). Si vous voulez continuer la liste, bon courage.
En nommant Brigitte Bardot, j'ai volontairement voulu rester dans le sujet, celui des stars justement. Vous savez, toutes celles qui aiment tant leurs toutous et autres roquets.
Dois-je comprendre que de seulement nommer Brigitte Bardot, la vraie "star" nationale", vous donne des boutons ?
Le bonsoir vous va !
@ Laurent Dingli | 13 mai 2015 à 18:02
Merci.
Les stars sont quelquefois aussi là ou on ne les attendrait pas (2013) :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/29/video-dauphin-aide-radeau_n_2572166.html
@ Noblejoué | 13 mai 2015 à 18:30
Voici un autre lien :
http://www.survivalfrance.org/sur/refugies-de-la-conservation
@ semtob | 13 mai 2015 à 19:45
Séquence animaux, suite et fin.
http://www.dailymotion.com/video/x1dh3km_un-canard-canarde-sauve-des-eaux_fun
Pour la "star" il va falloir choisir entre le col vert et les "rayures" !
Rédigé par : fugace | 14 mai 2015 à 01:39
@ Michelle D-LEROY | 13 mai 2015 à 15:25
"Les propos de Robert Ménard ont suscité des commentaires à tous les bulletins d'info sur toutes les chaînes rappelant outrageusement les "heures les plus sombres..." servant la propagande gaucho, mais je n'ai rien entendu sur la suite du référé instruit à la demande d'une association antiraciste"
Vous devriez lire mes commentaires Madame D-LEROY ;-) mais pour info :
- "La requête de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) a été rejetée. Le juge des référés de Montpellier a constaté qu’il n’existait pas de fichiers spécifiques, dématérialisés ou non, fondés sur l’appartenance religieuse, réelle ou supposée, des élèves inscrits dans les écoles de la ville, et confirmation a été donnée que l’accès aux listes des élèves par le maire est légal"
Nous suivrons la suite dans nos meilleures feuilles. N'en doutons pas.
Rédigé par : breizmabro | 14 mai 2015 à 00:41
"...entre passer une nuit avec une femme de 70 ans comme Deneuve et une Nabilla, y a pas photo, je préfère Deneuve".
Rédigé par : Savonarole | 13 mai 2015 à 16:11
Pourquoi ?
Vous comptez solliciter ses talents d'actrice ?
Rédigé par : Alex paulista | 14 mai 2015 à 00:24
C'est qui Catherine Deneuve ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 13 mai 2015 à 20:23
Cher Philippe,
Ce que vous dites jette un froid.
Non pas un froid de canard, car le sens n’est pas le même de voir un canard ou d’entendre un canard.
Ce serait alors confondre un chasseur avec un saxophoniste.
Il serait tout aussi sot de vouloir lire le canard avec un fusil que de commander un canard aux oranges en kiosque.
Mais faut-il déduire que les propos rapportés dans votre billet ont beaucoup moins de classe que le relationnel de Charles de Gaulle avec « ce volatile » ? Restons canards sauvages dans ce cas.
Inutile de déformer la réalité à l’aide de canots de sauvetage.
L’élevage n’est pas lié à l’âge, soit.
Il ne suffit pas d’avoir de grandes cannes pour canarder.
Que des couacs, quoi.
Le plus beau de l’amour, ce serait la montée des marches ?
Bref un canard d’âge. Revenons à nos moutons.
C’est le jour de la berlue où tout le monde se prend les pieds dans le tapis.
Avant l’ouverture de Cannes, ne « naviguons pas sur la mare des canards » en cancanant.
Et pourquoi participer à la danse des canards qui en sortant de la mare, se secouent le bas des reins et font coin coin ?
Il est très difficile de méconnaître les talents d'actrice et de femme de Catherine Deneuve.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 13 mai 2015 à 19:45
@Paul Duret | 13 mai 2015 à 14:48
"Choisissez mieux vos priorités !"
S'il faut en plus faire un tri sélectif de priorités comme pour un casting, moi c'est fait : les demi-finales de foot, Cannes et ses stars, le repas du week-end avec mes pôtes ; pour vos Africains qui se noient par milliers, allez vous plaindre auprès des "très hauts" responsables qui ont organisé cette invasion programmée, plus personne n'est dupe. Aucune larme ne sera versée sauf celles quand j'épluche les oignons des brochettes.
Rédigé par : sylvain | 13 mai 2015 à 19:30
Jalouse peut-être mais vieille... non !
Sans oublier que sa renommée elle la doit à son talent.
Rédigé par : Jabiru | 13 mai 2015 à 18:50
@ fugace
@Paul Duret
Puisqu'on parle des réfugiés et des bêtes...
Oyez un mot sur les réfugiés de la conservation !
Ce sont des peuples chassés de leurs terres pour créer des réserves naturelles. Je n'arrive plus à mettre la main sur l'article que je passe dès que j'en ai l'occasion sur les réfugiés de la conservation, de Courrier International.
J'espère quand même qu'on me croira, il s'agit aussi de comprendre que la chose importante, c'est qu'il s'agit d'un seuil, on sacrifiait les hommes à d'autres hommes, maintenant on les sacrifie aussi aux bêtes.
Demain aux plantes et aux virus ?
Un mal pour un bien : avec Survival, on peut, si on le veut, aider la nature sans nuire aux hommes, bien au contraire... Les peuples premiers ont intérêt à préserver leurs terres, enfin du moins tant qu'on ne les considère pas comme une tache à effacer du paysage !
Rédigé par : Noblejoué | 13 mai 2015 à 18:30
@Philippe Bilger
Vous devriez écrire pour Closer ou pour Gala.
@fugace
Très juste. Tout à fait d'accord pour notre "Brigitte nationale". Deneuve est justement l'anti-Bardot, s'affichant constamment avec des fourrures d'un autre âge, manifestement insensible à la souffrance des animaux que vous évoquez à juste titre. Au moins est-elle lucide lorsqu'elle affirme ne pas être une star. Brigitte Bardot en a été une, et des plus étincelantes, avant de se concentrer sur des choses plus essentielles.
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 mai 2015 à 18:02
"Eh bien oui il faut vivre avec son temps"
Je n'en vois pas la nécessité. Etre dans le vent, une ambition de feuille morte.
Rédigé par : Franck Boizard | 13 mai 2015 à 16:52
Cher Philippe Bilger, sans vous chagriner, vous inquiéter des propos de Nabilla ne vous va guère mieux qu'un maillot de bain à un évêque. Mais si c'est un prétexte pour prendre galamment la défense de Peau d'Âne, cette pauvre et belle jeune fille que son père convoitait, ou peut-être même de la téméraire et fantasque Belle de Jour, on comprend mieux...
Rédigé par : Lucile | 13 mai 2015 à 16:14
Et puisque vous tournez tous autour du pot, je vais le dire : entre passer une nuit avec une femme de 70 ans comme Deneuve et une Nabilla, y a pas photo, je préfère Deneuve.
Ne plus me déranger, j'attends Yves Calvi et ses publicités pour Stannah, les remonte-pentes pour appartements...
Rédigé par : Savonarole | 13 mai 2015 à 16:11
"...dans notre modernité où la superficialité est désirée dans la mesure même où elle est aisément jetable"
Comme votre billet ? (j'rigole) (Je l'écris en vrai parce que je n'ai plus le droit aux émoticones :... ;-)... :-D... :-(... :->) qui énervent les énervés...)
Aujourd'hui nous avons TOUS (ou presque) entendu les ténors socialistes, mis à part Goasguen mais ça ne saurait tarder, qui sont montés au créneau, parce qu'ils ont, eux, le c...l propre (n'est-ce pas Cambadélis ?), pour défendre la pôôovre petite femme fragile qu'est Taubira, critiquée par Ph. Bilger et plein d'autres, sur sa politique pénale, au seul motif qu'elle est... noire ! (Comme disait Muriel Robin dans un sketch qui serait censuré aujourd'hui : "Noire ? tu veux dire : Noire... Noire...!?")
Et Madame Vallaud de la double nationalité, critiquée pour son projet de vouloir rééduquer nos enfants (façon soviétique ?), élèves de l'école publique, y compris en faisant intervenir des bénévoles (de gauche) pour ce faire, parce qu'elle est née Belkacem.
Je fais un rêve ?
Monsieur Bilger, entre autres (;) qui a tellement critiqué la politique pénale de la garde des Sceaux Dati, Rachida de son prénom, serait-il un xénophobe frénétique à l'instar de son ennemi préféré Sarkozy ?
Je ne sais si l'ennemi préféré de M. Bilger redeviendra un jour président de la République mais si ce n'est lui ce sera, non pas son frère mais peut-être le chouchou de Ph. Bilger, je veux dire pépère Juppé. Dans ce cas je lui conseille, vivement, de nommer UNE issue de la DIVERSITE (!) pour faire passer les lois qui lui tiennent à cœur : la justice, l'Education nationale, la santé, qui deviendront incritiquables.
Pour la culture on s'en f... fiche (politiquement correct ?) vu qu'on en a déjà une dont Valls, Cambadélis, Le Roux, Sapin et leur train, ne connaissent visiblement pas les origines, pourtant plus détectables à l'œil nu que celle de Madame Vallaud (je me tape sur les doigts de honte xénophobe).
Je ne voudrais pas dire mais, sur ce coup-là, messieurs-dames les socialistes vous êtes, comment dire : pitoyables ? minables ? navrants ? lamentables ? ou tout simplement ridicules ?
Rédigé par : breizmabro | 13 mai 2015 à 16:09