Entretien avec Thierry Lévy

 

Comments

[Rédigé par : zenblabla]

@proteiforme !

Mais enfin proteiforme !
Vous n'y comprenez rien à tout !
Le Dalaï-Lama est peut-être le Grand Sachet de Thé, le GST, mais Thierry Lévy n'est pas Le Grand Bon... le LGB !
Vous êtes bon en catégories vous alors !...un genre de BEC !

Les protées sont des animaux séculaires que l'on montre aux touristes au moins aux grottes de Postoïna.
Ne me demandez pas où cela se trouve, je les ai vues, mais je ne me souviens pas de l'endroit, ai un souvenir assez vif des bestioles... dont je n'envie pas la monstration mais considère l'extraordinaire existence.
Elles sont tellement préhistoriques ces bestioles, qu'aujourd'hui, avec la mondialisation, on doute fort qu'elle surgissent avec succès de leurs grottes pour devenir "consubstantielles"... mais bon, on ne sait jamais disait une amante russe !
Et pour être jeune, comme disait ma grand-mère, "Puisqu't'u'l'dis ça doit être vrai..."
Ah Mamie, tu me rappelles proteiforme en vérité !

[Rédigé par : protéiforme]

Thierry Lévy ?
Enième figure emblématique du "grand bon", pur modèle identificatoire, factice donc, destiné à :
- lisser ou refouler toutes les ambivalences consubstantielles aux individus
- fabriquer, dialectiquement oserai-je dire, des contre-modèles de "mauvais"

Sacralisation, c'est-à-dire "touche pas à mon idole"...

Nous assistons à une fabrication industrielle d'identités factices (le "même sac" enveloppe les Teresa, dalaï, Reeves et assimilables).

[Rédigé par : zenblabla]

Ah ! Merci bien cette future archive.

Cet entretien est très passionnant, montre au moins comment à soixante-dix ans on s'exerce à renouveler l'esprit du jeune âge.
Merci beaucoup encore.
Remarquable (autour la dixième minute) : La Vérité en Justice et le problème de l'Origine qui amène à une notion peut-être pas encore dévoyée avec comment vaudrait l'Authenticité.
Aussi, à 29'30", l'idée du suicide professionnel, et à 33"00, l'idée de la correspondance du drame judiciaire comme épreuve pour l'accusé comme pour le juge, la Justice étant bien en mal de réparer quoi que ce soit, s’abîmant dans les commentaires avec la prétention du contraire.
Mais les mots ont la peau dure !

Si seulement cet avocat avait pu expliquer au mien que ce n'est pas en convoquant la CAF dans le dossier qui m'opposait à mon nouveau propriétaire devenu gestionnaire par donation, qui alors ne se préoccupant guère a priori des locataires hérités, dès lors que parmi un héritage d'une centaine d'appartements il ne pouvait pas s'occuper au cas par cas de chacun des locataires, un autre avocat aurait pu faire valoir que je n'habitais pas vraiment le chantier que j'avais entrepris en connivence avec mon propriétaire donateur suivant son entière bénédiction, cela moyennant un loyer 100€ moins cher que s'il y avait tout le confort (il n'y avait pas d'écoulement d'eau, pas de pièce d'eau et seulement une prise d'eau au WC, pas de cuisine et 25m2 pour 300€/mois), des inhabitables bien qu'habités par la force des choses durant la menée des travaux qui furent interrompus trois ans durant, le temps de l'héritage...

Bon, il y a de bons avocats, mais le mien d'alors, celui qui a voulu mettre en cause la CAF pour "faire traîner" malgré mes objections, m'a conseillé de me faire protestant, moi l'agnostique typique depuis un très lointain héritage (presque deux siècles !), puisque le propriétaire héritier était une paroisse protestante...
Heureusement que malgré le jugement, le Pasteur de la paroisse a compris qu'il ne fallait pas insister pour faire exécuter !
J'entends un peu toute la disjonction qui peut s'aventurer par-delà les origines entre monde judiciaire et vérité, comme aurait pu répondre l'authenticité.
Je vous remercie tous deux, notre hôte et M. Lévy, parlant des configurations avec la défense.

A la suite, je vois L. Dingli et son épouse, puis Florence Lanaud... et, sauf ceux qui auraient écouté hier vers 17h Comte-Sponville au sujet de la "Vérité" sur F Cul en reliant les cerveaux dans des bidons à dix-mille ans d'aujourd'hui, des gens qui s'ils ne sont pas indifférents ramènent bien loin de ce que l'avocat Lévy (c'est la première fois que j'entends parler de lui et par bonheur l'entends par l'occasion offerte ici) dévoile étant professionnel de la profession, des choses avancées par-delà le coup de dés.

Il y a pour le moins le procès fait à Pavlov par breizmabro et sylvain, eux qui n'instruisant rien, mettent au moins la papate sur la touche d'origine contrôlée !

@fugace

Aussi merci !

[Rédigé par : fugace]

Bonjour,

J'ai donc réécouté, cette fois entièrement, cet entretien (avec un casque individuel) et ai ainsi pu en apprécier toute la richesse. Beaucoup de choses ont été dites tant dans le domaine professionnel que dans celui du sociétal. Je ne connaissais cet homme que très superficiellement, comme l'on regarde la platitude d'une image.

Thierry Lévy nous ouvre ici une fenêtre de lecture sur sa très forte personnalité "intérieure". J'ai aimé l'homme tel qu'il m'est apparu ; très vraisemblablement un homme "bon" dans un monde de brutes qui tourne en rond (je rajouterais : pas rond). Mais de cela, on se doutait.

La leçon que pour ma part je retiendrai : se taire et garder le silence autant que possible. Mais le moment venu, sortir de ce silence, et... mordre !

[Rédigé par : breizmabro]

@ fugace | 02 mai 2015 à 20:29

J'ai regardé, en direct, Zemmour et Naulleau (dans "C à vous") que j'ai trouvé très bons comme d'hab, et surtout la tronche de Cohen qui a tiré la gu... pendant toute leur prestation. Du reste le cadreur ne s'y est pas trompé, il le cadrait souvent en gros plan.
(Lui on sait que, contrairement à Zemmour, il "blackliste" beaucoup :-D)

PS : Bonne journée se dit "Dévez mat" littéralement, ou "Dé mat" pour les pratiquants ;)

Merci se dit "Trugarez" littéralement, ou "Mersi bras" (merci beaucoup) pour les pratiquants ;-)

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

L’excellence dans la superficialité.
Aux temps réputés heureux de l’humanité des origines que nous racontent certaines civilisations archaïques disparues depuis peu, mais aussi notre fabuleux 12ème siècle, au temps où le mensonge relevait de l’infamie même pour les pires coupables, la culpabilité ne se cherchait pas dans les faits, mais dans le subconscient qui sera fouillé par le sorcier regardant les auras, les ordalies ou la question auxquelles on a par sûreté substitué le jury.
Le problème essential du père aimant qui rend la justice par amour de ses enfants - Jus pater - était alors, non de protéger la société ou de venger les victimes, mais de permettre au coupable d’expier sa faute pour qu’il puisse aux portes du Walhalla ou du ciel, se présenter à Odin ou à Jésus en disant « je suis un homme ».
Pour cela, il ne s’agissait pas de permettre au coupable d’échapper au châtiment en déployant des prouesses de plaideur, mais de dire sa bonne foi.
Nul doute en effet, que les pires que furent Robespierre, Staline ou Pol Pot, dans le crime politique, agirent en pensant bien faire - je laisse Hitler à part car ayant été plus emporté par les vents de l’histoire que par lui-même.
Comment donc expliquer la bonne foi de Robespierre face au génocide vendéen, et permettre ainsi au juge de dire la peine qui permettra de sauver autant que possible son âme ?
Dans quels replis d’une intelligence dévoyée celui qui est encore pour bon nombre de fous furieux nostalgiques de 1793, l’incorruptible a-t-il trouvé la force de telle atrocités au regard desquelles les représailles d’Oradour peuvent être rangées au rang des détails de l’histoire ?
Ensuite, comment lui permettre d’expier : souffrances physiques ? Enfermement jusqu’au repentir ? Séparation instantanée de l’être et de l’existence ?
Comme l’ignorance bien habillée est commode pour ne pas se poser les questions qui fâcheraient la foule vociférante et la pègre qui la représente.

[Rédigé par : Achille]

Bonjour Philippe Bilger,

Le côté amateur de vos entretiens est certes très sympathique, mais il présente les inconvénients inhérents à ce type de prestation. Un micro pour deux dans une salle vide se traduit par des réverbérations désagréables.

Je pense qu'il serait bien que vous investissiez dans deux micros directifs, vous savez ceux qui se glissent sur la boutonnière. Ceci améliorerait sensiblement les problèmes d'acoustique. Ceci dit sans vouloir vous offenser bien sûr.

[Rédigé par : sylvain]

Dédié à votre ami Thierry Lévy :

Le retour de Sarkozy s'impose d'urgence, comme une nécessité nationale !

Pourquoi la gauche a-t-elle tant de haine envers Sarko ainsi que quelques hypocrites de droite jaloux de son charisme de star ?
Parce qu’il dérange par le nombre et l’importance des réformes qu'il a faites et qu’il fait !
Mais surtout, les intellectuels ne lui pardonnent pas d’occuper le terrain des idées qu’ils défendaient depuis 1968.
Contrairement à ses prédécesseurs, il dit les choses en toute simplicité, quitte à remettre en cause quelques idéologies sacralisées. Par exemple, sur les sanctions à la jeunesse délinquante, sur l’immigration incontrôlée, sur l’assistanat excessif, etc.
L’intelligentsia parisienne gauchieuse ne lui a jamais pardonné de parler de manière décomplexée de vérités qui ne font pas partie de l’idéologie politiquement correcte. Ainsi, toutes les occasions ont été bonnes pour dire du mal de lui. Difficile d’être réélu lorsque tous les médias et beaux parleurs vous attaquent sans cesse comme le faisaient les prêtres de l’Inquisition.
Ses réalisations permettent de dire qu’il est le meilleur des hommes d’État que nous ayons eu en France depuis longtemps.
Doué d’une grande intelligence, il a un grand pouvoir d’entraînement. C’est un leader. Dans les situations difficiles, c’est lui qui comprend le plus vite ce qu’il faut faire, et qui, de l’avis des autres chefs d’État européens, sait trouver le chemin des décisions difficiles.
Oui, mille fois OUI ! que Nicolas Sarkozy revienne !! Il y a lieu de virer d'urgence le fieffé menteur qu'est Hollande, doublé de sa nullité crasse en tout et qui a fini l'œuvre socialiste du démantèlement de notre France !! Il ne faudra pas non plus oublier sa clique !!

[Rédigé par : fugace]

@ breizmabro

Demat,

{{{Ceci étant, écoutant Zemmour 2013 le 1er Mai 2015, je crois avoir mieux compris pourquoi il a été ostracisé. Il l'a été non pas pour les quarante et quelques minutes de l'entretien (il y tient !) mais, surtout, pour les six/sept dernières minutes.}}}

J'avais en son temps abandonné l'écoute tant le son était mauvais.Je vais donc aller écouter le pourquoi de ce qui précède. En attendant et avec l'aimable autorisation de notre hôte, je vous joins un lien que peut-être certain(e)s ont déjà écouté :
http://ericzemmour.blogspot.fr/2015/04/zemmour-naulleau-invites-de-c-vous-sur.html

Noz vat

P.S. Je n'ai pas trouvé la traduction de "Bonne journée"

[Rédigé par : Florence Lanaud]

Je rejoins totalement Laurent Dingli dans son commentaire concernant votre entretien avec Thierry Lévy.
Ces 53 minutes sont d'une richesse incroyable.
Merci de m'avoir fait découvrir cet homme étonnant à tous points de vue.

[Rédigé par : sylvain]

Thierry Lévy suinte la haine. Je l'ai vu lors d'un débat avec Alain Bauer ; au calme, au flegme et à l'argumentation sans faille de M. Bauer, il ne répondait que par slogans et invectives, il tendait son doigt vengeur contre lui, ses yeux révulsés, son rictus haineux nous montrait l'image d'un triste sire, d'un inquisiteur violent ne sachant se retenir. D'ailleurs à tous les débats (Taddéï) il provoquait, donnait des leçons avec une arrogance insupportable à ses contradicteurs ; son antisarkozysme paranoïaque le rendait pathétique.
Non ce M. Lévy n'est pas un grand monsieur mais un bateleur de foire d'empoigne d'extrême gauche ; à zapper dès son apparition afin d'éviter cette haine et son fiel qui le rongent.

[Rédigé par : Laurent Dingli]

Cher Philippe Bilger,

Mon épouse s'associe à moi pour vous dire à quel point nous avons trouvé des plus remarquables l'entretien que vous avez réalisé en janvier dernier avec Thierry Lévy. La pertinence et la perspicacité de vos questions étaient à la hauteur de l'intelligence, de la simplicité et de l'authenticité de cet homme d'exception. Avec une grande maîtrise, vous avez su faire preuve de franchise sans être blessant et vous montrer curieux sans jamais être impudique ou indiscret. Nous vous remercions de nous avoir offert ce moment extra-ordinaire, au sens propre du terme.

[Rédigé par : breizmabro]

Maître Lévy le jour "J" du Front National, j'ai trouvé ça un brin provoc (bien que je respecte ce grand avocat). Du coup j'ai écouté votre interview de Zemmour (décembre 2013) par réaction (on ne se refait pas ;))

J'ai naturellement ranimé mon constat de vos qualités d'écoute (sans "s") ce qui a fait de vous, je crois, un très grand avocat général.

Ceci étant, écoutant Zemmour 2013 le 1er Mai 2015, je crois avoir mieux compris pourquoi il a été ostracisé. Il l'a été non pas pour les quarante et quelques minutes de l'entretien (il y tient !) mais, surtout, pour les six/sept dernières minutes.

Rien que pour ce constat, sans doute non voulu de votre part, je vous remercie.