Et si c’était une comédie ?
Avant de répondre à cette question, puis-je faire part de mon effarement en ayant appris la présence du garde des Sceaux au festival de Cannes alors qu’en même temps, un rapport dénonçait l’état effroyable de la maison d’arrêt de Strasbourg et les trafics qui y prospéraient (Le Figaro, Le Monde) ?
Je comprends bien qu’un ministre ne peut pas tout faire mais je persiste : comme je l’ai dit pour Rachida Dati il y a huit ans, je l’affirme pour Christiane Taubira : la place Vendôme devrait imposer des abstentions et des pudeurs.
Et si c’était joué entre eux ?
Jean-Marie Le Pen, à nouveau, profère une absurdité historique provocatrice.
La coupe étant pleine, et qui ne le comprendrait pas ?, Marine Le Pen décide de tirer les conséquences de cette dernière incartade paternelle.
Le processus disciplinaire est mis en branle et on envisage de retirer à Jean-Marie Le Pen son titre de président d’honneur. Les réactions de celui-ci sont à la hauteur de ce que l’appareil pouvait espérer de mieux. Il rue dans les brancards, insulte sa fille, minimise les succès du FN et, clairement, fait passer le militant aigri et jaloux avant l’affection du géniteur.
Evidemment il n’aura plus le droit de s’exprimer au nom du FN.
Un congrès extraordinaire va être réuni dans un bref délai pour modifier les statuts, il ne changera pas le nom du parti mais en tout cas enlèvera cet honneur encore officiel à Jean-Marie Le Pen (Le Parisien).
Ce dernier ne peut pas être meilleur - ou pire - que dans cette posture odieuse et caricaturale où il pousse au paroxysme à la fois la gêne – il ne regarde pas Ruth Elkrief dans les yeux – et l’indécence paternelle (BFMTV). Refusant de répondre à la seule interrogation qui vaille – pourquoi n’abandonne-t-il pas le combat partisan à son âge ? -, il parvient à inspirer, sans mal, une antipathie unanime.
Pour faire bonne mesure, il fustige le rôle et l’influence prédominants de Florian Philippot dont la haine à son égard est opportune. Il tombe volontiers dans son déplorable péché mignon en faisant allusion aux « mignons » qui entoureraient Marine Le Pen et ne cesse, avec une obstination à laquelle il conviendrait de rendre hommage si, pour continuer l'illusion, elle était artificielle, de dégrader encore davantage son image en justifiant les raisons de l’exclusion décrétée par sa fille lassée de manière très plausible.
Ce n’est pas tout. Jean-Marie Le Pen n’est plus soutenu que par quelques nostalgiques du pétainisme, du nazisme et du fascisme et par une petite portion d’amis fidèles dégoûtés à l’idée de rentrer dans le rang.
Conséquence inéluctable et facilement programmable, le père va créer non pas un parti mais une vague association qui servira à égrener des souvenirs et à montrer qu’on existe encore malgré Marine Le Pen qui a eu le front de les priver de ce qui donnait un sens à leur existence.
Si c’était une comédie, ce serait remarquable de tactique, de roublardise et d’intelligence.
Marine Le Pen va être débarrassée de son père et de ses effluves nauséabonds. Le FN deviendra une force exclusivement politique, redoutable ramasse-tout, qui damera encore davantage le pion à la droite classique parce qu'il l'aura privée de l'opprobre moral.
Avec trois solutions possibles : celle-ci intègre le FN qui accepte et en fait l’un de ses courants très conservateur. Ou les Républicains le détruisent. Ou le FN mange les Républicains et les avale.
Tous comptes faits, dans l’immédiat, beaucoup de bénéfice pour Marine Le Pen et de plus en plus d’embarras pour la droite républicaine, comme elle ne cesse de se nommer avec volupté sans nous éclairer sur ce vocabulaire si commode !
Et si c’était joué ?
Cela démontrerait que le père aime sa fille plus que lui-même, qu’il ne l’envie pas mais veut l’aider et qu’il y a de la fierté là où l’amertume le ronge.
Ce n’est pas, à l’évidence, une comédie !
Mais, entre réel et fantasmes, les probabilités demeurent.
JM Le Pen provocateur, sans doute, cela peut faire de la peine mais ça ne tue personne et la constance à dénoncer les méfaits de l'immigration me paraît plus importante et c'est sûr que cela en agace beaucoup.
Le "cet attentat dirigé contre les juifs n'a tué que de pauvres français innocents" de Raymond Barre, c'était au moins aussi fort que les propos de Le Pen et on ne l'a pas traduit en justice !
Justice à deux vitesses : cela existe.
Rédigé par : lefort | 27 mai 2015 à 09:33
Ceux qui ont péri à Alésia étaient sûrement un peu trop à l'Ouest !
Rédigé par : zenblabla | 24 mai 2015 à 16:53
Bah !
Suffit de considérer toutes sortes de coins est de la France géopolitique, depuis l'estuaire du Rhône incluant la Camargue, jusqu'aux sources de la Saône, alors on obtiendra une entité ethnographique putative comme en ethnologie stratifiée d'archéologie, une qui s'aventurera en vallée du Gardon et même de la Truyère, au Mont Gerbier des Joncs... ensuite remontant l'Ouche et la Vingeanne, allant autour du Donon en suivant le Vezouse et même peut-être la Sarre pourvu que l'on ne soit pas trop loin de la Saône rive gauche, en s'imbibant et imbibant la plaine du Rhin le long des Vosges... alors !
Alors nous aurions une belle banane rhodanienne, typiquement frenchie, celle qui composerait pour son annexion par la Suisse en realpolitik, et nous serions tellement heureux !
Un bémol toutefois... car tous les Allobroges et tous les Burgondes n'ont pas péri à Alésia !!
Rédigé par : zenblabla | 24 mai 2015 à 16:52
Le Pen père devait disparaître pour montrer l'inanité du combat électoral face à un régime ploutocratique qui n'a qu'une arme, mais létale : la corruption. Sa liquidation lors de la troisième phase des procès de moche coup va permettre l'émergence d'une vraie opposition nationale, débarrassée des chimères électoralistes et se consacrant à sauver ce qui peut l'être. Une opposition qui devra apprendre - pour vaincre - à sécréter dans ses rangs un Fouquier-Tinville ou un Saint-Just...
Rédigé par : Xiep | 19 mai 2015 à 20:54
Heureusement que la justice française s'occupe des choses importantes :
Taubira / Banania : l'abbé Beauvais relaxé
Lisez toute la dépêche, ça vaut le jus. Tout est grotesque dans cette affaire : les poursuites du parquet, les contorsions hypocrites auxquelles l'abbé a dû se plier pour sa défense, les attendus du jugement... Vivement un premier amendement en France !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 mai 2015 à 16:07
@Mary Preud'homme | 19 mai 2015 à 13:30
"Robert Marchenoir a écrit :
"...une Taubira ? J'en ai déjà une à domicile, merci bien !"
Tout s'explique ! Finalement j'avais vu juste !"
----------------
Ah, le coquin ! Faudra-t-il désormais l'appeler Robert Marcheblanc ?
Rédigé par : Savonarole | 19 mai 2015 à 13:41
Robert Marchenoir a écrit :
"...une Taubira ? J'en ai déjà une à domicile, merci bien !"
Tout s'explique ! Finalement j'avais vu juste !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 mai 2015 à 13:30
@Robert Marchenoir
A en croire nos nouveaux ânes savants, pour connaître quelque chose, il faut l'avoir physiquement côtoyé.
De même, ces mêmes ânes vont aussi prétendre que des prêtres célibataires ne pourront jamais comprendre les gens mariés.
Avec ce genre de principe, un médecin non atteint lui-même du cancer serait réputé incapable de traiter des cancéreux...
Rédigé par : Parigoth | 19 mai 2015 à 13:07
Savonarole | 18 mai 2015 à 21:21
Sauf que Mary Preud'homme n'est pas une "gauchiste", elle est plutôt de droite.
Je n'ai rien remarqué. Cela prouve une chose : la droite, en France, est de gauche. Pas seulement en France, d'ailleurs. Sur l'immigration, de nombreux partis occidentaux dits "de droite" épousent les positions de la gauche.
Mary Preud'homme | 19 mai 2015 à 01:14
Je suis sans conteste ce que l'on appelle une Desouche, en raison d'une ascendance paternelle et maternelle qui remonte au 11/12ème siècle.
Il est tout à fait singulier de votre part de vous en vanter. Sous l'Ancien Régime, à une époque où une telle affirmation était considérée comme légitime et pouvait vous valoir quelque estime, elle avait pour contrepartie l'obligation de défendre sa patrie, jusqu'à la mort si nécessaire.
Se prévaloir d'une ancienne généalogie française, tout en cautionnant une Christiane Taubira qui promeut l'immigration de masse et la guerre ethnique anti-française, voilà une configuration que seule notre époque folle pouvait produire.
On remarquera que plus la société perd ses repères, plus les gens se revendiquent de leurs ancêtres. Ceux qui sont les premiers à défendre les "valeurs républicaines", c'est-à-dire les valeurs de gauche, vous diront couramment, pour justifier leurs arguments politiques : mes parents ont fait de la Résistance, comme si les mérites supposés de ces derniers étaient héréditaires et devaient rejaillir sans effort sur leurs enfants. Une version extrême des "droits acquis pour lesquels nos ancêtres se sont battus", je suppose.
Ce sont les mêmes qui se félicitent à tout propos, et la plupart du temps mal à propos, de l'abolition des privilèges de la noblesse à la Révolution, et qui ressuscitent la noblesse à leur profit en se prévalant d'une hérédité des mérites parfaitement imaginaire.
Et puisque nous en sommes aux folies couramment énoncées, désormais, par Pierre, Paul ou Jacques, je relèverai celle-ci :
Vous n'avez manifestement jamais mis les pieds en Guyane.
Bien sûr que non ! Dieu m'en garde. Pourquoi diable irais-je traîner mes guêtres sur une terre aussi misérable, capable de produire une Taubira ? J'en ai déjà une à domicile, merci bien !
Mais cette réflexion se rencontre maintenant à tous les coins de rue. Quantité de gros malins pensent que "Vous n'avez jamais mis les pieds dans le pays X dont nous discutons" est un argument valable. Et, à l'inverse, ils sont nombreux à prétendre que, sous prétexte qu'ils ont passé quelques mois de vacances, d'études ou de travail dans le pays X, tout ce qu'ils affirment quant à ce pays a le poids d'un argument indiscutable.
Comme s'il n'y avait pas des millions de gens qui ont passé toute leur vie dans le pays X, tout en ayant des avis violemment opposés sur sa politique !
La science disparaît ; le journalisme et le tourisme la remplacent.
A en croire nos nouveaux ânes savants, pour connaître quelque chose, il faut l'avoir physiquement côtoyé. Et, à l'inverse, si vous avez eu un contact visuel avec un pays, un lieu, une situation, une personne, l'espace de quelques jours de vacances ou de reportage, eh bien vous le connaissez.
En somme, il faut avoir été nazi pour connaître le nazisme.
En réalité, se rendre dans un pays est probablement la plus mauvaise façon de le connaître.
Mais pour des gens qui ont biberonné la télévision depuis leur naissance, la notion d'étude est devenue quelque chose d'aussi incompréhensible que l'araméen. Le narcissisme et la sensiblerie ont supplanté le savoir.
C'est la même tendance qui conduit un nombre stupéfiant de gens, désormais, à vous déclarer sans le moindre complexe : non, je ne connais pas tel événement, tel personnage, telle situation historique, je n'étais pas né. En somme, leur connaissance se limite légitimement à ce qu'ils ont physiquement et personnellement côtoyé leur vie durant - autant dire rien.
Ignorants comme des bébés, et fiers de l'être.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 mai 2015 à 12:04
@ Garry Gaspary
Si Savonarole fait allusion à mes racines, c'est que j'en ai déjà parlé sur ce blog, non pour me justifier, mais pour évoquer un vécu et/ou partager une expérience avec l'hôte de ce blog et certains commentateurs (non sectaires) que je considère comme des amis, nonobstant parfois nos divergences de vue et d'opinion. C'est dans cet esprit (très chrétien) que je me suis "fendue" d'une réponse un peu personnelle adressée nommément à Savo, notre humoriste distingué et toujours percutant.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 mai 2015 à 11:00
C'est l'époque qui le veut Mary Preud'homme : se tromper régulièrement de cible sous n'importe quel prétexte.
D'une certaine manière c'est la scie "liberté d'expression" qui est dans le collimateur.
Rédigé par : calamity jane | 19 mai 2015 à 10:16
La palme :
"Un Noir, cela n'existe concrètement pas, c'est un concept, et un concept totalement raciste" (GG)
On atteint des sommets dans le burlesque, mais c'est tant mieux et très divertissant ; il est vrai qu'un noir ça n'existe pas surtout quand il fait nuit, à moins qu'il ne sourie auquel cas ses dents blanches (propos raciste) le trahissent.
Décidément il y a toujours foule au casting du grand dîner de c...
Rédigé par : sylvain | 19 mai 2015 à 10:10
@ Mary Preud'homme
Ni vous, ni personne ici, n'avez à justifier ce que vous dites par votre naissance ou vos alliances. Ne donnez pas de grain à moudre aux moulins à paroles qui ne cherchent piteusement qu'à blesser parce qu'ils sont incapables de débattre.
@ Savonarole
La consistance habituelle des commentaires que vous nous infligez fait sans conteste de votre emploi du mot "percutant" votre meilleure vanne.
@ Robert Marchenoir
Le problème n'est pas ce que vous entendez par Noir, mais par exister. Un Noir, cela n'existe concrètement pas, c'est un concept, et un concept totalement raciste.
Mais il fait sens dans notre société. Et tant qu'il fera sens, tous ceux qui interdisent son utilisation sociologique sont des dangers publics. On ne peut pas étudier la portée réelle d'un racisme quel qu'il soit sans ce type de concepts.
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 mai 2015 à 09:25
Hola Savonarole !
Mon combat contre le fascisme, l'antisémitisme et le racisme sous toutes ses formes n'a rien à voir avec ce que vous nommez "mes racines par alliance" dès lors qu'il a commencé bien avant que j'ai une quelconque alliance. Quant à mes racines familiales, je suis sans conteste ce que l'on appelle une Desouche, en raison d'une ascendance paternelle et maternelle qui remonte au 11/12ème siècle. Et donc profondément enracinée ! Pan sur le bec de Marchenoir qui m'imaginait en paria sans feu ni lieu et toute noire ! Quant à mes opinions politiques droitières, là encore je les revendique sans complexe et j'ajoute que je n'en ai jamais changé.
Pour ce qui est de mon hypersensibilité, elle est celle d'une femme qui a vécu intensément et qui s'adonne en outre à des arts qui requièrent justement une sensibilité à fleur de peau !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 mai 2015 à 01:14
Grosse colère du terrible Robert Marchenoir, comme toujours percutant, sauf que Mary Preud'homme n'est pas une "gauchiste", elle est plutôt de droite.
Les racines par alliance de Mary font souvent ressortir une hypersensibilité à ces sujets, "il n'y a rien de plus terrible qu'un passé" (Jean Anouilh - Le voyageur sans bagage).
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2015 à 21:21
Qu'est-ce que je disais ? L'horloge à complications gauchiste continue son mouvement perpétuel, indifférente à ce qui se passe autour d'elle.
Voyez ce magnifique exemple d'enfumage par pulvérisation, l'une des arnaques rhétoriques les plus éculées de la gauche :
Mary Preud'homme | 18 mai 2015 à 15:46
Quoi ? Vous dites que Christiane Taubira défend les Noirs ? Mais ça n'existe pas, les Noirs ! Il y a trente ethnies différentes, en Guyane ! Les mulâtres, les Blancs, les Haïtiens...
Quoi ? Vous dites qu'il faut se méfier de l'islam ? Mais ça n'existe pas, l'islam ! Il y a les sunnites, les chiites, les malékites, les foumoilkanvites... (Ah non, pardon, erreur sur ce dernier point...)
Quoi ? Vous dites que l'identité française est menacée ? Mais ça n'existe pas, l'identité française ! Il y a l'Alsace, la Savoie, la Corse, Paris, les Deux-Magots, les valeurs républicaines, le pacte républicain...
Pour nier l'existence d'un groupe humain, les baratineurs néo-marxistes, que l'on a connus moins timorés lorsqu'il s'agissait de revendiquer la lutte des classes, le découpent en rondelles de saucisson : regardez ! une rondelle ! et puis une autre ! et une autre encore ! Vous voyez bien : celle-ci a plus de gras, cette autre recèle un grain de poivre... Tout cela est différent, allons !
La preuve de la non-existence du saucisson, c'est qu'on peut le découper en rondelles !
Puisque vous avez le Syndicat de la magistrature à ma gauche et Philippe Bilger à ma droite, ça prouve bien que la magistrature n'existe pas !
Et ce sont des gens avec des diplômes qui se payent votre fiole de la sorte ! Des gens capables de vous tartiner des commentaires interminables sans une faute de grammaire, en citant la moitié du dictionnaire !
Donc, pour en revenir à Taubira, elle n'est pas noire ! c'est une mulâtre ! absolument rien à voir ! C'est comme Obama, il n'est pas noir, puisque sa mère est blanche ! et d'ailleurs, il ne prend absolument jamais la défense des Noirs ! vous remarquerez que sa politique raciale est remarquablement équilibrée, et qu'il prend régulièrement la défense des Blancs américains victimes de la délinquance noire ! Et en Guyane, il y a les Haïtiens, aussi ! qui sont bleus, je suppose ! D'ailleurs, tout cela n'a rien à voir avec la couleur de peau ! quand Taubira parle, dans une interview politique, des "enfants qui me ressemblent", elle veut dire : les enfants de petite taille, avec de grosses fesses, et qui roulent en vélo ! Quant au parti Walwari, il a évidemment été créé pour défendre les intérêts de 1,5 % de la population guyanaise ! c'est très courant, ça ! les politiciens qui veulent se faire élire essaient de s'adresser à la minorité la plus minuscule de la population ! on voit ça tout le temps !
Et pour conclure, crotte sur le gâteau, cet autre accessoire prêt-à-penser de la gauche : la psychanalyse de comptoir, l'attaque personnelle, l'obsession sexuelle : "Réminiscences de quelque aventure avec une belle métisse qui vous aurait laissé tomber sans doute ?"
Bah oui, on ne peut raisonnablement qu'être de gauche, et si vous ne l'êtes pas, c'est forcément que vous êtes un caractériel, un névrosé, le jouet d'un psychisme dérangé. Absolument exclu que vous soyez de droite sur la base d'une connaissance des faits et d'une pensée rationnelle.
Mon Dieu, que ces gens-là sont prévisibles, répétitifs et lassants ! Jamais une once de nouveauté, un poil d'originalité, un soupçon de pensée autonome et créatrice. On pourrait les remplacer par des logiciels qu'on ne verrait pas la différence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mai 2015 à 20:56
@Robert
Il me semble que la Nation, au sens de Michelet ou Renan, reste une création de la Révolution française : un Peuple, une langue, un territoire, des us et coutumes, une manière de penser commune forgée à l'école de la République.
C'est sûr qu'avant 1789 c'était le vide absolu, le néant, la nanoseconde ayant précédé le big bang...
Pas de civilisation, pas de peuple, pas de conscience collective, pas d'appartenance à une même sphère religieuse, pas de substrat linguistique et culturel, pas de communauté de pensée et d'action entre les diverses provinces, pas de philosophie, pas de sciences, pas d'arts, pas de techniques, pas d'art de vivre si particulier, réputés et enviés parfois jusque de l'autre côté de la terre...
Et si cet âne de Michelet ne savait pas en quoi la nation française consistait, nos plus chers ennemis savaient très bien, eux, ce qu'était un Français ou bien la nation française, même à une époque où les papiers n'étaient pas obligatoires.
Il faudrait peut-être essayer de penser en sortant des schémas éculés imposés par la propagande du Régime...
Rédigé par : Parigoth | 18 mai 2015 à 17:31
L'identité française pour les nuls.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mai 2015 à 16:16
@Robert Marchenoir
"...A ceci près qu'elle prend la défense des intérêts ethniques de sa propre communauté, en Guyane..."
De "sa" communauté...
De quelle communauté (ethnique) s'agit-il sachant que l'on en recense près de trente en Guyane ? Vous n'avez manifestement jamais mis les pieds dans ce département.
Pour un militant walwariste - comme suggéré par Alex qui semble avoir examiné la question sous l'angle humoristique - convenez que c'est ballot !
Pour votre gouverne sachez donc qu'en Guyane les noirs représentent à peine 2 % de la population, loin derrière les mulâtres, les blancs, les Haïtiens, etc. Et si CT s'est fait un temps le porte-parole de cette minorité de 1,5 %, je ne vois pas en quoi cela pouvait mettre la République en péril. Je suis plus inquiète quant à ses prises de position ou ses actions brouillonnes aujourd'hui en tant que garde des Sceaux. Mais c'est une autre affaire qui n'a rien à voir avec une couleur de peau qui semble vous obséder ! Réminiscences de quelque aventure avec une belle métisse qui vous aurait laissé tomber sans doute ?
Allons allons ! Reprenez-vous !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mai 2015 à 15:46
Robert, pour rebondir brièvement sur vos propos : nul doute que l'on n'est pas français de la même façon aux Antilles ou à Saint-Pierre-et-Miquelon qu'en plein coeur du Berry. C'est une autre géographie et d'autres centres d'intérêt géographique. Il en va de même pour un Catalan de Perpignan qui a une proximité linguistique et géographique avec Barcelone, moins avec Strasbourg qui regarde de l'autre côté du Rhin. Même si les outils de communication ont raccourci les distances très récemment, quand je suis à Roscoff, j'ai plus de bateaux à ma disposition pour Plymouth ou Cork que de trains pour Paris et c'est moins cher.
Lorsque je parle d'un agrégat de nations, je pars des réalités historiques, lissées depuis par le temps et, comme vous le rappelez, depuis peu de temps. Au début du 20ème siècle, les Bretons débarquant à Paris ne quittaient pas Montparnasse à la manière des Chinois du 13ème aujourd'hui. Cet agrégat a trouvé le chemin de la solidité. Bien évidemment, les éléments les plus excentrés sont les moins attachés : les régions frontalières sont plus sujettes à s'émanciper, les régions ultra-marines encore davantage. Mais c'est la donnée historique de la France, il n'y en a pas d'autres.
Le récit national de Michelet est une mythologie qui a un sens idéologique mais qui ne correspondait pas du tout à la réalité des mentalités de l'époque : Jeanne d'Arc n'a été nationalisée qu'après 1918 (canonisée en 1921 ?), ses statues dans les villages français datent de ce moment, pas d'avant. On sait ce que l'on doit penser, d'un point de vue de la science historique, du caractère faussement fondateur du baptême de Clovis. Il s'agit de mythes récents créés justement pour se substituer aux récits traditionnels des nations locales.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert | 18 mai 2015 à 15:14
C'est fascinant, cette capacité des Français à faire des phrases sans le moindrement se soucier de la réalité (et en cela, Christiane Taubira est très française, je l'ai déjà dit...).
On fait leur boulot à leur place, on leur sert le petit déjeuner au lit, on leur met sous le nez les documents qu'ils auraient dû chercher eux-mêmes avant de l'ouvrir - mais ça ne fait rien, l'horloge à complications franchouillardo-gauchiste continue son bavardage intempestif comme si de rien n'était, plus endurante que le lapin Duracell...
Et blabla l'Alsace, et blabla la Savoie, et blabla Henri IV... Je suis étonné qu'on ne nous ait pas encore servi les Assyriens ni Néandertal.
A part calamity jane, pas un commentateur ne s'est donné la peine de lire la charte du parti Walwari de Christiane Taubira que j'ai pourtant obligeamment fournie à domicile, alors qu'elle n'est vraiment pas compliquée à trouver : elle est tout simplement sur le site du parti ! J'ai même donné le numéro de la page où se trouve le passage incriminant, pour les fatigués de naissance qui savent tout sans avoir jamais rien appris !
Il en faut plus pour impressionner les spécialistes du changement de sujet, et de l'ensevelissement sous une avalanche de considérations non pertinentes destinées à détourner l'attention de faits qu'ils sont bien incapables de réfuter.
Donc, petit rappel : nous ne faisons pas ici le procès de Henri IV, mais celui de Christiane Taubira, et de sa politique concernant l'immigration.
Si mes contradicteurs s'étaient donné la peine de lire ce document politique et historique qui fait référence, ils auraient vu que la charte de ce parti, fondé par Christiane Taubira, a exactement la même position sur l'immigration que le Front national.
A ceci près qu'elle prend la défense des intérêts ethniques de sa propre communauté, en Guyane.
Mais lorsqu'il s'agit des intérêts ethniques de la communauté française, blanche, métropolitaine, ceux qui sont défendus par le Front national, là, Christiane Taubira a la position inverse : elle les attaque sans relâche, ne ratant pas une occasion de diffamer, harceler et persécuter le Front national et ses électeurs.
Joint aux autres faits dont j'ai fait état, en particulier ses stupéfiantes menaces de déchaîner la guerre ethnique des Noirs contre les Français (ce qui est sans doute une première de la part d'un ministre de la "République"), ce programme démontre donc bien la nature anti-française de ses positions politiques, qui se trouvent - mais c'est sûrement un hasard ! - coïncider avec les intérêts de son groupe ethnique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 mai 2015 à 14:28
Je ne souhaitais pas intervenir, mais certaines interpellations, notamment à l'endroit de JDR, me semblent excessives.
Ses références historiques m'apparaissent précises et fondées. Je ne suis pas d'accord avec lui sur la France agrégat de nations. Il me semble que la Nation, au sens de Michelet ou Renan, reste une création de la Révolution française : un Peuple, une langue, un territoire, des us et coutumes, une manière de penser commune forgée à l'école de la République.
Quant à la généralisation de l'usage commun du Français, cela reste l’œuvre principalement de la IIIe République et surtout l'effet de la Grande Guerre. De fait, avant 1914, les régiments étaient régionaux et les langues d'usage étaient souvent les parlers régionaux. Les nécessités de la Guerre 1914-18 ont entraîné une refonte des régiments sur une base autre que strictement régionale et, à l'issue de la guerre, les élèves en école primaire se sont vu interdire l'usage de leurs parlers régionaux dans les cours d'école.
Quant à la francité des ultra-marins, elle est évidente et après tout Nice et la Savoie n'ont été rattachées à la France que sous Napoléon III. Qui irait leur contester leur caractère français ? Tout autant que nos ultra-marins dont la diversité apparente fait la richesse de la France. Mais depuis les indépendances des colonies, nombre de Français ont perdu l'habitude de certaines évidences historiques. Qui se souvient de nos députés originaires d'Algérie (Bachaga Boualem, par exemple) et de nos colonies africaines ? Combien se souviennent de Gaston Monnerville, président ultra-marin du Sénat, opposant exigeant au général de Gaulle ?
Rédigé par : Robert | 18 mai 2015 à 11:57
J'ai interviewé une personne proche Martiniquaise (couleur café au lait), pas très loin de la Guyane, donc. L'expression "Français de France" ne le choque pas. Il me dit que les Martiniquais sont des Français de la République Française, mais qu'il comprend, dans l'expression "Français de France", qu'on parle de la France géographique par opposition aux territoires d'outre-mer. Les Martiniquais emploient "Métros" pour qualifier les Français habitant la France géographique, ou métropole, et "Zoreils" pour les blancs des Antilles. Les Caraïbes autochtones avant que les blancs d'origine européenne, et noirs d'origine africaine, ne peuplent les Antilles, ont été décimés, à tel point qu'on n'en parle plus, sauf dans les livres d'histoire.
Ces territoires sont traversés par des courants indépendantistes montrant qu'ils ne se sentent rattachés que postérieurement à l'Etat français, et en quelque sorte périphériques, exotiques au vrai sens du terme, c'est-à-dire de l'extérieur, avec des problèmes bien spécifiques pourtant traités par les métros, compte tenu de leur supériorité numérique et du caractère centralisateur de l'État. Néanmoins, les courants indépendantistes sont fortement minoritaires. On est pour l'instant dans un statu quo, mais il est évident que tout rattache ces territoires au continent américain. L'intérêt militaire pour la France d'avoir un pied sur le sol américain n'est pas négligeable, en contrepartie de quoi elle assure aux habitants un niveau de vie meilleur que celui des Cubains, ou des habitants des ex-territoires britanniques devenus indépendants, comme la Jamaïque. Cependant certains Guadeloupéens, et pas des "Zoreils", disent que l'ambiance est devenue invivable, la criminalité effarante, et veulent s'installer en France métropolitaine.
Je pense que les ambiguïtés que l'on ressent dans la politique de notre garde des Sceaux ne font que refléter celles du statut de ces territoires. Madame Taubira me semble traversée par un conflit de loyauté, sans en être consciente, persuadée qu'elle est de servir le bien de la République Française en restant imprégnée d'une logique de pensée guyanaise peut-être encore pénétrée de thèses indépendantistes. Elle n'est pas la seule personnalité politique française qui s'emploie à favoriser son département ou sa région sans se préoccuper de l'intérêt général.
Rédigé par : Lucile | 18 mai 2015 à 11:28
@ Robert Marchenoir | 17 mai 2015 à 14:19
Ne vous cassez pas le c.. : la France existe au moins autant que... la gauche.
En effet, si je me réfère aux critères des gauchistes pour expliquer que la France n'existe pas, les annexions tardives et les mouvements de population, il est facile de montrer que la gauche existe beaucoup moins que la France.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 mai 2015 à 10:17
Vous croyez, Parigoth | 17 mai 2015 à 13:57, ce que la Légende de Menhir diffuse comme historicité privée factice recomposée par son parti.
De même le NSDAP enluminait une fresque guerrière très chromo pour son Guide l'ex-estafette Adi Schicklgruber beau-fils recomposé de Alois Hitler.
Rédigé par : Cirsedal | 18 mai 2015 à 00:23
Le Teuton, encore un qui ne sait pas lire : j'ai évoqué les territoires qui avaient été rapportés à la France après la Guyane. L'Alsace en fait partie puisque la France s'est emparée de la Guyane avant l'Alsace dont le rattachement complet ne fut achevé qu'en 1697 par l'annexion de Strasbourg. Pour la Guyane, les dates à retenir sont 1620 et 1676. Rapide calcul... oui, c'est bien antérieur !
Robert Marchenoir, vous extrapolez des bêtises de la même façon que vous fondez vos raisonnements sur des ignorances. L'identité française existe évidemment mais elle existe selon un mode qui lui est propre et qui est l'agrégation de territoires et de nations diverses. Jusqu'au 19ème siècle, la langue française n'était pas la langue parlée par la majorité des Français. C'est le contraire de l'Allemagne dont l'identité est fondée sur la langue.
Vous voulez ignorer le génie propre de la France qui est d'être constituée de plusieurs nations mais c'est une réalité historique difficile à évacuer. L'identité française n'est pas une identité nationale mais un agrégat d'identités nationales qui ont lié leur destin, de gré ou de force, au fil des siècles. Et c'est ainsi que la France est devenue une puissance impériale, au sens romain du terme, par cette capacité de transformer en français des peuples qui ne l'étaient pas.
Je suis immensément choqué de vous lire mettre les Antillais dans le camp de l'immigration africaine. Ils sont français, magnifiquement français et ils ont, je crois, depuis des siècles, gagné de très haute lutte le droit que cette identité française ne leur soit pas contestée.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert Marchenoir et Le Teuton | 17 mai 2015 à 23:21
"Rédigé par : Frank THOMAS | 16 mai 2015 à 07:58"
....
Je partage entièrement cette analyse.
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"Rédigé par : Frank THOMAS | 17 mai 2015 à 07:37"
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Rien à ajouter. C'est clair, net et bien envoyé.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 mai 2015 à 22:28
@Garry Gasparry
"Vous pouvez vous moquer de Robert Marchenoir mais je suis finalement d'accord avec herman : ses commentaires nous poussent constamment vers la vérité."
Mais oui mais oui, tout à fait, et si ce n'est par les commentaires de Robert Marchenoir ça l'est indirectement par les réactions qu'ils suscitent...
Vive la liberté d'expression et les excès que celle-ci autorise. Sans cette liberté on mourrait d'envie !...
Rédigé par : herman | 17 mai 2015 à 18:52
Jean-Dominique @ Robert Marchenoir | 16 mai 2015 à 23:44
En somme, tout est dans tout et réciproquement.
En conséquence de quoi, "le peuple français n'existe pas", comme le déclara, devant un auditoire à 100 % issu de l'immigration, un ministre de Nicolas Sarkozy dont j'aurai la charité d'oublier le nom.
Merci de nous ressortir pour la millionième fois ce copier-collé tiré de la boîte à slogans qui tient lieu de cerveau à la gauche.
Une loi immuable de la physique veut qu'à chaque fois que quelqu'un mentionne, sur Internet, l'existence de l'identité nationale française, un gauchiste va venir vous parler de la Savoie et du comté de Nice.
Puisque la Savoie a été intégrée à la France plus tard que d'autres provinces, alors ça prouve bien que la France n'existe pas.
Heureusement que la gauche, c'est la culture, le savoir et l'intelligence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 mai 2015 à 14:19
Aimé Césaire a libéré les populations des Caraïbes en imposant au monde la réflexion selon laquelle un être humain vivant sur la planète n'a pas à être une cible, eu égard à la couleur de sa peau ! et personne n'a à se
prévaloir d'une quelconque supériorité même et y compris en ayant un vécu culturellement aux antipodes.
La Guyane est un département français. Il fait partie intégrante de notre Histoire. Pas besoin de lois mémorielles. Les survivants-descendants des Vendéens vont sûrement demander réparation du carnage... s'ils sont à Cannes !
OUPS !
Mais bon ! on ne va pas continuer à chipoter.
Rédigé par : calamity jane | 17 mai 2015 à 14:00
@mémorialiste
Le sous-Lieutenant Le Pen a perdu un oeil non pas en opération militaire stricto sensu mais à l'occasion d'une RIXE APRES BOIRE (rapport officiel de l'Armée).
Je croyais que cela s'était produit lors d'une réunion électorale en 1958...
Rédigé par : Parigoth | 17 mai 2015 à 13:57
A mon tableau d'honneur : après Ménard, Robert Chardon.
Les meutes haineuses de droite molle, de gauche, de la LICRA à SOS Racisme en passant par le MRAP ou le CFCM exigent la révocation de Robert Chardon, maire de Venelles, commune des Bouches-du-Rhône, au motif de propos islamophobes.
Ce maire devrait au contraire être plébiscité par tous les vrais citoyens français fiers de leur pays et ses valeurs, de leur histoire, de leur religion chrétienne ; la France a perdu sa fierté, son honneur, sa gloire ; le peuple veau zombi mouton suiviste vautré préfère subir et se taire par trouille et lâcheté ; ce maire est un héros résistant, ceux qui le condamnent sont les mêmes collabos traîtres que ceux des années 40, couchés face à l'invasion allemande.
Comme Ménard, Chardon a raison avant tout le monde !
Rédigé par : sylvain | 17 mai 2015 à 12:23
Personne n'a encore répondu à mon message "Franck Boizard | 15 mai 2015 à 19:38".
Je vais finir par croire que les contradicteurs de Jean-Marie Le Pen éprouvent des difficultés à se montrer factuels.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 mai 2015 à 12:00
@Clafoutis | 15 mai 2015 à 21:53
C'est sans doute que je suis une exception (qui confirme la règle, comme chacun sait). :-)
Rédigé par : Franck Boizard | 17 mai 2015 à 11:57
@ Jean-Dominique
Vous pouvez vous moquer de Robert Marchenoir mais je suis finalement d'accord avec herman : ses commentaires nous poussent constamment vers la vérité.
Ainsi, lorsqu'il propose que la France n'est pas l'Afrique, il a raison. J'ai, contrairement à vous, pris la peine de vérifier cela et j'irai même plus loin que lui en vous apprenant que ni la Guyane, ni les USA ne sont l'Afrique.
Ne me demandez pas comment autant de Noirs sont arrivés en ces lieux, seuls les blogs américains qui alimentent la puissante réflexion de Marchenoir ont le niveau pour aborder ce genre de questions.
Rédigé par : Garry Gaspary | 17 mai 2015 à 11:00
@Jean-Dominique Reffait
Vous connaissez vraiment bien l'histoire pour donner des leçons ! Par exemple, l'Alsace pièce rapportée à la France ! L'Alsace était française depuis 1648, a été donnée à la Prusse après la déculottée française de 1870. Une majorité écrasante de députés a voté cette aliénation pour obtenir la paix ! Elle est revenue à la France par le traité de Versailles en 1919, pour être annexée de fait à l'Allemagne par les nazis en 1940 grâce à la bienveillance de la France, mais la République est indivisible...
Rédigé par : Le Teuton | 17 mai 2015 à 09:43
@Parigoth
"...certains professeurs d'université payés sur des deniers volés au contribuable pour frelater impunément l'histoire".
Vous êtes très modéré, car cela est bien pire : on n'a aucune chance de devenir professeur d'université, si on a l'intention d'enseigner l'histoire honnêtement, depuis l'origine de l'humanité dont on doit exclure la blondeur des néandertaliens, au poids de la franc-maçonnerie dans notre justice d'aujourd'hui, en passant par tout ce qui relève dudit "paranormal" qui a régi toutes les civilisations.
Dans les années 80, le professeur d'histoire de mon fils a failli se faire virer pour avoir dit que la lecture de "Mein kampf" était un préalable à l'étude de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd'hui, si on s'avise de dire que cette guerre a fait 5 999 999 de victimes juives et non 6 000 000, on part en prison pour remettre en cause une vérité historique sacrée devant l'autel de la République !
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En effet : si on compte, c'est qu'on doute, et si on doute, c'est qu'on est nazi. Imparable !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 mai 2015 à 09:31
"Taubira n'est évidemment pas une Française de France. D'abord parce qu'elle est noire, donc africaine. Les Français sont blancs. La France n'est pas l'Afrique. Ensuite parce qu'elle est Guyanaise. La France, ce n'est pas la Guyane. La Guyane est une pièce rapportée" écrit Robert Marchenoir.
Tout est faux dans ce paragraphe ; faux et bête.
"Française de France" ne veut strictement rien dire si on limite la France à l'hexagone métropolitain.
Comme la Grande-Bretagne, le Portugal, l'Espagne, la Hollande, etc., la France est allée au-delà des mers dès le XVIe siècle.
La Guyane, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est française depuis le règne de Henri IV, bien avant, comme le dit un autre lecteur, nombre de régions française métropolitaines. Son histoire est imbriquée dans la nôtre et aujourd'hui, elle détient une part non négligeable de notre avenir.
Christiane Taubira est née en Guyane ; elle est donc française par le sol et par le sang. Comme moi, qui - bien blanc, je vous rassure - suis né en Algérie du temps qu'elle était française ce qui prouve que votre affirmation "la France n'est pas l'Afrique" est une tautologie en apparence, mais une absurdité en réalité...
Non, Monsieur, les "Français" ne sont pas "blancs". Ils sont Français, c'est tout.
J'ose espérer qu'il faut ranger votre commentaire dans le rayon humour. Humour lourd, très lourd et pas drôle, mais humour.
Sinon, il faut consulter.
Rédigé par : Frank THOMAS | 17 mai 2015 à 07:37
Bonjour,
Loin d'être un hasard. Sur le tapis rouge déroulé aux stars, sa majesté SAS Madame Christiane Taubira superbement relookée a rejoint le monde des fortunés et couronnés de succès pour tenter de s'identifier au symbole titré "La tête haute", film projeté au festival de Cannes. Que ne faut-il pas faire pour ne pas se faire oublier après 2017 ?
________________
Certains Papis rêvent de partir en retraite, sauf JMLP. Il est drogué et rongé par sa politique. Dans la vie, il y a un temps pour tout. Il faut simplement savoir partir à temps avant d'être déshonoré !
Rédigé par : Ellen | 17 mai 2015 à 07:27
@Parigoth | 16 mai 2015 à 14:16
Sur le monocle du Menhir.
Le sous-Lieutenant Le Pen a perdu un oeil non pas en opération militaire stricto sensu mais à l'occasion d'une RIXE APRES BOIRE (rapport officiel de l'Armée).
Fermez le ban.
Rédigé par : mémorialiste | 17 mai 2015 à 00:59
Pan sur mon bec de mémorialiste | 16 mai 2015 à 22:22.
Il s'agissait bien sûr de Milt (Milton) BUCKNER et non pas Bruckner, organiste pittoresque de visu et poignant de audio, compère longtemps du batteur Jo (Jonathan) Jones... ils faisaient l'affaire à eux deux !
Milt Buckner devrait rester pour ses sortes de "marmonnades de gorge", des "mmmrrrhh" qu'il signait comme pour s'authentifier, une sorte de registre supplémentaire à son clavier manuel et ses pédales de graves (où folâtrait sa patte virtuose... son établi était toujours orienté pour que l'audience n'en manque rien...)
Rédigé par : mémorialiste | 16 mai 2015 à 23:57
Robert Marchenoir, c'est énorme ce que vous écrivez !
"Taubira n'est évidemment pas une Française de France. D'abord parce qu'elle est noire, donc africaine. Les Français sont blancs. La France n'est pas l'Afrique. Ensuite parce qu'elle est Guyanaise. La France, ce n'est pas la Guyane. La Guyane est une pièce rapportée."
1. "Elle est noire, donc africaine. Les Français sont blancs." Si vous êtes capable de doser ce qu'il y a d'africain, d'amérindien, de français, d'espagnol, de hollandais, d'allemand, de canadien dans n'importe quel citoyen des Antilles ou de Guyane, chapeau ! Un gène récessif vous suffit peut-être mais l'ADN de Mme Taubira est sans doute plus complexe que vous ne l'imaginez. Peut-être êtes-vous cousins, méfiez-vous. Marchenoir, Marchenoir, mais que vient faire le mot noir dans le patronyme d'un bon français tout blanc ? J'en transpire pour vous !
2. "La France, ce n'est pas la Guyane. La Guyane est une pièce rapportée." Certes. Sans parler des pièces rapportées antérieurement à la Guyane, que pensez-vous des pièces rapportées après la Guyane ? La Flandre, l'Alsace, l'Artois, La Lorraine, la Franche-Comté, la Corse, le Comtat Venaissin, la Savoie, le Comté de Nice. Tende et sa région n'ont été "rapportées" qu'en 1947 !
J'imagine que vous ne contestez pas le statut français de Saint-Pierre-et-Miquelon (tous des blancs) mais que celui des Antilles (trop de noirs) est plus douteux. Quelle sottise !
Que Mme Taubira ait, dans le passé, milité pour une indépendance de la Guyane ne la rend pas moins française en tant que Guyanaise que les Bretons, Corses ou Basques indépendantistes.
C'est fou d'ignorer à ce point la nature même de la France, agrégat successif de pièces rapportées et surtout, c'est fou de fonder sur cette ignorance une conviction à ce point ancrée dans l'erreur !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert Marchenoir | 16 mai 2015 à 23:44
L'INA fait cadeau qui plaira à semtob | 16 mai 2015 à 19:25.
L'INA met en tête de ses pépites hebdomadaires trente minutes en noir et blanc réalisées par Jean-Christophe Averty :
http://www.ina.fr/video/CPF86658626
Formation copieuse, section de cuivres quasi exhaustive, version alternative de The Thrill... petit aperçu de R'n'B, style filmique recherché : un beau cadeau.
Juin 74... époque encore authentique sans obsession narcissique ni bobos, on aimait tous les jazz sans trop s'aimer soi-même :
- la brasserie-jazz La Cigale était la vraie (look des 50's aux néons !), pas l'imitation postérieure, audience de trente vrais amateurs pour de magnifiques quintets déroulant dans les traditions de Bird, Miles, etc.
- fin 73, Milt Buckner (et sa patte légendaire sur les pédales de son orgue) et Jo Jones (pas Philly, Jonathan) dans le grand amphi de la fac de lettres de Tours...
- le travail de réhabilitation des grands inspirateurs mené par quelques cultivés de la pop rock comme Eric Clapton s'amorçait tout juste.
Rédigé par : mémorialiste | 16 mai 2015 à 22:22
J'ai bien aimé le mot "effarement" de notre hôte, il est juste trop faible. Ces élus par leur comportement sont bien éloignés de la vérité du terrain, pas par méconnaissance mais par simple impudeur dont ils ne mesurent pas la médiocrité, leur médiocrité.
Cela va des courses de taxi pour l'une aux foulards de l'autre, aux festivals des uns et des autres, sans oublier le cirage du petit marquis ancien locataire du Palais.
Il est impensable que ces politiques ne pensent pas à l'image désastreuse qu'ils peuvent propager chez les citoyens, ils ne sont même pas conscients de leur impudeur. Cela dure, est répétitif, lassant, il suffit de parcourir les commentaires sur les journaux les plus crédibles, on sent un mépris enfler chez les électeurs, qui ne semblent plus avoir envie de peser sur un débat politique tenu par des personnages qui ne croient plus en un effort de vertu et d'exemplarité.
Tout cela est un gâchis général donné en pâture à des citoyens qui espèrent toujours le mieux, perdu d'avance pour ces futiles de pouvoir, mais certainement pas pour tout le monde, et F. Philippot d'avoir su, lui, par contre, s'en servir pour labourer un terrain qui était à point pour semer.
Et de les remercier tous ces adorateurs de festivals et autres parures - secrètement bien sûr, et surtout pas trop fort - de lui faciliter aussi fortement la tâche, et MLP de ramasser les fruits de la récolte sans se baisser.
Rédigé par : Giuseppe | 16 mai 2015 à 21:54
@ Wobew Mawchenouaw | 16 mai 2015 à 14:02
Vous êtes militant walwawiste ?
Rédigé par : Alex paulista | 16 mai 2015 à 21:47
@ Robert Marchenoir
"Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre."
Ne pas oublier que quand elle écrit ou prononce cette phrase, C. Taubira fait uniquement allusion aux noirs et métis descendant des esclaves. Les Guyanais de souche sont quand même et avant tout les Amérindiens, peuple qui pour elle n’existe pas dans ses discours et ses actes politiques. Exemple : elle ne s’est jamais souciée de la pollution générée par les orpailleurs clandestins, qui détruisent le cadre de vie et la santé des Amérindiens. Il est plus facile et prestigieux de parader au festival de Cannes, dans les vernissages et premières des théâtres et de réciter du Victor Hugo à l’Assemblée nationale.
Rédigé par : Trekker | 16 mai 2015 à 20:34
Cher Philippe,
Il existe des personnes qui sont beaucoup plus attachantes que d'autres.
Ainsi va la vie, "et nos baisers au loin les suivent".
Respect à B.B King.
B.B King "Key to the Highway"
https://www.youtube.com/watch?v=wNId8clBdbI&list=RDwNId8clBdbI#t=4
La politique est un instrument qui n'est pas fait pour inciter à la haine et au désordre public et moral.
Que nos impôts soient utilisés à des fins de promenades à Cuba et sur les marches de Cannes ou ailleurs n'est qu'une fausse note et ne répond pas aux nécessités des Français.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 16 mai 2015 à 19:25
"Je suis de bonne, bonne humeur ce matin, ya des matins comme ça!"
Surtout après avoir lu la "Charte Walwari" durant laquelle lecture, je me suis vue propulsée au moins un siècle et demi en arrière c'est-à-dire pour reprendre une expression de Michel Onfray : depuis l'ère commune de notre gradée des Sceaux régalée par l'accession de Papili aux manettes.
Extraits : "Ainsi vous ne trouverez pas de grandes envolées sur la création d'emploi. Car ce n'est pas à l'Elu de créer des emplois. C'est la mission des entreprises. Le rôle de l'Elu, en la matière, consiste à travailler pour neutraliser l'environnement à risques dans lequel les entreprises évoluent.
Il doit aider à l'élaboration et à l'aboutissement des réformes qui favorisent la viabilité des entreprises. (!!!!!!!)
S'attaquer aux causes, au lieu de se disperser sur les conséquences. (!!)
* notre engagement ................ vaut son pesant de bananes en cacahuètes !
Prenons rendez-vous au carrefour des défis impatients. (!!!!)
Une négociation d'avantage axée sur le financement d'activités annexes (?) plutôt que sur la revendication d'imposition sous forme classique. (!!!!!)
Rédigé par : calamity jane | 16 mai 2015 à 16:56
En fait le FN un parti comme les autres, qui se querelle, avec ses ego, ses courants, rien de nouveau sous le soleil. Alors certains de dire que c'est une PME familiale : ni plus ni moins que le PS ou les autres partis aux mains de toujours les mêmes.
Avec un peu plus d'ouvertures pour qui veut faire carrière dans la politique dans un système démocratique tel qu'il est organisé en France - ni plus ni moins.
Il est vrai que MLP en a changé la face, mais pas le fond, c'est un commerce immuable, lancé à coups d'éructations par le père, adouci par fifille et porté par la nièce. Cherchez l'erreur. Tout le reste est rodomontade pour la galerie, même si le vieux patriarche gardien de la dynastie lance quelques onomatopées éculées. Sans doute au fond ce qui lui arrive le pressentait-il, mais il voudrait terminer avec une reconnaissance que pour l'instant on ne veut sans doute pas lui attribuer, de peur de fiche en l'air tout le travail de normalisation de masse aujourd'hui vérifié.
Alors il se contentera d'un vague mouvement pour anciens, en fait l'association des vieux de JMLP qui ouvriront table dans une quelconque salle des fêtes comme le font de multiples associations d'anciens combattants, d'anciens collectionneurs, d'anciens politiques, etc. Le passé dans toute sa splendeur. Et le repos pour le nouveau parti qui n'en demandait pas autant.
Reste que l'incitation aux subsides affectés à la réussite d'un parti, a fait inéluctablement changer de fusil d'épaule à fifille. Elle a compris que la richesse financière du parti de papa était celle de JMLP, en voulant l'indépendance il fallait bien trouver d'autres ressources et là est la véritable scission. Elle a bien compris qu'il fallait de l'argent pour exister, occuper des postes pour les cadres à des fonctions rémunérées et ne pas dépendre ou plutôt ne plus dépendre des aléas d'une PME soumise à la loi du marché et de son ancien, donc faible en ressource donc trop fragile pour avoir l'ambition de l'expansion. Ce qui n'était pas le but de ce dernier.
Restera à écrire le dernier épisode le plus croustillant, l'héritage financier de papa, il avait déjà planqué en Suisse comme les autres d'ailleurs, un parti en fait comme... les autres.
Rédigé par : Giuseppe | 16 mai 2015 à 15:54
Jean-Marie Le Pen, à nouveau, profère une absurdité historique provocatrice.
Laquelle au juste ?
Nous ne sommes pas obligés d'approuver Jean-Marie Le Pen dans toutes ses prises de position, il n'empêche que dans le domaine de la culture en général et de la culture historique en particulier (y compris à propos de certains combats auxquels il a lui-même participé, tout le monde ne peut pas en dire autant) il peut en remontrer à la plupart de nos contemporains dont ceux qui gravitent dans le monde des médias, et même à certains professeurs d'université payés sur des deniers volés au contribuable pour frelater impunément l'histoire.
Rédigé par : Parigoth | 16 mai 2015 à 14:36