Je n’ai rien contre la Justice, contre Bordeaux, une ville magnifique administrée par un grand maire ni contre Ubu, le personnage d'une pièce de théâtre sarcastique qui a compté. Même si l’actualité judiciaire me fait réunir les trois de manière déplaisante (Infos Bordeaux, Sud Ouest).
Ahmed A., un individu d’une trentaine d’années se disant Egyptien, a été contrôlé près de la gare de Bordeaux le 28 avril par des fonctionnaires de police agissant sur réquisitions du Parquet conformément à l’article 78-2 du Code de procédure pénale, "aux fins de recherche et de poursuite dans les lieux et pour une période de temps déterminés par un magistrat".
Ces policiers étaient spécialement mobilisés en l’occurrence contre le trafic de stupéfiants et la préparation d’actes terroristes.
L'homme contrôlé, n’étant pas reconnu par l’Egypte comme l’un de ses ressortissants, avait déjà fait l’objet d’une procédure administrative puis d’un jugement pour séjour irrégulier en France. Il était sous le coup d’une ordonnance de quitter le territoire depuis 2009.
Forts de ces éléments, les policiers, se fondant non plus sur le Code de procédure pénale mais sur la législation relative à l’entrée et au séjour des étrangers, ont établi un procès-verbal visant le délit de maintien irrégulier en France.
L’avocate d'Ahmed A. a contesté la validité de la démarche policière, arguant d’un contrôle au faciès – "contrôlons un individu de type NA..."- et concluant à l’annulation de la procédure.
Le tribunal correctionnel, présidé par Alain Reynal, vice-président au tribunal de grande instance de Bordeaux, a fait droit à cette requête, au motif que les fonctionnaires, lors de leur contrôle, ignoraient tout ce qui allait le justifier. Il a permis, par conséquent, la remise en liberté de cet homme, dans une situation toujours aussi illégitime mais confirmée.
Cette juridiction a pris cette décision en pleine conscience de son absurdité sociale et de son risque personnel – car le danger est grand, dans le dénuement et la solitude, que cette personne commette des transgressions légères ou graves – malgré des réquisitions lui ayant rappelé le fait qu'"un contrôle d’identité révélant des infractions autres que celles visées dans les réquisitions du procureur ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes".
Le parquet a évidemment interjeté appel.
Sur un plan judiciaire, on ne peut manquer de s’interroger sur la personnalité de ce président naturellement influent par son statut et dont la collégialité sans doute n'altère pas les orientations qu'il a conçues.
Il n’est même pas nécessaire de présumer chez lui une inspiration syndicale – les tristes sires du Mur des cons et donc le Syndicat de la magistrature – puisque lui-même nous avait déjà donné les clefs de sa pratique.
Il s’était déjà fait remarquer au mois d’avril 2008 en ayant refusé d’expulser un Kurde sans papiers vers la Turquie où il aurait été mis en danger. Une « première », paraît-il.
Alain Reynal s’est qualifié lui-même « d’audacieux », ce qui laisse tout entendre, et a expliqué, il y a quelques années, qu’il avait été « sensibilisé très tôt au service des étrangers, son grand-père ayant recueilli en 1936 des Espagnols hostiles à Franco et en 1938 des Allemands adversaires d’Hitler ».
Rien que de très honorable dans ces préoccupations mais aussi la crainte que, pour ce magistrat, l’audace, la provocation (une première !) et son histoire familiale aient tissé un univers intime d’où l’objectivité et l’utilité sociale étaient exclues. Prisonnier de lui-même plus que libre. Ses convictions plus que le pragmatisme dont le droit pénal n'est pas l'ennemi, bien au contraire.
Cet "Egyptien" aujourd’hui fondu dans la multitude bordelaise, introuvable jusqu’au prochain contrôle, nous confronte, par cette mansuétude erratique, à l’absurdité bureaucratique et pointilliste d’un état de droit qui, si elle ne décourage pas la police, rend souvent vaine son action.
En effet, quand un état de droit se retrouve si profondément contraire au bon sens et qu’il semble autoriser de la part de magistrats, pour certains politisés ou émus, de telles aberrations confortant les délits au lieu de les empêcher, force est de considérer qu’il est infiniment critiquable. En l’occurrence, au sujet de cette distinction tellement sophistiquée et, pour tout dire, inutile à une police républicaine entre contrôles d'identité et motifs d'interpellation.
Un jour, parviendra-t-on à valider cette règle toute simple que dans une démocratie, comme la loi sur le Renseignement l'a enfin compris, tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité mériterait d'être légalisé ?
La confusion induite par cette distinction procédurale sur laquelle cette justice ubuesque de Bordeaux s’est fondée et qu'elle a exploitée avec probablement une sorte de double volupté est très préjudiciable.
Le plaisir du désaveu anti-policier et le contentement de l'argutie juridique, assuré de faire sensation.
Quel citoyen, aussi épris de justice soit-il, peut comprendre et accepter cette incohérence qui n'est pas que bordelaise ?
Effectivement ce jugement est totalement ubusesque !
Rédigé par : Simon Levy | 15 juin 2015 à 16:28
Cher Philippe
Ce n'est pas un désaveu de la police. Au contraire, elle est confortée.
Comment juger autrement ?
Vous ne percevez pas le cynisme de la situation. La justice ne désavoue jamais sa police.
Elle est lucide sur ses capacités. Ni la justice ni la police ne sont aptes à contrôler et inverser le flux. Aussi la justice décide de les laisser courir. Comment pourrait-il en être autrement ? Aucun policier ne serait capable de contrôler chaque jour tous les clandestins qui passent devant lui et de dresser un PV à chaque fois. Son chef de service serait débordé.
Ne vous révoltez pas Philippe.
Le système est bien fait. Son économie fonctionne. Il collabore.
Rédigé par : Maxime | 10 mai 2015 à 10:45
Ce n'est pas une décision de justice mais une décision politique que je voudrais soumettre à votre analyse :
lorsqu'un individu se rend coupable de bris de clôture, violation de domicile, vol des objets personnels contenus dans ce domicile, occupation violente sans droit ni titre et dégradations diverses et qu'il est de fait intouchable pour ces faits délictueux, où est le droit et où est la justice ?
Rédigé par : ACL | 10 mai 2015 à 10:33
Je n'arrive pas à comprendre que VOUS un homme de loi puissiez valider avec autant de bonheur une décision de justice aussi partisane. J'espère que l'Europe condamnera la France "une fois de plus" pour cette décision. Restez vous-même M. Bilger et même si vous n'aimez pas Nicolas Sarkozy, notre justice et surtout ses juges s'honoreraient à ne pas jouer les justiciers !
Rédigé par : dominique | 08 mai 2015 à 01:00
@Garry Gaspary
Je m'avoue surpris de cette "hypothèse du monde" spécifique attribuant de lourds problèmes à une "christianisation des sans dents".
La France est un pays très peu religieux, très peu chrétien fondamentalement, donc.
La gaudriole et le bien-vivre restent largement implantés, même s'il existe une bourgeoisie "catho Cyrillus" puissante, de même une intelligentsia également très "catho de gauche" : ces deux composantes schématiques se retrouvent dans toutes les commissions "sociétales" (éthique de ci ou de là, environnement, etc.)
Les USA, par comparaison, sont une pays d'une bigoterie et d'un puritanisme quotidiens quasi invivables pour un vieil européen, de type WASP multicartes spirituelles communautaristes (voir "L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme" de Max Weber). L'Allemagne, dans son genre, n'est pas mal non plus.
Je pense que vous confondez, mais ce n'est qu'une hypothèse, croyance et théologie politique, athéisme et anti-religion politique (notions souvent confondues à tort).
Certes, une certaine "sociologie catholique des élites" (ne pas croire en Dieu ou accessoirement mais croire en la religion) peut être extrêmement pénible à supporter dans certains coins de France pour qui n'est point dans ce sérail et ne désire pas s'y fondre.
Mais cela ne saurait tout expliquer.
Je peux comprendre un certain sens au mot "déchristianisation", mais seulement au prix d'un retour à l'antiquité pré-Constantin, aux prémices de la Renaissance Italienne... bref, à une culture "citoyenne" de la pensée libre, de l'éthique du beau, du couple demos-aristos.
Dans ce cas, "déchristianisation" ne serait qu'une partie, ou une métaphore, de "déreligiosité politique prosélyte" ; l'islam, évidemment (quoiqu'il existe des musulmans très antireligieux...) passe lui aussi à la trappe, et peut-être même un certain propagandisme universaliste des "Lumières" (très différent, celui-ci, car démocratiste, du penseur libre des Lumières, ou de l'école d'Athènes ou du jardin d'Epicure pénétrés d'Aristos).
Rédigé par : protagoras | 06 mai 2015 à 11:06
Haaaaaa enfin nous retrouvons notre Gaspacho des grands jours, on commençait à s'inquiéter de son état de santé ; je pensais qu'il s'était réfugié dans ses abris souterrains pour échapper à tout ce déluge de fêtes chrétiennes à venir, Ascension, Pentecôte, etc. Tout va bien nous sommes rassurés, rien ne manque : déchristianisation, christianisé, chrétien... Il a mis le paquet le bougre. Mais le FN, je vois pas : "abrutis du FN"... Allez courage Gaspounet faites-nous un bon sketch sur les crétins chrétiens du FN, on brûle d'impatience.
Rédigé par : sylvain | 05 mai 2015 à 18:41
@ protagoras
Le problème français est le christianisation des sans-dents. Un sans-dent est un faible d'esprit qui ne croit pas en ses propres capacités individuelles pour réussir dans la vie. Confronté au christianisme qui le persuade qu'hors d'une église, il n'y a pas de salut possible, il pense compenser sa faiblesse par l'appartenance à un groupe. Sous prétexte qu'il est un bon Français, le christianisé pense que la France doit lui donner ce qu'il n'a pas le courage d'obtenir par lui-même.
Là où l'analyse d'Alex paulista est très fine, c'est qu'elle a bien compris que le problème tel quel est sans fin. Etant donné que les christianisés tirent leur force du nombre et leur propriété de la spoliation du bien d'autrui, ils ne connaissent pas la limite fixée par l'individualité et se sentent constamment menacés. Donnez la France uniquement aux Français aujourd'hui, et demain, le christianisé voudra une France blanche, puis une France chrétienne, puis une France catholique, etc. car sa pitoyable situation demeura inchangée malgré toutes ces évolutions.
Si je souhaite une déchristianisation de la France, c'est avant tout parce que le christianisme conforte le sans-dent dans sa faiblesse spirituelle alors qu'il faut faire en sorte qu'il puisse en sortir.
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 mai 2015 à 16:20
Si l'Egypte ne le reconnaît pas comme un de ses ressortissants, où pourra-t-on le renvoyer ?
Rédigé par : Jean MORLAND | 05 mai 2015 à 13:59
@Alex paulista
En l'occurrence, cet Égyptien n'était pas un criminel et il ne prenait pas comme cible mes compatriotes.
Il a tout de même violé nos frontières et il ne faudrait rien dire ?
Dans certains pays, pour cela le tarif est de plusieurs années de camp de travail, quand on n'est pas abattu sur-le-champ lors de la tentative...
Rappelons aussi que des millions de Français sont morts pour empêcher que l'étranger vienne faire la loi chez nous.
Mais indépendamment de ce cas particulier, les exemples abondent d’immigrés illégaux ayant commis des crimes ou des délits, parfois peu de temps après leur entrée sur le territoire.
(...)les étrangers "supposés" sont une sorte de laboratoire pour banaliser la négation des droits de tout le monde.
Et au nom de quoi devrait-on accorder n'importe quel type de « droits » à des étrangers (en oubliant au passage les devoirs) ?
Agir ainsi est aberrant, car cela coûte cher aux Français, en terme d'argent mais pas uniquement.
C'est une simple question de bon sens, et laissons tomber ces formules ridicules du genre « universalisme » pour nous en tenir au pragmatisme et au concret.
Et la réalité est qu'à vouloir imposer ce qui est en pratique une préférence étrangère, les traîtres qui nous gouvernent et leurs comparses en arrivent justement à pratiquer la négation des droits des Français, qui ne sont pas « tout le monde », c'est pour cela qu'il existe encore des pays avec des frontières reconnues internationalement, avec une distinction qui n'est pas une « discrimination » entre les peuples.
Par exemple, est-il normal que des immigrés illégaux bénéficient d'avantages médicaux que d'innombrables Français ne peuvent s'offrir ?
Est-il normal que des Français ayant travaillé toute leur vie perçoivent une retraite de misère alors que des étrangers âgés n'ayant jamais travaillé en France perçoivent une pension vieillesse supérieure ?
Il faudra bien un jour arrêter de se moquer du monde, et particulièrement des Français qui pourraient, en dépit de l'anesthésie générale dispensée par le monde médiatique, être résolus à sortir dans la rue avec des fourches.
Rédigé par : Parigoth | 05 mai 2015 à 12:08
@Alex paulista
Votre message m'est tout à fait audible au corps et au coeur (personnellement objet d'attaques antijuives car ma petite amie l'était... et pas de la part de beaufs, mais d'universitaires...).
Mais nous n'en sommes plus là, plus là du tout...
Revenant d'Egypte, pays qui me passionne et où j'effectue de fréquents séjours (avant, immédiatement après la "révolution" et actuellement après l'éviction des frères musulmans) j'y ai constaté que celui que l'on craint, au sein des voisins ou de la famille même, n'est pas affecté, évidemment, d'un délit de faciès : c'est celui qui est resté "frère musulman", et devant lequel on n'ose pas exprimer ses opinions ; il peut être le cousin, le jeune frère, le médecin du quartier (eh oui !).
Je propose une "méta-analyse" ? Face à l'exogamie forcée (et non choisie amoureusement) par les idéologues de la diversité (en réalité uniformisatrice), la réaction automatique est un repli de chacun sur des bases peut-être inconfortables mais sûres, tapies dans l'inconscient, à savoir l'endogamie.
Rédigé par : protagoras | 05 mai 2015 à 11:57
"Une analyse pertinente d'un bobo hors-sol !"
Rédigé par : JMT | 04 mai 2015 à 10:17
Bobo... c'est à voir : je ne vis pas au milieu de bourgeois et n'ai pas peur d'une supposée insécurité pourtant limitée. Je vis au milieu du peuple brésilien, sans bohème aucune puisque je reste dans le même quartier.
Hors-sol... mon départ de France est justement lié à ce type de comportements dont mon épouse était la cible sous Sarkozy. Comme disait Marcello dans Une Journée Particulière : "C'est pas le locataire du cinquième qui est anti-fasciste, c'est les fascistes qui sont anti-locataire du cinquième...". Et je suis très attaché à mes racines.
Quant au "pertinente", je le prends au premier degré et vous en remercie.
"Cher Alex, quand cesserez-vous donc de prendre systématiquement le parti des voyous, des délinquants, des criminels surtout s'ils sont étrangers et s'ils prennent comme cible vos compatriotes supposés ?"
Rédigé par : Parigoth | 04 mai 2015 à 12:09
En l'occurrence, cet Égyptien n'était pas un criminel et il ne prenait pas comme cible mes compatriotes.
C'est justement ce point que je souligne. C'est plutôt vous qui prenez systématiquement le parti contre les étrangers ou plutôt étrangers "supposés", et les assimilez faussement à des "criminels".
Si je défends les étrangers quand ils ne sont pas des criminels (et même s'ils le sont, cela ne justifie pas tout et n'importe quoi), c'est parce que je suis convaincu que les étrangers "supposés" sont une sorte de laboratoire pour banaliser la négation des droits de tout le monde. Un bouc émissaire pour faire passer la pilule. On commence par les étrangers, puis les Français d'origine étrangère ou conjoints d'étrangers, puis on utilise la DCRI pour écouter le chef de l'opposition sous prétexte de menace terroriste ou de dossier libyen. On commence à interdire les groupes de trois jeunes de cités, le droit de circulation, contrôle dix fois par jour les mêmes personnes juste pour les humilier... puis un jour des manifestants de la droite bon teint découvrent lors de la manif pour tous que les policiers infiltrent, gazent, tabassent, tirent au flashball à bout portant dans la figure. Ou qu'ils utilisent des grenades offensives contre des manifestants écologistes. Tout cela fait partie du même mouvement.
Pour vous, on ne doit pas hésiter à porter atteinte aux droits des étrangers supposés, car cela renforcerait ceux des français dits de souche.
Pour moi, quand on tire au flashball dans l’œil d'un jeune de cité, on valide une pratique qui éborgnera potentiellement tous le monde.
C'est un point de vue radicalement opposé, cher Parigoth !
Un point de vue universaliste, plus frrrançais que le vôtre selon mes critères.
D'ailleurs, selon vos critères, probablement suis-je la quintessence de la France, la souche de la souche de la souche, avec ancêtres inhumés sous la nef et tout le tintouin !
Vous pouvez donc me faire la grâce de me "supposer" votre compatriote sans restriction aucune.
Rédigé par : Alex paulista | 05 mai 2015 à 00:35
@breizmabro
"Mais ces dispositions ne sont réalisables que s’il y a une volonté politique"
Non, le contrôle en lui-même dépend du policier. Mais si vous cherchez des Africains en situation irrégulière vous ne perdez pas de temps à contrôler les grands blonds aux yeux bleus ou alors pour faire plaisir au public environnant et pour ne pas avoir d'attroupements hostiles inutiles.
Le policier a aussi d'autres tâches. On croit souvent que ne lui est dévolu qu'un type d'action spécialisée (PV ou pilotage ou...) mais pas du tout. Dans un car Police Secours vous êtes amené à faire toutes sortes d'interventions. Il est polyvalent.
Rédigé par : J. Marques | 04 mai 2015 à 14:38
@ Achille
Ben justement, tous ceux qui sont présents sur ce fameux Mur des cons ont en commun de ne rien comprendre à l'objet judiciaire. La justice est une chose savante, et en tant que telle, peu importe pour elle le bon sens ou la vérité qui ne sont que subjectivité, seuls comptent le droit et son encadrement par la loi. Vous pouvez vous trouver sur les lieux d'une centaine de crimes non élucidés, vous pouvez même les avoir tous commis, tant qu'il n'existe aucune preuve recevable par la Justice qui démontre que vous en êtes l'auteur, tant qu'aucune décision judiciaire ne vous condamne, celui qui vous traite de criminel vous diffame.
Et c'est là toute la moelle de la justice des hommes, c'est ce qui la rend essentielle et magnifique. Rien ne transcende la loi, et tous ceux qui parlent d'une justice divine ne réalisent même pas à quel point elle peut être inférieure à la justice humaine.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 mai 2015 à 14:23
Dans le sud-ouest toujours, puisque sud-ouest il y a. Ce week-end du 1er Mai les babtous et les faces de craie n'y ont pas échappé.
Lisez en suivant les commentaires dont l'un est édifiant. A la tête du client.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/05/04/76-automobilistes-verbalises,1249224.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 mai 2015 à 13:45
@OlivierJ | 04 mai 2015 à 00:49
Quand je pense que les commentaires sont modérés, j'en vois de vraiment très limites ici, voire franchement nauséabonds (ils ne dépassent pas le cadre légal, mais celui de la décence c'est certain).
Donc en fait, la décence, pour vous, c'est la conformité aux idées de gauche, c'est bien ça ?
Soyez plus explicite, mon ami. Vous êtes ici anonyme, vous me semblez être du côté du pouvoir, vous n'avez rien à craindre. Ne soyez donc pas si timoré. Parlez franchement. Défendez haut et fort la non-nauséabonderie. A qui et à quoi faites-vous allusion ? Quelles sont ces fameuses "limites" que vous cherchez à nous imposer ? Cela ne vous suffit donc pas que la totalité des médias interdisent l'expression des idées "nauséabondes" ? Il vous faut aussi chasser la liberté dans les derniers espaces où elle peut s'exercer ?
On connaissait la passion française pour les dénonciations anonymes, voici maintenant la dénonciation anonyme au carré : celle qui n'a même pas le courage de dire à qui et à quoi elle s'attaque.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 mai 2015 à 12:56
@Parigoth
Vous avez raison sur l'Espagne de Franco, s'il était loin d'être un tendre, s'il a commis des actes liberticides, le camp adverse n'était pas mieux et si les Républicains (c'est, en passant, le nom qu'on veut donner à l'UMP : une idiotie) n'étaient pas mieux et s'ils étaient arrivés au pouvoir, ces léninistes auraient instauré à n'en pas en douter un régime communiste dur... mais il n'est pas convenable de le dire et nos Espagnols les plus en vue s'en gardent bien, les dictatures communistes n'étant toujours pas décriées.
@ Yves BRUNO
"Vous avez la liberté d’expression à géométrie variable. C’est-à-dire que ceux qui pensent comme vous, ceux qui pensent juste, ont le droit de s’exprimer. En revanche, vous ne pouvez pas entendre, vous ne voulez pas entendre, ceux qui osent émettre un bémol."
(Léa Salamé à Caroline Fourest - ONPC)
C'est pire que jamais le cas de tout le monde, y compris nous-mêmes sur ce blog. C'est en tout cas une vérité criante chez tous les bien-pensants de gauche.
Caroline Fourest n'est pas ma tasse de thé quand elle encense les Femen par exemple, mais samedi soir, elle a dit des choses très justes et son aversion pour le représentant des Frères Musulmans est justifiée.
Le problème dans la France d'aujourd'hui, c'est bien que nos politiques ont laissé la France se balkaniser en laissant entrer des flux migratoires avec le regroupement familial, dont la religion a déstabilisé la société. On peut fermer les yeux et vouloir l'ignorer, le minimiser en pensant que tout cela s'arrangera si on est optimiste. On peut légiférer (loi sur le renseignement) encore et toujours pour essayer de protéger les citoyens, le fait est que peu à peu les Français établis dans ce pays depuis longtemps, qu'ils soient athées, protestants, juifs, catholiques ou orthodoxes doivent peu à peu abandonner leurs coutumes et leur culture pour faire de plus en plus de place culturelle aux nouveaux venus... une place qu'on nous vend comme une grande richesse. La laïcité inventée il y a un siècle ne pourra pas contenir les débordements. D'autant que des bateaux entiers se déversent sur les côtes italiennes avec des demandeurs d'asile en nombre qui arrivent de façon incessante. Nos dirigeants ont même délogé une maison de retraite en Corrèze pour loger des demandeurs d'asile dans un lieu tout confort aux frais du contribuable. Car sans parler du fait culturel, il y a aussi le fait économique.
On peut continuer de faire comme si rien ne se passait, l'actualité à elle seule suffit à nous éclairer et à nous rappeler les limites de l'optimisme. Les USA se sont moqués de la polémique sur la jupe longue d'une élève en France. Une élève qui (bien que les médias semblent l'occulter) était aussi voilée et qui faisait du prosélytisme à la récréation d'après ses enseignants : là encore la loi devait s'appliquer, sinon elle ne sert à rien. Et ces USA moqueurs ont eu ce matin même une fusillade parce que des caricatures de Mahomet auraient été exposées et ont semble-t-il dérangé l'E.I... c'est donc bien que le problème existe partout dans le monde, y compris chez les plus tolérants. Tolérants, c'est vite dit, lorsqu'on voit les émeutes de Baltimore.
On nous répète en boucle, Léa Salamé compris, que l'immigration et le mélange de culture sont une grande chance, on se demande bien en quoi. Toutes ces expressions toutes faites qui se répètent par posture intellectuelle sont juste faites pour nous faire avaler la pilule, masquer les réalités, et enfumer le péquin moyen en l'écrasant de sa supériorité voire de son mépris. Stop ! ce péquin-là ne se laisse plus berner, il constate de visu ce qui s'installe dans son environnement, à son détriment.
Heureusement ce qui le rassure c'est que des gens éclairés, intellectuels et fins analystes commencent à parler et à libérer la parole. Une parole encore bien controversée mais qui avance et qui sort des sentiers battus de la pensée toute faite.
Nous sommes bel et bien dans une grande tourmente de l'Histoire avec des exodes encouragés par une Europe molle et socialiste, des exodes massifs qui ne présagent rien de bon.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 mai 2015 à 12:26
@Alex paulista
clandestin = insécurité
Pour commencer, on ne peut qualifier de « clandestins » des migrants illégaux qui ne se cachent même plus et qui organisent même des manifestations encadrées par la police !
Ensuite, des gens qui violent nos frontières commettent un premier acte agressif à l'encontre de la France, des Français et au mépris de leurs lois.
Qui vole un œuf vole un bœuf.
Si on commence de cette manière, pourquoi s'arrêter en chemin ?
Et c'est bien ce que démontre la rubrique des faits divers : l'immigration illégale est une source manifeste de délinquance et de criminalité (et même parfois l'immigration légale, mais c'est une autre histoire).
C'est comme ça, c'est un fait, et la fausse morale inversée assenée à grand coups de déni de la réalité ne pourra pas parvenir à démontrer le contraire.
Cher Alex, quand cesserez-vous donc de prendre systématiquement le parti des voyous, des délinquants, des criminels surtout s'ils sont étrangers et s'ils prennent comme cible vos compatriotes supposés ?
Rédigé par : Parigoth | 04 mai 2015 à 12:09
@Parigoth
Je vous rejoins totalement sur Franco.
Il faut lire Pio Moa, malheureusement jamais traduit en français (faut-il s'en étonner ?), sur le mythe de la guerre d'Espagne !
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%ADo_Moa
Rédigé par : caroff | 04 mai 2015 à 12:06
@OC
La Vallsi en action (milice d'Etat qui empêche une manifestation)
http://www.agenceinfolibre.fr/rsi-ce-qui-arrive-quand-un-entrepreneur-veut-parler-a-manuel-valls/
Rédigé par : Jean-Marc | 04 mai 2015 à 12:06
Un détail : le crime de forfaiture n'existe plus depuis 1994...
C'est plus simple.
C'est comme la prise à partie qui a disparu aussi un jour du code de procédure civile.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 mai 2015 à 11:59
Est-ce que ce monsieur pas égyptien ni français a donné des précisions sur son emploi du temps à venir ? Il y a des ponts en Mai, compte-t-il rejoindre des amis pour manger des huîtres au bord de l'eau ? Ou bien a-t-il l'intention de continuer à vivre cette vie agréable qu'on lui envie ? Il faut de la mesure et de la pondération, et comme l'ont souligné de nombreux commentateurs, il ne s'agit pas là du pire dysfonctionnement.
Quant à savoir si ce juge est affecté par ce qu'il est et par son histoire dans les jugements qu'il rend, est-ce que ce n'est pas le cas de tous ?
M. Bilger croyez-vous à une justice infaillible, pure, et équitable ?
Rédigé par : duvent | 04 mai 2015 à 10:34
@ Alex paulista
"Deux amalgames en un !
- valider les moyens et lois antiterroristes pour la lutte contre tout et n'importe quoi, et en particulier contre les clandestins
- clandestin = insécurité"
....
"Et dans ce cas particulier, la libération a probablement été motivée par le fait que cet homme ne menaçait aucunement la sécurité."
....
Une analyse pertinente d'un bobo hors-sol !
Rédigé par : JMT | 04 mai 2015 à 10:17
@ J. Marques | 03 mai 2015 à 22:09
Naturellement j'opte pour votre deuxième option, même si elle a un fond d'hypocrisie.
En effet. Si la police faisait ce qui se fait pour des contrôles routiers d'alcoolémie au volant par exemple, contrôler tout le monde à la sortie d’une bouche de métro, d’une sortie de gare, ou dans un aéroport, ce serait moins discriminant et permettrait, en option, de mettre la main sur des condamnés de toutes les couleurs en infraction avec la loi. Mais ces dispositions ne sont réalisables que s’il y a une volonté politique. Mais là c’est une autre histoire.
@ sylvain | 03 mai 2015 à 15:15
Naturellement je ne prends pas parti pour ces squatteurs mais si eux bénéficient d'une loi socialiste absurde, Madame Thamin, ou son fils, pouvaient saisir dès le constat des faits le juge des référés du tribunal d'instance de Rennes pour demander que soit ordonnée la libération des lieux, le juge des référés étant compétent en l'absence de contestation sérieuse. Il existe même dans certains cas des référés d'heure à heure.
"Art. 485 du NCPC : La demande est portée par voie d'assignation à une audience tenue à cet effet aux jours et heures habituelles des référés. Si, néanmoins, le cas requiert célérité, le juge des référés peut permettre d'assigner, à heure indiquée, même les jours fériés ou chômés."
Si j’ai bien compris les squatteurs supposément insolvables sont assistés d’une avocate payée par nos impôts (aide juridictionnelle), un procès aiderait donc à savoir, légalement : 1° le nom de ces squatteurs, 2° leurs moyens d’existence et, éventuellement, si certains ne peuvent être soumis à paiement des dettes en cas de condamnation, 3° si certains ne sont pas déjà recherchés par la police pour d’autres faits...
Ce ne serait que justice !
Rédigé par : breizmabro | 04 mai 2015 à 09:56
Avec tous ces juges qui, en France ou bien en Europe se mettent à interpréter le droit en fonction de leur vision faussée du monde, et souvent à partir d'une inversion des valeurs, nous sommes en train de remplacer une société qui est basée sur des principes démocratiques par une société reposant sur le pouvoir de juges n'en faisant qu'à leur tête à partir de présupposés idéologiques pervers.
Philippe Bilger semble vouloir trouver normal et honorable que ce magistrat ait repris les principes de son grand-père qui aurait recueilli des Espagnols hostiles à Franco, comme s'il s'agissait là d'une incontestable preuve de vertu.
Il faudrait tout de même rappeler que réduire Franco au rôle du méchant dans une fausse guerre civile qui a vu des actes de cruauté commis dans les deux camps n'est pas très honnête.
Franco était un militaire légaliste qui a pris la décision d'intervenir pour protéger la population des excès de type révolutionnaire commis par les « républicains » (en fait des marxistes-léninistes).
Et ce n'est pas Franco qui a fait massacrer des prêtres ou bien qui a fait déterrer des religieuses décédées pour en exposer les corps...
De plus, les adversaires de Franco étaient les partisans d'une des idéologies les plus mortifères de l'histoire, ayant causé des dizaines de millions de mort dans le monde, sans compter les autres types de victimes.
Pas de quoi en être fier.
Par ailleurs, nous retrouvons à l'échelon du « machin » européen le même type de comportement aberrant des juges, qui interdisent par exemple de refouler les migrants illégaux après qu'ils ont été sauvés de la noyade - selon un scénario désormais bien rodé par les passeurs - ce qui fait que les agences supposées garder nos frontières se transforment en fait en passeurs à grande échelle, en menaçant la stabilité de l'Europe, ce qui équivaut à une véritable trahison.
Quand nous sauvons quelqu'un d'un péril temporaire, incendie, noyade ou autre, sommes-nous tenus de l'entretenir ad vitam aeternam ?
Quand nous faisons venir à notre domicile un plombier pour des travaux, devons-nous l'inviter à déjeuner, à dormir à la maison avant de faire venir toute sa famille afin de l'entretenir à nos frais, cousins et aïeux compris ?
Nous marchons sur la tête.
Rédigé par : Parigoth | 04 mai 2015 à 09:53
"Vous avez la liberté d’expression à géométrie variable. C’est-à-dire que ceux qui pensent comme vous, ceux qui pensent juste, ont le droit de s’exprimer. En revanche, vous ne pouvez pas entendre, vous ne voulez pas entendre, ceux qui osent émettre un bémol."
(Léa Salamé à Caroline Fourest - ONPC)
Éloge du clash et du blasphème quand Charlie se prend pour Mahomet.
Quand l'émotion prend le dessus, il n'y a plus d'intellectuel, plus de discussion possible ; quand on ne défend plus la liberté d'expression mais ceux qui sont morts en son nom.
Tel était le coeur du debat ce samedi soir ; car Caroline Fourest est bien plus qu'un Charlie lambda, et son livre qui fait la promotion du blasphème semble être un hommage posthume dédié à ses compagnons de lutte.
Charlie aime la liberté d'expression, mais Charlie a un coeur ; il a du coeur et il aime la vie par-dessus tout ; la mort ne le fait plus rire et c'est dur d'être interviewé par des cons.
Pourtant, aucune incitation à la haine de la part des deux chroniqueurs qui usaient simplement de leur liberté de nuancer, "je suis Charlie mais..."
Rédigé par : Yves BRUNO | 04 mai 2015 à 09:48
"Un jour, parviendra-t-on à valider cette règle toute simple que dans une démocratie, comme la loi sur le Renseignement l'a enfin compris, tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité mériterait d'être légalisé ?" (copié/collé de votre propre texte)
Pouvez-vous développer les arguments qui permettent de concilier le mot démocratie en tête de paragraphe et "tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité" ?
Parce que dit comme ça, en tout cas dans cet ordre, je ne vois pas. J'ai plutôt l'impression que lorsqu'on ne fait pas de chantage aux pédophiles on nous sort le coup du terroriste pour faire passer des lois qu'une démocratie et un état de droit n'autoriseraient jamais.
Rédigé par : Fredo | 04 mai 2015 à 09:35
Bonjour Philippe,
"Ahmed A., un individu d’une trentaine d’années se disant Egyptien, a été contrôlé près de la gare de Bordeaux le 28 avril par des fonctionnaires de police agissant sur réquisitions du Parquet conformément à l’article 78-2 du Code de procédure pénale, "aux fins de recherche et de poursuite dans les lieux et pour une période de temps déterminés par un magistrat"
L'affaire de cet Egyptien démontre que notre Justice, malgré tous les articles de loi destinés à codifier les procédures pénales ne sera jamais vraiment objective. Un article venant systématiquement contrecarrer un autre pour au final déboucher sur une décision qui est une atteinte au bon sens..
Une autre affaire encore plus ubuesque, celle-là, est celle de Maryvonne cette vieille femme de 83 ans qui ne peut rentrer dans son appartement parce que des squatters l'occupent. Situation au demeurant parfaitement légale car entrant dans le cadre de la loi DALO (Droit au logement opposable).
Les squatters semblent très bien connaître leurs droits vu qu'ils ont affiché le texte de loi à la porte de la maison qu'ils occupent.
De nombreuses personnes indignées par cette situation sont venues manifester devant l'habitation de la vieille femmes et se heurtent à une compagnie de CRS dont la mission consiste à protéger les squatters indélicats.
On vit une époque formidable !
Rédigé par : Achille | 04 mai 2015 à 07:26
Je souhaite détourner mon commentaire sur un fait qui semble n'avoir ému personne... la manière dont le Front National a délogé les Femen le 1er mai.
Je n'approuve nullement leur mode d'expression mais je le préfère sans hésitation à des actes qui ressemblent tellement à ceux des années 30. Gênée par les Femen, Marine Le Pen a envoyé ses gardes du corps déloger d'un lieu privé et de manière violente les femmes qui manifestaient.
Marine, à quand les défenestrations ? les chasses aux juifs, aux arabes, aux handicapés, aux homosexuels chez eux ? Est-ce la prochaine étape ? Est-ce cela le nouveau visage du Front national ?? Ah oui j'oubliais probablement une provocation organisée par la police... la théorie du complot... mais les actes menés eux relèvent de quelle règle démocratique ? Pas d'opposition au Front national ? Liberté d'expression si l'on dit oui à Mme Le Pen? C'est prometteur tout ça... ça fait rêver ! Et pas un vrai commentaire sur cet acte antidémocratique évident.
Il ne suffit pas d'avoir la mémoire, faut-il encore comprendre l'actualité !
Pas terrible du tout ce 1er mai... mais pas du tout... au fait attardez-vous à l'écusson qui dominait le drapeau porté par Jeanne d'Arc place de l'Opéra pour la grande fête du Front national... j'avoue que là aussi je suis étonné que personne ne s'interroge.
Rédigé par : OC | 04 mai 2015 à 02:33
Sur la chute "cette incohérence qui n'est pas que bordelaise ?" :
Certes mais Bordeaux est l'Urbs Mater du Grand Corps Malade, avec sa faramineuse ENM, dite "Ecole Nationale des Mules" par un demi-échappé du Corps qu'un Pr émérite de droit civil aime à qualifier d' "énergumène" et qu'un médecin expert analyse en "justicier chevalier blanc"...
Pour la bonne compréhension il faut préciser que l'auteur du bon mot ne taxait pas une "ânerie" intellectuelle mais un excès de charges ("chargés comme des mules")...
Pour ne pas abuser de l'hospitalité de céans, proposons illico à la (re-?) lecture un essai documenté commis chez Albin Michel par un enquêteur indépendant, Jean-François Lacan : "Ces magistrats qui tuent la justice".
Un de ses chapitres aborde le cas de cet établissement bordelais sous le titre "Une école au discret parfum de secte".
Pour les perfectionnistes, chez Flammarion, de l'ancien préfet et ancien député Yves Bonnet (aucun rapport corse) : "La cour des miracles. Que font les juges ?". La prise concomitante d'un anti-vomitif peut être envisagée.
Rédigé par : Cirsedal | 04 mai 2015 à 01:09
Quand je pense que les commentaires sont modérés, j'en vois de vraiment très limites ici, voire franchement nauséabonds (ils ne dépassent pas le cadre légal, mais celui de la décence c'est certain). J'ose espérer que M. Bilger, faute d'y répondre, ne les approuve pas, mais si on devait juger un blog à la qualité moyenne des commentaires...
Rédigé par : OlivierJ | 04 mai 2015 à 00:49
"Les réactions passionnées de ceux qui proclament défendre les intérêts du peuple de France me font froid sans le dos..."
Rédigé par : El B | 03 mai 2015 à 19:16
Et alors dans le dos ça doit être glacial.
Rédigé par : Savonarole | 04 mai 2015 à 00:43
@caroff | 03 mai 2015 à 19:14
Pour avoir été témoin d'un raccompagnement de clandestins par la Police aux frontières dans un avion d'Air France se dirigeant vers un pays du Maghreb, je puis vous dire que la moitié des passagers français s'est insurgée contre cette "déportation" ignoble rappelant les "heures sombres" (sic), etc.
Autre absurdité devenue courante qui ne semble déranger absolument personne. Quand un condamné est amené du tribunal vers la prison, les policiers lui font-ils prendre l'autobus ? Non : ils le mettent dans un fourgon cellulaire de la police ou de l'administration pénitentiaire. Alors pourquoi met-on les immigrés expulsés dans les transports en commun, et de surcroît dans des transports en commun de luxe ?
- C'est épouvantablement coûteux.
- Cela dérange les passagers aériens, qui ont payé pour un voyage normal et pas pour qu'on leur impose la présence, la vue et les désordres éventuels dus à la présence de délinquants rebelles accompagnés de policiers.
- C'est extraordinairement risqué en termes de sécurité : danger de désordre, d'évasion, de perturbation du vol...
Il tombe sous le sens que les immigrés illégaux doivent être déportés en groupe, dans des véhicules militaires accompagnés par des soldats : avions, fourgons cellulaires ou bateaux.
Et que les pleureuses gauchistes nous épargnent leurs piaillements habituels : déporter est le mot approprié en français. Contrairement à leur propagande malhonnête, déporter ne signifie pas entasser dans des wagons de marchandises sans rien à manger ni à boire, puis exterminer dans des chambres à gaz et brûler dans des fours crématoires. Déporter signifie... déporter. Consultez un dictionnaire si votre français n'est pas à niveau.
Les avantages sautent aux yeux :
- Economie de fonds publics dont on n'a plus la queue d'un.
- Suppression instantanée des comédies de ces messieurs qui se roulent par terre, se débattent, etc, sachant fort bien que le scandale les fera ramener à terre. J'aimerais bien voir la tronche de ces individus lorsqu'ils devront voyager menottés dans la carlingue d'un transport de troupes, accompagnés par des soldats en armes. M'est avis que ça les calmerait instantanément.
- Effet dissuasif nécessaire vis-à-vis des pays de raccompagnement, où les incidents ne sont pas rares, aujourd'hui, lorsque deux ou trois misérables policiers se retrouvent en pays étranger, et éventuellement hostile. Les pays qui laissent filer ces immigrés illégaux chez nous commettent, au mieux, un acte hostile d'invasion par négligence ; l'emploi de moyens militaires pour leur renvoyer leurs "cadeaux" est donc tout à fait approprié. Ce serait un acte de préservation de notre souveraineté nationale, et aussi un symbole fort de la volonté de la France de ne pas tolérer l'immigration illégale.
- Inutile de dire que l'emploi de ce genre de moyens augmenterait beaucoup l'efficacité des expulsions, qui aujourd'hui sont en nombre ridiculement faible par rapport au nombre de délinquants concernés.
Quant à ceux qui manqueraient de tomber dans les pommes, face à pareille suggestion, en disant que ça ne s'est jamais fait, c'est faux : les Etats-Unis l'ont fait, dans les années 50, et ça a fort bien marché. Ils ont raflé des dizaines de milliers de Mexicains travaillant illégalement dans les champs, hop autocars militaires, hop bateaux, et retour à l'envoyeur au Mexique, auquel on n'a évidemment pas demandé son avis.
Quant aux Australiens, ils le font en ce moment même avec leur marine nationale, ou plus exactement ils n'ont plus besoin de le faire, parce qu'il a suffi de quelques opérations de ce type pour que les délinquants potentiels se découragent.
Vous voyez bien : un autre monde est possible - et ce n'est pas celui que voudraient nous imposer les gauchistes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 mai 2015 à 23:25
@breizmabro
"Ceci dit c’est plus facile sans doute, et plus visible surtout, de mettre des flics dans les rues pour demander, au hasard de leur humeur, de présenter des papiers d’identité ou des cartes de séjour."
Je vous entends bien mais lorsque vous cherchez des clandestins venus d'Afrique, du Proche-Orient ou du Maghreb que préconisez-vous ?
La couleur ou éventuellement l'habillement est un premier critère discriminant et non discriminatoire, aidant à la recherche sauf à être hypocrite.
Autre solution, vous bloquez une sortie de métro et vous contrôlez tout le monde, blanc, jaune, noir, rose, bleu, à pois verts...
Mais là aussi c'est hypocrite sachant qu'on cherche des Africains ou des Maghrébins en situation illégale.
Rédigé par : J. Marques | 03 mai 2015 à 22:09
Hélas ce genre de décision aberrante est bien dans l'air du temps d'un certain "socialisme". Comme quand le gouvernement décide que les jihadistes partis combattre avec Daesh en Syrie de retour en France, et non convaincus de crimes (allez enquêter avec nos règles de procédure dans cette zone !...), feront l'objet de stage de rééducation-déradicalisation. A priori ces stages ne seront pas en milieu carcéral, mais dans des sortes de foyers dédiés à cela. Auront-ils droit au RSA et à des pensions d'invalidité en cas de blessures au combat ?
Rédigé par : Trekker | 03 mai 2015 à 21:45
@J. Marques | 03 mai 2015 à 16:29
« Lorsque la police recherche des clandestins elle a peu de chance d'avoir affaire à de grands blonds aux yeux bleus mais plutôt à des Africains, des Nord-Africains et des Asiatiques »
J’entends bien mais les contrôlés vont, de nouveau, s’insurger contre ces contrôles dit au faciès car beaucoup d’entre eux sont des Français nés en France et ne contrôler qu’aux apparences va devenir discriminatoire. La moitié de l’équipe de France de foot serait ainsi susceptible de ce type de contrôle si elle n’était protégée par sa notoriété et son train de vie. Idem pour les basketteurs ou quelques tennismen…
Quitte à contrôler je préfèrerais que l’on contrôlât le train de vie d’individus non imposables mais roulant carrosse et/ou voyageant hors de nos frontières régulièrement alors qu’ils sont à la charge de l’Etat (nous), habitant dans des logements sociaux, percevant des aides pour eux et leur famille, et qui reviennent en France pour se faire soigner le cas échéant, accompagnés d’une carte vitale toujours active. Quand on coupe les robinets on réduit les débordements. C'est prouvé.
Ceci dit c’est plus facile sans doute, et plus visible surtout, de mettre des flics dans les rues pour demander, au hasard de leur humeur, de présenter des papiers d’identité ou des cartes de séjour.
Rédigé par : breizmabro | 03 mai 2015 à 21:39
Bonjour,
Comme c'est bizarre ! C'est l'incohérence la plus totale. La Justice délivre une ordonnance de faire quitter le territoire français au supposé Egyptien rentré en France illégalement, puis le lâche dans la nature sans suivi.
Au fait ? ça sert à quoi les lois en France ? à ne générer que du papier ?
Rédigé par : Ellen | 03 mai 2015 à 19:36
Remplaçons le droit par le bon sens, pas mal. Mais si M. Bilger veut s'indigner il a plein d'autres cas à se mettre sous la dent, taper "trafiquants libérés vice de procédure" sur Google et vous verrez que le droit n'a rien à voir avec le bon sens. C'est le droit.
Les réactions passionnées de ceux qui proclament défendre les intérêts du peuple de France me font froid sans le dos...
Rédigé par : El B | 03 mai 2015 à 19:16
@ Robert Marchenoir
"Les gauchistes ont réussi, par leurs intimidations incessantes, à faire passer le "contrôle au faciès" pour quelque chose d'assimilable au nazisme.
Mais c'est très bien, le contrôle au faciès. C'est le b.a.-ba du savoir-faire policier. Bien entendu, qu'il faut contrôler les gens au faciès !"
Et j'ajouterais qu'un Etat où tous les citoyens, quel que soit leur faciès, parce qu'ils sont suspects de mal se comporter (ou de mal penser comme aujourd'hui...), doivent être contrôlés (exemple de la RDA ou de ses succédanés), est assimilable à une dictature !!
Pour avoir été témoin d'un raccompagnement de clandestins par la Police aux frontières dans un avion d'Air France se dirigeant vers un pays du Maghreb, je puis vous dire que la moitié des passagers français s'est insurgée contre cette "déportation" ignoble rappelant les "heures sombres" (sic), etc.
Il a fallu qu'un des policiers excédé explique que toutes les voies de recours (et elles sont nombreuses) ayant été épuisées, ces trois jeunes gens devaient repartir chez eux..
Peut-être que s'ils étaient tombés sur le juge Reynal, ils seraient encore en France à commettre des délits pour survivre ?
Rédigé par : caroff | 03 mai 2015 à 19:14
Marine, vite.
Rédigé par : vrebno | 03 mai 2015 à 18:52
En attendant l'attentat...
Lourde responsabilité pour "Alain Reynal, vice-président..."
Je ne sais pas, encore moins que je ne les connais, les protagonistes de l'affaire !
Qu'y faire ?
L'homme paraît indésirable, il faut justifier, mais si la Justice n'en a cure autant que trop vite elle trancherait... alors comment fait sa décision ?
J'oserais bien prescrire suivant vos dires mais en dehors de toute justice un petit retour en Égypte autant que je ne veux rien en savoir puisque j'ignore... peut-être est-ce là la latitude offerte aux ignorants ?
En tout cas, un personnage autant erratique qu'il est ici présenté, on ne sait rien ici de ses attachements à Bordeaux, rien ici de ses attachements en Égypte, alors errerait-il en Égypte plutôt qu'à Bordeaux cela permettrait de ne plus y penser...
Ici à Strasbourg, je remarque souvent un Égyptien qui a des problème de santé mentale, qui est soigné à Strasbourg et auprès de qui son frère souvent en Égypte et souvent à Strasbourg s'attache à augmenter le réconfort.
Est-il dangereux ce frère malade du cerveau qui est soigné ici ?
Cela fait trente ans que je le vois purger sa peine de maladie dans les squares de Strasbourg... je me demande bien ce qu'il pourrait augmenter de mon côté en errant en Égypte.
Et je n'abonde pas du côté de doctrinaires capables de mur des cons.
Pour ceux-là, un petit stage en Égypte peut-être ?
Rédigé par : zenblabla | 03 mai 2015 à 18:05
@zeyesnidzeno
On en apprend tous les jours : donc, un individu en situation irrégulière, condamné à quitter le territoire selon une décision exécutoire, ne peut être interpellé et déféré que si le policier poursuit l'exécution de la décision, pourvu qu'il ne soit pas Français car il dispose d'un passeport insurpassable, sa tête qui le protège de toute vérification, de toute procédure incidente, etc.
Vous vivez dans un étrange pays car, à ce compte, on aurait dû relâcher le violeur polonais, assassin de surcroît, en cherchant un peu s'il n'a pas une drôle de tête ce gars-là.
On ne peut que souhaiter que ce genre de magistrat prolifère, par endogamie, comme disait Soulez Larivière, pour créer la république des portes ouvertes, où tout individu ne peut être recherché que s'il a une bonne tête ronde de bourguignon un peu alcoolisé, et qu'il a dépassé la vitesse sur autoroute de 0,1 km/h, alors, oui, la sanction sera exemplaire. Ah mais !!
Maintenant, si l'honorable préopinant peut m'expliquer, textes à l'appui, et lecture du jugement démontrée, que la décision est parfaite en droit, non seulement, je m'inclinerai mais je déclarerai P.Bilger un parfait séditieux, un pétainiste, un nazi, un polpotiste, un stalinien, un néo-fasciste, et peut-être un homme de droite, voire un homophobe. De quoi l'envoyer aux galères musulmanes dont Louis XIV sut nous débarrasser.
Rédigé par : genau | 03 mai 2015 à 17:42
De quoi décourager les policiers et les citoyens. Cette affaire fait le bonheur du 'petit juge' (elle fait parler de lui), de l'avocate et d'Ahmed. Ahmed est dans la nature, pensez-vous qu'il sera présent en appel ?
Rédigé par : jack | 03 mai 2015 à 17:42
Le jugement de Bordeaux est aberrant et caricatural en ce sens qu’il heurte le bon sens et le droit puisque vous nous rappelez que : « Un contrôle d’identité révélant des infractions autres que celles visées dans les réquisitions du procureur ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes ».
Du reste le parquet a interjeté appel, ce qui démontre au passage que même sous votre chère Christiane Taubira, il veille à ce que la justice ne soit pas laxiste !
En revanche une phrase de votre billet m’inquiète : « Un jour, parviendra-t-on à valider cette règle toute simple que dans une démocratie, comme la loi sur le Renseignement l'a enfin compris, tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité mériterait d'être légalisé ? »
Vous êtes-vous bien rendu compte de la portée de ce que vous écrivez ? Que la fin justifie les moyens.
Doit-on en conclure que si la torture était efficace pour lutter contre l’insécurité il faudrait la légaliser ?
Je suppose que vos mots ont dépassé votre pensée. Il ne serait pas superflu de la préciser.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 03 mai 2015 à 17:37
Les gauchistes ont réussi, par leurs intimidations incessantes, à faire passer le "contrôle au faciès" pour quelque chose d'assimilable au nazisme.
Mais c'est très bien, le contrôle au faciès. C'est le b.a.-ba du savoir-faire policier. Bien entendu, qu'il faut contrôler les gens au faciès !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 mai 2015 à 17:20
"Un jour, parviendra-t-on à valider cette règle toute simple que dans une démocratie, comme la loi sur le Renseignement l'a enfin compris, tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité mériterait d'être légalisé ?"
Deux amalgames en un !
- valider les moyens et lois antiterroristes pour la lutte contre tout et n'importe quoi, et en particulier contre les clandestins
- clandestin = insécurité
L'invalidation systématique des procédures est pourtant la seule arme qui vaille. Sinon demain on va éplucher vos fadettes ou écouter vos conversations avec votre avocat en prétextant la protection de l'État ou le terrorisme en Libye.
Et dans ce cas particulier, la libération a probablement été motivée par le fait que cet homme ne menaçait aucunement la sécurité.
Je pense que vous avez tout faux.
Rédigé par : Alex paulista | 03 mai 2015 à 17:09
@Un juriste inquiet
Revenons aux fondamentaux !
Le "job" du juge est de motiver ses jugements sur la base du fondement de l'article de loi qui dispose de ce qui est reproché. En cas de difficulté, le pouvoir d'appréciation qui est conféré au juge lui permet d'adapter ses motivations en fonction du cas qu'il a à examiner. Alors bien sûr, quand on apprécie, l'objectivité est forcément relativisée par l'influence des sensibilités de l'homme en charge. Il n'empêche que cette appréciation devrait aller dans le sens de l'intérêt général et surtout dans ce cas précis dans le souci de faire respecter l'ordre public. Et quand j'observe le déséquilibre manifeste des plateaux de la balance judiciaire, je me dis qu'aujourd'hui les droits de certains mis en cause pèsent plus lourd que leurs devoirs et que cela est inadmissible.
En conséquence de quoi la loi doit évoluer pour plus d'efficacité dans la lutte contre la délinquance et le crime organisé. Quant à l'avocate qui a déniché une faille dans le dispositif pour dédouaner son client, elle a fait son job, mais était-il motivé de suivre son raisonnement ? C'est à la cour d'appel si elle est saisie ou au Parquet de statuer. Donc affaire à suivre avec peut-être à la clé une nouvelle jurisprudence dans l'interprétation d'un texte.
Rédigé par : Jabiru | 03 mai 2015 à 16:39
@breizmabro
Lorsque la police recherche des clandestins elle a peu de chance d'avoir affaire à de grands blonds aux yeux bleus mais plutôt à des Africains, des Nord-Africains et des Asiatiques. Forcément la couleur de la peau est de fait un signe distinctif et s'il s'était trouvé d'avoir à chercher des types caucasiens alors oui ce serait plus difficile.
Pour autant ce n'est pas de la chasse au faciès. Le comportement des suspects face aux forces de l'ordre est souvent un signe qui interpelle.
Là où il faut être vigilant, où tout le monde doit être vigilant, c'est dans la manière de réaliser les interpellations. La police a en face d'elle des êtres humains et pas des bêtes.
Rédigé par : J. Marques | 03 mai 2015 à 16:29
Que faire dans un pays où les dirigeants nous vantent à tour de bras la République une et indivisible avec ses valeurs et ses principes comme un pilier de la démocratie et (répété depuis deux siècles et demi) la liberté, la fraternité, l'égalité. Cette République glorieuse est représentée par une Marianne. Un symbole de fierté de la France républicaine.
Depuis des années, elle apparaît sur la monnaie, sur les timbres.
Dès l'instant où un Président a accepté de prendre les traits d'une Femen scandaleuse et constamment dans la provocation anarchiste, une Femen qui à ce moment-là n'était même pas encore française de nationalité, pour effigie sur nos timbres nationaux, il s'exposait à ce que l'on ne respecte plus cette République-là. Un symbole puissant et fort, pourtant passé inaperçu chez beaucoup. Une bourde de plus.
En voyant le triste spectacle de ces Femen, le 1er Mai, spectacle sans doute financé par des soutiens extérieurs, j'en viendrais presque à soutenir le FN. Chaque incident de ce type lui envoie des électeurs.
La dignité n'étouffe plus nos politiques et leurs représentants et c'est bien pourquoi le simple citoyen, quelle que soit sa fonction, dégoûté et désabusé laisse les choses aller d'elles-mêmes.
La spirale du déclin.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 mai 2015 à 16:08
Bien entendu, on n'entend plus Alain Reynal : "allo, allo" !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/12/01016-20130712ARTFIG00391-bordeaux-elle-retrouve-son-appartement-occupe-par-des-bulgares.php
A Rennes chez ses collègues c'est pas mieux :
Maryvonne Thamin, octogénaire dépossédée depuis 18 mois de sa maison par des squatteurs qui occupent illégalement sa maison située 94 rue de Châtillon, à Rennes, est confrontée à l'indifférence du maire socialiste de Rennes qui préfère proposer les hébergements aux nouveaux migrants : UNE HONTE !!
Le seul risque pour ces pauvre dames, c'est de se retrouver sur le "mur des cons" du SM.
Merci aussi aux socialistes avec cette loi du droit au logement opposable.
Squatteurs de tout le pays unissez-vous, la voie est libre !
Rédigé par : sylvain | 03 mai 2015 à 15:15
"Cette juridiction a pris cette décision en pleine conscience de son absurdité sociale et de son risque personnel – car le danger est grand, dans le dénuement et la solitude, que cette personne commette des transgressions légères ou graves – malgré des réquisitions lui ayant rappelé le fait qu'"un contrôle d’identité révélant des infractions autres que celles visées dans les réquisitions du procureur ne constitue pas une cause de nullité des procédures incidentes".
Oui, il est grand le danger, le danger de voir Ahmed A., en situation irrégulière sur le territoire français depuis 2009, commettre soudainement des transgressions légères ou graves ! Merci pour cette leçon de bon sens. J’espère qu'Alain Reynal a pris des notes.
"Un jour, parviendra-t-on à valider cette règle toute simple que dans une démocratie, comme la loi sur le Renseignement l'a enfin compris, tout ce qui est nécessaire à une lutte efficace contre l'insécurité mériterait d'être légalisé ?"
Démocratique ou pas, vous donnez ici la définition d'un régime sécuritaire, où la sécurité (réelle ou fantasmée) est placée devant les libertés individuelles. L'arrestation ou le contrôle arbitraires (sans qu'aucun fait ne vienne les provoquer) ne se justifient que si le citoyen est a priori considéré comme suspect. Or, ce postulat n'est pas - encore - la base de notre état de droit.
Vous avez choisi de présenter ce magistrat comme un militant activiste, il n'a fait ici qu'appliquer le droit.
PS : Vous embrasserez bien Robert Ménard pour moi.
Rédigé par : zeyesnidzeno | 03 mai 2015 à 14:44