Le récent Bureau politique de l'UMP a validé la nouvelle appellation "Les Républicains" à la seule exception notable et intelligente d'Edouard Philippe qui s'est abstenu.
Je regrette que Xavier Bertrand qui avait suggéré un autre nom bien meilleur, "Les Populaires", ne l'ait pas suivi.
Dès que "Les Républicains" sont apparus dans l'espace politique et médiatique, à gauche, très nettement, comme à droite, sur un mode plus feutré, des oppositions se sont manifestées et si toutes méritaient l'attention, les réactions socialistes étaient gangrenées par leur évidente partialité.
Pourtant le sujet n'est pas anodin.
D'autant moins que si, pour ma part, je vais tenter d'apporter ma pierre modeste à la cause d'Alain Juppé, je suis de plus en plus inquiet sur l'issue de la primaire de 2016. Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, est en position de force pour la suite et des sondages semblent mettre à mal ce qui apparaissait pour une évidence : qu'un corps électoral élargi favoriserait le maire de Bordeaux (lepoint.fr).
Unique obstacle mais de taille sur la route de celui qui aspire à revenir : la justice. Elle vient heureusement de valider les écoutes des conversations de Nicolas Sarkozy qui s'est pourvu en cassation. Sous le tintamarre corporatiste des avocats, il y a le noyau dur du réel et de la procédure.
Il est plus que jamais nécessaire de questionner la conception de la République de Nicolas Sarkozy, celle qu'il a incarnée durant cinq ans comme président et celle dont il prétend à nouveau nous faire don en 2017.
Quand, de surcroît, il est impliqué, au sens commun, dans plusieurs affaires qui pourraient permettre de douter, à leur issue, de sa qualité de républicain exemplaire.
Cette interrogation est d'autant plus légitime que Nicolas Sarkozy a mis la main et l'esprit sur le parti et que son désir affiché d'unité constitue une démarche subtile pour contraindre ses rivaux à rentrer leurs griffes et à aller ainsi inéluctablement vers une défaite dont le faux "nouveau Sarkozy" aura brillamment été l'instigateur et le bénéficiaire.
J'avoue ma stupéfaction face à l'atonie de la droite devant ces proclamations républicaines assénées sans relâche par le président de l'UMP alors qu'elle a dû constater comme, durant son quinquennat, la promesse de la République irréprochable de 2007 avait été gravement trahie et dévoyée. Notamment sur le plan de la Justice. A cause du mépris dont le corps judiciaire a été accablé et qu'en apparence, il a accepté sans frémir mais, surtout, parce que la domestication d'une magistrature choisie et privilégiée pour sa soumission a dévasté l'état de droit au-delà de tout.
J'en veux moins à la lâcheté ou à la dépendance intéressée de celle-ci qu'à celui qui a favorisé ces honteuses pratiques pour le seul souci de la sauvegarde de son pouvoir et de ses affidés douteux.
Est-ce cette République malmenée qui reviendra en majesté demain ?
Ou bien Nicolas Sarkozy a-t-il changé si radicalement que son tempérament et ses actions ne seront plus ceux d'un partisan mais d'un homme qu'on pourrait enfin respecter ?
Parce que la Justice sera encore davantage demain au coeur des attentes françaises.
Non pas seulement la justice judiciaire, notamment pénale, démolie, avec l'aval de François Hollande, par Christiane Taubira qui confond les époques et, faute de mieux, veut nous faire pleurer sur elle (lefigaro.fr), mais la justice démocratique et sereine sous l'égide de laquelle le président de la République avait placé son futur mandat en 2012.
C'est moins le problème de l'autorité de l'Etat qui est posé que celui d'une République ferme certes, mais surtout impartiale. Quand Nicolas Sarkozy, dans un procès à charge, affirme que "la République a trop cédé" (Le Figaro), il a partiellement raison seulement parce que, même de 2007 à 2012, le volontarisme des mots n'est pas toujours parvenu à dissimuler la faiblesse, les erreurs des actes ou les abstentions coupables.
Ces trois premières années du président Hollande, par rapport à la mansuétude dogmatique de la garde des Sceaux, ont tout de même, par la grâce de Bernard Cazeneuve, permis à la communauté nationale de ne pas trop rougir du ministère de l'Intérieur et donc de ses entreprises multiples.
En revanche, on n'a jamais été affronté à une République aussi vindicative, discriminante, arbitraire, partiale, à géométrie variable, dure ici, molle là, idéologique alors que le service de tous devrait exclusivement l'inspirer et la mobiliser. Ses ennemis, même les plus pacifiques, ont droit aux rigueurs extrêmes quand ses soutiens actuels ou espérés profitent de son indulgence. Une République détournée.
Il est proprement effrayant d'entendre, par exemple, le président de la République soutenir la "réforme du collège", malgré une opposition pluraliste, parce qu'elle battrait en brèche "les intérêts particuliers". Notre président cherche à imiter François Mitterrand sans le génie de celui-ci. Homme d'infinie culture, François Mitterrand n'aurait jamais eu l'idée saugrenue de nommer à l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et, encore plus, de valider un projet aussi destructeur et absurde.
Quelle République, demain, Nicolas Sarkozy a-t-il l'ambition de présenter à la France ? Celle calamiteuse qu'il lui a infligée, celle qui ne serait que pure autorité avec un réel qui à tout instant la ferait fléchir ou une République absolument aux antipodes de celle d'aujourd'hui avec ce pouvoir qui en effet est d'abord socialiste et donc soumet l'universel à ses appétences partisanes ?
Je ne me fais aucune illusion sur le vote des militants. "Les Républicains" seront sinon plébiscités, du moins acceptés sans difficulté. Il est vrai que ce nom va représenter une forme de privatisation de cette belle notion mais le pouvoir socialiste ne cesse pas au quotidien de s'abandonner à la même dérive au nom de ses intérêts.
Ce qui m'importe est de savoir de quelle République notre prochain président sera le nom.
Mais j'ai un avantage sur vous : je sais que la liberté se situe au-delà du bien et du mal, dans un lieu où seule la volonté règne et que les gens comme vous se refusent à voir. Par faiblesse d'esprit.
Rédigé par : Garry Gaspary | 13 mai 2015 à 14:21
Un modèle d'Ipse dixit pour tout dictateur, de préau ou pas.
Rédigé par : MS | 13 mai 2015 à 15:57
@ MS
La seule personne que je me permets de juger moralement est moi-même et pourtant j'éprouve du respect pour tout humain qui agit librement, y compris si son acte est totalement contraire à ma morale personnelle.
Mais j'ai un avantage sur vous : je sais que la liberté se situe au-delà du bien et du mal, dans un lieu où seule la volonté règne et que les gens comme vous se refusent à voir. Par faiblesse d'esprit.
Rédigé par : Garry Gaspary | 13 mai 2015 à 14:21
Vous êtes le roi de la contorsion, Garry Gaspary, au point de n'avoir besoin de personne pour lustrer vos pompes d'un fond de pantalon.
Sachez quand même qu'un jugement moral procède de sentiments moraux - le respect, le mépris, l'indignation, la honte... -, lesquels expriment toujours notre rapport à un ensemble de valeurs ou de normes qui constitue précisément une éthique ou une morale, la nôtre ou celle d'autrui.
Rédigé par : MS | 13 mai 2015 à 10:55
Eh oh Gaspatchou, il est temps de regagner vos abris souterrains : Ascension, Pentecôte, Fête-Dieu... Houlala, va-t-il supporter tout ce tintouin chrétien notre Gaspinou ??
Rédigé par : sylvain à Gasparry | 12 mai 2015 à 20:45
@ MS
Le respect et le mépris ne sont pas nécessairement liés à un jugement moral, je respecte pour l'exemple la vie de l'éléphant alors que j'ai plutôt tendance à mépriser celle de la fourmi, et n'étant pas juge, je ne peux juger les gens légalement, je n'ai donc aucun jugement légal. Par contre, je respecte tout jugement légal. Ainsi, je respecte la décision de justice qui condamne un criminel mais je peux respecter aussi le criminel qui sait dépasser la contrainte sociale au nom de sa liberté. Ce qui est le cas d'une femme qui avorte.
Et ne vous inquiétez pas pour mes pompes, elles sont bien plus brillantes que vous. Faut dire que je les lustre assez souvent sur les fonds de pantalon de contradicteurs qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui pensent que malgré ce léger souci, ils vont avoir raison.
Rédigé par : Garry Gaspary | 12 mai 2015 à 17:23
On peut d'ores et déjà s'interroger sur ce que sera la République de Ségolène Royal.
Le pacte est scellé, si Hollande arrive en slip en 2017, il cèdera sa place à la mère de ses quatre enfants, histoire de se faire pardonner.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2015 à 20:33
D'ailleurs, François et Ségolène sont en voyage de noces (a posteriori et rétroactif), d'abord en Guadeloupe sous le prétexte d'une conférence sur le climat, puis d'îles en îles jusqu'à Cuba où on la voit au pied de la passerelle.
Pour la mère de ses quatre enfants, c'est justifié, et surtout qu'aux frais du contribuable, c'est moins cher.
De même pour les communistes qui faisaient partie du voyage à Cuba, et qui seront les alliés reconnaissants pour 2017.
Rédigé par : anne-marie marson | 12 mai 2015 à 16:05
Depuis le début de cette discussion, je soutiens la différence entre le jugement moral et le jugement légal.
[...]
Tout cela pour vous dire que la loi qui contraint le sans-dent ne limite pas la liberté humaine, d'où mon respect pour les criminelles françaises d'alors qui ont avorté et mon mépris pour celles qui n'ont pas avorté par peur du gendarme.
Rédigé par : Garry Gaspary | 12 mai 2015 à 08:26
Votre jugement moral l'emporte donc en l'espèce sur votre jugement légal.
Plus paradoxalement encore, votre "mépris pour celles qui n'ont pas avorté par peur du gendarme" vient en contradiction avec votre "je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui."
Jetez quand même un œil sur vos pompes, c'est peut-être pas du cirage.
Rédigé par : MS | 12 mai 2015 à 13:20
@ MS
Depuis le début de cette discussion, je soutiens la différence entre le jugement moral et le jugement légal. Je ne vois donc pas en quoi votre exemple déroge à la cohérence de mon discours. Je doute par contre que vous réussissiez à me convaincre que dans la France qui criminalisait l'avortement, aucune Française n'avortait.
Tout cela pour vous dire que la loi qui contraint le sans-dent ne limite pas la liberté humaine, d'où mon respect pour les criminelles françaises d'alors qui ont avorté et mon mépris pour celles qui n'ont pas avorté par peur du gendarme.
Rédigé par : Garry Gaspary | 12 mai 2015 à 08:26
@ herman | 09 mai 2015 à 22:37
Ma femme qui a grandi dans un quartier un peu chaud de New York arrive très bien à comprendre pourquoi des policiers en viennent à tirer un peu trop rapidement, hélas, sur des Noirs.
A ce sujet, la presse française en général, et l'Agence France-Presse en particulier (qui est à la source d'une bonne partie de ce que publient les médias français) se livrent à ce qu'il faut bien appeler un mensonge généralisé et une désinformation systématique, dont le KGB lui-même n'aurait pas à rougir.
A chaque fois qu'il est question des fameux Noirs "si souvent tués par la police américaine", les médias citent la litanie des "victimes" sans jamais indiquer les cas où les policiers ont tiré en légitime défense, y compris quand ce fait a été établi par les tribunaux après de longs et minutieux procès.
Or, c'est le cas le plus fréquent. Voyez le nombre de fois où les médias français parlent encore de Trayvon Martin comme de "l'adolescent noir non armé qui a été tué par George Zimmerman" (un civil, lui), sans préciser que ce dernier a été acquitté par un tribunal parce qu'il avait agi en légitime défense : l'enfançon noir était armé de ses mains, qui sont amplement suffisantes pour tuer, surtout si vous êtes doté de la force physique d'un adolescent noir ; il était à califourchon sur George Zimmerman, qu'il avait jeté à terre, et lui frappait la tête sur le ciment.
Des milliers de gens ont été tués par des Noirs de cette façon, ou avec des méthodes similaires, simplement avec les pieds et les poings ; aux Etats-Unis, en France et à travers l'Europe.
Et ce n'est pas comme si l'establishment américain n'avait pas tout fait pour faire condamner George Zimmerman : le procureur initialement chargé de l'affaire a été évincé, parce qu'on ne le pensait pas suffisamment asservi au lobby "antiraciste". Tandis qu'Obama, s'essuyant les pieds sur la séparation des pouvoirs et le fédéralisme imposés par la constitution, déclarait que Trayvon Martin aurait pu être son fils.
Autrement dit, le président américain a apporté son soutien à l'auteur d'une tentative de meurtre, faisant passer la solidarité raciale avant la justice et la Constitution de son pays.
Vous trouverez dans les médias français, encore aujourd'hui, les mêmes mentions obsédantes de "bavure" et de "Noir désarmé tué par la police" au sujet de Michael Brown, le voleur noir dont un tribunal a établi qu'il avait été abattu en légitime défense par le policier Darren Wilson, provoquant des émeutes dans la ville de Ferguson et amenant même Obama (toujours lui) à présenter des excuses pour le "racisme" de son propre pays lors d'un discours aux Nations Unies !
Michael Brown (1,96 m, 130 kg) n'était peut-être pas armé, mais il a attaqué le policier à l'intérieur de sa voiture, l'a frappé, a tenté de se saisir de son pistolet, a fait mine de s'enfuir, puis s'est retourné et a chargé le policier.
Mais ça ne fait rien, si vous ne lisez que la presse française, vous devriez être persuadé que les policiers américains sont de gros cochons racistes qui tirent au petit bonheur sur des Noirs pris au hasard dans la rue, juste pour s'amuser.
Et quand (ce qui arrive aussi), des policiers, en butte à la violence systématique et meurtrière de Noirs massivement (et illégalement) armés, se livrent à des arrestations excessivement violentes qui aboutissent à une mort injustifiée, comme à Baltimore récemment, les gauchistes qui tiennent la presse française omettent de vous préciser que, sur les six policiers inculpés suite à cette affaire, trois sont noirs, dont celui sur lequel pèsent les soupçons les plus graves. Ce qui est normal, puisque Baltimore est une ville noire à 60 %.
Le résultat de cette propagande incessante aura été atteint : vous persuader que la police américaine est profondément raciste, jusqu'au meurtre.
Ce n'est pas une figure de style si j'ai évoqué le KGB : la diffamation des Etats-Unis au prétexte de leur racisme supposé est l'une des opérations de désinformation les plus longues et les plus massives menées par les services secrets russes. Les espions soviétiques en poste à Washington sont même allés jusqu'à écrire des lettres anonymes d'insultes racistes aux diplomates africains de l'ONU à New York - en les attribuant à des citoyens américains, bien entendu.
Or, la France est l'un des pays occidentaux les plus massivement infiltrés par les espions russes et par les agents d'influence locaux à leur solde, et ce depuis au moins les années 30... jusqu'à ce jour.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 mai 2015 à 23:30
@herman
""Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n'est grave, sauf la mort.
Allons, allons..." (Savonarole)
Oui mais après la mort plus moyen de se disputer..."
Excellent !
Rédigé par : Noblejoué | 11 mai 2015 à 21:59
Cher Gaspacho, je sais que vous êtes pressé mais ce matin j'ai oublié : "pour conchier, c'est au fond du couloir à gauche" désolé de vous avoir fait vous retenir si longtemps ; je ne le referai plus !
Rédigé par : sylvain @ G. Gaspary | 11 mai 2015 à 17:18
Votre pur légalisme a ses conséquences, Garry Gaspary. Par exemple, dans un pays où l'avortement est interdit, "toutes les femmes qui avortent sont des criminelles" et leur morale personnelle ne les soustrait aucunement à devoir payer leur crime.
Je suppose que cela ne déroge en rien à votre cohérence logique.
Rédigé par : MS | 11 mai 2015 à 17:02
@ MS
Je prône la morale personnelle et la responsabilité légale. Aucune des deux n'enfreint ni la liberté de conscience, ni la liberté d'expression.
Il y a ainsi une différence entre dire : "Personnellement, je considère que l'âme est attribuée par Dieu dès la conception et je n'avorterai donc jamais" et dire : "Toutes les femmes qui avortent sont des criminelles."
De même, un Dieudonné peut cracher sur les Juifs tant qu'il veut à partir du moment où il paie les amendes que lui inflige la justice française.
Rédigé par : Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 13:52
@Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 09:01
Il a raison notre Gaspounet : "et quand on a envie de conchier, faut pas s'priver" !
Rédigé par : sylvain | 11 mai 2015 à 10:14
Rédigé par : Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 09:01
Conchier tout jugement moral sur autrui ne signifie pas non plus conchier la morale lorsqu'elle sait rester personnelle ou s'interdire toute critique rationnelle au sens le plus restreint du terme qui implique la cohérence logique.
Vous prônez donc un "je n'en pense pas moins mais je le garde pour moi", dont on se demande jusqu'à quel point il permet de rester en cohérence logique avec soi-même.
De la même façon, si le IIIe Reich avait interdit à tous ses citoyens les valeurs ou les fonctions qu'il a interdites aux citoyens allemands juifs exclusivement, il ne m'aurait posé aucun problème.
Votre réponse à l'interrogation ci-dessus est manifestement : au point de la plus totale soumission à partir du moment où cette soumission s'avère dans un espace donné parfaitement inclusive. En d'autres termes, tout vous paraît acceptable dès lors que ce tout s'applique à tous.
La seule "cohérence logique" qui puisse résulter de votre approche est que vous tenez absolument - étrange paradoxe - à ce que tout procède ex nihilo des hommes, le paradoxe étant que votre relativisme globalisant leur dénie de facto toute liberté de conscience.
Rédigé par : MS | 11 mai 2015 à 10:12
@ MS
Conchier tout jugement moral sur autrui ne signifie pas non plus conchier la morale lorsqu'elle sait rester personnelle ou s'interdire toute critique rationnelle au sens le plus restreint du terme qui implique la cohérence logique.
Ainsi, lorsque je reprends Marchenoir sur son whataboutisme qu'il a pourtant lui-même conchié ici, je lui demande juste un minimum de cohérence dans le discours.
De la même façon, si le IIIe Reich avait interdit à tous ses citoyens les valeurs ou les fonctions qu'il a interdites aux citoyens allemands juifs exclusivement, il ne m'aurait posé aucun problème. Je reprends souvent ici Xavier Nebout sur son antisémitisme - qu'il nomme pour sa part antijudaïsme mais pour moi, l'homme se définissant par les valeurs qu'il porte, il existe une totale équivalence entre l'antisémitisme, l'antijudaïsme et l'antisionisme - non pas pour lui dire qu'être antisémite, c'est mal, mais pour lui demander la cohérence d'interdire, pour l'exemple, chez tous les peuples le nationalisme qu'il interdit exclusivement au peuple juif.
Pour moi, tout chrétien qui n'est pas un martyr, un ascète ou un cénobite porte en lui des valeurs qui sont aussi juives et je n'accorde le droit à l'antisémitisme qu'à ceux qui se sont exclus volontairement de la temporalité mondaine qui est au centre du culte juif.
Rédigé par : Garry Gaspary | 11 mai 2015 à 09:01
"Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n'est grave, sauf la mort.
Allons, allons..." (Savonarole)
Oui mais après la mort plus moyen de se disputer...
Rédigé par : herman | 10 mai 2015 à 22:37
"On n'a pas le droit d'être raciste en France puisque c'est interdit par la loi.
[...]
Je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui."
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 mai 2015 à 15:33
On pouvait donc être un légitime citoyen antisémite du IIIe Reich, tout jugement moral porté sur ses dignitaires étant à conchier.
Rédigé par : MS | 10 mai 2015 à 21:24
@Garry Gaspary | 10 mai 2015 à 15:33
"Je respecte la justice des hommes mais je ""con-chie" tout jugement moral sur autrui."
Hahahahahaaa elle est bien bonne, MDR
Rédigé par : sylvain | 10 mai 2015 à 18:35
Dites donc, ça barde ici, pourquoi vous disputer, rien n'est grave, sauf la mort.
Allons, allons...
Rédigé par : Savonarole | 10 mai 2015 à 18:15
@ herman
On n'a pas le droit d'être raciste en France puisque c'est interdit par la loi.
Sur le reste, vous confondez le jugement moral et le jugement légal : jamais vous ne m'entendrez dire que voler, tuer ou avorter, c'est mal, et jamais vous ne m'entendrez dire non plus que celui qui a volé ou qui a tué ne doit pas rendre des comptes à la justice de son pays qui condamnerait ces actes. Dit autrement, je peux éprouver humainement plus de respect pour un voleur ou un meurtrier que pour un honnête sans-dent. Ce qui ne signifie pas que je trouve illégitimes les décisions de justice qui condamnent les deux premiers.
Je respecte la justice des hommes mais je conchie tout jugement moral sur autrui.
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 mai 2015 à 15:33
Mais à la fin, ma femme est blanche ou noire. J'avoue qu'avec notre ami Bob, si pointu sur les faits, j'en arrive à douter !!
Plus sérieusement, quelle France fabrique-t-on ?
Car enfin nous sommes sur un blog où le plus étranger est un Français de six siècles marié avec une descendante de Vénitien, où les gauchistes extrémistes ont voté Bayrou, et c'est déjà intolérable pour M. Marchenoir qui ne supporte pas qu'on le contrarie depuis une IP de fuyard hors de l'Hexagone. En gros son credo c'est le droit du sang mais le non-droit du non-sol, ce qui se conjugue parfaitement avec les politiques d'expulsion massive.
Mais cette logique ne choque pas Lucile ou Herman, tant qu'on fait des bons mots.
Non, mon cher Bob, je reste là pour vous dire que vous vous plantez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Vous pourrez le tourner de toutes les façons, même de manière amusante en ridiculisant Taubira, il se dressera toujours un plus Français que vous pour vous dire que vous avez tort sur le racialisme, le racisme, la xénophobie, le déclinisme, la recherche d'un bouc émissaire.
Rédigé par : Alex paulista | 10 mai 2015 à 07:30
@Garry Gaspary
Robert Marchenoir n'a sûrement pas besoin de moi pour se défendre, mais peut-être est-il fatigué de répondre à des âneries. Garry Gaspary, vous dites que la réponse de Robert à Alex se réduit à du "whataboutisme" mais vous vous trompez camarade, soit vous ne savez pas lire, soit vous êtes effectivement un menteur. Je trouve que parfois l'ami Marchenoir s'emporte un peu lorsque le sujet aborde les noirs ou le socialisme, mais pour autant la plupart de ses arguments sont appuyés sur des faits bien réels et vérifiables.
Quand il répond à Alex "attention c'est une phrase raciste" je pense qu'il faisait allusion au fait qu'aux EU on n'a plus le droit de parler de noir, et effectivement ça peut vous valoir des problèmes de le dire même s'il s'agit de dire du bien d'un... noir. Par ailleurs ma femme qui a grandi dans un quartier un peu chaud de New York arrive très bien à comprendre pourquoi des policiers en viennent à tirer un peu trop rapidement, hélas, sur des noirs. Ils sont parfois excédés ! Je ne sais pas ce qu'en ont dit les médias français, mais je vois que Arrêt sur images (Schneidermann) diffuse une émission sur les violences policières sur les noirs (plusieurs tués ces derniers mois). La presse a-t-elle parlé des assassinats de policiers blancs dans leur voiture de fonction ?
En France je ne sais pas où ça en est au niveau de la loi, mais on sent bien qu'on arrive dans le même délire. On a le droit de dire "blanc" mais pas "noir" ! C'est n'importe quoi !
Ceci étant je ne suis aucunement raciste mais là encore je suis d'accord avec Robert Marchenoir, on a tout à fait le droit de l'être. Ce sentiment n'aurait pas le droit d'exister ? La personne se sentant raciste devrait-elle se suicider ? Que faudrait-il faire ? Aller en camp de rééducation ?
Garry Gaspary, même si je suis très content de vous lire, vous le savez, je pense néanmoins, tout à fait cordialement, que vous êtes un âne. Je lis de vous tous les commentaires, je ne lis plus que les commentaires qui me distraient, et les vôtres en font partie. Je vous ai vu vous contredire de manière très flagrante jusqu'à me faire penser que peut-être n'étiez-vous finalement qu'un troll, mais je crois plutôt que vous vous situez du côté des imbéciles. Votre dénonciation permanente et vos crachats sur "l'esprit christianisé" en témoignent. A mon sens...
Nietzsche était un peu c.. sur les bords mais ne parlons même pas de ses héritiers... Au moins Onfray, bien qu'empli de défauts, échappe à ce délire.
Robert Marchenoir, intervenez autant que vous le voulez, vos commentaires sont une bouffée d'air frais à nos esprits endormis par l'air du temps. Et je le redis, j'adore l'humour féroce de vos billets...
PS : Je me souviens maintenant de votre contradiction... Vous vantez l'héritage des Lumières, la justice républicaine, l'égalité devant la loi mais soutenez les immigrés en louant leur délinquance, défendant celle-ci en appuyant cette défense sur le fait que la République ne leur donne pas tout ce qu'ils méritent. Puis dans votre élan vous fustigez les "sans-dents" incapables de se débrouiller sans qu'on leur apporte ce qu'il faut sur un plateau... Ah, Garry...! Gaze, part, et rit comme vous avait finement nommé sbriglia, en pleine forme ce jour-là...
Rédigé par : herman | 09 mai 2015 à 22:37
On peut d'ores et déjà s'interroger sur ce que sera la République de Ségolène Royal.
Le pacte est scellé, si Hollande arrive en slip en 2017, il cèdera sa place à la mère de ses quatre enfants, histoire de se faire pardonner. Et entre Juppé, candidat de Philippe Bilger, et la belle Ségolène il y a fort à parier que la testostérone des Français penchera pour la belle.
Quitte à s'ennuyer pour cinq ans, autant ne pas se cogner une tronche de notaire bordelais tous les soirs au JT.
Il faut être aveugle et sourd pour ne pas s'en apercevoir.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2015 à 20:33
@ calamity jane | 09 mai 2015 à 15:44
C'est amusant les clichés et l'image que se font les gens des Brésiliens. Mais peu importe que la peau de Brice Hortefeux devienne celle de Taubira dans l'imaginaire, malgré Gisèle Bündchen, Gustavo Kuerten...
C'est comme ce film (Hulk) où le général, ayant découvert que Hulk travaille à Rio de Janeiro dans une fabrique de Guarana, ordonne à ses hommes "trouvez-moi le blanc" et se poursuit sur des moustachus qui parlent en portugnol...
Rédigé par : Alex paulista | 09 mai 2015 à 19:29
@ Robert Marchenoir
Vous nous avez encore pondu un commentaire long comme un régiment mais, comme souvent lorsque vous vous étalez, complètement hors sujet. Je me suis juste amusé à relever que vous êtes incapable de respecter les règles de débat made in USA que vous cherchez à imposer ici. Vous moquiez il y a peu le whataboutisme de vos contradicteurs, whataboutisme dans lequel vous vous êtes pourtant vautré avec délice dans votre réponse à Alex paulista sur C. Taubira.
Prenez des vacances, mon vieux, le Brésil vous ferait le plus grand bien...
Rédigé par : Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 19:08
@Robert | 09 mai 2015 à 17:53
Très vrai, et l'inquisition gauchiste dont fait partie JDR a beaucoup de beaux jours devant elle.
Rédigé par : sylvain | 09 mai 2015 à 18:28
Merci à JDR pour le lien qu'il a mis en ligne.
Certaines réactions à son commentaire montrent où se trouve l'intolérance la plus absolue. L'Inquisition semblerait avoir encore de beaux jours devant elle !!
Rédigé par : Robert | 09 mai 2015 à 17:53
"...Qui sait, il y a peut-être un petit billet à se faire dans l'opération..."
JD Reffait
Petit billet c'est fait.
Le vôtre est petit.
Vous n'avez pas mis à profit votre "Bilger's blog absence".
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 09 mai 2015 à 17:35
Le racket des Noirs contre les Blancs passe la vitesse supérieure :
http://www.lepoint.fr/justice/traite-negriere-le-baron-seilliere-dans-le-viseur-de-la-justice-09-05-2015-1927360_2386.php
Quand on ne sait rien faire de ses dix doigts (et ne parlons pas de sa tête), on tente de vivre de prédation. La modalité moderne du pillage a ceci de particulier qu'elle se revendique de la justice. Les Anciens n'avaient ni cette hypocrisie ni cette lâcheté : certes, ils justifiaient le pillage, mais au moins ils faisaient de la force et du courage physique un arbitre. Il fallait risquer sa vie pour profiter des biens de l'ennemi.
Les clients importés du politiquement correct sont des rebelles de confort : il leur suffit d'envoyer du papier bleu, et de faire reluire leur belle âme auprès des médias asservis.
"Une bonne partie de la fortune du baron Seillière est issue de ces crimes", nous assure Le Point, journal de "droite", en titre, sans sourciller. Pas de présomption d'innocence pour les capitalistes blancs : une association de voleurs noirs affirme que ce sont des criminels, donc c'est vrai.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2015 à 16:09
Alex paulista, ce n'est pas ce que j'avais compris d'après vos anciens développements concernant l'attribution de résidence à celle qui est devenue votre épouse, comme tend à l'expliquer Robert Marchenoir !
Une forme d'intolérance s'installe dans cet espace et cela est une nouveauté !
Attention, je vais sûrement déguster... avant ce soir les amabilités d'aucuns.
(Et, accessoirement, me reviennent des souvenirs de Leuven(B) avec Mauda qui préparait la "fais-joie-à-deux" (alors que nous étions une dizaine) à la perfection dans le plat pays et que la saudade prenait à chaque fin d'agape.)
Rédigé par : calamity jane | 09 mai 2015 à 15:44
Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 09:25 @ Alex paulista
Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé sur tous les blogs américains qu'il fréquente depuis que le seul argument qui, selon lui, justifie les injures racistes contre les Noirs est "What about les agressions physiques contre les Blancs ?"
Nous avons ici un grand classique gauchiste, la calomnie sur Internet basée sur des propos invérifiables - et bien sûr imaginaires. Je suis incapable de réfuter les faits et les arguments de mes adversaires, par conséquent je vais faire allusion à ce qu'ils auraient écrit sur d'autres blogs, non cités, dans des conversations qu'aucune des personnes présentes n'a suivies.
Il n'y a qu'en France que les gens se laissent aller à de telles bassesses. Je n'ai jamais vu ce procédé ignoble utilisé ailleurs.
Allez-y, Gaspary, expliquez-nous quels sont ces fameux "blogs américains" sur lesquels je serais "ridiculisé". Expliquez-nous donc quels sont les mystérieux critères qui vous permettraient de dire qu'un commentateur dont vous n'arrivez pas à réfuter les arguments serait "ridiculisé" sur tel ou tel blog.
Ca aussi, c'est un grand classique de la boîte à outils, hum, "intellectuelle" du gauchiste (il faut le dire vite...) : prétendre que quelqu'un est "ridiculisé". C'est comme "raciste", "fasciste", "nauséabond", ou "pas conforme aux valeurs républicaines" : c'est irréfutable parce que ça ne veut rien dire. Mais cela se veut infamant, et c'est cela qui compte...
Le recours à cette imputation permet, en creux, de comprendre ce que sont les valeurs gauchistes. Le gauchiste se croit au summum de la dignité et de la respectabilité. Le gauchiste a une peur bleue d'être "ridicule", c'est-à-dire de ne pas être conforme au consensus du politiquement correct.
Bref, le gauchiste, c'est le bourgeois de notre temps.
Pour ma part, je me contente de chercher la vérité. Excusez-moi d'être si banal et tellement passéiste.
Quant aux propos que vous m'attribuez (sans la moindre source, bonne vieille habitude de la désinformation communiste), vous mentez bien évidemment.
Je ne peux pas avoir dit que les agressions contre les Blancs justifiaient les insultes racistes contre les Noirs aux Etats-Unis, tout simplement parce que les Blancs n'adressent jamais d'insultes racistes aux Noirs aux Etats-Unis : ce serait la mort sociale assurée, la perte de leur emploi, l'opprobre de tous, la ruine financière, etc. En revanche, l'inverse est quotidien.
Ce qui est vrai, c'est que les Noirs sont responsables d'une part complètement disproportionnée de la délinquance par rapport à leurs effectifs dans la population, et que les victimes blanches de la délinquance noire sont extrêmement nombreuses, tandis que les victimes noires de la délinquance blanche sont très peu nombreuses.
Ajoutons que les victimes noires de la délinquance noire sont innombrables. Ces braves gens s'entretuent sans la moindre intervention des Blancs, et s'entendent fort bien à faire un champ de ruines des quartiers et des villes où ils sont majoritaires. Surtout quand le maire de la ville est noir !
Tout ce que j'écris là est irréfutable. C'est établi au-delà de tout doute par les statistiques officielles du ministère de la Justice américain. Le gouvernement et les médias américains sont certes infectés par le socialisme, mais les Américains ont ce qui manque aux Français : l'horreur du mensonge. La propagande gauchiste est donc bien présente aux Etats-Unis, mais la différence avec la France est que la vérité est là aussi, exposée au public, pour peu qu'on se donne la peine de la chercher.
Il faut admirer la stupidité des gauchistes, qui croient faire avancer leur cause en calomniant leurs adversaires. Continuez comme ça, Gaspary, vous me rendez service. A chaque fois que vous raconterez des ignominies sur mon compte, vous me fournirez une occasion supplémentaire de rappeler les vérités que vous avez une peur bleue de voir exposées.
Et puisque ça a l'air de vous intéresser, je vous rassure : mes interventions sur différents blogs américains sont non seulement bienvenues, mais sollicitées.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2015 à 14:37
@calamity jane | 09 mai 2015 à 13:26
"...les combines de sarkoTchev circonvolutées entre les Yankees et les tribus libyennes n'effrayent personne."
En effet, à la libération de la Libye du dictateur Kadhafi par Sarkostar ou tchev ou tchik, on a vu son nom attribué à tous les bébés naissant à cette époque en hommage et à la gloire de notre Président ; peut-être bien qu'il y a là-bas à ce moment un enfant du nom de Khadafi Sarkozy, allez savoir !
Rédigé par : sylvain | 09 mai 2015 à 14:20
@ Véronique Raffeneau 7h02
Il fallait être mal embouché ou embué d'emblée, pour ne pas saisir la disproportion de moyens à laquelle vous faites allusion, alors qu'effectivement comme dans toute action il y a des priorités.
Rédigé par : Giuseppe | 09 mai 2015 à 14:04
Alex paulista | 08 mai 2015 à 20:38
@Robert Marchenoir | 08 mai 2015 à 15:28
Mon épouse est noire maintenant... Et moi, communiste !
C'est pourtant vous qui l'avez écrit, concernant votre épouse. Si vous vous êtes mal exprimé, ça ne change rien. Vous donnez des ordres aux Français après avoir fui au Brésil. Vous ne connaissez rien à la France, sinon les clichés gauchistes que vous en lisez dans les médias et les préjugés qui sont dans votre tête. Ce n'est pas vous qui souffrez des conséquences des politiques criminelles que vous soutenez à distance alors qu'elles ne vous regardent en rien.
Vous êtes effectivement un communiste culturel, car vous vous mêlez de régenter la vie des autres, sans le moins du monde assumer la responsabilité de vos fâcheux préceptes, ayant pris soin de mettre un océan entre vous et les conséquences de vos paroles.
Vous bavardez beaucoup mais vous ne risquez rien. Je comprends que vous ne "recherchiez pas l'assimilation" là où vous êtes... Vous ne risquez pas de la trouver avec de telles attitudes !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2015 à 13:51
Clairvoyant, Jean-Dominique Reffait ! et forcément impopulaire !
Sinon, les combines de sarkoTchev circonvolutées entre les Yankees et les tribus libyennes n'effrayent personne.
Rédigé par : calamity jane | 09 mai 2015 à 13:26
@Jean-Dominique Reffait | 09 mai 2015 à 00:15
"Une action de groupe en nullité est engagée contre le dépôt de la marque "les républicains" par l'UMP"
Une action de groupe est défendue par des avocats ? (oui-non-ne se prononce pas;-))
J'ose croire qu'ils (les avocats) conversent avec leur clients avec des moyens autres que le téléphone car sinon ils vont être, comme du temps de Mittrand (comme disait Pasqua) sur écoutes (pas encore légales) pendant de longs mois, et longs ça peut être plus de quatre mois il faut qu'ils le sachent.
On ne peut plus demander son avis à mon ami Edern mort dans un accident de vélo inexpliqué (*), sans témoin, à Deauville. Dommage.
Que c'est beau, c'est beau la vie (politique) nous chantait Jean Ferrat le communiste préféré des Français.
(*) je dis inexpliqué parce que l'autopsie a été refusée.
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2015 à 13:21
@Marc GHINSBERG
Un humaniste faisant passer l'homme avant Dieu, il se prend un râteau chaque fois qu'il s'enthousiasme pour un homme en découvrant qu'il n'est pas Dieu.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mai 2015 à 11:52
@Jean-Dominique Reffait
Heureux de vous voir écrire que la république issue de 1789 n'est porteuse d'aucune idéologie politique mais le creuset de tout et n'importe quoi.
Dommage que vous ne sachiez pas aller plus loin que le couillon moyen dans votre analyse, car les diverses faces de la gueuse se synthétisent dans le nihilisme de Tourgueniev pour aboutir en toute logique au stalinisme.
Il est vrai que si vous saviez, vous ne seriez pas socialiste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mai 2015 à 11:31
Souvenez-vous qui affichait "Un républicain jeune pour une France moderne" ?
François Mitterrand candidat des républicains en... 1965.
Réjouissez-vous M. Bilger ce nom ne l'a pas aidé a être élu président de la République, il a fallu qu'il nous invente la force tranquille comme un autre plus tard nous dira : je veux réenchanter le rêve français et affichera "le changement c'est maintenant" :(
Quelle république nous ont-ils concoctée ces deux-là ? Certainement pas une république égalitaire, je n'ai jamais connu une république plus divisée que depuis Hollande, sur tous les sujets, sauf, il faut le noter, sur la nouvelle loi sur "le renseignement bon pour le peuple" que la droite a votée en se disant que si elle revient en 2017 elle va pouvoir s'en servir à volonté ; et elle ne se gênera pas, vu que...
La presse écrite a encore quelques belles années devant elle en perspective, notamment notre procureur général adjoint de la place de Paris Monsieur Plenel.
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2015 à 11:29
Bonjour,
Quant à l'usurpation d'identité, Nicolas Sarkozy (alias Paul Bismuth) est imbattable dans ses tours de passe-passe. Il n'y a rien de nouveau dans ses idées, sinon que de faire un copier-coller de "Les Républicains" ex. UMP pour aller vite. Cette marque française est déposée et est constitutionnelle, donc incompatible avec les scandales politico-financiers et des affaires du passé, du présent et à ceux qui vont suivre, surtout avec la nouvelle loi "Les Renseignements". On a des clowns à la tête de l'Etat, mais ceux-là ne sont pas drôles du tout.
"La France adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même". (Honoré de Balzac)
Bien à vous
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2015 à 11:20
Robert Marchenoir a raison, mais il sera vilipendé par les bonnes âmes du politiquement correct.
Les agressions physiques contre les blancs en Amérique dépassent l'entendement et battent tous les records de criminalité et de délinquance. Mais comme chez nous, pour acheter la paix sociale et taire ce phénomène routinier devenu quotidien et lassant, on en parle très peu sur les médias : par contre dès qu'un blanc fronce un sourcil en réaction à une agression de noirs contre lui, toutes les bonnes âmes lui sautent dessus et s'ensuivent bagarres, émeutes, marches "blanches" (LOL) ; les policiers qui, eux seuls savent et connaissent ce phénomène, sont saturés et disjonctent régulièrement mais c'est très politiquement incorrect d'en parler, comme chez nous, sous peine d'être taxés de racisme discrimination, etc. Comme chez nous !
@Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 09:25
"Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé"...
Notre Gaspounet a oublié "christianisé" ; clown ridiculisé christianisé c'est important ça ! ça fait mieux non ?
Rédigé par : sylvain | 09 mai 2015 à 10:25
@Alex paulista
Je n'y suis pour rien, ce n'est pas moi qui ai dit à Robert Marchenoir qu'il était "marrant", mais plutôt que je lisais avec intérêt ses commentaires car ils étaient "controversiaux", je ne croyais pas si bien dire. Je reconnais m'être un peu avancée en ajoutant "juste ce qu'il faut", ce n'est pas toujours le cas, mais le Brésil, ça fait rêver.
Rédigé par : Lucile | 09 mai 2015 à 10:15
@ Alex paulista
Robert Marchenoir est effectivement un clown ridiculisé sur tous les blogs américains qu'il fréquente depuis que le seul argument qui, selon lui, justifie les injures racistes contre les Noirs est "What about les agressions physiques contre les Blancs ?"
Rédigé par : Garry Gaspary | 09 mai 2015 à 09:25
Marine Le Pen a fait passer l'amour de sa patrie avant l'amour de son père.
Puisse P.Bilger, pour nous et pour lui-même, faire de même avec sa haine pour N.Sarkozy, sachant que le pire qui puisse arriver à notre pays serait la réélection du nul.
Faire partie de cette minorité qui porte la très lourde responsabilité d'avoir fait pencher la balance en 2012 devrait lui servir de leçon.
@Jaribu
Ce qui a forgé l'âme de Bordeaux, ce sont ses petits commerçants. Ces mauvais électeurs du FN ont été quasiment expulsés sauf les restaurants. Bordeaux est devenu une vitrine du "grand remplacement". Dans le tram de la rive droite, il est exceptionnel d'entendre parler français. Bordeaux devient une ville d’improductifs - fonctionnaires, retraités, étudiants, parasites divers, des restaurants et quelques boutiques de luxe. Le tourisme peut faire vivre une ville de 20 000 habitants, mais pas de 200 000. La ville qui prospère vraiment, c'est Toulouse.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mai 2015 à 09:17
@Jean-Dominique Reffait | 09 mai 2015 à 00:15
Il ne vous reste plus qu'à porter plainte contre Sarkozy pour usurpation d'identité ou amalgame ou discrimination, etc., vous trouverez bien un motif quelconque. Les procès contre Sarko sont très tendance et vous seriez adulé par la justice rouge du SM mur des cons, surtout que depuis le fameux 6 mai 2012, la gauche agit beaucoup pour le redressement de la République, on en a la preuve tous les jours. Allez-y, courage, ça se bouscule au portillon des antisarko.
Rédigé par : sylvain | 09 mai 2015 à 09:01
@ Giuseppe
Je viens de lire "Richie" de Raphaëlle Bacqué, un récit biographique consacré à Richard Descoings, le directeur de Sciences Po décédé en 2012.
Ou comment l'exercice du pouvoir, dans le micro-monde, conduit de façon inéluctable à l'abus de pouvoir : tous et toutes, par lâcheté et/ou par dépendance intéressée, y trouvent d'abord leur compte.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 09 mai 2015 à 07:30
@ zenblabla
Vous n'avez rien compris.
Mon propos est de dire que des moyens extravagants sont mis à la disposition de la police et de la justice pour écouter l'avocat de Nicolas Sarkozy, quand pour des affaires qui touchent directement à la sécurité du territoire, le citoyen doit se contenter, par exemple, de ce type de pratique dite opérationnelle :
"Symbole du manque de connaissance de ceux qu’ils sont supposés avoir surveillés durant près de trois ans : la DGSI met sur écoute, après la tuerie de Charlie Hebdo, une ligne de téléphone attribuée aux parents de Chérif et Saïd en Algérie, avant de réaliser qu’ils sont morts depuis plus de vingt ans." (Le Monde 03-04-2015)
Diriger, c'est choisir.
Je pense très simplement qu'au-delà de l'aspect légal ou non des écoutes réalisées sur les conversations entre un avocat et ses clients, il y a d'abord et aussi une question de crédibilité démocratique qui porte sur les choix qui sont opérés au plus haut niveau et les moyens qui sont mobilisés par la police et la justice.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 09 mai 2015 à 07:02
Le Parti républicain (PR) est une ancienne formation politique française créée en 1977 et disparue en 1997, remplacée par Démocratie libérale sous la direction d'Alain Madelin.
Adhérents á GSL (Génération Sociale et Libérale), je me suis vu, moi et les autres. après l’élection de Giscard, devenir automatiquement adhérent du Parti Républicain.
Procédé discutable, mais bon, quand on est jeune et écervelé...
Je ne me souviens pas avoir entendu quelqu'un en faire un plat !
Alors c'est quoi le problème Philippe ?
Sarkozy ?
Je n'ose pas le croire...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 09 mai 2015 à 02:20
Une action de groupe en nullité est engagée contre le dépôt de la marque "les républicains" par l'UMP. Constitutionnellement, la France se nomme "République Française" et tous les citoyens sont donc réputés républicains sans distinction d'orientation politique.
http://noussommeslesrepublicains.org/
On voit bien que cette appellation veut faire référence à la vie politique américaine et au grand parti de toute la droite (du centre-droit à l’extrême droite) que recouvre le Parti Républicain transatlantique. Mais le mot n'a pas du tout la même signification aux États-Unis qu'en France, l'histoire politique est bien différente. Être républicain aux États-Unis, c'est, du moins historiquement, privilégier l'intérêt général de l'Union sur les intérêts locaux des États et plus directement particuliers, représentés historiquement par les Démocrates. Rien de tel en France où la République n'est idéalement porteuse d'aucune idéologie politique mais est, au contraire, le creuset commun de toutes les expressions politiques.
Émanant de N. Sarkozy, il en va de cette nouvelle appellation comme des dictatures communistes qui s'intitulaient Démocraties Populaires : cela relève plus de l'exorcisme que de la conviction. Toute la carrière politique de N. Sarkozy démontre qu'il se fiche comme d'une guigne de la République et qu'il en piétine joyeusement les principes. Il peut bien, dès lors, s'en faire une marque commerciale propre à servir son intérêt personnel, c'est sa conception des choses. Qui sait, il y a peut-être un petit billet à se faire dans l'opération...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 09 mai 2015 à 00:15