Sophie Marceau est-elle de droite comme on l'affirme ?
En tout cas elle mériterait de l'être.
Je n'ai pas envie de parler d'elle en évoquant sa petite culotte à Cannes. Quel sujet passionnant !
Qu'elle soit belle et, dans des classements qui valent ce qu'ils valent, l'actrice préférée des Français, est incontestable.
J'admets d'emblée, pour désarmer les critiques, qu'écrivant sur elle, je m'abandonne à une totale futilité qui, en cette période de gravité obligatoire et ennuyeuse, est quasiment un crime contre l'esprit.
D'autant plus que j'ai toujours apprécié chez Sophie Marceau cette apparente légèreté et ce refus de paraître porter le monde sur ses épaules grâce à des formules définitives et creuses du genre "je me suis mis en danger avec ce rôle" !
D'ailleurs je n'ai aucune raison de m'excuser et je n'éprouve même pas le besoin de me réfugier derrière le génial Nietzsche qui aspirait à "la superficialité par profondeur".
Je persiste.
Si Sophie Marceau n'est pas de droite, elle pourrait l'être. Tant elle tranche dans un univers où seul l'intelligent et brillant acteur qu'est Christian Clavier lui tient compagnie. Si on oublie les anciens Jean-Paul Belmondo et l'évolutif Alain Delon.
La gauche, dans les milieux artistiques, fait partie de la panoplie et il serait inconcevable que dans la multitude des entretiens où on demande aux acteurs de donner leur avis sur ce qu'ils ne connaissent pas, des poncifs mais progressistes, des banalités lourdes de sens, des dénonciations faciles et des propos convenus ne soient pas formulés. Avec toujours un zeste de révolte et de revendication. Cela fait toujours bien dans le confort et le luxe.
Et un peu de politique pour apparaître comme engagé.
Les remarquables comédiennes de gauche que sont Isabelle Huppert et Catherine Deneuve, qui sont parvenues toujours à demeurer étrangères à la bêtise, ont fait beaucoup de mal à la pléthore de leurs collègues : ceux-ci ont confondu gauche et talent et, faute d'avoir à tout coup le second, nous ont imposé la première.
Ce n'est pas Sophie Marceau qui sera invitée par France Inter. Pascale Clark et Léa Salamé ne la questionneront pas comme si d'elle dépendait le sort de l'univers. Et Augustin Trapenard ne dépensera pas ses neurones indiscutables pour elle.
Ce n'est pas elle non plus qui, comme un cheveu sur la soupe, glissera une phrase contre le fascisme du FN ! Elle ne sera jamais une bonne cliente pour les journalistes partisans.
Je suis persuadé qu'elle n'en est pas marrie et qu'être aimée par les Français lui suffit.
Je ne sais pas si elle est de droite mais j'incline à croire que, sur un tout autre registre que celui de Brigitte Bardot, elle a trop de propension à fuir le conventionnel et le stéréotypé pour ne pas être désaccordée avec l'idéologie dominante dans l'espace culturel.
Oser soutenir "je crois qu'une femme c'est absolument le contraire d'un homme" est suicidaire pour le socialement correct et vous fait encourir les foudres des féministes intégristes.
Décrire les films français de la manière suivante : "C'est toujours la même chose. Machin couche avec Jeanne parce que Bernadette l'a fait cocu avec Christophe. Et à la fin ils se retrouvent tous au restaurant" est aux antipodes de la bienséance artistique et présente notre exception culturelle, dont on nous rebat les oreilles, sous un jour grinçant et pas faux (Voici).
Sophie Marceau est une rareté et comme toujours, je suis plus sensible aux natures et à leur richesse qu'aux convictions et à leur antagonisme.
Je ne partage pas forcément tout ce qu'elle déclare mais cela compte peu au regard de ce qu'elle est et qui est totalement singulier. Elle s'est éloignée des sentiers battus quand les autres les piétinent.
Une prière, pour terminer, à Jean-François Copé.
Sophie Marceau et lui ont fréquenté le même lycée et il affirme qu'il aurait pu être choisi comme figurant dans "La boum" s'il avait été présent le jour de la sélection. Il s'est piqué et a réagi sur son blog parce que Sophie Marceau, sans fard et avec ironie, a affirmé qu'elle l'aurait préféré artiste au politique qu'il a été (blog de Jean-Marc Morandini).
Que Jean-François Copé nous épargne cette querelle picrocholine qui concerne peu ou prou son propre camp !
Quand on a une Sophie Marceau, on la protège comme une espèce en péril, on ne risque pas de la faire fuir.
Et pourquoi donc n'aurait-on pas le droit de fantasmer sur la petite culotte ou les seins de Sophie (comme Julien Clerc) ?
Jolie et talentueuse Sophie... Les bonheurs de Sophie !
Rédigé par : lefort | 27 mai 2015 à 09:19
@ Lucile
La charité n'est pas un sentiment mais une réponse à l'humanité. Elle ne demande effectivement aucune communauté d'intérêts, elle ne cherche aucune socialisation, elle n'a rien de politique, elle n'est que présence pour l'autre sans aucune contrepartie, sans aucune promesse.
Elle n'a donc aucun rapport avec la solidarité, elle est, au-delà de tout discours structuré et structurant nécessaire à l'organisation sociale, la base du langage même. Et parce qu'elle est relation avec autrui, elle ne peut être sacrifice de soi.
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 mai 2015 à 19:01
@Garry Gaspary
Votre remarque m'a poussée à réfléchir un peu à la question. Je me souviens que Kant fondait la morale sur autre chose que le sentiment, trop aléatoire pour être fiable (mais la charité est-elle un sentiment ?). La solidarité, d'après mes recherches rapides sur Wikipédia, repose sur une communauté d'intérêts entre deux ou plusieurs personnes ("époux solidaires"), la charité n'attend pas la réciprocité, comme le dit Saint Paul. Elle s'exerce envers des gens avec qui on n'a pas de lien particulier. Le texte que j'ai consulté entame la discussion suivante :
"Cette différence explique qu’on n’a en théorie nul intérêt à être généreux ou charitable, tandis qu’il peut être dans notre intérêt d’être solidaire. Cette distinction semble placer la solidarité en dessous de la générosité ou de la charité sur le plan moral, ces dernières étant désintéressées".
...Première réfutation en ce qui concerne le désintéressement total de celui qui fait la charité, puis : "Il est un autre avantage de la solidarité. Reposant sur une communauté d’intérêts, elle possède une certaine solidité, et donc une fiabilité que sont loin d’avoir la générosité et la charité, qui sont imprévisibles et fluctuantes. Or la vie en société ne peut pas reposer sur des bases aussi fragiles que le sont celles de la générosité et de la charité. En faisant appel, dans une certaine mesure, à l’intérêt collectif, la solidarité assure sa constance et sa pérennité"... Le texte évoque ensuite le cas de personnes se battant pour partager avec d'autres des droits dont ils sont privés. "Pourquoi alors s’agit-il bien de solidarité et non de charité ou de générosité ? Parce que ce n’est pas au nom de « l’amour du prochain » qu’on agit dans ce cas, mais au nom de liens eux-mêmes fondés sur une certaine idée de la justice. Tel est en effet le fondement de la solidarité".
Je ne les oppose pas, car l'un n'empêche pas l'autre, mais je partais de l'idée que politiquement un gouvernement ne peut pas faire reposer le bien-être économique indispensable de la population ni l'éradication de la pauvreté sur le compassionnel, c'est-à-dire sur un appel à la compassion et à la culpabilité qu'elle suscite. C'est pourtant souvent une tentation pour les politiques de faire croire aux gens en difficulté que c'est comme ça qu'on s'occupe le mieux d'eux, et pour les gens en difficulté eux-mêmes d'accorder leur confiance à ce genre de boniments. Je ne confonds pas, d'ailleurs, charité et bons sentiments.
Dans le même ordre d'idées, je chercherai chez un chirurgien, un juriste, un économiste, un pilote, la compétence avant de me demander s'ils partagent leur bien avec des gens en difficulté.
(Je ne parviens pas à joindre ma référence, c'est une fiche de philo intitulée "solidarité" trouvée sur Google. Elle est un peu simple, mais donne l'étymologie et le sens du mot).
Rédigé par : Lucile | 19 mai 2015 à 12:49
@herman
Racontez-moi un peu ce grand malheur auquel personne, sur ce blog réac où pullulent des libéraux forcenés, n'a voulu compatir. Je me sens d'humeur à vous réconforter et à vous conseiller. Je tendrai l'oreille gauche, et ça ressortira par l'oreille droite. Pour les noms auxquels vous faites allusion, pas la peine de les envoyer à Mediapart ni au Monde, les services secrets qui espionnent Internet s'en chargeront. Si c'est du fric qu'il vous faut, je ne suis pas une star de cinéma, donc je n'ai pas les moyens de cette catégorie professionnelle, mais je veux bien partager le contenu de mon congélateur avec vous, y compris les douceurs glacées que j'avais prévues pour ma petite famille.
Rédigé par : Lucile | 19 mai 2015 à 11:42
@ Lucile
La solidarité est une affaire publique qui nous concerne tous, la charité est une affaire privée qui ne concerne qu'une conscience morale individuelle. Comparer l'une à l'autre notamment en termes d'efficacité n'a absolument aucun sens.
Mais on peut certes critiquer ceux qui font de leur charité une publicité.
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 mai 2015 à 09:57
@ Lucile | 19 mai 2015 à 01:36
C'est plus la forme que le fond qui me faisait réagir : la novlangue de droite n'est pas meilleure que celle de gauche.
Et je ne suis pas convaincu du tout qu'Alain Delon ou Gérard Depardieu ouvriraient moins leur porte que Philippe Torreton. En fait nous n'en savons absolument rien.
Par exemple j'ai connu un militaire méchamment raciste qui militait pourtant activement pour le don d'organe... Je lui disais qu'il finirait en morceaux, le foie dans un noir et le coeur dans un arabe... il répondait en souriant que c'était un risque à prendre. En donnant des cours dans les prisons j'ai vu des condamnés 'long séjour' qui insistaient pour donner leur sang et qui ont été psychologiquement affectés quand on a commencé à restreindre les collectes parce qu'ils étaient considérés 'à risques'.
Inversement, je connais des marxistes qui ont réussi et aujourd'hui grugent les impôts...
Rédigé par : Alex paulista | 19 mai 2015 à 02:56
@Lucile
"Que Monsieur Torreton (de gauche) ou Madame Balasko (de gauche) soient prêts à secourir le quidam qui sonnerait à leur porte en cas de malheur, alors que Monsieur Delon (de droite) leur claquerait la porte au nez, je veux bien le croire, mais ça ressemble sacrément à une image d'Epinal comme on les aime à gauche."
Peut-être bien, mais on sait aussi que Philippe Bilger (de droite donc...), en pareille situation ferme sa porte à triple tour, et y'en a d'autres sur ce blog... j'ai des noms !
Rédigé par : herman | 19 mai 2015 à 02:51
@Alex paulista
Je me suis mal fait comprendre.
Vous dites la même chose que moi en d'autre termes, lorsque vous dites que la solidarité structurée est plus efficace qu'une entraide au coup par coup fondée sur la charité individuelle. Je crois que nous sommes d'accord là-dessus.
Quand je dis que pour l'ensemble d'un pays, le professionnalisme, la fierté du travail bien fait, une formation adéquate et une bonne organisation font plus pour réduire la pauvreté que des coups de main aux copains, ce n'est pas du productivisme, c'est une constatation. Même si ça paraît terre à terre, ou mercantile, ce sont les efforts que l'on fait pour se tirer d'affaire, collectivement, et chacun selon ses moyens, qui font la richesse d'un pays, et qui lui permettent de donner du travail à tous, de former les jeunes, de soigner les malades et d'assurer une retraite décente aux vieux.
Que Monsieur Torreton (de gauche) ou Madame Balasko (de gauche) soient prêts à secourir le quidam qui sonnerait à leur porte en cas de malheur, alors que Monsieur Delon (de droite) leur claquerait la porte au nez, je veux bien le croire, mais ça ressemble sacrément à une image d'Epinal comme on les aime à gauche. Un monde où en cas de malheur, on en est réduit à faire appel à la compassion d'un acteur me paraît une construction de l'esprit bizarre, comme un scénario de film quand même un tantinet à l'eau de rose. Ce n'est pas comme ça qu'on résoudra les problèmes de notre temps. Cela dit, l'entraide à l'échelon individuel est précieuse, dans la mesure où elle ne remplace pas l'essentiel.
@Ellen
Je pense et j'espère qu'Internet, et ce blog en particulier, peuvent progressivement inciter les hommes politiques à prendre conscience que les électeurs ne représentent pas une masse indistincte et manipulable. Ils n'ont pas le temps de nous lire, mais ils ne peuvent pas nous ignorer, des rapports leur sont probablement rendus, et nos messages leur parviennent peut-être, ne serait-ce qu'à dose homéopathique !!
Ca me stimule et ça me plaît de lire les remarques et les argumentations sur ce blog. Je glane mes idées à partir de celles des autres !
Rédigé par : Lucile | 19 mai 2015 à 01:36
@ Savonarole
Tout à fait d'accord : le rock français, de la piquette. Pour les bonnes bouteilles il fallait aller chercher du côté de Bo Diddley, E. Cochran, Little Richard, Buddy Holly, Chuck Berry and the King, le tout dans un ordre indifférent.
Il y a des oublis mais c'est selon les goûteurs, alors à boire sans modération, pour les sonorités des jeunes années.
Petit écart ici, mais comme nous sommes dans le spectacle, on peut prolonger avec un peu de musique qui a dépoussiéré un art de vivre antérieur bien vieillot.
Rédigé par : Giuseppe | 19 mai 2015 à 00:06
@Savonarole
Tiens, voilà un autre membre du club des comiques anonymes.
Pour vous spécialement, cette phrase de Bernard Pivot qui me paraît vous aller comme un gant : "Ayant appris à parler de tout et de rien, il est parvenu à la performance supérieure : parler pour ne rien dire."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 18 mai 2015 à 23:56
@Marc Ghinsberg
Sans doute, sans doute car même les plus humbles missions sont exécutées selon les ordres d'un chef, fût-il anonyme et lointain...
Rédigé par : adamastor | 18 mai 2015 à 23:39
@Lucile 18 mai 2015 à 09:42
Votre recueil de pensées est absolument fabuleux. Nous sommes nombreux à avoir la même vision des choses. Que faut-il faire de plus pour que nos politiques deviennent plus intelligents ?
Rédigé par : Ellen | 18 mai 2015 à 23:24
@adamastor
Mais enfin cher Anonyme, si c'était le cas nous nous y serions rencontrés !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 18 mai 2015 à 22:16
@adamastor | 18 mai 2015 à 21:05
"Je ne sais pourquoi, une intuition probablement, j'ai chaque jour plus la conviction que monsieur Marc Ghinsberg travaille à la voirie municipale !"
Exact, il est cantonnier, il casse des cailloux, c'est le Sapeur Camembert, il creuse des trous pour en combler d'autres.
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2015 à 22:06
@ Lucile | 18 mai 2015 à 09:42
On ne jauge pas les gens à leur côté "productif" pour le "système", à leur "valeur ajoutée" dans une chaîne de production implicite.
Oui, il faut être exigeant dans tous les domaines, et savoir remettre en cause les fumistes.
Mais dire que la solidarité érigée en système serait une abomination, tout en systématisant à tous les domaines un vocabulaire et une approche productiviste... cela ressemble à une inversion des valeurs, une confusion entre la fin et les moyens.
Je dis cela parce que je vis dans un pays où la solidarité individuelle est très forte, mais qui manque de structures pour les pauvres. Lula a su distribuer des allocs, mais au prix d'une stagnation des investissements pour la santé, l'éducation, les infrastructures.
Je crois qu'être de droite (au sens noble) c'est au contraire s'intéresser au système dans son ensemble. Alors que la (mauvaise) gauche s'applique seulement à compenser les conséquences pour les pauvres.
Le Brésil crève de cette gauche qui préfère les quotas de discrimination positive à investir dans un système éducatif public de qualité qui serait pour tous. Idem pour la santé.
Bref, ce qui est public ne doit pas être que pour les pauvres, mais pour tout le monde, dans l'intérêt des pauvres eux-mêmes.
Mais je crois qu'être de droite ne signifie pas tout projeter en terme de "productifs" et de "valeur ajoutée".
Sauf dans la caricature sarkozyste qui a vécu.
Rédigé par : Alex paulista | 18 mai 2015 à 21:59
Pour les cinéphiles, les vrais, ceux qui n'ont pas peur de voir et revoir du vrai cinéma toujours plus actuel que jamais...
Chaque vision de ce film fait découvrir tous les aspects subtils du quotidien humain, je passe sur une des scènes d'une lucidité extraordinaire, où l'aveugle fait la leçon au jeune voyant sur la profession exercée par une fille qui les approchait.
Du grand art dont les recoins sont d'une fraîcheur rarement égalée de nos jours. La forme a changé mais le fond est exceptionnel.
Bon, il faut voir ou revoir en ces temps de cinéma, Parfum de femme de Dino Risi. Le cinéma de la vie, des vrais gens, une belle actrice et un Vittorio Gassman au sommet de son art.
Moment de nostalgie, sans doute, mais du cinéma à l'état pur tel que nous le livraient les réalisateurs italiens de cette époque.
Agostina Belli, pour finir, comme son nom d'ailleurs.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mai 2015 à 21:35
Je ne sais pourquoi, une intuition probablement, j'ai chaque jour plus la conviction que monsieur Marc Ghinsberg travaille à la voirie municipale !
Rédigé par : adamastor | 18 mai 2015 à 21:05
On est un peu las de ces stars françaises que personne ne nous arrache.
Que ce soit Deneuve ou Marceau, personne n'en veut à Hollywood ou à London, c'est tout juste si on octroie quelques panouilles à Juliette Binoche ou autres, pour figurer dans des coproductions internationales. Une Frenchie, c'est chic, mais pas plus.
Il en va de même pour notre rock français et Johnny, "le rock français, c'est comme le vin anglais" (John Lennon).
Dernièrement, le chanteur coréen Psy a fait un tube mondial extraordinaire, on attend toujours que Johnny provoque un tsunami à San Francisco.
Mais in cauda venenum, est-ce parce que cette écervelée de Marceau s'est attaquée à Copé que subitement Philippe Bilger lui trouve toutes les qualités de la terre ?
Allons, allons, ne nous prenez pas pour des glands, SVP.
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2015 à 15:23
@Giuseppe 15 mai 215 à 13:24
Bonjour,
Sophie Marceau et Charlize Theron sont très belles toutes les deux, la première semble avoir, en plus, un caractère à ne pas se laisser faire, la seconde a un visage d'ange, qui dénote une certaine fragilité apparente.
Giuseppe, faites attention de ne pas tomber dans les pommes si un jour vous avez la chance de les croiser dans un lieu public.
Dans vingt ans, vous pourriez changer d'avis. Brigitte Bardot était belle aussi à sa belle époque. Et pourtant...
Rédigé par : Ellen | 18 mai 2015 à 14:17
Allez puisqu'il faut joindre le futile à l'agréable, ne boudons pas notre plaisir, surtout le mien un peu égoïste, tout le monde ne pensera pas la même chose, un peu macho sans doute, mais Charlize Theron et sa robe jaune canari... "Mamma mia... !". Un peu macho car la beauté intérieure cela existe, mais quand il y a tout... Je m'emballe, mais bon, C. Deneuve c'était bien, mais Charlize maintenant c'est quelque chose.
Oh et puis j'ai bien le droit, celui qui a commencé a écrit "petite culotte", pour la suite de vouloir se dédouaner en posant de multiples questions, mais enfin les écrits restent même si le ton était badin et l'enchaînement caustique ; le mot "petite" a un côté savoureux d'adolescent en train de visionner La boum et de se ramener... pffff ... quelques décennies en arrière, malheureusement sans espoir de remonter le temps !
Bon festival à tous.
Rédigé par : Giuseppe | 18 mai 2015 à 13:24
"...je m'abandonne à une totale futilité qui, en cette période de gravité obligatoire et ennuyeuse, est quasiment un crime contre l'esprit."
Vous avez bien raison, l'atmosphère est étouffante, on n'en peut plus. Et parler de choses frivoles détend, en effet.
Sophie Marceau fait partie de ces vedettes, quels que soient leurs qualités et leurs défauts, elle n'est pas tapageuse ni donneuse de leçons, elle ne se croit pas obligée de répéter les poncifs à la mode pour avoir l'air de gauche ou de parler la novlangue, un vrai plaisir par les temps qui courent.
Je connais une branche de sa famille paternelle, une famille éminemment respectable, croyante et encore traditionnelle.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 18 mai 2015 à 09:51
@Liliane Guisset
Je vois l'intérêt des nuances que vous apportez au portrait de Sophie Marceau dont vous soulignez avec raison que ses films ne sont pas transcendants, même si on prend plaisir à la regarder, tant elle est jolie. Je ne suis pas sûre que l'on soit obligé de prendre au pied de la lettre l'expression "elle mériterait d'être de droite" ; c'est je crois une boutade, une manière de rappeler qu'aux yeux des gens "résolument engagés à gauche", ne pas se mêler de politique est déjà être de droite. On peut considérer comme un mérite pour un acteur de ne pas lier ses opinions politiques à son image.
Là où je ne suis pas d'accord, c'est quand vous départagez les acteurs en fonction de leur générosité éventuelle si quelqu'un frappait à leur porte. Qu'est-ce que cela a à voir avec leur talent ? Chacun porte son cœur en bandoulière comme un sauf-conduit social qui lui assure la considération des autres. On en crève en France de ce compassionnel qui n'apporte aucune vraie solution aux problèmes, quand il ne les aggrave pas. Les responsables politiques se prennent pour des administrateurs d'ONG, ils protègent les assistés, et même les destructeurs, taggers, démolisseurs, profiteurs et cie, et font fuir ceux qui pourraient améliorer le niveau de vie des Français. Le vrai problème de la France, c'est qu'elle se traîne des gens mal formés qui n'apportent aucune valeur ajoutée par la qualité de leur travail quand ils ne vivent pas sur le système, et cela à tous les niveaux. Ce sont les professionnels, les vrais productifs, qui font cesser la misère et le chômage. Mais d'eux on ne parle jamais, de tous ceux qui font bien leur travail, tout en payant leurs impôts en maugréant peut-être et sans forcément ouvrir leur porte à la terre entière. La charité à titre individuel, de personne à personne, est admirable, elle fait de vous un saint, un modèle, c'est sans doute mieux que rien, mais érigée en modèle social, c'est un engrenage qui fait végéter et même péricliter le pays.
Rédigé par : Lucile | 18 mai 2015 à 09:42
"D'ailleurs je n'ai aucune raison de m'excuser"
En effet, Philippe, il n'y a pas de raison d'avoir mauvaise conscience de s'intéresser à des sujets frivoles et légers. Vous parlez de la "gravité" quasi réglementaire qui caractérise notre époque. Lourdeur de rigueur, donc, puisque c'est le sens du mot.
Nos contemporains, surtout les moins cultivés mais qui disposent d'un vernis qui, pensent-ils, fait illusion, confondent volontiers cette lourdeur avec le sérieux. C'est aux antipodes de l'esprit français qui s'est toujours signalé par le traitement léger de sujets graves.
Bref, je suis en tout point de votre avis, sauf, peut-être, sur vos circonlocutions liminaires qui consistent à vous justifier de ne pas vous excuser.
Mais je suppose que c'est de l'humour en abyme.
Rédigé par : Frank THOMAS | 18 mai 2015 à 08:57
Cher Monsieur Bilger,
Je comprends que votre esprit sollicité en permanence par les sujets les plus graves succombe à la tentation de la légèreté et élise pour ce faire l'une des plus jolies étoiles - fixes, filantes ou filées - parmi toutes celles qui pullulent au firmament des stars. Mais de là à voir en cette créature céleste - j'ai nommé mademoiselle Marceau - l'incarnation d'un esprit libre, authentique et rare, cela me laisse pantoise. Il me semble que le paysage cinématographique offre des figures plus représentatives en matière d'indépendance d'esprit, de naturel, d'effacement et d'intelligence. Je songe par exemple à la discrète Dominique Blanc pour ne citer qu'elle. Certes, mademoiselle Blanc ne jouit pas des mêmes atouts physiques que l'actrice préférée des Français mais sa filmographie, contrairement à celle de cette dernière, est à l'image de son discours : exigeante et inspirée. Vous citez Isabelle Huppert... Pourquoi ne pas l'avoir choisie elle ? Redoutiez-vous à ce point un retour à la gravité ?
Par ailleurs, Mademoiselle Marceau - dont vous louez le fait qu'elle crache si naturellement et si librement dans la soupe cinématographique - résume le cinéma français en usant de clichés censés dénoncer... les clichés qui plombent les logiques narratives des scénarios français. Or depuis quelques années la filmographie de la jolie Sophie n'échappe pas à ces intrigues attendues - épinglées pourtant par elle - et se résume à de gentilles comédies sentimentales où le personnage central, bien que surgissant sur le tard, est incarné par un meuble de deux mètres sur deux, lieu de résolution de tous les déboires conjugaux et extra-conjugaux.
Mais j'en viens à ce qui m'a le plus perturbée dans votre chronique. Vous écrivez en effet que Sophie Marceau - je vous cite - "mériterait d'être de droite". Etre de droite se mérite-t-il ? Faut-il voir dans le fait d'accéder à la droite une sorte de promotion ontologique ? Par extension, une actrice qui mériterait d'être de gauche se retrouverait-elle en situation punitive ?
Comme vous, je suis lassée des discours qui tiennent le réel à distance (quand ils ne le perdent pas complètement de vue), et je le déplore encore davantage quand ils nous viennent du monde du spectacle et trahissent avec une confondante unanimité la même compassion, la même indignation et les mêmes prescriptions pavloviennes. Mais j'éprouve néanmoins cette étrange sensation qu'en cas de malheur le quidam aurait intérêt à sonner à la porte de madame Balasko ou de monsieur Torreton plutôt qu'à celle de monsieur Delon.
Quant à la belle Sophie, j'ignore si elle est de droite ou de gauche et je crains qu'elle ne le sache pas elle-même. On l'a connue délirante sous des spots de prestige, spectaculairement prudente quand l'actualité la convoquait dans le même espace que monsieur Le Pen. Aujourd'hui on s'arrête à un fragment intime de son anatomie. Finalement tout cela est bien insignifiant. Mais vous parliez de légèreté monsieur Bilger... J'attends votre prochain sujet avec impatience.
Rédigé par : Liliane Guisset | 17 mai 2015 à 23:01
Cher Philippe,
Des déclarations d'amour dissimulées, peut-être.
Nous ne comprenons pas plus la déclaration rouge écarlate du Premier ministre à sa collègue à l'Assemblée nationale que les propos injurieux de Sophie Marceau à l'encontre de Jean-François Copé.
Sophie Marceau a été tellement humiliée publiquement par certains de ses réalisateurs jusqu'à en pleurer sur les boulevards de Paris qu'elle en oublie que chacun garde sa sensibilité et que des paroles peuvent offenser un homme et son entourage.
Le travail de Jean-François Copé pour la mémoire n'est pas très relayé et cependant important.
Nous imaginons que si les excuses de Sophie n'ont pas été à la hauteur, elles feront un malheur. Il y a des limites à ne pas franchir.
Quant à Pascale Clark, elle a aussi dépassé les bornes en s'attaquant publiquement à un enfant, ce qui est tout simplement inadmissible et non professionnel.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 mai 2015 à 22:48
@ Yves
Ainsi Sophie Marceau aurait été sous influence. Vous avez peut-être raison. A vrai dire je me soucie des opinions politiques de SM comme de sa première culotte...
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 mai 2015 à 17:43
Ah les idoles de ma jeunesse...
À l'époque je méprisais Vanessa Paradis, aimais le charme mutin de Sophie Marceau, et mettais Irène Jacob sur un piédestal tout en haut.
Aujourd'hui c'est Vanessa qui m'intéresse, Sophie n'a pas évolué et ne dit rien qui me touche.
Quant à Irène, elle a disparu des radars mais je sais que si demain je la télescope dans la rue, je fonds en une demi-seconde.
Rédigé par : Alex paulista | 17 mai 2015 à 17:16
@Raphaël
Excellent !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 mai 2015 à 16:14
Sujet pas vraiment passionnant, mais diversement apprécié, apparemment. C'est une comédienne, rien de plus ; on regarde, on s'amuse et on s'en va. Un seul avantage : Mme Marceau ne donne pas dans le vêtement islamiste, c'est déjà quelque chose.
Rédigé par : genau | 17 mai 2015 à 15:26
"Beau châssis, rien dans la cafetière" me déclarait quelqu'un qui l'avait côtoyée pendant une semaine sur un tournage. Pourquoi aller au-delà ? Fait partie avec Catherine Deneuve de ces artistes qui n'on rien à dire et ne savent rien exprimer. Faux monuments que l'on souhaite voir disparaître de nos écrans.
Rédigé par : olivier seutet | 17 mai 2015 à 15:10
Dans la même veine, je vous conseille cet article :
http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2015/05/16/27002-20150516ARTFIG00130-pour-richard-gasquet-yannick-noah-est-pitoyable-de-demagogie.php
Rédigé par : Paul Duret | 17 mai 2015 à 14:17
N'oublions pas que Sophie Marceau a vécu dans la Pologne des années 90 et qu'elle a souffert de l'état de délabrement dans lequel se trouvait un pays comme les autres après quelques décennies de socialisme scientifique.
Dès lors, peu de chances qu'elle penche trop à gauche, instruite par cette épreuve.
Marc Ghinsberg évoque un incident de plateau qui montrerait une aversion basique de "notre" actrice à l'encontre de Le Pen. Cet événement ne me paraît pas contredire l'affirmation de Philippe Bilger. Si mes souvenirs sont bons - ne pas oublier que le clash date de 2008 - il avait été murmuré à l'époque que c'était l'accompagnement de Sophie Marceau, un producteur ? un réalisateur ? qui aurait estimé commercialement contre-productif le voisinage du film sur la Résistance avec le suppôt bien connu des Nazis, et ordonné le repli immédiat de sa vedette. Alors !
Rédigé par : Yves | 17 mai 2015 à 13:35
Quelqu'un aurait le numéro de portable de Sophie Marceau ? C'est pour un copain blogueur...
Rédigé par : Raphael | 17 mai 2015 à 13:02
"Le cinéma français ne ressemble pas du tout à cette image de grande famille de saltimbanques assez libres. C'est un monde hyper bourgeois, hyper codifié." (S. Marceau dans une interview)
Je reconnais à Sophie Marceau une lucidité sur le cinéma français qui tranche avec les complaisances dont ce milieu bénéficie chez la plupart des commentateurs, à l'image du monde politique auquel il ressemble tant.
Le Festival de Cannes aujourd'hui dévoré par la télé et où se pressent le Premier ministre et le garde des Sceaux...
"Sophie Marceau est-elle de droite comme on l'affirme ?
En tout cas elle mériterait de l'être."
Pourquoi qualifier de droite l'atypisme de l'actrice ?
La profondeur et la gravité authentiques, ce sens aigu, désespéré et impuissant du prix des choses et de la valeur des êtres, ces vertus que pourtant vous décrivez obligatoires et ennuyeuses, sont tellement étrangères au monde du spectacle et de la politique confondus, droite et gauche mélangées.
Le monde du cinéma et de la politique ont en commun un narcissisme géant, l’absence de la plus petite empathie pour ce qui n’est leur sphère.
En complément. Je suis en train de lire L’emprise et Quinquennat de Marc Dugain. A la lecture de ces romans brillants, c’est cette réalité du monde politique qui saute aux yeux et blesse l'esprit : la conquête obsessionnelle du pouvoir comme seule sauvegarde et dérivatif à la dépression massive qui guette nos acteurs politiques ; cette dépression-maladie qui est la somme de toutes leurs indifférences à ce qui ne nourrit pas leur monde.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 17 mai 2015 à 12:21
En plus d'une rareté, Sophie Marceau est une perle, un fantasme pour toute la gent masculine.
Toutes les autres meufs, stars de contrefaçons botoxées siliconées liposucées doivent pâlir de jalousie, de rage, d'envie de lui ressembler. Sophie est une véritable beauté naturelle qui écrase toutes les autres.
Un électron libre qui ne se couche pas sous les fourches caudines du showbizz socialo et ses procureurs gauchiens Ruquier Caron et autres acteurs démagos opportunistes bêlant leur catéchisme gauchiant appris par cœur sous les applaudissements du public zombi.
Rédigé par : sylvain | 17 mai 2015 à 11:14
On pourrait penser que ce billet a été écrit par un homme gâteux tant son esprit énamouré lui fait perdre tout sens critique dès qu'il se force à détourner le regard devant une énième envolée de robe de la Sophie Marceau pro des tapis rouges et parfaitement consciente du buzz provoqué par ses simagrées.
Rédigé par : SR | 17 mai 2015 à 11:00
Bonjour Philippe,
"Je ne partage pas forcément tout ce qu'elle déclare mais cela compte peu au regard de ce qu'elle est et qui est totalement singulier. Elle s'est éloignée des sentiers battus quand les autres les piétinent."
Il faut bien reconnaître que Sophie Marceau ne manque pas de singularité. On a pu s'en apercevoir lors de la remise de la Palme d'or en 1999 où elle a tenu un discours incohérent et hésitant qui lui a valu de se faire huer par le public.
Que dire encore de ses problèmes récurrents avec ses robes qui nous a valu d'apercevoir un sein fripon lors de la montée des marches du festival en 2005 et une vue sur sa petite culotte lors de celui de 2006 et pour finir à nouveau sa petite culotte le 14 mai dernier.
Son talent de comédienne n'est certes pas à mettre en doute, enfin tant qu'elle se limite à réciter avec sa jolie voix chaude les textes que lui préparent ses dialoguistes et à nous montrer sa charmante silhouette en petite tenue. Mais je crains qu'il ne faille pas lui en demander davantage.
Elle l'a d'ailleurs appris à ses dépens le jour où François Mitterrand venait d'inaugurer la pyramide du Louvre dont il était particulièrement fier. Et voilà que la belle Sophie lui dit sur un ton badin qu'elle trouve cette pyramide très laide.
Silence glacial du président qui lui a répondu : "On ne vous demande pas de penser et surtout pas de dire ce que vous pensez !". En résumé, soit belle et tais-toi.
Elle a encore eu une phrase malheureuse avec J-F Copé, vexé qu'elle lui trouve un meilleur talent de comédien que de politique.
Etonnant de la part d'un homme politique qui pourtant, à force de recevoir des coups de toutes parts, y compris et surtout de la part de "ses amis" politiques, devrait avoir le cuir épais.
Mais notre Sophie nationale est comme ça : toujours imprévisible dans ses comportements comme dans ses paroles. Et c'est sans doute pour cela que les Français l'aiment bien.
Rédigé par : Achille | 17 mai 2015 à 10:57
Dans les acteurs que je classerais à droite, en France, j'ajouterais Jean Reno et Thierry Lhermitte, peut-être José Garcia, en humoriste, Laurent Gerra et peut-être Gad Elmaleh, mais il est bien vrai que le monde du spectacle est pétri de bonnes pensées de gauche, dirons-nous caviar. Les Torreton, les Balasko, les Béart, Azéma, Bacri, Jaoui, le Bolloc'h, au talent à géométrie variable. Dans un autre registre de la gauche de la gauche, je mets Darroussin, assez malin pour ne pas faire des leçons de morale bien-pensante à la façon Anémone et excellent acteur au demeurant...
Pour Sophie Marceau, même admiration. La classe à la française. Une belle femme, admirée, jalousée, et ce jusqu'au Japon où elle contribue à tous les fantasmes que nos amis nippons se font de la femme française...
Bien à vous cher Philippe, bon dimanche.
Rédigé par : JC Clement | 17 mai 2015 à 10:47
« Ce n'est pas elle non plus qui, comme un cheveu sur la soupe, glissera une phrase contre le fascisme du FN ! Elle ne sera jamais une bonne cliente pour les journalistes partisans » dites-vous de Sophie Marceau.
Pas de bol cher Philippe.
http://www.dailymotion.com/video/x4njgj_jean-marie-le-pen-sophie-marceau-le_fun
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 mai 2015 à 10:20
Après son film "La boum", Sophie Marceau est, certes, devenue une rareté.
Pleine de charme, talentueuse et vraie rebelle, elle n'hésite pas à retourner une petite pique à ceux qu'elle n'aime pas. Le "petit pain au chocolat" (JFC) demande un mot d'excuse ou un sentiment de remords ? Et quoi encore ! Pourquoi deviendrait-elle hypocrite ? Ce n'est pas son genre.
Rédigé par : Ellen | 17 mai 2015 à 09:55
Déclaration d'amour pathétique, flagornerie affligeante, j'aurai sans doute du sourire mais je n'ai pas pu ! Désolant...
Rédigé par : jgo | 17 mai 2015 à 09:29
Pour une fois, cher Monsieur, j'ai plaisir à être 110% en plein accord avec ce joli texte intelligent, pas partisan du tout, gentiment ironique, implacablement sarcastique.
Rédigé par : Marc CHEIFETZ | 17 mai 2015 à 09:25