Il n'y a pas de petits sujets qui tiennent pour les grandes personnalités.
"En ce moment c'est la vie qui m'enivre" (France Inter).
Des fulgurances, des pépites d'intelligence, des trésors qui se nichent dans le fouillis des phrases. L'autodidacte se venge du retard, se console de l'attente et éblouit.
"Ce métier, c'est un peu comme ça". J'ai fait "comme si" et, petit à petit, j'ai fait comme" (Le Figaro, Le Monde).
Des bonheurs d'expression inouïs surgis comme des oasis au sein de platitudes grandioses.
Des absurdités mais jamais étriquées ni mièvres, toujours chargées de souffle et emplies de mystère pour ceux qui les écoutent. Et s'il avait raison ?
"Le charisme, ça ne se travaille pas. Le charisme, c'est inné".
Des évidences et des constats qui mettent à mal pratiquement tout le monde politique, artistique et médiatique.
Une puissance, une liberté, une expansion de soi qui est bien au-delà de l'arrogance ou de la vanité de mauvais aloi, mais renvoie à la certitude d'être unique et singulier, comme une table est une table et un film un film.
"J'ai tourné le film avec une oreillette. Je ne veux pas apprendre les dialogues, ça déforme la pensée".
Etincelante intuition qui habite la parole que j'enseigne. Il faut toujours au moins donner l'impression qu'on invente son texte et qu'on se dicte à soi-même.
"Je ne suis pas gros, je suis vivant".
Dévastation de tous les préjugés, des conformismes, des prudences, refus de se laisser imposer quoi que ce soit par le regard trop souvent totalitaire des autres. Volonté de se camper comme un monstre de vérité dans un univers qui sublime la prudence et la bienséance en politesse quand elles ne sont que frilosité et lâcheté. Plutôt qu'un art de vivre, une défaite qui fait mourir à petit feu de son vivant.
Des superbes bienveillances et des jugements qui, sur les cimes, voient et visent juste.
"Luchini est comme moi, il adore les mots".
Poutine, la Russie, la Belgique, la mondialisation du génie et l'envie d'aller offrir un peu partout ce qu'il est est, moins pour être admiré ou par profit qu'à cause de cette conviction intime que sa personnalité est inconcevable dans l'étroitesse.
Les espaces infinis, oui, mais pas le pré carré envieux, étriqué et jaloux. Pourtant, plus que tout autre, il est la France et il donne à celle-ci ce qui lui manque tellement avec la présidence qui l'administre : un lyrisme opératoire, une folie active.
"Il y a des moments, certaines situations, où il faut se distinguer. Et non pas se distancier".
Qui oserait sourire de ces effervescences, de ces traits qui viennent chez lui, comme il respire, serait un imbécile. Si on veut bien s'attacher à eux avec une rationalité qui les décapera de ce qui semble être seulement un jeu de mots, on les comprendra.
Et on sera obligé d'admettre que le talent, le verbe et la finesse se moquent des conventions et vont se nourrir là où les accueille somptueusement parce que profondément on les aime et qu'on en a eu besoin.
"Saint Augustin, c'est fascinant à lire. Plus que Céline. J'en suis revenu, de ça, de ce crachat. Il n'y a pas de poésie dans la haine et la violence".
La volupté surprenante qu'on éprouve face à des désaccords fraternels : c'est sans doute faux mais c'est lui qui le dit !
Un être, une nature, une voix, un objet humain non identifiable, un acteur si omniprésent qu'il paraît jouer sa vie en même temps qu'elle l'exalte par sa réalité sombre ou allègre, une irremplaçable destinée.
C'est Depardieu.
Rédigé par Sieur Trekker le 18 juin 2015 à 01:12
J'ai bien lu votre reponse en son temps... Toutefois, restez assure que je ne reproche rien a l'acteur dont il est ici question.
Rédigé par : Valerie | 22 juin 2015 à 20:20
Marguerite Duras - trop germanopratine sans doute - !
Exact. Elle vivait rue Jacob... mdr !
Rédigé par : calamity jane | 20 juin 2015 à 16:14
@ eileen
"...Comme vous Hiroshima peut-être, l'Amant ni en livre ni au cinéma, par contre j'ai beaucoup apprécié la lecture de Barrage contre le Pacifique !..."
"Un barrage contre le Pacifique" est à mon humble avis le seul livre que l'on retiendra d'elle. Mais en matière de littérature franco-indochinoise, il y a un très bon écrivain hélas injustement oublié : Jean Hougron et sa série intitulée "La nuit indochinoise", dont Mort en fraude fut porté au cinéma par Marcel Camus avec Daniel Gélin dans le rôle principal.
Rédigé par : Trekker | 20 juin 2015 à 14:51
@Alex paulista 20.6.15 3.11
Magnifique, ce sont 5'59 de pur bonheur, de pure poésie ! Daté écrivez-vous, j'ai pensé suranné, mais intemporel !
Les toits de Paris semblent faire toujours rêver les étrangers, les commentaires, souvent fort poétiques, sont en majorité rédigés en anglais, en allemand, en italien etc.
Il se dégage de ce clip un supplément d'âme avec lequel certaines productions récentes, quelquefois de bonne facture, ne peuvent pas rivaliser.
Alors s'il vous plaît, postez encore pour que le rêve continue !
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@Savonarole 19.6.15 14.23
Je partage votre commentaire, donc inutile d'en mettre une couche supplémentaire LOL
Rédigé par : eileen | 20 juin 2015 à 08:32
@ Alex paulista | 20 juin 2015 à 02:59
Exact. Curieusement les grands dessins animés américains résistent très bien au temps pour nos enfants, la grande période des Tex Avery, les Tom & Jerry, Walt Disney, etc. Plus de 50 ans après ça plaît toujours.
Concernant le vrai cinéma, et afin d'édifier les enfants aux complexités sociales à venir rien de tel que "Le dernier des hommes" de Murnau des années 20.
Pour les calmer un bon petit "Nosferatu" du même Murnau avant d'aller au lit.
Pour les prévenir contre les pédophiles et autres pervers, un Friz Lang, "M le maudit". Très efficace.
Pour leur éviter les sornettes des écologistes un Sydney Pollack "Jeremiah Johnson".
Une poignée de comédies italiennes irrésistibles des années 60-70, et les grands barons italiens de cet art, Visconti, Antonioni, pour finir avec Le Guépard, après je cherche toujours...
Rédigé par : Savonarole | 20 juin 2015 à 08:07
Un clip qui montre que le bon cinéma peut être à la fois daté et intemporel:
https://m.youtube.com/watch?v=Y_2c_E_c-U0
Rédigé par : Alex paulista | 20 juin 2015 à 03:11
@ Savonarole | 19 juin 2015 à 14:23
J'ai revu récemment Le Mépris et L'Horloger de Saint-Paul, montré à mes enfants Le Ballon Rouge.
Tout cela tient encore la route.
Rédigé par : Alex paulista | 20 juin 2015 à 02:59
On cite ici le charmant Jean-Pierre Cassel, cela pose le problème des souvenirs, "du je ne sais quoi et du presque rien" de Vladimir Jankélévitch. Des souvenirs teintés de complaisance et de nostalgie...
Pourtant "que reste-t-il de tout cela, dites-le moi", comme le chantait Charles Trenet...
Trois scènes, deux tirades, et le reste est insupportable à revoir en DVD collector.
Dans cent ans on se souviendra encore de la tirade dans Hôtel du Nord entre Jouvet et Arletty avec son "atmosphère", ça servira de pub rétro pour vendre des Peugeot, mais qui reverra leurs films ?
Le cinéma est un art mineur sans importance, tous les quarante ans on benne des chefs-d'oeuvre dont plus personne n'a besoin.
"Le Troisième homme", "Citizen Kane", "African Queen", des chefs-d'oeuvre qu'on ne peut plus imposer à nos enfants.
Rédigé par : Savonarole | 19 juin 2015 à 14:23
@Savonarole 19.6.15 13.27
Bonjour Savonarole, vous avez raison, trop germanopratine sans doute, drôle de bonne femme qui appréciait disait-on la bouteille accompagnée d'hommes jeunes, ça pour la rumeur LOL et puis... elle serait aujourd'hui plus que centenaire, elle a disparu il y a bientôt vingt ans. C'est ma grand-mère qui - parcourant quelquefois le blog de Monsieur Bilger - m'a raconté la relation Marguerite Duras et Gérard Depardieu !
Comme vous Hiroshima peut-être, l'Amant ni en livre ni au cinéma, par contre j'ai beaucoup apprécié la lecture de Barrage contre le Pacifique !
Rédigé par : eileen | 19 juin 2015 à 14:07
@eileen | 19 juin 2015 à 11:47
Bonjour eileen, non c'est exact on n'en a pas parlé, serait-ce dû au fait que Marguerite Duras a totalement disparu, qui encore parle d'elle ?
Montée en épingle sous Mitterrand, se voulant grande résistante, il n'en reste rien, que dalle, nada.
Mis à part son Hiroshima, fumet sexuel colonial, c'est une ruine.
Une m... en boîte pour France Culture les années bissextiles.
Rédigé par : Savonarole | 19 juin 2015 à 13:27
Surprenant qu'aucun "commentateur historique" (comme ils se nomment), autrement dit "les dinosaures ou les schtroumpfs grognons", n'ait subrepticement évoqué Marguerite Duras et Gérard Depardieu à ses débuts, alors jeune premier !
Rédigé par : eileen | 19 juin 2015 à 11:47
"C'est un débat, parfois l'approche abstraite permet de ne pas polluer l'intuition par des exemples trop particuliers...
Mais ce n'est jamais comme ça que c'est né dans le cerveau".
Rédigé par : Alex paulista | 18 juin 2015 à 07:15
Ne serait-ce alors pas la relation entre intuition et abstraction qui devrait être observée ?
N'est-ce pas la chair de l'acteur qui profère, incarne la parole du poète, qui permettra au cerveau, ce grand analyste qui devient le "Malin" quand il abuse de son pouvoir, de rester à sa place, que les choses ne naissent pas en lui, mais qu'il est comme fécondé par ce qu'un des noms musulmans de Dieu désigne, le Réel, la réalité, et que l'observation est le fruit de cette relation ? En ce sens, oui, l'analogie entre sciences et arts est fructueuse.
Mais attention, nous risquons, en abordant ces sujets vibratoires, d'irriter la puissance 10 de l'ennui de ceux qui ne sont pas sensibles au talent d'un des plus grands génies de la littérature mondiale...
Rédigé par : Aliocha | 19 juin 2015 à 08:56
..."c'est consternant"...
Et il voudrait que j'aie eu la curiosité de les lire ?
..."touché le génie"... mazette !
"Toute notre connaissance découle de notre sensibilité"
"Plus grande est la sensibilité, plus grand le martyr". L. da Vinci (extraits de carnets).
'Nous n'avons pas les mêmes valeurs' @ castabarçarôle.
Rédigé par : calamity jane | 18 juin 2015 à 15:42
@Trekker 18/6/2015
J'étais d'accord avec vous à quasi 100% sauf : je trouve Alain Finkielkraut un excellent acteur dans ses emportements LOL, Onfray mieux que moyen, excellent récitant, Marcel Gauchet très bon moyen... LOL
Rédigé par : eileen | 18 juin 2015 à 12:44
@ Aliocha | 17 juin 2015 à 06:59
En sciences aussi l'intuition précède la pensée. La seule différence est que l'étude et la vague réflexion sont des prérequis, pour se rendre familiers les mondes imaginaires qui constituent l'espace de jeu.
Mais la nouveauté apparaît comme une vision, et la pensée met en forme a posteriori.
Lorsque Poincaré s'éteignit, Alain pleura sur tous ces mondes qui disparurent avec lui.
Cette erreur d'imaginer que la pensée scientifique naisse déjà formalisée est un artefact des méthodes d'enseignement : on présente les théories et théorèmes déjà épurés de tout ce qui n'est pas nécessaire, masquant parfois tout le cheminement intellectuel nécessaire à leur genèse.
Par exemple, on peut appréhender la topologie en mathématiques à partir de la plus pure définition ensembliste des ouverts, sans idée de mesure. Certains préfèrent l'enseigner ainsi plutôt que de partir de l'exemple simple du segment ouvert (ou la "boule" en 3D) qui exclut ses limites, comme l'intervalle ]0;1[. C'est un débat, parfois l'approche abstraite permet de ne pas polluer l'intuition par des exemples trop particuliers...
Mais ce n'est jamais comme ça que c'est né dans le cerveau.
Rédigé par : Alex paulista | 18 juin 2015 à 07:15
@ Valérie
"Le dernier métro" & "La femme d'à côté"...
Bien évidemment un des nombreux beaux films où il a excellé, mais ils sont tellement nombreux que tous les citer demanderait une mémoire éléphantesque. Depardieu à mon humble avis a tourné environ 50 % de chefs-d'oeuvre et de bons films, surtout avant 2000 / 2005. Quel acteur sur une carrière de près quarante ans, n'a pas tourné près de la moitié de navets, films alimentaire ou médiocres ?
Lui reprocher ses propos parfois débiles ou primaires et ses fréquentations souvent contestables, c'est le juger sur ce qu'il n'est pas : un intellectuel. Nombre d'acteurs et d'actrices adulés ne sont pas obligatoirement plus intellos que lui. Il ne faut pas confondre les genres : on ne demande pas à Finkielkraut, Onfray, Gauchet, etc. d'être des acteurs, mêmes moyens !...
Rédigé par : Trekker | 18 juin 2015 à 01:12
Rédigé par : anne-marie marson | 17 juin 2015 à 14:07
On s'éloigne de Depardieu au demeurant excellent acteur. Pour le côté people du personnage je zappe.
Quant au roi Pétaud et à ses favorites successives, entre celle que l'on répudie sans vergogne, celle que l'on jette sans préavis, celle que l'on récupère et celle "qu'on sort" en cachette, je préfère ne pas commenter ce lamentable jeu de fausses premières dames qui fait surtout beaucoup de mal à la France !
Rédigé par : Mary Preud'homme (consort ou qu'on sort ?) | 18 juin 2015 à 01:06
@Jabiru
Yes
Rédigé par : Paul Duret | 17 juin 2015 à 21:39
@ Paul Duret
Avec un petit tube en verre j'imagine ?
Rédigé par : Jabiru | 17 juin 2015 à 18:05
@Catastrophy Jane
Bien au contraire, je défends tous ces saltimbanques, avez-vous eu la curiosité de lire une interview de Paul McCartney ou d'Elvis Presley, ou bien de Steve McQueen, c'est consternant, pourtant chacun d'eux a touché au génie, mais pourquoi vouloir à tout prix en faire des intellos, c'est surtout pas ce qu'on leur demande.
Lâchez-moi les baskets.
Rédigé par : Savonarole | 17 juin 2015 à 18:00
"Ca pue" en effet, Savonarole, entre "laissons tranquilles ces saltimbanques" (sous-entendu parlez donc de moi) et Cajot Belle Pétasse vous faites preuve d'un talent vraiment relatif qui n'arrive pas à la cheville d'un saltimbanque...
Rédigé par : calamity jane | 17 juin 2015 à 17:19
"C'est Depardieu" ou cherchez ma beauté intérieure !
Rédigé par : calamity jane | 17 juin 2015 à 17:16
J'adore cet acteur.
Sinon, connaissez-vous ce détail ?
Il tournait avec Jean Carmet, lequel, pour les besoins du film était enfermé dans un cercueil. Pour lui éviter l'asphyxie, un trou y avait été aménagé. Et bien sûr, je vous laisse deviner ce que fit Depardieu. Le pauvre Carmet faillit finir comme dans la chanson du vétérinaire et des chevaux.
Rédigé par : Paul Duret | 17 juin 2015 à 15:20
Que des jeunes sur le blog ?!?!
"Le dernier metro"
https://www.youtube.com/watch?v=A6DVipKm8pA
"La femme d'a cote"
https://www.youtube.com/watch?v=Zp8WsvtSykE
Splendide distribution et fascinante Dame Fanny Ardant. Hommage a Monsieur Truffaut trop tot disparu.
Rédigé par : Valerie | 17 juin 2015 à 14:51
@Mary Preud'homme | 17 juin 2015 à 02:09
D'autre part, pour rester dans le people, à propos de couple, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais Julie Gayet se tient derrière le président Hollande (Stade de France).
Ségolène Royal se tient à ses côtés (perron de l'Elysée, Cuba).
Le prince Philip se tient aussi deux pas derrière la reine d'Angleterre, c'est le prince consort.
Donc Julie=prince Philip=princesse consort.
Promis j'arrête.
Rédigé par : anne-marie marson | 17 juin 2015 à 14:07
"Si un comédien devait vraiment vivre tout ce qu'il interprète il deviendrait fou" (Friedrich Nietzsche, ou alors c'est de moi, je ne sais plus, j'hésite).
Laissons tranquilles ces saltimbanques, qu'ils nous amusent, qu'il nous fassent pleurer, c'est tout ce que l'on peut attendre d'eux.
C'est leur innocence qui nous émeut, rappelez-vous Johnny à qui on demandait ce qu'il pensait de Toulouse-Lautrec, il s'exclama "c'est Toulouse qui va gagner !"... c'est tout de même plus touchant que Noah ou Arditi qui nous avaient menacé de quitter la France si JMLP passait au second tour devant Chirac.
Rédigé par : Savonarole | 17 juin 2015 à 12:55
Trekker | 17 juin 2015 à 01:16
Une chose est à noter chez vous, c’est votre habileté à ne pas répondre aux objections ou remarques sur vos affirmations.
Vous n'avez fait aucune objection à mes affirmations. Vous avez détourné le sujet et bavassé à côté, comme le font tous les gauchistes dans votre genre. Détournement de la conversation quand les faits vous gênent, puis enfumage : vous n'avez rien inventé. Votre tactique est à l'oeuvre partout dans le bavardage médiatique de gauche qui nous enveloppe.
“Robert Marchenoir, notre J.Edgar Hoover du blog voit des soviets partout…” Propos fort pertinent sur notre ami le croisé de la lutte anticommuniste, et de tout ce qui pourrait vaguement lui ressembler. Je dirai même que votre qualificatif est trop gentil, c’est un quasi clone de feu McCarthy.
Mais McCarthy avait raison, figurez-vous. Ce sont les communistes qui l'ont diabolisé, en prétendant que le danger communiste n'existait pas. Or on sait, maintenant, notamment par des transfuges du KGB et la divulgation de certaines archives du KGB, qu'il y avait effectivement une forte subversion communiste aux Etats-Unis. L'espionnage soviétique avait fortement pénétré les secteurs les plus secrets de l'administration américaine.
Pour ne citer que cet exemple, Staline était informé presque en temps réel des progrès de la première bombe atomique américaine. Il avait un espion au coeur du laboratoire de Los Alamos. Lorsque le président Truman lui a annoncé, en tête-à-tête, en 1945, que les Etats-Unis venaient de mettre au point une arme révolutionnaire et terrifiante, Staline savait déjà de quoi il retournait. Grâce au vol des secrets atomiques américains, l'Union soviétique a été capable de construire sa propre bombe nucléaire dans la foulée.
Mais vos propos sont utiles : nous savons, maintenant, que d'après vous, il n'est pas convenable d'être anti-communiste. Merci d'avoir confirmé "d'où vous parlez", comme aiment à dire les cuistres de votre famille politique. Cela se voyait vraiment beaucoup, mais il est bon que vous l'ayez confirmé vous-même.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juin 2015 à 12:48
Le seul point commun entre les deux Gérard, Filoche et Depardieu est leur tour de taille, leur grande gueule, leurs aboiements !
Le premier a passé sa vie d'inspecteur du travail dans le XIème arrondissement de Paris à traquer les clandestins chinois qui travaillaient dans les ateliers textile et les restaurants dont il était la terreur, le tout pour rien sauf à leur rendre la vie encore plus difficile en les isolant encore plus, il a aussi largement participé au départ du boulevard Haussmann puis de France - avant qu'il ne revienne quelques années plus tard - du groupe britannique Marks & Spencer mettant des dizaines de femmes au chômage, ça c'était sous Chirac, époque où il squattait les plateaux télé pour vomir sa haine des patrons voleurs, tricheurs, fraudeurs, négriers + + + + LOL ; sous la gauche il apparaît encore quelquefois il se tait, il se contente de pleurer devant micros et caméras !
Le second s'est contenté/se contente de faire des films pour nous distraire, sans aucune obligation d'aller les voir !
Rédigé par : eileen | 17 juin 2015 à 12:12
@breizmabro | 17 juin 2015 à 09:30
"Déjà Proust c'est d'un ch..ant, mais vous c'est puissance 10..."
Je préfère encore lire du Catherine Jacob. Au moins avec elle il y a des images !
Rédigé par : Achille | 17 juin 2015 à 11:51
C'est vrai, la prose de Proust est un chant...
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2015 à 10:28
Il y a un âge où on finit par avoir le courage d'être ce que l'on est, quelquefois ce que l'on est n'est pas reluisant, d'autres fois ce que l'on est est pathétique, et par hasard il arrive que ce que l'on est soit juste !
Comparer Saint Augustin et Céline est une erreur que l'on ne doit pas commettre, c'est trahir l'un et l'autre sans rien construire.
Depardieu est un comédien, tout n'est que posture sauf ce qui lui échappe et il lui échappe son humanité !
Rédigé par : duvent | 17 juin 2015 à 09:51
Bonjour Monsieur Bilger, votre billet m'a ravie et pourtant je ne suis pas fan de Depardieu... il doit cependant avoir des qualités pour avoir séduit Carole Bouquet, ils ont dû avoir autre chose à partager que leur vin, celui de Depardieu étant considéré des connaisseurs comme du bas de gamme.
Les commentaires qui partent dans tous les sens m'ont fait me souvenir de ce qui suit "Il n'y a pas de petits sujets - en l'occurrence, il ne l'est pas - mais seulement de petits regards, pour m'abriter sous l'aile géniale et décisive de Marcel Proust" et pour l'occasion si vous me le permettez "et aussi celle de Louis-Ferdinand Céline" : commentaire signé Philippe Bilger - 14 juin 2015 - 11.28 !
Rédigé par : eileen | 17 juin 2015 à 09:45
@ Aliocha | 17 juin 2015 à 06:59
Déjà Proust c'est d'un ch..ant, mais vous c'est puissance 10...
Rédigé par : breizmabro | 17 juin 2015 à 09:30
@Mary Preud'homme | 17 juin 2015 à 02:09
C'était pour ne pas dire le couple Royal face au couple royal d'Espagne.
Rédigé par : anne-marie marson | 17 juin 2015 à 08:53
L'intonation juste dessine le chemin anthropologique des mots qui, au-delà du mensonge, ce cinquième élément de l'esprit humain comme le disait Le Vinci, servent avant tout à dire la vérité, ou tout du moins à s'en approcher avec sincérité. Ces mots deviennent alors comme l'écume sur l'océan des émotions d'un être, témoignant de ce qu'il a traversé, accomplissant pleinement le destin de l'être humain, qui est Verbe incarné :
"Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après : ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée."
Depardieu incarne parfaitement cette définition proustienne de l'art.
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2015 à 06:59
@anne-marie marson | 16 juin 2015 à 18:11
"...Il suffit de voir le couple Hollande sur le perron de l'Elysée avec le roi d'Espagne..."
Le couple Hollande ?! Késako ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 juin 2015 à 02:09
@ Savonarole
“Robert Marchenoir, notre J.Edgar Hoover du blog voit des soviets partout…”
Propos fort pertinent sur notre ami le croisé de la lutte anticommuniste, et de tout ce qui pourrait vaguement lui ressembler. Je dirai même que votre qualificatif est trop gentil, c’est un quasi clone de feu McCarthy.
@ Robert Marchenoir
Vous devenez lassant en me qualifiant de gauchiste et communiste dans tous vos posts, et là vous me faites trop d’honneur en me consacrant près de trente-cinq lignes. Peut-être êtes-vous payé à la ligne publiée par votre employeur ?
Une chose est à noter chez vous, c’est votre habileté à ne pas répondre aux objections ou remarques sur vos affirmations. Vos partez alors dans des digressions sans grand rapport avec celles-ci, mais j’avoue que votre dialectique est toujours un grand moment d’humour.
Rédigé par : Trekker | 17 juin 2015 à 01:16
Cher Philippe,
De saut de puce en saut de puce, il nous faut tout entendre.
Ainsi cette semaine, La Réunion nage en plein Pacifique selon Valls et Draguignan est devenue bordelaise.
Depardieu s'est fait convoquer par la justice pour avoir pédalé pour faire cinquante mètres de son domicile à sa cantine, histoire de ne pas ouvrir une boîte de conserve avec son doigt.
Hollande, bien caché sur un scooter s'est fait protéger pour rejoindre une amie.
Il faut aussi bien protéger un monstre du cinéma que le fantôme de l'Elysée.
Ne cherchez pas l'erreur, il n'y en a pas.
Si, après tout, le fantôme a peut-être ses séances privées en première pour avoir plus de choix. Et les fantômettes à volonté...
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 juin 2015 à 00:42
Oui, M. Bilger, vous avez vu juste.
Lui et Luchini sont des cas, des pépites, des hommes phares qui nous envoient leur lueur dans l'océan sombre de la médiocrité. Ils vivent d'un feu venu d'un au-delà du domestique.
En écoutant, hier au vingt heures de France 2, la voie fraîche et presque fluette de Depardieu répondre au présentateur ordinaire, j'ai pensé, allez donc savoir pourquoi, aux vociférations d'un Premier ministre français, qui l'avait qualifié de "minable", politicien "solférirose de cimetière" revenu à l'insignifiance dès son déménagement de l'Hôtel de Matignon, et aux mots secs et aux coups de menton creux du successeur brassant les éléments de langage préparés par ses "cabinetistes".
Il suffit de peu d'hommes pour vous sauver un espoir dans l'Homme.
Rédigé par : Arobase du Ban | 16 juin 2015 à 23:26
"Notre ministre Cajot Belle Pétasse devrait nous l'imposer en histoire" (Savonarole)
J'achète !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Savonarole | 16 juin 2015 à 22:59
@anne-marie marson | 16 juin 2015 à 18:11
Ah non pitié ! pas Gérard Filoche ! Il a la haine de l'entreprise aussi modeste soit-elle. Ah ça oui il y aurait de l'embauche avec lui. Toute personne montant sur un escabeau dans les normes pour cueillir un fruit devrait en avoir 4 pour tenir les pieds. Les 5 étant déclarés bien sûr et contrôlés avec les inspecteurs supplémentaires dont l'inspection du travail aurait besoin. Je sais ce qu'il a fait avec des agriculteurs qui s'étaient défoulés sur Internet avec des propos déplacés suite à l'assassinat de deux contrôleurs. C'est un revanchard de la pire espèce.Et sans doute bon vivant comme monsieur Depardieu vu sa confortable bedaine.Toujours dans le bureau politique du PS ?
Et avec la nouvelle PAC ubuesque et incompréhensible cela va être encore un terrain de chasse parfait pour eux pour traquer les contrevenants. Être contrôleur PAC c'est un état d'esprit. Le fait de vouloir faire bouillir la marmite n'est pas une condition suffisante. Il faut être de gauche et ne rien comprendre à la marche d'une ferme et ses aléas. Et vice versa. Etre sovkhozien de bureau.
J'ai donné à ces abrutis.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 juin 2015 à 22:56
Depardieu, j'aime bien. J'aimais bien. Jamais bien.
Malgré tout, depuis qu'il joue Obélix, il a perdu, à mes yeux, toute crédibilité. L'image de l'acteur que j'avais était certainement trop forte (Cyrano) et puis toute l'époque avec Michel Blanc et Patrick Dewaere, entre autres.
Je l'ai croisé au hasard d'un anniversaire privé il y a deux/trois mois. Cela ne m'a rien fait...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 16 juin 2015 à 22:53
@finch
Laetitia Casta a eu la peur de sa vie lors du tournage du premier Astérix : « Gérard est entré dans ma loge en slip, il a pété, il est reparti ! »
Hahaha, j'ignorais cet épisode croquignolet... on croirait un dessin de Hara-Kiri ! Depardieu a déclaré aux journaux qu'il sifflait 14 bouteilles de vin par jour. Il n'est pas sûr qu'il se vante...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juin 2015 à 22:29
« Je ne suis pas gros, je suis vivant »
Tu parles…
Question négligence Gégé tient le haut du pavé. La bouffe "dégueulasse" ça le connaît. Les liqueurs et spiritueux aussi. Ça le rend épouvantable mais pas repoussant dit Brigitte Bardot qui a supprimé tout miroir de chez elle.
Pas repoussant ? Ce n´était pas vraiment l'avis de Laetitia Casta qui a eu la peur de sa vie lors du tournage du premier Astérix :
« Gérard est entré dans ma loge en slip, il a pété, il est reparti ! » Comme séducteur il se pose là et a perdu beaucoup de sa superbe.
Hippocrate disait il y a deux millénaires et demi :
« Que ton aliment soit ton seul médicament »
Gégé a passé outre. Pas concerné. Il s'est même assis sur le conseil de tout son poids. Aucune chance dès lors que celui-ci survive. Personnage truculent, rabelaisien, Gégé n'est pas loin de l'explosion, à défaut de l'implosion épiploïque.
L’actrice Julie Depardieu a déclaré à propos de son père, déplorant son hygiène de vie inexistante :
« Tu verras. 65 balais, c'est pas vieux. Et quand tu sais ce qu'il fait, il durera pas, je te le dis. Dans cinq ans, il est plus là. C'est lui le prochain je le sais. »
Pas vraiment tendre avec son géniteur, mais sans doute lucide. Hélas. Entre le sucre, le gluten, les protéines, les intoxications diverses, Gégé a multiplié les motifs pour défier la camarde qui agite le spectre du cancer, des maladies cardio-vasculaires (opéré des coronaires en 2000), etc.
Grand acteur, Gégé est aussi un gros imprudent et un négligent impénitent. Se décrire "vivant" pour justifier l'arrondissement de sa panse, c'est une pantalonnade du même ordre que celle reconnaissant en Poutine un démocrate chevronné. Prière de ne pas s'esclaffer ! Gégé a beau jeu de s'exonérer de sa responsabilité dans ce qui le menace à court/moyen terme. Suicide ou roulette russe ? Le choix est ouvert.
La lugubre prophétie de sa fille remonte à décembre 2013. Encore trois ans et demi à courir pour espérer qu'elle ne s'accomplisse pas. Mais pas question de miser un kopeck dessus.
Rédigé par : finch | 16 juin 2015 à 21:58
@ Trekker | 16 juin 2015 à 18:10
Votre haine de Poutine et votre russophobie vous égarent, Kadyrov est certes un dictateur militaire islamo-poutiniste, mais le comparer à Himmler ou Ben Laden !... A trop vouloir démontrer, vous vous ridiculisez.
C'est marrant, les gauchistes n'arrivent toujours pas à renouveler leurs arguments et à penser par eux-mêmes. Si l'on n'est pas d'accord avec eux, c'est toujours par "haine" de leurs champions et par "phobie" de quelque chose. Ce n'est jamais à la suite de choix rationnels basés sur une connaissance des faits.
Il est bien connu que les gauchistes dégoulinent d'amour envers tout le monde. Ils nous le prouvent tous les jours avec leurs tendres déclarations envers les "riches", les "patrons du CAC 40", Sarkozy, Bush, les "ultra-libéraux", les Américains, les "sionistes" (comprendre les Juifs) et Marine le Pen (oups ! pardon, Marine le Pen étant de gauche, il commence à y avoir beaucoup d'exceptions...).
Une autre invective habituelle du gauchiste, c'est : "vous vous ridiculisez". On sent bien que le gauchiste est le bourgeois contemporain. Sa plus grande hantise est d'être comme il faut : surtout, ne pas être ridicule. Surtout, penser comme tout le monde... enfin, comme tous les gens bien. Comme ceux qui ne sont pas ridicules... à leurs propres yeux, et à ceux des membres de la secte politiquement correcte.
Bien entendu, les hommes dignes de ce nom se moquent d'être ridicules : ils se contentent d'être dans le vrai.
Accepter une invitation à dîner de l'assassin et massacreur Ramzan Kadyrov, dont on sait qu'elle sera exploitée dans le monde entier par les services russes de propagande, c'est aussi condamnable que de dîner avec Himmler ou avec Ben Laden, oui, parfaitement. (Je note que vous avez laissé de côté Che Guevara...)
C'est aussi dégueulasse et aussi méprisable que le voyage à Berlin des artistes et des écrivains sous l'Occupation.
Que Gérard Depardieu ait ses problèmes personnels et ses comptes à régler avec la France, c'est tout à fait compréhensible, et même légitime. Mais que pour soigner son mal-être, il s'essuie les grolles sur le visage des Tchétchènes, des Géorgiens, des Ukrainiens (et aussi des Russes !) asservis, assassinés, torturés, violés et massacrés, voilà qui est ignoble.
L'ignorance des artistes ne peut pas éternellement servir d'excuse.
S'il aime tant la Russie et les Russes, qu'il se contente donc de dîner avec des Russes anonymes, loin des caméras de Russia Today et de Sputnik. Des Russes de la Russie profonde, loin des rutilants 4 x 4 de Moscou, qui n'ont pas l'eau courante, dans les campagnes, des retraités qui achèvent leur vie misérable en achetant des faux médicaments au marché, parce que le bon Monsieur Poutine, qui fait tant pour son peuple, n'a toujours pas trouvé le moyen, quinze ans après son accession au pouvoir, de leur donner les moyens de se payer des vrais médicaments dans une pharmacie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juin 2015 à 21:30
Au tout début il utilisait sa présence physique et parlait peu. Ensuite à l'époque de Cyrano j'ai trouvé qu'il donnait la même identité à tous les rôles, utilisant à chaque fois la même diction, le même emportement un peu lyrique et surjoué.
Puis il a cessé. Je l'ai trouvé meilleur à partir de l'époque d'Une pure formalité et du Colonel Chabert.
C'est peut-être ce qu'il veut dire par "Je ne veux pas apprendre les dialogues, ça déforme la pensée".
La tendresse et la complicité avec Isabelle Huppert au festival de Cannes ont montré comment cet homme est une éponge... à sentiments !
Rédigé par : Alex paulista | 16 juin 2015 à 20:35
Ah bien au moins Gégé ne "mérite-t-il pas d'être de droite", c'est déjà ça...
Rédigé par : Gérard B. | 16 juin 2015 à 18:57
Vous ne pourriez pas adresser votre billet à monsieur Torreton ?
Pour le reste je ne peux qu'applaudir votre billet dédié à ce grand acteur, à cet humain.
Rédigé par : breizmabro | 16 juin 2015 à 18:44
Bonjour Philippe,
"Un être, une nature, une voix, un objet humain non identifiable, un acteur si omniprésent qu'il paraît jouer sa vie en même temps qu'elle l'exalte par sa réalité sombre ou allègre, une irremplaçable destinée."
Gérard Depardieu fait partie de ces gens qui, comme le bon vin, se bonifie avec le temps.
On peut certes critiquer certaines de ses prises de position, mais il les assume pleinement et sait opposer des arguments qui ne manquent pas de fondement à ceux qui le critiquent.
Ce qui est remarquable chez lui c'est qu'il est dans la vie comme à la scène. Et contrairement à Fabrice Luchini, les mots qui lui viennent à la bouche n'appartiennent à aucun grand auteur, ce sont les siens tout simplement et ils sont d'une très grande richesse.
Il a incarné au cours de sa carrière des personnages flamboyants : fictifs, comme Cyrano, le colonel Chabert, Jean de Florette, le comte de Monte-Cristo ou bien réels comme Vatel ou Danton.
Une chose est certaine, malgré tout son talent, il aurait bien du mal à incarner le personnage falot qui a dit un jour qu'il était un minable. Il lui faut des personnages à sa démesure.
Rédigé par : Achille | 16 juin 2015 à 18:42
Gérard Depardieu trouve aussi que la France manque d'allure. Il suffit de voir le couple Hollande sur le perron de l'Elysée avec le roi d'Espagne pour savoir qu'il n'a pas tort.
Seule Radio Classique trouve grâce à ses yeux, en particulier Guillaume Durand, mais surtout Luc Ferry, qui, dit-il, explique bien, ce qu'il dit est compréhensible.
Le Medef n'est pas en reste dans l'absence d'allure. Entendu de la part de Pierre Gattaz : "Je soutiens le 49-3 si cela permet d'avancer vite et fort dans la bonne direction pour les entreprises. On a assez discuté".
Revenant d'une formation syndicale sur le droit du travail, je comprends la colère de nos formateurs (comme celle de Gérard Filoche) devant ces "enfumés" (ils utilisent un autre mot...) qui nous gouvernent. Tout pour le fric et sans se gêner.
Devant cette atteinte au Code du travail, et les âneries de Rebsamen, des millions de gens devraient être dans la rue.
Rédigé par : anne-marie marson | 16 juin 2015 à 18:11