Il paraît qu'il ne faudrait jamais rencontrer les êtres qu'on admire.
Apparemment, ne pas ne pas les rencontrer non plus, si j'en juge par mon expérience à la fois dérisoire mais signifiante avec Isabelle Huppert.
Formidable actrice, depuis son rôle de jeune fille murée dans "La Dentellière" jusqu'à ses prestations éblouissantes et complexes, notamment sous l'égide de Michael Haneke.
Extraordinaire comédienne dont récemment j'ai pu apprécier le talent, la finesse, la légèreté et l'infinie palette de son jeu dans une belle pièce de Marivaux.
Personnalité réfléchie, intelligente et au langage maîtrisé, dont j'ai lu la plupart des interviews et qui à mon sens n'a jamais proféré une bêtise sur quelque plan que ce soit, ce qui est rare dans le milieu artistique.
Inutile de me traiter avec condescendance : j'ai des enthousiasmes, de la naïveté, des illusions. Tant pis ou tant mieux. En tout cas, ils me tiennent à l'esprit et au coeur, résistent aux morosités crépusculaires.
C'est tout naturellement, donc, que j'ai songé à Isabelle Huppert pour mes entretiens vidéo qui ont commencé au mois de novembre 2013.
J'ai pris la peine de lui adresser un courrier à une adresse qu'on m'avait communiquée. Je lui exposais les modalités et la singularité de ce que je lui proposais et, évidemment, l'honneur qu'elle me ferait en acceptant.
Aucune réponse durant plus d'un mois, de sorte que je me suis inquiété sur la validité de l'adresse. J'ai su, sans doute possible, qu'il s'agissait de la bonne et, comme il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, téméraire je lui ai fait parvenir une seconde lettre à la substance similaire avec seulement une allusion au fait que le soir même j'irais la voir au théâtre de l'Odéon.
Je n'ai pas eu davantage de succès.
Peu de temps après, elle a participé à la passionnante émission du dimanche soir sur Europe 1, animée par Patrick Roger et Sonia Mabrouk. Cela m'a rassuré car Isabelle Huppert, en dehors des représentations et de ses films, n'était donc pas une ermite et ne dédaignait pas la promotion.
Quelques jours après, j'ai reçu un mail passe-partout, peu adapté à ma demande et qui classiquement évoquait un un emploi du temps surchargé rendant impossible cet entretien qui ne lui aurait pris qu'une heure. Il émanait d'une société de production et à l'évidence usait d'une manière désinvolte pour se débarrasser d'un pensum.
Pourquoi ce comportement, de la part d'Isabelle Huppert, a-t-il engendré chez moi une déception aussi vive, sans commune mesure avec celles banales que la multitude des indélicatesses sociales et éducatives engendre au quotidien ?
Il ne s'agissait en aucun cas de lui reprocher une réponse négative qu'elle aurait pu justifier sans que j'en sois offensé.
Naïvement -on ne se refait pas -, j'imaginais qu'une grande artiste était nécessairement imprégnée d'un grand savoir-vivre et d'une attention à autrui, quel qu'il soit, dès lors que des exemples me démontraient qu'elle n'était pas étrangère, ici ou là, à une forme de convivialité.
Pour atteindre les objectifs que je me suis fixé et satisfaire des désirs honorables, légitimes, je n'ai jamais lésiné et, sans surestimer mon statut, je ne me suis jamais abstenu de solliciter, de relancer au prétexte que cela me plaçait dans une situation de dépendance, presque d'humiliation. Il est triste de devoir rappeler aux privilégiés de la vie qu'on répond !
L'obligation d'avoir dû me battre pour obtenir, dans sa banalité et, en l'occurrence, dans sa superficialité, une réaction m'a cependant profondément déplu.
Pour ces entretiens, j'ai été confronté à des lenteurs, à des hésitations mais je me rappelle avec bonheur qu'avec un Fabrice Luchini, qui n'a pas précisément une existence oisive, je suis arrivé au bout et qu'avec le brillant Julien Clerc, j'ai relevé en amont la qualité de son urbanité et de sa rectitude.
J'attends depuis quelques mois la disponibilité de Michel Bouquet mais dans des conditions qui ne me font pas douter de l'admiration éperdue que j'éprouve pour lui.
Pour ne pas faire allusion au président Altrad qui avec tenue et régularité me permet d'entrevoir avec lui qui est pourtant surchargé un entretien au mois de septembre.
Qu'on dise non ou oui, on respecte. C'est l'essentiel.
Ce n'est pas rien d'être contraint d'autopsier une déception au détriment d'une adhésion forte, jusque-là, à la personnalité qui vous l'inspire.
Au fond, ce qui me navre, est maintenant la certitude qu'Isabelle Huppert n'est pas "une star" pour tous mais pour quelques-uns.
Et qu'il faut se garder, parfois, de rencontrer les étoiles.
Mais que ne pas les rencontrer, quelquefois, peut être pire.
Ayant assisté à des pièces où elle tenait le rôle principal, je
suis tout sauf enthousiaste quant à l'interprétation d'Isabelle Huppert, et à la mise en scène. On ne joue pas Racine comme on interprète un rôle au cinéma et l'on ne se moque pas de notre plus grand auteur de tragédie.
Pathétique, oui.
Rédigé par : Garcia Annie | 04 juillet 2024 à 01:59
Pourquoi cette célébrité et cette reconnaissance de star internationale pour une actrice que j'ai toujours
trouvée viscéralement détestable, snob, glaciale, prétentieuse, perverse et narcissique ?
Son image quand elle m'apparaît accidentellement me soulève le cœur, alors que tant d'autres acteurs et célébrités m'emportent dans une empathie généreuse et communicative. Suis-je le seul à ressentir ce rejet pour cette actrice surfaite et encensée par les médias alors qu'il nous reste c'est vrai très peu de vraies stars aujourd'hui
qui peuvent rivaliser avec nos grandes vedettes des années 50 et 70 si vite oubliées.
Aucun charme, aucune attirance sensuelle ni intellectuelle, un physique et une allure qui font reculer les bornes de
l'insignifiance dirait Truffaut, je pense tout simplement que faute d'actrices lumineuses qui crèvent l'écran, selon la vieille formule consacrée, dans la cour des grandes, les réalisateurs ne peuvent prendre que ce qu'il reste dans ce marché du showbiz en pleine décadence. Oui je l'avoue je suis un décadent d'un cinéma français et américain et de l'admiration pour des films et des vedettes impérissables que nous pouvons encore voir en DVD et sur le Net impose plus s'il n'est pas trop tard, ces pseudo-acteurs et actrices médiocres qui sont si loin de nos passions émotionnelles sur grand écran.
Rédigé par : G,Cyrene | 15 juin 2019 à 10:58
Ah les râteaux...
Consolez-vous j'ai envoyé à une autre admirable Isabelle, Isabelle A., une lettre narrant un rêve érotique et cocasse que j'avais fait d'elle. Pas de réponse... mais le plaisir fut pour moi de lui écrire et de lui rappeler son rôle admirable dans Ondine en sa prime jeunesse.
Consolez-vous, écoutez la chanson qu'Isabelle Huppert interprète avec finesse et un joli sourire : Les amis de Monsieur, un délice ou peut-être l'avez-vous entrevue, perverse à souhait, dans Les valseuses à la TV lundi soir.
http://www.wat.tv/video/isabelle-huppert-amis-monsieur-3kxth_2i1bb_.html
Rédigé par : lefort | 30 juin 2015 à 10:41
Je pense qu'il faut inverser la déception.
Alors qu'Isabelle Huppert sait se montrer et se faire interviewer, elle refuse l'invitation de Philippe Bilger ou pire ne daigne pas y répondre.
Si grande est l'importance qu'elle vous accorde en ne vous traitant pas comme le tout-venant du microcosme parisien, que vous devriez en être honoré, non ?
Je vous soupçonne cependant à travers ce billet de tenter par une manœuvre détournée, de la rallier à votre cause, voire, comble de la reconnaissance, évoquer lors de ses futures interviews, votre ressentiment.
Nul doute qu'une telle reconnaissance vous comblerait d'aise.
Comme le dirait Jean-Claude Dusse, n'hésitez pas, foncez, oubliez que vous n'avez aucune chance, sur un malentendu ça peut marcher.
Rédigé par : stéphane | 29 juin 2015 à 23:20
Vous ne devriez pas afficher publiquement vos déceptions, dénoncer et cafter celles qui se sont refusées à vos interviews. Tant d'orgueil doublé de goujaterie laisse pantois.
Rédigé par : serge | 29 juin 2015 à 18:59
Proposition : offrez-vous le DVD de "Médée" (avec Isabelle Huppert dans le rôle bien sûr)...
A rester muet d'émotion. L'Actrice avec un grand A, le personnage héroïque au sens grec, le génie d'Euripide, Isabelle Huppert m'a acquis à la cause de Médée... Veuillez m'en croire, Monsieur Bilger, aucune entrevue, aucune plaidoirie même, n'a d'importance après cette expérience.
Rédigé par : protagoras | 29 juin 2015 à 15:53
Être "honoré" par la présence de cette comédienne... La médiocrité petite-bourgeoise dans toute sa splendeur...
Rédigé par : Laurent Dingli | 29 juin 2015 à 13:54
Bonjour,
Je reprends la plume pour constater que nous sommes devenus au fil de ces années un peu les psychanalystes de Philippe Bilger, qui nous le rend bien.
Lâchez l'affaire avec Isabelle, Philippe, elle ne veut pas de vous, elle en aime un autre.
J'aurais rêvé de la rencontrer chez Drucker, comme Jean-Claude Brialy, un grand humaniste.
Je constate cependant que vous, vous pensez répondre aux demandes d'audiences qui vous sont faites ; ceci va-t-il inciter les fidèles lecteurs que nous sommes à demander audience ?
Promis, cher Philippe, nous n'arriverons pas en retard, nous ne viendrons pas avec JM Bigard, et nous n'enverrons pas de textos, surtout si l'entretien est filmé.
Il est rassurant de constater que, même dans votre milieu, les déceptions sentimentales existent.
Sorte de coup de torchon dans votre milieu et à l'image de Noiret exécutant Marcaillou puis Vendredi dans le film, peut-être estime-t-elle que vous "avez trop léché le cul des blancs".
Elle aussi se fait son cinéma. La comédie ne s'arrête jamais pour ces gens-là, retenez-le.
Rédigé par : stéphane | 28 juin 2015 à 10:42
Insupportable Isabelle Huppert. On le savait depuis qu'elle avait présidé le festival de Cannes. La reine des bien-pensants. Elle a dû trouver insupportable de passer après Florian Philippot. Vous faites preuve d'une naïveté parfois désarmante. Consolez-vous en imaginant que vous auriez pu être déçu.
Rédigé par : mariane | 28 juin 2015 à 07:40
@hameau dans les nuages
Seriez-vous issu d'une lignée d'agriculteurs remontant au dernier tiers du XIX° siècle, votre savoir sur le maniement de la "Dombasle" le laisse penser ?
Quant à notre Arielle portant ce nom, je me suis toujours demandé si elle ne descendait du fabricant de cette charrue : nom très peu répandu. Même si c'est le cas elle ne risque pas de l'avouer, cela ferait tache sur son illustre époux.
Rédigé par : Trekker | 27 juin 2015 à 17:54
Ne trouvez-vous pas, de temps à autre, qu'il est bon d'être ignoré ? Non pas par une morale immanente qui nous renverrait à la mesure de nos demandes plutôt qu'à celle de nos envies. Mais plutôt par ce frôlement inattendu de notre mort prochaine qui nous viendrait rappeler par ce frémissement avancé qu'il n'est point de réponse que l'on donne au passé, en recevrions-nous la question bien longtemps après. Et qu'il est, par conséquent, et parfois encore, inutile de construire l'éphémère d'un entretien sur ce dont on s'est nourri par les temps de nos âges. On peinerait à retrouver les émotions qui nous font, l'on serait forcément déçu. A moins d'un nouvel émerveillement. Finalement, vous avez bien fait de demander. Et sa réponse : son meilleur rôle, peut-être ?
Rédigé par : Parse | 27 juin 2015 à 17:41
A-t-elle seulement lu vos courriers ? Ils risquent d'avoir été filtrés par la société de production qui n'en a pas vu l'intérêt pour une promotion de film. J'ai eu l'expérience d'un message envoyé à Eric-Emmanuel Schmitt où je lui parlais de sa mère que j'ai connue, et j'ai eu en réponse un remerciement du secrétaire me disant combien EES avait été touché de mon intérêt pour ses livres !
Rédigé par : Isa | 27 juin 2015 à 13:59
Gérard Labrunie dit de Nerval ne nous a-t-il pas appris que l'on passe continuellement à côté des êtres que l'on croit connaître ?
Rédigé par : Sylvie | 27 juin 2015 à 12:55
"Bilger-Sarko : voilà un face-à-face qui aurait de la classe !" Jean-Paul Ledun
Vous plaisantez ? Il faut d'abord que Philippe Bilger en ait envie. Or vous savez qu'il n'est pas particulièrement à compter parmi les soutiens les plus appuyés de Nicolas Sarkozy. Enthousiasmé par lui et plein d'espoir en 2007 dans la foulée d'une élection présidentielle qui ne manquait pas de panache, il été douché par la dure confrontation de l'exercice du pouvoir par celui-ci.
Sarkozy fuit Jean-Jacques Bourdin, pourquoi viendrait-il affronter Philippe Bilger sur l'aune de l'intelligence ? Faire du vélo et assister à des matchs de foot ne contribue pas particulièrement à se remplir l'encéphale. Sarkozy détesterait un duel contre Philippe Bilger, car il aime trop la confrontation face à de plus faibles que lui, sur un terrain où il se sait dominant. Face aux esprits forts et aux loups alpha chefs de meute, il rebrousse et va son chemin, car appréhendant ne pas tenir un round de crédibilité dans un défi pareil.
Donc votre idée - aussi séduisante soit-elle - ne tient pas la route. Par faute d'envie des protagonistes. C'est en tout cas mon interprétation.
Rédigé par : gone with the bling | 27 juin 2015 à 12:14
@Trekker | 27 juin 2015 à 01:28
Grave lacune de ma part, j'ignorais que cela fut une marque de charrue. Il devait être difficile de conduire la "dombasle" en appuyant fort sur les bras pour régler la profondeur et rester dans l'axe du labour, d'autant plus qu'en fin de sillon en la retournant on se trouvait dans une impasse. Elle n'était pas réversible. En jouant sur l'âge de celle-ci vint le véritable progrès. La révolution vint avec celle qui marchait au quart de tour permettant des va-et-vient incessants. Mais toujours tirée par un gros bourrin.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 juin 2015 à 11:27
Catherine Deneuve et Isabelle Huppert appartiennent au monde artistique de ceux qui sont surtout connus pour leurs œuvres.
Nabilla et vous (ainsi que 99 % de vos invités) appartenez au monde médiatique de ceux qui sont surtout connus pour leur notoriété.
Il me semble plutôt logique, voire sain que le premier monde ignore l'autre.
Rédigé par : Garry Gaspary | 27 juin 2015 à 11:15
@Achille 08:37
"Ce n'est pas toujours facile de jouer dans la cour des stars..."
Vous avez très bien résumé.
Regardez un extrait avec Thierry Ardisson, elle l'a complètement déconcerté. Un vrai jeu de ping-pong.
sur YouTube :
Ardiview Isabelle Huppert-Archive INA
C'est peut-être mieux qu'I.H. ait refusé. La déception est moins grande qu'une interview sabotée.
Rédigé par : Ellen | 27 juin 2015 à 10:57
Et s'il venait l'idée à Philippe Bilger d'interviewer l'intervieweur ? citizen pas kane
Belle idée. M'est avis qu'elle ne lui déplairait pas. Mais c'est lui le grand maître de cérémonies.
Cependant, je suis sûr qu'il verrait d'un bon œil ce challenge d'avoir à mettre sur le gril le number one des metteurs sur le gril. Quel concept !
Il est sûr qu'avec son énorme expérience, J.J.B. aurait du répondant à revendre aux assauts feutrés de P.B. et que - connaissant sa personnalité à travers les médias - il est probable que le jeu lui agréerait aussi. Si cela se fait, il y a en perspective du pur nectar et des perles à n'en plus finir. Car on aurait un aperçu des pensées de J.J.B. par derrière le tableau qui n'ont sans doute rien à voir avec le grand spectacle affiché par devant.
La balle est dans le camp des protagonistes.
Rédigé par : finch | 27 juin 2015 à 10:42
Le pays est en guerre. On s'en fiche d'Isabelle Huppert.
Rédigé par : Escalyro | 27 juin 2015 à 09:45
Le cinéma de Philippe Bilger : autopsie d'une déception.
Autopsie : mot prémonitoire, à ne pas trop utiliser actuellement.
Enfin, le cinéma de Philippe Bilger n'est pas le mien. C.Deneuve fait du C.Deneuve quels que soient ses films, G.Depardieu se promène en général nu dans ses films ce qui cache son côté acteur merveilleux, et I.Huppert est une actrice que je trouve "mécanique".
Rien à voir avec N.Kidman par exemple.
Rédigé par : anne-marie marson | 27 juin 2015 à 09:28
Bonjour Philippe,
"Isabelle Huppert : autopsie d'une déception"
Bah, nous nous sommes tous pris un râteau un jour ou l'autre dans notre vie. Il faut relativiser et passer à autre chose. Certes, c'est un peu humiliant, mais cela fait partie des "bosses" de la vie.
Je ne suis pas certain que cela méritait un billet. Dans ces cas-là le mieux est de cacher son amertume et s'intéresser à une autre personnalité plus "accessible".
Dans votre chaîne YouTube, vous avez déjà une belle panoplie de personnalités célèbres appartenant à des activités très diverses : chanteurs, sportifs, avocats, hommes politiques, journalistes, etc.
C'est vrai qu'il y manque un peu de femmes et Isabelle Huppert aurait avantageusement complété ce beau palmarès. Mais les artistes, surtout les grands, sont capricieux. Cela peut se concevoir car le fait d'avoir de nombreux fans conduit souvent à attraper la grosse tête.
Ce n'est pas toujours facile de jouer dans la cour des stars. Il faut y avoir ses entrées comme à la cour du roi Soleil.
Rédigé par : Achille | 27 juin 2015 à 08:37
@ finch
"Philippe Bilger n'est pas Jean-Jacques Bourdin…"
Et s'il venait l'idée à Philippe Bilger d'interviewer l'intervieweur ? Les_français_vous_regardent_ils_veulent_savoir ne dépareillerait pas dans la galerie de portraits.
Rédigé par : citizen pas kane | 27 juin 2015 à 03:21
Et Sarko ? vous lui avez posé la question ?
Bilger-Sarko : voilà un face-à-face qui aurait de la classe !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 27 juin 2015 à 02:28
Cher Philippe,
Si vous regardiez la situation avec un peu plus de distance, vous songeriez à femme désirée sait se faire attendre et résister.
Maintenant, songez que lorsque vous présentez plusieurs films en mai et assurez des prestations de théâtre, vous avez sans doute besoin de calme.
Si vous lui adressiez des fleurs et un mot de compliments, vous auriez très certainement un message en retour.
Simple conseil de bon sens.
Dites-le avec des fleurs ou des chocolats au cœur tendre.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 juin 2015 à 02:07
Cher Philippe Bilger à défaut d'avoir pu interviewer Isabelle Huppert, je suis certain qu'Arielle Dombasle sera ravie de l'être : vous devez certainement avoir entendu parler de cette actrice-chanteuse-etc., portant un nom de charrue ancestrale, et épouse d'un "immense philosophe" devant qui vous vous pâmez !...
Rédigé par : Trekker | 27 juin 2015 à 01:28
Bonsoir,
Comme quoi... on croit connaître une actrice et sa nature à travers ses films, et puis on s'aperçoit que dans la vie la même personne que l'on aimée grâce à ses jeux de rôles n'est plus celle que l'on avait tant idéalisée ou cru avoir connue. Je pense comme vous. Mais bon, il faut savoir en prendre et en laisser. C'est le monde du showbiz habitué à poser sous le spots et les affiches, mais c'est tout.
Quelles que soient les raisons qui aient pu lui faire décliner votre invitation à un entretien, il aurait tout de même été plus délicat de sa part de vous envoyer directement un petit mot gentil de remerciement écrit de sa main et non pas par un tiers. La dame snob ?
Rédigé par : Ellen | 27 juin 2015 à 00:22
Isabelle Huppert est une merveilleuse actrice, elle est juste à la rue pour répondre aux invitations.
En tirer une conclusion définitive est le pendant mondain du 'je paye donc j'ai droit'.
Rédigé par : Alex paulista | 26 juin 2015 à 23:32
"...jamais rencontrer les êtres que l'on admire"... ni faire travailler les personnes que l'on connaît, brouille assurée !
Rédigé par : Giuseppe | 26 juin 2015 à 23:31
Les stars parfois n'ont rien à dire.
Et puis certains noms sur votre chaîne ont pu l'effrayer.
Pauvre biche.
Rédigé par : fredi maque | 26 juin 2015 à 22:48
Cinéphile pourtant, je suis désolé de contredire un élan puissant, mais j'ai du mal à rentrer dans son jeu d'actrice, elle sonne faux comme certains instruments de musique malgré les accordages attentifs dont ils ont pu être l'objet.
A chaque apparition son demi-air coincé joue toujours en retard sur la partition et surtout pas du tout dans la tonalité.
Ce n'est que mon avis, mais j'avoue avoir bien du mal à comprendre l'engouement suscité par sa personne. Je passe mon chemin, mais entre la qualité d'une histoire et la qualité d'une interprétation il y a un monde, et dans son cas à elle je ne suis jamais arrivé à la porter au niveau de ses rôles. Tant pis pour moi.
Par contre j'attends avec impatience la venue de M. Altrad, d'autres ici aussi, personnage discret mais sans doute à la volonté de fer. Rien à voir avec la mijaurée qui vous a renvoyé dans vos 22. Avec le premier nous allons entrer dans la dimension du vrai, du faiseur, pas du superficiel. Bref il devrait être à la hauteur des espérances magnifiques d'un homme discret mais combien, semble-t-il, courageux et efficace. Tout le rugby en somme, toute une mentalité, que du construit.
@breizmabro 26.06.2015
Foi de cinéphile je suis des vôtres ! Surfaite, surfaite indéniablement.
Rédigé par : Giuseppe | 26 juin 2015 à 21:43
D'accord avec Jean pour regretter la singularité d'Elisabeth Lévy dans cet aréopage "de dilection".
Lui ai déjà souligné la pertinence à entendre Evelyne Sullerot, mais... (?) ...problème alsaço-alsacien ? (Evelyne née Hammel fille de pasteur puis psychiatre puis maire de Compiègne est d'origine alsacienne mais d'ascendants réfugiés dès 1871...)
Rédigé par : Cirsedal | 26 juin 2015 à 19:49
Vous vous en remettrez ! Il est vrai qu'elle fait chuter vos statistiques du genre, mais bon, est-ce cela le vrai sujet ?
Rédigé par : François | 26 juin 2015 à 18:45
Elle joue plat, froid, limite glacial. Je n'ai jamais été la voir au cinéma, la TNT offre la possibilité de revoir dix ans après des films qui ont été encensés, il n'en reste pas grand-chose. Le psycho-social français des années 70-90 m'est insupportable. Il conviendrait de pendre une demi-douzaine de critiques de cinéma sur la Place de la Concorde, on y verrait plus clair.
Rédigé par : Savonarole | 26 juin 2015 à 17:59
Il est dommage que M. Bilger ne lise pas mes commentaires, car il ferait la différence entre l'être et la personne qui est le masque de l'être.
Il admire en effet une personne et non un être qui précisément ne tient peut-être pas à ôter son masque.
Et puis, à l'instar d'un auteur célèbre, Isabelle Huppert n'a-t-elle peut-être rien à dire à tout le monde, ou encore, parce qu'elle est une femme, ne tient-elle pas à montrer son âge à ses ardents admirateurs.
En somme, paix au mystère des êtres.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 juin 2015 à 17:59
Monsieur Bilger, autopsie me semble un peu macabre... ne saviez-vous donc pas que c'était d'être inatteignable, rare et discrète qui la faisait star LOL. Elle est peut-être timide... mais on peut décliner une invitation poliment = c'est du savoir-vivre élémentaire !
@sbriglia 26.6.2015 14.12
...moi non plus je n'ai pas pu résister à la tentation : ce choix vous sied à merveille, faut-il encore avoir le talent de Daniel Gélin !
Rédigé par : eileen | 26 juin 2015 à 17:15
Vous devriez, cher Philippe, essayer avec Christiane Taubira, vous auriez tant de questions à lui poser. Pas sûr qu'elle refuserait, mais prévoyez le casque lourd.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 26 juin 2015 à 16:50
Je me souviens de votre déception avec Jean-Jacques Goldman qui ne répond à personne, lui.
Peu de chances en effet. Ce n'est pas Jean-Jacques Goldman ! elle choisit et selon des critères qui lui sont propres.
Allé une petite : un journaliste après une des cérémonies des César faisant la liste des personnalités présentes et non élues, avait eu cette remarque : et bien sûr Isabelle Huppert "très dame aux camélias", induisant qu'elle s'identifiait vraiment au rôle qu'elle jouait.
Parce qu'elle nous a été imposée par Gaumont à toutes les sauces distribuables, elle m'est devenue étrangère.
Sinon, Michel Bouquet et Carole (avec les couleur et goût de ses vignes) c'est pour bientôt ?
Rédigé par : calamity jane | 26 juin 2015 à 16:42
Les stars même les plus discrètes, même celles qui paraissent le plus abordable, finissent par avoir la grosse tête et se plaisent à garder une certaine distance.
C'est bien pourquoi j'aime beaucoup ces artistes parfois magnifiques dans leur jeu, dans leur créativité mais je reste sur mes gardes quant à la personne elle-même, souvent des caméléons de la pensée. J'ai été déjà très déçue par le passé.
Du coup leur vie ne m'intéresse pas, ce qu'ils ou elles pensent non plus.
D'autant que les très bons artistes sont des écorchés vifs, sans doute ce qui les rend si merveilleux dans leur art mais si inconstants dans la vraie vie.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 juin 2015 à 16:30
Je risque un demi hors sujet, une déception personnelle, moi aussi = lu dans le Figaro-internet : < Invité du Talk ce vendredi, le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale estime que la France a vocation à accueillir tous les persécutés de la terre un principe qui remonte à la création de la République >. C'est bien d'André Vallini dont il s'agit. Je ne comprends pas cette position, et cette déclaration. A ma connaissance, la République s'est créée en persécutant "grave" les non-républicains de l'époque ! Il serait bon que le bel André vienne remplacer la belle Isabelle, et nous éclaire sur ses pensées actuelles... Veut-il repeupler le territoire que Hollande l'a chargé de réformer ? ou seulement le département de l'Isère, dont on parle beaucoup aujourd'hui !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 juin 2015 à 16:27
@ Gérard B. | 26 juin 2015 à 13:53
"Isabelle Huppert est magnétique sur la scène de l'Odéon, de même Bulle Ogier et le reste de la troupe ne sont pas mal non plus"
"Isabelle Huppert est magnétique sur la scène de l'Odéon"...
Magnétique ? Vraiment ? Huppert fait du Huppert même en interprétant Marivaux, c'est dire... C'est la tête d'affiche de l'Odéon, celle que l'on vient voir sur scène. En vrai (genre M. Bilger). C'est tout.
Au cinéma je veux bien. J'ai assisté au tournage de "La Cérémonie" à Saint-Malo. On lui a fait répéter quinze fois (et ++) la même scène, à la quinzième ça le faisait (OK, c'est dans la boîte coco) Mais au théâtre... franchement... tous les soirs Huppert... :-(
Fort heureusement il y en a d'autres, de vrais acteurs de théâtre, pour jouer Marivaux.
Peut-être qu'à la centième... ;-)
Rédigé par : breizmabro | 26 juin 2015 à 16:13
C'est une déesse, adorez-la c'est tout !
Rédigé par : JuanBen | 26 juin 2015 à 15:53
Cher PB,
Je viens de passer en revue la liste des "entretenus" de votre chaîne YouTube : j'ai dénombré 24 personnalités, avec une seule dame, Elisabeth Lévy. Je ne sais pas ce qui s'est passé, ou qui se passe encore, mais il y a une anomalie non ? Est-ce qu'une Guigou n'équilibrerait pas un Guaino, une Adjani un Luchini ? Pour ce qui est de la prise de contact, il y a des agences pour cela : surtout, persévérez avec Michel Bouquet, et si vous pouvez aussi avoir Carole...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 juin 2015 à 15:37
https://www.youtube.com/watch?v=XTXO0oBmlds
...Je ne résiste pas à la tentation...
Rédigé par : sbriglia | 26 juin 2015 à 14:12
Ah, c'est terrible !
On a beau savoir que tous ces acteurs ne sont entrés dans nos demeures que par fiction - ce ne sont que des celluloid heroes si l'on en croit les Kinks - vous me faites mal au cœur avec cette actrice que j'adore !
Je l'aime d'autant plus que certains font déjà des appels aux Adjani, Hardy et consorts que j'aime nettement moins (surtout quand la seconde se répand dans la presse sans pudeur).
Mais vous savez, pour l'avoir éprouvé, qu'Internet rapproche les gens mais distend beaucoup, hélas, les règles élémentaires de politesse.
Et ceux qui, comme vous, répondent directement à ceux qui leur laissent des commentaires sont décidément des oiseaux rares.
Rédigé par : Olivier Ezquerra | 26 juin 2015 à 14:11
Une autopsie pour une déception ? Vous y allez fort !
La première phrase est une évidence, le reste frise l'indécence.
Mais oui, Isabelle Huppert est magnétique sur la scène de l'Odéon, de même Bulle Ogier et le reste de la troupe ne sont pas mal non plus.
Rédigé par : Gérard B. | 26 juin 2015 à 13:53
Isabelle Huppert n'est pas "une star" pour tous mais pour quelques-uns. (P.B.)
Singulier raccourci.
Si !… Isabelle Huppert (I.H.) est une star pour tous… Ne serait-ce qu'à travers ses films et sa carrière. Ce n'est pas parce qu'elle a opposé une fin de non recevoir à une invitation, qu'elle a perdu l'universalité de diffusion de son talent.
Femme discrète et intelligente, vous occultez hâtivement, Philippe, sa dimension psychologique. Certaines stars détestent les rampes de spots et la lumière trop crue des interviews où, inévitablement, on dévoile - qu'on le veuille ou non - une part de son intimité. C'est ce que voulait sans doute éviter I.H., la prude, à travers son refus.
Philippe, vous n'auriez pas dû faire un tel billet sur I.H., qui déteste à coup sûr ce genre de publicité négative. Du vilain déballage en public. Elle pourrait penser à bon droit à une forme de mesquinerie. Toute personne se mettant à la place de votre cible ne pourrait que ressentir une indécence dans votre démarche vengeresse qui s'apparente à celle d'un amoureux (d'une star, s'entend…) éconduit.
D'accord, à travers votre remarquable série d'interviews, vous n'êtes pas du tout dans le bling-bling, mais bien plutôt dans la compétition et la sublimation d'intelligences de haute volée. D'accord, I.H. aurait dû prendre en considération la dimension noble de votre offre et comprendre qu'il ne serait sollicité et mis en avant que son bel esprit. Rien de plus, rien de moins. D'accord, il est probable qu'ayant accepté, elle aurait relevé votre défi avec brio.
Mais tout de même…
Philippe Bilger n'est pas Jean-Jacques Bourdin qui n'arrête pas de vociférer à tue-tête, sur toutes les antennes de France et de Navarre, que Sarkozy - invité continuellement par lui à une interview - n'en finit plus de se défiler.
Loin s'en faut.
Rédigé par : finch | 26 juin 2015 à 13:37
Votre naïveté est à la fois rafraîchissante et exaspérante.
Un grand garçon de votre âge, vous laisser prendre aux miroirs aux alouettes médiatiques, tout de même ?
Rédigé par : Franck Boizard | 26 juin 2015 à 13:27
Alors comme ça M. Bilger vous êtes un groupie d'Isabelle Huppert ?
Si vous aviez écouté son mentor, celui qui l'a le plus sollicitée pour tourner, je veux dire Chabrol, vous auriez su que cette petite bourgeoise du 16ème est d'un snob... et que, contrairement à vous, il la trouvait arrogante.
Dans la vraie vie bien sûr, car dans l'autre vie, grâce aux talents des metteurs en scène et de ses partenaires, elle paraît accessible, réfléchie, bref intelligente.
L'autre vie n'étant que grimage, déguisement et dissimulation se nomme : cinéma. Et vous ne le saviez pas ?
Rédigé par : breizmabro | 26 juin 2015 à 12:57
Essayez avec Adjani, ça fera toujours une Isabelle.
Sinon il y a Françoise Hardy qui lutte contre un crabe, très sensible et bien plus cultivée que son image de chanteuse populaire laisserait croire, et puis elle pourra parler du beau Jacques et de fiston Thomas.
C'est le premier râteau le plus dur, après on s'y fait.
Rédigé par : Cirsedal | 26 juin 2015 à 12:29