Nicolas Sarkozy, il y a des années, s'était engagé, si le chômage dépassait 5%, à ne pas se représenter parce qu'il aurait échoué.
On a vu ce qu'il en était en 2012.
François Hollande, la main sur le coeur et la tromperie dans l'esprit, a déclaré au moins à trois reprises qu'il ne serait pas candidat en 2017 si le chômage continuait à progresser.
Celui-ci n'a jamais été plus haut, plus dévastateur pour le tissu social et le président de la République a commencé pourtant sa campagne présidentielle à Carcassonne, il y a quelques semaines, de l'avis de tous les observateurs dont Nicolas Sarkozy qui s'y connaît (Le Figaro).
Ce serait risible s'il ne s'agissait pas de la crédibilité de la parole publique, déjà si largement battue en brèche.
Sur ce plan, la promesse formelle de s'effacer, alors qu'on ne pense qu'à revenir, l'apparente modestie qui prendrait acte d'un désaveu par le réel, alors qu'on n'a pour obsession que de conquérir à nouveau, à toute force et à pleine ruse, deviennent une pure convention politique, un poncif, tant chaque président s'engage à nous quitter quand dans son for intérieur il ne brûle que d'obtenir encore nos suffrages.
Cette comédie, aussi systématique qu'elle soit, constitue la gravité du pouvoir, la charge de l'Etat non plus comme un honneur, une responsabilité à assumer mais pour un jeu puisque celui qui fait le serment sait qu'il le violera. Il nous trompe et il nous manipule.
Le comble est que certains médias font semblant de prendre au sérieux ces accès de fausse sincérité.
Je rêverais d'une campagne présidentielle où les adversaires se contenteraient d'opposer au candidat cyniquement oublieux les chiffres du chômage et donc de lui rappeler qu'il s'était lui-même condamné.
Le chômage monte, les présidents mentent mais on n'a jamais autant parlé de République à droite comme à gauche.
@ Anne Lys | 05 juin 2015 à 14:41
Nous sommes d'accord, à un gros détail près. Vous dites que ce n'est pas une raison pour crier haro contre les fonctionnaires.
Je ne sais pas ce que signifie ce slogan répété jusqu'à la nausée. Cette phrase a aussi peu de sens que la célèbre et idiote distinction faite par les gens qui prétendent être contre l'islam, mais pas contre les musulmans.
On pourrait tout autant se prétendre opposé au communisme mais pas aux communistes.
De même qu'il est excessivement rare d'entendre un musulman se déclarer opposé à l'islam, de même je croise excessivement rarement des fonctionnaires qui, comme vous, consentent à faire la critique du système fonctionnarial.
A 99 %, leur attitude se partage entre la vigoureuse défense de la vertu intrinsèque de ce système et de ses membres, l'indignation outragée face aux critiques qui lui sont apportées, et le silence de celui qui ne dit rien mais n'en profite pas moins des avantages du système (tout en votant massivement pour ceux qui le soutiennent, c'est-à-dire la gauche : c'est dans les chiffres).
J'entends bien qu'il faut bien vivre et qu'on ne peut pas reprocher à quelqu'un d'être fonctionnaire. Ce n'est pas la question. La question est que j'entends à peu près 0 % des fonctionnaires réclamer d'eux-mêmes la réforme de ce système, dont ils ne peuvent pas voir qu'il nuit non seulement au pays, mais aux fonctionnaires eux-mêmes (si vous-même et d'autres se plaignent tant de leurs bas salaires, c'est bien que collectivement, les fonctionnaires ont choisi de faire exploser leurs effectifs plutôt que de payer des traitements honorables à un plus petit nombre).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 juin 2015 à 19:28
J’ai été particulièrement intéressée par les commentaires de M. Marchenoir.
Bien que veuve de fonctionnaire et bien qu’ayant été moi-même fonctionnaire – contre mon vœu – par la décision de M. Chevènement titularisant tous les personnels du C.N.R.S. alors qu’il était évident pour tous, sauf les dirigeants syndicaux (lui compris, et il ne le cachait pas), que cette titularisation voulue par les syndicats de gauche était une aberration, je suis d’accord pour estimer que le nombre des fonctionnaires est largement excessif et que la façon dont leur « production » est estimée dans le PIB est non seulement mensongère, mais « grotesque ».
Ce qui n’est pas une raison pour crier haro sur les fonctionnaires, qui ne sont pour rien dans tout cela : ce ne sont pas les fonctionnaires (à part, non pas les quelque 8% de syndiqués, lesquels sont souvent contraints et forcés s’ils veulent obtenir quelque chose d’une hiérarchie bien plus « syndicalisée » qu’eux-mêmes, mais ceux qui se font entendre dans les syndicats, ce qui ne doit pas représenter plus d’un pour mille fonctionnaires) qui décident de créer des postes de fonctionnaires inutiles, ce ne sont pas les fonctionnaires qui décident que leur coût pour la collectivité sera décompté dans le PIB comme une production, etc.
Le pire étant sans doute qu’après avoir créé des fonctionnaires inutiles, la hiérarchie de la fonction publique doit leur donner quelque chose à faire, pour sauver les apparences, d’où des milliers de formulaires que tout un chacun – et surtout tout entrepreneur – doit remplir chaque mois au lieu de se consacrer à son travail…
Car un fonctionnaire inutile n’est pas forcément un fonctionnaire oisif, loin de là : il arrive qu’il croule sous le travail, sans même savoir souvent qu’il s’agit d’un travail sans aucune nécessité ni utilité.
Cela dit, si effectivement les salariés du secteur privé – quand ils sont travailleurs et zélés, ce qui n’est pas toujours le cas (absentéisme, congés de maladie abusifs, grèves à répétition, cela existe dans le privé !) travaillent pour payer le traitement des fonctionnaires (qui payent eux-mêmes des impôts à cette fin…) ce n’est pas toujours pour leur « assurer un style de vie confortable ».
C’est vrai pour certains, cela l’est beaucoup moins pour des cadres fonctionnaires qui commencent avec un traitement à peine supérieur au SMIC pour finir, pour l’immense majorité d’entre eux, par gagner moins que les cadres du privé ayant le même niveau de formation et de responsabilités ne gagnent en débutant. Un médecin, un pharmacien, un agrégé, travaillant dans l’un des gros laboratoires du CNRS ou de l’INSERM, termine presque toujours avec moins de 3.500 € nets par mois !
Je sais de quoi je parle : titulaire d’un doctorat, ayant eu la responsabilité de deux grandes collections de documents historiques utilisées dans le monde entier (et destinées à rester utilisables pendant des décennies et même des siècles), j’ai fait, comme on dit, une "belle carrière" avec des promotions "au choix" : moyennant quoi mon bulletin de salaire dépassait à peine, quand j’ai pris ma retraite en 1999 après 37 ans et demi d’activité (commencée après six ans dans le secteur privé), 20.000 F nets par mois. Tout juste "confortable", surtout si l’on sait que depuis plus de dix ans, comme l’immense majorité de mes collègues, j’étais bloquée au dernier échelon possible et n’avais donc droit qu’aux augmentations générales, souvent nulles ou réduites à 0,5% par an ces années-là, si bien qu’à mon départ en retraite mon niveau de vie était nettement inférieur à ce qu’il était dix ans plus tôt !
Rédigé par : Anne Lys | 05 juin 2015 à 14:41
On parle de vous dans cet article, certes, sans vous citer, mais le bourgeois effrayé par les mauvaises manières du parvenu de Neuilly, c'est votre portrait :
http://www.causeur.fr/saint-juppe-politicien-et-martyr-29601.html
Rédigé par : Franck Boizard | 05 juin 2015 à 08:08
On sait que le chômage est dû, pour une part importante, au poids exorbitant des cotisations sociales sur les revenus. Or, un magistrat chargé de la lutte contre la fraude vient de faire cette révélation explosive :
En France, près de 1,8 million de numéros de Sécurité sociale ont été attribués sur la base de documents frauduleux. Au total, ces faux numéros ouvrent droit à près de 12 milliards d'euros de prestations sociales, soit l'équivalent du trou de la Sécurité sociale.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/01/20002-20150601ARTFIG00168-envolee-des-sanctions-pour-fraude-aux-allocations-familiales.php
Question : qui donc a "besoin" d'un faux numéro de Sécurité sociale ? Toutes les personnes nées en France sont immatriculées à leur naissance.
Donc, à moins que quelque chose m'échappe, l'intégralité de ces fausses cartes Vitale sont entre les mains d'immigrés illégaux (qui ont pourtant droit, s'ils sont pauvres, à l'Aide médicale d'Etat, c'est-à-dire à une Sécurité sociale plus avantageuse que celle des Français, avec remboursement à 100 % et sans avance de frais), d'étrangers qui ne résident même pas en France et ne viennent que pour se faire soigner illégalement, d'étrangers qui pillent les pharmacies aux frais de la Sécurité sociale pour revendre les médicaments en Afrique, et de divers escrocs qui touchent des prestations et des remboursements pour des soins fictifs au nom de personnes qui n'existent pas.
Un million huit cent mille fausses cartes Vitale en circulation, alors qu'il est pratiquement impossible de ne pas être inscrit à la Sécurité sociale si on vit en France légalement - et même si on y vit illégalement !
Dites-moi si j'ai raté un truc.
Après ça, il y a encore des gens qui vont vous dire, même à "droite", que nous avons "le meilleur système de santé du monde"...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 juin 2015 à 00:31
@ Parigoth | 04 juin 2015 à 10:12
Les Français n'ont pas forcément d'avis éclairé mais ils ont au moins une intuition, basée sur leur vécu : on les enfume (pour ne pas utiliser un autre mot qui sonne presque pareil).
Rédigé par : Franck Boizard | 04 juin 2015 à 13:07
@Lucile - 04 juin à 00:07
Et s'il y avait quelque chose de vrai dans ce que vous dites ?!
Il faut savoir que l'écart entre le nombre de chômeurs varie selon deux indicateurs différents, celui de Pôle emploi et celui de l'Insee. Le premier recense les demandeurs d'emploi inscrits et actualisés au jour le jour, et le second mesure son taux en s'appuyant sur une enquête effectuée chaque trimestre auprès de 110.000 personnes. Ca veut dire qu'il suffit pour l'Insee qu'une seule personne ait travaillé une journée dans le mois au moment de son enquête pour que celle-ci ne soit plus incluse dans les statistiques du chômage, ni tous ceux qui sont provisoirement suspendus ou radiés. Partant de deux versions différentes, le compte réel du nombre de chômeurs doit être plus élevé que ce qui nous est annoncé par les médias.
Rédigé par : Ellen | 04 juin 2015 à 12:24
@ Olivier Ezquerra | 04 juin 2015 à 09:56
Je plaisantais, ne m'en veuillez pas, c'est irrésistible chez moi, tout petit déjà j'allumais des pétards au sortir de la messe.
Rédigé par : Savonarole | 04 juin 2015 à 11:36
@ Untel
Houlà ! Vous me faites dire ce que je ne dis pas, les fameuses paroles de FH.
J'ai écrit que je passais sur les détails mécaniques qui ont levé la suspicion, je ne dis pas ce que cela a coûté.
Mais il ne fallait surtout pas penser que NS était le Moïse de la finance bancaire.
Bien à vous.
Rédigé par : Giuseppe | 04 juin 2015 à 10:35
@Robert Marchenoir
Le chiffre du PIB est mensonger. En effet, il amalgame des pommes et des poires : la production du secteur privé et la "production" du secteur public, qui n'en est pas une. Comme il est impossible d'évaluer une production qui n'est pas vendue sur le marché, on la comptabilise... à son coût. Autrement dit, si, demain, le gouvernement décidait de payer un million de fonctionnaires de plus à ne rien faire, le PIB ferait un bond spectaculaire !
Exactement.
Nous sommes dans le domaine du fictif le plus complet.
Mais combien de Français dont certains votent et ont un avis définitif sur d'innombrables questions le savent-ils, y compris chez les zélites autoproclamées ?
Rédigé par : Parigoth | 04 juin 2015 à 10:12
@ Savonarole
""Je ne voudrais surtout pas paraître faussement innocent"
À mort ! Qu'on le pende ! Ici personne n'est innocent !"
N'ai-je point dit ce que vous affirmez ?
Maintenant, il ne s'agirait pas de confondre innocence et pureté, celle-ci n'étant que la perversion maligne de la première...
C'est de Michel Tournier, et c'est certain.
Rédigé par : Olivier Ezquerra | 04 juin 2015 à 09:56
@Giuseppe
Vous avez tout à fait raison, les banques centrales ont injecté des liquidités en créant de la monnaie de singe pour éviter le pire mais ceci uniquement sous la pression de quelques hommes politiques... Super Mario a augmenté entre temps la perfusion... En fin de compte, vous êtes comme François Hollande qui disait : ça ne coûte rien, c'est l'Etat qui paye !
Heureusement qu'il souffle un vent d'espoir dans ce pays et que des hommes de valeur sont là pour reprendre les choses en main : Bayrou, Juppé (lol)
Rédigé par : Untel | 04 juin 2015 à 08:28
En ce qui concerne la courbe du chômage, l'intérêt pour Hollande, c'est qu'elle monte le plus haut possible - c'est d'ailleurs ce qui se produit - et le plus longtemps possible - c'est ce qui se produit aussi. Arrivera bien un moment où elle sera tellement élevée qu'elle stagnera, et qu'elle finira pas redescendre un peu. C'est peut-être la raison pour laquelle il n'a pas l'air de trop s'en faire. C'était une bonne idée après tout de nous focaliser sur la courbe plutôt que sur le nombre.
Rédigé par : Lucile | 04 juin 2015 à 00:07
@ cactus
...Et reprendre c'est voler.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2015 à 22:23
@ Untel
Houlà ! Je ne peux pas laisser passer que NS ait sauvé quoi que ce soit du système bancaire, seules les Banques centrales ont apporté les liquidités qui faisaient défaut aux banques, car il s'était instauré une immense suspicion dans les échanges entre ces dernières.
Ouf ! Pour un peu ce n'était plus Nicolas, mais Moïse qu'il aurait fallu l'appeler. Je vous fais grâce des détails mécaniques.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2015 à 21:44
@Untel
"Fichez un peu la paix à NS car grâce à lui, en grande partie, le système bancaire a pu être sauvé en 2008 et aujourd'hui vous pouvez encore un peu profiter de vos économies"
Exact. C'est tout le problème du diagnostic annoncé au malade, soit il comprend, soit c'est un crétin irrécupérable, et alors là c'est plié, il faut attendre l'autopsie pour lui prouver qu'il avait tort.
Rédigé par : Savonarole | 03 juin 2015 à 21:40
@Olivier Ezquerra | 3 juin 2015 à 10:45
"Je ne voudrais surtout pas paraître faussement innocent"
À mort ! Qu'on le pende ! Ici personne n'est innocent !
"Mettez-vous d'accord avec vos arrière-pensées", c'est de Staline, ou Churchill, ou Machiavel, ou de moi-même, je ne sais plus...
Rédigé par : Savonarole | 03 juin 2015 à 21:07
Les présidents mentent
S'il n'y avait que les présidents qui mentaient, tout irait bien !
Mais ce sont les hommes du Régime et leurs comparses qui mentent tous comme ils respirent : politiciens de la vraie gauche et de la fausse droite, journalistes évidemment, c'est leur métier, services des statistiques, pontes et agents de l'Education nationale, syndicalistes, élus locaux, etc.
Le mensonge est leur gagne-pain ou leur raison d'être.
Rédigé par : Parigoth | 03 juin 2015 à 19:12
Le mensonge est effectivement une pratique courante chez les politiques en général et les présidents en particulier. A croire que cette caractéristique est inscrite dans leurs gènes ! Et dans ce domaine, il faut reconnaître que les deux derniers présidents nous ont particulièrement gâtés.
Mais ne bénéficient-ils pas cependant de certaines circonstances atténuantes ?
Pour avoir quelque chance d'être l'heureux élu, il convient en effet de présenter au corps électoral un menu alléchant, composé de promesses savoureuses, même si l'on sait parfaitement par avance que le résultat ne pourra par la suite être tenu, les ingrédients n'étant pas réunis pour atteindre l'objectif annoncé. Je crois me souvenir qu'il n'y a pas si longtemps encore, Nicolas Sarkozy disait de l'un des prétendants aux primaires de son propre parti : "Croyez-vous que c'est avec un tel programme que l'on peut se faire élire ?".
Les politiques en général et les présidents en particulier mentent parce qu'il adressent aux électeurs le discours que ces derniers veulent entendre et non celui qu'ils devraient entendre. Le courage manque aux uns pour dire et expliquer la vérité et il manque aux autres pour entendre et accepter cette vérité et ses conséquences.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 juin 2015 à 16:16
Posons-nous la question : "quels sont les freins à l'embauche en France ?" Sur le sujet, évitez de demander avis à la gauche qui se voile la face pour ne pas déplaire à son électorat. N'appelez pas non plus Martine Aubry à l'aide. Elle est une des causes du chômage et non un remède. Ajoutez à tout cela les pesanteurs, les privilèges, les archaïsmes. La crainte de s'imposer face aux syndicats qui représentent 6% des salariés de France. Bon courage Monsieur Macron, il vous faudra proposer une dizaine de lois, si on ne vous montre pas la porte de sortie en cours de route. Filoche est vent debout contre vos projets, de même que l'extrême gauche socialiste. La capacité de nuire est encore vivace.
Rédigé par : jack | 03 juin 2015 à 15:25
Donner au denier de l'inculte n'est pas donné à tout le monde... en plus ce qui est donné est donné, sylvain !
Rédigé par : Cactus@sylvain | 03 juin 2015 à 15:00
Maintenant, tous ceux qui s'expriment à la télé en sachant lire et écrire sont unanimes pour admettre que les employeurs embaucheront lorsqu'ils pourront débaucher.
On a dû passer de un sur dix à dix sur dix en une année au plus.
Par contre, côté politicards, ça régresserait plutôt. Valls disait il y a quelques mois que la Suisse était un modèle mais il a dû oublier.
Le plus fort, c'est Juppé tournant maintenant en dérision ceux qui prônent le modèle suisse.
Plus à gauche que Juppé, on meurt, mais pas par surprise.
Cependant, le modèle suisse est largué.
Le futur, comme depuis bien longtemps, c'est l'Amérique. Or le modèle qui s'y profile est celui de l'auto-entrepreneur, l'homme libre.
Depuis la nuit des temps indo-européens, il y a eu trois classe sociales. Au Moyen Âge cela se traduisait par la hiérarchie ecclésiastique, la hiérarchie féodale (l'actuelle fonction publique) et les hommes libres : alleutiers, habitants des grandes villes et "vilains".
Le salariat, c'est l'esclavage volontaire, l'abaissement, la fuite de la responsabilité, l'homme qui envoie son épouse avoir un autre chef que lui, l'épouse qui voit son homme obéir à un autre que Dieu ou le Roi, une catastrophe psychologique qui se paie notamment par le taux de divorces et de suicides.
A quand le retour à la civilisation ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juin 2015 à 14:58
Sauvons au moins la contrepèterie !
Rédigé par : Cactus quand l'amer monte | 03 juin 2015 à 14:53
C'est être un peu oublieux ou malintentionné que de vouloir à tout prix lier deux présidents de la République dans le même chaudron du chômage.
L'explosion du chômage date de 2012, on peut toujours invoquer "l'héritage Sarkozy", mais plus personne n'y croit.
Le chômage depuis 2012 a augmenté de plus de 5%.
Chaque jour qui passe la gauche invente une nouvelle contrainte pour les entreprises, la "pénibilité à la carte" en est un exemple, je transporte des parpaings donc je suis, Descartes doit s'arracher les cheveux.
On aurait pu citer Philippe Séguin, qui avait un jour laissé froidement tomber : "il y a un taux incompressible du chômage", voilà une forte phrase, un "aveu biologique", comme disait Céline, toute une frange de cette population malheureuse est inapte aux bouleversements du monde du travail, et les 36 milliards de la Formation professionnelle sont pure perte.
Rien ne sert de discourir sur Sarkozy ou Hollande, en revanche, le silence des syndicats est très explicite, que crèvent les chômeurs indemnisés, notre crèmerie c'est les fonctionnaires.
Rédigé par : Savonarole | 03 juin 2015 à 14:47
Les petits et grands arrangements du pouvoir non démentis. Le mensonge a toujours été véhiculé et a servi de vecteur de communication : de toutes façons sans sanction aucun risque, et les mauvaises pratiques de perdurer.
A force de créer des emplois, ou plutôt d'acheter des emplois, 100 000 de plus, on doit bien y arriver ! Et donc de justifier une nouvelle candidature d'un Président dont le costume trop étroit engendre une sympathie d'apparence, proche de celle du voyageur de commerce avec ses pantalons en accordéon qui venait vous vendre le dernier aspirateur, et donc sa prochaine candidature.
Bourvil avait les mêmes mais avec un léger "feu aux planches" qui passait si bien. Il n'en est pas encore là, mais d'après Le Canard les circonstances feraient qu'il se muerait en grand stratège politique.
Depuis trois ans cela se saurait et tous les chiffres et courbes le montreraient.
Par contre plus le temps passe et plus on a l'impression de tourner en rond, un peu comme le hamster dans sa cage et dire que nous allions voir ce que nous allions voir : "Moi je... Moi je... Moi...", en somme moi, moi, moi et les petits oiseaux.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2015 à 13:47
Le poids grotesque du secteur public en France déforme les statistiques et les rend mensongères.
Le chiffre du PIB est mensonger. En effet, il amalgame des pommes et des poires : la production du secteur privé et la "production" du secteur public, qui n'en est pas une. Comme il est impossible d'évaluer une production qui n'est pas vendue sur le marché, on la comptabilise... à son coût. Autrement dit, si, demain, le gouvernement décidait de payer un million de fonctionnaires de plus à ne rien faire, le PIB ferait un bond spectaculaire !
Pire : on a démontré (ce qui tombe sous le sens) que, plus le secteur public grossit, plus le chômage augmente - dans le secteur privé, bien sûr !
Autrement dit, dans un pays comme la France, l'augmentation du PIB devrait nous inquiéter, plutôt que nous rassurer. D'ailleurs, cela correspond aux faits : depuis un certain temps, l'intégralité de la "croissance" est due... au secteur public.
Dans ces conditions, le seul indice valable serait celui de la production du secteur privé, ou, à défaut, celui du secteur industriel (qui existe).
Mais le chiffre du chômage en pourcentage est, lui aussi, mensonger. En effet, les chômeurs sont comptabilisés en pourcentage de la population "active"... qui comprend les fonctionnaires et les agents publics. Lesquels ne peuvent pas être au chômage, par construction et par privilège.
Par conséquent, lorsqu'on vous dit qu'il y a x % de chômeurs en France, cela veut dire que le risque pour un travailleur du privé de se retrouver au chômage est bien plus important que ne le suggère ce pourcentage.
Là encore, le seul indice honnête consisterait à comptabiliser les chômeurs en proportion de la population active du secteur privé. Ce chiffre, que personne ne calcule à ma connaissance, doit être colossal. (Et je passe sur le fait que la population active ne comprend que ceux qui "cherchent activement un emploi", excluant ceux qui ont abandonné tout espoir.)
L'énorme proportion des Français "travaillant" pour le secteur public est l'éléphant dans la pièce dont on ne parle jamais, qui n'est jamais évalué à sa juste mesure. La véritable lutte des classes aujourd'hui, elle est là : ce sont les fonctionnaires, de statut et de fait, qui exploitent les travailleurs du marché libre, c'est-à-dire privé.
Je précise que l'éléphant à l'intérieur de l'éléphant dans la pièce est le nombre colossal de gens qui "travaillent" dans le secteur public, sans être pour autant ni fonctionnaires ni même agents publics comme ceux d'EDF. Ce sont, par exemple, tous ceux qui "travaillent" dans des associations financées exclusivement ou dans une large mesure par des subventions. Et il faudrait aussi comptabiliser toutes les entreprises "privées" qui travaillent essentiellement pour l'Etat.
Tous ces gens-là ne figurent pas dans les statistiques officielles qui rendent compte du poids du secteur public. Le vrai chiffre est sans doute effrayant.
Des statistiques honnêtes montreraient sans doute qu'un petit nombre de Français triment comme des malades pour assurer un style de vie confortable à la masse des "travailleurs" du secteur public, qui, globalement, n'ont à assumer aucun risque ni aucun effort comparativement à leurs collègues du privé. Dès lors, il n'est pas étonnant que les entreprises, pour simplement survivre, verrouillent les embauches, mettent une pression folle sur leurs salariés qui ont la "chance" d'avoir un emploi, et que harcèlement et suicides se multiplient.
Voilà le sale petit secret de la France que tous les politiciens, de l'extrême gauche à l'extrême droite, veulent vous cacher, car, tous, ils vivent de la fonction publique ou ambitionnent de le faire ; le sale petit secret corrélatif étant que la caste politique et la fonction publique, c'est la même chose, contrairement au petit cinéma syndical communiste qu'on nous joue depuis 1945.
Les uns coupent les oignons pendant que les autres pleurent. Les hommes politiques sont des fonctionnaires, et les fonctionnaires tirent les ficelles des hommes politiques. Certes, les avantages et les inconvénients sont différemment répartis entre les deux sous-corporations : le fonctionnaire a la garantie de l'emploi et se trouve médiocrement payé, tandis que le politicien est menacé par la réélection mais gagne très confortablement sa vie.
Cependant, même ces inconvénients sont largement une illusion : le petit fonctionnaire gagne tout de même davantage, en moyenne, que le petit salarié du privé - et surtout il gagnerait beaucoup plus si on rapportait son traitement aux horaires réellement travaillés (et davantage encore si l'on tenait compte des conditions de retraite).
Tandis que le politicien, par le jeu du cumul des mandats, du détachement de la fonction publique et des "traditions républicaines" quand le reste ne suffit pas, est pratiquement assuré de retrouver un poste dans la politique quoi qu'il advienne, jusqu'à la fin de sa vie active. Quant à sa scandaleuse retraite de nabab, elle est opportunément dissimulée par les hurlements socialistes sur les "parachutes dorés"... des patrons du secteur privé.
Ne parlons pas des hauts fonctionnaires qui cumulent les avantages des uns et des autres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 juin 2015 à 13:36
Politique politicienne (bis).
Rédigé par : herman | 03 juin 2015 à 13:28
"Je parie 1 contre 1000 qu'il y aura un ni-ni."
Rédigé par : Ellen | 03 juin 2015 à 10:25
Vous avez raison de rester prudente !
Rédigé par : Alex paulista | 03 juin 2015 à 13:25
En ce qui concerne le chômage, cela a d'ailleurs justement été rappelé par Monsieur François Bayrou ce matin sur France Inter, il a commencé en 2008, avant même la crise financière, avec une pente quasi-constante depuis cette date, sous les présidences Sarkozy et Hollande.
Il est donc faux de prétendre, comme le font les sarkozystes pour s'en dédouaner, que la crise en est la cause, tout comme les hollandistes lorsqu'ils veulent en accuser M. Sarkozy.
Il y a donc bien des causes structurelles, liées sans doute à la complexité (plus qu'à la rigidité) du Code du travail. Mais pas seulement.
Par exemple, l'orientation scolaire vers les métiers dès avant la fin du collège plutôt que de pousser à l'obtention du baccalauréat par la quasi totalité d'une classe d'âge serait aussi une solution. Mais elle est politiquement incorrecte.
Les délocalisations systématiques, l'emploi d'une main-d’œuvre importée sur la base des conventions du pays de départ pour ce qui concerne l'Europe par exemple, ou la poursuite d'une immigration illégale de personnes non qualifiées concurrente d'une immigration légale de personnes qualifiées sont sans doute également des causes plus importantes que les seules charges des entreprises, celles-ci étant certes élevées en France comme dans d'autres pays que l'on nous cite en exemple, etc.
Mais le plus important reste le système déstructuré et dérégulé qu'impose le système économique actuel auquel il conviendrait de se plier, alors qu'une volonté formelle de l'Europe d'abandonner sa doxa qui livre notre continent à une concurrence non seulement interne mais aussi et surtout externe (Chine notamment) qui asphyxie notre industrie, laquelle est vendue à des capitaux non européens au nom du seul profit financier et du court-termisme.
Mais évoquer cela vous classe automatiquement dans les extrêmes, de gauche comme de droite d'ailleurs. Comprenne qui pourra la logique de ce type d'ostracisme.
Rédigé par : Robert | 03 juin 2015 à 12:37
Maersk, l'armateur danois numéro 1 mondial du transport maritime, vient de passer commande de 11 porte-conteneurs aux chantiers navals coréens Daewoo. Ces navires, longs de 400 mètres, pouvant transporter 19.630 conteneurs, entreront en service vers 2017 / 2018. "C'est un pari sur la croissance des échanges entre l'Europe et l'Asie... Le Monde". Ce n'est pas un hors sujet : pour les Français peu avertis des choses de la mer, ou peu intéressés par le commerce maritime, cela signifie une augmentation inexorable du chômage, en France comme en Europe ; c'est la mauvaise perspective, la bonne étant une augmentation aussi inexorable du nombre des touristes asiatiques, en France comme en Europe. Il y a des Français, comme des Européens, qui sont capables de décoder ces signaux et d'en tirer les conclusions pour le maintien voire l'amélioration de leurs conditions d'existence. Mais à la réflexion, il n'y en a pas beaucoup !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 03 juin 2015 à 12:27
@ Robert Marchenoir | 02 juin 2015 à 21:08
100 % d'accord.
Jean-François Revel disait qu'il fallait être très intelligent pour ne pas comprendre les causes du chômage en France.
Bien sûr, il entendait intelligence au sens ironique, comme quand on dit qu’Alain Juppé ou François Hollande sont intelligents.
Il disait aussi : la politique, qu’on appelle par antiphrase «de l’emploi», consiste à pousser à l’eau un bateau trop chargé et à s’étonner qu’il coule.
Bien sûr, les solutions sont libérales, comme dit Bob, côté chômeurs (indemnisation, formation initiale et continue) comme côté employeurs (licenciement et embauche, droit du travail), c’est pourquoi on continuera à se plaindre du chômage sans rien faire contre. La France qui compte, c’est-à-dire pas celle des chômeurs, celle des fonctionnaires, des salariés protégés et assimilés, a fait le choix du chômage (des autres) et s’y tient fermement.
D’ailleurs, c’est toute l’économie française qu’il faudrait libéraliser : moins de règlements et moins de dépenses publiques inutiles, voire nuisibles, et l’économie irait beaucoup mieux. Autrement dit, si on allégeait le bateau de Jean-François Revel, il flotterait.
Charles Gave considère que les fonctionnaires et les hauts fonctionnaires se comportent vis-à-vis de la France comme des colonisateurs dans un pays conquis (ils ne sont pas les seuls, mais ce n'est pas le sujet. Pas tout à fait). L'image me paraît assez juste.
Nota : pour ceux qui se réclament des pays nordiques, rappelons qu’ils sont non seulement petits mais, jusqu’à il y a peu, ethniquement et culturellement homogènes.
Rédigé par : Franck Boizard | 03 juin 2015 à 12:22
Monsieur Bilger est en train de virer sa cuti mais ne peut pas s'empêcher de donner le coup de pied de l'âne à Sarkozy. Le président pour lequel il a appelé à voter est en place depuis mai 2012, il voulait réenchanter la France. Fichez un peu la paix à NS car grâce à lui, en grande partie, le système bancaire a pu être sauvé en 2008 et aujourd'hui vous pouvez encore un peu profiter de vos économies ! Les problèmes ne sont pas réglés pour autant. Mais votre candidat, vous le reconnaissez, est un fieffé menteur, manipulateur, et bénéficie de "l'alignement des planètes" mais sans résultat. Le "moi je" est le pire président que je connaisse, il en train de détruire la Nation. Vos favoris pour 2017, le couple infernal Juppé/Bayrou, me laisse à penser que le pays est définitivement fichu.
Rédigé par : Untel | 03 juin 2015 à 12:05
J'ai lu ici FH glandeur, pour ma part je garderai le qualificatif de capitaine de pédalo, les images sont nombreuses et se rejoignent en un même point, pour la texture d'image et de plasticité, sans relief inexorablement.
Marin hauturier il ne l'est pas et ne l'a jamais été, un notable de province élu et mis en disponibilité de son corps de destination, il ne pouvait en être autrement, candidat médiocre parmi les autres : aucun souci dans sa vie pour son intendance, une vie de confort, comment croire en ces personnages mièvres sans passé ?
Attendons 2017 disent certains, c'est vrai mais les chiffres sont têtus et le différentiel sera catastrophique. Dans ma région, la ville de Lourdes n'est pas si éloignée que cela, un petit voyage leur donnera l'espoir, tout le monde le sait bien, l'espoir fait vivre mais ne fait pas avancer.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2015 à 12:00
@ hameau dans les nuages | 03 juin 2015 à 10:41
Surtout que c'est du grand n'importe quoi son histoire de Scandinaves interchangeables. La Norvégienne n'est pas du tout un clone de la Suédoise. Elle est plutôt brune, a des pommettes plus hautes.
Je crois que Savonarole s'est fait une raison sur la Catalane aux cuisses d'oie, son dos s'est habitué à souffrir sur des éviers trop bas.
Non, là où on peut le suivre, c'est reconnaître l'injustice faite aux Catalans qui ont une réputation de fainéants alors qu'en Norvège la plupart des gens bossent à reculons entre 10h et 17h.
Une fois ils m'ont annulé une réunion à cause de la neige... Il tombait moins qu'une première neige à Paris.
Mais... acquis social !
Après un projet sur un trading floor de Norvège vous avez envie d'embrasser le premier fonctionnaire français venu pour son stakhanovisme.
Sinon, sur le nombre : le Portugal entier c'est la moitié de l'agglomération de São Paulo. Et la Catalogne ça représente quoi ?
Bref, l'Europe est une somme de confettis, au nord comme au sud. Ça n'interdit pas de regarder ce qui s'y fait, si les écoles marchent bien, etc.
Rédigé par : Alex paulista | 03 juin 2015 à 11:57
@Olivier Ezquerra
Même si la courbe du chômage (ou de sa progression, car il y a ambiguïté là-dessus) commence à s'inverser un tout petit peu au bout de 5 ans, m'est avis que ça ne fera pas le compte, si l'on continue encore 2 ans au rythme de 1000 chômeurs de plus PAR JOUR comme en avril. Faudra-t-il 5 ou 10 ans de plus pour en revenir au chiffre de départ, déjà fort élevé ce me semble ? Le comble, c'est que même ce type de stabilisation paraît un objectif beaucoup trop ambitieux au train où nous allons.
Là où je vous suis, c'est quand vous dites que François Hollande n'a pas encore annoncé qu'il se représenterait. Il y a de l'espoir de ce côté-là. Mais alors quel candidat le parti socialiste va-t-il choisir de présenter ? Valls ? Ségolène ?
Rédigé par : Lucile | 03 juin 2015 à 11:47
"@ Savonarole | 3 juin 2015 à 09:58
Ça marche sans crainte la xénophobie dans ce sens-là ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juin 2015 à 10:41"
Oui. Dans Les années 70 on pouvait dire des insanités sur les Américains, Jean-François Revel les a répertoriées.
Le New York Times qui hait la France depuis Roosevelt, faisait des reportages sur la saleté des Français et affirmait qu'il n'y avait qu'une brosse à dent pour dix Français...
Edith Cresson pouvait affirmer que les Japonais étaient des fourmis et les Anglais des homosexuels...
On doit rendre hommage à notre Président qui ne pense que du bien des hollandais.
Rédigé par : Savonarole | 03 juin 2015 à 11:32
@Achille
Le Code du travail est devenu une usine à gaz inextricable qui ne cesse de se complexifier d'année en année (...)
Cet effroyable Code du travail, ce tueur d'emplois en série, faisant plus de 3000 pages (dont une partie représente la jurisprudence en la matière il est vrai) est emblématique de la manie française de l'hypertrophie législative, due en partie au système législatif qui oblige les parlementaires à pondre des lois souvent nuisibles au kilomètre pour justifier leur existence au lieu de se tourner sagement les pouces en n'embêtant pas leurs concitoyens pendant ce temps-là, et pour une autre partie à une mentalité totalitaire latente chez les titulaires d'une once de pouvoir, cherchant à imprimer leur marque sur le citoyen de base en l'enfermant dans un carcan réglementaire (liberté, qu'ils disaient...).
En Suisse, l'équivalent du Code du travail tient sur environ une centaine de pages, et aux États-Unis, hormis le cas particulier de certains Etats, il n'y en a pas !
Le Législateur, dès qu'il aura quitté la cellule de dégrisement de l'Assemblée, devrait méditer cette pensée de Montesquieu : « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »
Oui, pour résorber le chômage, il faut commencer par brûler ce Code du travail mortifère !
Rédigé par : Parigoth | 03 juin 2015 à 11:13
Je ne voudrais surtout pas paraître faussement innocent, mais FH ne s'est pas encore déclaré, naturellement, et la courbe du chômage a encore deux ans pour s'inverser.
Je n'ai cependant guère de doute, mais quitte à faire des reproches à quelqu'un, autant que ce soit en temps et en heure. On est objectivement "coupable" pour des éléments comptables et avérés, jamais dans l'esprit d'un autre.
Sinon, j'ai bien aimé "L'erreur historique d'avoir viré Sarkozy pour mettre à sa place le pire glandeur de toute l'histoire de France se paie cash : un chemin de croix interminable et bien mérité pour ce populo inculte et niais !" (sylvain)
D'une part, je ne vois pas en quoi l'erreur, si erreur il y a, a quoi que ce soit d'historique, d'autre part je ne tiens pas FH pour un glandeur et, enfin, je ne regrette pas un instant d'avoir changé de président de la République puisque je n'ai pas (encore) de perte de mémoire quant au précédent quinquennat...
Rédigé par : Olivier Ezquerra | 03 juin 2015 à 10:45
@ Savonarole | 3 juin 2015 à 09:58
Ça marche sans crainte la xénophobie dans ce sens-là ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juin 2015 à 10:41
"Un baron de Fabius sacré roi du cumul et des indemnités" Mediapart
Et tous de penser qu'ils veulent notre bonheur, allons, foutaise ! Eux et eux seuls pensent pour eux bien sûr.
Tout le reste ressemble à un jeu de l'oie pour occuper son temps. Entre l'inversion de la courbe du chômage, le retournement de l'économie et j'en passe, que des petits génies de la stratégie économique. Il suffit de le croire.
Par contre pour leur bien-être personnel, point de répit, ils n'arrêtent pas, l'inspection du travail devrait s'intéresser à leur cas, ils sont proches du burn-out. Didier Marie la générosité au bout... du porte-monnaie engrange inlassablement des revenus de mandat avec un acharnement de lutteur. Je pense que dans son camp des jeunes en attente doivent avoir les dents qui grincent.
Bref que du bonheur pour les citoyens, pendant ce temps ces derniers cumulent... les emplois précaires, les indemnités de chômage et autres RSA. L'abnégation de ces personnages pour le bien commun est remarquable, remercions-les en cœur de vouloir s'occuper de tout pour autant de bons résultats... comptables pour eux. Encore une loi sur le cumul efficace, maintenant la question est de savoir quel est le prochain magicien à venir, et nous d'accepter tout cela...
Triste journée, aujourd'hui le ciel est brumeux.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juin 2015 à 10:39
Bonjour,
Je parie 1 contre 1000 qu'il y aura un ni-ni. NS et FH sont grillés. Leur mémoire est sacrément défaillante, plus grave encore, ils sont inaptes à gouverner la France. La République démocratique est un joyau qui appartient au peuple français et certainement pas un bouclier personnel de ses deux menteurs, tricheurs, manipulateurs pour s'en protéger contre une enfarinade pour l'un et une entartrade pour l'autre, gestes que je n'approuve pas, évidemment.
Rédigé par : Ellen | 03 juin 2015 à 10:25
@Jean le Cauchois - 2 juin 22 h 52
"Les politiques, fonctionnaires, ne courent aucun risque de subir le chômage"
On peut rêver en effet que s'applique à ceux-là le licenciement pour faute grave, avec fin immédiate du contrat de travail sans préavis et sans indemnité.
Et que s’inscrivent à Pôle emploi les Saal, Burgaud, Thévenoud, etc.
Mais non ils sont tous bien au chaud dans leurs sinécures.
Elle est bien là la fracture de la France.
Rédigé par : Claggart | 03 juin 2015 à 10:04
À chaque problème qui surgit on nous ressert les exemples du Danemark, de la Suède et de la Norvège, ces timbres-poste sous la neige, qui font un cinéma pour névrosés, une musique inaudible et qui mangent du caribou. Le plus peuplé des trois compte 10 millions d'habitants, le Danemark à peine 6 millions, tous clonés sans aucun doute, car on ne distingue pas un Suédois d'un Danois. Leur bonheur et leur joie de vivre tient du scoutisme, franchement est-ce un pain pour l'homme ?
Rédigé par : Savonarole | 03 juin 2015 à 09:58
@Jean le Cauchois
Il n'en reste pas moins qu'ils vivent en général bien mieux en 2015... qu'en 1915 : les conditions de vie, et les espoirs de survie, des 3.500.000 chômeurs actuels en France sont bien supérieurs à ceux des 3.500.000 poilus d'un passé bien plus difficile.
Sauf que tout cela se fait à crédit, avec un argent qui ne nous appartient pas.
Le jour où les créanciers de la France présenteront leur petite note, nous nous retrouverons dans une situation à la grecque, à la puissance n.
Et alors, ce ne seront pas seulement les chômeurs qui se retrouveront à sec, mais aussi les fonctionnaires et les retraités, sans parler de nos invités.
Rédigé par : Parigoth | 03 juin 2015 à 09:39
L'erreur historique d'avoir viré Sarkozy pour mettre à sa place le pire glandeur de toute l'histoire de France se paie cash : un chemin de croix interminable et bien mérité pour ce populo inculte et niais !
Rédigé par : sylvain | 03 juin 2015 à 09:26
@semtob
...il dégrade des générations sans en avoir conscience.
Détrompez-vous, ce n'est pas un gros empoté, maladroit c'est un homme intelligent mais qui pour des raisons qui restent à définir utilise son intelligence de façon perverse et cynique pour détruire ce qui reste de la civilisation française et aussi des Français tout court, à remplacer.
Rédigé par : Parigoth | 03 juin 2015 à 09:26
Bonjour Philippe,
Il suffit de revoir l'émission C dans l'air d'hier pour comprendre que les solutions techniques existent pour résorber le chômage et sont d'ailleurs appliquées dans certains pays comme le Danemark et l'Autriche qui connaissent un taux de chômage très bas. Le problème c'est que politiquement elles sont inapplicables en France car elles se traduiraient par une levée de boucliers des syndicats qui en sont restés encore à cette vision du début du XXe siècle, le brave prolétaire exploité par le méchant patron, si bien décrite dans les romans de Zola.
Cela était effectivement le cas à l'époque mais les temps ont changé et la protection sociale poussée à l'extrême a pour effet de bloquer le système.
Le Code du travail est devenu une usine à gaz inextricable qui ne cesse de se complexifier d'année en année, les normes internationales des absurdités de technocrates qui plombent les entreprises désireuses d'investir et de prendre des risques dans des investissements audacieux.
Et puis les citoyens français devraient aussi penser à acheter "made in France" ainsi que le préconisait Arnaud Montebourg. Gagner quelques euros dans le panier de la ménagère en achetant des fraises d'Espagne bourrées de colorants et de pesticides, de l'agneau de Nouvelle-Zélande gonflé aux hormones ou encore du saumon d'élevage de Hollande bourré d'antibiotiques, acheter des vêtements de marques prestigieuses fabriqués par des armées d'esclaves (en particulier des femmes et des enfants), a pour conséquence directe de fragiliser encore un peu plus nos TPE et PME qui sont les principaux employeurs en France.
On ne prend pas de mesures sociales en temps de crise. On relance d'abord la croissance et seulement une fois que celle-ci est sur de bons rails, alors on peut s'occuper du social. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs !
Rédigé par : Achille | 03 juin 2015 à 09:05
Ah bon ! Les entendant, n'importe lequel ainsi que laquelle, nous parler comme à des élèves n'ayant pas terminé le CM2, je me disais qu'en les ignorant, je gagnais du temps de bonheur sur ma vie.
Ensuite, il s'agira d'y aller ou pas aux urnes...
Rédigé par : calamity jane | 03 juin 2015 à 07:18
Apparemment nous n'avons plus de femmes et d'hommes politiques dignes de ce nom. Et cela fait un moment que cela dure.
De tous ces conseillers, comités, commissions, il ne sort jamais rien. Pensez donc, il faudrait se fâcher avec certains et se faire huer par les directeurs du "service politique" de i-Télé et BFMTV réunis !
Sans compter les pépères de blog qui apparemment dorment devant leurs ordinateurs, les twittos et les ONPC jusqu'à 2 h du mat.
Ah ben non alors, trop salissant ce truc-là.
Faire le beau, c'est tout ce qu'ils savent encore faire.
Philippe, vous pouvez arrêter votre concours de beauté - sponsorisé par JDR - entre Juppé, Sarko, Hollande et les autres.
Ils ne sont plus crédibles.
Et vous avec du coup.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 03 juin 2015 à 00:32
Et le plus grand menteur est sans conteste : Hollande. Yes Sir !
"Si l'on s'en tient à la seule catégorie A, le nombre de demandeurs d'emploi supplémentaires enregistré entre mai 2012 et juillet 2014 (dernières statistiques disponibles) s'établit précisément à + 500.500, soit un vrai «demi-million de chômeurs en plus» en un peu plus de deux ans ! Pis, si l'on prend en compte en plus les catégories B et C, la note grimpe encore plus pour atteindre alors + 726.200, soit 66% du bilan de Sarkozy sur cinq ans, mais en seulement 27 mois ! Et encore, l'ex-président a eu à gérer les conséquences de la crise de 2008 et notamment le cataclysme de la seule année 2009 où le nombre de chômeurs en catégorie A a augmenté de près de 422.000…" ("Le Figaro économique 2014, "pourquoi Hollande ment sur le bilan de Sarkozy")
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 juin 2015 à 00:25
Cher Philippe,
Oui, vous avez raison le chômage atteint un niveau record et nous ne sommes plus en pleine période de crise.
Comparer le quinquennat de Nicolas Sarkozy et celui de Hollande est une idée loufoque.
Il n'est possible de comparer que des choses comparables.
Hollande est une contrefaçon de président et nous n'avons jamais compris comment il s'est retrouvé là et surtout pourquoi on le garde.
Soit, il se promène de commémoration en commémoration mais qu'apporte-t-il comme solution ?
Il a voulu être l'ennemi de la finance et l'économie le lui rend bien.
Il s'est engagé à disparaître si la courbe du chômage ne s'inversait pas fin 2013 et nous voyons ce gros empoté, maladroit, limacer au gouvernement.
C'est presqu'un oiseau de malheur, avec son sourire moqueur, un individu insupportable et désagréable. S'il réussit sa vie, c'est bien pour lui, mais il dégrade des générations sans en avoir conscience. C'est désolant au plus haut point.
C'est le plus détesté des fonctionnaires.
Aujourd'hui, il nous est présenté des décalcomanies à coller sur les voitures, c'est la taxe royale.Et de qui les merles moqueurs se rient-ils ?
Nous sommes persuadées que si Nicolas Sarkozy avait été réélu, il y aurait plus de confiance, il y aurait le plein emploi et la croissance serait au rendez-vous. Les extrêmes seraient quasi epsilon.
La confiance, la croissance, cela ne se commande pas comme dirait Brassens.
Hollande n'a jamais été désiré. Et dire qu'il faut encore se le coltiner avec sa cohorte de simplets et d'autosatisfaits.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 03 juin 2015 à 00:11