Pourquoi notre République parle-t-elle si volontiers de la morale en gros et la respecte-t-elle si peu au détail ?
Comment ne pas être étonné en effet par la multitude des dénonciations abstraites et par les transgressions concrètes qui viennent contredire le bloc éthique et vertueux dont le principe nous est quotidiennement asséné ?
Cette interrogation me semble centrale sauf à se satisfaire d'un hiatus qui met la pureté verbale et de façade d'un côté et le plaisir, les tentations, les accommodements de l'autre.
Je ne me moque pas mais le métier politique est devenu tellement un métier "de chien" que ceux qui en font profession ont besoin d'une soupape de sûreté, d'une oasis de liberté.
Présider, gouverner, dans notre monde, ne sont plus des activités, des responsabilités que le citoyen respecte et honore mais, au contraire, des obligations qui sont surveillées, des missions qui sont scrutées, des ascèses qui sont recommandées.
Quel homme de pouvoir pourrait, aujourd'hui, se dire gratifié par l'opinion publique, le peuple de gauche ?
Quant au peuple de droite, il demeure dans une attente impatiente mais lucide et, s'il est moins morose par certains côtés que l'autre, cela tient au fait qu'il est tout entier tendu vers l'avenir qui aura d'abord les couleurs de la primaire 2016 à ouvrir évidemment à la droite et au centre, faute de quoi le champ étriqué fera surgir un candidat étriqué.
Ce calvaire, certes parfois confortable et somptuaire, qu'est devenu de nos jours le privilège de diriger, d'administrer, de dominer et d'inspirer n'est pas seulement le propre de ce qui est consubstantiel au plus haut niveau de l'Etat. Il affecte les services publics et les entreprises. Au fond, on ne peut plus imposer tranquillement. En plus, il convient d'avoir des résultats. Il est nécessaire de démontrer à chaque instant ce qu'on vaut. C'est épuisant.
Le chômage qui continue à monter, des entreprises qui perdent de l'argent, de la compétence qui est exigée même pour les postes de ministres, des vies privées exemplaires, de l'allure sur tous les plans, l'écoute de citoyens qui non seulement ne vous suivent plus mais finissent par détester ce que vous représentez, l'incroyable scandale de constater que l'électorat résiste aux sermons sur la culture à politiser, la liberté d'expression à caporaliser et le FN à pourfendre, autant de servitudes, de handicaps et d'impuissances qui rendent insupportable le quotidien et exigent, pour survivre, un peu de débridement, de la souplesse dans la rectitude, de la désinvolture dans la gestion, de la toute-puissance d'autant plus jouissive qu'elle s'applique aux marges, souvent dans le dérisoire ou l'insignifiant. Mais il n'y a pas de petits contentements pour qui est soumis ailleurs à l'étau d'une existence sous contrôle médiatique et civique !
Karl Marx prétendait que la religion était l'opium du peuple, le coeur d'un monde sans coeur.
Il y a aussi un opium des pouvoirs. Ils ont besoin de consolation.
Le voyage purement ludique à Berlin - avec ses deux fils et aux frais de l'Etat - du Premier ministre qui a menti, scandaleusement couvert et approuvé par le président de la République qui lui-même a donc menti - on se serre les coudes et les intérêts se protègent -, les dérives de Mathieu Gallet et d'Agnès Saal, hier les affaires Cahuzac et Thévenoud, Stéphane Richard qu'Orange légitime à proportion même de ses mises en examen, Nicolas Sarkozy oubliant que maintenant il a à jouer le rôle du modeste, le CSA qui, lui aussi, a envie d'une pincée d'arbitraire et de partialité, tout ce qui prospère dans la périphérie des pouvoirs, tout ce qui gangrène les images des institutions et des services publics - tout cela, à des degrés divers, relève de la même tendance : on se détend dans l'illégitime, l'indécent ou le culte de soi parce que, pour l'essentiel, on n'en peut plus (Le Point.fr) !
On ment parce que la vérité, tout le temps, est devenue trop lourde à porter.
Les pouvoirs, sans ironie, doivent arracher de haute lutte de quoi se persuader encore qu'ils ont raison d'être ce qu'ils sont ou d'aspirer à le rester. Il n'est pas concevable qu'ils n'aient que des rançons à verser.
On appelle ces parenthèses entre l'exigence et la réalité, ces contradictions entre la vertu et son imparfaite incarnation, des transgressions.
Ce sont des décontractions.
L'opium des pouvoirs est de se laisser aller quand ils n'en peuvent plus. En étant sûrs de n'être questionnés sur rien.
Mais c'était hier.
Un journal reprend l'info avec ce commentaire bien mal rédigé :
"Or l'île de La Réunion se situe dans l'océan Indien et non dans l'océan Pacifique, beaucoup plus à l'ouest."
Ce rédacteur insuffisant par ambiguïté croit bon de faire le jeu de mots facile "il a perdu le Nord"... alors que lui dans son papier n'a pas gagné l'Est...
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9TfP_4qEi00
Quand même une info croustillante :
"Cette erreur, qui a déclenché une série de commentaires ironiques sur Twitter, ne figure pourtant pas dans les « Principaux moments de l'entretien de Manuel Valls » disponibles sur le site de la chaîne (http://reunion.la1ere.fr)."
La préférence "régionale" est défendue à La Réunion par les Réunionnais de souche (...) : bon pour un Saint-Denis mais mauvais en un autre Saint-Denis (93) si on remplace 'régionale' par 'nationale' ?
Rédigé par : Cirsedal et la géo selon Valls (2) | 15 juin 2015 à 10:16
Valls le pacifique n'aimerait pas la préférence océanique ?
http://www.dailymotion.com/video/x2tx4ue_pour-manuel-valls-la-reunion-est-dans-l-ocean-pacifique_news
Rédigé par : Cirsedal sur Valls : la géographie sous opium ? | 14 juin 2015 à 20:56
J'écris sur ce que je viens d'entendre de Julien Dray à propos de l'affaire Valls, à C Politique : trop c'est trop, ou bien vous prenez les citoyens pour de véritables imbéciles, ou bien vous êtes en dehors des réalités !
Il a parlé de morale, mais il s'est bien gardé de prononcer le mot exemplarité, et surtout de critiquer l'ascétisme politique des pays du Nord.
Bien sûr comme à l'accoutumée, ce politique de donner des leçons de comportement à ceux qui sont, pour le moins, plus irréprochables dans la pratique du mandat dans leur pays qu'une grande partie chez nous.
J'ai fermé le poste, je ne sais s'il est conscient que nous citoyens nous ne supportons plus cela, qu'il s'en aille et passe la main, d'autres attendent leur tour et surtout pour nos oreilles de ne plus les entendre.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2015 à 18:42
12 juin 2015 à 20:33
Le bavardage sur l'amour des strings à jambons :
plus on en parle de l'amour et moins on le fait.
La page Dupond-Moretti reste ouverte comme certain clapet sous historicité usurpée.
Rédigé par : Cirsedal passe un savon à Rôle | 13 juin 2015 à 17:53
Argument de M. Valls pour justifier le déplacement de ses enfants et le coût squelettique qu'il a remboursé : "Dans tous les cas l'avion était affrété...", et donc à la limite c'était normal et qu'il n'aurait pas dû rembourser, sous-entendu.
Sauf que pour les prochains voyages il pourra donc en faire profiter les citoyens comme moi, je suis preneur, ce sera pour la prochaine coupe du monde de rugby, et en plus je prends soin de m'y prendre à l'avance.
Ensuite il avait été épinglé pour le mandat de conseiller municipal rémunéré bien sûr, qu'il avait conservé et affirmé qu'il le méritait bien. Sous la pression il s'en était enlevé, pauvre miséreux.
Ses dénégations maladroites et mesquines n'ont fait que renforcer ce sentiment de seigneur en face de roturiers mesquins. Tout est dû.
Tant que l'on ne changera pas drastiquement ce système de mandats et de présidences diverses et variées rémunérées, naturellement, les élus considèrent qu'ils sont gérants de société en biens propres.
Vite il faut que cela bouge ! Trop c'est trop.
Et comme l'affirmait Mélenchon, vous trouverez toujours le numéro 2 ou le numéro 3 pour officier aux conditions normales pour le poste et là je le suis. Des demandeurs il n'en manque pas, c'est que tous les autres se protègent et s'accrochent à leurs misérables privilèges.
Rédigé par : Giuseppe | 13 juin 2015 à 17:39
Les plages de Catalogne de catastrophyrole ! encore un hors sujet.
Le Premier ministre explique qu'il paiera pour ses enfants mais que "cet avion étant affrété, leur présence n'a pas coûté un euro supplémentaire" ?! (2500 euros pour les enfants correspondent au tarif moyen sur le vol commercial pour deux personnes sur les trajets Paris-Poitiers, Poitiers-Berlin et Berlin-Poitiers aurait précisé l'entourage du Premier ministre).
Le Falcon 2000 LX a été commandé par un adulte en responsabilité qui se fait accompagner par deux enfants et pas le contraire.
En clair : je ne paie pas mon déplacement (sous-entendu il m'est dû) et je rembourse ce qui ne coûte rien, au tarif moyen. Les fonctionnaires préposés à ce genre de transport peuvent mesurer l'estime que l'on porte à leur travail.
Quant à "se consacrer à l'essentiel" pour clore la polémique, on peut comprendre que l'essentiel n'est pas dans la dépense de l'argent public mais dans le souci de récupération du même argent sous n'importe quel autre
prétexte fallacieux en temps d'efforts demandés. Un irresponsable de plus.
Rédigé par : calamity jane | 13 juin 2015 à 07:23
@ Savonarole
Puisque nous parlant des plages de Catalogne, il me semble que vous confondez, hélas, le catalan avec l'espagnol (cf jamonera).
Sans vouloir vous offenser, dois-je aussi vous rappeler le sens péjoratif (en français) du terme boudin, servant à désigner des filles ou femmes mal faites et mal attifées, mais pas nécessairement bien en chair comme vous les aimez ! Le string aussi inesthétique qu'inconfortable (déjà en voie de ringardisation) comme beaucoup de machins dans l'air du temps ne changeant par ailleurs strictement rien à l'affaire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juin 2015 à 23:03
La page Dupond-Moretti est close. Vous ne vous en êtes pas aperçu ?
Le bavardage c'est comme l'amour, à un moment il faut conclure.
Rédigé par : Savonarole @ Cirsedal | 12 juin 2015 à 20:33
@Savonarole | 12 juin 2015 à 10:20
Messire d'outre-siècle en toute modestie, voici ce que vous pourriez comprendre : cette page-ci n'est pas pertinente pour répondre à un message passé sur une autre.
Je m'adressais donc à l'excellente Lucile pour la prier de reformuler sa demande sur la page Dupond-Moretti en pleine transparence et non pas ici en catimini... comme si elle n'assumait pas bien (c'est ce que je ne veux pas croire) de ne pas obéir aux injonctions assez explicites de deux autres dames qui semblent avoir l'autoritarisme facile et léger.
Cela étant dit vous avez parfaitement "le droit" d'être désagréable, après tout c'est aussi une façon de message qui parle sur vous-même c'est-à-dire votre hyper centre d'intérêt.
Rédigé par : Cirsedal propose à Savonarole réincarné de se calmer | 12 juin 2015 à 19:28
@Mary Preud'homme (qui connaît la musique !) | 12 juin 2015 à 15:03
"...en réalité (selon la police du coin) c'est surtout pour ne pas vexer les "boudins", terme péjoratif censé désigner les filles rondouillardes et peu aguichantes !"
C'est un tort.
Ici on les appelle les "jamonéras", les jambons, elles ont un succès fou sur les plages de Catalogne avec leurs strings. Je peux vous assurer qu'entre une Suédoise longiligne nourrie bio, pasteurisée et protestante IKEA et une superbe Maillol ou Botero bronzée y a pas photo.
Rédigé par : Savonarole | 12 juin 2015 à 15:57
"...Mais pourquoi donc me direz-vous ? Tout simplement, d'après les explications de son premier adjoint, pour ne pas faire d'amalgame et ne pas choquer une partie importante de la population..." (GLW)
---
ça c'est l'explication de la mairie ; en réalité (selon la police du coin) c'est surtout pour ne pas vexer les "boudins", terme péjoratif censé désigner les filles rondouillardes et peu aguichantes !
Rédigé par : Mary Preud'homme (qui connaît la musique !) | 12 juin 2015 à 15:03
@ sylvain
@ hameau dans les nuages
Finalement, c'est pareil du nord au sud et d'ouest en est.
Lu pour vous dans "La Voix du Nord" : le maire "Les Républicains" de la ville de Tourcoing a déprogrammé le spectacle que devait donner une compagnie belge, "Boudins et Chansons", dont le thème était les relations hommes/femmes. Mais pourquoi donc me direz-vous ? Tout simplement, d'après les explications de son premier adjoint, pour ne pas faire d'amalgame et ne pas choquer une partie importante de la population musulmane de cette ville. A noter au passage que la directrice de cette compagnie belge est elle-même musulmane. Petit rappel qui peut expliquer cette décision, Tourcoing avait connu le semaine dernière quatre nuits d'émeutes dans le quartier "sensible" La Bourgogne. Michel Houellebecq a quelque chose de Nostradamus ?
Rédigé par : GLW | 12 juin 2015 à 12:05
"La côte basque s'enflamme et monsieur Jacubowicz sent la banane flambée".
http://www.sudouest.fr/2015/06/10/biarritz-faut-il-debaptiser-le-quartier-de-la-negresse-1947100-4099.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juin 2015 à 18:38
................................................
C'est comme si j'étais dans les vestiaires de rugby et dans les bars des sports des troisièmes mi-temps de la région : j'entends déjà les propos et noms d'oiseaux riches en termes racistes et homophobes de très haut niveau intello droito facho dont je suis moi-même, en bon FNiste christianisé, un fervent utilisateur lors de débats très enflammés.
Pour qui la banane ??
Rédigé par : sylvain @ hameau dans les nuages | 12 juin 2015 à 10:36
Cirsedal n'a rien vu sur LA page Dupond-Moretti | 11 juin 2015 à 23:44
???? Mais qu'est-ce qu'il raconte le Cirsedal ? Moi pas comprendre.
Rédigé par : Savonarole | 12 juin 2015 à 10:20
Comme son nom l'indique, le catimini est minimal !
Chère Lucile sans o quoique éclairante, que n'exposez-vous en page ad hoc ?
Eric Dupond-Moretti a-t-il le temps ou une équipe pour scruter les recoins de cet espace pascal et philippique ?
Et les autres assidus volontaires voire adonnés faute d'abonnés ? Pourquoi ne pas relancer sans honte leur éventuelle curiosité en missivant "Lucile @ Cirsedal et POUR TOUS" comme signature et pour s'inscrire ouvertement dans cette bonne vieille page qui mérite pérennité active continuée ? Vous le savez bien : le désir est mimétique (René Girard), c'est une des caractéristiques propres à l'ex-animal humain avec d'autres choses comme la colère contre le sentiment d'injustice, etc.
De grâce chère cachottière comparaissez pour cette intention au grand jour dans LA page ! Ce ne sont tout de même pas deux autres dames qui vous intimident, n'est-ce pas ? Une copine doit savoir être indépendante d'une autre copine autant qu'un juge d'un autre juge ! La libération de la femme c'est comme l'indépendance du magistrat et même l'Amou-ou-ou-ou-r : rien n'existe à part les preuves.
Mais si c'est trop dur pour vous, Pascale interviendra (que l'on remercie).
Rédigé par : Cirsedal n'a rien vu sur LA page Dupond-Moretti | 11 juin 2015 à 23:44
@sylvain
La côte basque s'enflamme et monsieur Jacubowicz sent la banane flambée.
http://www.sudouest.fr/2015/06/10/biarritz-faut-il-debaptiser-le-quartier-de-la-negresse-1947100-4099.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juin 2015 à 18:38
Giuseppe a dû abuser du rhum "Negrita", appellation raciste qui risque de l'envoyer en cellule de dégrisement antiraciste ; le pire c'est qu'il nous dit qu'il suffit de deux joueurs de rugby pour faire une première ligne à la mêlée LOL ; à votre santé cher Giuseppe !
Rédigé par : sylvain | 11 juin 2015 à 16:27
Je ne suis ni du côté de ceux qui montent sur leurs chevaux exagérément grands, ni de ceux qui minimisent la faute de Valls, surtout depuis que ce matin, sans présenter ses excuses aux Français, il a expliqué qu'il prenait à sa charge le coût du transport de ses deux enfants et que si c'était à refaire, il ne le referait pas, le tout sur le ton déterminé et martial dont il est coutumier.
Cet épisode essentiellement ridicule n'est ni la grande affaire que certains s'efforcent de monter en épingle, ni une broutille insignifiante et déjà réparée, donc oubliée.
Donc pour se détendre - c'est la première version qu'il a donnée dès le lendemain, et cela a toute l'apparence de la vérité - Manuel Valls emprunte un avion officiel pour se rendre, accompagné de ses deux fils (ce qu'il n'avait pas dit primitivement) à une finale de football à Berlin dans laquelle l'équipe de Barcelone, favorite du Catalan qu'il est, est engagée.
Rien que de très banal et anodin, on le voit.
Là où les choses se gâtent c'est qu'il ne songe pas un instant, malgré les mises en garde de ses "communicants", que cette escapade aux frais de la princesse, en l'occurrence le contribuable, est une sorte d'abus de bien social inadmissible de la part de quelqu'un qui surjoue la rigueur et qui est si impitoyable pour les petits écarts de ses adversaires.
Le président de la République, toujours aussi maladroit et peu sincère, tente alors de justifier ce déplacement en prétendant qu'il s'agit d'une réunion de travail avec le président de l'UEFA, dans le cadre de la préparation de l'Euro 2016 et des turbulences que traverse actuellement la FIFA !
Ces affirmations, contredites par les premières explications de Valls lui-même, sont purement et simplement mensongères.
C'est en cela que cette petite anicroche est significative et, somme toute, assez grave : non seulement les princes qui nous gouvernent ne s'appliquent pas la rigueur qu'ils exigent du moindre chef d'entreprise ou de tous les citoyens, mais encore ils se permettent de prendre les Français pour des demeurés en leur fournissant des justifications sans queue ni tête.
Tout ceci est d'autant plus irritant que ces gens-là ne cessent de s'ériger en donneurs de leçons de morale et qu'ils ont durant de longues années instrumentalisé un ou deux dérapages de leurs adversaires.
On se souvient de la promesse de "République exemplaire" du candidat socialiste de 2012. Tant d'incohérence et de méprisante désinvolture a de quoi indigner les citoyens attachés à la vertu des hommes publics et au respect qu'ils en attendent.
Rédigé par : Frank THOMAS | 11 juin 2015 à 16:00
Je ne sais déjà plus si c'est un journaliste ou un homme politique, quelqu'un de grandiloquent en tout cas, à qui je viens d'entendre dire : "Dorénavant, les hommes politiques devront mener une vie ASCÉTIQUE !". II y a vraiment de quoi s'esclaffer.
Simplement on leur demande de ne pas trop se la jouer, de ne pas en rajouter dans le genre jet-setteur, de garder leurs aventures amoureuses discrètes et de traiter les finances publiques en bons pères de famille, sans mélanger leurs dépenses privées avec les dépenses publiques. C'est cela je suppose qu'ils appellent mener une vie "ascétique", rien que le mot, je suis impressionnée par cette vie de sacrifice et de vertu extraordinaire. Une "vie de chien", paraît-il : ils ne voient pas plus leurs enfants qu'un médecin généraliste, un militaire, un ouvrier en horaires décalés, un CRS pendant le plan Vigipirate, etc. On va croire que ça fera une telle différence avec la manière dont ils vivent maintenant que ce qui est normal pour les Français dans leur ensemble équivaudra à une vie de moine pour eux.
@Cirsedal
Je vois seulement maintenant votre proposition de documents, et suis bien sûr très intéressée. Madame Bilger me dit être d'accord, si vous pouvez les lui passer, pour me les envoyer. Je vous en remercie beaucoup.
Rédigé par : Lucile | 11 juin 2015 à 14:17
@sylvain 11.06
Pour le coup 100% d'accord, le rhum Negrita, on n'a vraiment pas autre chose à penser et à fiche !
Les flancs dorés aux œufs frais de mon enfance à la douce senteur de ce rhum, quelques gouttes suffisaient, je revois la bouteille qui existe toujours d'ailleurs, un peu comme si on voulait débaptiser le frigo, le frigidaire, notre pays a du sable dans le carburant et pourtant personne pour le booster !
Rédigé par : Giuseppe | 11 juin 2015 à 13:38
Quand MAM avait utilisé l'avion d'un ami pour se rendre en Tunisie et que cela n'avait rien coûté aux contribuables, les socialos en avaient fait une sacrée polémique, des mois de débats haineux dans les merdias de gauche et à l'Assemblée ; et là la polémique serait close ?? que nenni !!
Rédigé par : sylvain | 11 juin 2015 à 13:19
Vocabulaire socialiste vomissivement correct :
Parler de l'immigration c'est être xénophobe, de la sécurité c'est être facho, de la filiation c'est être homophobe, de la nation c'est être nationaliste, de l'identité c'est être raciste ; et oser parler de tout cela, c'est être un vilain canard factieux présentant un danger pour la démocratie.
Rédigé par : sylvain | 11 juin 2015 à 09:59
@ Jean-Dominique Reffait
Proudhon n'a pas les épaules assez larges pour dissimuler votre droitisme.
Sur le reste, pensez-vous que le pouvoir qu'exerce d'une manière générale la beauté d'une femme sur un homme entraîne la corruption (et donc, ipso facto, la malédiction) "naturelle" - je fais là l'effort d'utiliser vos propres non-sens - de la gent féminine ?
Et dans l'éventualité surréaliste où vous répondriez par la négative à cette question, auriez-vous alors l'amabilité de nous expliquer les nuances que vous faites entre le pouvoir politique qui corrompt et le charme féminin qui laisse indemne ?
Enfin, pensez-vous qu'il faut être un illuminé du sérail pour considérer que votre conception du pouvoir est totalement christianisée et ne peut en aucun cas être compatible avec un discours de gauche fût-elle proudhonienne ?
Rédigé par : Garry Gaspary | 11 juin 2015 à 09:23
"Le Versailles de Louis XIV et ses fêtes ne relèvent pas d'un juste emploi des ressources publiques".
Rédigé par : Jean-Dominique @ Trekker | 11 juin 2015 à 00:07
Cher JDR, cette phrase est énorme, comme dirait Fabrice Luchini.
Ça et l'image mentale des ébats entre Alliot-Marie et Ollier... Oui par pitié, séparez les pouvoirs !
J'ai bien ri, même si j'ai un peu peur des cauchemars à présent.
Rédigé par : Alex paulista | 11 juin 2015 à 04:31
@ Jean-Dominique Reffait
Certes vous avez tout juste au sujet de Richelieu (la prévarication était un quasi usage dans le haut clergé de l'Ancien Régime) et Louis XIV (en matière de dépenses somptuaires il détient le record), mais même à cette époque il existait de grands serviteurs de l'Etat intègres : Vauban, Turgot, etc. Dans la période contemporaine il y eut quand même Mendès-France, de Gaulle, Rueff, Michelet, Sudreau, Malraux, etc. Comme quoi le pouvoir ne corrompt pas systématiquement.
Ne prenez pas les dérives françaises en matière de corruption-concussion et plus généralement celles propres au pays latins, comme une norme universelle. Actuellement les pays scandinaves, pourtant des européens comme nous, hormis un fond protestant sont bien loin de nos pratiques presqu'usuelles.
"...changer nos institutions pour abolir la professionnalisation des mandats politiques responsable de ces mauvaises habitudes..."
Totalement d'accord avec vous, car la principale racine du mal est là. Cela passerait par une limitation drastique du renouvellement des mandats électifs et de leurs cumuls, ainsi que des fonctions en dérivant. Bien évidemment cela devrait autant concerner les féodaux locaux (président de région et conseil généraux, maires et principaux adjoints des grandes-moyennes villes) que les parlementaires. Ces derniers et surtout ceux régnant de fait sur le monde politique (droite et gauche) tirent leur pouvoir de ces exécutifs régionaux-locaux qu'ils contrôlent et cela souvent pendant des décennies : le châtelain de Bity en a été le plus parfait exemple.
"...que penser d'un couple dont l'un participe au gouvernement et l'autre siège à l'Assemblée (Alliot-Marie et Ollier par exemple)..."
Je pense comme vous que ce mélange des genres, l'exécutif couchant avec le législatif, devrait être prohibé, comme le couple ministre et dircab.
Toutes ces mesures concernant les mandats électifs et le type de couples citées ci-dessus, amèneraient immanquablement un renouvellement fréquent de notre personnel politique. Celle-ci ne pouvant plus être un métier pendant X années, voire un quasi viager, cela limiterait fortement les tentatives de prévarication et conduirait à s'investir en politique des citoyens dénués d'ambition personnelle.
Rédigé par : Trekker | 11 juin 2015 à 02:10
@ Ellen
"http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article769"
OK cela fonctionne maintenant, où avais-je la tête car je connaissais cette affaire des années 90 : Euralair et son célébrissime PDG Alexandre Couvelaire qui a terminé par une faillite retentissante, et a me semble-t-il évité d'être condamné pour banqueroute. Comme quoi le vidame de Bity était un homme de fidélité, il n'abandonnait pas ses amis en difficulté... du moins ceux qui en savaient beaucoup trop...
Rédigé par : Trekker | 11 juin 2015 à 01:17
Il n'y a rien de contradictoire dans mon propos : je constate que la nature du pouvoir entraîne la corruption de celui qui l'exerce et qu'il faut de l'abnégation pour renoncer à ces tentations. Nos grands hommes d'Etat se sont servis largement : Richelieu, cadet de famille, meurt en ayant la plus grosse fortune de France après, notamment, avoir fait main basse sur les salines vendéennes, expropriées lors du siège de La Rochelle et qu'il s'est rétrocédées ensuite en embauchant comme salariés les propriétaires spoliés. Le Versailles de Louis XIV et ses fêtes ne relèvent pas d'un juste emploi des ressources publiques. Clemenceau qui trempe dans le canal de Panama. Tous, à quelques rarissimes exceptions près. Je ne dis pas davantage qu'il faut le supporter plus longtemps mais je crois que, faute de changer la nature humaine (saurions-nous faire mieux, nous qui condamnons ces comportements avec sévérité), il conviendrait de changer nos institutions pour abolir la professionnalisation des mandats politiques responsable de ces mauvaises habitudes.
Le couple Vallaud-Belkacem est loin d'être le seul, ils sont désormais légion à droite comme à gauche et c'est nouveau, jusqu'à cet acmé que représente le couple Balkany !
Allons plus loin et que penser d'un couple dont l'un participe au gouvernement et l'autre siège à l'Assemblée (Alliot-Marie et Ollier par exemple) : où est la séparation des pouvoirs quand l'exécutif couche avec le législatif ? Quelles sont les stratégies intimes pour contourner les obstacles démocratiques et parvenir au pouvoir, soit l'un, soit l'autre, soit les deux ?
Rédigé par : Jean-Dominique @ Trekker | 11 juin 2015 à 00:07
Cher Philippe,
A relire votre billet, nous ne comprenons pas lequel de lui ou des autres a inventé la poudre.
Perlimpinpin peut-être ?
Nous resterons sur cette hypothèse, blanches que nous sommes sur tous ces règlements de compte.
A moins que les politiques ne se recyclent en dresseurs de puces ou d'éléphants et laissent la place aux fins limiers ou aux débutants.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 juin 2015 à 23:51
1 053 000 chômeurs : "Je travaille beaucoup, je m'engage beaucoup. Et puis de temps en temps, il y a aussi un moment de détente", dixit Manolito !
L’on ne doit pas avoir la même définition du mot "travaille".
Quant à l’engagement pour la France, mis à part pour les socialistes, on cherche, on cherche, on cherche encore, parce qu’à part pondre des inepties, c’est bien tout ce qu’il sait faire. Après avoir profité de l’avion gouvernemental pour se rendre à Berlin hier soir pour voir un match de foot, voilà Manolito s’exhibant à Roland-Garros pour la finale... Trois ans d’abus, c’est beau le socialisme !
Et je m’amuse beaucoup aux frais du contribuable... Merci à vous tous de votre générosité...
Rédigé par : sylvain | 10 juin 2015 à 23:48
Vraiment désolée, je refais :
http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article769
Si ça ne marche pas, allez dans Google et taper :
Le Ruisseau-L'homme qui sait tout sur les avions gratuits des Chirac puis validez le titre, la page s'affiche de suite.
Rédigé par : Ellen | 10 juin 2015 à 23:46
Marc GHINSBERG, bravo, dans toute l'oeuvre assez copieuse de Proudhon dont je ne doute pas que vous ayez lu chaque page, vous trouvez effectivement un passage - il y en a d'autres - sur sa conception très conservatrice du rôle des femmes. Proudhon était un ouvrier dont l'originalité de la pensée sociale n'était pas complètement débarrassée des préjugés culturels de son temps et de son milieu social. Raison pour laquelle j'ai dit que je me rapprochais de Proudhon sans évidemment adhérer en totalité à sa pensée. Je crois comme lui que le socialisme est plus un désir qu'un système et dont l'utopie ultime est l'anarchie dans l'ordre. Proudhon a deviné très tôt la dérive totalitaire de la pensée marxiste. Je puis rajouter Fourier à Proudhon dans mes références et celui-là est un féministe avant l'heure.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Marc GHINSBERG | 10 juin 2015 à 23:40
@Marc GHINSBERG | 10 juin 2015 à 21:51
Proudhon a aussi écrit "La propriété c'est le vol".
Encore un qui n'aimait pas les riches !
Rédigé par : Achille | 10 juin 2015 à 23:30
@ Ellen
"Info - Pour rétablir la vérité :
Le Ruisseau-L'homme qui sait tout sur les avions gratuits (d'avant)
http://leruisseau.iguane.org/spip.ph?article769 "
Désolé mais votre lien ne fonctionne pas.
Rédigé par : Trekker | 10 juin 2015 à 23:12
Tiens ! ici on redécouvre l'eau chaude.
Avec 40.000 euros pour dix mois de frais de taxi pour la présidente de l'INA, il semble facile d'imaginer à quelles orgies de dissolution des fonds publics peuvent s'entraîner les autres... ouvertement et sans complexe.
Le voisin m'a promis de se remettre à la charrue et aux boeufs parce que ses prédécesseurs le faisaient ainsi... Banzaï !
Rédigé par : calamity jane | 10 juin 2015 à 23:03
@ Jean-Dominique Reffait
Vous avez 100% raison. En démocratie, la politique ne doit pas être un métier.
J'ajouterai que notre système présidentiel, par sa nature, encourage ce phénomène de cour et est un obstacle à une vraie démocratie. Tous les 5 ans, on donne aux Français l'occasion de se déchirer pour choisir leur roi.
@Christian C
Vous êtes le parfait militant, prêt à avaler tout ce que votre parti vous demande de penser.
@Progati
Comme quoi, pour plaire aux Français (Chichi), il faut d'abord ne rien faire et ensuite sauter sur tout ce qui bouge (plutôt Chien-chien que Chichi).
Rédigé par : Paul Duret | 10 juin 2015 à 22:44
@Trekker-10 juin à 2015 et Progati
Info - Pour rétablir la vérité :
Le Ruisseau-L'homme qui sait tout sur les avions gratuits (d'avant)
http://leruisseau.iguane.org/spip.ph?article769
Bonne nuit
Rédigé par : Ellen | 10 juin 2015 à 22:20
@Trekker
Proudhon a écrit « La femme n’est pas seulement autre que l’homme : elle est autre parce qu’elle est moindre. Là où la virilité manque, le sujet est incomplet. »
Comment il dit Jean-Dominique ? "Je n'ai jamais été marxiste, ni de près ni de loin et je me range volontiers derrière Proudhon."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 10 juin 2015 à 21:51
@Jean-Dominique Reffait
Zéro pointé en histoire à commencer par sa définition car elle ne commence pas il y a quatre millions d'années mais avec l'écrit.
Le Maréchal couchait à Vichy dans une chambre qui n'avait même pas de fenêtres, et Louis XVI s'est laissé amener à Varennes sans illusion sur son sort alors qu'il lui aurait suffi d'un mot pour y échapper.
Avec vous le naturel de gaucho hargneux (pléonasme) revient au galop avec la première émotion.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 juin 2015 à 20:52
@ Catherine A
Vous oubliez l'essentiel, toutes les donations parents et alliés qui n'apparaissent plus dans les patrimoines... consultables en préfecture seulement. La République exemplaire promise aux gogos de tous bords m'a toujours fait sourire et les paroles de C. Pasqua l'insubmersible de revenir à mes oreilles, "les promesses etc."
Depuis j'ai les sens en éveil dès que l'on veut faire mon bonheur de citoyen, Robespierre voulait faire le nôtre, et d'autres encore. Si seulement notre justice était moins timorée envers les politiques, certains politiques : c'est bien de "tailler un costume" au sieur Woerth (le Canard), sans doute eût-il été préférable de punir. En d'autres circonstances pour les mêmes causes, la peine, pour un quidam, aurait sans doute été autre, et on ne parlait pas de mobylette.
Ou bien c'est de l'incompétence, s'acharner autant après lui pour des queues de cerises il y a quelque chose qui me dérange du côté de l'accusation. Au moins ce dernier aura été habillé gratis... Diantre ! Encore un profiteur de palais.
Rédigé par : Giuseppe | 10 juin 2015 à 20:47
@ Progati
Question bête, mais il vaut mieux la poser que de le rester. Pour ses escapades "séductrices" à Moscou vous nous dites que Chirac usait abondamment d'un Falcon, mais il n'était alors que maire de Paris et cette ville ne dispose pas des services du GLAM à ma connaissance. Alors qui en était le possesseur et payeur ? un mécène style département des Hauts-de-Seine ? un fournisseur bien connu de l'armée de l'air ? un armateur Libanais ?...
Cette hôtesse d'accueil d'Air France n'a pu su saisir sa "chance", le vieux barbon antipathique en aurait fait pour le moins une députée RPR (entre autres un des cadeaux qu'il faisait à ses ex-maîtresses).
Rédigé par : Trekker | 10 juin 2015 à 20:15
Qui a appelé l'honorable Michel Platini à la rescousse ?
Pas convaincant, n'excelle pas en matière de communication politique. Platini ne sait pas mentir. Les yeux rivés sur un petit texte disant en quelques mots qu'il avait invité Manuel Valls à Berlin si Barcelone était qualifié en finale est une pure orchestration synchronisée pour mettre fin à cette polémique franco-française. Et voilà, le tour est joué. C'est beau la solidarité entre amis.
Rédigé par : Ellen | 10 juin 2015 à 19:43
@ Jean-Dominique Refait
"...Oui, je suis un peu lassé de constater que de jeunes générations politiques, pourtant largement averties des dérives anciennes, plongent à leur tour avec gourmandise dans les mêmes travers..."
Bien d'accord avec vous, mais un peu contradictoire avec un de vos commentaires précédents. Vous écriviez dans celui-ci que se servir et abuser des avantages du pouvoir était vieux comme le monde, certes votre constat est lucide. Mais à ce compte ancienneté et permanence de ces pratiques sur près de trois millénaires, on n'aurait jamais dû abolir l'esclavage au XIX° siècle car il existait depuis aussi longtemps !...
"...lorsque Madame et Monsieur sont ministres, députés ou dircab, selon la détestable tendance de cette génération, toutes les fenêtres donnent sur cour, aucune sur la rue..."
Entre autres c'est le cas de Boris Vallaud époux de Najat Vallaud-Belkacem, dircab de Montebourg puis après Secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Certes ce n'est hélas pas le seul dans ce cas, mais bien que légal cela est quand même choquant. Qu'en aurait pensé et écrit Proudhon ?
Rédigé par : Trekker | 10 juin 2015 à 19:27
@Jabiru | 10 juin 2015 à 17:28
Il faut reconnaître à François Hollande une sacrée baraka. En effet sans la pitoyable affaire du Sofitel de New York, il n'aurait jamais pu remporter la primaire du PS et donc l'élection de 2012, vu que DSK était en tête de tous les sondages. A l'époque personne n'aurait misé un euro sur François Hollande.
Maintenant l'affaire du Falcon qui survient opportunément pour discréditer Manuel Valls.
Il n'a plus aucun rival digne de ce nom dans son parti, ce qui lui ouvre un boulevard. Plus question de parler de primaire à gauche.
La chance est un facteur non négligeable en politique, mais pour qu'elle joue vraiment il faut savoir la favoriser...
Rédigé par : Achille | 10 juin 2015 à 18:22
Les fourberies de Sapin... Un vrai scandale !
Pour Sapin, si Valls est allé à Berlin c'est pour favoriser la croissance LOOOOOOOOOOOOL !
Pauvre crétin, ce type de réaction démontre ouvertement le manque de respect que ces nauséabondes personnes ont envers les Français... Un déplacement à 14 000 euros sur le dos du contribuable avec un faux prétexte inscrit sur son agenda officiel, là est l’enfumage, justement !... Ah, ils ont bien appris de Mythe Errant qui s’est goinfré de l’argent du contribuable pendant 14 ans !
Rédigé par : sylvain | 10 juin 2015 à 18:16
@Progati
Oh si ! oh si ! embêtez-nous plusss !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 juin 2015 à 18:06
Xavier Nebout, je ne pose pas un postulat, je constate une vérité historique. Des pyramides d'Egypte aux tombes de princes celtes, tout nous démontre la légitimité de l'enrichissement et du privilège par le pouvoir. L'argent et les honneurs sont les deux mamelles du pouvoir. Sur 4 millions d'années d'histoire humaine, vous me citez trois exemples, et encore faut-il voir lesquels. Pétain n'a fait don de sa personne qu'à la radio, Louis XVI n'a renoncé à rien du luxe royal qu'il n'y fut contraint, quant aux abbayes, elles furent les plus grosses fortunes de leurs époques tant qu'à la fin, les abbés vivaient dans leurs palais en ville loin de l'austère monastère quasiment vide dont ils tiraient les juteux bénéfices.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 10 juin 2015 à 17:39
@Progati
Des petits souvenirs comme cela, on en redemande avec gourmandise !
Rédigé par : Jabiru | 10 juin 2015 à 17:34
@Achille
J'en arrive à me demander si votre petit doigt ne vous a pas mis sur une bonne piste !
Rédigé par : Jabiru | 10 juin 2015 à 17:28
@Xavier NEBOUT
Le temps que vous évoquez c'était le temps des instituteurs, des maîtres d'école en blouses grises par respect de leurs élèves et qui ne se prenaient pas pour des professeurs des écoles comme si le mot instituteur était devenu réducteur de savoir. Mais c'était un autre temps, un temps qui avait des valeurs, un temps où les maîtres étaient respectés. Malheureusement, ces maîtres-là s'ils savaient comment tout cela a évolué, seraient quelque peu déboussolés. Mais c'est ainsi et c'est bien dommage. Ce qui est par contre rassurant c'est qu'il existe toujours de très bons établissements dotés d'enseignants de qualité pour le bonheur de tous ces jeunes qui ont envie de savoir et de réussite.
Rédigé par : Jabiru | 10 juin 2015 à 17:21
Sbriglia, non, ni gauche molle, ni droite pour ce qui me concerne. Oui, je suis un peu lassé de constater que de jeunes générations politiques, pourtant largement averties des dérives anciennes, plongent à leur tour avec gourmandise dans les mêmes travers. Je crains même qu'ils en rajoutent car, lorsque Madame et Monsieur sont ministres, députés ou dircab, selon la détestable tendance de cette génération, toutes les fenêtres donnent sur cour, aucune sur la rue. C'est ce dépit que j'exprime devant une occasion ratée de rafraîchir les pratiques en même temps que les personnels.
Je n'ai jamais été marxiste, ni de près ni de loin et je me range volontiers derrière Proudhon. Garry Gaspary, qui n'a pas décongelé depuis le congrès de Tours, ignore sans doute qu'il existe une voie socialiste, typiquement française, pas franchement molle, qui ne soit pas marxiste. Socialiste mais pas marxiste, pas un poil, même au PS, ils ont du mal avec ça : le marxisme a confisqué et infecté la pensée politique sociale.
Rédigé par : Jean-Dominique @ sbriglia | 10 juin 2015 à 17:04