J'envie les sûrs d'eux, les péremptoires, les sommaires, ceux qui savent, ceux qui prétendent savoir, ceux qui disent ce qu'il aurait fallu faire, ce qu'il n'aurait pas fallu faire, les experts, les économistes patentés, les responsables européens, les créanciers, les partisans et les adversaires, les connaisseurs de la crise grecque, les déchiffreurs de la réalité grecque, les contempteurs du pouvoir grec, les soutiens d'Alexis Tsipras.
J'envie ceux qui ont pu prendre un parti et s'y tenir au sujet de la Grèce face à l'Europe, de l'Europe confrontée aux dirigeants grecs, de ce que la Grèce était prête à accepter et de ce qu'on avait le front de lui imposer, de son défaut de paiement et du recours au référendum, de l'Europe appelant les citoyens grecs à voter oui et de leur gouvernement solidaire avec son Premier ministre les incitant à refuser, à choisir le non (Le Figaro, Le Monde, Le Point.fr).
Et, peut-être, encore une proposition de dernière minute pour nous embrouiller encore davantage et la Grèce qui demande un nouveau plan d'aide à la zone euro mais il est refusé...
Franchement je baisse pavillon.
J'avoue, à ma grande honte, que je suis en dessous de tout et que j'ai beau lire, écouter, m'imprégner des multiples opinions contradictoires, rien n'est susceptible de me donner une lumière décisive.
Pour moi l'ignorant, qui suis incapable de trancher avec toute la confiance qu'il convient d'afficher précisément parce qu'on est éloigné de la quotidienneté brûlante qui angoisse ce superbe pays, c'est véritablement la Grèce pour les nuls.
A peine suis-je enthousiasmé par l'initiative de ce référendum, le recours au peuple m'étant d'autant plus apparu comme une démarche forte et courageuse que la France, sous toutes ses latitudes politiques, la refuse obstinément, qu'on vient me désillusionner en insinuant que c'est une manière pour Alexis Tsipras de fuir ses responsabilités et de laisser les citoyens trancher ce qu'il n'est plus capable de maîtriser. Dépassé par les événements, faites un référendum !
Quand j'ai l'impression que Tsipras abuse, exagère, cajolant Angela Merkel, donnant ostensiblement l'accolade à Jean-Claude Juncker, pour s'attirer les bonnes grâces et des facilités financières de ces gens sérieux et responsables, de cet aréopage impressionnant, intimidant, comme par compensation je me nourris des avis de DSK et de Stiglitz considérant qu'on a étranglé la Grèce et qu'il aurait fallu lui remettre au moins une partie de sa dette au lieu de l'accabler.
Si, par un souci de validité européenne, je me prends à justifier l'attitude des puissants à l'égard de ces trublions furieux parce qu'ils croyaient qu'il leur suffirait d'être élus et de promettre la lune pour gagner, immédiatement me saisit une sorte de sympathie pour ces petits en face des gros, de ces contestataires réduits à l'absence de cravate et qui sont venus docilement quémander, argumenter et se justifier.
Qu'on ne vienne pas soutenir qu'il est si simple ce mystère grec et qu'elle est si limpide cette crise qui déboussole la Grèce en même temps que ceux qui sont bien imprudents de nous assurer qu'un Grexit évidemment n'affectera pas nos pays, François Hollande, avec son optimisme à proportion de ce qui lui échappe, nous l'ayant certifié.
Je ne sais pas. Dans cet entrelacs compliqué, où donner de l'affirmation, où de la méfiance, où du doute ? Où de la condamnation, où de la mansuétude ?
Le pouvoir grec est-il à honnir s'il rend l'Europe orpheline de lui ou l'Europe est-elle stupide ou cynique pour avoir tout fait pour qu'il parte avec un non qui peut-être brûlera ses vaisseaux ?
J'envie les tonitruants, les adeptes du il n'y a qu'à, les procureurs tout d'une pièce ou les avocats absolus. J'en ai assez de ce monde qui, sur beaucoup de plans, nous complique la tâche et nous interdit de foncer tête et intelligence baissées dans le gouffre.
Maintenant, c'est la Grèce pour les nuls. Si certains veulent me rejoindre, qu'ils n'hésitent pas.
"Les promesses n'engagent que ceux qui les croient" avait dit Charles Pasqua. Tsipras cinq jours après le Non à l'austérité, et à l'Eurogroupe, s'asseoit sur ce vote. Référendum, l’enfumage... Le Père Noël n’existe pas !
Tsipras a vendu le réenchantement du rêve grec, démago et populiste, élu sur des mensonges, aujourd’hui obligé de bouffer son chapeau, ceux qui jubilaient accusant l’Europe de tous leurs maux, prenant l’Europe comme bouc émissaire, vont-ils eux aussi se faire plus discret ? Un idéologue d’extrême gauche qui à présent va être obligé d’expliquer à son peuple qu’il n’avait pas d’autre solution que d’accepter les conditions européennes en reniant ses promesses et va se poser comme « sauveur de la nation » afin de ne pas être éjecté du pouvoir !
C'est très "de gauche" tout ça finalement.
Rédigé par : sylvain | 10 juillet 2015 à 17:17
On y arrive peu à peu ! Comme il y a du bon ou du mauvais cholestérol, il y a de la bonne dette, si cela continue nos experts en économie de nous dire qu'il vaut mieux être pauvres, malades et... endettés.
Le prochain épisode sera qu'avoir des dettes c'est s'enrichir !
Rédigé par : Giuseppe | 10 juillet 2015 à 09:35
L'Hoplite de Sparte est invité à manger sa cravate, il avait sans doute prévu cette hypothèse car il n'en portait pas et Fanourakis lui, avait adopté le T-shirt pour ses adieux, hélas les pupitres de conférences au sommet nous masquent le bas, on l'imagine aujourd'hui en slip.
Rédigé par : Savonarole | 10 juillet 2015 à 09:07
"De ces trois gaillards, licence d'histoire, agrégation de philosophie, Polytechnique, on a beau secouer, il n'en ressort rien. Tout justes bons à parader sur BFMTV chez Elkrief."
Savonarole
Des pseudo-intellectuels en sorte ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 08 juillet 2015 à 00:19
Heureusement que le si bémol et le mi bémol existent en musique mon cher Savonarole et sont même fort fréquents. Comme quoi des altérations bien placées peuvent avoir leur utilité pour rétablir la tonalité harmonieuse d'une partition jouée ou chantée.
Sinon que deviendraient les notes fa et do ainsi condamnées à la demi-teinte, sinon à la dissonance ?
Rédigé par : Mary Preud'homme (sur un air de fado) | 07 juillet 2015 à 18:29
En solfège le bémol est un signe d’altération, destiné à indiquer sur une partition de musique un abaissement d’un demi-ton chromatique de la hauteur naturelle des notes associées.
C'est dans le Larousse.
Aujourd'hui on les voit ces rois du bémol, Manuel Valls, BHL, Attali, inexistants face au problème grec.
Voilà des centaures à voix de stentor, qui partaient en guerre contre le FN, ou la Libye, ou les taxis parisiens, et qui aujourd'hui nous pondent des crottes de souris sur la Grèce.
Ils ont atteint leur limite selon le principe de Peter.
De ces trois gaillards, licence d'histoire, agrégation de philosophie, Polytechnique, on a beau secouer, il n'en ressort rien. Tout justes bons à parader sur BFMTV chez Elkrief.
Rédigé par : Savonarole | 07 juillet 2015 à 15:11
Trop de naïfs chez nous ; quand je vois Mélenchon, Autain et autres du parti de gauche fêter une victoire du NON à République, je me dis que les niveaux d'analyse politique de ces gens-là sont en encéphalogramme plat. Ce scénario est fomenté par les USA d'un côté et la Russie de l'autre ; Tsipras n'est qu'un sous-marin de Poutine et les US ont tout intérêt à affaiblir le plus possible l'Europe économiquement ; la Grèce n'est que le détonateur du baril de poudre européen, Europe divisée, faible, cheval de Troie migratoire, bloquée par ses institutions plombées, couchées, ingérables, infinançables, et ses lubies sociales et sociétales : socialisme, droit de l'hommisme, l'épouvantail de l'antiracisme, le TPI qui font trembler tous les responsables qui oseraient prendre des mesures fortes et énergiques nécessaires. Tout le monde a la trouille : du simple balayeur de la voirie au Président ; je m'étonne encore que sur ce site on laisse s'exprimer des avis qui ailleurs sont censurés et signalés.
M. Bilger serait-il un intouchable ?
Rédigé par : sylvain | 07 juillet 2015 à 13:04
Aïe, aïe, aïe, le feuilleton grec, dramatique, continue, la BCE qui les soutenait "illégalement" semble se désengager, là cela sentirait la sortie...
Rédigé par : Giuseppe | 07 juillet 2015 à 11:48
A tous les économistes indépendants qui fustigeaient l'amateurisme du gouvernement grec, je ne peux que confirmer mes mots, A. Tsipras est sur la voie d'un accord, et A. Merkel est la seule au feu. Elle a les moyens de trancher, et je pense qu'elle vit un vrai combat mais on peut lui faire confiance l'issue est proche.
Notre capitaine de coquille de noix toujours entre deux, n'a pas les moyens, que voulez-vous 2150 milliards de dettes, pour aller discuter c'est un peu juste, et peser dans la décision encore plus. Par contre la contrepartie c'est que pour tous les endettés qui vont devoir cracher au bassinet son parlement va imposer un durcissement des règles sur les déficits et les fameux 3%. Orages en vue.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juillet 2015 à 18:07
"Les Grecs, eux, ne sont pas nuls. Bravo à eux !"
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 06 juillet 2015 à 11:39
Oh le doux rêveur romantique utopitre ! Denis je vous croyais plus sérieux et posé ; allons reprenez vos esprits et revenez-nous frais et dispo avec vos commentaires habituellement pleins de bon sens ; celui-là on l'oublie hein ? mais ne recommencez pas sinon panpan cucul !
Rédigé par : sylvain @ Denis Monod-Broca | 06 juillet 2015 à 14:06
Les Grecs, eux, ne sont pas nuls. Bravo à eux !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 06 juillet 2015 à 11:39
La clim est à l'honneur à l'occasion de ce billet sans doute du fait de cette canicule qui n'en finit pas !
Finalement un bon coup de clim à fond sur l'équipe des guignols quand ils sont par trop agressifs est sans doute un excellent remède pour les calmer.
Rédigé par : Jabiru | 05 juillet 2015 à 19:25
Perplexe pour une première raison : lorsqu'on est accueilli dans une institution, surtout internationale, on se fait une obligation d'en accepter les règles, explicites ou implicites, du seul fait qu'elle a accepté la candidature de l'accueilli. Et lorsqu'on souscrit un emprunt, on se met en situation de le rembourser.
Perplexe pour une seconde : depuis Cicéron, et jusqu'à Joseph de Maistre - n'allons pas plus loin - la gloire de la Grèce ne scintille pas dans tous les registres.
Ces circonstances m'ont amené à des lectures desquelles je tire une appréciation mesurée de la grandeur hellène, au regard, lointain, de celle que mes professeurs m'avaient inculquée !
Rédigé par : P.-A. Lacoste | 05 juillet 2015 à 18:31
Les balles perdues...
Dans cette affaire grecque Mlle Marine Le Pen risque de perdre toute crédibilité.
Elle a soutenu une bande de Besancenots incapables, des demeurés arrogants qui font tourner en bourrique tous les experts de la planète, elle va en payer le prix.
Le Front National est incapable de gouverner la France.
Rédigé par : Savonarole | 05 juillet 2015 à 17:40
Bel exemple d'humilité.
Ceci étant dit, l'intelligence est notre outil à trancher : sur un point précis, dans un temps et lieu déterminés, ceci est vrai ou ne l'est pas.
Il faut donc faire au préalable les distinctions nécessaires, et conclure.
Rédigé par : Daniel Chaudron | 05 juillet 2015 à 15:46
Il était une p'tite monnaie,
Qui n'avait ja-ja-jamais existé. {x2}
Ohé ! Ohé !
Ohé ! Ohé ! Vasselots, Vasselots naviguent sur l'euro,
Ohé ! Ohé ! Vasselots, Vasselots naviguent sur l'euro.
Elle partit pour un long voyage, {x2}
Dans un monde mon-mon-mondi-a-lisé. {x2}
Au bout de quinze à seize années,
Les équilibres vin-vin-vinrent à manquer. / Ohé ! Ohé !
On tira à la courte-paille,
Pour savoir qui-qui-qui serait châtié. / Ohé ! Ohé !
Le sort tomba sur la plus vieille,
Qui n'avait ja-ja-jamais évolué.
/ Ohé ! Ohé !
On cherche alors à quelle sauce,
La pauvre Grèce-Grèce-Grèce sera mangé, / Ohé ! Ohé !
L'un voulait qu'on la mit aux fers,
L'autre voulait-lait-lait l'éliminer, / Ohé ! Ohé !
Pendant qu'ainsi l'on délibère,
Elle crie tout haut-haut-haut qu'elle ira voter. / Ohé ! Ohé !
Elle fait au ciel une prière
Interrogeant-geant-geant l'immensité, / Ohé ! Ohé !
Mais regardant l'Europe entière,
Elle vit des euros-ros-ros de tous côtés, /Ohé ! Ohé !
Oh ! Sainte Vierge ma patronne,
Cria la pau-pau-pauvre infortuné, / Ohé ! Ohé !
Si j'ai péché, vite pardonne,
Empêche-les-les de-de me manger, / Ohé ! Ohé !
Au même instant un grand miracle,
Pour la vieille fut-fut-fut réalisé, / Ohé ! Ohé !
Des bulletins non dans les urnes
Sautèrent par-par-par et par milliers, / Ohé ! Ohé !
Ils les prirent, ils les comptèrent,
La veille si cou-cou-coupable fut sauvée, / Ohé ! Ohé !
Si cette histoire vous amuse,
Nous allons la-la-la recommencer, / Ohé ! Ohé !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 juillet 2015 à 12:17
Chers Grecs, j'ai appris que notre plus grand-économiste-du-monde vous a prodigué ses conseils, vous êtes sauvés ! Mais attention pour que cela fonctionne il ne faut surtout pas appliquer tout ce qu'il vous dira, vous l'écoutez patiemment, il faut bien, et faites tout son contraire sans jamais le mettre en œuvre non plus.
Aux dernières nouvelles une plainte à son encontre serait sans doute déposée (les Echos), suite à la faillite de DSK/LSK. En France il aurait toujours des supporters pour vouloir encore l'élire, mais vous savez on est un drôle de pays, d'ailleurs nous sommes un des rares à vous soutenir.
Avec notre immense brillant économiste sans doute nous joindrons-nous à vous avec plus d'anticipation. Bon courage à vous, quant à nous on va quand même essayer de le contenir un peu plus, en lui faisant miroiter des mirages, des miroirs aux alouettes - pour le détourner de tout ce qui peut toucher à la gestion de nos portefeuilles citoyens.
Il aime bien cela notre plus-grand-économiste-du-monde, les miroirs pour l'image qu'ils peuvent lui renvoyer comme dans Blanche-Neige, seulement lui il est dans la vraie vie, et il ne s'en est toujours pas rendu compte.
Rédigé par : Giuseppe | 04 juillet 2015 à 10:26
Comme le dit Denis Monod-Broca, la Grèce est le bouc émissaire de l'Europe. Comme je l'ai dit, l'Union européenne était censée l'amener à notre niveau.
Mais que se passe-t-il ? Nous n'avons pas su être assez fermes avec les Grecs et nous nous en vengeons par des cures d'austérité.
Autre chose, le référendum est une bonne chose puisque démocratique... mais il divise fortement le pays. Il ne me paraît pas impossible que les Grecs imitent et décuplent notre violence à leur égard entre eux, par la venue au pouvoir de l'extrême droite ou la guerre civile.
Ce qui nous donnera, encore, une occasion de faire la morale à la Grèce !
Rédigé par : Noblejoué | 03 juillet 2015 à 17:58
@ Denis Monod-Broca
Grèce : c'est encore pire que ce qu'on croyait.
Un responsable du FMI a reconnu que les besoins de financement du pays sont aujourd'hui proches de "plus de 60 milliards d'euros".
L'Union européenne va devoir débourser 36 milliards d'euros supplémentaires pour sauver la Grèce.
Elle va devoir effacer une partie des 317 milliards d'euros de la dette grecque.
La Grèce est en faillite.
Les banques grecques sont en faillite.
Les deux premiers « plans de sauvetage » de la Grèce sont un échec total.
@Jean-Paul Ledun | 03 juillet 2015 à 00:53
Très vrai ce que vous dites sur le reportage, mais pas besoin d'aller en Grèce, on a les mêmes et en pire aux ports de Marseille : les dockers intouchables, une véritable mafia maritime tous cul et chemise, du personnel sédentaire au navigants de la SNCM, où règne une omerta implacable ; tous les élus couchés de terreur face à ce monstre, obligés de forniquer avec cette CGT hyperpuissante, d'où les conséquences économiques désastreuses pour cette région qui est devenue une réplique de la Grèce ; mais le cochon de payant continuera à faire perdurer le système, refrain connu !
Rédigé par : sylvain | 03 juillet 2015 à 16:07
De Gaulle a dit dans une conférence de presse sur l'Europe, il y a...
"Tout le monde sait que l'Angleterre en tant que grand Etat et que nation fidèle à elle-même ne consentira jamais à se dissoudre dans quelque utopie de construction"
Visionnaire !
Il ajoutait : "Il n'y a pas aujourd'hui un fédérateur qui ait la force, le crédit et l'attrait suffisant, alors on dit que les Etats s'engageraient à se soumettre à ce qui sera décidé par une majorité.
Y a-t-il un Etat prêt à faire ce qui serait mauvais parce que ça lui serait commandé par d'autres ? Est-ce que le peuple français (...) serait prêt à se soumettre à des lois votées par des députés étrangers dès lors que ces lois iraient à l'encontre de leur volonté profonde ? Il n'est pas possible qu'une majorité puisse contraindre des nations récalcitrantes.
Peut-être alors que dans cette Europe il n'y aurait pas de politique du tout."
Et voilà, nous y sommes, tout était dit. On aurait dû se méfier...
Rédigé par : breizmabro | 03 juillet 2015 à 11:50
@ Sylvain
"[La Grèce] fera sa monnaie qui ne sera valable que dans son pays et basé sur sa réserve d'or, combien de temps avant qu'elle ne puisse plus payer ses fonctionnaires, ses retraités et de soumettre ses habitants à un régime de rigueur extrême."
Quelle drôle de phrase !...
Il y a beaucoup de pays dans le monde, vous savez, qui font leur monnaie. Et il y a beaucoup de ces monnaies, vous savez, qui ne sont valables que dans le pays qui les émet.
C'est même la règle générale.
Et tous ces pays qui font leur monnaie s'en servent pour payer leurs fonctionnaires et leurs retraites. C'est comme ça que ça marche.
Toute les unions monétaires de l'histoire, elles, ont mal fini.
La zone euro ne fera pas exception.
Mais les 18 ne peuvent pas le supporter, alors il leur faut un coupable.
La Grèce est ce coupable désigné. Elle a commis de nombreuses fautes et erreurs, c'est vrai, mais nul ne mérite d'être traité comme la Grèce est traitée par nous. Et pour quoi ? pour un projet absurde de monnaie commune !...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 juillet 2015 à 09:37
@ Parigoth | 02 juillet 2015 à 21:22
"Je crois savoir que le Pirée est quant à lui chinois..."
Raison de plus...
Rédigé par : breizmabro | 03 juillet 2015 à 09:18
@Jean-Paul Ledun
J'ai cru un bref moment que vous vouliez parler du port autonome de Marseille...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 juillet 2015 à 09:12
Remarquable analyse économique sur la situation grecque entendue sur RTL :
Laurent Gerra reprend une chanson de Georges Guétary des années 50... et nous prédit que "Le Pirée à venir"...
http://www.rtl.fr/actu/politique/laurent-gerra-imitant-lambert-wilson-la-canicule-est-une-femme-chaude-penible-et-difficile-a-supporter-7778947420
Rédigé par : Savonarole | 03 juillet 2015 à 07:15
Oui, ben pour moi ce n'est pas : "La Grèce pour les nuls"
mais "Les nuls de Grecs" !
Reportage édifiant ce soir dans "Envoyé spécial".
Le port qui n'était pas rentable auparavant le devient sous régie chinoise !
Et le docker d'avouer que lui et ses collègues faisaient exprès de faire traîner les réparations ou les contrôles pour encaisser un peu plus de taxes d'amarrage pour le bateau.
Le même docker a refusé un travail chez l’entrepreneur chinois. Et comme madame est aussi au chômage, c'est soupe de féculent chaque soir.
Il a eu au moins l'élégance de reconnaître son erreur et la gabegie d'avant...
Combien de millions d'euros de subventions ont été détournés ?
"Pauvres Grecs" chantait Moustaki.
Quel visionnaire.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 03 juillet 2015 à 00:53
Autre ânerie bêlante : en gros, pour que nous prenions moins peur en France, on nous raconte que les 50 milliards de la dette grecque sont provisionnés dans nos comptes. Oui mais cela me fait une belle jambe, si je peux m'exprimer ainsi.
Donc braves gens s'il y a défaut de paiement de la Grèce vous ne "risquez rien" ils sont dans nos comptes. Très bien, mais qui va les acquitter ? C'est de la dette qui court toujours en plus avec son cortège d'intérêts. Donc ce sera à nous les contribuables associés de se cotiser, car à un moment donné 2150 + 50 milliards € il va falloir mettre un peu au pot auprès des créanciers pour êtres crédibles, et pas en monnaie de singe, les Chinois n'achètent pas nos vignobles qui produisent de la piquette, ils n'achètent que du bon et du subtil, et cela coûte...
Heureusement la BCE les (les Grecs pas les Chinois bien sûr) porte à bout de bras, ni plus ni moins, mais jusqu'à quand ?
Rédigé par : Giuseppe | 02 juillet 2015 à 21:41
@Denis Monod-Broca
Vous êtes hors sujet, là, pour ne pas dire complètement à côté de la plaque avec vos 'faux faibles étrangers" et vos "vrais faibles français" !
C'est vous qui avez commencé à faire du hors-sujet.
Vous mettez en avant la langue de bois des hommes du Régime avec leur discours aussi pompeux que prétentieux sur la prétendue défense des faibles .
Mon propos est de vous aider à quitter les vraies-fausses grandes idées éthérées pour vous faire constater comment elles sont interprétées dans la réalité, réalité que vous semblez vous appliquer à ignorer voire à nier, ce qui est plus grave.
Quand pour prendre un exemple parmi d'autres j'apprends que des SDF ont été chassés d'un asile de Nanterre pour faire de la place aux prétendus réfugiés, nous sommes bien forcés de constater que ce régime pousse le cynisme jusqu'à l'abjection.
@waa
Et donc, tôt ou tard, des navires de guerre russes au Pirée.
Je crois savoir que le Pirée est quant à lui chinois...
Rédigé par : Parigoth | 02 juillet 2015 à 21:22
@ Alex paulista
« …Si on travaillait vraiment sur la pile à combustible et la fusion nucléaire, on pourrait résoudre le problème à la source. Ça fait trente ans qu'on ergote… le monde se passionne pour les sciences économiques, où c'est le dernier qui a parlé qui a raison... »
En partie d’accord sur votre hors sujet, il est certain qu’on n'a pas assez investi en R & D dans la pile à combustible. Quant à la fusion nucléaire c’est un problème autrement plus complexe, ITER débouchera au mieux sur un prototype d’ici 60 à 100 ans : dixit Claude Allègre qui est quand même un scientifique de haut niveau.
Par contre on est train de rater le coche avec le réacteur Thorium / Sel fondus, bien que le pôle universitaire de Grenoble soit en pointe sur ce sujet, on ne lui alloue que la part congrue du budget de recherche nucléaire. La technique de ce réacteur est maîtrisée depuis la fin des années 50, un a même fonctionné fin des années 50 et début 60 à Oak Ridge, et cela sans incident.
Il a de grands avantages sur ceux fonctionnant à l’uranium ou au plutonium : pas de risque de fusion du réacteur, très peu de déchets radioactifs, brûle près de 90 / 95 % des déchets passés et existants de nos centrales actuelles, le thorium est autrement plus répandu dans le monde que l’uranium et d’un coût d’exploitation au plus similaire.
Mais AREVA fait tout insidieusement pour bloquer cette filière, cela afin de préserver sa rente provenant de l’uranium, et naturellement nos politiques par inculture scientifique se font manipuler par AREVA. Et comble de l’obscurantisme les « Verts » sont eux aussi farouchement opposés à cette filière, un réacteur nucléaire qu’il fonctionne à l’uranium-plutonium ou au thorium / sels fondus c’est l’horreur des horreurs.
Résultat on prend un retard conséquent car si on y mettait les moyens financiers nécessaires, au lieu de les gaspiller dans cette « merveille » qu’est l’EPR, on pourrait avoir un prototype de présérie industrielle d’ici dix à quinze ans.
Les Indiens, Chinois et Russes investissent beaucoup en R&D dans cette filière thorium / sels fondus. D’ici que dans quinze ou vingt ans, on en soit à acheter ce type de réacteurs à la Chine ou l’Inde !…
Pour plus de détails scientifique voir le lien ci-dessous :
http://energieduthorium.fr/page/2/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_combustible_nucléaire_au_thorium
https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_nucléaire_à_sels_fondus
Rédigé par : Trekker | 02 juillet 2015 à 20:37
Quel merveilleux pays où "oxi" veut dire "non" et "nai" signifie "oui" !
J'y perds mon latin...
Rédigé par : sbriglia | 02 juillet 2015 à 20:28
Bonjour,
"La Grèce pour les nuls" - et les nuls face à la Grèce.
Mélenchon qui prend ses rêves pour des réalités cherche ses béquilles chez le jeune Premier ministre de la Grèce : "Il n'y a pas de meilleur appel d'air pour nous le PCF que le succès de Tsipras en Grèce. Avec Alexis, Mélenchon signale à tous les peuples de l'Europe qu'ils sont candidats à gouverner dans nos pays. Tsipras a une volonté inflexible, rien ne le fera céder : il n'offrira aucune compromission aux sociaux-démocrates. Pour JL. Mélenchon, Tsipras c'est un exemple, c'est une idole, une icône, et je lui dis : "Si tu gagnes, on apprend tous le grec".
Mélenchon, avec deux décennies de retard, serait-il devenu le fan ou l'étudiant du jeune pharaon Tsipras tant vénéré par celui resté sur le quai de la gare attendant toujours le même train depuis 1976 ?
Qui voit Mélenchon rejoindre la culture et la langue de nos plus grands philosophes grecs de l'époque antique tels que Parménide, Platon et Aristote ?
A force de se la jouer, il entretient le ridicule.
Bien à vous
Rédigé par : Ellen | 02 juillet 2015 à 18:30
@ Alex paulista, Achille
Ne vous inquiétez pas, je me considère souvent moi-même comme le premier des benêts et des imbéciles.
Rédigé par : Laurent Dingli | 02 juillet 2015 à 17:41
Je viens de lire un article faisant une analyse juridique fort instructive. De fait, le Conseil d’État de la Grèce, plus haute juridiction de cette république, a considéré comme inconstitutionnelles certaines dispositions imposées précédemment au gouvernement Samaras par l'Eurogroupe. Qui veut les réimposer au gouvernement Tsipras !
Cette situation n'est pas sans rappeler que Madame Merkel soumet systématiquement à l'aval de la Cour constitutionnelle fédérale toutes les dispositions contraignantes imposées par l'UE... Ce qui vaut pour l'Allemagne ne vaudrait-il pas pour un petit pays de l'Union ?
à lire : http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1073
Rédigé par : Robert | 02 juillet 2015 à 17:30
Se plaindre que les Grecs doivent payer leurs dettes est quand même comique. Critiquer l'UE et le FMI de réclamer le paiement de leurs dettes est encore plus idiot. Critiquer l'UE et le FMI de ne pas avoir coupé les crédits à la Grèce plus tôt serait plus juste.
Pas d'impôt, pas de TVA rentrant dans les caisses, le clergé et les riches armateurs exonérés d'impôt... Un Etat surchargé de fonctionnaires, une corruption à tous les niveaux, mensonge sur la réalité de leur PIB et PNB.
Malgré la demande pressante de faire des économies, la même gabegie continue. Il est évident que ce sont comme partout ailleurs, les retraités qui sont de suite les plus maltraités et pénalisés. Il est d'ailleurs incompréhensible que les gens ne protestent pas contre cet appauvrissement des retraités, étant eux-mêmes des futurs retraités, que leur restera-t-il ?
Devons-nous continuer de prêter de l 'argent que les Grecs n'ont aucune intention de rembourser ou fermer simplement la porte à la Grèce, elle fera sa monnaie qui ne sera valable que dans son pays et basé sur sa réserve d'or, combien de temps avant qu'elle ne puisse plus payer ses fonctionnaires, ses retraités et de soumettre ses habitants à un régime de rigueur extrême.
L' UE continuera son chemin sans eux et bientôt sans la France qui n'est qu'une pâle copie de la Grèce avec ce système socialiste ubuesque et sa dette abyssale.
Rédigé par : sylvain | 02 juillet 2015 à 16:12
Doit-on s'entêter à garder la Grèce dans la zone Euro ? Pourquoi ne pourrions-nous pas garder la Grèce dans l'U.E. avec sa propre monnaie à l'instar de plusieurs pays membres ?
Un excellent article de Charles Beigbeder :
http://www.causeur.fr/grece-euro-dette-33603.html
Les scénarios catastrophes décrits par certains inconditionnels européistes, finissent par nous lasser autant que le feuilleton grec lui-même. Et, ceux qui, sur d'autres sujets, nous bassinent avec les "il ne faut pas jouer sur les peurs" ne font que cela avec la Grèce. Il faut savoir tourner les pages pour avancer. La vérité c'est que le "bébé" de tous ces économistes c'est l'Euro et qu'ils ne veulent pas avouer s'être trompés.
Lorsque CB dit que des pays trop différents économiquement et culturellement, se sont regroupés, il a raison. Et, lorsque certains voudraient (et ne rêvent même que de cela) faire entrer la Turquie dans cette Union, nous savons que c'est faire entrer le loup dans la bergerie.
Economiquement, Istanbul et Ankara sont des vitrines destinées à montrer aux Européens la modernité du pays, pour influencer le touriste et le persuader que ce pays pourrait très bien faire partie de l'U.E.
Par contre lorsqu'on visite les zones rurales, la misère et le retard sont flagrants. Nous avons déjà certains pays tels la Roumanie, qui peinent et restent des charges évidentes.
De plus, avec la Turquie dans l'Europe nous savons que ce serait culturellement un accélérateur du phénomène musulman, des phénomènes migratoires au sein de la communauté européenne avec tout ce que cela comporte.
Ce projet semble mis en stand-by par les dirigeants européens mais nous savons que dans certaines têtes c'est toujours d'actualité et que d'un coup, au gré d'une soudaine lubie de l'un d'eux, cela pourrait devenir un sujet à traiter d'actualité... et par peur de paraître islamophobe tous les toutous suivraient.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 juillet 2015 à 15:55
@ Trekker | 02 juillet 2015 à 12:09
Si on travaillait vraiment sur la pile à combustible et la fusion nucléaire, on pourrait résoudre le problème à la source. Ça fait trente ans qu'on ergote.
Mais non, au lieu de cela le monde se passionne pour les sciences économiques, où c'est le dernier qui a parlé qui a raison.
Rédigé par : Alex paulista | 02 juillet 2015 à 15:07
Je me sens aussi nul que vous à propos de la Grèce même si je suis tenté par des raccourcis.
Sinon, j'adore votre formule "François Hollande, avec son optimisme à proportion de ce qui lui échappe"...
Et cela ne m’empêchera pas d'aller visiter les Cyclades en octobre.
Rédigé par : Paul Duret | 02 juillet 2015 à 14:49
@ waa | 02 juillet 2015 à 13:00
C'est la vraie vérité ;)
En 48 le plan Marshall a été mis en place pour les mêmes raisons.
La politique internationale c'est comme la mode, un éternel recommencement.
Rédigé par : breizmabro | 02 juillet 2015 à 14:02
Une phrase extraite de la conclusion du discours de Juncker le 29/06 :
"Il faut voter « oui », indépendamment de la question posée"
...Ordre d'un tyran, non ?
Rédigé par : proteiforme | 02 juillet 2015 à 13:57
Je voudrais revenir un court instant sur la morgue condescendante d'un de nos brillants économistes, qualifiant le gouvernement nouveau grec d'amateur. Et le journaliste servile d'afficher un sourire retenu d'approbation.
Oh, réveil ! En cinq ans on va accumuler 400 milliards € de plus de dette, petit papa Noël ne nous porte pas des jouets par milliers mais seulement des chômeurs et des pauvres par millions. Et notre économiste ravi de prononcer le mot amateur à l'encontre des Grecs.
Qu'il ouvre un peu les yeux, balaie devant notre porte, en trente années on n'a pas réussi à mettre sur pied ce que A. Tsipras a fait en six tout petits mois. Alors les leçons d'économie et d'amateurisme qu'il les adresse à la bonne cible, le pire c'est qu'il était convaincu de ce qu'il disait, tout comme l'immense journaliste Aphatie le disait de l'affaire Cahuzac, en son temps, vis-à-vis de Mediapart.
Je n'arrive pas me rappeler du nom de ce champion de l'analyse, il y a deux jours, mais quand même de temps en temps il y a des coups de pieds au c** qui se perdent, et peut-être que les bonnes réflexions de ce fait leur arriveront au cerveau. Quant au poseur de questions il est certainement de la lignée des gastéropodes, sans les antennes.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juillet 2015 à 13:37
"Maintenant, c'est la Grèce pour les nuls. Si certains veulent me rejoindre, qu'ils n'hésitent pas."
Il suffit de regarder une carte.
La Grèce hors de l'Europe, c'est aussi la Grèce hors de l'Otan.
Et donc, tôt ou tard, des navires de guerre russes au Pirée.
Mille contre une que la Grèce restera dans la zone euro, quoi qu'il arrive.
Rédigé par : waa | 02 juillet 2015 à 13:00
Combien de commentateurs sur ce blog savent-ils que :
- le contribuable français paie pour la crise des subprimes américaines
- le contribuable français paie pour la faillite de Detroit
- le contribuable français paie pour le rachat de dettes souveraines (exemple, la Grèce) par des Etats européens et la BCE, et que ces rachats à des créanciers privés ont été strictement illégaux au regard des traités européens... et ceci pour des décennies
Les économies européennes marchaient tout aussi bien, voire mieux, lorsqu'existaient les monnaies nationales.
Nous nous faisons "enfler" par de pures fabrications médiatiques, conformes à la vision du monde selon "The economist" ou HSBC, le tout sous l'égide du consensus de Washington.
Si vous me croyez conspirationniste, je vous recommande de consulter, par exemple, la biographie d'un certain Peter Sutherland (vous ne le connaissez pas ? dommage, c'est l'un de ceux qui "façonnent" le monde... et les opinions...).
Rédigé par : proteiforme | 02 juillet 2015 à 12:51
L’intervention de Denis Monod-Broca | 01 juillet 2015 à 23:45 me donne l'occasion de compléter mon propos, d'autant que quelques intervenants évoquent les 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Il ne faudrait pas oublier que la démocratie dans la Grèce moderne est tout de même fort récente et date de la fin du "régime des colonels". "Z" et Costa-Gavras ne sont sans doute pas à jeter aux oubliettes quand on parle de la Grèce où certains sujets restent encore légitimement sensibles. Ajouter à cela que, si les dettes de guerre allemandes ont été annulées en 1953, certains juristes soutiennent que l'emprunt forcé opéré par le régime nazi n'entre pas dans cette catégorie et que la Grèce pourrait légitimement en réclamer le remboursement à l'Allemagne de Madame Merkel. Quand on ajoute que le régime des colonels était soutenu par la famille royale de Grèce, dont la reine était d'origine allemande, on comprend que le contentieux ne demande qu'à se réouvrir au vu de l'attitude du gouvernement allemand. L’Histoire ne saurait être jetée aux oubliettes, la mémoire des peuples étant longue...
Pour un exposé clair permettant d'avoir une perception hors idéologie néolibérale, il me semble que cet article des "économistes atterrés" dresse une description de la situation assez honnête, même si en fin d'article l’auteur se prononce en faveur du non au référendum grec :
http://www.marianne.net/les-eco-att/non-democratie-100235122.html
Libre à chacun d'en peser l'argumentaire.
Enfin, l'affaire grecque se place dans un contexte géostratégique délicat, face à la Turquie de Monsieur Erdogan dont le régime est une version en apparence "soft" de celui de Monsieur Morsi en Égypte, mais qui au fond soutient l'EIIL (Daech) en Syrie et en Irak de peur d'une instauration d'un état kurde à sa frontière sud... Sans oublier que la Grèce reste l'héritière de l'empire romain d'Orient face au Moyen-Orient islamique avec certains sunnites rêvant d'une expansion mondiale et une opposition radicale aux pays chiites. Comme poudrière aux portes orientales de l'UE on ne fait sans doute pas mieux ! L'UE doit-elle dans ce contexte s'entêter à laisser la Grèce la tête sous l'eau par des exigences exclusivement financières interdisant la reprise économique de ce pays ?
Rédigé par : Robert | 02 juillet 2015 à 12:11
@ Alex paulista
« …Je suis de l'avis qu'il faut connaître un peu un endroit avant de vouloir y envoyer des bombes… »
Ne faites pas celui qui ne comprend pas, mon propos était un raccourci rapide pour illustrer le dilemme que nous nous refusons de voir. On peut très bien ramener à la raison ces pétromonarchies, matrices et propagatrices du salafisme, sans avoir à bombarder leurs villes : actions diplomatiques fermes, quelques raids militaires symboliques, etc. Ils sont fort fragiles car la majorité de leur population est composée d’émigrés, traités quasiment comme des esclaves, et même la majorité de leurs cadres sont des étrangers. Ces pays sont loin d'être la Russie, l'Iran ou même la Syrie !
D’ailleurs quand je parlais de bombarder Riyad, Doha, etc. je ne disais pas qu’il fallait raser ces villes. Au maximum quelques frappes ciblées, les missiles actuels savent très bien le faire, sur les palais présidentiels et les centres de commandement militaires. Il me semble que vous aviez moins d’état d’âme quand Hollande et Fabius était décidés à bombarder Damas : les Rafale était en alerte maximum, leurs missiles installés et ceux-ci avaient leurs cibles déjà programmées.
Rédigé par : Trekker | 02 juillet 2015 à 12:09
@Mary Preud'homme
"Les racines du monde européen sont grecques (pour l'essentiel)"
Ca, c'est la légende du moment. Les peuples qui on dominé la Grèce étaient issus de tribus indo-européennes parmi d'autres.
Si le grec ancien semble proche de la langue originelle, c'est que les Grecs ont rompu la tradition d'interdit de l'écrit.
Pour les Indo-Européens, l'intonation portée par l'émotion était essentielle, et donc la pratique de l'écrit, une manière de voyous ... D'où une grammaire porteuse de sens autant que les mots.
Socrate et Jésus n'ont rien écrit, et Hésiode non plus.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 juillet 2015 à 12:00
@ Parigoth
Vous êtes hors sujet, là, pour ne pas dire complètement à côté de la plaque avec vos 'faux faibles étrangers" et vos "vrais faibles français" !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 juillet 2015 à 11:49
Et les Grecs dans tout ça ?
Il semble que les Slovaques veulent absolument que les Grecs les remboursent...
Mme Lagarde qui est si fine va nous trouver une solution, pour que le pâtre grec sente à quel point il n'est pas du tout sérieux, il doit grandir et arrêter ses gabegies, surtout en matière de féta...
Salauds de pauvres, comme dirait Desproges !
Rédigé par : duvent | 02 juillet 2015 à 11:31
Une petite réflexion sur la « trahison référendaire » comme elle semble être vue (mais non dite..) par l'impressionnant aréopage de Bruxelles :
« Demander son avis au peuple, quel manque de tact et de goût. Le peuple est un enfant, on le traîne à Disneyland, pas dans les repas d’affaires ou alors comme escort-girl ou serveur. »
Rédigé par : proteiforme | 02 juillet 2015 à 11:00
Ancienne circonscription de l’empire ottoman qui croit que la vie de pacha peut se perpétuer grâce aux tributs extorqués aux peuplades européennes.
Rédigé par : olivier seutet | 02 juillet 2015 à 10:38
@Denis Monod-Broca | 01 juillet 2015 à 23:45
Bravo pour votre récit biblique adapté auquel vous auriez pu ajouter le final "je (nous) ne te condamne (condamnons) pas. Va, mais désormais, ne pèche plus".
En vous lisant (avec attention et intérêt) il m'est revenu en mémoire le film "12 hommes en colère" de Sidney Lumet : "Un jeune homme est accusé d'un crime et risque la peine de mort. Onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un".
La Grèce, elle, est accusée du crime de laxisme en tout genre, un crime de lèse-majesté teutonne. La majorité l'a condamnée à la prison à vie avec ses dettes, la peine de mort étant abolie. Un seul vote "non coupable", dit que ce n'est pas la faute du peuple mais des banques et des oligarques. Il s'emploie de toutes ses forces, par tout moyen, à les convaincre un par un. Y arrivera t-il ?
Nous le saurons la semaine prochaine...
Rédigé par : breizmabro | 02 juillet 2015 à 10:22
@Denis Monod-Broca
Il suffirait donc selon vous qu'un seul des membres de l'Eurogroupe entende la voix implorante de la Grèce pour qu'il se retire, entraînant ainsi dans son sillage les autres membres du groupe ?
Mais après que fait-on ? Tous les protagonistes font table rase du passé, les créanciers tirent un trait sur leurs prêts, les Grecs poursuivent de plus belle dans leurs travers passés ?
Rédigé par : Michel Deluré | 02 juillet 2015 à 10:14