En même temps, le président n'a jamais été plus à la peine - pour preuve récente, ce sondage de l'IFOP ne le qualifiant pas pour le second tour de l'élection présidentielle quel que soit le candidat de LR face à lui au premier - et l'artiste plus en forme.
Il me semble que les médias, dans leur analyse, focalisent trop sur le premier alors que le second est en piste depuis plusieurs mois.
Qu'il soit le candidat socialiste en 2017, qu'il ait été résolu à l'être dès que, paradoxalement, les premières déceptions ont affecté son camp, est une évidence. Mais, là où il y a de l'art, tout de manipulation et de persuasion, c'est dans la manière inimitable dont il a introduit sans cesse, au sein de l'exercice du pouvoir, une posture équivoque visant à faire oublier qu'il l'avait conquis en 2012 et qu'il aspirait à en reprendre possession en 2017.
Derrière cette confusion distillée de main de maître, il y a ce qu'il était facile de relever dès les premiers mois du quinquennat : une incroyable propension au commentaire talentueux sur une action qu'il nous annonçait sans qu'elle vînt véritablement.
Nous sommes revenus dans ce registre où avec une finesse largement favorisée par l'écoute médiatique bienveillante il commente maintenant ce qu'il aurait accompli en proposant l'essentiel d'un bilan et en n'hésitant pas à s'inscrire dans la lignée écrasante pour lui d'un Georges Pompidou et de sa politique industrielle (Le Monde).
Sans tomber dans la caricature, force est de considérer que l'action proprement dite a été de peu de poids jusqu'à maintenant et que cela semble être une tendance profonde de ce quinquennat, y compris au niveau des ministres, que d'avoir confondu le volontarisme du verbe avec l'efficacité de la pratique. François Hollande, avec cette impressionnante et subtile politique du commentaire, tente de désarmer les critiques de son camp ou de l'autre en les formulant comme il lui plaît et en s'efforçant de faire accroire qu'il nous présente le commentaire toujours brillant d'une politique effective.
Alors que de plus en plus on cherche le texte auquel le commentaire prétendrait s'appliquer.
François Hollande est un artiste qui, aujourd'hui avec maestria sans qu'on puisse garantir le succès présidentiel, demain, de son entreprise, comme il y a du théâtre dans le théâtre, a exploité les virtualités, les promesses, les engagements, les reniements, les échecs pour qu'ils ne viennent pas accabler la responsabilité du président mais ajouter à la lucidité du candidat. Ce dernier n'a jamais quitté le sillage du président et cherche à faire bénéficier celui-ci des hypocrites hésitations de son alter ego en train de piaffer.
Comme il a su magnifiquement "balader" plus les médias que les citoyens avec sa chronique sur le chômage et sa prétendue incertitude sur sa décision de se représenter ou non !
Le comble est qu'il a été pris continuellement au sérieux comme s'il n'effectuait pas des variations éblouissantes sur un thème présidentiel rebattu : celui du devoir et d'une ambition prête à tirer les leçons de résultats insuffisants. Alors qu'on sait bien que pour toute conquête du pouvoir, une première ou une seconde fois, il est essentiel d'occulter ce qui est évidemment au premier plan : l'envie, coûte que coûte, de s'estimer le meilleur et de s'arranger avec le réel pour qu'il s'ajuste à des appétences qu'un quinquennat médiocre n'aura pas stérilisées mais amplifiées (Le Figaro).
Lors du dîner que le président de la République a eu avec la presse le 27 juillet, il a été au comble de sa virtuosité en affichant "comme condition de sa candidature", " une baisse, tout au long de l'année 2016, crédible, longue et répétée du chômage". Je vois, dans cette feinte, un double avantage.
D'abord celui de n'être jamais mis brutalement face à ce constat que le chômage baisse partout sauf en France et que probablement les statistiques de notre pays sur ce plan sont fallacieuses. François Hollande n'est ainsi jamais acculé à se défendre sur la nature même de son action et de sa validité, mais sur les modalités trop lentes de celle-ci dont le principe demeure épargné.
Ensuite, et surtout, paraissant reconnaître - même s'il voit en rêve des embellies ! - ce qu'il lui est impossible de contester : le chômage est une plaie sociale qu'il guérit mal, il se prémunit contre les attaques de ses adversaires de gauche et d'extrême gauche. Comment tirer encore davantage sur un président déjà si conscient de ses limites et apparemment prêt à laisser sa place !
Ce qui globalement aide à cette comédie est l'atmosphère dans laquelle les rivalités et les oppositions s'expriment. Alors que François Hollande est pris par une agitation et un mouvement qui n'ont rien à envier à ceux de son prédécesseur qu'il blâmait pourtant à juste titre pour cela - le président est même venu il y a quelques jours couronner de sa présence une importante saisie de drogue -, l'implication de plus en plus maladroite et parfois peu honorable de Nicolas Sarkozy comme chef de l'opposition, en particulier dans ses prestations à l'étranger, renforce François Hollande au lieu de l'affaiblir. On ne peut pas lui arracher brutalement son masque puisque, de l'autre côté, on ne brille pas sur le plan d'une argumentation contradictoire, vigoureuse mais démocratique.
Apparemment le président - l'artiste en piste et le chef de l'Etat à la peine - doit suivre avec inquiétude le succès confirmé d'Alain Juppé dans les sondages, avec l'apport substantiel de voix de gauche.
S'il ne s'agissait pas du destin de la France, on pourrait presque éprouver une curiosité plus esthétique que civique pour la suite.
@ Marc GHINSBERG | 31 juillet 2015 à 20:21
Pour faire suite à ce court commentaire sur la position défendue par Monsieur Hollande et celle de M. Schäuble pour l'Allemagne, ainsi que la perception qu'en a eue Monsieur Varoufakis, voici une analyse qui donne une appréciation totalement divergente et précise le dessous des cartes :
http://russeurope.hypotheses.org/4177
L'élément le plus important en ce qui concerne la France est le dernier paragraphe, particulièrement instructif :
"Mais, il y a une autre chose importante dans cette conversation entre Yanis Varoufakis et les deux responsables de l’OMFIF. Parlant de ce que voulait le Ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, il fait une référence très précise à la France : « Et il (i.e. Schäuble) me dit explicitement qu’un GREXIT, une sortie de la Grèce, aller lui donner assez de pouvoir de négociation... dans le but d’imposer à la France ce à quoi Paris résistait. Et de quoi était-il question ? Du transfert du pouvoir de décision budgétaire de Paris à Bruxelles ». Autrement dit, le plan mis en place par Schäuble ne visait pas prioritairement la Grèce, mais avait comme objectif, à travers la Grèce, d’aboutir à une capitulation totale de la France qui devrait, et devra sans doute, accepter le transfert de la totalité de son pouvoir de décision budgétaire à une instance étrangère. Autrement dit, c’est bien la mise en tutelle de la France que visait Schäuble à travers sa position sur la Grèce. Il faut en avoir conscience ".
Il est évident que, vue sous cet angle, Monsieur Hollande n'a rien gagné au plan européen, bien au contraire : il a cédé sur toute la ligne tout en présentant à son avantage l'attitude qu'il a adoptée à Bruxelles !
Rédigé par : Robert | 04 août 2015 à 12:01
@ Christian C
On peut faire la politique de l'autruche en se mettant la tête dans le sable pour soutenir l'inaction si ce n'est les encouragements de la part d'un gouvernement et de politiques qui préfèrent les doux moments de la vie, la paix ou les photos qui flattent leur ego, on peut continuer à défendre l'inertie et la modernité qui mènent dans le mur, mais on ne peut pas ne pas s'interroger :
http://premium.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/04/25002-20150804ARTFIG00097-profanations-henri-guaino-s-inquiete-d-une-generation-de-zombies.php
Je suis entièrement d'accord avec Henri Guaino, il faut des répères à une société en pleine déroute et à des jeunes en mal d'adaptation à cette société. Certes le monde change, mais ce n'est pas pour autant qu'on doit tout abandonner.
Il y a eu la Renaissance, cette belle période de notre Histoire où le ténébreux et même obscurantiste Moyen Age a été abandonné, où sont apparus une ouverture au monde avec des échanges commerciaux et des évolutions techniques telles que l'imprimerie. Ce fut une grande transition, une période charnière entre un Moyen Age triste et austère et un âge moderne où les arts ont été éblouissants. Une rupture radicale entre deux modes de vie. Et, pourtant, le fond de nos traditions, de nos repères civilisationnels ont été intégralement conservés. François Ier, amoureux des arts et des lettres, mécène, fier de la grandeur de la France n'a rien abandonné du fond, il a changé la forme.
Par beaucoup de côtés, on peut rapprocher la Renaissance de notre époque mondialiste, où la technologie et Internet bousculent tout. Pourtant, comme il y a cinq siècles, l'homme avec ses grandeurs mais surtout avec ses petitesses, reste intact, à nos politiques de trouver les parades pour stabiliser l'homme dans ce contexte, pour qu'il trouve sa place au coeur de ce tsunami humain. A eux de montrer le chemin aux parents qui ont le tournis, aux jeunes qui sont déstabilisés. Sinon à quoi serviraient les têtes pensantes ? A chacun son rôle.
Hélas pour nous, un autre François pour sa tranquillité, entouré de ministres fossoyeurs de la France au motif de repentance colonialiste voire esclavagiste, ne maîtrise plus rien et pour avoir l'air progressiste laisse pourrir les situations... espérant un miracle. Il ne suffit pas de porter un beau prénom pour protéger son pays. On peut trouver tout normal, la normalité devient un prétexte à ne rien entreprendre, un laxiste ambiant qui ne peut que devenir un poison sociétal. Toute société, tout groupe d'individus, aussi loin que nous remontions dans le temps étaient organisés par des règles et dirigés par une structure hiérarchique pour les faire appliquer.
Il ne suffira pas de traiter les autres d'idiots pour éluder la question. Cette question deviendra urgente à résoudre.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 août 2015 à 12:01
@Jean-Paul Ledun | 03 août 2015 à 22:51
Chez mon tailleur sur mesure de Savile Row, on me demande toujours si je "porte à droite ou à gauche", moment délicat ou il faut choisir. Le confort étant un art britannique.
Il va falloir que Philippe Bilger demande à Juppé s'il porte à droite ou à gauche.
Rédigé par : Savonarole | 04 août 2015 à 00:19
@Savonarole
"Dans aucune démocratie parlementaire on ne voit ça, un type qui se présente contre son camp avec les voix de l'opposition... Juppé est terriblement français..."
C'est pas faux. C'est même très vrai !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 03 août 2015 à 22:51
François Hollande est tombé à zéro, nada, makach walou, bullshit, il n'intéresse plus personne.
Le génie de la blagounette, l'orfèvre des dosages et des synthèses s'avère être un sombre co...rd.
Le JDD le démontre. Il ne passera pas le premier tour en 2017.
Dès lors Valls et Ségolène affûtent leurs Laguiole. Juppé va devoir ramer, pour la première fois de sa vie. Comment faire croire qu'il est de droite alors qu'il veut être élu par la gauche ?
Seul Philippe Bilger, qui est passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sans sourciller, pourra nous dire pour qui voter.
Dans aucune démocratie parlementaire on ne voit ça, un type qui se présente contre son camp avec les voix de l'opposition... Juppé est terriblement français...
Vive David Cameron ! Vive Merkel, vive Rajoy, et j'en passe.
Rédigé par : Savonarole | 03 août 2015 à 16:57
"@hameau dans les nuages
Merci, comme quoi on apprend à tout âge, surprenant quand même.
Rédigé par : Giuseppe | 02 août 2015 à 12:50"
De rien. Surprenant même pour les notaires dont celui du vendeur de la future maison de ma fille étonné que celle- ci soit en possession de renseignements qu'il croyait être seul à détenir. :)
Même chose pour obtenir du greffe du tribunal copie d'un jugement au civil et bien sûr cela même sans que l'on soit une des parties. Puisque cela est rendu en audience publique... Restent dans la confidentialité vis-à-vis des tiers : les jugements rendus par le JAF.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 août 2015 à 18:07
L' intérêt général représenté par l'Etat n'existe pas, c'est un mythe car ceux qui dirigent l'Etat décident non pas en fonction de l'intérêt général mais en fonction de leur propre intérêt qui est avant tout celui d'être élu.
Pour se faire élire, l'homme d'Etat doit toujours penser, réfléchir et décider avec une calculette électorale dans sa tête.
Le peuple français qui doit élire son président n'est pas une entité homogène, il est divisé en une multitude de groupes socio-économiques très différents les uns des autres. Plus un groupe est fort électoralement parlant, plus il est actif et influent, plus son pouvoir de nuisance est grand et plus il a de chance d'obtenir des avantages, de recevoir des privilèges en échange de voix aux élections.
L'homme d'Etat qui aspire à se faire élire devra donc accorder des faveurs et des privilèges à tel groupe aux dépens d'un autre, toujours en ayant comme objectif de capter le plus de voix possible.
Rédigé par : Bernard | 02 août 2015 à 16:19
@Trekker
Merci d'avoir pris le temps de me répondre.
Rédigé par : NRV | 02 août 2015 à 15:49
@ NRV | 01 août 2015 à 14:39
ETI = entreprises de taille intermédiaire comptant plus de 50 salariés, et généralement au plus 500 à 600. Les authentiques ETI ne sont pas contrôlés directement ou indirectement par des grands groupes, en France seuls environ un tiers répond à cette définition alors qu’en Allemagne le pourcentage est inverse.
A contrario sont considérés comme PME-PMI les entreprises comptant de 10 à 50 salariés, et TPE celles de 0 à 9 salariés. Hélas ce sont les TPE et PME-PMI qui sont en nombre très dominant en France.
Une des principales forces de l’Allemagne est son tissu d'ETI, comptant généralement 400 à 600 salariés. En Italie c’est assez similaire mais en moyenne ses ETI comptent de 150 à 300 salariés, elles compensent leur taille inférieure à leurs homologues allemandes en travaillant en grappes. Chacune de ces grappes, appelées souvent clusters, est spécialisée dans un type de production : machine outil, mobilier, lunetterie, etc.
SEA = Sud-Est asiatique
« Avons-nous les moyens de cette guerre au Mali seuls ? ou bien y allons-nous pour des motifs moins honorables comme l'accès aux trésors enfouis dans les sous-sols de ces régions ? »
On pouvait tenir sans l’appui logistique US au plus trois semaines : nombre bien trop faible de nos avions ravitailleurs en vol, insuffisance criante d’avions gros porteurs, manque de satellites d’observations, nos quelques drones sont obsolètes, et manque cruel de munitions et missiles pour nos Mirage et Rafale. Sur tous ces points l’aide US étaient primordiale pour tenir dans la durée, car celle des européens se limita au strict « minimum syndical ».
Quant aux supposés trésors enfouis du Mali c’est une légende, il y a certes un ou des gisements d’uranium mais pas du tout rentables à exploiter. De même pour les traces éventuelles de pétrole. Le BRGM a depuis longtemps fait l’inventaire des ressources en sous-sol du Mali et des autres pays francophones. Les ressources minières conséquentes et plus spécialement en uranium se trouvent au nord du Niger : le complexe minier d’Arlit exploité par AREVA.
Rédigé par : Trekker | 02 août 2015 à 14:30
Vous avez quelque chose contre le cirque ?
Votre argumentaire/comparaison (une insulte aux réels banquistes) n'est pas up to date.
Le public au cirque en demande moins.
Moins d'animaux (voire pas d'animaux), moins de manège et beaucoup moins de superlatifs.
Les jeunes artistes (français) de la vague "nouveau cirque" l'ont bien compris. Ils font fureur dans tous les festivals internationaux avec trois bout de ficelle et beaucoup de talent.
Ou quatre bouteilles de gaz (vides), deux planches et une mini-pelleteuse (vu hier soir).
Nous en voulons moins, mais en beaucoup mieux !
En politique comme au spectacle vivant.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 02 août 2015 à 13:50
@hameau dans les nuages
Merci, comme quoi on apprend à tout âge, surprenant quand même.
Rédigé par : Giuseppe | 02 août 2015 à 12:50
@ Jean-Paul Ledun | 02 août 2015 à 00:19
"Les loupés ou les chiqués bien maîtrisés doublent immanquablement les applaudissements du public !"
C'est vrai mais dans notre cirque national les loupés et les chiqués NE SONT PAS bien maîtrisés, c'est bien le problème.
Mais comme il existe et existera toujours des amateurs de cirque et que le public en veut toujours plus, il va jeter ce qu'il lui reste de papier monnaie (= son bulletin) dans un autre cirque qui propose de nouveaux acteurs ; malheureusement le spectacle risque d'être le même...
Actuellement l'Audacieux est tête d'affiche dans ce triste cirque. Les spectateurs que nous sommes ne vont-ils pas finir par boycotter ce danseur de claquettes qui se croit magicien chez Pôle emploi ?
@Trekker | 01 août 2015 à 15:40
"...les conducteurs de go fast doivent se réjouir d’une telle mesure"
Je crois que ces conducteurs ont autre chose à craindre qu’un retrait de permis ou une amende de 500 euros ;-))
Rédigé par : breizmabro | 02 août 2015 à 10:49
Excellente analyse de ce théâtre politique.
Parmi les réformes mises en oeuvre ou simplement envisagées, le redécoupage régional me semble aussi inutile que néfaste. Inutile parce que, suivant certains spécialistes, il n'entraînera nullement les économies escomptées. Néfaste, parce que c'est, selon moi, une nouvelle catastrophe sur le plan identitaire, catastrophe qu'on sous-estime encore largement. A l'heure de la mondialisation, à une époque où les références nationales sont souvent en perte de vitesse (je ne porte aucun jugement de valeur sur cette tendance), l'identité régionale constituait un repère fort, une forme de compensation essentielle. Ce régionalisme, très souple, s'adaptait d'ailleurs fort bien à différentes conceptions de l'Europe, du souverainisme au fédéralisme, parce qu'il reposait, à part quelques exceptions, sur une histoire et une identité solides. Bien entendu, tout ne va pas disparaître avec la réforme envisagée, mais le coup est rude. Comme pour d'autres réformes d'ordre sociétal, ce pouvoir confond délibérément changement et destruction.
Rédigé par : Laurent Dingli | 02 août 2015 à 09:55
@ Giuseppe
"Une enquête de journalistes du Monde vient de révéler toute la difficulté à se renseigner en préfecture"
En préfecture ? Si vous avez le nom du département de l'élu il suffit de se rendre au service des hypothèques demander une fiche de propriété de la personne concernée et vous aurez ses bien bâtis et non bâtis. Vous pourrez même en suivant demandez leur dernière publication. Coût (de mémoire) 19 euros. C'est ouvert au public et peu de gens le savent.
Cela peut être croustillant. Je l'ai fait pour un notaire qui avait subtilisé pour un tiers le testament de ma mère et ainsi découvert comment il avait acquis par exemple une résidence secondaire. En lisant l'acte, vous vous pincez... acte signé dans la chambre d’hôpital du vendeur... semestrialités indexées sur le prix de la viande de veau... etc.
Et mes enfants avant d'acheter un bien avaient ainsi obtenu l'historique de la maison ce qui est intéressant pour la transaction...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 août 2015 à 09:19
Allons, allons… Philippe Bilger… dans deux ans vous ne ferez plus de billets sur François Hollande. À l'instar de ce qu'il disait à une petite fille au Salon de l'Agriculture, parlant de son prédécesseur : "…tu ne le verras plus", sa phrase s'appliquera à lui-même. Qualifier l'actuel président de la République d'"artiste" est aussi culotté que de désigner Chris Froome comme tricheur dans le dernier Tour de France, tant qu'il n'a pas été pris la main dans le sac de la fraude du dopage. "Artiste" de la mollesse… peut-être. "Artiste" de la non-décision… sans doute. Comme disait Martine Aubry : "quand y'a du mou, c'est qu'y'a un loup." Jamais ministre, terne secrétaire général - consensuel à outrance - du parti socialiste, gestionnaire médiocre en Corrèze, il n'aurait jamais dû accéder au poste suprême de la République. Fin louvoyeur et manipulateur politicien, certes. Mais ce n'est pas ce qu'on lui demande dans l'exercice actuel de ses fonctions. Ce n'est pas là qu'on juge le vrai artiste (entendre : celui du service rendu au pays, et non celui - dont on se fiche - de la politique politicienne). Élu en 2012 sur le rejet de son prédécesseur détesté et incompétent, il n'a vraiment pas de quoi se vanter. Il y en a assez de ceux qui sont bons pour se faire élire, mais nuls pour le job d'après.
N'étant jamais mieux servi que par lui-même, il se qualifie d'audacieux lors de l'entretien du 14 juillet dernier. Il y aurait franchement de quoi s'esclaffer si ce n'était pas triste à en mourir de pleurs. Quant à se hisser - par son action supposée et prétendue - dans la sphère éthérée de la relance industrielle et économique à la Georges Pompidou, il y a matière à se rouler par terre de rire dans un nuage de protoxyde d'azote. Gâcher des tapes sur le clavier pour parler de ce bouffon qui rêve de renouveler l'expérience a quelque chose d'irréel et délirant. C'est aussi affligeant que Sarkozy, le bling-bling pernicieux, auto-satisfait et vantard, qui revient sur la sellette pour tenter de resservir le couvert de la soupe indigeste. On a vraiment une classe politique tête à claques. Du moins, celle qui s'est mouillée à exercer le pouvoir postérieurement au temps où la France était encore à l'excédent ou équilibre budgétaire, c'est-à-dire précisément au temps de Pompidou… on y revient.
Hollande se pousse du col dans le contentement de soi, c'est le moins qu'on puisse dire. Cela lui brouille les idées. Déjà qu'il ne les avaient pas claires avant… Il reconnaît qu'il n'y a pas de Pôle emploi pour les anciens présidents de la République française. D'accord, mais les prébendes accompagnant la fin de fonction facilitent réflexion, méditation et satisfaction sereine.
Il serait temps qu'on passe à une nouvelle époque, où l'on ressentirait de la fierté pour le courage et la lucidité des hommes politiques en charge du pays.
I have a dream…
Un clone de Pompidou ? Pourquoi pas ? Mais pas parmi les abscons "ex" (merci… très peu… on a déjà donné…), ni dans les rangs de l'ineffable extrême droite.
Rédigé par : finch | 02 août 2015 à 09:16
@breizmabro
"Le public dépité par tant de "loupés" qui lui coûtent cher s’en va pour chercher si… des fois… un autre cirque n’aurait pas de meilleurs artistes"
Attention chère madame, au cirque (le vrai) les loupés ou les chiqués bien maîtrisés doublent immanquablement les applaudissements du public !
Il faut juste que cela soit bien fait.
Crédible quoi.
En FH nous avons un maître dans la discipline.
Moi, je le revois déjà en haut de l'affiche (soyons honnête).
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 02 août 2015 à 00:19
Vite allons-nous-en ! Le spectacle est bien triste, le dernier voile d'une transparence voulue - mais ça c'était avant -, vient d'être déchiré. Une enquête de journalistes du Monde vient de révéler toute la difficulté à se renseigner en préfecture sur les patrimoines supposés de nos élus, relayée comme il se doit par le Canard. Pour être aussi cachottier le PS et surtout une partie de ses oligarques ne devaient pas bien être à l'aise avec ce sujet. Il est vrai que l'affaire Cahuzac n'a pas arrangé les choses.
Décidément rien ne change, rien de nouveau sous le soleil, les mauvaises habitudes perdurent, je ne sais si c'est une présidence normale à laquelle nous sommes soumis, mais c'est dans le pétrin que l'on est tombé, et en plus d'être roulés dans la farine avant.
Spectateurs lassés, alors qu'on pouvait espérer un renouveau, et un béat de service nous engage à consommer... Pour oublier sans doute, surtout quand il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, et que l'échec rôde partout.
Rédigé par : Giuseppe | 01 août 2015 à 23:44
@ Lucile
Merci de vos appréciations. Vous n'avez pas besoin de vous excuser, je ne vois même pas de quels mots vous voulez parler...
@ Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 18:22
Est -il possible de discuter calmement ? Je n'ai pas mis en cause ce que vous disiez.
Bien sûr qu'il n'est pas possible de discuter calmement avec François Hollande ou son gouvernement ! Avec vous, c'est sûrement possible, mais soyez alors un peu plus clair, je vous prie. Comme vous avez commencé par défendre le CICE, puis que vous m'avez indiqué cet article, lui aussi favorable, en réponse à ma réaction sans plus de commentaire, j'ai naturellement supposé qu'il s'agissait d'une objection de votre part.
Je ne sais ce qu'il faut penser du fait que "les incidences comptables sur les finances publiques aient été indiquées au moment de la mise en place du CICE". Si je viens vous dire : bonjour Monsieur Ghinsberg, je suis le meilleur arnaqueur de la place de Paris et je viens vous voler votre pognon, ça excuse ma qualité d'escroc ?
Quant au fait que le MEDEF n'ait pas demandé l'abrogation du CICE, excusez-moi... ce n'est pas un argument.
Quand vous avez été fait prisonnier par des tortionnaires qui ne vous ont rien donné à boire pendant huit jours, et qu'ils vous tendent une gamelle d'eau boueuse à travers le guichet, vous la leur jetez à la figure ?
D'autant que même si le MEDEF s'était répandu en compliments sur le binz (ce qui est loin d'être le cas à ma connaissance), ce ne serait nullement un critère. Le MEDEF ne défend ni les intérêts des Français ni les intérêts des entreprises, il défend l'intérêt des seules grandes entreprises qui se sont confortablement installées dans le capitalisme de connivence magouillé avec l'Etat et les, hum... "partenaires sociaux" (syndicalistes mafieux serait plus exact).
Donc, il arrive que le MEDEF défende des causes justes et des mesures susceptibles d'améliorer la prospérité de tous les Français, mais c'est loin d'être une règle générale. Pour être précis, le MEDEF n'est pas particulièrement libéral. Hélas.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2015 à 23:06
@ Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 18:22
"Je n'ai pas entendu le MEDEF réclamer son abrogation."
Encore heureux, ses membres bénéficient de la manne, ce qui ne les empêche pas de délocaliser et licencier.
Merci pour la compétitivité et l'emploi !
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 23:03
Cher Philippe,
Trois petits tours et puis s'en vont.
Hors piste, vouliez-vous dire.
A quels vices ont droit les hommes ?
Même à prétendre diriger le monde et être président.
Allons-nous écouter la green-piste, la COP 21, par les sabordeurs de l'environnement ? Les boues rouges dégoulinent dans la Méditerranée comme
le sang dragon qui collait les premiers nez des clowns.
La faune et la flore de Notre-Dame-des-Landes risquent de disparaître pour le bon plaisir du maire de Nantes, promue par magouillage, capitale de région.
Des tractations avec le Canada pour l'exploitation du pétrole en bassin parisien vont détruire le grenier de vie de la France.
Alors on danse, on décide, on zigouille l'agriculture, l'élevage, on enfouit les déchets toxiques, on désertifie les zones rurales, on abandonne le patrimoine culturel, on remet en place la carte judiciaire parce que le tribunal de Tulle, c'est sacré.
On promet, on jure une baisse de chômage en massacrant cinq ans de vie de plusieurs générations et en plus on est content.
Quel soulagement ce sera de ne plus se lever en voyant ce menteur, cet ivrogne de la politique faire ses coups en dessous avec ses copains de chambrée, son ex au ministère. Parce qu'il fallait oser tout de même proposer bobonne au Conseil des ministres. Aucun conflit d'intérêt en vue. Que du normal et de l'intérêt.
Nous partons en week-end sans permis grâce à la justice parce que nous le valons bien.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 août 2015 à 22:42
Les deux François, magnifique algarade entre deux sur fond de cumul de mandats, et donc d'indemnités - Rebsamen, Sauvadet -, les deux vieux routards de la politique entassant présidences et élections comme l'on garnit une réserve ou un garde-meubles.
Ecoeurant, et les électeurs de les porter encore et toujours, c'est à se demander pourquoi - désespérant. Les résultats des deux sont connus ; il faut croire que du côté de Dijon on aime bien se flageller et notre démocratie d'être étouffée de cette goinfrerie sans cesse renouvelée.
Le navire brûle sauve qui peut ! Sur le front de l'emploi, alors qu'il faut envoyer les Canadairs, le chef d'escadrille n'a pour seul souci, à ce qu'il paraît, que de retrouver son portefeuille de Dijon. Heureusement le troisième François a remis un peu de décence dans ce foutoir peu vertueux, pour une fois qu'il fait respecter un engagement bien mal en point, si l'on en croit la position affichée par le ministre du chômage. Sans jeu de mot facile, dans ce désordre ambiant, on veut bien croire que l'exécutif a vu la moutarde lui monter au nez.
Rédigé par : Giuseppe | 01 août 2015 à 22:01
"...puisque, de l'autre côté, on ne brille pas sur le plan d'une argumentation contradictoire, vigoureuse mais démocratique"
En fait, il n'y a pas d'opposition de droite en France.
Le FN a plus ou moins repris le flambeau du moribond PC, quant à la droite classique, eh bien elle est secrètement socialiste, ouvertement étatiste, elle a autant taxé la classe moyenne que la gauche, et n'est pas capable d'autre chose que d'une politique économique de gauche. L'opposition n'a pas été claire du tout sur la Grèce, elle est inaudible sur l'immigration clandestine, elle n'est ferme et ne se mobilise que sur les chiffons rouges sociétaux que la gauche agite pour se donner l'impression d'être audacieuse, type mariage gay. Qu'on soit d'accord avec Cameron ou non, on doit reconnaître qu'il incarne une vision politique claire, qui permet à chaque bord de se situer nettement. L'opposition en France est comme honteuse de s'opposer, alors que c'est son rôle, elle se laisse intimider par les ukases socialistes et cherche secrètement à se faire approuver moralement par la censure de gauche, dont elle a intériorisé la doxa, si stérile soit-elle. Quant au libéralisme, inutile d'y penser, considéré comme le mal suprême de Libération au Figaro ; ce sont le collectivisme et son cortège de bons sentiments qui ont la cote, de l'extrême gauche à l'extrême droite.
On voit les résultats : industrie déclinante, chômage, les jeunes diplômés qui s'expatrient, école inefficace, système des retraites exsangue, morosité et méfiance, peur de l'avenir, dénigrement de nos alliés autant que de nos ennemis, mis sur le même plan ; mais l'état dans lequel nous ont mis nos élus ne fait pas réfléchir grand-monde. Le surmoi socialiste nous a été inculqué pendant des années, à l'école, dans les media. Il nous paralyse avec ses grilles d'interprétation systématiques, inadaptées et intimidantes, mais nous nous y accrochons obstinément. Ce triomphe de la pensée socialiste permet à notre président de faire le pitre sans contrainte avec son hilarant numéro d'illusionniste sur les résultats du chômage. Artiste ou clown triste ? La comédie est pourtant cruelle, et tragique, elle ne donne pas vraiment envie de rire.
@Robert Marchenoir
Je m'en suis voulue de vous avoir critiqué, car j'aime beaucoup vous lire, malgré - et peut-être à cause de - vos excès parfois. Je tiens à vous présenter mes excuses, mes mots ont dépassé ma pensée !
Rédigé par : Lucile | 01 août 2015 à 20:23
@ Trekker | 01 août 2015 à 15:40
"...la conduite sans permis : une contravention de 500 €, et non plus un délit passible du TGI"
La conduite sans permis, un délit jugé par un TGI ? Moi je vote pour les délits jugés par TGV :-D
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 19:53
@ Trekker | 01 août 2015 à 15:40
"Elle propose que la conduite sans permis soit dorénavant une contravention de 500 €, et non plus un délit passible du TGI. Certes elle s’est légèrement reprise face au tollé que cette proposition a suscité, elle n’appliquera pas cette mesure si une majorité de la population est contre : quid des critères permettant de l’estimer, référendum ou sondage d’opinion via internet sur un échantillon de 1000 personnes ?
On ne peut être que stupéfait par la simple évocation de ce projet : incompétence en matière de sécurité routière ? électoralisme éhontée * ? voire bêtise ?"
Au risque de me faire étriller par certains commentateurs qui ont la tête près du bonnet, je trouve cette idée pas si bête que ça. Outre le fait que cette mesure permet de désengorger les tribunaux qui sont débordés par ce genre d'infraction je ne pense pas qu'elle puisse avoir pour effet une augmentation des accidents de la route.
Rappelons que seule la première infraction pour défaut de permis de conduire est sanctionnée par une amende de 500 € ce qui n'est pas négligeable pour les petits budgets. Or ce sont ces derniers qui sont les premiers impliqués. Pour les récidivistes c'est la sanction qui est actuellement appliquée.
Si l'on prend en compte le coût des leçons, le fait que maintenant, il est de plus en plus difficile d'obtenir son permis du premier coup, le temps d'attente pour passer son permis, ceci peut expliquer que certaines personnes prennent le risque de conduire sans permis.
Le problème ne se pose pas dans les grandes villes qui sont très bien desservies par les transports en commun, mais il n'en est pas de même dans les zones rurales où la voiture est souvent le seul moyen de locomotion pour aller à son travail ou faire ses courses.
Rien ne permet d'affirmer que cette mesure aura pour conséquence d'augmenter les accidents de la route. On peut même penser qu'une personne qui n'a pas son permis prenne les précautions qui s'imposent pour ne pas se faire "gauler" par un gendarme ou par un radar pour excès de vitesse.
Les vrais dangers sur les routes sont bien connus et ce sont généralement des conducteurs qui ont le permis qui les commettent : alcool, drogue, voire le mélange des deux et depuis quelques années le téléphone au volant qui est un véritable fléau.
Pour une fois que Christiane Taubira avait une bonne idée, elle se fait éreinter, enfin surtout par l'opposition bien sûr.
Je finirai mon petit commentaire en disant que ceux qui mettent dans le même lot François Hollande et Manuel Valls manquent cruellement de discernement, à moins que ce ne soit de la mauvaise foi. Aucune comparaison possible entre la personnalité assez effacée du premier et le caractère affirmé du second.
Il faudrait comparer ce qui est comparable.
Rédigé par : Achille | 01 août 2015 à 19:53
@Savonarole
Vous croyez-vous si malin pour traiter ceux qui ne pensent pas comme vous de "crétin" ? Qu'ont fait les gens si intelligents de votre espèce pour trouver les solutions qui auraient pu nous empêcher de sombrer dans une telle mouise avec une endettement exorbitant ? Qu'ont proposé les gens futés comme vous comme solutions pour nous éviter de devenir dépendants comme la Grèce ? Allons, calmez un peu vos ardeurs de clavier et proposez des solutions viables au lieu de cracher votre hargne sans autre argument.
Rédigé par : NRV | 01 août 2015 à 19:16
L'artiste dont il est question jongle en permanence sur une corde raide assisté par d'autres artistes en leur genre qui jonglent également pour essayer de se maintenir sur une piste aux étoiles vacillante qui teste en permanence leurs qualités d'équilibristes. Et c'est à celui qui va aller au secours des assiettes prêtes à vaciller car en manque de force centrifuge. Entre une Garde des sceaux qui ne sait quoi inventer pour faire parler d'elle, aujourd'hui c'est le permis de conduire, un ministre du chômage qui commence à réaliser que ses explications embrouillées sur les chiffres du chômage ont fait long feu et qu'il prend conscience qu'il est temps pour lui de se recaser dans un fauteuil plus sécurisé pour son avenir, un ministre des éleveurs et des producteurs qui n'a pas vu venir la grosse averse, on n'est pas fauché comme diraient les producteurs de blé ! Heureusement que certains de leurs camarades font preuve d'efficacité, l'armée, l'intérieur, les relations extérieures, j'en oublie sans doute, avec la sérénité des vieilles troupes en gardant les pieds sur terre car il y aurait de quoi en avoir le tournis. Au pif je sens l'urgence d'un remaniement.
Rédigé par : Jabiru | 01 août 2015 à 18:51
La France fait partie des trois pays dont le chômage n'a pas baissé l'an dernier, et dans les quatre pays européens l'année d'avant.
On peut dire que le CICE est un franc succès pour les crétins qui constituent l'électorat de Hollande.
Après avoir attendu le retour de la croissance (en ayant augmenté les impôts particuliers et entreprises), et voyant le désastre, et en anticipant un recadrage de l'Europe pour notre déficit, les crétins se sont autoproclamés sociaux-démocrates pour faire patienter et continuer les dépenses.
Hollande commence à promettre des augmentations de salaires pour les fonctionnaires, sans en indiquer la source de financement (il nous avait aussi promis qu'en 2025 le mieux vivre lui serait dû).
Les crétins et Hollande ont découvert la dette, et encore pas la réelle, en 2012 (Hollande ne pensait pas que le pays était dans cet état...), ils ont découvert l'état de l'école en 2012, ils ont découvert le risque d'attentats en 2015, ils ont découvert le communisme en 1989...
Les socialistes se sont trompés sur tout sauf sur leurs intérêts toute leur vie.
Rédigé par : Jean-Marc | 01 août 2015 à 18:43
@breizmabro
@Robert Marchenoir
Est -il possible de discuter calmement ? Je n'ai pas mis en cause ce que vous disiez, j'apportais des éléments factuels d'information de l'OFCE et des Échos qui, que je sache, ne sont pas d'obédience gauchiste.
Les incidences comptables sur les finances publiques ont été indiquées au moment de la mise en place du CICE.
Le système ne doit pas être complètement mauvais car je n'ai pas entendu le MEDEF réclamer son abrogation.
@Savonarole
L'artiste Savonarole, catégorie clown, me traite de crétin. Me voilà rassuré, s'il m'avait trouvé intelligent cela m'aurait fortement inquiété.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 18:22
Des pâquerettes à la place des yeux comme c'est mimi ! A lire seulement au second degré... Merci Savo dont l'humour désopilant fait souvent nos délices !
Néanmoins ne pas perdre de vue que,
Se mettre au rang des pâquerettes pour continuer à susciter des réactions du même niveau, et faire vivre son blog, moi je dis chapeau. D'autant plus de la part d'une personnalité de l'envergure de Philippe Bilger dont chacun a pu remarquer la hauteur de vue et la capacité à résister aux attaques sournoises, méchantes et sectaires.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 août 2015 à 17:57
Hahaha, j'étais encore trop gentil sur le CICE -- pour ne pas dire naïf --, j'avais oublié ce détail, révélé dans le lien de Contrepoints donné par Joséphyne :
Or la véritable raison du CICE, rarement évoquée dans les médias, a une explication purement budgétaire et comptable. Elle vient de l’opportunité qu’a vue Bercy dans l’approche éclatée entre la vision de l’entreprise (comptabilité par engagement) et la vision budgétaire de l’État (comptabilité en trésorerie). L’entreprise calcule en effet son résultat avec ses dettes et ses créances alors que l’État raisonne en fonction de ses encaissements et décaissements. En mettant en place un crédit d’impôt plutôt qu’un allégement de charges, Bercy a vu par cette combine un moyen d’impacter immédiatement les comptes des entreprises tout en décalant à plus tard l’impact sur ceux de l’État, suivis à la loupe par Bruxelles. Pour le CICE constaté sur 2013, l’État ne rembourse ainsi ces créances que de manière répartie entre 2014, 2015 et 2016, selon le moment où les entreprises constatent un bénéfice, ou à l’issue de cette période dans le cas inverse.
http://www.contrepoints.org/2014/10/20/185195-le-cice-est-il-sorti-du-loch-ness.
Autrement dit, ce n'est même pas par idéologie, par souci d'embêter les chefs d'entreprise en leur demandant de faire je ne sais quelle preuve de leur vertu sociale en échange d'un petit cadeau fiscal, que le CICE est un crédit d'impôt, et non une baisse d'impôt : c'est carrément un tripatouillage comptable !
Le gouvernement français montre ainsi qu'il ne vaut guère mieux que son homologue grec : comme ce dernier, il ment à l'Union européenne dont il chante par ailleurs les vertus, en lui présentant une comptabilité publique trafiquée !
Décidément, on ne méprisera jamais assez François Hollande.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2015 à 17:54
@Giuseppe | 01 août 2015 à 13:06
"Le nez rouge de l'artiste s'allonge désormais au moins autant que celui de Pinocchio"
Pour preuve l’énorme gâchis de la réforme territoriale, de la non-cohérence (je peux oser ? comme d'hab, avec l'audacieux).
Cela va devenir une réforme coûteuse, car on veut tout faire à la fois.
Créer des métropoles mais compenser et dire aux agents publics qu'ils dépendront d'une nouvelle préfecture de région 'tout en les maintenant' sur place car les déplacer est coûteux.
Il faut une incomparable incompétence pour imaginer que treize régions coûteront moins que vingt puisque déjà on recrute du personnel pour assurer la coordination des nouvelles entités.
"Chacun prendra ses responsabilités. Je prendrai les miennes" ronronne Valls.
A voir...
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 16:21
@breizmabro
"Moi ce que j'aime chez Valls, dans le genre médiocrité du langage, c'est son sempiternel : "il faut que chacun prenne ses responsabilités" parfois suivi de : "moi je prends les miennes"."
Ne pas oublier que "Valls est un crétin" d'après Michel Onfray, mais visiblement pas que d'après lui...
Hollande et Valls : les deux font la paire mais je préférais Jean Poiret et Michel Serrault, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault et même Elie et Dieudonné... enfin la liste est longue de vrais artistes qui eux ne sont pas des bouffons !!
Rédigé par : caroff | 01 août 2015 à 16:14
Il faut vraiment avoir des pâquerettes à la place des yeux pour voir un "artiste" en Hollande.
Rebsamen l'a très bien compris.
Si Rebsamen l'a compris, n'importe quel neuneu devrait le comprendre.
Sauf Marc GHINSBERG me direz-vous, certes, il y a toujours un taux incompressible de crétins, c'est biologique.
Même Christian C se tait. C'est dire...
Rédigé par : Savonarole | 01 août 2015 à 16:09
Il n'y a qu'en France, pays des shadocks, qu'une fois analysé que la compétitivité souffre d'un excès d'impôts, de charges, et de la complexité des règles... on augmente la charge tributaire pour créer un impôt négatif soit un crédit d'impôt, qu'il faudra solliciter avec un dossier conformément au F746 du 72.03 bis...
Ce pays est fou...
Rédigé par : Alex paulista | 01 août 2015 à 15:41
Cela ne concerne pas directement Hollande mais une de ses ministres « marqueur de gauche », à savoir Christiane Taubira. Elle propose que la conduite sans permis soit dorénavant une contravention de 500 €, et non plus un délit passible du TGI. Certes elle s’est légèrement reprise face au tollé que cette proposition a suscité, elle n’appliquera pas cette mesure si une majorité de la population est contre : quid des critères permettant de l’estimer, référendum ou sondage d’opinion via internet sur un échantillon de 1000 personnes ?
On ne peut être que stupéfait par la simple évocation de ce projet : incompétence en matière de sécurité routière ? électoralisme éhontée * ? voire bêtise ?
* Entre autres les conducteurs de go fast doivent se réjouir d’une telle mesure.
Ce que semble ignorer, ou feint de ne pas savoir, nombre de conducteurs sans permis, retiré ou suspendu par mesure administrative (préfet) ou par la justice (TGI), et dans ce dernier cas un certain nombre ont été condamnés à de la prison ferme. Ces diverses décisions résultant dans leur grande majorité de faits graves : conduite sous alcoolémie dépassant allègrement le seuil autorisé (exemple 1,5 à 2 grammes voire plus), excès de vitesse de grande vitesse (180 voire plus de 200 km/heure), auteurs d’accidents ayant provoqué des blessés graves ou des morts, ces derniers se cumulant fréquemment avec les délits ci-avant.
Si cette mesure était concrétisée, ce serait une prime à la criminalité routière. Une grande partie des actions de prévention et répression contre la violence routière (ayant conduit à une diminution de sa mortalité et des blessés grave) prises depuis une vingtaine d’années, serait de fait annihilée. Etrangement Hollande comme Valls n’ont pas recadré immédiatement la ministre de la Justice, et se sont bien gardés de s’exprimer sur son honteux projet.
Rédigé par : Trekker | 01 août 2015 à 15:40
@ Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 11:49
"Les PME ont touché 58 % des sommes du CICE"
Excusez-moi M. GHINSBERG de n'avoir pas intégré que La Poste (exemple) était une PME, ou EDF, ou GDF. Mea culpa...
Donc des PME ont touché 58% des sommes du CICE (votre www référence). OK. Mais ils ont touché 58% DE QUOI ? (Il ne suffit pas d'annoncer des pourcentages encore faut-il que vous nous disiez sur quelle base se pourcentage est constaté)
On compte sur vous pour les explications :-D
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 15:38
Le roi est nu, mais Marc GHINSBERG essaie de nous décrire ses merveilleux atours...
Chacun a ses opinions sur le CICE, autant entendre un autre son de cloche : http://www.contrepoints.org/2014/10/20/185195-le-cice-est-il-sorti-du-loch-ness.
Combien il doit être difficile de se rendre compte que l'on est cocu quand on a voté pour un tel personnage, menteur de surcroît. Je compatis d'autant plus que le Sieur Sarkozy est à ranger dans la même catégorie.
Rédigé par : Joséphyne | 01 août 2015 à 15:19
@Marc GHINSBERG
Avons-nous les moyens de cette guerre au Mali seuls ? ou bien y allons-nous pour des motifs moins honorables comme l'accès aux trésors enfouis dans les sous-sols de ces régions ?
Les impôts augmentés, le livret de famille moins rémunéré, les loyers toujours hors de prix, l'agriculture en jachère à cause des intermédiaires quand la malnutrition gagne du terrain en France. Le CICE qui bénéficie d'abord aux grandes entreprises (comme les subventions européennes qui vont aux plus grandes exploitations), la vente d'armes jamais remise en question comme s'il allait de soi que nous soyons un pays vendeur de mort, la pollution que l'on ne sait ralentir. Tout cela n'est pas brillant, ne nous racontons pas d'histoires, même si ce n'est pas François Hollande qu'il faut blâmer, loin s'en faut puisque les vrais décideurs ce sont les marchés auxquels tout le monde a remis les rênes du pouvoir, franchement il n'y a pas de quoi pavoiser. On pourrait se dire aussi que puisque rien n'est dans nos mains, rien n'est en notre pouvoir, on pourrait, au lieu de faire tourner un système un peu moins violemment mais tout aussi sûrement que la droite le fait, essayer d'avoir d'autres idéaux pour son pays puisque le fonds de commerce de la gauche c'est quand même le bien pour tous et pas seulement pour une élite qui nous envoie contre le mur quand elle se frotte les mains sur la panse.
Source Wikipédia non vérifiée par moi : "Les PME jouent un rôle primordial dans la création d'emplois dans de nombreux pays. D'après l'OCDE les PME représentent, suivant les pays, entre 95 % et 99 % des entreprises et entre 60 % et 70 % des créations nettes d'emploi (99 % des entreprises françaises sont des PME : 92 % des TPE, 7 % des PE et des ME. Elles vont représenter plus des deux tiers de l’emploi en France)."
Si la majorité des entreprises en France sont des TPME alors le pourcentage que vous donnez est encore plus accablant, cela signifie que les grandes entreprises qui représentent somme toute un petit pourcentage sur l'ensemble des entreprises raflent près de la moitié de la mise. Ceci non pour accabler qui que ce soit mais pour relativiser un peu.
----------------
@Trekker
ETI ? SEA ?
Rédigé par : NRV | 01 août 2015 à 14:39
@ Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 11:49
Ce n'est pas tout de balancer des liens, encore faut-il lire les documents qui sont derrière.
En quoi cet article des Echos réfute-t-il que ce sont des entreprises du secteur public qui ont le plus bénéficié du CICE ? En quoi réfute-t-il que c'est un scandale ? En rien.
Vous nous balancez une étude prétendant que les PME auraient davantage profité du CICE que les grandes entreprises, mais on s'en moque. Ce n'est pas le sujet. Vous détournez la conversation pour nous égarer sur des détails, selon la bonne vieille méthode gauchiste.
D'ailleurs, en quoi serait-il bon que les PME aient plus d'exemptions fiscales que les grandes entreprises ? Les PME, c'est gentil et de gauche, alors que les grandes entreprises, c'est méchant et de droite ? Il ne faut pas favoriser l'essor des grandes entreprises, en France ?
Même l'assertion de cet article est très contestable. Si on prend une loupe, et d'après les critères utilisés (comparer le pourcentage du CICE reçu par chaque catégorie d'entreprises au pourcentage de la masse salariale totale qu'elle représente), on constate en effet un petit avantage pour les PME par rapport aux grands groupes.
Je ne vois pas en quoi cela permettrait de conclure à l'efficacité de ce dispositif. Pour qu'on puisse se féliciter d'une mesure de baisse des impôts des entreprises, il faudrait :
1. Que le secteur public en soit totalement exclu.
2. Qu'il s'agisse d'une baisse d'impôts, et non d'un crédit d'impôt à justifier à l'aide d'une usine à gaz administrative.
3. Qu'elle soit massive, définitive et égale pour tous (sauf, je l'ai dit, pour le secteur "public").
4. Qu'elle soit, évidemment, sans conditions.
Nous en sommes loin !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2015 à 14:30
Un pays englué dans une Ve République à bout de souffle, sans possibilité efficace de réforme, livrée au bon vouloir de partis vitrifiés et d'assemblées sclérosées. Voyez le Sénat, qui aura le courage de mettre en branle un effacement total de cette haute assemblée qui ne sert à rien et 577 députés SVP sans compter les divers conseillers ! A quand le grand retournement parlementaire ?
De Conseil constitutionnel en juridictions diverses et multiples, il est temps de moderniser, bousculer, broyer etc. En fait nous sommes un pays, je ne dirai pas conservateur, mais de vieux, aux mentalités sclérosées, étriquées. Voyez la fusion des régions, Montpellier ne veut pas abdiquer au profit de Toulouse, encore un avatar de la vie politique et donc des rassemblements qui vont être plus lourds qu'ils ne l'étaient auparavant. Chacun de garder ses mandats, bien sûr ils sont tellement lucratifs et cumulables à souhait. Bigre ! Il n'y a plus d'espoir en somme, c'est un peu cela, si nous n'y prenons pas garde car les élus pensent tout le contraire et cela les arrange bien.
"Au feu les pompiers v'là la maison qui brûle..." , je crois qu'aujourd'hui elle est en cendres.
Rédigé par : Giuseppe | 01 août 2015 à 14:15
Belle description convaincante sauf sur un point : si l'action et la politique de ce gouvernement sont peu efficaces c'est que les oppositions, de gauche comme de droite, ont bien fait leur travail - du moins de leur point de vue - et comme tous le souhaitent, sauf peut-être le Front national, tous sont satisfaits de voir que les prochaines élections feront revenir la droite au pouvoir. Depuis quand sommes-nous devenus un pays ingouvernable ? Le président de la République nous abreuve de finasseries creuses sur le ton doucereux de celui qui fait l'ange pour mieux faire le diable rendant la fermeté (l'autoritarisme ?) de Manuel Valls par contraste presque sympathique. On se demande si dans les rencontres internationales avec ses pairs, il peut tout autant faire de l'esprit comme il le fait ici avec nous à travers les écrans TV. Quoi qu'il en soit la guerre est partout autour de nous et même chez nous, aussi le profil du prochain Président devra-t-il être adapté à cette nouvelle donne. Fini la rigolade. Il a oublié de s'adresser à nous comme à des êtres adultes capables de comprendre la situation telle qu'elle est. Comme certains ministres qui affichent un sourire de façade pour faire croire que tout va bien. Et on a envie de leur dire mais non, tout va mal, et tout va de mal en pis même ! Sauf pour quelques privilégiés bien accrochés à leurs privilèges, prêts à tout et n'importe quoi pour continuer à tirer les marrons du feu. Le prochain Président, il faudra qu'il soit honnête comme François H et François B, audacieux comme Nicolas S, mesuré comme Alain J, fringant comme NKM, sincère comme Nicolas D-A, bien élevé comme la Pompili, et j'en passe, il faudra qu'il sache récupérer toutes les bonnes intentions et toutes les compétences pour que plus personne ne la joue perso mais que l'on retrouve l'esprit du jeu collectif. Mais cela plus personne n'y croit et les plus pessimistes commencent à penser que le pire est à venir, même s'il est déjà là pour toutes les personnes qui rament quand les autres sont tranquillement assises sur leurs certitudes. Comme les chiens de garde qui se reproduisent sans problème, seuls sont efficaces ceux à qui la crise rapporte, et leur efficacité n'est plus tournée que vers eux-mêmes ce qui garantit leur position. Tout est verrouillé et même un Président comme François Hollande empli de bonne volonté n'a pas les clés pour déverrouiller contrairement à ce qu'il feint de croire. Il nous montrerait un réel respect s'il ne nous prenait pas pour des hommes et des femmes immatures.
Rédigé par : NRV | 01 août 2015 à 14:12
Le nez rouge de l'artiste s'allonge désormais au moins autant que celui de Pinocchio. Quant à Olivier Faure et ses fins de mois, il se moque éperdument qu'au 1er août le tarif EDF augmente et que le taux du livret A baisse, c'est sûr cela profite aux plus faibles et avec ce renouveau de confiance aux futures factures à payer, les citoyens vont consommer davantage.
Et lui comme les autres complètement à côté de la vie, le CICE ? Du résultat en plus à ceux qui vont le percevoir, l'investissement et l'emploi c'est pour les niais, et dans ce pays j'ai l'impression qu'ils sont nombreux. Les nez désormais deviennent de plus en plus rouges et de plus en plus longs. "Misère, misère..." était chanté, aujourd'hui le quotidien de millions de chômeurs et d'exclus, et l'autre i... (au choix) de dire qu'il faut consommer davantage ; avec ses émoluments sans doute ? L'indécence du PS dans toute sa plénitude et de celle de ses dirigeants.
Rédigé par : Giuseppe | 01 août 2015 à 13:06
Finalement ce président a bien peu de considération pour nous en osant croire que nous accepterons une nouvelle candidature sur "une baisse, tout au long de l'année 2016, crédible, longue et répétée du chômage". Au début c'était une baisse absolue du chômage c'est-à-dire qu'il prétendait laisser la France avec plus d'emplois qu'il n'y en avait au temps de Sarkozy. Aujourd'hui c'est une baisse considérée sur la seule année 2016. Puis pour l'élection de 2017 cela deviendra une baisse sur la seule année en cours c'est-à-dire sur 4 mois. Et voila comment il dira avoir tenu parole car, alors que maintenant le chômage recule dans tous les pays du monde, ce serait bien le diable qu'il ne recule pas un peu en 2017. Quand la mer descend tous les bateaux descendent.
Rédigé par : lucterius | 01 août 2015 à 12:01
@breizmabro
@Robert Marchenoir
@Trekker
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CICE
http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021210533283-les-pme-ont-touche-58-des-sommes-du-cice-1138236.php
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 11:49
@ Giuseppe | 31 juillet 2015 à 21:04
Moi ce que j'aime chez Valls, dans le genre médiocrité du langage, c'est son sempiternel : "il faut que chacun prenne ses responsabilités" parfois suivi de : "moi je prends les miennes".
Bref le truc qui ne veut rien dire mais dont la phrase comporte le mot clé "responsabilité" censé déclencher un examen de conscience à celui qui l'entend.
Tous les prestidigitateurs ont un truc pour détourner l'attention du public ;-)
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 11:43
Robert Marchenoir | 01 août 2015 à 10:17
Vous avez raison, La Poste, service public, a perçu 352 millions d’euros en 2014 et pour 2015 percevra 341 millions.
« …mais La Poste emploie tellement des masses de fonctionnaires à ne rien faire, qu'elle propose sérieusement d'affecter les facteurs au relevé des compteurs électriques… »
Il est même prévu que certains pourront devenir inspecteurs du permis de conduire à temps partiel ! :-(
Petit rappel : CICE = crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
Bon, crédit d'impôt tout le monde comprend : usine à gaz...
Compétitivité, pour La Poste : La Poste a enregistré en 2014 un recul de 17,7% de son bénéfice net (L'Expansion).
L'emploi à La Poste : prévision de 6200 suppressions d'emplois (FO).
Comment il dit déjà Marc GHINSBERG ? Ah oui : "Il (l'audacieux) a tout de suite porté un diagnostic lucide sur l’économie, et pris des mesures d’envergure".
No comment.
Rédigé par : breizmabro | 01 août 2015 à 11:14
Trekker | 31 juillet 2015 à 21:16
Fort généreusement le CICE profite aux banques et à la grande distribution, secteurs florissants financièrement qui ne créent guère d’emploi et ont un impact négatif sur la croissance.
Et allons-y... lébanks et lagrandistribution... éternels boucs émissaires des néo-marxistes.
Vous oubliez un petit, tout petit détail : le CICE ne profite pas prioritairement à lébanks et à lagrandistribution... il profite avant tout au "service public", qui, lui, a de façon démontrée un impact négatif sur la croissance et sur le chômage -- contrairement aux banques et aux hypermarchés, dont je me demande bien d'où vous tirez qu'ils font baisser la croissance.
Le plus gros bénéficiaire du CICE est La Poste... une "entreprise" qui non seulement est désespérément à la traîne en matière d'exécution de sa mission de service public, d'innovation et d'aide à la compétitivité pour ses clients, mais emploie tellement des masses de fonctionnaires à ne rien faire, qu'elle propose sérieusement d'affecter les facteurs au relevé des compteurs électriques -- relevé qui va devenir très vite inutile grâce aux compteurs électroniques...
Parmi les autres "entreprises" en grande urgence d'être aidées par l'Etat via le CICE, on trouve GDF, la SNCF, EDF, Orange, Air France. Le secteur public vient largement en tête des bénéficiaires du CICE. Ce dernier a été créé pour favoriser l'exportation des entreprises industrielles... et il favorise surtout les fonctionnaires qui l'ont instauré !
Quelques chiffres sur les sommes touchées au titre du CICE pour 2013 et 2014 :
La Poste : 297 et 445 millions.
GDF : 119 millions (2014).
SNCF : 118 et 177 millions.
Orange : 79 et 118 millions.
PSA : 80 et 120 millions.
EDF : 68 et 102 millions.
Carrefour : 75 millions (2014).
Air France : 40 et 57 millions.
Auchan : 38 et 55 millions.
La "grande distrib" est très loin d'être au premier rang des bénéficiaires. Je ne vois nulle part les banques dans les chiffres publiés.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/grandes-entreprises-cice-dividendes-et-embauches-une-grande
http://www.liberation.fr/economie/2014/02/20/la-poste-remporte-la-palme-du-cice_981866
http://business.lesechos.fr/directions-financieres/fiscalite/credits-d-impots/gdf-edf-et-vinci-premiers-beneficiaires-du-credit-d-impot-pour-la-competitivite-et-l-emploi-2651.php
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 août 2015 à 10:17
À la fois artiste et président !?... Si on veut, mais ce n'est pas gentil pour les artistes..
Je dirais plutôt : à la fois roi et fou du roi, dans une composition véritablement schizophrène, et désespérante pour la France.
Comment se fait-il qu'en face l'opposition soit aussi inconsistante ?
Pire : comment se fait-il que les critiques exprimées de toutes parts aient aussi peu d'impact ? comment se fait-il que, collectivement, notamment à travers les médias, nous nous satisfaisions d'une attitude aussi délétère, aussi contraire aux objectifs affichés, aussi méprisante à l'égard des principes de la République ? comment se fait-il que nous supportions une telle régression, citoyens-acteurs redevenus sujets-spectateurs ?!...
Mais il faut dire que tout se décide à Bruxelles ou Berlin (ou Washington) désormais, alors amusons-nous, c'est si confortable...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 août 2015 à 10:00
@Trekker
Quand on compare le ton de mon commentaire avec le ton du vôtre on comprend d’où vient le climat de guerre civile que vous dénoncez à juste titre.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 août 2015 à 08:24
@ herman | 31 juillet 2015 à 19:24
C'était une boutade, herman.
Bien sûr qu'il croit en lui-même et en sa politique.
S'il y en avait une meilleure, il y aurait déjà pensé !
Rédigé par : Alex paulista | 01 août 2015 à 08:12