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07 juillet 2015

Commentaires

citizen pas kane

@gone with the bling

Tout à fait d'accord. Ce sont des charlots, des pieds nickelés aussi bien l'un que l'autre. Au lieu de l'ambition commune qu'ils affichent (qui est aberrante compte tenu de leurs états de service respectifs), Hollande serait bien avisé de ne pas repostuler, et Sarkozy de ne pas participer à la primaire Les Républicains, de se cantonner à son rôle de président du parti organisateur de ladite élection (dont la probité doit être irréprochable pour qu'on efface la précédente bagarre calamiteuse et humiliante entre Copé et Fillon à la fin de l'année 2012), et d'introniser le candidat de la droite classique à la présidentielle 2017 qui ne doit absolument pas être lui.
Seulement là, alors, cela marchera bien : tant pour la gauche, la droite classique, que pour le pays.
Il n'y a pas l'ombre d'un doute sur cette unique stratégie à adopter dans un camp comme dans l'autre.
…Et merci pour les citoyens qui en ont plus qu'assez de la médiocrité ambiante de la classe politique qui se succède au pouvoir.

gone with the bling

@citizen pas kane

Le drame de la politique française sur les huit dernières années se situe là. Si on avait eu un bon pour redresser l'économie du pays de 2007 à 2012, il serait resté en place en 2012, même si on détestait sa personnalité vulgaire et vantarde. On en aurait fait abstraction pourvu que le job soit bien fait, façon Merkel voire Cameron (si, si…). Mais c'est parce qu'on a eu un très mauvais avec Sarkozy qu'on a hérité du très mauvais Hollande, élu uniquement par rejet de l'autre (Bayrou n'y étant strictement pour rien : beaucoup d'électeurs de droite ont déserté Sarkozy plus à cause de son image repoussante que de son bilan défectueux). Sans faire de la philosophie politique de bas étage, tout le drame de la France est là. Sarkozy, par sa médiocrité à gouverner a plombé la France pour dix ans. Il est impératif en 2017 de sortir la France de la gouvernance de ces deux-là. En plus, Hollande est un faux de gauche, qui se rattrape aux branches et s'arrime à n'importe quel alibi pour ne pas passer pour un libéral pur et dur comme Valls - qui est plus franc du collier à ce sujet. Il suffit de voir le soutien actuel ridicule de la France (et de l'Italie) au gouvernement amateur grec face aux Allemands - et contre l'orthodoxie budgétaire et économique d'une manière plus générale - pour comprendre que pour Hollande l'art de gouverner est uniquement dans la posture, l'image qu'il veut donner, et pas du tout dans l'efficience et la compréhension de ce qui doit être dit et fait.
Sarkozy a des idées de droite, mais n'a aucune colonne vertébrale. Tout son parcours le montre. Il gouverne uniquement aux sondages d'opinion et est incapable d'une vision d'avenir de ce qui est bien pour le pays. Cette classe politique des Dupont et Dupond - pour reprendre votre expression - a fait son temps. Il est urgent de s'en débarrasser. Car on n'en a rien à faire du duel des ambitions et ego, quoiqu'à ce titre Hollande passe beaucoup mieux la rampe que Sarkozy qui n'est même pas énarque.
Tournons la page de ces deux bouffons. Ce qui importe, c'est l'état de la France et le bien-être des Français. Un point c'est tout.

Savonarole

@S Carioca
"Savonarole
"Quand on écoute Villepin, on a une furieuse envie de se jeter du 23e étage d'une tour..."

"SE" jeter ?
Pas fou non ?
"LE" jeter !
Et le 7ème devrait suffire."

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Je suis persuadé qu'il rebondirait...

S Carioca

@ Savonarole
"Quand on écoute Villepin, on a une furieuse envie de se jeter du 23e étage d'une tour..."

"SE" jeter ?
Pas fou non ?
"LE" jeter !
Et le 7ème devrait suffire.

--------------

@ sbriglia
Qu’on le veuille ou non, le dernier de nos Princes fut Mitterrand...

Prince dans quelle acception ? De quelle couleur ?

On commémorait aujourd'hui il me semble, avec honte, le crime terroriste des services français ordonné par qui vous savez (shhhhhtttt, lui c'est lui l'autre c'est l'autre) dans la baie d'Auckland, dans un pays ami.
Beuârk !

Savonarole

La querelle sur Villepin est bien inutile, on l'invite à la télé quand il y a une canicule, ce n'est plus un politique, c'est un boutiquier qui veut décrocher des contrats pour son cabinet d'avocats, un peu comme Matthieu Pigasse qui conseille le gouvernement grec, avec le succès que l'on constate, Villepin fait du DSK. Quand on écoute Villepin, on a une furieuse envie de se jeter du 23e étage d'une tour...

Giuseppe

Pour élargir la notion de copinage, en fait aucun président ne s'est vraiment comporté comme il aurait dû et ce depuis des lustres : laisser filer la dette au niveau où elle est en France, prouve bien que l'on est dans la facilité et se ranger bien évidemment du côté des endettés ; c'est en quelque sorte du relationnel en osmose avec un clientélisme qui fait du bien à notre ego de pays du Sud. On pourrait nommer cela du copinage régional, le Sud et le Nord. Le soleil et l'eau fraîche d'un côté, le ciel dégagé et les usines de l'autre et de fournir les parasols au Sud.

Sylvie

@fugace

Si l'intervenant dont vous parlez c'est moi, le rapprochement que j'avais fait avec Dominique de Villepin avait pour motif l'idée de fierté d'être française et la source d'inspiration que les valeurs humanistes pouvaient représenter, en aucun cas je ne faisais un rapprochement avec la fonction présidentielle.
Je trouve regrettable que vous transfériez sur le blog public un message reçu en privé. Pourquoi pensez-vous que cela puisse nous intéresser ?

citizen pas kane

@gone with the bling "Sarkoxit + Hollanxit = le nirvâna"

Et vous pourriez ajouter : Dupontxit + Dupondxit = le nirvâna.

Et je dirai même plus : Sarkozy et Hollande sont les Dupont et Dupond de la politique française. Aussi nuls, affligeants, gauches, rébarbatifs et ringards l'un que l'autre.

Et en plus, ils ne savent pas se tenir, comme le souligne Philippe Bilger qui en est resté tout froissé. Au moins chez Hergé, ils étaient distingués. Et je dirai même plus : ils avaient de la distinction.

Frank THOMAS

"Grexit, Franxit, Hollanxit" !
Si vous ressentez un besoin pressant de reproduire le modèle Grexit, comme il y a quelques années les mots en "tude" à la suite de Ségolène Royal, faites-le un peu dans l'ordre, par pitié.

calamity jane

@Véronique Raffeneau bonjour
..."encensé pendant des mois le slogan du président dit normal"...

Philippe Bilger voulait insister sur la république apaisée cad quand le président ne fait pas monter la mauvaise mayonnaise au Kärcher ou bien quelques autres spécialités de langage.
Après, rien à dire ! d'accord avec votre radiographie. Et constater qu'après trois années de mandat, ils songeraient à faire campagne pour leur réélection démontre où se porte leur grande préoccupation du pays ! Peut-être se
pensent-ils en "providentiels" ?

gone with the bling

Moi, j'vous l'dis : Sarkoxit + Hollanxit = le nirvâna : y'a qu'ça d'vrai ! Huuum… Car les has been ou futurs has been de la politique française ne peuvent afficher qu'une seule réussite cinglante à leur actif : avoir démontré qu'ils étaient à ranger dans la catégorie des très mauvais (et on est loin du compte). Tant l'un que l'autre… Hors de propos, en conséquence, d'imaginer une seule seconde les reconduire à ce poste stratégique. Tant l'un que l'autre…

La confiance ne s'accorde qu'une fois… On leur demande gentiment et poliment de bien vouloir plier bagages (quand l'heure sera dite pour F. Hollande) et disparaître du paysage politique. Une bonne fois pour toutes. Histoire d'aérer et dépoussiérer un peu… Et un grand merci de la part des citoyens et du pays… hasta la vista…

Ouuuuuf… chat échaudé… on a déjà donné… limogé, point pertinent d'avoir l'outrecuidante prétention de resservir le couvert… etc.

fugace

@ l'attention de la communauté

Voici ma réponse au message privé de M.Bilger.

Date: Wed, 8 Jul 2015 15:36:12 +0200
From: [email protected]

Epargnez-nous les vidéos de Dominique de Villepin qu'on peut consulter nous-mêmes et sont sans rapport avec le billet. Sur ce blog on a besoin de commentaires adaptés et pas de paraphrases. Cordialement

"Mais pourquoi donc ne publiez-vous pas ce genre de réflexion directement sur votre blog, qui est un principe d'échange avec l'hôte qui nous y invite publiquement ?
Je vous trouve bien sectaire, car pour moi, la comparaison de DDV avec Hollande (ou Sarkozy d'ailleurs) avait bien sa place dans ce billet. D'autant qu'un intervenant avait comme moi fait ce rapprochement.
Cordialement.

SR

Je me souviens que Lionel Jospin avait annoncé sa candidature à la présidentielle le 20 février 2002 par fax. Autres temps autres moeurs et évolution des modes de communication. Après, l'idée d'un nivellement vers le bas n'est pas récente, le principe des discussions de comptoir pour casser du président a pris de l'ampleur avec internet et les réseaux sociaux. Sous Pompidou et Giscard le mécontentement franchouillard existait déjà mais n'était pas rendu public. Les journaux subissaient la censure. Le Général de Gaulle si souvent cité comme la référence historique en matière de dignité pour exercer la plus haute fonction était copieusement hué par la foule. Il ne répondait pas "Casse toi pauv'con" tel Nicolas Sarkozy mais souriait et remerciait ses détracteurs pour leur amabilité verbale. L'art de gouverner.

jack

'Nike ta mère' JoeyStarr alias Didier Morville a été invité à dîner à l'Elysée. 'Moi président' a de bons copains.
JoeyStarr, par tweet répond 'merde' à tous ceux qui l'ont critiqué à cette occasion.
Le niveau de la bêtise s'élève à l'Elysée.
Pour 2017, espérons un président à la hauteur de son statut. Ni Hollande, ni Sarko.

citizen pas kane

@Parigoth, 10:42
«…Certes, mais la vraie question n'est-elle pas plutôt : "un président, pour quoi faire ?"»

…Certes, mais la vraie question n'est-elle pas plutôt : "parmi l'offre des prétendants, qui est pressenti comme étant le plus capable de faire le job ?"
Car une fois entériné le Hollanxit… on a quand même plus qu'une petite idée de ce qu'il convient de faire… Il n'est - pour s'en convaincre - que de voir le monolithisme des programmes des concurrents à la primaire Les Républicains.

citizen pas kane

@Paul Duret

Non, en 2017, ce sera le Hollanxit justement pour éviter le Franxit.

Parigoth

@Sylvie
ma sobriété est liée au respect dû aux proches de cette victime et à la victime.

Je ne suis pas sûr que les proches de la victime apprécient autant que cela de voir les raisons réelles ayant conduit à l'assassinat ignoble dont cette dernière a été l'objet être détournées pour ne surtout pas faire de vagues en appelant un chat un chat.

Le respect des victimes - qui un jour pourraient être vous et moi - commence par celui de la vérité.

Paul Duret

Encore 8000 fonctionnaires de plus en 2016 !
On se rapproche du Frexit.

Michelle D-LEROY

Entièrement d'accord.

A force de tout démythifier, de tout tirer par le bas pour ressembler au peuple, nos dirigeants-copains en voulant se mélanger au monde artistique, au monde des humoristes, perdent de leur aura et forcément les gens les regardent avec moins de respect. Idem pour les ministres.

Le malheur c'est que cela se voit à tous les niveaux et notamment dans l'Education nationale, les élèves ne respectent plus leurs profs ni même les instituteurs pour les plus jeunes. Du coup, médecins, juges et policiers, tous dans le même bain.

J'ai grand peur que cela ne perdure car les plus sérieux de nos politiques ne sont plus sollicités parce que jugés trop ringards et trop distants, n'ayant aucun humour, cet humour réclamé par la jeune génération élevée à la dérision "guignolesque".

sylvie

Parigoth, ma sobriété est liée au respect dû aux proches de cette victime et à la victime.

Giuseppe

@ breizmabro

Il a bien du souci à se faire, d'un côté Mme Merkel de l'autre JG, sera-t-il à la hauteur des demandes ?
Hier, je ne sais si je suis tout à fait objectif, notre Président a paru bien mièvre et étriqué lors d'une allocution de la première. Impression fugitive, mais comme derrière toutes ces tractations nous ne sommes pas premiers de la classe, il est difficile d'afficher la détermination du Président des pays baltes qui eux ont fait tous les efforts requis.

Robert Marchenoir

On a besoin d'un être unique qu'on admire comme président de la République, quelqu'un qui ne serait pas humain ?... Dites-moi, vous êtes mûr pour Staline, vous !

http://bit.ly/1Mea1Aj
http://bit.ly/1UzJWBk

Contrairement à ce que pensent les Français, un président n'est pas une vedette de cinéma ou une divinité, c'est quelqu'un qui dirige le pays. Même Emmanuel Macron semble regretter la royauté, ces jours-ci ! Pas étonnant que Poutine suscite un tel culte en France !

Pendant que les Français cherchent un président à "admirer", et se demandent si untel a suffisamment de "charisme", si un autre "incarne vraiment la fonction présidentielle", ils négligent de vérifier ce que deviennent les comptes de la nation, en déficit ininterrompu depuis 1974.

Ah, évidemment, on ne peut pas à la fois tenir un rôle de dieu vivant et s'abaisser à respecter la "logique comptable"...

Si vous avez vraiment besoin d'admirer quelqu'un, choisissez-vous un grand violoniste, un écrivain génial, un mathématicien d'exception, un footballeur si vous y tenez. Et réclamez des dirigeants politiques ennuyeux. Sauf si vous aimez vous faire arnaquer. Sauf si vous préférez votre admiration à la bonne gestion du pays.

Savonarole

Certes, un président n'est pas un copain, et il conviendrait d'abolir les embrassades sur les marches de l'Elysée.

Quand Hollande claque la bise à Merkel les bidons se touchent avant d'atteindre les joues, c'est un spectacle déplorable typiquement français. L'embonpoint des deux champions nous évoque le sumo japonais.
Sarkozy pelotait compulsivement, des mains partout, Shiva à lui seul, Chirac s'était fait étriller par la presse anglaise car il avait osé passer sa main sur le dos de la Queen entre deux portes.
Imagine-t-on le Général embrassant Jacqueline Kennedy ?
Le style anglo-saxon est préférable, on se serre la pogne, basta, surtout si c'est pour s'engueuler tout de suite après.

calamity jane

..."humain, trop humain"...

Il fallait le comprendre de cette manière (pour l'art de tweeter) ?
Un instant j'ai pensé qu'il s'agissait de la connaissance d'hier et la vision pour demain...
Ah ! Papili-président-célibataire : un poème !

Parigoth

Des présidents qui s'obstinent à nous ressembler, c'est la démocratie qui perd sa flamme.

Certes, mais la vraie question n'est-elle pas plutôt : « un président, pour quoi faire ? »

Giuseppe

...Et encore moins Mme Soleil, avec une prévision de croissance de la BdF qui va flirter avec zéro, le retournement économique est pour demain matin ne manquera pas de nous rappeler notre Président. Un petit selfie de temps à autre fera oublier des chiffres toujours aussi têtus, et une dette qui ne cesse de monter.

Il est vrai qu'avec les mêmes prévisions à l'horizon 2017, cette dernière devrait se stabiliser. Ouais, ouais, comme l'inversion de la courbe du chômage. Et pendant ce temps-là, les futures élections se préparent et là cela risque d'être le grand renversement électoral d'un système politique qui vit en endogamie parlementaire et politique.

J'ai lu ici D. de Villepin et son souffle, bon je veux bien, mais je me demande en quoi son action fut déterminante ? Commençons par le début, entraînons-nous durement à faire des économies, au lieu de poser un cadran solaire sur un rond-point de Perpignan, et de nous expliquer, son responsable politique, que "c'est pour l'avenir"... Décidément notre chef suprême alors qu'il a serré les dotations de 10 % pourrait tancer toutes ces gabegies et trouver dans des rangs exogènes des personnages comme Jacques Rueff, ce qui nous changerait des visages toujours usés et sans cesse reconduits, sans vision, car depuis le temps cela se saurait.

Prochain feuilleton, l'introduction de la première dame de France au Palais, avec cela nous serons sans doute sauvés, et la dette se réduira par miracle. D'ailleurs notre chef suprême serait peut-être bien inspiré de passer à Lourdes y prendre les eaux, à ce qu'il paraît elles seraient miraculeuses.

Xavier NEBOUT

Magnifique !

Vous mettez en évidence que notre pays a cruellement besoin de talents pour dire la philosophie de nos institutions et du droit public.

C'est là que vous avez votre place et que vous êtes attendu, plus que dans les commentaires people.

Parigoth

@sylvie
(...) l'assassinat atroce de ce pauvre monsieur qui n'avait rien demandé à personne par son employé (...)

Son employé...
Un fait divers banal, comme il s'en passe tous les jours, presque un conflit du travail, n'est-ce pas ?

Il me semble que cette formulation cherche à occulter une autre dimension - jusque-là inconnue en France - autrement plus inquiétante pour nous tous.

breizmabro

@ Giuseppe | 07 juillet 2015 à 21:10
"...le raidissement qui se produit va mettre encore plus en relief les carences..."

Julie Gayet est prévenue (:-D

sbriglia

Certes, adamastor…

Je me référais simplement à la « source » :

« …ces 140 signes n'ont jamais empêché d'être un moyen irremplaçable pour parler à autrui, ses frères, ses prochains, ses contradicteurs. Un incroyable outil de communication pour rire ou pleurer »...

http://www.philippebilger.com/blog/2013/05/tweeter-est-il-si-grave-.html

Mais je suis pour préserver le droit imprescriptible de pouvoir dire tout et son contraire...

Paul Duret

On attend d'un Président qu'il ait une vision, des objectifs et qu'il mette tout en oeuvre pour les atteindre.
Il me semble que notre Président actuel s'est plutôt guignolisé ces derniers temps.

Frank THOMAS

L'image du président tutélaire et sacré est un héritage de ce grand comédien que fut de Gaulle. Stature de menhir, geste ferme, voix chevrotante et solennelle, grands mots creux, textes largement inspirés des visions de Malraux et du style redondant de Chateaubriand. Rareté de ses apparitions, aussi, encore que, dans ce domaine, on doute s'il faut imputer cette rareté à une stratégie bien pensée ou tout simplement au rudimentaire des médias de l'époque. Mais, je vous l'accorde, il est peu probable, si cela eût existé de son temps, que de Gaulle eût twitté...
Ce regret que vous exprimez va cependant bien plus loin ; il est éminemment politique : c'est celui d'un pouvoir mettant la solennité monarchique au service de l'action d'Etat. On peut vous suivre sur ce point.
Mais c'est précisément ce que l'héritage du gaullisme a de plus trompeur : grandiloquence du ton et de l'allure, évocation obsessionnelle de la "grandeur" de la France, élaboration d'un récit mythique pour pallier la dure réalité : la perte d'influence et l'affaiblissement de notre pays.
Mitterrand, l'inoubliable auteur du "Coup d'Etat permanent" a lui aussi, mais avec encore moins de succès, tenté de jouer ce rôle du monarque énigmatique.
Il est vain, selon moi, de regretter ce temps peu regrettable.
Ce qui l'est, en revanche, c'est la médiocrité de l'actuel président qui est la dernière marche (last but not least) d'une descente continue depuis plus de soixante ans. Le pire est peut-être à venir.

sylvain

@Savonarole | 07 juillet 2015 à 20:05
"On dit que le Général ne tutoyait que deux ou trois personnes, dont un putschiste dont je ne citerai pas le nom afin d'éviter que le sang ne coule sur ce blog.
Devoir de réserve, ne plus me déranger."

Taisez-vous Savonarole sinon vous risquez de prendre un coup de "Massu" sur la tête !

Achille

Bonjour Philippe,

"Un président n'est pas un copain !"

Le Général et François Mitterrand ne tutoyaient personne et même leurs proches les vouvoyaient.
Jacques Chirac lui-même n'avait pas le tutoiement facile. Lui et son épouse se vouvoient. Il est vrai que son épouse née Chodron de Courcel a reçu une excellente éducation dont il a su bénéficier.

Rien à dire sur Georges Pompidou dont le comportement a été conforme à ce que l'on attendait d'un chef d'Etat.
VGE a bien essayé de faire dans le "popu" en jouant de l'accordéon vêtu d'un gros pull-over en compagnie de Danièle Gilbert pâmée par tant d'audace ou encore en allant dîner chez une famille de condition modeste qui manifestement ne votait pas pour Arlette Laguiller, mais manifestement personne n'y a cru un instant.

Là où ça a vraiment commencé à se dégrader c'est avec Nicolas Sarkozy et son langage de charretier, ses gesticulations d'exalté et sa manie de vouloir tutoyer tout le monde.
Le pauvre Jean-Pierre Coffe en sait quelque chose, lui qui, d'après ses dires, s'est retrouvé avec un contrôle fiscal pour avoir refusé de tutoyer Nicolas Sarkozy alors que ce dernier le lui demandait expressément.

Avec François Hollande, il faut bien le reconnaître pas de grossièretés. Il a un langage parfaitement châtié. Jamais d'insultes, juste parfois une petite perfidie bien balancée. C'est plus élégant et finalement bien plus efficace.

Malgré tout, malgré ses efforts, il a bien du mal à valoriser la fonction prestigieuse qu'il occupe depuis mai 2012. Il faut dire que se faire gauler alors qu'il allait discrètement retrouver sa maîtresse rue du Cirque avec son scooter, ça fait très mal. Ses frasques amoureuses et sa nature intime révélée par Valérie Trierweiler ont fini de mettre à mal la personnalité de ce président qui aurait été bien plus à sa place s'il était resté président du Conseil général de Corrèze.

Non un président n'est pas un copain et depuis 2007 nous avons à la tête du pays des présidents qui ne font pas honneur à la fonction qu'ils occupent, ne ratant pas une occasion de ridiculiser la France.

Véronique Raffeneau

"Des présidents qui s'obstinent à nous ressembler, c'est la démocratie qui perd sa flamme. Et nous avec elle."

Je pense que votre dénonciation d'un président de la République banal et quelconque est trop facile.

Après tout, à l'instar des médiatiques, vous-même aviez encensé pendant des mois et des mois le slogan du président dit normal. De ce point de vue, vos espérances ont été plus que comblées...

Dans ce billet il me semble que vous oubliez le fait que F. Hollande et N. Sarkozy sont le produit des années 80 - et c'est une banalité de l'écrire - où la communication a pris toute la place, créant et reproduisant sans relâche ses chimères politiques. A son échelle.

Vous oubliez de mentionner que le quinquennat a sous-dimensionné l'habit présidentiel.

Enfin, à mon sens, c'est une erreur d'affirmer que nous avons des présidents qui ressemblent à tout le monde.

Où lisez-vous dans le parcours de l'un et de l'autre une confrontation intime avec le réel tel que le vivent ceux qui par exemple sont confrontés au chômage de masse et/ou aux dégradations successives et angles morts du quotidien présents dans la société depuis près de quarante ans ?

François Hollande et Nicolas Sarkozy n'ont jamais fait, hélas, que de la politique.

Je ne dis pas que cela est rien.

Je pense juste que quarante de vie à ne faire que de la politique, à ne respirer que politique, appareils et conquête du pouvoir, à ne se mesurer qu'avec les graduations des plans com, ne peuvent pas créer des personnalités d'exception, ou même des personnalités tout court.

Une personnalité.

C'était peut-être le cas avant. Quand l'économie - encore sensée - du pays et un ordre des choses somme toute sauvegardé permettaient à la société d'élire la rareté d'un homme d'Etat.

fugace

Pour ceux qui ont raté le direct de ce jour sur BFMTV où Jean-Jacques Bourdin recevait Dominique de Villepin, voici le lien du replay de la vidéo de 18mn28 du 07/07/2015 :

http://www.bfmtv.com/politique/villepin-avec-tsipras-on-a-la-chance-d-avoir-un-jeune-premier-ministre-independant-900285.html

Pauvre Hollande !

semtob

Cher Philippe,

Votre billet aura aussi bien pu s'entendre pour
"Les princes des villes" de Michel Berger.

https://www.youtube.com/watch?v=KYPDT6ax46I

Un Président écoute la volonté du peuple. Il représente l'ordre public.
Il est digne de confiance. Ses réactions sont franches, nettes, claires.
Il est avant tout lui-même, avec ses défauts, ses qualités.
Mais le peuple peut compter sur lui. Il sait faire ce qu'il doit faire au bon moment. Ce n'est pas un suiveur, c'est un leader, un winner.
Il sait mettre les pieds dans le plat quand il le faut.
Il a un esprit d'équipe.
Il est entier.
Nicolas Sarkozy a ses qualités et il sait faire de ses défauts des qualités.
Hollande, c'est le vide, le flou, la faiblesse.
Hollande n'est pas à la hauteur de sa fonction. Il est décalé par rapport à son temps.
Pour reprendre l'idée première et parmi les idées bizarres que les Français vivent en s'endormant :
Cherchons la rime de Miramas
Sam à Rim.
Rim à mas.
M ira mas.
Mas Iraim, le jour d'un accord éventuel avec l'Iran sur l'armement nucléaire.
Hamas Rima quelques jours avant le sommet à Paris de Bocaux à la rame.
Miramas à la ramasse. Ce n'est pas le lieu du commissariat à l'énergie atomique.
Pour le Président, c'est au petit bonheur la chance.
Faut-il que le Président suive des cours de maître chien, pour comprendre comment il est possible de surveiller des bâtiments à haut risque pour la population ? Même quelques caniches toys auraient pu alerter de l'effraction.
Ils sont où ces "p..." d'explosifs et pour quoi faire ?
Voilà la préoccupation première avant de chercher le président idéal, idée tout aussi bizarre que d'attendre le prince charmant. Tous nos respects aux hommes et aux femmes de la Rima qui défendent notre sécurité.
françoise et karell Semtob

adamastor

@sbriglia

J'épouse totalement le point de vue de notre hôte et je ne comprends pas pourquoi vous comparez l'habitude de tweeter de P.Bilger à celle de F.Hollande. Que je sache le premier n'a jamais brigué, et encore moins obtenu par nos votes, la fonction de président de la République. P.Bilger bien que singulier est un citoyen ordinaire ce qui n'est pas le cas de l'autre !

Sylvie

On aurait ardemment voulu un Président qui nous rende fier d'être Français, mais comment être fiers lorsque par exemple la vente d'armes reste toujours une source de richesse pour le pays ? Ce Président qui n'a pas de vision mais qui se contente de gérer les affaires courantes - avec honnêteté reconnaissons-lui au moins cela - devrait emprunter un peu à Dominique de Villepin (brillant ce matin sur BFM), de la vision, de l'amplitude, de l'humanisme, car en effet il manque d'audace vers le bien, le beau, le magnifique. Faire la guerre et vendre des armes est-ce bien digne de nous ? est-ce un destin si honorable pour un pays soi-disant champion des droits de l'homme ?
Et le vol commis à Miramas ? anxiogène, après l'assassinat atroce de ce pauvre monsieur qui n'avait rien demandé à personne par son employé qui a gagné de passer le reste de ses jours en prison.
Nous ne devons pas attendre les changements d'un seul homme, comme d'un sauveur, mais nous devrions obtenir une belle perspective motivante de la part de nos chefs puisque le système les a mis là. Au lieu de cela nous avons des clercs qui se contentent de recopier leurs leçons apprises dans leurs cercles fermés qui tournent en rond autour d'eux-mêmes. Grand chef des clercs, c'est un métier ça ?
Tout n'est pas négatif depuis trois ans, mais nous manquons de souffle, de grandeur, de culot et le ministre Tsipras en remontre à plus d'un.

Ellen

François Hollande gère la France comme il gère ses familles et ses femmes qui se succèdent de plus en plus jeunes. Bientôt il va les chercher au berceau. Cet homme mène la France à sa perte.

Marc GHINSBERG

Je crois cher Philippe que votre billet traduit un certain désarroi, il se situe de mon point de vue dans la droite ligne de celui que vous avez consacré à la question grecque.
Vous avez visiblement la nostalgie de l’homme providentiel, mi-homme, mi-dieu, pour incarner la fonction présidentielle. Mais cet homme n’existe pas. Dans le passé Charles de Gaulle a joué ce rôle en deux occasions, en 1940 et en 1958. Mais il n’était pas en permanence l’homme providentiel, la fin de son «règne » fut même assez triste, du « Vive le Québec libre » en 1967 au « dix ans ça suffit » scandé par les étudiants et les ouvriers de 1968, pour finir trahi en 1969 par une partie de son camp sur un référendum dont tout le monde se moquait.
Georges Pompidou, qui démontra ses qualités d’homme d’Etat pendant les événements de 1968, fut au début de son mandat écrasé par la statut du commandeur et contrarié par son Premier ministre, puis il fut empêché par la maladie. Valéry Giscard, pourtant si remarquable par son intelligence, réussit l’exploit de s’occuper de tout et de paraître distant de ses concitoyens qui le renvoyèrent comme un laquais. François Mitterrand aujourd'hui idéalisé et Jacques Chirac devenu tellement populaire furent contraints de renoncer à exercer effectivement leur fonction du fait d’abord de la cohabitation, du fait de la maladie ensuite.
Quant à Nicolas Sarkozy il fut si peu providentiel qu’il fut battu par un adversaire qu’il considère comme nul, c’est dire !
Aujourd’hui si le Président intervient en permanence c’est qu’il est contraint de le faire, du fait des pouvoirs que lui donne la constitution, du fait de la pression médiatique et de l’accélération des échéances électorales provoquée par l’instauration du quinquennat.
« Un président ne doit pas être un humain ordinaire, trop humain. Depuis que cette dérive, cette dénaturation ont commencé, il nous manque quelqu'un qui nous indique la bonne direction, le chemin sûr », écrivez-vous.
La démocratie n’est pas le régime des dieux cher Philippe, c’est celui des hommes. Aujourd’hui il n’existe pas de chemin sûr ou comme hier des certitudes rassurantes, le communisme pour les uns, le capitalisme pour les autres. Chacun sait bien que le premier a échoué et l’on sent bien que le second craque de toute part. Il va falloir piloter à vue car personne n’a aujourd’hui dans sa besace la solution idéale, si tant est qu’elle existe.

Giuseppe

Et en plus de nous refaire le coup de NS avec JG, mais quand donc vont-ils prendre la mesure du poste ? On met en place des ados, SMS, Twitter et selfies, trois petits tours et puis s'en vont.

L'Europe se partage entre les besogneux du Nord et les frivoles du Sud. Toujours est-il que monsieur petites blagues à l'occasion du Tour de France va devoir changer de braquet. Il n'est plus avec une équipe d'amateurs, le Président des pays baltes a annoncé la couleur, et les autres de suivre.

Il va pouvoir laisser le scooter de côté, le raidissement qui se produit va mettre encore plus en relief les carences, et si la tolérance a été de mise jusqu'ici, le fait que cela commence par le plus petit annonce des lendemains glaciaux. Les étapes de montagne se franchissent avec autre chose que des blagounettes ou des bons mots. Les Allemands et Mme Merkel ne connaissent qu'un mot intelligible dans toutes les langues, production.

fugace

"Entre le quinquennat de Nicolas Sarkozy et les trois ans du mandat de François Hollande, il y a malheureusement une forte similitude..."

Si l'on regarde par le petit bout de la lorgnette, sans aucun doute.
Vivement les régionales pour le galop d'essai !

Savonarole

On dit que le Général ne tutoyait que deux ou trois personnes, dont un putschiste dont je ne citerai pas le nom afin d'éviter que le sang ne coule sur ce blog.
Devoir de réserve, ne plus me déranger.

marie dumont

Je croyais qu'on nous vantait la "simplicité" des chefs d'Etat étrangers lesquels, d'Angela Merkel à Obama, n'avaient pas à subir un protocole désuet. Monsieur Hollande est un Français courtois, peu doué pour la théâtralisation vulgaire de sa personne et en ce moment, il a d'autres soucis ; décidément, le Français a la mémoire courte, mais en plus, il n'est jamais content.

finch

Sans vouloir être rabat-joie, ne s'agit-il pas d'une discussion sur la forme de la prestation présidentielle et non sur le fond de celle-ci ? Bien sûr, il faut qu'un président de la République ait une tenue et un comportement irréprochables parce qu'il représente l'image de la France à l'étranger et qu'il doit plaire à ses concitoyens. Mais n'est-ce pas moins important que le fond, c'est-à-dire la compétence pour traiter correctement les affaires ? Depuis l'arrivée de Hollande, rien n'a été traité, tout a été laissé à l'état de friche. Du bricolage par boîte à outils. Et la situation socio-économique a continué de se dégrader. Autant que sous Sarkozy… Hollande comme Sarkozy n'étaient pas dignes d'occuper ce poste : les médias n'ont cessé de nous le marteler. Pas pour les mêmes raisons. Ils ne faisaient ni l'un ni l'autre Président et n'habitaient pas dignement la fonction tant dans la présentation que pour les capacités opérationnelles. Mais mieux vaut un Président un peu rock'n roll qui sait y faire, qu'une figure élégante, polie et policée, à la cervelle déguenillée. Prenez le maire de Londres… on n'est jamais déçu du voyage avec lui : il fait le job et offre la com en prime sous forme d'un look plutôt rock'n roll.
Je crois que ce qui gêne Philippe Bilger, c'est qu'avec Sarkozy, on avait la vulgarité doublée d'un nombrilisme ostentatoire vantard et qu'avec Hollande on se retrouve avec une bonhomie franchouillarde un tantinet baveuse. Pas flatteur dans les deux cas. Mais on pardonne beaucoup le style pourvu que la conduite des affaires suive dans l'efficience.

Savonarole

"Le tweet relève de la branlette"...
Rédigé par : Savonarole | 29 mai 2013 à 14:05

Il devient urgent que Julie Gayet s'installe définitivement à l'Élysée.

Robert

"Ethique de la fonction présidentielle, avec l'acharnement de servir jusqu'à la fin de son mandat sans laisser, trop vite, trop tôt, l'ambition personnelle prendre la relève de l'exigence démocratique et le souci de la reconquête celle du devoir et de l'ascèse.
[...]Un président ne doit pas être un humain ordinaire, trop humain. Depuis que cette dérive, cette dénaturation ont commencé, il nous manque quelqu'un qui nous indique la bonne direction, le chemin sûr".

Vous avez raison, Monsieur Bilger, d'enfoncer ce coin. Mais comme les attitudes de nos présidents de la République, fondées sur les consignes des communicants, sont feintes et ne sont donc que postures, vous avez peu de chance d'être entendu des intéressés : vous n'avez sans doute pas les yeux rivés sur les sondages !

La fonction présidentielle, en France, est en effet exigeante car le président ne représente pas sa personne, mais bien d'abord l’État, ensuite la République française, enfin la France. Ces fonctions exigent de leurs titulaires un minimum de hauteur et de distance, non pas hautaine, mais altière, qui dépasse les attitudes quotidiennes d'un citoyen ordinaire. Autrement dit : un dépassement de soi.
Qu'ils se comportent, dans leur vie privée, comme des citoyens ordinaires, cela me semble naturel. En revanche, que dans des fonctions présidentielles, ils jouent le jeu du citoyen ordinaire, cela m'est, autant qu'à vous, insupportable car cette attitude témoigne effectivement d'une forme de mépris des citoyens.

On retrouve cette perversion dans les rencontres entre chefs d’États et de gouvernements qui se font la bise à qui mieux mieux, symbole s'il en est, sous l'apparence de l'ordinaire du vulgum pecus, d'un entre-soi détestable et la traduction de ce que je considère comme un mépris des citoyens. De fait c'est une forme de démagogie qui ne sied pas aux hautes fonctions que ces personnes exercent au nom de leurs pays ou nations d'origine.
J'ai notamment été choqué de voir récemment Monsieur Juncker porter sa main sur le visage de Monsieur Tsipras comme un adulte adressant un message à la fois affectueux et de réprimande à un gamin venant de fauter... Cette absence de tenue est aussi désagréable que vile, s'adressant au dirigeant d'un pays membre de l'Union européenne, sachant que ce geste se voulant d'affection publiquement affichée avait dû suivre des réunions sans doute tumultueuses !

Mary Preud'homme

Bien d'accord avec vous. Une mode pernicieuse du copinage à tous les niveaux qui a commencé il y a une cinquantaine d'années et qui a généré bien des dérives, sinon des dégâts irréversibles. L'autorité établie et son corollaire le respect étant partout contestés, ringardés et de ce fait mis en échec. La non considération de la magistrature suprême n'étant que le dernier avatar d'un phénomène de démolition de la société qui perdure depuis plus d'un demi-siècle.
Et il est vrai avec Normal I (à nul autre pareil parmi les bidochons) on touche le fond !

Jean le Cauchois

Cher PB, vous nous dites aujourd'hui qu'"un président ne doit pas être un humain ordinaire, trop humain". Mais avant-hier, vous trouviez à Hervé Mariton des caractéristiques suffisantes pour être président, pour se présenter à la primaire de présélection. Par contre, Savonarole était plus réticent dans son dernier commentaire : "son côté épicier Félix Potin en blouse me gêne". Vous conviendrez que la démocratie est un mode de gouvernance collective assez compliqué à organiser. Dominique de Villepin vous conviendrait-il mieux, à tous les deux ?

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