Nicolas Sarkozy a passé de belles vacances avec son épouse et leur fille au domaine de Murtoli en Corse.
Et il s'est livré à Corse-Matin sur le plan politique.
Une opposition à tous crins et sur tous les registres. Rien n'a trouvé grâce à ses yeux dans la gestion gouvernementale. Et, quant au président de la République, il n'en pense que du mal et le mépris qu'il lui inspire est perceptible à chaque détour de phrase. C'est la plus grande chance de François Hollande que d'être ainsi, et pour la seconde fois, sous-estimé.
C'est une certaine conception de la contradiction, de la résistance et du combat. Alain Juppé en a une autre.
Je crois que celle de Nicolas Sarkozy, qui correspond à son tempérament et à une personnalité qui, au-delà de la surface tactique, n'a pas varié d'un pouce, est profondément contre-productive et que si elle fait plaisir aux partisans purs et durs, elle effarouche les intelligences et effraie les démocrates.
On n'attend pas de l'opposition qu'elle soit brutale et sans nuance. On l'espère avec de la justesse, de la lucidité et de l'équité. Avec un projet.
Ce n'est pas parce que le pouvoir actuel échoue qu'on doit faire l'économie d'un effort collectif face à lui et d'une mesure dont lui-même n'a guère usé.
Chef de l'opposition en sa qualité de président de LR, Nicolas Sarkozy, en France ou à l'étranger, n'est pas digne du rôle éminent que sa victoire lui a confié et de l'avenir qu'il se prévoit.
Puisqu'il serait forcément le meilleur et que les autres sont évidemment médiocres.
Je ne suis pas rassuré pour demain.
@gone with the bling
« Hollande c'est le vomi de l'intérêt général en politique. »
Illustration : une publicité personnelle à deux milliards d’euros ! (de redistribution bidon de l’argent public par allègement des impôts des ménages des classes moyennes). Elle ne relancera pas la consommation, ni l’économie comme prétendu. Argument leurre s’il en est. C'est en amont que cela se situe. La reprise de la croissance ne se fera qu'au vu d'un carnet de commande rempli et d'une trésorerie assainie des entreprises. Et surtout une confiance généralisée retrouvée. Comment avoir confiance en un capitaine de pédalo (moquerie prophétique) ? Mais Hollande n’a-t-il pas dit : « Cela ne coûte rien puisque c’est l’État qui paye. » Oui, mais ce faisant, l’État ne rembourse plus sa dette.
On marche sur la tête. On pourrait ajouter : Hollande fait tout à l'envers. Avis aux successeurs : en cas de difficulté à décider, il suffit de penser à ce qu’aurait fait Hollande, et appliquer le contraire.
Une propagande inique, scandaleuse pour une réélection impossible, aberrante, nocive. "Vomir" : le mot est faible pour exprimer ce que tous pensent de Hollande. Élu sur le rejet de son prédécesseur et non sur ses vertus supposées, il aura été aussi nul que celui qu'il raillait.
Qui est dupe de la manoeuvre ? Qui ne souhaite pas sa disparition politique ?
Rédigé par : citizen kane | 31 août 2015 à 18:35
Le sortilège pour Nicolas est celui involontairement administré par Carla. Depuis qu'ils sont ensemble et visiblement heureux ce n'est plus ça : celui-ci a égaré le fil de son instinct d'animal politique et n'est pas près de le retrouver !
La longue Carla dans le rôle de sorcière aux dents vertes de l'ancien président, c'est bien difficile à peindre et pourtant. L'analyse politique peut être la peau morte d'un monde qui garde toute son étrangeté.
Rédigé par : scoubab00 | 24 août 2015 à 11:02
@ Robert Marchenoir | 22 août 2015 à 12:30
Mon cher Bob,
Vous allez encore une fois me prendre pour un imbécile, mais vos diatribes m'amusent. Je vous félicite d'avoir réussi à caser le mot "Russie" dans une conversation qui n'a rien à voir.
Je me permets juste une rectification : vous dites que je partage votre mépris "en gros" et "en général" des Français. C'est très exagéré.
Vous compterez le nombre de fois sur mon blog où je m'interroge sur les institutions, c'est-à-dire, précisément, que je n'accuse pas "en gros" et "en général" les Français des malheurs de notre pays.
J'ai de nombreux points d'accord avec vous et aussi quelques-uns de désaccord.
Mais j'approuve votre phrase "Chaque Français est gardien de la France". Vous l'entendez sur un mode ironique, vous avez tort. Faire partie d'un pays c'est en assumer une part de responsabilité.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 août 2015 à 13:26
Franck Boizard | 22 août 2015 à 09:45
@ Robert Marchenoir | 21 août 2015 à 15:54
Vous avez une tendance qui m'agace : critiquer les Français en gros et en général. Si les Français ne vous plaisent pas, vous n'êtes pas obligé de rester en France.
Pardon, Maître. Mes excuses, Monseigneur. Comment ai-je pu avoir l'outrecuidance d'agacer ainsi Votre Sommité ?
Vous êtes particulièrement culotté de me reprocher de critiquer les Français, alors que vous passez votre temps à ça sur votre blog. Mais bien sûr, vous, ce n'est pas "en gros et en général". C'est en finesse et avec un infini discernement ! Vous êtes le roi du "pas d'amalgame" !
Quant à quitter la France, vous avez vous-même évoqué, sur votre blog, vos velléités de le faire. Mais c'est, je suppose, parce que vous vous sentez parfaitement à l'aise parmi les Français "en gros et en général"...
La prochaine fois, soyez assez malin pour ne pas me fournir, sur un plateau, une occasion supplémentaire de "critiquer les Français en gros et en général" : votre sortie grossière et outrecuidante illustre à merveille, en effet, une pathologie sociale caractéristique des Français "en gros et en général" : leur propension à inviter, au moindre désaccord au cours d'une discussion politique de portée générale, leurs compatriotes à quitter la France.
En somme, chaque Français est gardien de la France, et s'estime en droit d'exclure du territoire national quiconque n'aurait pas de la France la même conception que la sienne. Le sommet du grotesque étant atteint lorsque les auteurs de tels oukases se revendiquent, comme vous le faites, du patriotisme. Lequel consiste à rassembler et non pas à exclure, et encore moins à prétendre condamner à l'exil quiconque ne partage pas vos opinions politiques.
Cette tendance a explosé ces dernières années. Elle est très préoccupante pour l'avenir du pays. Un peuple qui est incapable de débattre collectivement de son organisation, un peuple qui est incapable de supporter l'auto-critique sans invoquer le bannissement des dissidents, ce peuple n'a pas d'avenir.
C'est extraordinaire, quand on y pense. Il ne manque pas de pays affligés de tensions sociales, et même de conflits meurtriers. Mais je n'en connais aucun autre où la moindre discussion sur les affaires publiques dégénère aussi vite en un appel à l'exil des gens dont vous êtes incapables de réfuter les arguments.
Les Français ne se supportent plus. L'infection socialiste a réussi à instiller la guerre de tous contre tous jusqu'au plus profond des esprits. Chaque Français se rêve en petit Napoléon, en petit Poutine, en petit chef de pâté d'immeubles à la mode nazie ou communiste, doté du pouvoir de faire disparaître quiconque n'a pas, du monde en général et des choses les plus futiles en particulier, exactement la même vision que la sienne.
Inutile de dire que, la dernière fois que ce fantasme franchouillard fut réalisé, ce fut en URSS, où l'on expulsait, effectivement, ceux qui avaient le tort d'être "anti-soviétiques" (après les avoir copieusement massacrés au cours d'une période antérieure).
Pas étonnant que ce regain de chauvinisme et d'autoritarisme s'accompagne d'une négation des dangers du communisme. Pas étonnant qu'il coïncide avec une complaisance pour, non pas "la Russie de Poutine" (expression malheureuse qui sous-entend que le problème -- ou la solution -- c'est Poutine), mais pour la Russie du KGB et de la mafia.
La Russie, où un groupe de députés vient de déposer une proposition de loi punissant de dix ans de prison les déclarations "anti-russes". Comme au bon vieux temps de l'article 70 du code pénal de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. La Russie, qui connaît, effectivement, comme la France, un exil continu de son peuple, lequel va chercher la liberté à l'étranger.
Bien entendu, l'appel mesquin et hargneux à quitter le pays s'accompagne d'une indignation vociférante à l'encontre de ceux qui le font. Ceux qui vous disent : "Ben si t'es pas content, t'as qu'à quitter la France" sont les premiers à se scandaliser lorsque les gens, touchés par tant de sollicitude, finissent par se laisser convaincre, prendre leurs cliques et leur claques et aller voir ailleurs où l'air est plus respirable.
Ce ne sont, alors, que vertueuses tirades dénonçant l'absence de patriotisme de ces "traîtres", réclamant qu'on les impose par-delà les frontières, qu'on les déchoie de leur nationalité, etc.
En somme, la preuve que la France est aimable, c'est qu'elle va te taper sur la figure jusqu'à ce que tu le reconnaisses.
Je ne suis pas psychiatre, mais je suis sûr qu'il y a plein de noms savants pour décrire ce genre de comportements.
Ah oui ! au fait : deux soldats américains désarmés viennent d'attaquer à mains nues un terroriste musulman muni d'un pistolet et d'une kalachnikov, pour éviter à un train entier de Français (et d'Européens) de se faire massacrer comme des pigeons.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 août 2015 à 12:30
Rédigé par : breizmabro | 21 août 2015 à 19:07
Rassurez-vous chère breizmabro vous ne recevrez jamais autant de pierres que moi qui suis de plus en plus hyper Sarko ; quand on voit l'état de délabrement mental de la société socialiste, il est clair que même une chèvre aurait mes faveurs pourvu qu'elle soit de droite.
Rédigé par : sylvain | 22 août 2015 à 10:14
@ Robert Marchenoir | 21 août 2015 à 15:54
Vous avez une tendance qui m'agace : critiquer les Français en gros et en général. Si les Français ne vous plaisent pas, vous n'êtes pas obligé de rester en France.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 août 2015 à 09:45
Jusqu'ici j'étais dans le moyennement-moins Sarko, mais là maintenant j'avoue que je préfère Sarko à tous les autres. (Arrêtez de me lancer des pierres. Merci.)
Rédigé par : breizmabro | 21 août 2015 à 19:07
Alain Juppé est un magicien :
"Réformer n’est pas une question de moyens. Je ne promets pas d’augmenter les effectifs. Mais je m’engage à maintenir le budget de l’Education nationale à son niveau actuel."
Mais...
"Il faut augmenter de 10 % les salaires de nos enseignants dans le primaire. En contrepartie, ils doivent être plus présents dans l’établissement, et plus disponibles pour les élèves et leurs parents."
http://www.leparisien.fr/politique/alain-juppe-il-faut-mettre-le-paquet-sur-l-ecole-primaire-20-08-2015-5023097.php
Comment va-t-il faire ? Je suppose qu'il va "faire des économies", "chasser les gaspillages" et "supprimer les dépenses inutiles", comme Marine Le Pen. L'Education nationale emploie un million de personnes (à la louche), et bien sûr on peut augmenter de 10 % le salaire d'une bonne partie de ces employés en économisant sur le prix des trombones !
Ne posez pas de questions, c'est ce qu'on apprend à l'ENA. En France, la comptabilité publique obéit à une arithmétique non euclidienne, c'est spécial. Si vous n'êtes pas du sérail, vous ne pouvez pas comprendre.
Avec, toujours, cette composante passive-agressive si caractéristique de la mentalité hexagonale : "en contrepartie", les instits doivent être "plus présents" et "plus disponibles".
Non que ce soit une mauvaise chose, en soi : effectivement, l'Educ' nat' fonctionne sur un deal d'escrocs : on vous paye avec un lance-pierres, en contrepartie vous aurez fort peu d'heures de travail en classe, et on fera semblant de croire que vous travaillez à la maison pour préparer vos cours. Escroquerie partagée, bien sûr, puisque les arnaqués sont consentants : chaque ministre qui prétend remettre en cause ce drouadlôm de "travailler à la maison" se voit bien vite renvoyer dans ses foyers par les "profs" eux-mêmes.
Mais comme Juppé n'a évidemment aucun moyen de financer une augmentation de salaire de 10 % sans augmenter le budget de l'Education nationale, il annonce qu'il va punir les profs "en contrepartie" de cette faveur, en leur demandant d'être davantage présents à l'école.
Dans son esprit tordu et malade (et dans l'esprit tordu et malade des Français qui admettent tout à fait ces "raisonnements"), cette espèce d'arithmétique créative va permettre de financer leur augmentation de salaire : puisqu'ils seraient davantage présents à l'école, cela contrebalancerait la dépense supplémentaire (c'est la fameuse "contrepartie").
Avec une telle nullité en calcul chez nos élites (ne parlons même pas d'économie), pas étonnant que la France se traîne une dette à la grecque...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 août 2015 à 15:54
La "conception de la résistance et du combat" d'Alain Juppé : augmenter de 10 % le salaire des instituteurs.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/21/25002-20150821ARTFIG00054-ecole-alain-juppe-veut-mettre-le-paquet-sur-le-primaire.php
Bah oui, moi aussi je peux postuler à la succession de Sarkozy avec des idées aussi démagogiques... Je réclame l'augmentation de 10 % du revenu minimum garanti des commentateurs de blog. Y'a pas d'raison. Nous aussi on a droit à la "solidarité" de la "République".
Même Najat Vallaud-Belkacem n'a aucun mal à ridiculiser ce "projet" du si intelligent et subtil Alain Juppé...
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/21/97001-20150821FILWWW00141-vallaud-belkacem-tacle-la-proposition-de-juppe.php
Notez aussi cette millionième itération du "volontarisme stratégique" qui caractérise les politiciens français :
"Il faut mettre le paquet sur l'école primaire" nous dit Alain Juppé. Pardon, "martèle" Alain Juppé, selon Le Figaro.
Car, voyez-vous, Alain Juppé est un politicien qui "martèle". Ce n'est pas comme ces mollassons de François Hollande, Sarkozy ou Marine Le Pen qui, eux, se contentent de suggérer, de proposer voire (horresco referens) d'argumenter. Juppé, lui, "martèle".
Ça fait combien de fois que vous avez entendu un homme politique (de droite, de gauche, du milieu ou d'en dessous) affirmer qu'il fallait "mettre le paquet" sur quelque chose ?
Si ses prédécesseurs ont échoué, c'est parce qu'ils n'ont pas suffisamment "mis le paquet". Mais avec lui, vous allez voir, ça va changer : il en a un gros, de "paquet", par conséquent il va le "mettre", et les Français se sentiront tout de suite mieux.
Comment Juppé peut-il prendre à ce point les Français pour des brêles ? Qu'ils nous trompent et qu'ils nous embobinent, d'accord, mais au moins qu'ils y mettent les formes, qu'ils se donnent un peu de mal, qu'ils bossent un peu pour nous offrir des mensonges au moins présentables.
Ben non. Même pas. Emporté par la paresse et le je-m'en-foutisme généralisé de ce peuple qui a inventé les 35 heures (et dont une partie réclame tout à fait sérieusement le droit de l'homme de recevoir de l'Etat un salaire pour ne rien faire, sous le vocable de "revenu universel" *), Alain Juppé, à la suite de dix mille politiciens et "intellectuels" depuis cinquante ans, nous répète que l'éducation, c'est important, que "tout se décide à l'école primaire", que les profs sont méprisés et manquent de moyens et ne sont pas assez payés, et que par conséquent il faut mettre le paquet sur l'école primaire et augmenter les instituteurs de 10 %.
A quoi sert encore de commenter les borborygmes de ces démagogues de profession ?
____
* La "réforme" du revenu universel est prônée en France aussi bien par des gauchistes confirmés comme Thomas Piketty, que par des libéraux revendiqués mais frelatés comme Gaspard Koenig :
http://www.liberation.fr/chroniques/2015/07/22/pour-un-revenu-universel-de-base_1352083
https://limpertinent93.wordpress.com/2014/02/25/un-revenu-universel-pour-en-finir-avec-le-capitalisme
La France, le seul pays du monde où l'extrême droite est d'extrême gauche, et où même les libéraux sont socialistes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 août 2015 à 15:20
@citizen kane
Votre propos n'est pas incompatible avec le mien.
@gone with the bling
Entièrement d'accord.
Rédigé par : oli71 | 21 août 2015 à 15:03
Le "projet" espéré de l'opposition n'engageant bien entendu que ceux qui y croient.
Il ne faudrait pas confondre le "projet" pour réussir à se faire élire, et une prophétie sur ce que fera cette opposition si elle est élue.
Elémentaire, non ?
Rédigé par : gorine | 21 août 2015 à 14:29
Oui Sarko est inquiétant. On s'attend en permanence à ce que, par sa maladresse habituelle, il "casse de la porcelaine". On s'étonne que les militants du Parti Les Républicains aient en permanence le doigt sur la couture du pantalon en face de Sarko alors que, manifestement, la population française émet, à juste raison, de sérieux doutes sur l'opportunité de reconduire Sarko au pouvoir suprême. Sarko est un excellent bateleur, il séduit. Mais on l'a vu à l'œuvre durant cinq ans et il est totalement responsable de la défaite de 2012.
Rédigé par : jack | 21 août 2015 à 14:20
"A moi les vacances de milliardaire, pour vous bon peuple je vais m'occuper de réformes, et vous allez voir ce que vous allez voir..." En gros c'est ce que nous suggère NS. Le pouvoir pour ce dernier s'accompagne toujours de cette allocution blindée, je suis là pour vous sauver et sauver le monde.
Sauf que 8.5 millions de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté et qu'il s'affiche sans pudeur luisant de crème solaire : je n'ai rien contre la crème solaire, mais je déteste ces expositions peu vertueuses sous le nez des 5 millions de chômeurs. Il y a comme un hiatus que j'ai du mal à avaler.
J'ai vu Giscard avec son accordéon - cela ne peut pas faire de mal - mais il me semble que Mitterrand à part les livres ne montrait pas grand-chose. Surtout ne pensez pas que je sois jaloux du physique de NS car la relookeuse en chef Cristina Cordula lui aurait certainement dit qu'avec son profil physique en forme de cube, il devrait éviter les shorts de couleur claire et les prendre un peu plus mesurés, ce qui éviterait de les porter aussi haut sur la ceinture cachant une anatomie plus géométrique qu'athlétique.
Cela nous éloigne un tant soit peu de la politique, mais dans le fond pas autant que l'on pourrait penser. Devant une telle vacuité de pensée et d'idéaux à proposer pour l'avenir, il faut bien occuper le terrain.
FH ici est pris quelquefois pour un esprit malin, c'est prêter beaucoup de pouvoir à certainement le plus mièvre des présidents de la Ve République. De Gaulle doit avoir le sourire narquois depuis son poste et de lui conseiller sans doute de mettre le casque lourd à l'approche des futures grandes élections qui ne manqueront pas de lui rappeler toutes les erreurs stratégiques cumulées.
"A vaincre sans péril on triomphe sans gloire", il faut reconnaître qu'en face la seule arme de destruction massive est la crème pour teint hâlé. Allez, avec un peu d'effort ils ressortiront un peu plus bronzés, par contre les citoyens seront un peu plus rincés car on sait que le chômage et le pouvoir d'achat lavent plus blanc.
Rédigé par : Giuseppe | 21 août 2015 à 11:22
Le lion mord certes ! mais en toute sécurité. C'est la lionne qui chasse.
Quant aux premières (!) dames et pour le choix qui nous est proposé, rien ne s'oppose à ce qu'elles continuent à profiter des fruits de leurs jobs connus.
Rédigé par : calamity jane | 21 août 2015 à 09:30
@ Jabiru | 20 août 2015 à 17:44
"...dans les entreprises privées on fait appel à un spécialiste nommé "Tueur de coûts""...
Appelés surtout contrôleurs de gestion (qui est un diplôme d'Etat) et tout porte à croire que les administrations, si elles savent servir de planque à leurs administrés, à la famille ou aux copains (voir la promotion Voltaire) ne font guère appel aux contrôleurs de gestion. Ca se verrait...
Rédigé par : breizmabro | 21 août 2015 à 09:18
Tout à fait d'accord quand vous écrivez "Chef de l'opposition en sa qualité de président de LR, Nicolas Sarkozy, en France ou à l'étranger, n'est pas digne du rôle éminent que sa victoire lui a confié et de l'avenir qu'il se prévoit."
Le malheur c'est que Hollande non plus n'en est pas digne. Et j'avoue que je vais être bien hésitant s'il me faut un jour choisir entre les deux.
Sarkozy a un comportement de voyou et Hollande me répugne. Mais, en se mariant (à chaque fois !!), le premier montre qu'il a le courage de ses idées alors que le second, avec ses concubinages honteux, nous ridiculise.
Rédigé par : lucterius | 21 août 2015 à 09:01
BAISSE DÉMAGOGIQUE DES IMPÔTS EN 2016
Même si on n'aime pas Sarkozy, il faut reconnaître qu'il y a matière à critiquer Hollande. Mais nul ne sait, si Sarkozy avait été à la place de Hollande en la circonstance, s'il n'aurait pas adopté à l'identique une mesure purement électoraliste qui nuit au pays. Point n'est besoin d'être grand économiste pour comprendre la signification de l'annonce rectifiée de Hollande de baisser les impôts en 2016 quoi qu'il arrive (sic), après avoir affirmé—dans un premier temps—que ladite baisse d'impôts n'interviendrait que sous réserve de la reprise effective de la croissance (la gaffe !).
Cette manipulation démagogique—purement électoraliste, sur fond d'incompétence de conseillers de l'Élysée—explique que les Français détestent les politiciens qui se livrent à ce genre d'exercice subversif. Ceux qui geignent sans fin sur ce blog contre Hollande ont raison de le faire : Hollande c'est le vomi de l'intérêt général en politique.
La finalité du procédé est claire : Hollande entend privilégier ses chances de réélection en 2017, c'est-à-dire son sort personnel, au détriment du destin économique et budgétaire de la France (qui, face à l'incommensurable dette, n'a absolument pas les moyens de baisser les impôts).
C'est, excusez la vulgarité de l'expression, dégueulasse, proprement à gerber. C'est le problème du deuxième mandat présidentiel où vers la fin du premier, on privilégie le personnel au collectif. Un homme politique intègre aurait passé outre cette infamie insensée.
Si l'habilité politique, c'est le cynisme brut de décoffrage—qui coûte des milliards au pays—pour son propre compte au détriment du service rendu au plus grand nombre, et si on n'évacue pas rapidement cette racaille inimaginable et pestilentielle, la France aura beaucoup de souci à se faire dans un proche avenir. On a beau ne pas être naïf, on a du mal à s'habituer à cet odieux spectacle.
Il faudrait faire, s'agissant de l'insupportable démagogie des mesures politiques, un étiquetage à l'identique de celui des aliments selon leur nocivité pour la santé (macaron rouge) ou leur bénéfice (macaron vert).
Au terme de leurs quinquennats respectifs, Hollande et Sarkozy pourront assurément se prévaloir d'être taxés d'un long listing de macarons rouge sanglant.
Affligeant.
Rédigé par : gone with the bling | 21 août 2015 à 08:48
@oli71
"Docteur oli71", le travers que vous imputez à Philippe Bilger relève de symptômes que vous pourrez observer chez la fraction très majoritaire des Français qui ne veulent surtout pas que Sarkozy revienne.
Rédigé par : citizen kane | 21 août 2015 à 05:47
"Rien n'a trouvé grâce à ses yeux dans la gestion gouvernementale. Et, quant au président de la République, il n'en pense que du mal et le mépris qu'il lui inspire est perceptible à chaque détour de phrase."
Eh bien c'est exactement le sentiment que m'inspire la "gestion" gouvernementale : un mélange de gesticulations (loi Macron), d'erreurs économiques majeures (le matraquage fiscal au lieu de la réduction de la dépense publique), d'initiatives catastrophiques (type loi Duflot, loi Hamon...) et de mensonges (la prétendue maîtrise budgétaire). Bref, sur les sujets majeurs, un échec total, un gâchis d'autant moins supportable que l'on voit nos voisins se redresser.
Ce jugement négatif univoque, je l'assume pleinement, il est raisonné.
Quant à la personne de F. Hollande, que dire ? Chacune de ses apparitions est plus pénible et plus pathétique que la précédente, tant l'obsession de sa réélection devient difficile à masquer.. Quant au style, que de médiocrité : élocution hachée, répétition systématique du sujet ("la France, elle...", "les réformes, elles..."), comme s'il s'adressait à des enfants de 3 ans.
Docteur Bilger, le travers que vous imputez à Sarkozy relève de symptômes que vous pourrez observer chez la fraction très majoritaire des Français qui ont hâte de voir F. Hollande partir (et surtout ne jamais revenir).
Rédigé par : oli71 | 20 août 2015 à 22:44
En fait N. Sarkozy est le bon client de l'été, la peau luisante légèrement ambrée, sa compagne modeste, tête inclinée, tout cela pour la conquête d'un pouvoir qui ne lui tendra plus les bras, malgré ses parties de manivelle sur des faux-plats descendants, qu'il nous ferait passer pour le col du Tourmalet.
Rédigé par : giuseppe | 20 août 2015 à 21:42
"C'est la plus grande chance de François Hollande que d'être ainsi, et pour la seconde fois, sous-estimé."
Allons bon... Si je comprends bien, un Président qui n'obtient que 20% (grand maximum) d'avis favorables des Français au bout de trois ans et demi d'exercice est "sous-estimé", mais, finalement, c'est sa chance !
C'est à n'y rien comprendre.
M. Bilger rédigeant son énième billet contre Sarkozy : "c'est du brutal" nous vend Hollande : "je vais vous montrer qui c'est Raoul" celui qui "éparpille par petits bouts, façon puzzle"...
Allez M. Bilger vous n'êtes pas Audiard et personne n'y croit plus à "votre" Raoul qui serait sous-estimé. C'est juste un p'tit gros qui a eu la place après le scratch du dévergondé Strauss-Kahn, un point c'est tout, et tout le monde s'en est rapidement aperçu. Il n'est pas sous-estimé il est juste pas estimé, et c'est déjà beaucoup pour un président de la République. Comme dit Jean d'Ormesson : "Hollande est mondialement connu en Corrèze".
En même temps, comme disait de Gaulle, "les Français sont des veaux" qui ruminent en regardant passer les trains de chômeurs. Hollande a donc toutes ses chances.
Rédigé par : breizmabro | 20 août 2015 à 21:19
"Et, quant au président de la République, il [Sarkozy] n'en pense que du mal et le mépris qu'il lui inspire est perceptible à chaque détour de phrase." Philippe Bilger.
Sarkozy méprise Hollande et les socialistes… les socialistes lui rendent la pareille avec vulgarité :
"…Sarkozy est à mes yeux, définitivement, un marchand de tapis, un conférencier à 100.000€, une pute de luxe." Thierry Jacob, conseiller municipal à Nîmes, sur sa page Facebook, 7/11/2014.
Rédigé par : gone with the bling | 20 août 2015 à 20:51
@ Michel Deluré | 20 août 2015 à 16:16
Nous sommes d'accord sur un point : Sarkozy, "c'est que d'la gueule", comme on dit dans les cours de récréation. C'est pourquoi j'ai beaucoup de mal à comprendre la détestation de notre hôte qui, il est vrai, a quelquefois des réactions de dame d'oeuvre.
Rédigé par : Franck Boizard | 20 août 2015 à 20:47
Cher Philippe,
Aiguines ou la Corse, qu'importe.
Hollande a dessiné le sort des régions de France comme les colonisateurs ont dessiné l'Afrique de force.
Les seigneurs socialistes reprennent leurs forteresses féodales et leur droit de cuissage avant leur déculottée régionale royale.
Que la moutarde leur monte au nez à Dijon.
Que les cuisses de grenouilles se fassent plus grosses que le Poitou-Charentes.
Que Tulle et Condom s'égayent sans mystère : "Ces deux officiers devaient prendre à propos les Chouans en flanc et les empêcher de s'égailler".
Nous l'avons lu dans Balzac et non dans Paris Match ou Gala, c'est vous dire si elles lisent.
Les Anglais relancent des projets agricoles comme ils l'avaient fait avant la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands se lancent dans une agriculture intensive industrielle. Les Russes replantent des pommiers et des poiriers grâce à l'embargo décidé par la barrette de Hollande.
Nos agriculteurs vivent le malheur alors que la France a et aura plus besoin de ses agriculteurs et éleveurs que des socialistes en bas résille.
La sagesse voudrait qu'il ne soit pas le temps de compter fleurette et d'effeuiller la marguerite, mais bien d'avoir les pieds sur terre et de cultiver son propre jardin. Ventre affamé se moque des paradis artificiels et des parades au soleil.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 20 août 2015 à 19:07
@Michel Deluré
Il est possible de baisser massivement les charges !
Interdire aux Collectivités locales de créer des emplois fictifs pour mettre à l'abri les copains et la famille et supprimer les postes qui ne servent à rien. Un livre à lire pour se faire une idée de ce qui se passe dans un certain Conseil régional, celui de Zoé Shepard, une jeune cadre super diplômée et dont le titre est "Absolument dé-bor-dée !". Ce qui lui a d'ailleurs valu une sanction pour violation de son devoir de réserve mais elle continue son combat contre le laxisme et le clientélisme de l'administration. On peut estimer à 30% le surpoids de la masse salariale dans ces Collectivités. Alors qui va oser faire dégraisser les mammouths ? Dans les entreprises privées on fait appel à un spécialiste nommé "Tueur de coûts" (version française).
Et par expérience personnelle je peux vous affirmer que ça fonctionne à merveille. Certains de nos élus pourraient utilement retourner en formation mais le problème c'est celui du bulletin de vote et pour être élu il faut rendre service même à n'importe quel prix.
Rédigé par : Jabiru | 20 août 2015 à 17:44
@Franck Boizard
Je pense que la brutalité dans la forme mais sans le fond est improductive et inutile.
Quand Nicolas Sarkozy dit que le système de la PAC "ne peut pas perdurer et qu'il faut le réinventer", il fait un constat mais que propose-t-il pour justement le réinventer ?
Quand il dit encore qu'il "faut baisser massivement les charges", il s'agit toujours là d'un constat que beaucoup partagent et depuis très longtemps, mais comment compte-t-il atteindre cet objectif avec toutes les conséquences qui en découlent ?
Et il serait possible de citer bien d'autres exemples.
Ce qui intéresse les Français, ce n'est pas seulement que des responsables de l'opposition dressent brutalement le constat de ce qui va mal dans notre pays, surtout lorsque ces mêmes opposants portent une part de responsabilité dans cette situation, ce qui intéresse les Français c'est que ces politiques proposent des solutions concrètes, crédibles, pour permettre d'assurer le redressement du pays à court et surtout à long terme.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 août 2015 à 16:16
J'ai toujours défendu NS contre les gens qu'il insupporte par son attitude. Je ne m'intéresse en général qu'à ce que font les gens plutôt qu'à leurs propos ou comportements, mais il faut reconnaître qu'il ne s'arrange pas et que cela nuit au message. L'article n'est d'ailleurs pas si violent que cela. NS a peut-être déçu, mais personne ne se souvient des vrais réformes mises en place : autonomie des universités, création des Agences Régionales de Santé qui sont en train de réguler les intervenants dans ce domaine, la réforme des retraite (que Hollande a partiellement détruite), la carte judiciaire, la régulation des grèves dans les transports…
Alain Duhamel a il y a quelques années répondu à une question en disant que NS avait la stature d'un président de la République, mais pas les manières, et que Hollande en avait les manières… (les points de suspension sont dans son propos). Cela résume assez bien la comparaison entre les deux hommes. Quant à la normalité elle n'a pas fait long feu, et sur le côté luxe, beaucoup est à dire sur FH (il dîne aussi dans les grands restaurants, a fait et fait entretenir ses compagnes par la République alors qu'elles n'effectuent aucune représentation de la France).
Rédigé par : Rocheux | 20 août 2015 à 15:41
Autre semaine, autres photos sur Paris Match...aujourd'hui ce sont les photos de l'anniversaire de François Hollande invité chez ses amis.
Déplacements et prise en charge toute l'année grâce aux contribuables, il se fait inviter par des amis pendant les vacances... c'est-y pas beau ? D'autant qu'à peine revenu à Paris, il commence par un déplacement en Isère.
Combien coûtent les déplacements permanents qui ne sont en vérité que des jalons de la campagne électorale ? Quand je pense aux frais de campagne de NS dénoncés par les médias en 2012 pour des faits similaires, puis par les hautes autorités, je comprends que tous les Présidents ne sont pas dénigrés de la même façon aux yeux des Français.
En attendant FH est du signe du Lion, un signe de fonceur et de battant... je ne croirai plus jamais aux horoscopes !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 20 août 2015 à 13:28
@ Michel Deluré | 20 août 2015 à 08:51
Je crois que, dans les circonstances actuelles, toute opposition qui ne serait pas brutale est inutile. Nous sommes trop enfoncés dans la décadence pour que les demi-mesures soient encore d'actualité.
Rédigé par : Franck Boizard | 20 août 2015 à 12:51
"Sea, sex and sun"... mais en seconde position.
En première position : "j'vais te lui arranger un costard".
La stratégie de sarkoTchev ! MDR jaune et verte !
Qu'est-ce qu'il s'imagine ? Qu'il revient d'hibernation ? D'un long fleuve tranquille ? D'une traversée du désert ? qui, pour d'autres, peut être fertile ?
Rédigé par : calamity jane | 20 août 2015 à 12:28
Je crois que tous les prétendants « classiques » au titre suprême ont consommé leur capital confiance et en ont même emprunté plus qu’ils ne peuvent en rembourser (sauf B. Le Maire, peut-être).
Un grand bouleversement devient nécessaire, et le seul parti qui se démarque est le FN. Le seul à proposer des mesures (pas toutes bonnes à mon avis) qui vont dans le sens des désirs de beaucoup des Français (vous avez dit populiste ?).
Les politiques de droite et de gauche sont tellement différentes que les résultats ont été identiques.
Toujours plus de prélèvements, de taxes, d’impôts et tout cela au profit d’une gabegie sociale. On distribue trop, trop souvent et à n’importe qui sauf bien sûr au FDS qui vivent dans une miséritude digne. Mais comme l’a dit un philosophe célèbre de notre siècle : « ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye ».
On reprochera au FN de ne pas avoir les épaules pour gouverner ? Possible. Mais c’est en gouvernant qu’on devient… gouvernant. Et les épaules de Mou The First ont montré leurs limites très rapidement.
Nous avons besoin d’un changement de route et non de cap comme on entend souvent dire. La route vise le point d’arrivée, le cap tient compte des vents et des courants changeants pour arriver au but le mieux possible.
Il est vrai que le pédalo n’est pas le vaisseau idéal pour un grand voyage.
Rédigé par : dosimi | 20 août 2015 à 12:13
@sylvain | 19 août 2015 à 19:11
Ne confondons pas Corse-Matin et Paris Match
Rédigé par : Catherine JACOB@sylvain | 20 août 2015 à 11:07
@ Mary Preud'homme
On peut aimer M.Sarkozy et reconnaître l'esthétique de son épouse outre son ascendance, mais enfin... enfin, M.Sarkozy ne pourra pas loger partout.
Rédigé par : genau | 20 août 2015 à 09:57
"Puisqu'il serait forcément le meilleur et que les autres sont évidemment médiocres".
Cette phrase prétend stigmatiser l'immense culot de Nicolas Sarkozy, sa brutalité et sa vulgarité.
Elle est involontairement drôle parce qu'elle conviendrait aussi bien à son adversaire, je dirais même à tous les candidats de France et d'ailleurs, quels qu'ils soient et et quel que soit le siège auquel ils postulent.
Rédigé par : Frank THOMAS | 20 août 2015 à 08:51
@Franck Boizard
Pourquoi une opposition qui ne serait pas "brutale et sans nuance" devrait-elle être forcément molle ? L'absence de brutalité, de nuance, n'exclut nullement la détermination, la fermeté, la force de conviction pour porter ses idées, ses valeurs !
Rédigé par : Michel Deluré | 20 août 2015 à 08:51
« Nicolas Sarkozy a passé de belles vacances avec son épouse et leur fille au domaine de Murtoli en Corse. »
La mère de ses fils aînés est corse il me semble. Ils ont peut-être une bergerie à eux perdue dans le maquis ?
Superbe endroit en tout cas que le domaine de Murtoli :
http://www.murtoli.com/ 500€ par personne le forfait animation par ex. œnologie incluant les boissons, les petits déjeuners complets, l'apéritif dînatoire du vendredi, le brunch et le dîner du samedi et le brunch du dimanche + hébergement selon tarif en vigueur, à partir de 300€ la nuit (bergerie de 2 personnes) - séjour de 2 nuits minimum.
Mais que voulez-vous, la beauté des chants corses n'a pas de prix...
Ceci étant, si on met en balance le coût d'un aller et retour Berlin-Paris pour assister à un match de foot + le prix des billets...
« Je ne suis pas rassuré pour demain. »
Hier soir, quand j'ai rentré ma voiture, en mettant le contact je suis tombée pile sur une interview d'Eva Joly au moment où cette ancienne auditrice de l'Institut des hautes études de Défense nationale expliquait qu'elle croyait à la survenue prochaine d'une guerre à laquelle succéderaient des régimes fascistes et que c'était pour cette raison qu'elle s'était attachée à la chasse à la criminalité économique et financière que favorisent les « paradis fiscaux », selon elle seule parade efficace à ce danger.
Faut-il en accepter l'augure ?
«En juillet 2012, la fondation indépendante 'Réseau pour la justice fiscale' publie une étude sur les paradis fiscaux et sur l'évasion fiscale, chiffrée autour de 25 500 milliards d'euros, soit plus que la somme des PIB des Etats-Unis et du Japon. » - extrait de Wikipédia citant ses sources : Martine Orange, « Le prix exorbitant des paradis fiscaux », sur Mediapart, 2012 (consulté le 24 juillet 2012).
De quoi en effet financer quelques conflits armés. Mais il me semble qu'il faudrait pour cela que le gain escompté justifie l'investissement or, si les gens fraudent ou pratiquent l'évasion fiscale, ce n'est pas, ce me semble, pour jeter ensuite le profit réalisé - par ex. selon la presse canadienne, la banque CIBC se félicitait en 2010 d'avoir économisé plus de 820 millions de dollars canadiens en impôts grâce à ses filiales dans des paradis fiscaux - par la fenêtre d'une guerre et on pourrait penser que ces "économies" sont moins dangereuses dans un paradis fiscal que dans la poche d'un Etat belliqueux.
Mais d'autre part, 25 500 milliards d'euros comparés à la dette publique grecque - 317 milliards d'euros à la fin de 2014 - et ses conséquences, il est vrai que cela fait réfléchir sur l'intérêt de leur récupération et redistribution.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 août 2015 à 08:36
Bonjour Philippe
"Une opposition à tous crins et sur tous les registres. Rien n'a trouvé grâce à ses yeux dans la gestion gouvernementale. Et, quant au président de la République, il n'en pense que du mal et le mépris qu'il lui inspire est perceptible à chaque détour de phrase. C'est la plus grande chance de François Hollande que d'être ainsi, et pour la seconde fois, sous-estimé."
Je crois que le pire ennemi de Nicolas Sarkozy c'est lui-même. Avec son statut d'ancien président de la République, il pourrait se situer au-dessus de la mêlée, s'appuyer sur son vécu au plus haut niveau de l'Etat qui a certes quelques parts d'ombres mais aussi quelques réussites. Mais non il se comporte comme un petit outsider bien décidé à jouer des coudes pour s'imposer.
Ses arguments sont lourds, sans nuances, sans subtilités et donc totalement contre-productifs et ce d'autant qu'il utilise les mêmes pour ses adversaires à l'intérieur de son propre parti pour les dévaloriser.
Toutes proportions gardées il fait un peu penser au comportement de JMLP qui ne supporte pas de ne plus pouvoir imposer ses thèses dans le parti qu'il a créé.
Les sondages montrent que les Français n'aiment pas les atermoiements de François Hollande, mais ils ne supportent pas non plus les gesticulations et inélégances de Nicolas Sarkozy. Il est temps qu'un homme d'Etat reprenne enfin les commandes du pays. Un homme (ou une femme bien sûr) qui soit plus préoccupé(e) du destin de la France que de ses ambitions personnelles.
Depuis mai 2007 nous avons à la barre des pilotes qui ne sont pas à la hauteur de leur fonction, installés par leurs appareils politiques respectifs sur fond d'arrangements avec des alliés de circonstance prêts à renier leurs engagements à la moindre occasion.
Alors pour 2017 il est grand temps de changer le logiciel, virer ces vieux politicards installés dans leurs fonctions d'élus depuis plus de 30 ans, qui ne voient plus rien, pire qui ne comprennent rien du monde qui n'a plus rien à voir avec celui qu'ils ont connu à leurs débuts.
Bref il est grand temps de faire appel à la nouvelle garde plus au fait de la nouvelle problématique de la société actuelle.
Rédigé par : Achille | 20 août 2015 à 08:22
Pour aller dans le même sens que Philippe Bilger, je vous recommande l'excellente prose de Dominique Jamet "Sarkozy et la Une de Paris Match". On y apprend comment fonctionne la tactique de cet ex-Président, de sa suite, de ses sbires, de ses obligés. Non, mille fois non, cet individu ne peut pas représenter la France. Pitié.
Rédigé par : mariane | 20 août 2015 à 07:59
Quand je lis certains commentaires, je me demande si c'est la montée du FN qui libère la connerie ou la montée de la connerie qui profite au FN.
Rédigé par : Alex paulista | 20 août 2015 à 02:58
@vamonos | 19 août 2015 à 13:23
Après une lecture attentive de l'article en question, j'ai eu exactement la même réaction que vous. J'ai même trouvé Nicolas Sarkozy, en tant que chef de l'opposition, très prudent et très mesuré dans ses critiques (par ailleurs justifiées).
J'ajoute qu'outre d'indéniables talents d'orateur, cet homme a la chance d'avoir une épouse qui a la classe et l'allure d'une très grande (ex et future) première dame. Bien que subsiste un gros doute quant à la volonté de se représenter de notre ancien président.
Et à ceux qui nous bassinent avec des chiffres sans relation avec la réalité, dois-je rappeler son score du second tour aux présidentielles de 2012, près de 49 %, si bien que dans la conjoncture actuelle et vu la dégringolade "historique" de Hollande, il m'étonnerait que Nico en soit rendu à être ultra minoritaire dans le pays. Alors que c'est l'inverse et que, manifestement, cela fait très peur à certains !
On se demande bien pourquoi car si NS revient, il aura d'autre chats à fouetter dans une France exsangue que de se venger de ces innombrables détracteurs...
Affaire à suivre...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 août 2015 à 23:28
Pinochet, c'est intéressant, le parcours et la politique de Pinochet.
Je suis persuadé que c'est quelqu'un de ce genre qu'il faudrait à la France.
Mais, bien entendu, c'est tellement incorrect qu'il n'y a aucune chance d'en discuter calmement.
Pourtant, je rappelle que c'est la solution adoptée par la France avec un certain Napoléon B. (pas avec bonheur, je le reconnais, vu le nombre de morts) et avec Charles de G., avec plus de réussite, en 1958 (certes, les apparences démocratiques furent préservées, mais seulement les apparences : la réalité, c'est que le retour au pouvoir de de Gaulle fut, comme pour Pinochet, un coup d'Etat contre la caste gouvernante avec l'appui du peuple).
Comme notre hôte a une étrange inclination pour les limaces et autres mollassons, je doute qu'il m'approuve.
Pourtant, quand on atteint un certain niveau de foutoir, il faut remettre de l'ordre. Et on ne le fait pas en demandant l'avis de tout le monde et en faisant plaisir.
Rédigé par : Franck Boizard | 19 août 2015 à 20:40
"Rien n'a trouvé grâce à ses yeux dans la gestion gouvernementale. Et, quant au président de la République, il n'en pense que du mal et le mépris qu'il lui inspire est perceptible à chaque détour de phrase."
Si c'était seulement Nicolas Sarkozy qui soit dans cet état d'esprit, cela mériterait effectivement de s'y attarder et de critiquer, le problème c'est que c'est une constatation générale. Personnellement, je peux bavarder avec des Français jeunes ou âgés, intellectuels ou non, toutes professions confondues et c'est exactement l'opinion générale : le ras-le-bol devant la médiocrité ambiante, devant des lois s'acharnant à changer ce qui marche bien et l'inertie face à tout ce qui ne marche pas, l'acharnement à changer les traditions au profit de l'exotique et le sentiment général de payer pour remplir le Tonneau des Danaïdes.
On peut essayer de minimiser parce que François Hollande paraîtrait plus sympathique que Nicolas Sarkozy, malheureusement la réalité est bien là, la politique du vide dans tous les domaines est criante et dans l'opinion François Hollande reste falot et inefficace.
Ensuite, Nicolas Sarkozy reste un personnage qui aime le luxe, j'ai presqu'envie de dire tant mieux dans cette France où tout est tiré par le bas, tout est démythifié pour faire normal, faussement normal d'ailleurs quand on prend le temps d'y regarder de plus près... juste une façade pour berner le peuple un peu plus... Nous avons besoin de grandeur et d'ambition, pas d'une normalité qui ne donne à personne le goût de se démener.
J'ose espérer que les Français, lors de la primaire essaieront de regarder d'abord le programme proposé avant l'esbroufe, un programme compatible avec les réalités, économiques, sociales et sociétales. Alain Juppé, dans sa très belle ville de Bordeaux, a un peu trop tendu les bras aux Frères musulmans via la personne de l'Imam Tareq Oubrou et si nous devons élire un clone des socialistes, à quoi bon.
Nous aurons aussi le choix avec François Fillon dont le programme sérieusement préparé par des proches dont l'ex-maire d'Orléans, Serge Grouard, en qui j'ai toute confiance ou encore un Bruno Le Maire qui a l'immense avantage d'être à la fois compétent, avec déjà une solide expérience ministérielle et plus jeune. Sans être une pro-jeunisme, il faut tout de même reconnaître que nous aurions besoin de tourner la page de tous ces vieux éléphants de gauche comme de droite. Le monde a changé, chaque jour l'actualité en France et à l'international fait que le Président doit être réactif et en permanence sur le pont. Il faut penser la politique non plus comme en 1981, en 1995 mais comme en 2015. Les politiques ne sont pas des surhommes.
En tout cas, celui qui sera élu aura du pain sur la planche et devra non seulement faire des discours mais prouver que ses promesses sont tenables et compatibles avec les désirs des Français devenus désabusés et très méfiants. Il n'aura ni état de grâce, ni répit. Reste à savoir si, par rejet de l'un ou de l'autre, pour faire barrage au FN ou à Nicolas Sarkozy, certains préféreront garder le pire Président de la Ve République.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 19 août 2015 à 19:22
Rien que la photo de Sarko et Carla en couverture d'un magazine people sur une plage corse a suffi pour me rendre compte que nous avons perdu gros le 6 mai 2012. Quel charisme, la France avait une autre allure et ce couple envié, admiré et adulé dans le monde entier lui aurait redoré son blason terni depuis par la gauche.
La France s'est bidochonnisée, pays carpette dépotoir du monde entier, peuple anesthésié qui encaisse les coups sans réagir, une véritable descente aux enfers socialistes.
Que Sarko revienne avec ses défauts, ses tics, ses "casse-toi pôv' c.." , ses Rolex, son Fouquet's , et si possible FNisé, c'est la seule solution pour nous sortir de ce foutoir socialiste.
Rédigé par : sylvain | 19 août 2015 à 19:11
Sarkozy comme Hollande ont beaucoup déçu, c'est un constat.
Leur crédibilité étant en très en dessous de la moyenne c'est certainement une autre vision qu'attendent les Français en tout cas ceux qui souhaitent que des réformes intelligentes soient mises en place pour regagner confiance et croissance. Des projets vont sortir des cartons et notamment ceux de l'actuel maire de Bordeaux qui possède un véritable atout, celui de ne pas être pris en otage par le deuxième mandat auquel pensent tout ceux qui ont été comme celui qui est en charge.
Appliquer les meilleures mesures pour faire gagner l'intérêt général en faisant fi des combinaisons politiques, en voilà un excellent programme !
A vos plumes les candidats et que le meilleur gagne.
Rédigé par : Jabiru | 19 août 2015 à 18:21
Pour reprendre une expression populaire, Nicolas Sarkozy faisant un procès implacable à François Hollande c'est l'hôpital qui se moque de la clinique !...
Rédigé par : Trekker | 19 août 2015 à 17:29
Cela fait bien longtemps, je dirais même depuis le jour de son élection en 2007, que Nicolas Sarkozy a malheureusement effarouché nombre d'intelligences et effrayé nombre de démocrates.
Ce fut d'ailleurs, pour une large part, la cause de son piteux échec lorsqu'il s'est représenté devant les Français pour solliciter un second mandat, face à un adversaire qui était pourtant largement à sa portée mais qu'il a sous-estimé.
La malheur est qu'il ne semble nullement avoir tiré les leçons de ce passé.
Plutôt que la critique stérile tous azimuts, plutôt que les flèches acérées régulièrement décochées, plutôt que les opérations de communication savamment orchestrées, plutôt que les affichages distillés dans la presse "people", les Français préféreraient de beaucoup des contre-propositions concrètes, sérieuses, courageuses, permettant à notre pays de se redresser et de retrouver son rang.
Ce n'est malheureusement pas la démarche adoptée par Nicolas Sarkozy dont l'humilité ne semble pas la qualité première et dont la motivation profonde de son action est aujourd'hui pour beaucoup de tout autre nature.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 août 2015 à 17:02
On ne peut, hélas, que vous suivre. Le prochain Président sera M.Hollande car aucun de ses opposants n'est aussi vicieux que lui.
Faute de pouvoir s'exprimer, la raison ne trouvera pas sa place, elle sera phagocytée par la médiocrité, la paresse et l'islam.
La liberté de penser sera encore un peu plus bridée sauf, sauf... sauf si l'ivresse de la victoire définitive ne conduit les valets de pied de la République à commettre des excès trop visibles d'autorité et de corruption mentale.
Petit exemple : une commune a un Maire, indemnisé. Elle fait partie d'un agglopole qui regroupe un certain nombre de communes, dont chaque maire est vice-président avec une indemnité. Mais cet organisme est regroupé dans une métropole, avec chaque communauté représentée par un vice-président, sans compter les conseils départementaux qui ont des membres choisis parmi.... etc.
Autre petit exemple de corruption : dans tout permis de construire doit figurer un rapport sur les parasites des charpentes. On le demande même pour les charpentes... métalliques. Ca ne sert à rien, mais il faut le rapport, coût 250 à 350 €, dans la poche d'un valet de pied pour dire que le métal ne recèle pas de termites.
Le degré de corruption mentale ferait alors étendre le mépris des politiques au niveau local et pourra s'exprimer librement au sein de la collectivité. Là est la solution : pouvoir conspuer publiquement tous ces petits maîtres gavés d'argent public en créant l'effondrement de la structure incroyablement compliquée où les pouvoirs successifs ont aménagé le plus de niches rémunératrices.
C'est ce qui arrive à Roussef, de gauche, comme chez nous, corrompue, comme chez nous.
Mais quant à dire ce qui en sortira, je ne sais, certainement de la violence.
Rédigé par : genau | 19 août 2015 à 15:09
Ho ?! Alain Juppé aurait un projet ?
Cela dit sans vouloir défendre les rodomontades de Nicolas Sarkozy... ni celles de François Hollande, évidemment. Ni celles de Marine le Pen, d'ailleurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 août 2015 à 14:58
Il est difficile de s'opposer quand on est d'accord.
Sarkozy et Hollande sont intimement d'accord sur l'essentiel :
- il faut garder l'euro coûte que coûte, fut-ce en sacrifiant la population grecque, l'industrie française, et la population et l'industrie de quelques autres pays...
- il faut faire mine de s'intéresser à l'écologie mais en réalité n'avoir en tête que la croissance et aller vers toujours plus de consommation...
- il faut croire dans les bienfaits de la mondialisation, compétition sans merci de tous contre tous...
- il faut renvoyer les immigrés chez, on ne peut quand même pas accueillir toute la misère du monde...
- etc.
Alors Sarkozy peut bien prendre, avec violence, une posture d'opposant... ce n'est que de la poudre aux yeux...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 19 août 2015 à 14:57
A moi la peur ! Entre une gestion de "limace" et un people assuré et assumé, finalement il ne reste plus grand-chose comme épaule pour s'appuyer. Et d'invoquer A. Juppé en bout de course n'y fera rien, il songera plus à conjurer le sort et s'assurer un mandat digne de lui, pour lui.
En résumé "Ariane ne vois-tu rien venir..." A part le vide sidéral d'une politique laissée à l'abandon à des technocrates soucieux de lauriers et de carrières mais surtout pas d'intérêt collectif.
D' ailleurs le qualificatif aiguisé de limace de Mme de Fontenay, en la matière elle s'y connaît, lui va comme un gant, et dans ses interventions elle a souvent le mot qui griffe. Donc nous avons un gastéropode pour nous gouverner, est-ce vraiment mieux qu'un chapeau ?
Rédigé par : Giuseppe | 19 août 2015 à 13:43