« Héroïsme : évidence ou folie ? | Accueil | Le FN : bouffon de la République ou épée de Damoclès ? »

27 août 2015

Commentaires

Laurent Dingli

@yoananda | 04 septembre 2015 à 12:21
Qui veut tuer son chien l'accuse d'avoir la rage.

Ben, oui, c'est exactement ce que vous faites avec les immigrés.

@Robert Marchenoir | 04 septembre 2015 à 10:23
Si vous voulez vous suicider, merci de le faire tout seul et à l'écart, sans éclabousser ceux qui préfèrent la vie et la civilisation de leurs ancêtres.

Je n'ai ni haine de moi-même (pour reprendre l'expression de votre clone) ni envie de me suicider. C'est vous et les vôtres qui imaginez que le fait de tolérer une immigration constitue un suicide. En fait, vous confondez deux ou trois choses : la mondialisation, l'immigration, et l'islam fondamentaliste violent, que bien des personnes mettent allègrement dans le même panier, croyant expliquer les menaces qui pèseraient sur leurs pauvres têtes. Ce qui m'amuse c'est la contradiction des gens de droite comme vous : ils n'arrêtent pas de nous chanter les vertus de la "responsabilité" et de la liberté d'entreprendre, etc., mais sont parmi les premiers (ex aequo avec les bobos de gauche suivant les thèmes propres à ces derniers) à se déresponsabiliser en accusant la gauche, les étrangers, les musulmans, que sais-je encore, de porter atteinte à leur clocher qu'en vérité ils sont eux-mêmes bien incapables de défendre... En fait, vous réagissez comme les fondamentalistes musulmans qui se croient envahis par les croisés : la violence et la barbarie en moins, c'est tout aussi bête.
Le monde change, rarement en bien, je vous l'accorde, mais ce n'est pas Robert Marchenoir avec ses petits poings derrière son clavier qui va modifier la donne de la mondialisation. S'il existe des milliers de ghettos en France, à qui la faute ? A tous les gouvernements de droite et de gauche. A ce brave de Gaulle (qui éteignait la lumière !) et à tous ses successeurs, mais aussi à tous les citoyens qui ont voté pour eux et ont profité du système. Et c'est aussi la faute des personnes d'origine étrangère qui n'ont pas fait le minimum pour s'intégrer. Mais désigner une catégorie, un peuple, une ethnie ou une religion comme une menace me semble constituer une simplification abusive, pour rester poli.

yoananda

..."j'ai vite envie de hurler, venez vite les Africains, les Musulmans, les Rastaquouères et autres Niakwe, venez vite les amis nous envahir en masse pour ne pas nous laisser seuls avec des sylvain et des Marchenoir, avec Bidochon 1er et Bidochon bis. "

La haine de soi à l'état pur. Ça restera toujours un mystère pour moi cette détestation des siens sous couvert d'humanisme.
Mais bon, ce n'est pas grave, cette haine n'est pas punie par la loi, elle est même encouragée par l'Etat, alors, on peut se défouler avec, extérioriser toutes les petites frustrations, stigmatiser un bouc émissaire.

Qui veut tuer son chien l'accuse d'avoir la rage.

Robert Marchenoir

@Laurent Dingli | 03 septembre 2015 à 22:20
Quand je lis du Robert Marchenoir et du sylvain, j'ai vite envie de hurler, venez vite les Africains, les Musulmans, les Rastaquouères et autres Niakwe, venez vite les amis nous envahir en masse pour ne pas nous laisser seuls avec des sylvain et des Marchenoir, avec Bidochon 1er et Bidochon bis. On s'ennuie ici entre bobos de gauche et beaufs de droite, du sang neuf, allez, vite les moricauds, les basanés, les enturbannés !

Vous ne nous apprenez rien. Tout le monde a bien remarqué l'ethnomasochisme de la gauche. Jadis, elle cherchait à détruire la société en manipulant les ouvriers (le parti communiste, fameuse "avant-garde du prolétariat"). Seulement, ceux-ci ne se sont pas avérés être les esclaves soumis qu'espéraient les communistes : ils ont préféré la prospérité que leur apportait le capitalisme.

Alors, la gauche s'est tournée vers les immigrés, auxquels elle a confié la même mission : assouvir sa lâcheté, sa volonté de suicide et ses fantasmes dictatoriaux en les invitant à subvertir à leur tour la société occidentale. Avec l'argent des contribuables et la trique judiciaire de l'Etat.

Il est difficile de surestimer le degré de dépravation que représente une telle démarche.

Si vous voulez vous suicider, merci de le faire tout seul et à l'écart, sans éclabousser ceux qui préfèrent la vie et la civilisation de leurs ancêtres.

sbriglia

Comment Mary, vous ne connaissez pas la maison Berthillon, où Savonarole et Houellebecq se retrouvent en catimini pour déguster les meilleurs sorbets ?

Ma gourmandise m'a poussé à ce lapsus que votre grande culture a rectifié aussitôt.

Ayant pris ce soir la largeur de mon pouce de pied, je suis assez anxieux...

Savonarole

Laurent Dingli | 03 septembre 2015 à 22:20

C'est un coup de colère, un coup de boule, je sais que vous ne le pensez pas.
Vous verrez, d'ici 2016 ils auront tous retourné leurs pantalons.

Mary Preud'homme

Rédigé par : sbriglia | 03 septembre 2015 à 21:40
---
Je n'ai rien démontré mais seulement recopié les conclusions d'un criminologue reconnu.
Quant à Berthillon je ne connais pas. En revanche Alphonse Bertillon, oui. Je me souviens même avoir fait des recherches au sujet de ce célèbre photographe, précurseur de la photo anthropométrique, au Musée de la photographie de Bièvres, à la demande d'un commissaire divisionnaire qui écrivait un essai sur le sujet.
Mais je sens que je vous agace ! Seriez-vous mauvais perdant ?

Laurent Dingli

Quand je lis du Robert Marchenoir et du sylvain, j'ai vite envie de hurler, venez vite les Africains, les Musulmans, les Rastaquouères et autres Niakwe, venez vite les amis nous envahir en masse pour ne pas nous laisser seuls avec des sylvain et des Marchenoir, avec Bidochon 1er et Bidochon bis. On s'ennuie ici entre bobos de gauche et beaufs de droite, du sang neuf, allez, vite les moricauds, les basanés, les enturbannés ! De l'air, de la danse du ventre, du thé à la menthe et du poulet mafé (ah, mais non c'est vrai, je suis végétarien !)
Allez, bonne nuit les comiques !

sbriglia

Je comprends, chère Mary : j'en déduis que les êtres aux pouces de pied excédant un cm de largeur commettent plus de crimes statistiquement que les autres, de même que les êtres dénués de poitrine... lumineuse votre démonstration !

Soumission totale !

Bertillon est battu !

Mary Preud'homme

@ l'attention de sbriglia

Je me doutais bien que ce "détail" ferait réagir quelqu'un...
Auriez-vous manqué l'essentiel ? "la criminologie (à ne pas confondre avec les statistiques policières) n'a jamais réussi à définir un type précis de criminel né, à savoir un profil criminogène corrélé avec l'origine ethnique" (sic)
Quant à mes lumières sur la criminologie, elles ne sont alimentées que par des lectures de brochures ou de livres de cours sur le sujet.
Pour répondre à votre question,
Ci-après, extrait de l'interview d'André Kuhn, professeur de criminologie à l'université de Lausanne (cf podcast sciences.fm) :
"Nous savons aujourd’hui, très clairement, que les adultes de plus de 175 cm commettent beaucoup plus d’infractions que les adultes de moins de 175 cm. C’est très clair. A partir de là, on peut se dire qu’on va faire une politique criminelle qui consisterait à couper les jambes des gens les plus grands. Mais si on y réfléchit un tout petit peu plus, on observe que les gens de plus de 175 cm sont majoritairement des hommes. Et les gens de moins de 175 cm, majoritairement des femmes. Et donc, c’est la différence homme/femme qui est significative ; ce n’est évidemment pas la taille qui va jouer un rôle dans l’explication de la criminalité.
"Pour les étrangers, c’est exactement la même chose. La variable «étranger», comme la variable «taille» dans la relation précédente, est complètement contenue dans les variables «sexe», «âge», «niveau socio-économique» et «niveau de formation». Et lorsqu’on explique la criminalité par ces 4 variables, et bien la couleur du passeport n’explique plus rien du tout."
----
En conséquence de quoi toute remarque sur les Harlem Globetrotters, les Portugais ou les Pygmées est effectivement hors sujet puisque ce n'est pas ce que AK voulait démontrer (et que je n'ai fait que rapporter).

sbriglia@Mary P.

« ...mais seulement mis en évidence un taux de criminalité (plus ou moins élevé) en fonction du sexe, de l'âge, de la taille et du milieu économique du délinquant. » (Mary P.)

Chère Mary (vous permettez ?...),

Le sexe, l’âge et le « milieu économique » (sic) du délinquant, je parviens à comprendre…

Mais la taille ? Est-ce à dire qu’un joueur de basket (blanc, pour ne pas fausser les statistiques, mon cher Robert M.) a plus de chance de sombrer dans la délinquance qu’un homme de petite taille ?

Eclairez-nous, Mary, les Français veulent savoir !

Et pour ne pas risquer d’être catalogué hors sujet c’est avec soumission que j’accepterai vos lumières.

Mais il vous faudra, sur le coup, être pertinente.

Robert Marchenoir

@Mary Preud'homme | 03 septembre 2015 à 13:42
On remarque que tout ce que nous pond votre "homonologue" Marchenoir sous forme de copier-collers ou renvois à des liens wiki n'a pour objet que de justifier ses délires obsessionnels racistes et sa haine pathologique du Noir. Rien à voir donc avec un raisonnement lucide et construit comme l'a souligné, à juste titre, Laurent Dingli.
En réalité, la criminologie (à ne pas confondre avec les statistiques policières) n'a jamais réussi à définir un type précis de criminel né, à savoir un profil criminogène corrélé avec l'origine ethnique. Mais seulement mis en évidence un taux de criminalité (plus ou moins élevé) en fonction du sexe, de l'âge, de la taille et du milieu économique du délinquant.

La criminologie, à ne pas confondre avec les statistiques policières. Vous êtes donc en train de nous expliquer que la criminologie est une fausse science, qui nie les faits.

Bel aveu, qui démontre une fois de plus que les gauchistes n'ont jamais tort : ce sont les faits qui ont tort, lorsqu'ils contredisent leurs théories !

Je comprends que vous ayez un tel dégoût des "liens wiki", vous qui vous contentez d'affirmations péremptoires basées sur rien et d'attaques personnelles diffamatoires.

Même sur ce point, vous mentez : je fais fort peu référence à Wikipédia, que je considère comme moyennement fiable.

J'aimerais bien que vous nous indiquiez quelles études criminologiques démontrent que le taux de criminalité n'est pas corrélé avec l'origine ethnique. Ce serait amusant de voire des "criminologues" nier la réalité observable à l'oeil nu par n'importe quel policier, avocat, juge ou gardien de prison. Mais je ne doute pas qu'il puisse y en avoir ! Il y a bien des "généticiens" qui nient l'existence des races...

D'autre part, je vous mets en garde contre vos propos, qui tombent indubitablement sous le coup de la loi gauchiste du politiquement correct : vous prétendez que la criminalité est corrélée à la taille. Par conséquent, vous établissez un lien entre la criminalité et une caractéristique biologique. Vous n'êtes donc qu'une sale raciste qui essentialise les gens, ce qui est très, très mal.

Apprenez que tout est la faute de l'environnement et du contexte. A la rigueur de la culture, et encore il faut le dire vite : on a vite fait de passer de la "culture" à l'islam (par exemple). La biologie n'y est pour rien, d'ailleurs la biologie n'existe pas puisque les races n'existent pas.

Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? Je vois qu'il reste encore à la République un immense travail d'éducation à faire. A quelle date avez-vous rendez-vous avec le commissaire politique de votre quartier pour votre prochaine séance d'autocritique ?

Robert Marchenoir

@Laurent Dingli | 30 août 2015 à 18:10
Vos élucubrations ridicules... vos obsessions délirantes... mis à part Robert Marchenoir, quelques néo-cons U.S. et les membres de l'extrême droite israélienne, le monde entier est peuplé de communistes conspirationnistes : ça urge, faut vous faire soigner, mon vieux.

56 % à 64 % des Français sont opposés à ce que leur pays ouvre ses portes à l'invasion migratoire de l'Europe en cours actuellement (sondage BFM d'hier, sondage Le Figaro de juillet).

63 % des 35-49 ans sont opposés à l'accueil des prétendus "migrants", tout comme 65 % des employés et 71 % des ouvriers.

Vous voyez donc que je suis loin d'être le seul à penser ce que je pense. Mais les gauchistes dans votre genre ont toujours prétendu au monopole des consciences.

Continuons : les cadres et professions intellectuelles supérieures, tout comme les retraités, sont au contraire 57 % à vouloir accueillir les "migrants"...

Pourquoi ai-je l'impression que vous faites partie de cette dernière catégorie, autrement dit les bobos vivant une existence prospère et confortable, qui adoptent l'idéologie de gauche pour s'excuser d'être privilégiés ?

Outre votre propension à ignorer systématiquement les faits qui démentent vos théories, outre votre basculement dans l'attaque personnelle et l'insulte dès lors que l'on réfute votre ridicule idéologie et que vous êtes incapable d'objections rationnelles, je note ce délicieux petit fumet antisémite qui se dégage de votre commentaire : bien sûr, en dehors de "quelques néo-cons US" et des "membres de l'extrême droite israélienne", personne n'a le même avis que moi.

Pourquoi l'extrême droite israélienne, plus particulièrement ? Vous pensez que l'extrême droite italienne est en faveur de l'immigration de remplacement par des populations allogènes et hostiles ?

Décidément, vous cochez toutes les cases de l'ignominie gauchiste.

Mary Preud'homme

"Quand un gus vous envoie à l’hôpital, votre premier réflexe c'est de lui conseiller un psy ?"
(yoananda | 03 septembre 2015 à 00:06)

Certes non.
----
Mais pour revenir au sujet de la surcriminalité, l'on remarque que tout ce que nous pond votre "homonologue" Marchenoir sous forme de copier-collers ou renvois à des liens wiki n'a pour objet que de justifier ses délires obsessionnels racistes et sa haine pathologique du Noir. Rien à voir donc avec un raisonnement lucide et construit comme l'a souligné, à juste titre, Laurent Dingli.
En réalité, la criminologie (à ne pas confondre avec les statistiques policières) n'a jamais réussi à définir un type précis de criminel né, à savoir un profil criminogène corrélé avec l'origine ethnique. Mais seulement mis en évidence un taux de criminalité (plus ou moins élevé) en fonction du sexe, de l'âge, de la taille et du milieu économique du délinquant.

yoananda

@Laurent Dingli

Sacrée déculottée que vous vous êtes pris en public par Robert Marchenoir.
Je me demandais si vous alliez vous cacher dans un trou. C'aurait été plus intelligent de faire profil bas.

Ca change quoi au juste que la surcriminalité des noirs s'explique par "essence" ou par "contexte" ?
Quand un gus vous envoie à l’hôpital, votre premier réflexe c'est de lui conseiller un psy ?

Véronique Raffeneau

"Michel Houllebecq va certainement écrire un livre saignant sur le journalisme français. "

Cher Savonarole, c'est déjà fait, avec Soumission.

Car au fond, Soumission, par le portrait en creux du narrateur, de très loin la figure majeure de ce roman, décrit d'abord de façon implacable l'égocentrisme insensé de ce qu'il est convenu d'appeler le milieu parisien (médias, Université, politique) dont le périmètre et l'horizon ne dépassent pas deux arrondissements de Paris.

Rarement a été décrit avec autant d'exactitude ce minuscule monde glacial saturé de tous les narcissismes et de tous les égocentrismes - au sens pathologique - et qui gravite inlassablement en orbite sur lui-même et autour, à des années-lumière de l'autre monde, celui du réel.

Le tragique du roman réside selon moi dans le télescopage entre la miniature médiatique (au sens large) et le réel - comprendre le monde qui se situe au-delà de deux arrondissements de Paris - et qui se venge.

J'ai aimé le roman de M. Houellebecq pour la description de ce crash sourd qui, lors de la parution du livre, a été occulté au profit de l'anticipation par les innombrables commentateurs et chroniqueurs officiels de l'actualité éditoriale, le nom "moderne" de la littérature.

Roland Gérard

@ Berdepas
"Pourtant, le livre de Boualem Sansal, sans doute parce qu'il est écrit par un Algérien, un Arabe, un Musulman, échappant ainsi à la suspicion de racisme et de xénophobie, ne soulève pas les coeurs de ceux pour qui "Soumission", comme le fut "Le suicide français" de Zemmour, sont des oeuvres "nauséabondes" et rances"...
La "critique" française semble avoir choisi de l'ignorer..."

Mais non Sansal est un homme du sérail parisien et bien sûr un crypto-communiste et c'est la raison pour laquelle il a signé en 2012 la pétition contre Richard Millet demandant à la direction de Gallimard de le démettre de ses fonctions éditoriales. Quelque temps après Millet démissionnait.
Je regrette mais un homme signant une telle pétition ne mérite que notre mépris comme d'ailleurs la centaine d'écrivains médiocres qui ont co-signé ce texte.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/10/le-pamphlet-de-richard-millet-deshonore-la-litterature_1758011_3232.html

Iago

Je compléterai les propos de R.Marchenoir, excellent et limpide analyste mais fort peu artiste (personne n'est parfait...), en rappelant que les Africains tout comme les Européens se distinguent avant toute chose par leur apparence. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer le look des rappeurs afro-américains et celui des musiciens de jazz : il y a autant d'abîme entre John Coltrane et Snoop Dogg qu'il y en a entre Gustav Mahler et Conchita Wurst.

Sinon, très bonne et sobre prestation de Houellebecq hier soir chez l'irritant Ruquier. Je lui souhaite le meilleur (à Houellebecq bien sûr !).

Laurent Dingli

@ Robert Marchenoir,

Ah ! Parce que vous qualifiez vos élucubrations ridicules de faits !...
Bon, on a bien compris les obsessions délirantes que vous nous resservez depuis des mois, voire davantage : les gentils blancs se défendent des méchants criminels noirs, par essence plus violents que les premiers, et, mis à part Robert Marchenoir, quelques néo-cons U.S. et les membres de l'extrême droite israélienne, le monde entier est peuplé de communistes conspirationnistes : ça urge, faut vous faire soigner, mon vieux.

hameau dans les nuages

@ Savonarole

https://www.youtube.com/watch?v=FPMvKI6oIe0

Maintenant attendons les tenants et les aboutissants.

Savonarole

Michel Houllebecq va certainement écrire un livre saignant sur le journalisme français.
Voyez aujourd'hui avec quelle hypocrisie nos journalistes "découvrent" Eric Laurent et sa consoeur, "mais qui est-il ?", s'exclame la foule des faux derches en carte de presse.
Doux Jésus, mais qui est donc ce confrère malhonnête, qui bénéficie tout de même de la présomption d'innocence, of course ?
La presse française se fiche de nous, cela fait vingt ans qu'Eric Laurent a pignon sur rue, chez Ardisson et d'autres, il a son émission sur France Culture, il passe son temps dans les médias, et aujourd'hui, tel l'âne des animaux malades de la peste, plus personne ne le connaîtrait ? Allons.
Ariane Chemin peut-elle nous donner l'adresse du Monoprix d'Eric Laurent quand il sera libéré ?
Il faut entendre Nicolas Beau, ancien du Canard, qui a commis de manière irresponsable "Quand le Maroc sera islamiste", venir défendre sa consoeur, sortie du restaurant avec 80.000 euros en poche avant que la police ne l'arrête. Pitoyable Beau ! Et ça nous faisait rire tous les mercredis...
Si le Maroc tombe, ce seront des millions de Marocains qui arriveront sur vos plages.
La pantalonnade de Sarkozy en Libye nous suffit, heureusement que BHL a un riad au Maroc (dont Le Monde ne nous a jamais donné l'adresse...), car on est certain qu'il ne déclarera jamais la guerre au Maroc. C'est déjà ça...

PS : Enfin, pour modérer mon propos je dois vous avouer que je suis né à Rabat, sous protectorat français de l'époque...

berdepas

La remarque de Philippe Bilger est intéressante.
Il est, effectivement, en train de se produire, à l'égard de Houellebecq un phénomène comparable à celui qui entoure le personnage de Céline. Un personnage intrinsèquement peu attirant, mais qui est dépassé par son oeuvre littéraire, dont seuls quelques critiques qui font une "fixation" sur son antisémitisme, refusent de reconnaître la place exceptionnelle qu'elle occupe dans l'histoire littéraire française.
Avec "Soumission", Houellebecq pointe du doigt la dangereuse dérive d'une fraction de la société française, qui serait tentée de s'abandonner aux délices d'une "islamisation douce".
Cela n'a fait que renforcer les haines qu'il avait déjà suscitées en dénonçant les travers d'une société "libertaire" gouvernée par l'argent, le sexe, le goût pour tout ce qui est ludique ou festif...
Or, ce que dénonce Houellebecq, notamment dans "Soumission", c'est exactement ce que dénonce un Boualem Sansal, l'un des meilleurs auteurs algériens de langue française,dans un livre qui vient de sortir, sous le titre de 2084, qui rappelle celui du 1984 d'Orwell...
A ceci près que, ce que Houellebecq semble appliquer à la France, Boualem Sansal l'applique à l'ensemble de l'Europe, qui selon lui, s'enfonce dangereusement dans une "soumission" à un Islam qu'il décrit comme le cauchemar de ceux qui s'y laissent enfermer...
Pourtant, le livre de Boualem Sansal, sans doute parce qu'il est écrit par un Algérien, un Arabe, un Musulman, échappant ainsi à la suspicion de racisme et de xénophobie, ne soulève pas les coeurs de ceux pour qui "Soumission", comme le fut "Le suicide français" de Zemmour, sont des oeuvres "nauséabondes" et rances"...
La "critique" française semble avoir choisi de l'ignorer...

Roland Gérard

@ Marchenoir
Les Français (et les Occidentaux en général) en ont soupé, de cette culture de l'excuse. C'est fini. Ca ne marche plus. L'enfumage néo-marxiste n'impressionne plus personne. A l'heure où le continent européen est en butte à une véritable invasion, les peuples savent que c'est leur survie qui est en jeu. Les manipulations verbales de la classe pseudo-intellectuelle n'ont plus de prise sur cette réalité.

Monsieur Marchenoir, sachez que la majorité silencieuse et majoritaire qui suit ce blog vous trouve formidable et vous remercie pour vos prises de positions des plus saines et des plus pertinentes qui remettent les choses à l'endroit. Nous en avons assez de l'auto-repentance et de la dictature intellectuelle des crypto-marxistes.

calamity jane

"...pas lu, ou mal, un livre"...

Pourriez-vous être plus consistant Frank THOMAS ?
Ah ! mais c'est bien sûr ! Vous voulez parler des lecteurs d'"entreleslignes" !
Ensuite viendrait la question : entre les lignes à l'horizontale ou à la verticale ? :-)

Emile Karailiev, professeur à la Sorbonne

Vivement un nouveau roman de Michel Houellebecq aussi pertinent, efficace et à propos que les précédents !!

Robert Marchenoir

@Laurent Dingli | 29 août 2015 à 10:59
Vous en rajoutez encore dans l'obscénité raciste en affirmant sans rire que beaucoup de personnes, noires ou blanches, ont été lynchées parce qu'elles avaient effectivement commis les crimes qui leur étaient reprochés. Il faut lire une telle monstruosité pour concevoir qu'il existe encore des personnalités dans votre genre.

Heureusement qu'il existe encore des personnalités dans mon genre, mon cher Monsieur Dingli. C'est peut-être ce qui sauvera votre peau lors du prochain attentat islamiste, quoiqu'il est fort possible qu'on n'aie pas très envie de prendre des risques pour des personnalités dans votre genre. Vous devriez vous méfier, les mots ont des conséquences.

Vous pouvez vous livrer tant que vous voulez à ce vice bien français qui consiste à se livrer à des attaques personnelles lorsqu'on est incapable de débattre rationnellement, mais il n'en reste pas moins qu'il est certain qu'un nombre appréciable des victimes de lynchage, aux Etats-Unis, étaient coupables des crimes qui leur étaient reprochés.

Les gens qui étaient lynchés étaient en général arrachés aux mains des autorités qui les avaient arrêtés pour des crimes et délits. Votre assertion suppose que la totalité des personnes arrêtées à l'époque étaient innocentes.

Elle est aussi stupide, et dépourvue de fondement, que cet élément de la sagesse populaire gauchiste qui consiste à s'indigner du fait qu'un nombre très important de Noirs américains soient en prison. S'indigner du fait qu'il y ait "trop" de Noirs en prison, c'est supposer qu'ils ont été emprisonnés pour rien, qu'ils n'ont rien fait, que les méchants Blancs les ont bouclés juste comme ça, pour s'amuser, par racisme.

La vérité est qu'il y a beaucoup de Noirs en prison parce qu'il y a beaucoup de Noirs qui ont commis des crimes et délits.

Mais les gauchistes mettent toujours la raison et la justice sur la tête. Ils inversent toujours la cause et les conséquences. Leurs petits protégés ne sont jamais responsables de rien : c'est la faute du "contexte".

Hier, c'était la "classe ouvrière" qui n'était jamais responsable de rien. Ou les membres du parti communiste. Aujourd'hui, ce sont les Noirs, les immigrés, les femmes, les homosexuels...

Et c'est bien ce que vous faites : vous nous ressortez le fameux "contexte" :

"J'ai seulement rappelé une évidence, à savoir qu'il ne faut pas isoler un fait de son contexte. Par exemple, les universitaires américains ont analysé celui qui a présidé à certains lynchages dans une période donnée (crise économique, perte de privilèges et rancoeur due à la défaite touchant les Blancs du Sud après la guerre de Sécession, etc.) : le rappeler n'est pas justifier ces crimes commis par des Blancs, mais tenter de comprendre un contexte ; c'est le travail de l'historien."

Vous mentez. Vous ne faites nullement œuvre d'historien. Traiter vos opposants de racistes parce qu'ils mettent des faits en lumière n'est pas faire œuvre d'historien. C'est exactement le contraire. C'est faire œuvre de militant, d'activiste politique et de débatteur malhonnête.

Depuis le début de cette discussion, vous tentez de m'intimider en m'affublant du qualificatif infamant et délictuel de raciste. Depuis le début de cette discussion, vous tentez de nier que les Noirs sont plus criminels que les Blancs, puis, mis devant l'évidence, vous tentez de nier la conclusion évidente et légitime : les Blancs doivent s'en défendre.

Vous suivez la tactique rodée depuis un siècle par les communistes, qui consiste à commencer par nier obstinément les méfaits dénoncés par leurs adversaires, puis, quand cela devient impossible, noient le poisson en prétendant que ces méfaits ont des "motifs" intervenant dans un "contexte" qui par conséquent les rend excusables, et enfin, quand ils sont à bout d'arguments, finissent rapidement par diffamer la personnalité de leurs contradicteurs qu'ils sont incapables de réfuter, en les affublant de diverses étiquettes, renouvelées au fil des décennies : hier, quand vous critiquiez l'idéologie de gauche, vous étiez un "bourgeois", puis un "fasciste", plus tard un "capitaliste", on est bien sûr passé par le "nazi", et maintenant on en est rendus au "raciste", qui présente l'immense avantage d'être justiciable de poursuites devant les tribunaux, ce qui fait jouir le gauchiste chez qui sommeille toujours le dénonciateur aux autorités.

Evidemment qu'il est légitime, pour les historiens, de s'interroger sur le contexte de tel mouvement d'opinion ou de tel conflit d'intérêt entre groupes humains. C'est même leur raison d'être ! A condition que les historiens restent dans leurs universités à gratter leurs bouquins, et ne prétendent pas dicter au peuple ce que doit être sa politique.

Moi, je vous parle politique -- et c'est tout l'objet de ce fil de discussion et d'autres : que convient-il de faire pour nous défendre, pour que notre civilisation survive, pour que nous survivions tout court ?

Je me moque du "contexte", des "raisons", de "l'interprétation" et de toutes ces fariboles. Quant un fanatique avec un fusil résolu à tuer tout le monde monte dans un train, son "contexte", il peut se le fourrer où je pense.

Mais vous, vous passez votre temps à faire des amalgames. Tantôt vous jouez à l'historien, tantôt vous prétendez faire de la politique. C'est quand ça vous arrange.

Un historien ne passe pas son temps à nier la réalité, puis, lorsqu'on la lui fourre sous le nez, à insulter les gens en les affublant de qualificatifs infamants.

J'aime beaucoup les vrais historiens, ceux qui ont la religion du travail et de la recherche, et je passe beaucoup de temps à les lire. Le problème, en France (et ailleurs en Occident), c'est la caste pseudo-intellectuelle qui a pris l'université en otage, qui insulte la science dont elle se réclame et la détourne pour imposer sa vision politique au peuple.

Mary Preud'homme ("N'ayez pas peur" Jean Paul II)

"...Surtout le dernier en date qui semble visionnaire..." (dosimi, 28/8, 17:26)
---
Si l'avenir lui donne raison. Il est quand même un peu tôt pour en juger.

Laurent Dingli

@ Trekker

Oui, nous sommes d'accord.

Trekker

@ Laurent Dingli @ R.Marchenoir | 29 août 2015 à 10:59
"Vous en rajoutez encore dans l'obscénité raciste en affirmant sans rire que beaucoup de personnes, noires ou blanches, ont été lynchées parce qu'elles avaient effectivement commis les crimes qui leur étaient reprochés. Il faut lire une telle monstruosité pour concevoir qu'il existe encore des personnalités dans votre genre."

Totalement d’accord avec vous, mais ce triste personnage ne mesure probablement pas la portée de ses écrits tellement il est imprégné par son racisme. Tenter de le ramener à une vue nuancée et replacée dans la perspective historique de la criminalité des noirs aux USA, c’est hélas peine perdue. Autant vouloir convaincre feus Hitler, Staline et Pol Pot qu’ils se trompaient lourdement en matière de répression !

Laurent Dingli

@ Robert Marchenoir

Vous en rajoutez encore dans l'obscénité raciste en affirmant sans rire que beaucoup de personnes, noires ou blanches, ont été lynchées parce qu'elles avaient effectivement commis les crimes qui leur étaient reprochés. Il faut lire une telle monstruosité pour concevoir qu'il existe encore des personnalités dans votre genre. Donc, des hommes sont massacrés sur-le-champ, sans preuves, sans témoins, sans procès, mais Robert Bido... euh, Marchenoir, sait, lui, que les victimes de cette parodie de justice étaient coupables ! Dans l'auto-justification raciste, vous allez vraiment très loin.
Je n'ai jamais dit que les Noirs avaient plus de raisons d'assassiner que les Blancs, j'ai seulement rappelé une évidence, à savoir qu'il ne faut pas isoler un fait de son contexte. Par exemple, les universitaires américains ont analysé celui qui a présidé à certains lynchages dans une période donnée (crise économique, perte de privilèges et rancoeur due à la défaite touchant les Blancs du Sud après la guerre de Sécession, etc.) : le rappeler n'est pas justifier ces crimes commis par des Blancs, mais tenter de comprendre un contexte ; c'est le travail de l'historien. Et ce qui est valable pour les Blancs l'est tout autant pour les Noirs, les Jaunes ou les Rouges. Vous êtes aveuglé par vos obsessions et votre lecture simpliste du monde.

Frank THOMAS

"MH n’est pas plus important que ses romans."

Ce billet dit à peu près tout ce qu'il faut dire sur cette tendance caractéristique des gens incultes qui bien souvent n'ont pas lu, ou mal, un livre, à juger la qualité littéraire de celui-ci à l'aune de la réputation, de l'image, voire de la vie de son auteur.
A ce régime, il faudrait mépriser la musique de Wagner, de Saint-Saëns ou de Debussy, qui n'étaient pas des hommes aimables, on jugerait médiocres, voire nocives, les tragédies de Racine et on vouerait à la poubelle les chefs-d'oeuvre de Céline.
Houellebecq n'est pas beau ; il semble négligé dans sa toilette, il marmotte de façon inaudible. Mais que font ces misères au regard de ce qui seul compte et restera : son œuvre ?
Cette critique médiocre et facile qui fait mine de confondre l'homme et son œuvre est typique de la sous-culture médiatique qui nous submerge.

Trekker

@ Robert Marchenoir | 28 août 2015 à 14:33

Après la main de Poutine et des ex-communistes dans tout nos maux, maintenant vous êtes passé à la négrophobie obsessionnelle : tous les noirs US sont des tueurs, ou potentiels tueurs, de blancs. Je présume que la solution rêvée par vous pour tous les blacks c’est un remake des camps de concentration, ou la stérilisation de masse ?

Au fait quel est votre avis sur l’escadrille des Red Tails, ou Tuskegee Airmen, dans les années 43 à 45 ? George W. Bush a osé décoré ses vétérans en 2007 avec la médaille d’or du Congrès, moralité même les républicains sont atteints de négrophilie !…

Après Poutine et les Russes, puis les noirs, quelle sera la prochaine cible de votre détestation ?

Vous me rappelez fâcheusement les staliniens français des années 40 à 60, ils ne semblaient exister qu’au travers de haines successives : patrons et grand capital, vipères trotskistes, revanchards allemands, colonialistes, militaires, etc. En fait vous êtes mû par les même ressorts, un besoin irrépressible de haïr une communauté source de tous les maux ainsi qu’une imperméabilité à tout argument contradictoire. Seule la communauté du moment hautement haïssable est différente par rapport aux précités !…

Consulter un psychanalyste ou un psychiatre vous ferait le plus grand bien, votre syndrome est bien connu et on arrive à le soigner…

dosimi

"Michel Houellebecq est-il plus important que ses romans ?"

Non, lui s’en ira, pas ses romans. Surtout le dernier en date qui semble visionnaire même si la chronologie n’est, à mon avis, pas très réaliste. J’écris « semble » car je ne l’ai pas encore lu mais tellement entendu parler…
Comment l’avenir pourrait-il être très différent de la description que MH en fait si rien n’est fait pour juguler la peste coranique qui se diffuse dans nos gentils pays tolérants ?

Alex paulista

@ Laurent Dingli | 28 août 2015 à 00:03

The Wall Street Journal... vous filez un mauvais coton, avec vos lectures de gauchiste.

Robert Marchenoir

@ Laurent Dingli | 28 août 2015 à 00:03
N'essayez pas de donner la caution des chiffres à votre racisme ordinaire. Si les Noirs américains commettent en effet plus d'homicides que les Blancs, en chiffres relatifs comme en valeur absolue, il existe des raisons historiques et sociales à cela.

Ah, voilà ! Ce qui est important, ce n'est pas que les Noirs soient plus criminels que les Blancs : c'est qu'ils ont des "raisons" pour l'être.

Et ces raisons sont bonnes, contrairement à celles des meurtriers blancs qui, soit sont mauvaises, soit n'existent pas.

Eh bien Monsieur Dingli, moi, ce qui m'importe, c'est d'éviter les meurtres, de faire baisser le nombre de crimes, de punir les criminels et de protéger les honnêtes gens.

Pas de classer les gens en bons meurtriers et mauvais meurtriers.

Mais c'est ma vision des choses que vous appelez le "racisme"...

Alors que c'est la vôtre qui est raciste, un racisme exclusivement dirigé contre les Blancs : lorsqu'un Noir commet un délit, il a toujours une excuse, donc ça ne compte pas. Lorsqu'un Blanc cause du tort à un Noir (et ce tort peut aller de l'assassinat à l'arrestation légale et légitime), c'est toujours parce que c'est un oppresseur raciste.

Laissez-moi vous dire que ce discours de perroquet n'intimide plus personne. Même des gens solidement de gauche rejettent désormais ce énième recyclage de la propagande marxiste, concoctée dans les officines du KGB pour diffamer les Etats-Unis en particulier et le monde libre en général. Les gens ont des yeux pour voir, et il arrive un moment où la réalité s'impose à tous.

Vous sortez des énormités avec une tranquille assurance. Vous nous dites, dans le but d'excuser l'incontestable sur-criminalité noire aux Etats-Unis, que les Blancs comme les Noirs tueraient de préférence au sein de leur propre communauté.

C'est parfaitement exact, et donc ? Vous êtes en train de nous dire que puisque les Noirs s'entretuent, c'est une affaire de nègres et que ce n'est pas très grave s'ils commettent beaucoup plus de crimes que les autres ? Qui est le raciste, du coup, dans cette histoire ?

Vous omettez de préciser le second volet de l'histoire : en effet, les Noirs sont les premières victimes des meurtriers noirs, mais les Blancs sont massivement victimes de la criminalité noire, alors que les Noirs sont beaucoup plus rarement victimes de criminels blancs.

Ce qui justifie le prétendu "racisme" des Blancs, qui consiste simplement à savoir identifier d'où vient le danger et à se prémunir de ceux qui les menacent.

Si vous êtes chauffeur de taxi blanc dans une grande ville américaine, vous allez avoir tendance à ne pas vous arrêter si un Noir vous hèle dans la rue. Ce n'est pas "raciste". C'est raisonnable. Vous avez infiniment plus de chances de vous faire agresser ou trucider par un client pris au hasard dans la rue s'il est noir.

Et d'ailleurs... les chauffeurs de taxi noirs en font autant. Le président du syndicat des chauffeurs de taxi d'une grande ville américaine a justifié cette pratique, rituellement évoquée par tout ce que les Etats-Unis comptent d' "anti-racistes" professionnels pour "démontrer" le "racisme institutionnel" des Américains. Il est... noir.

Vous nous ressortez les lynchages des années 30 pour... pourquoi, au fait ? Où voulez-vous en venir ? Essayez-vous de démontrer que des meurtres racistes supposés (je vais y revenir) commis par les Blancs il y a près d'un siècle justifient des meurtres racistes commis par les Noirs aujourd'hui ?

Car aujourd'hui, ce sont les Noirs qui lynchent les Blancs aux Etats-Unis, pas l'inverse. Cela porte même un nom, inventé par les assassins eux-mêmes : la chasse à l'ours blanc. A travers tout le pays, des hordes de Noirs se donnent pour but de battre des Blancs pris au hasard dans la rue. Beaucoup en sont morts. C'est ce que les médias américains appellent des "agressions sans motif". Ce ne sont pas des agressions sans motif : ce sont des assassinats racistes.

En comparaison, il n'y a pratiquement aucun assassinat raciste de Noirs par des Blancs aujourd'hui.

Revenons aux lynchages de jadis. La "sagesse populaire" (de gauche) a complètement falsifié l'histoire pour la mettre au service de l'idéologie néo-marxiste de "l'anti-racisme".

Il y avait certainement un élément raciste dans ces lynchages, qui ont sûrement tué des innocents, mais tout le monde a oublié que ceux qui s'y livraient avaient pour but, avant tout, de remédier à ce qu'ils percevaient comme les lenteurs et les incertitudes de la justice officielle (si cela vous rappelle un pays en forme d'hexagone en 2015...).

Les victimes de lynchage étaient, avant tout, des personnes arrêtées pour des délits et des crimes. Beaucoup étaient, effectivement, coupables des faits qui leur étaient reprochés. Et un nombre tout à fait significatif des victimes de lynchage furent des... Blancs. Ce qu'on omet systématiquement de rappeler.

S'il y eut davantage de Noirs que de Blancs lynchés, c'est, tout simplement qu'hier comme aujourd'hui, les premiers étaient largement surreprésentés parmi les auteurs de crimes et de délits graves.

Mais je suppose qu'ils avaient leurs "raisons" ?

Les Français (et les Occidentaux en général) en ont soupé, de cette culture de l'excuse. C'est fini. Ca ne marche plus. L'enfumage néo-marxiste n'impressionne plus personne. A l'heure où le continent européen est en butte à une véritable invasion, les peuples savent que c'est leur survie qui est en jeu. Les manipulations verbales de la classe pseudo-intellectuelle n'ont plus de prise sur cette réalité.

vamonos

@Robert Marchenoir
"Vous sous-estimez gravement les djihadistes."

Les guerriers musulmans sous-estiment gravement la France.
Mohamed Mehra est à six pieds sous terre, tué RAIDe".
Les frères Kouachi ont fini leur mortelle randonnée dans une imprimerie.
Zacarias Moussaoui n'a pas fait l'objet de demande d'extradition et il va finir sa vie dans les deux mètres carrés de sa cellule.

Et tandis qu'il pleut des missiles sur l'Etat Musulman en Irak et au Levant, alors que plus de 10 000 de ses combattants sont déjà morts, les candidats au départ sont désormais prévenus des conditions de vie dans l'EIIL, le soir, pas de musique, pas de drogue, pas de jeux vidéos, ça fait réfléchir, même les plus idéalistes.

Pour en revenir au sujet de ce billet, il est tout à fait normal que Michel Houellebecq se plaigne que son adresse et ses habitudes soient divulguées par le journal, jadis du soir, mais désormais de l'heure de la sieste.
La liberté de la presse a des limites quand la vie d'un être humain est menacée. Mais je crois que je perds mon temps à tenter de bâtir un raisonnement alors que des gens considèrent qu'en France le fascisme se situe à droite de Manuel Valls et que tous les moyens sont bons pour lutter contre le retour de la bête immonde.

Laurent Dingli

Je reviens au sujet de cet article, car je m'étais trompé en postant mon dernier commentaire.
Je n'ai pas encore lu le dernier livre de Michel Houellebecq, mais j'ai beaucoup apprécié La Possibilité d'une île. Pour le reste, un écrivain est un tout. Il n'y a pas l'oeuvre d'un côté, et l'homme de l'autre.

genau

Illustration de l'attitude de M.Houellebecq, à propos de l'endormissement des populations :
- La France vend son immeuble du centre culturel de Vienne.
- Les négociations se déroulent avec un acheteur unique : le Qatar.
- Toutes les autres solutions ont été écartées.
- M.Fabius ne veut parler qu'avec le Qatar.
POURQUOI ? Pourquoi le Qatar, pourquoi seulement le Qatar, serait-ce pour contrer en Autriche les liens qu'entretient ce pays avec Oman, mais qui, par ailleurs est francophile ?
Pourquoi cette faveur constatée à l'Islam et à ses dictatures religieuses qui maintiennent par exemple une femme en prison sous prétexte de relations adultères alors qu'il est prouvé qu'elle a été violée ?
Le pays des droits de l'homme (mdr) ne le serait-il que lorsque le pognon n'est pas en jeu ?
Alors apparaît Houellebecq qui écrit : SOUMISSION.

calamity jane

Un enseignant discutant avec d'anciens élèves à propos de tout et de rien et notamment d'anciens, anciennes qui étaient connus dans les médias dire qu'à quelques exceptions près, savoir voyager dans un milieu tenait lieu de talent.
Qu'il devienne académicien pour être libre de ses mouvements. En effet s'attaquer à lui alors qu'il pense l'écriture ne sera plus d'actualité.

Perso, c'est le titre du livre qui me rebute. Mais ainsi que je le mentionnais dans un autre billet sur le sujet de ce Monsieur, ce qu'il y décrit est prévu pour le XXIIè siècle. D'ici là, le Pont des Arts aura vu passer des sommités toutes disciplines comprises.

Quand la conscience sera devenue une réalité pour dire qu'empêcher le monde de profiter des patrimoines, en ayant pour but d'isoler les vivants à ce qui les relie à leurs origines, pour imposer son délire expansionniste religieux, n'est pas une soumission mais un respect de soi, nous aurons avancé vraiment.

scoubab00

Bien que le nombre de diplômés de toutes disciplines n'ait de cesse d'augmenter, les gens lisent de moins en moins face à une offre littéraire toujours aussi fournie en nouveautés alors que les quelques érudits et autres grands lecteurs qui meurent ne seront pas remplacés. Cherchez les erreurs. Michel Houellebecq représente présentement un petit marché : presque personne ne le connaît. Il suffit de faire un microtrottoir urbain pour être fixés. Alors que Valérie Trierweiler oui, elle on la connaît de partout. D'ailleurs, son banquier et son éditeur l'adorent.

Houellebecq serait-il un phare empaqueté à répétition de nappes de brouillard languides ? L'écrivain doit être un coureur de fond et, un jour, un de ses romans finira par faire le crossover : conquérir un plus large public. Au risque d'éclipser son créateur. Michel a le substrat pour ce faire, je partage son goût de l'espace, de la géographie. Surtout, il exsude son époque, sa versatilité au sens anglo-saxon du terme, son défaut de fraternité, sa soif du rebond. Faudra bien arriver un jour à vitrifier in vivo tous ces éléments. Les médias sont un peu plus que ce qu'il fait dire à un de ses personnages mais tout écrivain de ce tonneau doit marcher seul et longtemps : "La presse, de toute façon, à ce stade, on s'en bat un peu les c... C'est plus vraiment là que ça se joue."

hameau dans les nuages

Marchenoir a raison. On a sous-estimé les talibans.

Voilà le plan inédit de la forteresse de Tora Bora. En la publiant sur son blog, monsieur Bilger prend les plus grands risques, je ne lui tiendrai donc pas rigueur s'il estimait devoir y renoncer...

http://i.ytimg.com/vi/UqqLDGK1YUo/hqdefault.jpg

My name is Bond, james Bond! .

MDR !

Laurent Dingli

@ Robert Marchenoir

N'essayez pas de donner la caution des chiffres à votre racisme ordinaire. Si les Noirs américains commettent en effet plus d'homicides que les Blancs, en chiffres relatifs comme en valeur absolue, il existe des raisons historiques et sociales à cela. De même en France, où il n'y a pas de statistiques ethniques, des magistrats comme notre hôte ont pu facilement constater que les personnes d'origine maghrébine et subsaharienne sont plus représentées dans les salles d'audience pour les crimes et délits qu'elles ont commis que les "Desouche". Cela signifie-t-il pour autant que des êtres humains sont plus violents que d'autres en raison de leur origine ou de la pigmentation de leur peau ? Je n'y crois pas un seul instant et il serait à la fois odieux et très stupide de l'affirmer. Ce serait surtout faire fi du contexte social dans lequel adviennent ces homicides. Eh oui, il y a davantage de meurtres dans des banlieues déshéritées où le taux de chômage atteint les 30 ou 40% et où le trafic de drogue constitue une économie parallèle, que dans les zones résidentielles, en France comme aux Etats-Unis. N'oubliez pas de le rappeler lorsque vous interprétez les chiffres pour servir votre théorie sur l'inégalité des races (aïe, je vais encore me faire traiter de "gauchiste"). Je vais inverser votre théorie fumeuse pour en montrer toute l'inanité et souligner surtout l'importance du contexte et de l'interprétation qui en est faite. Si, suivant votre logique primaire, un Noir effectuait des statistiques sur les lynchages d'hommes de couleurs dans les Etats du Sud entre 1930 et 1960, ils nous "révèlerait" que les Blancs sont surreprésentés dans le camp des tueurs et les Noirs dans celui des pendus. De même, observant l'histoire de l'Apartheid en Afrique du Sud, il pourrait facilement en tirer les mêmes conclusions et penser que les Blancs sont par essence plus violents que les Noirs, idem en consultant l'histoire du Congo belge, celle des massacres de masse dans les colonies allemandes, etc., etc.
Intéressant de noter par ailleurs qu'aux Etats-Unis les Blancs tuent plus de femmes que les Noirs, et que chacun préfère tuer dans sa propre communauté, comme l'indiquent les statistiques ci-dessous données par le Wall Street Journal pour la période 2000-2010 :



Robert Marchenoir

@Savonarole | 27 août 2015 à 20:45
Il faut vraiment être un agité du bocal pour penser que les futurs Kouachi et Coulibaly lisent Le Monde au mois d'août...

Vous sous-estimez gravement les djihadistes. Votre réaction est, je regrette de devoir le dire, typique d'un certain racisme français, alimenté à la source du provincialisme, du chauvinisme, de l'ignorance et d'un sentiment de supériorité malvenu. Combien de fois n'a-t-on pas entendu des phrases du type : "Huhuhu, ces sauvages qui habitent dans des grottes en Afghanistan, vous ne croyez tout de même pas qu'ils aient été capable de piloter des Boeing pour les flanquer pile-poil dans le World Trade Center, ma bonne Madame Michu."

Il suffit d'étudier les actions des djihadistes, leur parcours, leur formation, leur profil, pour se rendre compte qu'il s'agit là d'une grave illusion. Heureusement que les hommes des services secrets, chargés de nous protéger, n'ont pas votre désinvolture.

Les islamistes sont, au contraire, des gens qui connaissent très bien nos sociétés, qui savent fort bien utiliser les technologies numériques pour s'informer, qui sont experts dans l'emploi des ordinateurs, de la vidéo, du piratage informatique, des explosifs, des techniques de manipulation de l'opinion, et qui comptent dans leurs rangs de nombreux universitaires, ingénieurs, scientifiques, informaticiens, médecins, etc. Sans compter qu'ils disposent de beaucoup d'argent pour s'attacher les compétences qui leur manqueraient.

Quant au "Monde du mois d'août", je vous signale que cela fait belle lurette qu'on n'a plus besoin de le lire au mois d'août pour savoir ce qu'il y a dedans. Notre hôte sacrifie peut-être à la charmante et désuète coutume d'aller chercher Le Monde chez son marchand de journaux avec ses croissants en fin de matinée pendant ses vacances, mais "les futurs Kouachi et Coulibaly", eux, tapent "Houellebecq + domicile" dans Google, à partir de leur chambrette de Sanaa (Yémen) ou d'Aubervilliers (France), et ça leur suffit amplement.

semtob

Cher Philippe,

Il faudrait enfin pouvoir dire que la liberté c'est aussi de pouvoir s'exprimer, sans se faire blacklister des médias sur ordre des partis politiques.
C'est que les socialistes sont de parfaits manipulateurs de journalistes par le biais de distributions de subventions.
C'est une phrase de Niel qui prétend que lorsqu'un journaliste n'est pas aux ordres de la gauche, il peut tout simplement dégager.
La presse traversant une crise historique, il est bien facile de la domestiquer.
Combien d'affaires sont retenues dans un silence moqueur alors que chacun peut le lire sur internet et le vérifier en croisant plusieurs sources ?
Il y en a marre de la propagande socialiste qui prétend avoir le savoir alors que la construction de la phrase n'est pas acquise. Le double sujet qui pollue les reportages, les débats, c'est une violence faite à la langue française.
La pédagogie à deux balles de retirer l'expression écrite des petites classes, c'est méconnaître le développement de l'attention et du contrôle de soi dans l'exercice de la motricité fine. Si ces dispositions étaient mises en place, nous nous retrouverions avec une augmentation considérable de l'instabilité psychomotrice et une multiplication du nombre de dyslexiques.
Les discours de Hollande s'adressent à une population d'enfants et encore certains pourraient lui apprendre le conditionnel dès l'âge de trois ans.
Ah, non la France, elle n'est pas contente de Moi, Président.

C'est Hollande qui est dangereux et sa diplomatie incohérente.
Il est impossible d'armer des rebelles à l'extérieur et de les combattre sur le sol français. Avoir abandonné la Libye, l'Afghanistan ce sont des dangerosités colossales et l'histoire le confirmera malheureusement.
Etre parti seul au Mali alors que les Canadiens à un jour près se seraient engagés à nos côtés, c'est de l'irresponsabilité.
Certains journaux tel Jeune Afrique se demandent si malgré nos morts militaires nous faisons du tourisme au Mali et les jeunes Nigériens prennent parti pour le Nord ou le Sud du Mali.
Des titres dénoncent le rôle de colonisateur de Hollande parce qu'aucune information n'a été effectuée par le gouvernement Hollande.
La situation s'est aggravée.

L'ignorance coupable de la souffrance des Chrétiens d'Orient par Hollande est une insulte à notre pays.
Si Merkel ne tenait pas l'Europe dans ses bras et de par son courage, la France serait encore plus mal.
Hollande a affaibli la France et il faudrait bien qu'il puisse entendre qu'il a détruit des liens sociaux, des repères, la confiance et qu'il faudra longtemps pour réparer ses erreurs.

Financer l'apprentissage après l'avoir anéanti, c'est une blague.
Prier la croissance après avoir démoli l'esprit d'entreprise, c'est une blague.
Se mesurer à la Russie, c'est une blague. Ce sont des partenaires économiques essentiels à l'exportation des produits de l'agriculture.
Flirter avec l'Iran, c'est de l'inconscience.
Il faudrait des acteurs, des écrivains qui contrent une propagande insupportable.

Balzac se fit appeler Monsieur de Brugnol, nom inspiré de sa gouvernante Louise Breugiol pour fuir les journalistes indiscrets.
Et si Michel Houellebecq remplaçait ses voyelles blanches par le dessin de la mouche, sur les conseils de Rimbaud, il gagnerait du temps d'écriture, mais le nom en perdrait la finalité gauloise.
Et vous-même, cher Philippe, n'êtes-vous pas boudé de certains plateaux en raison de vos prises de position sur la liberté d'expression et la justice laxiste ?
françoise et karell Semtob

Savonarole

Il faut vraiment être un agité du bocal pour penser que les futurs Kouachi et Coulibaly lisent Le Monde au mois d'août...

Savonarole

Ariane Chemin avait déjà donné l'adresse du Fouquet's. C'est une récidiviste.

Robert Marchenoir

Il a reproché au Monde d'avoir révélé le quartier où il habite et le magasin où il fait ses courses. Sachant qu'il est menacé de mort et, semble-t-il, protégé par la police, c'est effectivement, dans le meilleur des cas et au grand minimum, une grave imprudence et une grave faute déontologique.

Connaissant l'infinie perversité de la gauche, je n'exclus pas que cela soit volontaire. Ce ne serait pas la première fois.

caroff

Après tout, un grand écrivain (et même un petit) a le droit de ne pas aimer, voire de détester, le journal de "référence" (de révérence, plutôt, à l'esprit du temps) que beaucoup perdent leur temps à lire (un "journal de menteurs écrit pour des ignorants" comme le dit un de mes amis dépourvu de nuances)...

Houellebecq serait-il donc devenu arrogant ?

A mon humble avis, ce garçon (terme affectueux) est né avec un don d'extra-lucidité qui lui permet, mieux que ses collègues, de percevoir et de décrypter la réalité du temps comme l'ont fait d'autres avant lui : Flaubert, Balzac et Céline bien sûr.
Ses admirateurs lui pardonneront donc ses excès en tout genre, son manque de tempérance, ses détestations et son ironie mordante qui ne peuvent, en effet, que fâcher les bigots, si nombreux à se presser dans l'église de la bien-pensance !

Et pour terminer sur son dernier opus, "Soumission" dont je me suis délecté, ce n'est pas un roman à charge contre l'Islam, mais plutôt une attaque terrible contre la lâcheté de nos élites politiques et universitaires...
"Qui se sent morveux se mouche", n'est-ce pas M.Valls ?

Savonarole

Pour qui sait lire les signes c'est un étonnant renversement auquel on assiste, les intellectuels d'aujourd'hui pourfendent la gauche. On n'avait jamais vu ça depuis 50 ans.
On se souvient de Jean Daniel, druide inepte de la gauche, qui arborait le même Burberry crème que Camus, y voyant une parenté entre lui et Camus, il nous vendait ses caramels intellectuels dans les années 70, ou bien Le Monde portant au pinacle de sombres intellectuels disparus depuis.
Et ce bon Jacques Julliard de la CFDT, devenu pape de la gauche chez Marianne, puis de droite progressivement avec la couleur de ses cheveux, de plus en plus noirs au fur et à mesure qu'il blanchit... Triste génération qui ne se résoud pas à disparaître.

Dieu que les années 70 nous ont coûté cher !

La semaine prochaine je vous fais Ockrent, Kouchner, Attali, Sollers et sa femme, Lacan, Roland Barthes...

genau

Vous posez une question et lui donnez une réponse alternative.
Il me semble que le propre de Houellebecq est d'instrumentaliser la médiocrité des hommes pour en faire l'élément moteur de l'organisation sociale.
Alors se pose la question de savoir pourquoi Valls et Hollande ont trouvé le livre dangereux :
- soit ils redoutent la médiocrité qui les charge de toutes les responsabilités, en l'état d'un peuple larvaire. Ce serait louable de leur part, mais pas très romain.
- soit, plus simplement, il n'aiment pas le visage que Houellebecq donne à l'Islam, dans un rôle pourrisseur qui leur ressemble trop.
En mettant ainsi dans l'embarras, à mes yeux, deux personnages qui sont tout sauf primaires, Houellebecq justifie ses grincements à vocation totalitariste.
Est-ce condamnable ? On l'a déjà écrit, de partout, la France est un pays tellement englué dans des contorsions politiques qu'elle ne peut plus espérer autre chose que singer la société américaine, et subir la tendance musulmane, religion triste, autoritaire et réductrice. Dès lors, un être normal, doué d'esprit d'indépendance, ne peut plus qu'affirmer sa singularité de façon totalitaire.
Il ne faut pas nier les vices de notre société passée, mais du moins se décidait-elle par elle-même, chez Céline comme chez l'Abbé Mugnier. Alexis de Tocqueville, cent ans auparavant, affirmait les bases de la démocratie, notamment, la cohérence du corps électoral et mettait en doute la compétence de l'Eglise pour s'en mêler. Or, voilà qu'aujourd'hui, loin de ces choses simples, la préférence se calcule dans l'horreur alternative de la dictature et de la religion. Le Président ne craint pas de privilégier la chute de Bachar sur le combat contre l'EI, c'est-à-dire que la chute de la barbarie est mise en inéquation. Pour autant la barbarie ne s'en exprime que mieux, et M.Houellebecq n'a pas d'autre solution que d'opposer le mur de la mollesse et de l'indifférence pour prévoir la soumission et éviter la barbarie. C'est la constatation d'un suicide annoncé en attendant la révolte :

Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
Chio, l’île des vins, n’est plus qu’un sombre écueil,
Chio, qu’ombrageaient les charmilles,
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
Un chœur dansant de jeunes filles.

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
Courbait sa tête humiliée ;
Il avait pour asile, il avait pour appui
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
Dans le grand ravage oubliée.

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
Comme le ciel et comme l’onde,
Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
Pour relever ta tête blonde,

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
En boucles sur ta blanche épaule
Ces cheveux, qui du fer n’ont pas subi l’affront,
Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
Comme les feuilles sur le saule ?

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
Est-ce d’avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
Qui d’Iran borde le puits sombre ?
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
Qu’un cheval au galop met, toujours en courant,
Cent ans à sortir de son ombre ?

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l’oiseau merveilleux ?

- Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.

Le personnage de Hugo est détestable, mais nous ne subsistons que par nos idées, nos vices appartiennent aux seuls historiens.

Walt Longmire

N'oublions pas que Houellebecq est en campagne pour se faire élire à l'Académie française et que tout est fait, au travers de ses entretiens voire de son apparence physique, pour ne pas nuire à ce projet (d'où sa détestation du Monde qui écorne un peu l'image lissée qu'il veut donner).

Cela n'enlève rien à la qualité de l'écrivain mais ce que décrit Philippe Bilger c'est de la communication et rien d'autre. Cette posture le place du côté de BHL, le talent en plus.

...Et j'ajoute que son dialogue avec Finkielkraut s'inscrit également dans cette démarche.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS