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Je viens de lire un article sur Denis Tillinac dans "L'Est Républicain" et j'ai beaucoup apprécié. Il y a des personnes dont j'aime entendre les réflexions et la qualité des explications, tels Eric Zemmour, Elisabeth Lévy, Philippe Bilger et quelques autres. Merci à vous.
Rédigé par : Eliane Zeisser | 29 mai 2016 à 14:14
Merci Denis Tillinac !
Rédigé par : zenblabla | 06 octobre 2015 à 12:58
@ hameau dans les nuages | 22 septembre 2015 à 22:45
"les vétérinaires se rabattent sur les "NAC" pour confortablement gagner leur vie"
Notre hôte aurait dû les embaucher pour tirer les vers du nez à ce Tilli-NAC.
"Les immigrés, on nous les impose, encore plus aujourd’hui qu’hier et bien moins que demain. Après il suffit de cracher sur les autochtones en les culpabilisant."
Si les gens deviennent racistes à la vue de trop d'arabes, ça ne signifie pas qu'ils ont raison d'être racistes... Et oui, si certains sont racistes il faut les culpabiliser d'être racistes.
Après, il est certain qu'une concentration d'immigrés signifie souvent une concentration de misère et de difficultés. Il faut donc contrôler les flux et pratiquer la mixité sociale. Bizarrement Neuilly s'y refuse et prône donc la concentration (ailleurs, loin, probablement pour ne pas sentir la culpabilité).
Je pense que l'Europe pourra absorber ces flux de migrants s'ils sont bien répartis. Du moins on doit faire un geste. La vaillance de la diaspora syrienne est reconnue, on ne le regrettera pas forcément. Cela pourrait aider à établir des ponts lorsque cette région se stabilisera, et confortera notre position géopolitique d'intermédiaires entre le Liban, Israël, la future Syrie et l'Iran. Il est temps que l'Europe s'affirme sans laisser toute la place à la Russie et aux États-Unis. Qu'elle montre qu'un Islam tolérant y trouve une petite place.
C'est peut-être bon pour la santé du monde.
Et je persiste à rigoler lorsque je vois les locaux de Béziers et Perpignan traiter les immigrés d'assistés et de fainéants.
Une région qui ne produit presque rien... même pour les vendanges on fait appel aux étrangers payés en liquide depuis presque un siècle. Qui vote FN et fait ses emplettes à Figueres (http://www.granjonquera.com/fr/acces ) ou en Andorre.
Rédigé par : Alex paulista | 23 septembre 2015 à 03:42
@ Alex paulista
Je ne sais pas ce qui se passe dans les PO mais ici, et je sais de quoi je parle, le beau-père d'un de mes fils étant veto, les vétérinaires se rabattent sur les "NAC" pour confortablement gagner leur vie, les éleveurs disparaissant ou laissant des ardoises monstrueuses. Et quand je parle d'animaux de compagnie, ce sont pour les cliniques principalement ceux des touristes de passage les trois mois d'été.
Je peux vous assurer qu'ici, peut être est-ce la présence du Pays basque proche, tous les métiers dont vous parlez sont assurés par des "blancos" dans une très large majorité. Ceci explique peut-être le faible score du FN dans le département avec sa question subsidiaire et récurrente : pourquoi donc des gens votent-ils FN ici puisqu'il n’y a pas d’immigrés ? Démontrant a contrario que dépassé un pourcentage telle une mobylette cela ne marche plus quelles que soient les circonstances.
De là à dire que la France profonde disparaîtrait sans l'apport des immigrés à cause de sa paresse est un peu fort de café. Et je peux par l’image vous prouver aussi que tous les immigrés sont des tire-au-flanc, ce qui est bien sûr faux. Pourtant les milliers de personnes vivant la majorité de l’année à l’étranger et touchant les allocations ne sont pas des PO sauf à considérer que le O d’orientales prenne tout son sens.
http://www.m6.fr/emission-capital/videos/11512698-aides_sociales_la_france_est_elle_trop_genereuse_capital_dimanche_20_septembre_a_20_55_sur_m6.html
Mon épouse préparant son dossier de retraite a reçu une estimation pour la part agricole : 200 euros. Pied de vigne bien chétif ayant malgré tout porté trois magnifiques bambins. Et avant-hier au village on enterrait Jeanne, 97 ans, agricultrice, 8 enfants et une vie de labeur harassant mais toujours avec le sourire.
Les immigrés, on nous les impose, encore plus aujourd’hui qu’hier et bien moins que demain. Après il suffit de cracher sur les autochtones en les culpabilisant. Regardez donc ces fainéants ! Sans les aides, sans les immigrés, hein !…
60 millions de français et Moix et Moix et Moix…
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 septembre 2015 à 22:45
Très intéressant et franchement sympathique ce monsieur Tillinac. Comme le dit breizmabro, il est reposant dans le brouhaha ambiant.
@Alex paulista | 21 septembre 2015 à 03:13
Vous devriez prendre vos gouttes, c’est l’heure.
Rédigé par : dosimi | 22 septembre 2015 à 18:10
@ hameau dans les nuages | 22 septembre 2015 à 10:57
Mais j'adore le Gers, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées Orientales, que je connais bien pour en venir. D'où ma douleur quand je constate qu'à part quelques paysans qui font de la résistance, n'y sont restés que les parasites. Surtout dans les POs d'ailleurs. C'est pour cela que le FN y est si fort.
Vous savez ce qui est le plus prisé comme épouse dans le coin ? Une fonctionnaire. Ils appellent ça un "pied de vigne" : ça rapporte tous les mois et ça a du temps libre pour la famille.
Ce qui fleurit dans le coin : les maisons de retraite, les pharmacies, les médecins, les notaires. Les employés de mairie aussi, la mairie est le plus gros employeur de Perpignan.
Bref, une région entière qui vit de la richesse qui doit bien se créer ailleurs.
En revanche, tous les ingénieurs, les commerciaux, les entrepreneurs (à part Pure People, mais c'est probablement pour bientôt) ont peu à peu déserté le coin. Même les vétérinaires jettent l'éponge : les gens trouvent scandaleux de payer une consultation 30 euros alors qu'ils payent 60 euros l'heure d'un garagiste qui change une pièce sur leur Citroën.
Un bon business dans la région c'est les associations subventionnées qui envoient des aides ménagères pour aider les vieux à rester chez eux. Alors que les "gauloises" glandent dans les bureaux climatisés à organiser les plannings, les "Fatimas" se coltinent les vieux du mieux qu'elles peuvent. Ça coûte 18 euros de l'heure pour nourrir ce petit monde (passage obligé pour récupérer une partie de l'État pour des vieux qui, eux, ont travaillé et cotisé toute leur vie comme agriculteurs) mais Fatima qui trime reçoit le minimum possible.
Si vous cherchez un maçon qui travaille, ce sera à 80% un arabe ou un portugais. J'ai bien trouvé un "gaulois" qui s'est lancé en auto-entrepreneur et qui fait un peu tout. Mais je vous rassure il n'est pas du coin. Il vient du ch'nord, où la situation est encore pire.
Même les rentiers blindés d'appartements à Font-Romeu mettent leur épouse à temps partiel pour avoir une couverture sociale pour la famille entière. D'autres se moquent en catalan des touristes de passage.
Un catalan baragouiné qui n'a rien à voir avec celui de Barcelone.
Mentalité de parasites.
Depuis leur superbes baraques construites par des maghrébins, ils sont bien sûr les premiers à dire que tous leurs problèmes viennent des immigrés ou des français trop bronzés ou frisés à leur goût.
Rédigé par : Alex paulista | 22 septembre 2015 à 17:48
@ Alex paulista
Propos lamentables. Je vais me contenter de cette formule lapidaire car fatigué à bosser encore sur un toit et actuellement il pleut...
Monsieur Askolovitch puant, parlant avec mépris voire haine des Gaulois, doit être de vos amis par la pensée, ce n'est pas peu dire.
Oui je préfère la Corrèze au Zambèze et Paris intra-muros. "J'espère" avoir le temps de vivre les retrouvailles des citadins dont le ventre crie famine avec leurs lointains ancêtres culs-terreux.
Cela s'est déjà vu. Et cela aura un prix.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 septembre 2015 à 10:57
Loin de moi l'idée de paraphraser Voltaire, toutefois j'aime bien ses idées mais je n'irai jamais me faire tuer pour qu'il les exprime.
Rédigé par : Savonarole | 22 septembre 2015 à 10:28
@ Achille | 21 septembre 2015 à 07:47
"Zemmour allégé, Ménard aseptisé. Il fleure bon la France profonde..."
C'est tout à fait cela, un mélancolique de sa jeunesse.
Rédigé par : breizmabro | 21 septembre 2015 à 12:28
Bonjour Philippe,
J'ai écouté l'entretien avec Denis Tillinac que je ne connaissais que de nom, vu que je ne lis pas Valeurs actuelles. L'homme s'exprime bien, ce doit être un bon écrivain. Il a des idées bien ancrées à droite mais sans ostentation.
Bref une sorte de Zemmour allégé, de Ménard aseptisé. Il fleure bon la France profonde de J-P Pernaut, la bourgeoisie provinciale attachée à son terroir et à ses traditions.
De droite mais sympathique en somme. Faudra un jour que je lise un de ses bouquins.
Rédigé par : Achille | 21 septembre 2015 à 07:47
Ça manque de contenu.
Si l'objectif de l'entretien était de le poser en grand-père sympathique, c'est réussi. Si c'était de 'le soumettre à la question', c'est un peu faiblard.
La seule chose qui le gêne au FN new look, c'est le programme économique...
Et il est fan de Ménard.
Remarquez que, comme Béziers, la Corrèze est un endroit qui ne survit qu'en suçant la redistribution de l'argent gagné dans les autres territoires.
Les régions de fainéants et d'assistés sont souvent les plus virulentes contre les étrangers : quand les nouveaux venus ne travaillent pas non plus il faut diviser les subsides, quand ils travaillent cela souligne la fainéantise des locaux.
Rédigé par : Alex paulista | 21 septembre 2015 à 03:13
J'aime bien Tillinac, il est d'un naturel reposant parmi tous ces agités du bocal.
Rédigé par : breizmabro | 20 septembre 2015 à 21:41
Interview intéressante et sans langue de bois. Notamment son rappel de nos racines judéo-chrétiennes qu'il est aberrant d'avoir reniées.
Bien que je ne sois pas cent pour cent synchro avec ses idées, j'apprécie généralement ses chroniques dans Valeurs actuelles et j'ai signé son appel pour garder nos églises (qui même désaffectées font partie de notre patrimoine).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 septembre 2015 à 19:38