Pourquoi François Bayrou, alors que je songeais à un autre sujet, s’est-il imposé à moi pour ce billet ?
Ce n’est pas à cause de l’université du MoDem qu’il a clôturée par un discours important, comme à chacune de ses interventions (Le Monde, Le Figaro).
Ce n’est pas non plus parce qu’il est l’heureux maire de Pau où il montre que les décisions et l'action ne lui font pas peur.
Ce n’est pas non plus pour le défendre parce qu’il sait très bien le faire lui-même.
Ni parce qu’on abuse à son sujet, comme à l’encontre des politiques de tous bords, de la dérision facile et de la vulgarité du verbe comme si n’importe quel citoyen, en démocratie, avait un droit acquis à l’insulte, au mépris et à l’invective. La République ou l'égalité des offenses.
Je ne peux pas m’empêcher, par exemple, de rappeler une prétendue drôlerie de Laurent Ruquier à ONPC, feignant, pour faire rire par le bas, alors qu’on évoquait Xavier Bertrand, de ne même pas connaître ce dernier. Et, évidemment, ce public robotisé d’applaudir comme il siffle, à la commande ! Je force le trait mais chaque samedi ce sont de minuscules et dérisoires Nuremberg médiatiques où l’infantilisation domine et que les injonctions mobilisent !
François Bayrou n’a jamais été épargné et il le sera de moins en moins jusqu’à la prochaine élection présidentielle. On moquera sa solitude, son passé ministériel et ses ambitions en les prenant pour de la vanité alors que la certitude d’avoir un destin, la passion angoissée de la France, le courage face aux épreuves et aux défaites et un comportement éthiquement irréprochable devraient plus susciter le respect que le sarcasme.
On a l’air d’oublier que François Bayrou, sortant le centrisme de la tiédeur, a été le premier et le seul à dénoncer d’emblée, dès le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les maux de la dette et du déficit et les scandales surgis d’un état de droit dévoyé, surtout l’arbitrage Borloo-Lagarde-Tapie et, pour résumer la suite par un seul nom, Pierre Estoup.
Le mérite n’a pas été mince d’incarner, et personne ne lui dénie d’avoir eu ce rôle et de continuer à l’assumer, un centre loin des compromis d’avant où, par une mollesse consensuelle, très chrétienne et trop démocrate, on cherchait à attraper, à convaincre un petit bout de chaque citoyen faute de savoir entraîner la société tout entière grâce à un projet novateur.
Je persiste dans une inquiétude me faisant craindre que même François Bayrou ne puisse pas faire du MoDem autre chose qu’un arbitre des élégances démocratiques, un gardien sourcilleux mais inactif de la forme et des modalités de la République. Et non pas un apport capital pour la substance et le fond. Un parti rappelant les règles mais sur la touche.
Peut-être me trompé-je mais il me semble qu’il y a une fatalité, pour le juste milieu, à se retrouver coincé entre l’étau électoral et politique d’un côté et, de l’autre, souvent une clairvoyance intrinsèque.
François Bayrou qui fait preuve d’une constance tranquille résistant aux avanies de toutes origines – les pires ne sont pas celles de ses adversaires naturels – est convaincu qu’il y a une autonomie intellectuelle et politique possible du centre, avec une identité forte et structurée, sans qu’il soit contraint, tel un parasite, d’aller picorer à droite ou à gauche. Aujourd'hui on peut en douter.
Il n’a pourtant jamais varié sur ce plan et son parcours depuis 2007 n’a pas à lui faire honte ni à susciter l’indignation ou, pire, le mépris. Les obtus qui s’enferment à perpétuité dans un camp n’ont pas de leçons à lui donner et il y a des évolutions que l’intelligence inspire quand la bêtise les interdit.
Il a eu raison de voter en faveur de François Hollande parce qu’il ne voulait plus du président Sarkozy pour la France.
Il a raison de dénoncer les trahisons de François Hollande à l’égard de la gauche pure et dure – c’est son problème à elle - mais surtout à l’encontre de la multitude qui l’a fait élire alors qu’elle n’était pas socialiste et qu’il a délibérément manqué l’opportunité, et eu l'honnêteté, de gouverner aussi pour elle.
Il aura raison de s’engager aux côtés d’Alain Juppé si celui-ci gagne la primaire LR et de se présenter à nouveau, dans le cas contraire, en affrontant les doutes et les ironies, à l’élection présidentielle.
Le paradoxe est que très présent depuis des années il n’est pas usé. Il croit en lui. Est-il inconcevable que la France lui donne raison ? François Bayrou et le MoDem, aux antipodes du FN mais qui bénéficie aussi aujourd'hui de son apparent amateurisme, ne pourraient-ils pas donner à la République l'envie d'éprouver ce qu'ils valent au sommet ?
A dire vrai, je me sens une familiarité avec la cohérence des choix de cet homme. Son obstination pour convaincre de celle-ci me renvoie, sur un mode mineur et modeste, à la mienne.
François, un homme amical mais sans démagogie, proche mais avec distance, assuré mais capable d’écouter, à la fois combatif et tolérant, cultivé mais accordé au peuple.
Il n'aurait pas été Sarkozy et ne serait pas devenu Hollande.
Bayrou, une idée neuve pour la France ?
Bayrou sortira-t-il par la grande porte ou la petite porte, ou alors par le vasistas ?
Rédigé par : Savonarole | 20 juin 2017 à 15:08
@Garry Gaspary
Ah, le sophiste que vous êtes !
Je ne sais pas où vous allez chercher tout ça. Toutes vos interventions se terminent, ou parfois même débutent, par une mise en cause des christianisés ! Et maintenant nous apprenons ici que les musulmans aspirent bien plus que les Français (christianisés cela va de soi !) à assimiler la culture française, mais d'où concluez-vous à ses sottises ?
Par ailleurs le mot race est bel et bien français, s'y trouve dans les dictionnaires et est employé depuis longtemps par de nombreux écrivains français, comme l'a montré sbriglia dans un commentaire du billet suivant.
Je pense que vous devriez de temps en temps, si ce n'est définitivement, sortir de votre bibliothèque, ce à quoi invite le "philosophe" athée que vous détestez le plus, car le plus christianisé des athées, Michel Onfray, dans ses dernières interventions. Vous me semblez être quelque peu submergé par le savoir et ne plus être capable d'avoir un raisonnement simple sur les choses.
Rédigé par : herman | 05 octobre 2015 à 11:07
@ herman
Le mot "race" a été inscrit dans la constitution afin d'abolir l'esclavage en France. Ce qui montre bien que la notion de race humaine n'est pas culturelle mais économique, autrement dit, qu'elle n'émane pas de l'histoire du peuple français, mais de la volonté d'une minorité française qui s'enrichissait à l'époque grâce à l'esclavagisme. Dites-vous que si l'esclavagisme avait été culturel en France, il n'aurait jamais été aboli et pour vous le démontrer, il suffit de considérer le système de castes qui est culturel en Inde et qui est toujours en application.
Que l'on retrouve ensuite cette notion de race à l'époque colonialiste n'a, si l'on suit ce que je raconte, rien d'étonnant. Mais, de nouveau, la colonisation n'a pu résister à l'appel moderne de décolonisation.
Là où votre texte se plante, c'est justement en affirmant que la culture émane du socialement utile. Si tel était le cas, nous aurions encore des esclaves au moins domestiques et des pays colonisés.
Cependant, il ne faut pas confondre le signifiant et le signifié, et faire disparaître le mot "race" de la constitution ne fera pas disparaître le racisme. Il faut par contre s'interroger sur ce qui amène la contre-culture dans notre pays, sur ce qui fait que la notion de race humaine y perdure alors qu'elle est devenue clairement obsolète aujourd'hui. Il faut prendre conscience du fait aussi que ce déphasage culturel n'est pas partiel mais total, qu'il ne se limite pas à quelques notions mais qu'il les impacte dans leur totalité, que ce n'est pas un phénomène d'inculture, d'ignorance mais clairement de déphasage de sens : les acultes ne comprennent pas le français comme un Français cultivé le comprend.
C'est clairement pour moi un phénomène dû à la christianisation. C'est bien la christianisation de certains esprits français qui empêche la culture française d'y pénétrer : ce que l'école fait, l'église arrive à le défaire. Et je dis bien l'église, et non la mosquée ou la synagogue, le problème est uniquement chrétien et non religieux. Alain Finkielkraut nous parle avec raison de la difficulté d'enseigner la Shoah à certains jeunes musulmans de banlieues, il a conscience des responsabilités que Soral et Dieudonné ont dans cette histoire, mais il n'en est pas encore à s'intéresser au christianisme revendiqué par Soral et Dieudonné. Ce n'est pas l'Iran qui a réussi à propager l'antisémitisme en France chez les musulmans, ce sont deux chrétiens qui se revendiquent comme tels. L'église a aujourd'hui aussi sa place sur Internet, son discours déculturant, déstructurant ne touche plus uniquement que les catéchumènes.
C'est ce concept de christianisation qui manque à l'analyse d'Alain Finkielkraut. C'est ce manque qui le fait complètement passer à côté du fait que certains Français de souche sont à proprement parler beaucoup moins cultivés que des Français d'origine étrangère. C'est cette lacune qui a réussi le convaincre que la déchéance culturelle française qu'il constate à notre époque n'est qu'un problème de culture étrangère incapable de s'assimiler à la culture française.
Alain Finkielkraut, sûrement parce qu'il est juif et d'origine polonaise, ignore que les premiers réfractaires à la culture française sont les christianisés.
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 octobre 2015 à 08:33
@ hameau dans les nuages
Je n'ai jamais nié l'existence des races animales, c'est même sur elles que je me base pour affirmer que la race est un concept économique qui ne peut s'appliquer à l'homme.
Sans économie humaine, pas de races animales.
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 octobre 2015 à 07:35
@Garry Gaspary
"Les qualités que l'homme améliore dans les races animales sont toutes des qualités (économiquement) utiles pour l'homme, et non pour l'animal".
Il y a déjà un progrès dans votre raisonnement. Vous reconnaissez que les races animales existent et ne sont pas le produit de l'homme. Après qu'elles ont été exploitées et améliorées à son seul profit en échange du gîte et du couvert c'est évident. Mais vous savez, la condition animale dans la nature est souvent peu enviable. Bambi au milieu des pâquerettes et des papillons, c'est dans les films.
Il est d'ailleurs amusant que sur un site agricole avec ses forums auxquels je participe, je m'accroche souvent avec un zigue d’extrême gauche (c'est rare mais cela existe dans le milieu) violent, ordurier et obsédé par l'antiracisme humain mais qui est aussi un féru de génétique animale très pointu avec ses critères d'améliorations en morphologie et production en tant qu'éleveur laitier alors que moi que certains peuvent qualifier d’extrême drôate, j'étais un peu cool sur ce sujet en y mêlant l'esthétisme de l'animal.
http://www.aquitanima.fr/var/ceb/storage/images/media/aquitanima/images/concours2014/race-jersiaise/534909-1-fre-FR/race-jersiaise.png
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 octobre 2015 à 22:31
@Garry Gaspary
La culture française ? Mais que fait donc le mot "race" dans la constitution ? Votre texte est intéressant mais vous prétendiez "répondre" à la citation que j'ai publiée plus bas (je mets "répondre" entre guillemets car mon commentaire ne posait nullement de question) et vous passez à côté du sujet, qui traitait de l'utilité sociale de l'utilisation du mot "race". Vous rappelez bien l'origine de ce mot, mais vous savez très bien qu'une langue évolue sans cesse pour s'adapter aux réalités nouvelles ou aux nouveaux usages des mots dans le langage courant. Il n'y a aucune indécence, ni de trahison à sa culture, à utiliser un même mot permettant de distinguer parmi les hommes et les animaux.
Faut-il d'ailleurs vous rappeler que l'homme est un animal ? A moins que vous ne soyez créationniste ?
Cependant, une chose me taraude l'esprit. Ceci aurait plus sa place dans le billet du jour, mais puisque la discussion est engagée ici avec vous...
Je me demande si Philippe et les autres ne se prennent pas les pieds dans le tapis de leur argument qui consiste à défendre la conservation d'un mot afin d'en conserver l'idée originale, et pour le mot "race", à pouvoir l'utiliser ne serait-ce que pour définir le racisme. En effet, si l'on considère que l'effacement d'un mot entraîne dans son sillage celui de la pensée qui le précède, il faudrait dès lors en conclure la pertinence du président à vouloir supprimer le mot "race" afin de terrasser le racisme...
Cette question est difficile à appréhender, on le voit encore dans le dernier commentaire de Marc Ghinsberg, qui défend la position du président. En voici un extrait :
"Dire que l’on ne doit pas discriminer selon la race, c’est bien reconnaître l’existence de races humaines."
??
Rédigé par : herman | 04 octobre 2015 à 17:00
@ herman
L'extrait que vous citez est truffé d'erreurs intéressantes à plus d'un titre.
Les catégories ne sont pas des constructions sociales, ce sont des constructions culturelles. Cela signifie qu'il n'y a pas de "nous" qui décide de les créer librement mais qu'elles appartiennent à un processus historique dont tout "nous" est plus l'objet que le sujet. Dit autrement, chaque individu naît dans une culture qui lui apporte une structure d'expression de sa pensée propre, liée non seulement à la société actuelle dans laquelle il vivra mais à l'Histoire de sa civilisation. Les mots que j'écris actuellement, je ne les ai pas créés, je ne suis pas maître de leur sens et ils me permettent de m'exprimer de manière unique et relative à ma civilisation. Dès lors, ceci m'interdit, en tant que Français, d'employer, pour l'exemple, le mot "race" dans un sens anglo-saxon sous prétexte que ce terme existe aussi dans la langue anglaise car son sens y est totalement différent, puisque la civilisation anglo-américaine est différente de la civilisation française.
Mais cela m'interdit aussi de dévoyer le sens culturel des mots existants dans ma propre langue. Je peux effectivement constater qu'il existe des gens de couleur blanche, mais je ne peux employer pour les catégoriser le terme "race" puisque ce terme a déjà un sens précis dans la langue française qui caractérise tous les groupes animaux que l'homme a fait évoluer artificiellement pour son profit économique.
Autrement dit, les racistes ne parlent pas français. Et vous déduisez de cela toute l'importance du discours d'Alain Finkielkraut qui vient souligner que l'identité française ne peut se définir que par le partage d'une même culture au sein d'une même nation.
On conclut aisément que les racistes en France ne peuvent être qualifiés de Français par le fait même qu'ils refusent d'attribuer au terme "race" son sens culturel français. Et donc, que ceux qui se prétendent plus français que les autres par leur tradition chrétienne et leur appartenance à une race blanche sont en réalité non pas des incultes mais plus précisément des acultes, des personnes qui sont passées totalement à côté de leur propre culture.
Et vous pouvez dire la même chose des tenants de la théorie du genre qui cherchent à sortir le masculin et le féminin de leur définition culturelle. Autrement dit, les discriminations négatives entraînent, par compensation, des discriminations positives qui ont des conséquences identiques et désastreuses sur notre culture : sa destruction par implosion.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 octobre 2015 à 12:01
@ herman
L'extrait que vous citez est truffé d'erreurs intéressantes à plus d'un titre.
Les catégories ne sont pas des constructions sociales, ce sont des constructions culturelles. Cela signifie qu'il n'y a pas de "nous" qui décide de les créer librement mais qu'elles appartiennent à un processus historique dont tout "nous" est plus l'objet que le sujet. Dit autrement, chaque individu naît dans une culture qui lui apporte une structure d'expression de sa pensée propre, liée non seulement à la société actuelle dans laquelle il vivra mais à l'Histoire de sa civilisation. Les mots que j'écris actuellement, je ne les ai pas créés, je ne suis pas maître de leur sens et ils me permettent de m'exprimer de manière unique et relative à ma civilisation. Dès lors, ceci m'interdit, en tant que Français, d'employer, pour l'exemple, le mot "race" dans un sens anglo-saxon sous prétexte que ce terme existe aussi dans la langue anglaise car son sens y est totalement différent, puisque la civilisation anglo-américaine est différente de la civilisation française.
Mais cela m'interdit aussi de dévoyer le sens culturel des mots existant dans ma propre langue. Je peux effectivement constater qu'il existe des gens de couleur blanche, mais je ne peux employer pour les catégoriser le terme "race" puisque ce terme a déjà un sens précis dans la langue française qui caractérise tous les groupes animaux que l'homme a fait évoluer artificiellement pour son profit économique.
Autrement dit, les racistes ne parlent pas français. Et vous déduisez de cela toute l'importance du discours d'Alain Finkielkraut qui vient souligner que l'identité française ne peut se définir que par le partage d'une même culture au sein d'une même nation.
On conclut aisément que les racistes en France ne peuvent être qualifiés de Français par le fait même qu'ils refusent d'attribuer au terme "race" son sens culturel français. Et donc, que ceux qui se prétendent plus français que les autres par leur tradition chrétienne et leur appartenance à une race blanche sont en réalité non pas des incultes mais plus précisément des acultes, des personnes qui sont passées totalement à côté de leur propre culture.
Et vous pouvez dire la même chose des tenants de la théorie du genre qui cherchent à sortir le masculin et le féminin de leur définition culturelle. Autrement dit, les discriminations négatives entraînent, par compensation, des discriminations positives qui ont des conséquences identiques et désastreuses sur notre culture : sa destruction par implosion.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 octobre 2015 à 12:01
@Garry Gaspary | 03 octobre 2015 à 10:01
Le bulbe à GG se ramollit : il a oublié les chrétiens, christianisés christianisme.
C'est inquiétant ça ! allons, vite, une belle tirade antichrétienne, ça nous remontera le moral et regonflera le blog !
Kss kss chrétiens beaufs frontistes droitistes kss kss va chercher ! nonosse !
Rédigé par : sylvain | 03 octobre 2015 à 11:40
@ hameau dans les nuages
Les qualités que l'homme améliore dans les races animales sont toutes des qualités (économiquement) utiles pour l'homme, et non pour l'animal.
De la même façon, l'Occidental a amené sa "civilisation" (les guillemets sont là pour souligner que la civilisation est affaire d'être historique, et non d'avoir économique, et qu'ainsi, ceux qui prétendent que la colonisation a civilisé sont des escrocs intellectuels) dans les pays colonisés pour son profit à lui, et non pour le profit des indigènes.
@ Franck Boizard
La discrimination positive est le signe du manque de courage citoyen. La discrimination positive découle du fait que l'Etat se voit dans l'obligation de mal faire ce que tout citoyen confronté à l'antirépublicanisme de certains se doit de faire : ostraciser.
Vous êtes témoin du fait que votre crémière est raciste ou homophobe ? En tant que républicain, vous vous devez de changer de crémerie, même si cela implique pour vous des efforts parce que la prochaine se trouve à des kilomètres de votre domicile.
Si chaque républicain de ce pays ostracisait clairement les antirépublicains au lieu de se contenter de plaindre leurs victimes et de se complaire dans l'achat de badge "Touche pas à mon pote", il n'y aurait plus de discriminations, positive ou négative.
Mais pour cela, il faudrait que le citoyen français se souvienne que son action politique et civilisationnelle ne se résume pas à mettre régulièrement un bulletin de vote dans une urne et à ensuite critiquer les faits et gestes des gouvernants issus d'élections.
Je n'ai pas pour l'instant le temps de répondre à herman mais je n'oublierai pas de le faire.
Rédigé par : Garry Gaspary | 03 octobre 2015 à 10:01
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2015 à 08:24
"Les races humaines n'existent pas. Le concept de race animale est purement économique. Tous les abrutis qui parlent de race humaine veulent donc uniquement signifier que, selon eux, il y a certains peuples qui ont vocation à exploiter économiquement les autres."
Voici la réponse à vos allégations que donne l'article dont Franck Boizard a donné le lien plus bas :
"Any time we categorize objects we decide to group things one way as opposed to another. In this sense, all categories are social constructs. If we wanted to, we could get rid of the category “table” and, in its place, invent two new categories: one for all “tables” that are brown and another for all “tables” that are not brown. Of course, it is more useful to have one single category which denotes all tables and so that is what we go with. But the point is that we choose to “go with” one category scheme and not the other. Thus, there is something “social” or “artificial” about all categories.
But this isn’t specific to race. All categories are tools and their validity must be determined by whether or not they are useful. And I have already shown that race is useful."
Rédigé par : herman | 02 octobre 2015 à 13:20
@ Garry Gaspary
On a le même genre de zigue sur ce blog qui nous explique régulièrement qu'il aime tellement la France qu'il souhaite qu'elle devienne les USA.
C'est déjà fait pour une bonne part. Z'avez pas remarqué que les Etats-uniens étaient nos colons économiques, culturels ? Wake up Garry ! On mange très très bien à leur râtelier.
Rédigé par : scoubab00 | 02 octobre 2015 à 13:11
Mes amis "les races n'existent pas" considèrent-ils que la "discrimination positive" est une vaste fumisterie et le métissage une illusion ?
Rédigé par : Franck Boizard | 02 octobre 2015 à 13:02
@Alex paulista, 02 octobre 2015 à 04:38
"Je parlais bien de destinée..."
Vocation à (destiné au sens utilitaire, participe passé) et non au sens large du mot destinée.
Exemples :
La France est destinée à rester blanche...
La destinée de la France est de rester blanche...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 octobre 2015 à 12:45
@Garry Gaspary
"Je pourrais continuer comme cela avec toutes les races animales que l'homme a créées uniquement pour ses besoins économiques".
Euh, non Gégé ! L'homme n'a fait qu'améliorer dans la race ou par croisement les qualités de chacune d'elles.
Vous ne ferez jamais d'une jersiaise aux apparences naturellement faméliques mais avec une qualité de lait unique une race à viande, sauf à la croiser mais avec parcimonie sinon à lui faire faire le Grand Remplacement (toute ressemblance... etc.).
La race frisonne est partie aux Etats-Unis et est revenue améliorée sous le nom de Prim'Holstein faisant "pisser le lait" mais ayant besoin d'être absolument complémentée, sa panse restant quasiment la même (soja, maïs et le minimum de foin, trop encombrant entraînant acidose, boiteries, mammites et une carrière très courte). Bref encore et toujours les excès de l' Amérique.
Pour la sauvegarde de votre intégrité physique je vous conseille d'apprendre à faire la différence entre un Patou des Pyrénées et un Labrit. Le Patou est blanc. Indolent il semble toujours sommeiller et d'un coup bondit pour protéger le troupeau contre les intrusions. Le Labrit ramène les brebis égarées comme vous.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 octobre 2015 à 12:38
On est passé de Bayrou à Morano et au terme "race". Dérive permanente des commentaires qui ne peut que crisper notre hôte.
Ceci dit, ce matin sur France Inter était reçu Alain Finkielkraut au sujet des propos de Mme Morano. Réflexions de haute tenue qui ont empêché toute dérive interprétatrice par Patrick Cohen et autres journalistes présents dans son émission. A entendre : http://www.franceinter.fr/emission-le-79-finkielkraut-on-soriente-vers-la-transformation-de-la-nation-en-auberge-espagnole
Quant à la notion de race, sans doute les gens d'une génération "ancienne" ont-ils été formés préférentiellement à celle d'"espèce humaine" qui implique que chaque homme ou femme appartient à l'humanité avec des conditions d'éducation et de développement différentes dans l'espace et dans le temps, ce que l'on nomme autrement "civilisation".
Lorsque l'on regarde les Hommes, il est évident que de nombreuses différences morphologiques ou d’apparence les distinguent et que les scientifiques (ou scientistes du XIXe), comme pour le règne animal et végétal, ont tenté de les classifier. Que cette typologie évidente au moindre regard, qui n'emporte aucun jugement de valeur, utilise une terme de "morphotype" ou de race importe peu, étant rappelé que l'Homme fait partie intégrante du règne animal où, dans chaque espèce, on distingue des races différentes.
Quant à vouloir extirper le terme "race" de la Constitution et des textes législatifs, cela reste une aberration intellectuelle, dès lors que les chantres de cette réforme sont ceux qui n'ont à la bouche que les mots "antiracisme" et d'accuser de "racisme" ceux qui ne les suivent pas dans leurs excès sémantiques. Le racisme n'existe que parce qu'une notion de race le sous-tend. Le racisme ne disparaîtra pas avec la disparition du mot race de notre vocabulaire courant ou juridique.
C'est oublier aussi que le système républicain français ne considère que les citoyens sans distinction religieuse, philosophique et encore moins raciale. Dès lors que l'on fait sien ces principes, le racisme est exclu par définition. Ensuite ne restent que des préférences ou des attitudes de rejet qui sont inhérentes à l'espèce humaine, tout comme l'amour ou la haine sont les deux faces de l'âme humaine.
Rédigé par : Robert | 02 octobre 2015 à 12:11
@ yoananda
...qui décrit une réalité génétique
C'est absolument faux. Une race décrit uniquement une réalité économique.
Un chien de berger décrit une réalité économique. Un chien de chasse décrit une réalité économique. Une vache laitière décrit une réalité économique. Une vache à viande décrit une réalité économique.
Etc. Etc.
Je pourrais continuer comme cela avec toutes les races animales que l'homme a créées uniquement pour ses besoins économiques.
Le concept de race ne peut évidemment pas s'appliquer aux humains mais sert aux racistes à justifier l'exploitation économique de peuples.
J'en profite pour compléter mon dernier commentaire : il est clair que si les civilisations russe et américaine étaient plus avancées que la civilisation française, les espoirs de N. Morano et de Marchenoir seraient tout à fait louables.
Mais la Russie a fait sa révolution "moderne" cent ans après la France et reste encore aujourd'hui un pays de pécores, alors que les USA sont historiquement une civilisation d'incultes utilitaristes spécialistes ès fusillade à l'intérieur des campus universitaires...
D'un point de vue civilisationnel, ces deux nations sont sous-développées par rapport à la France. Pourtant, c'est après elles que nos compatriotes blancs et de tradition chrétienne courent constamment.
Comme quoi, l'inculture en France a bien une couleur politique.
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2015 à 11:27
Les milieux populaires ne produisent pas forcément des racistes écervelés et ignorants, certains lisent et se cultivent, même s'ils n'ont pas la chance d'avoir accès à la culture élitiste dès leur plus jeune âge ; s'il vous plaît ne confondez pas les propos de Mme Morano avec le fait qu'elle soit issue des quartiers populaires : sa théorie d'apartheid a été soutenue par des lettrés. Parler de race blanche c'est se ranger du même côté que les tenants de la supériorité de la race blanche, telle que la décrivaient encore les premières décennies de XXe siècle. Il ne faut pas confondre ces théories avec le ras-le-bol qu'ont effectivement les gens dans certains territoires (banlieues défavorisées mais pas seulement) où ils entendent plutôt parler l'arabe dans la rue que le français, et où les Français (blancs et noirs) sont victimes à leur tour de xénophobie antifrançaise, ce que les politiques - en particulier à gauche - veulent ignorer. Aller jusqu'à l'enflure pour faire comprendre que l'on a compris les angoisses des Français ce n'est pas propre aux couches populaires (Madame Sans-Gêne), mais cela fait partie d'une stratégie de communication simpliste et rapide. Madame Morano s'est beaucoup inspirée de la rhétorique Le Pen pour faire ses déclarations, et il n'est pas certain que ses anciens voisins et voisines ayant fait comme elle des études supérieures, emploieraient le même langage.
Monsieur Dupond-Moretti qui a des analyses pertinentes sur la liberté d'expression (C dans l'air), a un point de vue malheureusement d'homme (masculin seulement), et blanc : il ignore que les Françaises et les Français d'autres origines ou d'autre genre puissent souffrir de discrimination et de mépris, ce qui est une réalité tangible à condition que l'on accepte de faire preuve d'une certaine empathie.
Rédigé par : JLM | 02 octobre 2015 à 11:22
Bayrou extrême centriste, il n'a même pas l'air au courant des problèmes que traversent les Français si j'en crois cet article. Si son plan c'est l'alliance avec Juppé, le meilleur d'entre nous, qui ne comprend rien à rien, alors...
Quant au débat entre "race" ou pas "race" et "culture", c'est simple :
* les races n'existent pas scientifiquement parlant, on parle d'haplogroupes de nos jours, mais, dans la pratique (pour ceux qui ne sont pas généticiens) la race est un concept que tout le monde comprend et qui décrit une réalité génétique.
* les "races" produisent leur propre culture, il n'y a pas lieu de les opposer pour donner une porte de sortie aux gauchistes qui ne pensent qu'en terme de vivrensemble et de ce qui est bon ou pas pour éviter de froisser les susceptibilités halogènes.
Rédigé par : yoananda | 02 octobre 2015 à 09:00
@ Franck Boizard
Les races humaines n'existent pas. Le concept de race animale est purement économique. Tous les abrutis qui parlent de race humaine veulent donc uniquement signifier que, selon eux, il y a certains peuples qui ont vocation à exploiter économiquement les autres.
De la même façon, la tradition chrétienne n'existe pas. C'est un mythe créé au 19ème siècle pour stigmatiser moralement le prolétaire qui avait des aspirations socialistes. Vous remarquerez aisément que se dire de tradition chrétienne est strictement équivalent à se positionner à droite sur l'échiquier politique.
Bref, lorsque N. Morano dit que la France est de tradition judéo-chrétienne et de race blanche, il faut comprendre qu'elle aime tellement la France, qu'elle est tellement attachée à sa culture, qu'elle souhaite que la France ressemble en tous points à la Russie actuelle.
On a le même genre de zigue sur ce blog qui nous explique régulièrement qu'il aime tellement la France qu'il souhaite qu'elle devienne les USA.
Et on est censé nommer cette joyeuse bande de drilles pétrie de contradictions des bons Français.
Misère de la philosophie, comme disait l'autre...
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2015 à 08:24
On trouve couramment "vocation à", "vocation de" et "vocation pour" et chacune de ces expressions est bonne pour peu qu'elle soit bien utilisée.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 octobre 2015 à 08:14
Puisque le sujet captive, voici un article, hélas, en anglais contrant 11 arguments des "race deniers" :
http://therightstuff.biz/2015/09/30/human-races-exist-refuting-eleven-common-arguments-against-the-existence-of-race/
Voici ce que je crois :
> les races humaines existent. Et il est infantile de traiter cette opinion argumentée d'infantile !
> croire que tout est culturel est un confort que certains se donnent mais qui n'a aucune réalité. Dans ce qui est héréditaire, il est bien difficile de faire la part de l'acquis (génétique) et du transmis par l'éducation des parents (culturel). Affirmer que tout est culturel est une pétition de principe et n'a donc aucun intérêt dans le débat. Cela sert juste à rassurer les belles âmes (évidemment, je pense la même chose de l'affirmation symétrique "tout est racial").
> pour en tirer des conséquences politiques, je ne vais pas plus loin que : les blancs ont le droit de vouloir rester entre blancs (et les noirs entre noirs, et les jaunes entre jaunes). Je n'en tire aucune conclusion de supériorité ou d'infériorité.
Bref, je prends en compte le facteur racial, mais de manière limitée.
Je crois que l'obsession raciste, absurde, a donné naissance à une obsession antiraciste, tout aussi absurde et, au final, tout aussi criminelle. En effet, comme on le voit en Afrique du Sud et au Brésil, le métissage forcé engendre un niveau de violence terrifiant. L'antiracisme obsessionnel est une recette sûre pour la guerre raciale.
Décidément, je trouve la citation gaullienne (1) reprise par Nadine Morano très juste : elle mêle le racial et le culturel, donne une règle mais laisse la place aux exceptions. C'est d'ailleurs pour cela que Mme Morano a été clouée au pilori. Comme Zemmour à propos des délinquants.
Le crime social suprême dans la France de 2015, ce n'est pas de dire un mensonge (la vie publique est peuplée de menteurs pathologiques), mais de dire une vérité interdite.
******************
(1) je rappelle cette citation :
C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 octobre 2015 à 08:11
@ Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 12:35
Je parlais bien de destinée. Dans 75 000 ans je ne sais pas, mais pour le prochain siècle probablement.
Même si, à mon avis, la beauté de Rama Yade dépasse de loin celle de la plupart des miss France. Au Brésil, on n'a pas de noires aussi belles.
Rédigé par : Alex paulista | 02 octobre 2015 à 04:38
Savonarole a écrit :
"Ce n'est pas forcément un problème de race mais de culture, on se trompe de débat"
---
Vous l'avez dit. Mais comment convaincre de cette évidence des gens qui manifestement manquent d'un minimum de culture (qu'ils confondent avec leurs préjugés). Des personnes sans doute de bonne foi et auxquelles on pourrait conseiller en préalable de leur désaliénation quelques cours d'ethnologie.
Au fait d'après eux à quelle race appartiendrait Barack Obama avec un père kényan, swahili, et une mère blanche d'ascendance irlandaise et... cherokee. Barack marié en outre à une descendante d'esclave de l'Ouest africain. C'est dire si le problème se complique pour leurs filles...
Cependant entre le métissé Barack Obama et François Hollande le Desouche inconditionnel des sylvain et consorts, il n'y a pas photo !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 20:59
@ Xavier NEBOUT [11:37]
Eh oui désolé c'est la pravda du moment. Je ne sais ce que diront les paléontologues dans cinquante ans. Etant aussi mystique qu'une tranche de pizza, je ne peux comme vous spéculer sur la couleur de la peau de nos ancêtres. Votre "Connaissance interdite", ça a un côté Talmud plutôt amusant, la religion juive étant celle de la révélation. En tant que littéraire lambda, je me base laborieusement sur des données d'ordre scientifique en sachant que certaines découvertes peuvent chambouler à tout moment le champ de nos connaissances. Je ne ressens pas cet état d'esprit chez vous, pas de problème.
Vous m'excuserez Xav, mais en matière de science, je préfère croire un anthropologue déconneur comme Yves Coppens plutôt qu'un mystique catastrophiste comme vous. Sauf si vous avez trouvé des fémurs hors d'âge sous votre appentis, bien entendu. Si par malheur les os sont ceux d'un primo franc-maçon ou pire ceux d'une femme, rebouchez-le tout séance tenante en sifflotant, OK ?
Rédigé par : scoubab00 | 01 octobre 2015 à 20:30
Bayrou est un homme politique sympathique et sans doute le plus honnête d'entre eux (sur tous les plans) mais il n'a pas réussi à capitaliser son score de 2007.
Pour avoir adhéré au MoDem dans ses premières années, je sais que nombre d'anciens socialistes et écologistes avaient rejoint F. Bayrou qui est resté désespérément dans des postures quand même très "droitières". Bayrou, c'est du centre droit avec des préoccupations sociales plutôt qu'un véritable centre... La posture du "ni-ni" n'était pas tenable très longtemps et il manque cruellement de "pointures" pour construire un projet, en particulier sur le plan économique, qui permettrait au MoDem de reprendre du poil de la bête. C'est sans aucun doute tout à fait dommage car la France gagnerait beaucoup à parler des vraies problématiques d'aujourd'hui (la crise écologique, la dette, la finance folle entre autres) plutôt que de s'écharper sur des thèmes de l'extrême droite qui ne font pas avancer le débat.
Rédigé par : Zenobie | 01 octobre 2015 à 20:13
@Franck Boizard | 01 octobre 2015 à 16:54
Il n'est nullement question de nier ici les races humaines qui se comptent par centaines, mais seulement de démontrer la stupidité de ceux qui, en raison de préjugés imbéciles, les réduisent à quatre groupes, se fondant uniquement pour justifier leur parti pris infantile sur des apparences coloristes. Un net progrès cependant par rapport à Gobineau qui nous avait pondu encore plus d'invraisemblances avec les conséquences que l'on connaît et qui malheureusement n'ont pas servi de leçon à nos racialistes décomplexés actuels.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 20:08
@Mary Preud'homme
Nadine Morano à Moscou, c'est une maladresse aussi ?
Moscou, où elle réitère ses propos
http://www.bfmtv.com/politique/a-moscou-morano-repete-que-la-france-est-un-pays-de-race-blanche-919269.html
Rédigé par : JLM | 01 octobre 2015 à 19:08
Franck Boizard | 01 octobre 2015 à 16:54
Ce n'est pas forcément un problème de race mais de culture, on se trompe de débat, je veux pouvoir conserver mon rond de serviette, ma vaisselle, mes couverts à poisson, mon voltaire, mes guéridons, ma bibliothèque, manger du porc à ma guise, et ne plus être importuné par le premier bédouin qui passe chez El Kabbach pour me dire que j'ai eu tort de naître.
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2015 à 18:59
Avec tous ces abrutis de gauchistes qui nient l'existence des races, le racisme va encore grimper dans des proportions inouïes ; c'est peut-être ce qu'ils veulent en définitive, ils aiment pourrir la société sur tous les sujets sociaux et sociétaux. Si dire qu'il y a des blancs et des noirs c'est raciste, alors je suis fier d'être raciste ; moi je suis blanc chrétien et fier de l'être, je refuse d'être noir, point barre ! Tout comme la théorie eugéniste débile du Genre socialiste, je refuse d'être une femme ! point barre !
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2015 à 18:38
Je ne comprends pas qu'on puisse, en étant honnête et sain d'esprit, nier l'existence de races humaines, c'est une évidence qui saute aux yeux.
M'affirmer que, lorsque je me promène dans la rue, je ne vois pas des blancs, des noirs et des jaunes, et que, si je crois en voir, je me trompe, me paraît une attitude proche de la folie, comme celle qui consistait pour le PCF à affirmer encore et encore la paupérisation des ouvriers français en plein dans les Trente Glorieuses. C'est la même attitude : entre mon idéologie et le témoignage de mes yeux, je préfère mon idéologie.
Après, qu'on tire ou non des conséquences politiques de l'existence des races, c'est une autre histoire qui, à vrai dire, m'intéresse peu.
Rédigé par : Franck Boizard | 01 octobre 2015 à 16:54
@Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 15:07
Ah, ça alors, c'est la première fois que l'on cite ici le sulfureux Jean Lorrain, hélas tombé dans l'oubli.
Bravo Mary !
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2015 à 16:37
Selon Djinnzz, e-linguiste :
L'expression "avoir vocation à" et non "avoir vocation de", somme toute assez banale et largement utilisée dans les médias, a été popularisée par Nicolas Sarkozy et Henri Guaino.
Difficile de trouver la vraie origine de l'expression. A priori elle serait née dans le langage juridique, puis répandue dans le langage courant, notamment dans le monde politico-médiatique.
En tout cas, cette expression énerve sacrément un autre blogueur, Mosalyo. D'après lui elle est typique des crânes d'œuf de l'outrance occidentale actuelle et son grimage en droit universel.
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Il y a 75 000 ans... nous étions tous noirs... c'est ce qu'a dit Axel Kahn.
Noir, blanc ou jaune, type caucasien, africain, asiatique, peu importe il n'y a qu'une seule race, la race humaine... seuls les prosélytes d'une religion doivent inquiéter... c'est en cela que les propos de Nadine Morano sont pathétiquement lamentables.
En tout cas la lecture de certains commentaires permet d'identifier et/ou confirmer la couleur de la peau de certains/certaines qui se sentent "attaqués" en permanence, mais à tort.
Rédigé par : eileen | 01 octobre 2015 à 16:07
"C’est le triomphe de la carnation blonde, des chairs de parvenue, car l’appauvrissement d’une fin de race n’y a pas encore mis les tons blets, violacés ou verdâtres chers à Van Dyck comme à Vélasquez. — (Jean Lorrain, Monsieur de Phocas, Éditions du Boucher, 2002)"
A méditer...
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Concernant Nadine Morano que je tiens pour une femme intelligente et sensible, elle s'est tout simplement fait piéger grossièrement par un pervers et a lâché (sans réfléchir avec son franc-parler habituel) une grosse stupidité. Ce qu'elle aurait dû reconnaître spontanément, ou même après-coup au lieu de s'entêter bêtement.
Quant à ceux qui profitent de ce maigre incident pour réveiller ou potentialiser de vieilles peurs ancestrales, ils ne méritent qu'indifférence ou mépris.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 15:07
"Faire la distinction entre race blanche et race noire est non seulement un concept archaïque, mais une stupidité".
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2015 à 10:13
Vrai c'est comme pour le chocolat s'entêter à dire chocolat noir est une stupidité sans fondement ; il y a du chocolat blanc et même du chocolat "métissé" au lait.
Bravo, votre stupidité archaïque est incommensurable.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2015 à 14:31
@ Achille
"La mixité sociale et culturelle n'a absolument pas provoqué un appauvrissement de notre civilisation judéo-chrétienne, mais au contraire une véritable richesse. L'une venant compléter l'autre."
Oui bien sûr mais tout est affaire de proportion ! Allons, vous le savez bien !
L'Afrique NOIRE est pliée en deux par nos discussions de chaisières sur le sexe des anges. L'Asie idem.
Oui l’Europe et la France sont blanches et judéo-chrétiennes. Et que cette définition ne vienne hélas que de Nadine Morano au sein de LR m'inquiète. Enfin non.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 01 octobre 2015 à 13:17
@ Alex paulista et sbriglia
* avoir la vocation de => se sentir appelé à (vocare), voué à (même origine), destiné à (au sens fort, étymologique), attiré vers, se sentir une attirance pour...
* se sentir la vocation de, une vocation pour => même sens, très voisin, de se sentir attiré vers...
* avoir vocation à => avoir le rôle de, être destiné à (au sens "utilitaire"), prévu pour, avoir pour utilité, c'est-à-dire en gardant au mot compétence son acception juridique => être appelé à (de petere => pétition) ( p. ex. être compétent territorialement).
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Attirance ou destinée, tout est là. Vous devriez l'un et l'autre être capable de saisir la nuance... sémantique d'une expression souvent citée à tort et à travers.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2015 à 12:35
Un petit complément sur la position du général de Gaulle : l'un des motifs de sa décision d'accorder dans les délais les plus brefs l'indépendance à l'Algérie a été, très rapidement après le 13 mai 1958, la prise de conscience et donc la prise en compte du différentiel de natalité entre les "Européens" (dans lesquels j’inclus les Juifs d'Algérie) et les Indigènes, population dans laquelle les Arabes sont d'ailleurs minoritaires. Il craignait en effet qu'à long terme l'assimilation de ces populations maghrébines ne finisse par modifier trop profondément la population française, donc culturellement la France. D'où sa fameuse phrase selon laquelle il se refusait à accepter que Colombey-les-Deux-Eglises ne devienne Colombey-les-Deux-Mosquées.
Mais le Général était né en 1890 et donc avait une vision difficile à comprendre par les générations actuelles.
Un dernier point : à la notion de racines judéo-chrétiennes, qui reste du domaine religieux, je préfère et de très loin celle de racines gréco-latines, bien plus vaste et représentative de notre héritage culturel.
Rédigé par : Robert | 01 octobre 2015 à 12:28
@scoubab00
"Si l'on prend la racine du mot qui est racine, celle-ci est noire comme le radis de même couleur. La race s'étant déclarée dans la vallée du Rift et plus bas en Afrique du Sud"
Mais ça, c'est du bidon scientifico-politiquement correct.
Comme la recherche sur l'origine de la race blanche est quasiment interdite, on sait seulement que la composition de la peau ne peut pas être de même origine, et que la peau noire n'a rien à voir avec l'exposition au soleil tant il n'y a pas plus à l'ombre que la forêt primaire d'Afrique qui s'étendait il y a peu dans le Sahara.
Les blonds du Pamir - trace de la race fabuleuse - ne doivent pas exister, comme l'homme de Néandertal ne doit pas être blond et surtout être beaucoup moins intelligent que le noir venu d'Afrique...
Comme d'ailleurs, tout ce qui est taxé de "surnaturel", cela fait partie de la connaissance interdite.
Aurait-on peur de découvrir que les uns viendraient du ciel et les autres de la terre ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 octobre 2015 à 11:37
@ adamastor | 30 septembre 2015 à 20:17
"Dans ses Mémoires d'espoir - Le renouveau - 1958-1960 dans un chapitre consacré à l'Europe, le Général - et pas un tiers - écrit à la page 181... "
J'ai vérifié le passage que vous indiquez page 181. Vous avez parfaitement raison. Mais vous remarquerez que la formulation utilisée par le Général ne saurait être comparée à celle de Nadine Morano.
N'oublions pas qu'il appartenait à une époque où la France régnait encore sur nombre de colonies en Afrique, depuis des lustres, y apportant certes les bienfaits de l'enseignement, du progrès de la médecine et de la science alors que les peuplades de ces pays vivaient encore avec des moyens du Moyen Âge, mais en ayant tendance à traiter les autochtones comme des êtres inférieurs. On comprend parfaitement pourquoi ces colonies ont voulu obtenir leur indépendance dès qu'elles en ont eu la possibilité.
On peut comprendre cette inclination à penser, y compris chez des gens très cultivés, que la civilisation des Blancs était plus évoluée que celle des peuplades noires vivant encore de la cueillette et de la chasse au XIXe siècle.
Depuis, les temps ont changé. Les autochtones ont su "entrer dans l'Histoire". Certains grands philosophes, scientifiques, intellectuels sont des Noirs. Ils ont démontré, si cela s'avérait nécessaire, que leurs capacités intellectuelles n'ont rien à envier à celles des Blancs.
La mixité sociale et culturelle n'a absolument pas provoqué un appauvrissement de notre civilisation judéo-chrétienne, mais au contraire une véritable richesse. L'une venant compléter l'autre.
Faire la distinction entre race blanche et race noire est non seulement un concept archaïque, mais une stupidité.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2015 à 10:13
"Vous vouliez sans doute dire "vocation de" et non "vocation à"" (Mary P.)
Désolé Mary, je ne suis pas certain de vous suivre...
Rédigé par : [email protected] P. | 01 octobre 2015 à 09:08
Philippe Bilger : « Comme il est doux de se payer Nadine Morano ! » sur Figaro Vox.
Bravo M. Bilger, cet article qui détonne avec la paranoïa schizophrénique ambiante redonne de l'espoir à tous ceux qui refusent de se plier et de courber l'échine devant les meutes des chiens gauchistes et droites mollasses assoiffées de sang.
Un chef-d'oeuvre !
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2015 à 09:02
@ Marc Ghinsberg
Je n'avais pas saisi votre ironie parce que je n'étais pas au courant du soutien de notre hôte à N. Morano.
Vous êtes le seul ici à franchement mériter le titre tant convoité de biographe officiel de P. Bilger.
@ caroff
Vous réjouiriez-vous que le grand peuple français fasse la même chose dans les mosquées ??
Vous me comprenez mal : je ne fais pas dans la réjouissance, je fais dans le constat historique.
La France a historiquement rejeté le christianisme. Je pose juste la question : y a-t-il dans l'Histoire une autre occurrence de ce phénomène, d'un peuple qui, de lui-même, rejette sa propre religion ?
Vous remarquerez d'ailleurs que c'est exactement le contraire de ce qui se passe actuellement pour l'islam : les peuples qui se révoltent contre les régimes qui les oppressent cherchent au contraire tous un refuge et un espoir civilisationnel dans leur religion.
Je m'amuse de constater que sur ce blog, ce sont les mêmes qui parlent de l'attachement français au christianisme et de civilisation chrétienne pour la France, et ceci contre l'Histoire de France, et de mort d'une civilisation musulmane qui est pourtant vivement ranimée.
Je me demande quelle est la substance de la matière qui bouche autant leur yeux...
Une langue culturellement française ??
Oui. Le français a un sens culturel. Si vous ignorez ce sens, vous parlez certes mais vous ne dites rien.
Ainsi, pour l'exemple, Alex paulista nous parle de l'objectivité scientifique avec laquelle il écoute N. Morano.
Est-ce que l'objectivité scientifique d'Alex paulista a été jusqu'à prendre connaissance du judaïsme pour comprendre que judéo-chrétien est un oxymore étant donné que le christianisme est l'antinomie pure et simple du judaïsme ? Que donc tous ceux qui lient judaïsme et christianisme ne cherchent qu'à donner des bases religieuses au christianisme qui, objectivement, en manque cruellement ? Pourtant, le judaïsme est aussi une religion de France, le plus grand commentateur de la Bible et du Talmud est français, né à Troyes au Moyen Age. Qu'est-ce que l'objectivité scientifique d'Alex paulista connaît réellement du judaïsme ? Que dalle...
Mais pire : lorsque l'objectivité scientifique d'Alex paulista entend tradition judéo-chrétienne et race blanche, elle comprend présence de chrétiens blancs. Pour l'objectivité scientifique d'Alex paulista, N. Morano n'a fait que dire qu'à une époque, la France était surtout composée de chrétiens blancs. Autrement dit, le terme tradition ne parle pas à l'objectivité scientifique d'Alex paulista.
Je lui réponds donc que personne ne se révolte contre ses traditions. Que s'il y a eu révolution française notamment contre le christianisme, c'est bien parce que le christianisme n'était pas une tradition mais, au mieux, une coutume : le peuple allait et va encore à l'Eglise juste parce que c'est comme cela, juste parce que c'est très mal vu par le voisinage de ne pas y aller, de ne pas y envoyer ses enfants. Mais s'il y avait eu le moindre apport spirituel émanant du christianisme pouvant servir de base à une tradition religieuse, personne n'aurait voulu et, donc, n'aurait pu se révolter contre lui.
La tradition est un attachement affectif tellement fort qu'il se transmet de génération en génération (cf. les traditions corse, bretonne, basque, etc.). On peut certes perdre ce lien affectif. Mais jamais, jamais, en toute objectivité scientifique, on ne se révolte contre lui.
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 octobre 2015 à 08:51
En disant haut et fort des vérités prouvées, avérées et chiffrées, Morano est une révolutionnaire. La chape de plomb gauchiste qui étouffe toute ruade contestataire au dogme ne fera au contraire que favoriser l'émergence de ces résistants électrons libres et c'est tant mieux ! La liste s'allonge de jour en jour et nos procureurs gauchistes vont avoir beaucoup de pain sur la planche. Pain blanc ou pain noir ?
Oui la France est blanche et chrétienne ! Tout comme la neige est blanche !
Oui l'Afrique est de race noire ! Tout comme la nuit est noire !
Oui l'Asie est de race jaune ! comme mon pastis !
Point barre !
Si vous avez des problèmes de discernement chers gauchistes, je vous conseille d'aller consulter.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2015 à 08:44
Le Béarnais est-il de race blanche ? Il semblerait qu'il soit français, de ce pays, vous savez, qui a engendré les droits de l'homme, et qui peine, actuellement, à accomplir sa révolution. Pays dont les humanistes amnésiques se réfugient dans les bras du souverainisme des nations qui le menèrent au désastre. Que sont nos nations sans l'idée européenne de réconciliation ? Des entreprises forcées au mensonge publicitaire, dans le rêve de plus en plus illusoire de finir les premiers de la compétition, s'embourbant dans leurs phobies recuites, car incapable d'accéder au pardon mutuel des offenses. L'échelle mondialisée oblige les nations européennes à penser leur idéologie à la dimension du continent, sinon, elles disparaîtront, race blanche ou non, car incapable d'exporter autre chose que leurs divisions génératrices d'autodestruction, c'est en cela qu'ultra-libéraux anglo-saxons et souverainistes de tous bords sont alliés dans l'excès même de leurs dissensions. Ce n'est pas la paix que le christ annonce car le judéo-chrétien porte en lui-même son germe de destruction : tu aimeras, ou tu disparaîtras. Tu pardonneras ou tu deviendras l'image exacte de ce que tu dénonces et dont tu as souffert. Ce n'est pas la paix, mais la guerre contre soi-même, certains l'appellent le djihad dans son acceptation bien comprise, celle qui permet d'accéder aux territoires inconnus de la pensée humaine qui ouvre un champ infini d'exploration nouvelle, où l'être humain dans ses retrouvailles avec le frère ennemi, pleurera de joie. C'est à l'endroit exact où chutera sa larme que sera, enfin, fondée la Jérusalem céleste.
Rédigé par : aliocha | 01 octobre 2015 à 08:43
Dire qu'il y a encore des gens assez ignares (merci à Mary Preud'homme pour la mise au point sur la relativité raciale) pour croire que la pigmentation fait l'homme !
Au passage ce n'est pas très chrétien tout ça, mais surtout quelle pure bêtise, quelle franche ignorance ! Que dans des époques anciennes les préjugés aient prévalu sur la supériorité de la race blanche - et aient conduit à des massacres - oui, mais aujourd'hui, devrions-nous nous-mêmes ressembler aux pays qui pratiquent l'apartheid ? revenir 500 ans en arrière ? ignorer les découvertes scientifiques ?
C'est quand même effrayant de constater une telle méconnaissance de l'être humain dans le monde dit civilisé.
Rédigé par : JLM | 01 octobre 2015 à 07:16
@ Mary Preud'homme | 30 septembre 2015 à 23:19
Non, on dit "avoir vocation à".
Sur le délire du "grand remplacement", la France c'est pas le Liban. Comme 41% des beurettes épousent des hommes de tradition chrétienne, ça ne va pas trop dans ce sens.
Si ça se fait l'islam se fera absorber par notre chrétienté sublimée. Et contaminera tous les pays islamiques.
On va les bouffer de l'intérieur.
Rédigé par : Alex paulista | 01 octobre 2015 à 01:50
@Giuseppe
Oui, vos chiffres sont incontestables, mais tous ces électeurs sont bien obligés de se distribuer à droite ou à gauche, vu l'offre.
On dit que les partis politiques sont devenus des machines à gagner les élections, et rien d'autre. Même si c'est exagéré, ils ne me semblent plus en phase avec la population.
D'ailleurs, si vous pensez à la proportion de gens qui ne votent pas, c'est plutôt 20% de la population qui optent pour chaque grand parti dans l'isoloir au deuxième tour, et même encore moins. Personnellement, je ne trouve dans aucun parti la volonté très forte de faire prospérer l'économie. Il me semble qu'une grande partie de la droite est très archaïque là-dessus elle aussi, malgré de légers frémissements tout récents. De façon générale, certains clivages entre les partis ne se retrouvent pas dans l'opinion, mais certains points sur lesquels les grands partis s'entendent laissent un grand nombre de gens très réticents (l'Europe, la politique d'immigration, l'étatisme, la dette). Je vais devoir, comme beaucoup, donner mon vote à des gens qui ne correspondent que de très loin à ce que j'espèrerais. On me classera d'une certaine façon, mais je ne me reconnaîtrai pas dans ce classement.
Rédigé par : Lucile | 01 octobre 2015 à 01:17
La "bourde" n'est pas de Nadine Morano mais seulement de Sarkozy qui, en quelques minutes, a mis le feu à toute la droite (ou prétendue telle) en se séparant de la bouillante Meurthémosellane.
Marine Le Pen va pouvoir lui dire merci et lui offrir une urne en chocolat avec ces mots : "Jeanne d'Arc entendait des voix, toi tu me les apportes. Marine reconnaissante."
Rédigé par : Mitsahne | 01 octobre 2015 à 00:40
"L'Espagne a longtemps fait partie du monde musulman, et croyez-moi, ces derniers ne l'ont pas oublié. C'est l'une de leurs cibles prioritaires"
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 septembre 2015 à 22:04
Oui, c'est vrai. Toutefois ici le "maure", el moro, reste une détestation.
L'Espagne mène un combat héroïque à Melilla en repoussant une véritable invasion, j'y ai passé quatre ans, c'est pire que Lampedusa, et le Quai d'Orsay regarde ailleurs alors qu'ils arrivent par le Talgo où on embarque sans aucun papier si ce n'est le titre de transport...
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2015 à 00:11