Libération a publié "Nos réponses à Michel Onfray" sur "Migrants, FN, Médias" et a consacré quatre pages - en sélectionnant des extraits d'un entretien paru le 10 septembre dans Le Figaro - à lui répliquer, à le contredire.
En page 2, en gras et en caractères immenses, cette affirmation : "Comment Michel Onfray fait le jeu du FN".
C'est Laurent Joffrin qui a assumé la lourde et ingrate charge de cet exercice et, comme c'était prévisible, il a donné encore plus de force et de vigueur à l'argumentation prétendument choquante de ce philosophe.
Si Michel Onfray était vaniteux, il pourrait s'enorgueillir de cet hommage pervers qui fait parler de lui et le place, à nouveau, au centre d'un débat qu'il n'a pourtant pas initié.
Je suis persuadé que le quotidien du 15 septembre a été énormément vendu, ce qui autorise l'interprétation évidente que la personnalité, les propos et l'aura de Michel Onfray ont beaucoup plus attiré les lecteurs que "Nos réponses" de Libération. L'absurdité du procès que sa pertinence.
Il est vrai que sont navrantes cette page 2 présentant comme une certitude ce qui est tout au plus une élucubration indécente, et les deux pages suivantes où Laurent Joffrin s'essouffle à demeurer à la hauteur, même critique, même partiale, de convictions face auxquelles il rend les armes en croyant les vaincre.
Aucune de ses répliques n'est décisive et on a de la peine pour lui, tant il cherche désespérément à trouver des motifs pour instiller de la contradiction à l'égard de propos à la limpidité rude, âpre et sans fard.
On est obligé de s'interroger sur les causes d'un tel masochisme médiatique, entraînant Libération dans un gouffre de banalité idéologique : Michel Onfray, avec lequel on est en désaccord, fait forcément le jeu du FN !
Je savais qu'un jour la pensée convenue se servirait de cette pique qui n'a plus le moindre effet corrosif tant c'est devenu un poncif que de "sortir" le FN quand on est dépassé et que l'impuissance vous guette.
Je ne peux pas ne pas voir dans cette étrange entreprise menée par un quotidien vantant pourtant sa liberté et son anticonformisme la manifestation d'une connivence, entre le pouvoir et lui-même. Il n'est pas indifférent en effet que le journal prenne la relève du Premier ministre qui s'était ridiculisé en enjoignant à Michel Onfray d'avoir tort avec BHL et avec la gauche plutôt que raison avec Alain de Benoist.
Il n'est pas anodin non plus que dans le corps de l'une de ses piètres rectifications, Laurent Joffrin cite, pour le soutenir, BHL dont le comportement boutefeu, notamment pour la honteuse catastrophe libyenne avec ses suites terrifiantes, avait été dénoncé par Onfray de manière plus que cinglante.
On a donc à l'évidence, dans ces quatre pages, la mise en oeuvre d'un processus moins destiné à battre en brèche les affirmations d'Onfray qu'à donner un signal complaisant et soumis à ceux qui ne supportent pas ses éclats et son insupportable sincérité et lucidité.
Comment ce pouvoir et ceux qui le servent pourraient-ils admettre d'être ainsi déboussolés ? Comment un homme, dont le destin et les constances intellectuelles ont manifesté qu'il avait le droit de blâmer la gauche de ne plus l'être, se permet-il en même temps des fulgurances, des provocations et des évidences dont les esprits libres, de droite et de gauche, font leur miel ?
Il y a dans cette alliance entre une légitime dénonciation, selon M.O., et une adhésion courageuse à la vérité du réel, quoi qu'il en coûte, une logique, une rectitude, non pas une contradiction mais une concordance, impossibles à accepter pour des dogmatiques et des idéologues préférant se crever les yeux et l'esprit en faisant silence plutôt que d'observer, réagir, protester et cibler les responsabilités.
Michel Onfray est un intolérable mystère pour les sentiers battus et les tiédeurs d'aujourd'hui, il a l'aplomb de ne rien renier de ce qu'il a été et de ne pas s'excuser en permanence de ce qu'il a l'audace - parce que le déplorable est de devoir considérer qu'il y a en effet un risque - de nommer, de décliner et de pourfendre.
Quand Laurent Joffrin, sans enthousiasme ni élan, défend les médias dont Onfray souligne le caractère manipulateur, parfois, et la criminalisation qu'ils opèrent de toute réflexion profonde, notamment sur les migrants, il adopte une posture qui serait comique si elle ne prêtait pas à conséquence au quotidien, pour l'information, la politique et la société.
Ce qu'on reproche à ce philosophe est la liberté de sa pensée et de son expression. Pensant juste, il dit ce qu'il pense. Rien de plus mais c'est beaucoup aujourd'hui.
C'est un honneur fait à Michel Onfray que ce numéro pour détourner de lui.
Mais qui lui donne raison.
Enfin bon... Onfray méprise Mélenchon car il est pro-Robespierre et honore le jacobin Chevènement... Il condamne le poutinisme du Jean-Luc et ne dit rien sur le vladimirisme du Jean-Pierre... schizophrène le Michel ?
http://tietie007.blog4ever.com/michel-onfray-et-les-cageots-de-la-gauche
Rédigé par : Tietie007 | 23 septembre 2015 à 19:19
Monsieur Bilger, un grand merci pour vos analyses réfléchies, et votre prise de hauteur sur bien des sujets. Vos propos sont à la fois une ré-information et une réflexion. Bravo à vous.
Rédigé par : Christophe | 21 septembre 2015 à 09:08
Léa Salamé ? C'est la Najat Vallaud-Belkacem du journalisme.
Elle a ce toupet monstre des gens qui ne pensent pas et qui n'ont jamais rien fait, que rien n'a jamais sorti de leur illusion enfantine d'être le centre du monde et d'avoir toujours raison.
Respect ? Humilité ? Politesse ? Demande-t-on au centre du monde d'être respectueux, humble, poli ?
Rédigé par : Franck Boizard | 21 septembre 2015 à 01:26
@ JLM | 20 septembre 2015 à 18:36
"Malheureusement les dictateurs se protègent trop bien et il est difficile de s'en débarrasser : est-ce naïf de dire cela ?"
Certes ils se protègent très bien, mais aucun dispositif de protection rapprochée n’est étanche à 100 % et encore plus dans des régimes reposant avant tout sur la terreur : les gardes des dirigeants de Daesh, Bachar el-Assad, etc. sont plus féroces que d’une grande technicité. Mais cette solution ultime, l'élimination préventive, on ne veut pas l’utiliser car avant tout elle est politiquement incorrecte. Cela ne se fait pas entre dirigeants « responsables », on préfère faire des frappes aériennes dites chirurgicales et qui immanquablement tuent et blessent des innocents, mais ceux-ci ne font pas la une des médias et ce sont des gens de peu.
Techniquement ce type d’opération est possible, hormis vis-à-vis de dirigeants de très grands pays tels la Russie, les USA voire éventuellement la Chine. Certes ce sont des opérations à haut risque dont le résultat n’est jamais garanti, menant fréquemment au sacrifice d’une partie de ses exécutants.
Un cas d’école si je puis dire, Reinhard Heydrich en mai 1942 en Tchécoslovaquie, exécuté par des agents du SOE. Churchill n’eut pas d’état d’âme pour décider de cela et d’autres opérations similaires. Il fit même étudier plusieurs modes d’éliminations d’Hitler. Il y renonça non par scrupules, mais à ses yeux un Führer vivant (commettant sans cesse des âneries en matière de stratégie) était préférable à un successeur qui serait un authentique militaire.
Pour revenir à la France on a quand même le service action de la DGSE, dont les commandos paras et nageurs de combat (probablement de l’ordre de 400/500 ? mais le chiffre est ultrasecret) sont parfaitement entraînés et aptes à ce type d’opérations. Une stupidité sans nom telle l’affaire du Rainbow Warrior en 1985 ne remet pas en cause leurs compétences mais son usage par le pouvoir politique : cet ivrogne d’Hernu voulait à tout prix une opération spectaculaire et détonnante !…
Rédigé par : Trekker | 20 septembre 2015 à 22:27
Bonsoir,
J'ai bien sûr regardé ONPC samedi soir. J'ai souffert. Comment dire ?
L'impression d'assister à une corrida d’un genre spécial : deux toreros s'acharnant contre un taureau, fort capable de se défendre certes. C’est là que réside son crime apparemment. Je dis apparemment mais je crois bien que c’est de cela dont il s’agit. Quand habituellement un seul torero suffit à « exécuter » le taureau, il fallait bien être deux contre lui hier dans une cohue irrationnelle et pathétique. Le taureau n’est pas mort sous les yeux des spectateurs. Il a retourné les flèches contre les toreros qui se sont trouvé moins toreros que taureaux à leur tour tandis que le taureau se retrouvait lui-même moins taureau que torero. Remarquez ce n’était sans doute pas un taureau en fait. Je ne vais pas faire l’innocente : je savais parfaitement quels sujets allaient être évoqués sur ce plateau en lien avec les récentes actualités autour de Michel Onfray (Une de Libération, article de L. Joffrin, migrants, FN, politique étrangère, Islam, etc). Il y avait de quoi débattre en effet. Je m’attendais à une configuration offensive comme c’est le cas habituellement dans cette émission mais permettant de débattre et de convaincre. Or non. Michel Onfray filant un mauvais coton, il était question de le lui prouver par A+B et par amitié pour lui bien sûr. Lui montrer qu’il se trompait, que cela ne pouvait pas être autre chose. Bien sûr il ne s’agit pas du tout de la bisbille entre BHL et lui. Non, mais à vouloir sortir des partis politiques, à s’attaquer à des monstres sacrés, il faut bien qu’il reconnaisse Michel qu’il file un sacré mauvais coton. C’est sidérant de voir la bête sortir de ses gonds. Je ne parle pas du taureau quand j’évoque la bête mais bien plutôt du mode habituel de la médiatisation, de la « pensée » TV. Je ne critique pas Laurent Ruquier qui s’est montré à l’écoute et ses réparties souvent ont été justes. Mais quelle mouche a piqué ses deux chroniqueurs ??
Un taureau bien socratique… ;) JLM a raison.
Un Socrate qui a donné la bonne définition du peuple.
Dont je suis.
Rédigé par : Corinne | 20 septembre 2015 à 21:58
Salamé et Moix avaient décidé de se payer MO, ils se le sont payés, non sans essuyer quelques répliques bien senties.
Tout ceci relève du jeu médiatique et n'a pas pour objet de clarifier les positions ou d'expliquer les concepts.
Il s'agit de faire du "buzz" à tout prix...
Peut-être MO s'est-il imaginé qu'il aurait suffisamment de temps pour s'expliquer ?
Encore un peu de naïveté de sa part : Salamé a très bien joué son rôle de petite peste comme s'il fallait pour exister interrompre sans cesse l'interviewé avec une obsession anti-FN chère à l'armada France Inter...
Quant à Moix, son manque de culture philosophique a mis en lumière son incapacité à s'extirper du jeu du moustique piqueur. MO a le cuir trop épais pour lui !
Pour ma part je crains que sa surexposition médiatique ne finisse par banaliser ses propos.
Je crains une finkielkrautisation, suivie d'une zemmourisation dont il aura du mal à se remettre !!
Rédigé par : caroff | 20 septembre 2015 à 19:57
"La pensée c'est pas fait pour vous !" (MO)
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Une réplique assassine (mais bien méritée) de Michel Onfray à Yan Moix qui restera dans les annales.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 septembre 2015 à 19:54
Pour rebondir sur le commentaire de Lucile, il fallait entendre comment on a demandé à Michel Onfray de définir le mot "peuple" parce que ceux qui posaient la question s'excluaient de la définition.
C'est purement et simplement lamentable. Il serait temps que dans un pays démocratique le peuple ne soit pas scindé par le bon vouloir d'aucuns qui s'estiment devoir lui apprendre où il doit se situer.
En France, chaque membre de la société participe au bien commun par l'impôt détaillé en direct et/ou indirect.
Les baronnies où qu'elles s'expriment ne sont que prétentions.
Rédigé par : calamity jane | 20 septembre 2015 à 19:12
@Trekker
Bien sûr, j'avais négligé cet aspect : si seulement Hitler avait été éliminé de la surface terrestre, ou Pol Pot, ou Staline ! Malheureusement les dictateurs se protègent trop bien et il est difficile de s'en débarrasser : est-ce naïf de dire cela ?
Rédigé par : JLM | 20 septembre 2015 à 18:36
@ JLM | 20 septembre 2015 à 07:40
Totalement d’accord avec votre propos, et entre autres sur votre jugement sur Léa Salamé et Yann Moix qui étaient proprement scandaleux. Ils se prenaient pour des clones du procureur Vychinski, lors des procès de Moscou en 1936/38 !…
Le jugement et les propositions de Michel Onfray sur la politique d’interventions militaires à tout-va de Hollande, étaient des plus justifiés. Pour autant il ne tombait pas dans l’angélisme et a bien dit qu’outre un changement de notre politique vis-à-vis du monde arabe, la diplomatie qu’on doit privilégier, vis-à-vis de certains dictateurs et chefs de guerre sanglants est qu'on dispose des services spéciaux. Même si on doit alors se livrer à des actions limites vis-à-vis de ces derniers (élimination physique), cela ne le choquait pas.
Ceci peut paraître cynique mais est fort réaliste, car évite tous les dégâts collatéraux d’une expédition militaire, que d’ailleurs nous n’avons absolument plus les moyens de mener !…
Rédigé par : Trekker | 20 septembre 2015 à 15:05
"Certes nombre de ces migrants disposent d'une bonne formation, notamment les Syriens, et certains domaines d'activités sont en manque de personnel compétent : médecins, infirmiers, ingénieurs, techniciens hautement qualifiés"
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A en lire certains la Syrie regorgerait de médecins, ingénieurs et personnel hautement qualifié dans de multiples domaines.
Or pour quelques-uns qui ont suivi un cursus complet, en Syrie ou en Egypte, et ont acquis une authentique formation dans leur spécialité, combien sont ceux qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas et réussissent à se faire embaucher en France à des postes auxquels ils n'auraient pu prétendre dans leur pays d'origine. C'est particulièrement vrai pour les médecins et... chirurgiens syriens, lesquels parfois avec une ou deux années de médecine, voire une simple formation d'infirmier ou de technicien de laboratoire décrochent un emploi de médecin, voire de chirurgien assistant dans un petit hôpital de province ou en région parisienne. Le tout avec pour seul sésame le diplôme bidouillé d'un parent qui porte le même patronyme...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 septembre 2015 à 14:42
Dans l'art combien civilisé du débat d'idées, Léa Salamé est pathétique. Cette caricature de "debater" prend sans doute celui dont elle questionne la pensée pour un taureau furieux décidé à la mettre en pièces, car la voilà occupée à lui placer le plus de banderilles possibles dès qu'il entre dans l'arène. Elle veut du sang ! Elle s'emploie à l'empêcher de s'exprimer et à lui envoyer une volée de questions auxquelles elle l'empêche systématiquement de répondre. Elle le coupe sèchement, encore et encore et encore, et quand enfin elle lui enjoint de se prononcer, elle le met devant une question fermée du genre "si vous aimez la montagne, tout le monde sait bien que c'est parce vous n'aimez pas la mer, pas la peine de dire le contraire, donc maintenant prononcez-vous, êtes vous contre la mer en aimant la montagne?", sauf que là, elle l'accuse ni plus ni moins de faire la propagande du fascisme, ce qui est répugnant quand on y pense. Ses grosses ficelles sont lamentables, mais le public semble tout content d'assister à une tentative de mise à mort médiatique, le spectacle est croustillant. Le malheur, c'est que toute controverse, tout examen contradictoire nous sont de plus en plus interdits, par la grâce de ces goulus des media, de ces Rastignac à l'arrivisme forcené, qui estiment que l'info c'est leur fief, et qu'ils sont là pour en contrôler l'accès par tous les moyens à quiconque menace leur suprématie.
Je ne partage pas la plupart des prises de position de MO, mais hier soir j'étais entièrement de son côté, et quand je le compare aux petits monstres idéologiques sans aucune loyauté ni aucun honneur, mais bouffis de bonne conscience, auxquels il a eu affaire hier soir, je suis heureuse qu'il reste encore à gauche des gens comme lui pour dénoncer le chantage et l'hypocrisie de manœuvres dont nous sommes tous victimes à la longue.
Rédigé par : Lucile | 20 septembre 2015 à 14:16
La philosophie de bistrot n'a rien de déshonorant sinon nous n'aurions plus le droit, humbles roturiers de la pensée, d'émettre le moindre son.
Vous rendez-vous compte, en creux, de ce à quoi seraient voués les millions de gens non philosophes ? Un peu de mesure, et à tous les condescendants qui critiquent les philosophes en herbe qui discutent devant un 102, ils seraient les premiers surpris de l'importante prise de décision devant un zinc, j'en ai été témoin.
Yann Moix ne peut pas comprendre, quand on fréquente des personnages qui sont incapables de pointer du doigt sur une carte la Libye, alors que voulez-vous, on ne peut être qu'inculte.
D'ailleurs tous les grands philosophes tenaient table dans les bistrots et brasseries.
Rédigé par : Giuseppe | 20 septembre 2015 à 14:12
JLM | 20 septembre 2015 à 07:40
"Comme Macron qui commence à préparer le terrain pour supprimer encore le nombre de fonctionnaires, lui qui a fait fortune dans la spéculation"
Supprimer encore des postes de fonctionnaires ? Vous plaisantez, mon ami. On n'a pas commencé à en virer un seul. La dépense publique n'a pas baissé d'un poil.
Dépêchez-vous de chouiner, parce que lorsque cela arrivera réellement - et cela arrivera, croyez-moi -, vous n'aurez plus de voix pour crier.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 septembre 2015 à 13:38
Les "membres de la classe moyenne syrienne", "remarquablement éduqués", qui vont venir nous aider à découvrir le vaccin contre le cancer, à rebâtir la cathédrale de Chartres et à créer la startup qui écrasera Google :
Syrian doctor turned people smuggler who has made £60,000 this month alone
Richard Spencer meets Abu Mahmoud, a wealthy people smuggler in Turkey
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/11877299/Syrian-doctor-turned-people-smuggler-who-has-made-60000-this-month-alone.html
Quant aux vertus sociales et aux capacités d'assimilation des Syriens en Europe, elles sautent aux yeux à la lecture de ce billet d'Abu Saeed Al-Britani, un musulman anglais parti faire le djihad avec les troupes de l'Etat islamique (et je ne vous parle pas des capacités d'assimilation des musulmans au sein des autres musulmans...) :
Comprendre la race syrienne : le choc des cultures
La quoi ? La race syrienne, vous avez bien lu.
Parti faire le djihad aux côté de l'Etat islamique, ce musulman britannique n'a pas de mots assez durs pour les Arabes de Syrie au milieu desquels il vit, et pour lesquels, en principe, il se bat.
Si un Européen de culture chrétienne écrivait le quart de la moitié de ce qu'il écrit ici, il serait immédiatement traîné devant les tribunaux pour "racisme"... voire "islamophobie".
Libre aux bonnes âmes de gauche de penser que cet individu affabule. Au fait, voici sa photo.
Vous remarquerez tout le mal qu'il dit des médecins syriens. Ceux-là mêmes que les bobos énamourés d'exotisme rêvent de voir venir remplacer les médecins européens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 septembre 2015 à 08:02
On peut dire au moins que Michel Onfray est un homme patient, agressé avec violence par Léa Salamé qui défendait son pré carré radiophonique (tout en reconnaissant à plusieurs reprises qu'elle était d'accord avec MO) et avec un mépris démesuré par un Yann Moix très superficiel (probablement par manque de culture philosophique), il n'a pas quitté son fauteuil, enseignant dans l'âme et socratique dans le comportement.
Il a raison de dire que ceux qui ont contribué, même indirectement, à l'"épanouissement" du FN (exemple Libération comme tous les médias qui parlent en leur propre nom et non au nom du "peuple") ont beau jeu de crier au loup maintenant qu'ils réalisent qu'ils l'ont dans les pattes et pour le temps que les crises successives dureront.
Quant au manque de respect du vote démocratique et à ce que cela a pu, et pourra, générer d'abstentionnisme électoral, qui peut lui donner tort ?
Concernant la politique extérieure comment encore ne pas lui donner raison ? Et en effet ne voudrait-il pas mieux assurer une véritable Défense intérieure plutôt que d'aller encore semer la mort et la haine sur des territoires éloignés au prétexte qu'ils nous l'auraient demandé ? Il faut que nos dirigeants cessent de dire comme une incantation que la France est un grand pays, la preuve, nos forces armées le démontrent à l'extérieur, pendant qu'à l'intérieur, la pauvreté et la misère gagnent du terrain, rendant cette posture, adoptée par F Hollande à l'envi, risible et absolument pas crédible. Comment ne pas chercher le mensonge de nos gouvernants : mentent-ils lorsqu'ils prétendent avoir les moyens d'aller faire la guerre en Afrique, au Moyen-Orient, ou mentent-ils lorsqu'ils disent comme Fillon, nous sommes un pays en ruines, ou comme Macron qui commence à préparer le terrain pour supprimer encore le nombre de fonctionnaires, lui qui a fait fortune dans la spéculation ? Comment veulent-ils nos gouvernants que le "peuple", tel que l'a défini MO hier soir, aille voter alors qu'il est fait cocu par la gauche comme par la droite ? Ce qui, mécaniquement, faut-il encore le répéter, fera monter le FN. Alors faire boire la ciguë à MO pour le faire taire et se donner bonne conscience d'être aussi stupides ? Le premier qui dit la vérité, il faudra pas l'exécuter, on en a trop besoin !
Rédigé par : JLM | 20 septembre 2015 à 07:40
@ Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 18:44
"…que j'avais acheté Histoire de l'Afrique de Bernard Lugan il y a quelques années…"
Ah bigre !… Je n’imaginais pas que vous ayez d’aussi saines lectures, mais attention ne le dites pas trop car vous seriez encensé par Robert Marchenoir. J’ose espérer que vous m’absoudrez pour cette impertinence !!...
Trêve de plaisanterie ; bien que Bernard Lugan soit marqué par ses conceptions très "Ancien Régime" de la société française, et cela ressort par trop dans ses analyses, il n’empêche que ses travaux sont généralement assez rigoureux, et souvent pillé sans vergogne par les historiens et sociologues de gôche.... sans le citer naturellement !…
Rédigé par : Trekker | 20 septembre 2015 à 03:00
La réplique de Michel Onfray :
Mon athéisme avéré, mon opposition à la peine de mort, ma défense de l’avortement et du mariage homosexuel, mon combat pour l’euthanasie et le clonage thérapeutique, mon refus de jeter tout l’art contemporain à la poubelle, ma défense d’un socialisme libertaire, mon refus de ceux qui, chez elle, relèvent du canal historique du FN, ainsi que mon dédain de toutes les classes politiques dont elle fait partie, tout cela fait que Marine Le Pen n’est pas plus ma tasse de thé que Hollande ou Mélenchon, Sarkozy ou Bayrou. Qu’ils s’en aillent tous comme dirait l’autre.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/michel-onfray-hostile-au-fn-en-raison-de-lavortement-du-mariage-lgbt.html
Voilà, Onfray est socialiste, il se tue à nous le répéter. Même la réaction est de gauche, dans spéhi.
Il est tout naturel qu'Onfray soit, également, anti-américain, anti-occidental et de mauvaise foi. Qu'attendre d'autre d'un socialiste ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 septembre 2015 à 00:13
@ Achille | 19 septembre 2015 à 18:00
Mea culpa ! je bégaye ;-)
Rédigé par : breizmabro | 19 septembre 2015 à 22:41
Les écrivaines (le masculin est compris) y compris philosophes citent à tour de pointe bille des auteures (le masculin est compris) qui ont laissé leur kk nerveux dans des œuvres des siècles passés mais oublient de citer les idées qu'ils, qu'elles piquent sur internet grâce notamment à des commentatrices, commentateurs auxquelles (le masculin est compris) on n'en remontre pas.
Peut-on le dire ? On peut le dire : on n'arrête pas le progrès de la rapine.
Rédigé par : calamity jane | 19 septembre 2015 à 22:13
Combien ? Trente-deux mille ou vingt-six mille migrants accueillis ?
Y aurait-il un/une calée en pourcentages pour le poser sur une population de soixante-cinq millions d'habitants ?
Merci pour votre compréhension.
Rédigé par : calamity jane | 19 septembre 2015 à 22:04
@ Achille
Votre propos est déjà beaucoup plus nuancé, je vous voyais partir en croisade contre des moulins avec Bob, juché sur Rossinante.
@ dosimi
Ben, c'est que je n'ai pas que ça à faire !

Allez, juste pour vous alors :
Un autre plus complet
ici
Vous voyez que la courbe remonte après 1999-2000 (la gauche n'est là que jusqu'en 2002). Il ne s'agissait d'ailleurs pas, dans mon esprit, d'en faire une affaire gauche/droite, mais de montrer que l'hypocrisie est la chose la mieux partagée : lorsque j'ai écrit que nos politiciens tentaient de trouver des solutions, j'aurais dû préciser, le petit nombre d'entre eux qui ne cède pas à la démagogie électoraliste, mais je l'ai déjà suffisamment répété sur ce blog.
Laissez le GIEC tranquille, ils ont fait un très bon boulot et nous ont alertés sur une catastrophe bien plus importante que le radicalisme islamiste et tous les conflits actuels réunis.
Bon, je retourne à ma Seconde Guerre mondiale...
PS : L'Islam radical est, bien évidemment, une réalité qu'il faut combattre en France, mais, une fois encore, ce n'est pas en fermant la porte à tous les réfugiés de guerre que nous y parviendrons. Je vois que vous rejoignez en somme la proposition faite par Jean-Christophe Lagarde que je citais l'autre jour: elle visait à équilibrer le flux en supprimant temporairement l'immigration économique. Je suis bien conscient qu'il faut prendre en compte le rejet d'une partie de la population française et que l'on ne gouverne pas sans le peuple, du moins sans une bonne partie de ce peuple, de plus en plus hostile à l'immigration. Mais c'est une chose que de prendre en compte ce rejet, c'en est une autre que de le flatter, de l'accentuer, en somme de faire assaut de démagogie pour de misérables calculs électoraux.
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 19:33
@ Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 13:28
"Achille pro-Marchenoir, amusant le mariage de la carpe "gauchiste" et antisioniste et du lapin d'extrême droite ultrasioniste, unis dans leur trouille de l'invasion des rastaquouères."
Les rastaquouères, comme vous dites, ne me dérangent pas dans la mesure où ils s'intègrent dans notre société, respectent nos us et coutumes ainsi que l'ont fait les boat people venus du Cambodge et du Vietnam dans les années 80. Ils avaient eux aussi leur coutumes (et les ont encore) mais ils n'ont jamais pratiqué un prosélytisme intrusif ainsi que le font certains imams le plus souvent autoproclamés.
J'ajouterai que les périodes de fortes migrations, ainsi que vous le faites remarquer fort justement, correspondent essentiellement aux lendemains des deux guerres mondiales, alors que les pays étaient entièrement à reconstruire et que beaucoup d'hommes étant morts au combat lors de ces conflits, il fallait bien une main-d'œuvre, qualifiée ou non, pour remettre le pays debout.
Aujourd'hui le contexte est totalement différent. La France compte six millions de chômeurs et la croissance est en berne depuis 2008. Certes nombre de ces migrants disposent d'une bonne formation, notamment les Syriens, et certains domaines d'activités sont en manque de personnel compétent : médecins, infirmiers, ingénieurs, techniciens hautement qualifiés, sans oublier la restauration, l'hôtellerie et les métiers du bâtiment qui recherchent souvent en vain du personnel et n'en trouvent pas, et la venue de ces réfugiés ne peut être que salutaire. Ces gens-là s'intégreront parfaitement dans notre société, trouveront du travail, payeront des impôts et nous feront de beaux enfants qui contribueront à enrichir le pays et payer nos retraites.
Mais Angela Merkel elle-même a bien dû se résigner à limiter le flux de ces migrants dans son pays, répondant ainsi au bon vieil adage que le trop est l'ennemi du bien.
Une régulation de ce flux de migrants est donc nécessaire et il convient de refuser les migrants économiques, ceux dont la vie n'est nullement en danger dans leur pays et qui viennent en France essentiellement pour bénéficier des avantages sociaux qui, il faut bien le reconnaître, sont particulièrement généreux dans notre beau pays.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2015 à 19:07
@ Paul Duret
Je viens de lire l'article de La Tribune de Genève que vous avez mis en lien.
Excellent !
C'est en substance, mais bien mieux exprimé et détaillé, ce que j'écrivais sur ce blog.
PS : je réagis ici car le sujet que vous abordez me semble mieux correspondre à l'article sur Michel Onfray qu'à celui sur le pape.
Rédigé par : Laurent Dingli @ Paul Duret | 19 septembre 2015 à 18:52
@Trekker | 19 septembre 2015 à 16:13
Vous avez raison, nous sommes là dans le domaine de la croyance et non plus dans celui de la raison.
D'autre part, je me suis aperçu l'autre jour que j'avais acheté Histoire de l'Afrique de Bernard Lugan il y a quelques années et que j'avais rangé cet ouvrage dans ma bibliothèque en attendant de le lire !!
Par ailleurs, et à propos de communisme, je conseille vivement la lecture du roman de Padura, "L'homme qui aimait les chiens" sur l'assassinat de Trotski : à la fois effrayant et absolument captivant !
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 18:44
Tous les 50 ans l'Amérique sort de son chapeau un histrion, il y a eu Joseph McCarthy, puis Lyndon LaRouche âgé aujourd'hui de 93 ans et dont je vous conseille la lecture de sa fiche Wikipédia, ça vaut le détour, il est représenté en France par Jacques Cheminade, candidat à la présidence de la République.
Contrairement aux églogues que l'on peut lire ici, Vladimir Poutine et Obama vont nous régler le problème syrien, vite fait, et la main dans la main.
Rédigé par : Savonarole | 19 septembre 2015 à 18:36
@Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 13:28
Et depuis 25 ans il n'y a pas d'informations ? On peut faire comme le GIEC, prolonger la pente 1982-1990 pour faire plaisir à Laurent Cayrol ;)
Rédigé par : dosimi | 19 septembre 2015 à 18:20
@ breizmabro | 19 septembre 2015 à 16:36
"Quand on fait des citations Achille, on a la politesse de les citer dans le texte."
Je vous invite à relire votre commentaire du 18 septembre 2015 à 19:20.
Je me suis contenté d'en faire un copié-collé sans en changer le moindre mot.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2015 à 18:00
@Achille | 19 septembre 2015 à 10:12
Vous avez fait votre Hollande de la synthèse car je n'ai JAMAIS écrit "Ce blog devient de plus en plus l'endroit des règlements de compte(s) entre certains blogueurs, ça devient gavant".
Comme quoi il existe des voleurs d'images et des voleurs de textes...
En réalité sur le billet de Philippe Bilger sur le pape j'ai écrit :
"Encore un billet pour titiller les joutes oratoires de vos blogueurs préférés ?
Pour ma part ces querelles de bacs à sable commencent à me fatiguer. Je vous laisse donc entre vous puisque vous êtes, visiblement, des adeptes de l'entre-soi.
Kenavo."
Rédigé par : breizmabro | 18 septembre 2015 à 19:36"
Quand on fait des citations Achille, on a la politesse de les citer dans le texte.
Rédigé par : breizmabro | 19 septembre 2015 à 16:36
@ Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 10:28
Je vous rejoins totalement dans votre analyse fort pertinente de la prose - laborieuse et suprémaciste - de notre ami Robert Marchenoir, digne fils ou petit-fils de James Forrestal voire de William Joseph Simmons (fondateur du Ku Klux Klan dit moderne).
Contrairement à vous je renonce à tenter de lui démontrer les incohérences de son discours, ainsi que les obsessions récurrentes ressortant de tous ses commentaires. C’est peine perdue, autant essayer de convaincre un vieux stalinien des vertus de la social-démocratie, ou un mollah iranien de la beauté des nus gravés par Pierre-Yves Trémois.
Rédigé par : Trekker | 19 septembre 2015 à 16:13
Je crois que le succès de Monsieur Onfray s'explique, comme le dit Robert Marchenoir de façon plus pittoresque, par le fait que le noyau de sa représentation de la nature humaine, de l'Histoire et de l'état du monde est avant tout un pot-pourri des courants informatifs ambiants les plus répétés et les plus prégnants, passés au filtre métamorphique du simplisme marxisant et épicé des divagations les plus à la mode.
Quand on offre à une cervelle un plat qui lui semble appétissant, elle l'ingurgite, métabolise ce qui est susceptible de renforcer ce qu'elle veut à tout prix continuer à croire, parce que constituant de son support d'identification survital, et elle transforme le reste en caca.
Mais, R.Marchenoir, je reste dubitatif devant ceci : << Les États-Unis admettent, hélas, des cohortes de pseudo-réfugiés de guerre et de demandeurs d'asile inassimilables sur leur sol, arabes, africains et musulmans, de préférence aux Européens blancs et chrétiens pour lesquels il est devenu excessivement difficile d'immigrer.
Il existe désormais, dans d'innombrables villes américaines, pléthore de colonies somaliennes, érythréennes, irakiennes, tchétchènes et que sais-je encore, qui s'empressent de construire leurs mosquées, de réclamer leurs "drouâs", de hurler au "racisme" et à "l'islamophobie"... et de se livrer à leurs petits attentats de rigueur. Tout en noyautant l'État.
Cela a commencé bien avant l'exode méditerranéen actuel : il faudrait vous renseigner un peu sur les États-Unis, avant d'y projeter vos préjugés. On y trouve même, depuis une bonne dizaine d'années, des réseaux de camps musulmans d'entraînement à l'usage des armes et à la guérilla, disséminés à travers la campagne et parfaitement connus du FBI. >>
Mais où avez-vous été chercher ça ?
Rédigé par : Al Cool | 19 septembre 2015 à 15:57
@Laurent Dingli
"R.Marchenoir, vous rêvez d'un Occident exempt d'immigration massive, Occident dans lequel figure un pays qui est exclusivement constitué de migrants... Comique !"
Excellent !
Rédigé par : Mary Preud'homme (en direct de l'Amérindie...) | 19 septembre 2015 à 15:51
Achille pro-Marchenoir, amusant le mariage de la carpe "gauchiste" et antisioniste et du lapin d'extrême droite ultrasioniste, unis dans leur trouille de l'invasion des rastaquouères.
Bon, pour arrêter de dire n'importe quoi :
1. La France n'est pas soumise à une invasion. L'Europe est actuellement confrontée à une arrivée massive de réfugiés dont l'Hexagone s'apprête à prendre en charge une partie seulement. Le problème est sérieux et aurait dû être traité il y a longtemps. Il révèle, s'il en était encore besoin, la difficulté de l'Union à gérer les crises d'urgence. Pour autant, l'Europe demeure la terre d'accueil occidentale la plus généreuse (en matière de réfugiés de guerre et au cours de cette crise) ; en son sein, comme en France même, le personnel politique tente de trouver une solution.

2. Beaucoup de Français, dont les inquiétudes sont légitimes, confondent la présence de compatriotes d'origine immigrée (subsaharienne et maghrébine), parfois mal intégrés et vivants dans de grands ensembles, la question particulière des réfugiés de guerre et le radicalisme islamiste. Si l'un de ces facteurs peut favoriser l'autre, tout mettre dans le même sac ne reflète en rien la réalité et interdit par là même de trouver des solutions adéquates.
Je rappelle qu'à quelques exceptions près, l'immigration "de masse" a été permise par des gouvernements de droite et j'invite ceux que cela intéresse à étudier le graphique suivant:
Un rapide coup d'oeil indique que la première envolée a lieu au lendemain de la crise de 1920, pour remédier à la saignée de la Grande Guerre, et alors qu'une coalition dominée par la droite est au pouvoir (le Bloc national). Elle se perpétue sous le Cartel des Gauches à partir de 1924, puis s'interrompt sans surprise après la crise mondiale des années 1930, puis reprend après une autre grande saignée - la Seconde Guerre mondiale - et s'envole surtout à partir du milieu des années 1950 pour différentes raisons (décolonisation, conditions du Traité de Rome, besoin croissant de main-d'oeuvre non qualifiée, etc.) avant de se tasser au cours des années 1980 (i.e. sous un gouvernement de gauche). Donc, mise à part la courte période 1954-1958, elle sera exclusivement le fait de gouvernements de droite entre 1958 et 1981, ce qui n'empêchera pas Giscard d'Estaing de faire assaut de démagogie dans ce domaine (puis Chirac dans la période suivante).
Pourquoi les immigrés des années 60-70 ont-ils été installés dans des grandes cités que l'on tente aujourd'hui d'aménager avec tant de difficultés ? C'était au départ pour la bonne cause, lorsque Jacques Chaban-Delmas voulait, non sans raison, les substituer aux bidonvilles où trop souvent les populations immigrées et réfugiés d'Algérie étaient parquées.
Je dénonce suffisamment l'hypocrisie de gauche pour m'empêcher d'en faire autant avec celle de droite. Parce qu'il est foncièrement hypocrite de parler de "Colombey-les-Deux-Mosquées" (De Gaulle), du droit du sang (Giscard) ou de l'odeur des immigrés (Chirac) tout en profitant de l'immigration de masse que l'on a permise sinon favorisée sous son propre mandat.
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 13:28
@Achille | 19 septembre 2015 à 10:27
"Savonarole voulait passer tout le monde à l'alcootest et même menaçait du fouet et de la robe de bure les plus excessifs. Quelle marrade !"
Salut Achille,
Oui on s'est bien amusé, je voulais vitrifier Pascale Clark, finalement elle s'en est chargée elle-même... disparue.
Rédigé par : Savonarole | 19 septembre 2015 à 11:19
@ Robert Marchenoir
Que vous m'expliquiez lentement ou rapidement votre prose subtile ne change pas grand-chose car je vous assure qu'il ne faut pas beaucoup de temps pour comprendre les deux ou trois obsessions qui tournent indéfiniment dans votre cervelle. Si vos pseudo-démonstrations pleines de suffisance permettent à sbriglia de tomber régulièrement en pâmoison, ma foi, ce n'est déjà pas si mal et vous remplissez un peu ici le rôle du Garry Gaspary d'extrême droite, du troll suprémaciste. Les cuistres de votre acabit pérorent, amusent ou lassent, c'est une affaire de goût et de patience.
Vous rêvez d'un Occident exempt d'immigration massive, Occident dans lequel figure un pays qui est exclusivement constitué de migrants... Comique ! Trop occupé à bomber votre torse de Superdupont vous ne remarquez même pas l'absurdité de vos propos. Il est vrai que de la part de quelqu'un qui osé dire sans rougir que le peuple palestinien était une création des services soviétiques, nous ne sommes plus à une idiotie près.
En renouvelant votre profession de foi suprémaciste, vous évitez opportunément de répondre à la question de la responsabilité des Etats-Unis dans la déstabilisation de la région.
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 septembre 2015 à 10:28
@ breizmabro | 18 septembre 2015 à 19:20
"Ce blog devient de plus en plus l'endroit des règlements de compte(s) entre certains blogueurs, ça devient gavant !"
Depuis quelque temps, en effet, ce blog me rappelle la chaude ambiance qui existait sur le blog de J-M Aphatie, aujourd'hui disparu (le blog, pas le journaliste, bien sûr).
Il fut un temps où j'y étais un contributeur passionné. C'était l'époque où Nicolas Sarkozy et sa clique étaient encore au pouvoir.
Le pauvre modérateur ne savait plus où donner de la tête et les principaux débatteurs - sarkozistes irréductibles, comme gôôôchistes invétérés - ont tous dû passer par une période de "purgatoire" (un mois d'interdiction de commentaires pour avoir tenu des propos un peu trop enflammés).
Savonarole voulait passer tout le monde à l'alcootest et même menaçait du fouet et de la robe de bure les plus excessifs. Quelle marrade !
@ BoB | 18 septembre 2015 à 10:46
Je vous rejoins pour les points 1, 2 et 3.
Par contre pour le point 4, je ne suis pas d'accord. Ainsi que le démontre fort bien Laurent Joffrin, Michel Onfray se "zemmourise". De libertaire de gauche il est passé réactionnaire de droite et ses idées, en tout cas une bonne partie d'entre elles, collent parfaitement avec les discours de Florian Philippot qui sont accueillis très favorablement dans les couches sociales défavorisées qui jusqu'alors votaient PC ou NPA.
Les 25% d'opinion favorable pour le FN "nouvelle formule" sont là pour le démontrer.
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2015 à 10:12
@scoubab00 | 18 septembre 2015 à 21:39
Totalement d’accord avec vous, notamment sur votre scénario de politique-fiction qui aurait fort bien pu se réaliser : heureusement que l’armée de Saddam Hussein a tenu bon et notamment grâce au soutien français, américain et soviétique.
Je n’ai pas voulu nier la composante religieuse, qui était un des deux socles de l’expansionnisme iranien. Mais bien qu’elle ait été indéniable, elle n’était qu’un objectif second dans leur stratégie et visait avant tout à déstabiliser de l’intérieur ses voisins. A mon sens primait la conquête militaro-politique, et celle-ci avait pour but premier de prendre le contrôle de la production pétrolière au Moyen-Orient.
"…et notablement moins romantique que les propos de Robert (Marchenoir)…"
Romantique les propos de notre ami Robert Marchenoir-Forrestal, possible mais ils me semblent flirter plus que de raison avec le délire paranoïaque. Sainte Rita dernier recours des causes désespérées, faites quelque chose pour lui...
Rédigé par : Trekker | 19 septembre 2015 à 01:52
@Laurent Dingli | 18 septembre 2015 à 20:30
Par rapport à l'afflux massif de migrants dont vous craignez l'invasion, je relève tout de même votre manque de cohérence. Vous faites à chaque instant les louanges des États-Unis, du port d'arme en passant par la ségrégation raciale, etc. Pourquoi n'invitez-vous pas vos amis américains à accueillir les réfugiés irakiens ?
Je vais vous réexpliquer lentement, Laurent Dingli, pour que vous compreniez bien :
1. Je suis partisan de la civilisation occidentale.
2. Je pense que notre civilisation, pour survivre, doit se défendre. Par la force, si nécessaire.
3. Je suis, par conséquent, opposé à l'immigration de masse. En France. Aux États-Unis. Et dans tout l'Occident.
Qu'est-ce qui vous paraît incohérent, là-dedans ? C'est, au contraire, parfaitement cohérent. Note : incohérent, en français, ne veut pas dire : non conforme à la doctrine de gauche.
Si les musulmans veulent se laisser envahir, chez eux, par les Bantous, mon Dieu, je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais ce ne sont pas mes affaires.
En revanche, que les musulmans ou les Bantous s'imposent en nombre en Amérique ou en France, je suis sûr que c'est une mauvaise idée.
Au demeurant, je vous "rassure" : les États-Unis admettent, hélas, des cohortes de pseudo-réfugiés de guerre et de demandeurs d'asile inassimilables sur leur sol, arabes, africains et musulmans, de préférence aux Européens blancs et chrétiens pour lesquels il est devenu excessivement difficile d'immigrer.
Il existe désormais, dans d'innombrables villes américaines, pléthore de colonies somaliennes, érythréennes, irakiennes, tchétchènes et que sais-je encore, qui s'empressent de construire leurs mosquées, de réclamer leurs "drouâs", de hurler au "racisme" et à "l'islamophobie"... et de se livrer à leurs petits attentats de rigueur. Tout en noyautant l'État.
Cela a commencé bien avant l'exode méditerranéen actuel : il faudrait vous renseigner un peu sur les États-Unis, avant d'y projeter vos préjugés. On y trouve même, depuis une bonne dizaine d'années, des réseaux de camps musulmans d'entraînement à l'usage des armes et à la guérilla, disséminés à travers la campagne et parfaitement connus du FBI.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2015 à 22:34
@ Trekker
Face à l’expansionnisme iranien (plus d’ordre militaire que cultuel) suivant peu après la prise du pouvoir par l’ayatollah Khomeini, toutes les pétromonarchies du Golfe étaient paniquées. (année 1980)
Il y avait de quoi ! Mossadegh avait quelque trente ans plus tôt nationalisé l'or noir iranien. Si l'Iran avait réussi sa guerre contre Saddam - bonsoir mesdames messieurs vous lisez on refait le match - il eut été fructueux pour les Perses de mettre la main sur les derricks irakiens. Et par ricochet de peser lourdement sur l'offre mondiale en pétrole et gaz. A une époque où le géant soviétique septentrional révélait son asthme chronique.
D'accord mais il y a un soubassement religieux : "réveiller" les chiites parsemés sur la péninsule arabique, peser au Liban et sur Israël. Exporter, brandir la "révolution islamique" anti-sunnite et wahhabite. En somme, réveiller le bon vieux rêve abbasside au détriment des puissances occidentales et des autres musulmans. Ils ne sont pas laissé faire...
Je vous chicane sur ce point mais bravo pour la clarté et le sérieux de votre exposé, c'est plus carré et notablement moins romantique que les propos de Robert (Marchenoir). C'est pour ça que vous avez du mal à vous entendre. En un sens vous deux vous êtes complémentaires :))
Rédigé par : scoubab00 | 18 septembre 2015 à 21:39
Trekker | 18 septembre 2015 à 16:58
Ce qui est constant dans vos commentaires et celui-ci ne fait pas exception, est que vous citez nombre de faits historiques avérés (souvent secondaires voire accessoires) mais vous omettez ceux majeurs pouvant nuire à vos démonstrations.
Suit un interminable pataphar. Que de bavardages pour ne rien dire ! Si on vous branchait sur une éolienne, l'indépendance énergétique de la France serait assurée.
Tous les détails oiseux dont vous faites étalage ne changent rien à mon propos : Michel Onfray raconte n'importe quoi en recyclant le cliché gauchiste bien connu : les musulmans sont pacifiques, si leurs pays sont à feu et à sang c'est à cause de "nous", les Occidentaux, et en particulier parce que les Américains installent des "bases militaires" chez eux contre leur volonté, pour leur voler leur pétrole.
Ceci fait allusion très clairement à l'accusation d'Oussama ben Laden contre l'Arabie Saoudite.
Ce que je viens de vous expliquer et vous n'avez pas l'air de bien le comprendre, c'est que c'est du mensonge en barres et au kilo : si les Etats-Unis ont envoyé leurs soldats en Arabie Saoudite, c'est que celle-ci l'a demandé.
Voilà le fait crucial, qui non seulement n'est pas un détail mais qui change tout. "Nous" n'opprimons nullement les pays musulmans. "Nous" ne portons nullement la guerre chez eux : ils s'y entendent très bien tout seuls, comme le montre au demeurant leur histoire millénaire.
Le déluge de détails que vous fournissez (après m'avoir reproché, moi, de fournir des détails) ne vise qu'à démontrer une chose : l'intervention des Etats-Unis en faveur de l'Arabie Saoudite serait aussi dans l'intérêt des Etats-Unis.
Ben, j'espère bien !... non mais sans blague ? Il faudrait, en plus, que les Etats-Unis, et l'Occident de façon plus générale, non seulement obéissent aux musulmans, mais en plus le fassent contre leurs intérêts ?
S'ajoute à cela le frisson d'indignation réglementaire quant à tous ces trucs que ces salopards d'Américains, et nous-mêmes, les Occidentaux, feraient "pour le pétrole".
Il est bien connu que nous n'avons pas besoin de pétrole, effectivement. Vous-même, et Michel Onfray sans aucun doute, ne roulez jamais en voiture, ne prenez jamais un autobus, n'achetez jamais de camelote en plastique. D'ailleurs, la Russie, dont les intérêts sont visiblement si chers à votre coeur, ne fait jamais rien "pour le pétrole", ça se voit comme le nez au milieu de la figure !
Oui, l'approvisionnement en pétrole des Etats-Unis, de la France et même du Bachi-bouzoukistan fait partie de leurs intérêts nationaux respectifs.
Nous devons défendre nos intérêts nationaux.
Il y a quelque chose qui vous défrise là-dedans, vous qui aimez tant jouer le général en pantoufles ?
Votre délirante interprétation de l'histoire du Moyen-Orient tente de démontrer qu'à partir du moment où les Occidentaux font le moindrement valoir leurs intérêts dans la région, tout ce qui peut s'y produire de mal leur est imputable, tandis que les puissances musulmanes locales en ressortent systématiquement blanches comme neige.
La dynastie des Saoud, l'imam Khomeini, Saddam Hussein, l'Etat Islamique et tant d'autres n'ont aucune volonté propre, ils ne sont jamais responsables de rien, ce sont de simples marionnettes aux mains des "Occidentaux".
Je vois bien en quoi votre présentation outrageusement biaisée des choses sert les intérêts du monde musulman, je vois bien en quoi elle sert les intérêts de la Russie, qui mène une politique anti-américaine et anti-occidentale pratiquement sans interruption depuis un siècle, mais je ne vois pas du tout en quoi ce long sanglot de l'homme blanc et occidental sert les intérêts de la France.
Vous êtes sûr de ne pas travailler boulevard Lannes ?
Ce que mon texte démontrait, c'est que Michel Onfray, dont nous parlons ici, prend la défense d'Oussama ben Laden en recyclant l'une de ses accusations principales.
Et vous en faites autant, puisque vous récusez ma récusation.
Il faudrait quand même s'interroger sur le fait qu'il soit si facile, pour une personnalité faisant figure de "philosophe" et ayant micro ouvert dans les médias, de choisir le camp de l'un de nos pires ennemis, d'un barbare sanguinaire, d'un tyran psychopathe qui a joint les actes à ses propos et fait la preuve qu'il voulait notre mort et celle de notre civilisation.
Une fois de plus, les mots de suicide collectif, de haine de soi, de rage subversive et nihiliste, de trahison assumée viennent à l'esprit.
Vices grotesquement camouflés, chez Michel Onfray, sous l'appellation "d'hédonisme". Il a bon dos, l'hédonisme !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2015 à 21:18
@ Robert Marchenoir
Trekker m'a devancé, je ne reviens donc pas sur le sujet. J'avais d'ailleurs déjà souligné votre tendance à isoler un fait pour servir votre démonstration et taire tout ce qui pourrait en montrer la fragilité.
Par rapport à l'afflux massif de migrants dont vous craignez l'invasion, je relève tout de même votre manque de cohérence. Vous faites à chaque instant les louanges des Etats-Unis, du port d'arme en passant par la ségrégation raciale, etc. Pourquoi n'invitez-vous pas vos amis américains à accueillir les réfugiés irakiens ? N'ont-ils pas plus que quiconque contribué à déstabiliser ce pays et, par conséquent, rendu encore plus difficile la situation en Syrie ? Pourquoi n'acceptent-ils que 5 à 8000 réfugiés syriens d'ici 2016 et des Irakiens au compte-gouttes quand la Suède à elle seule a déjà accueilli 20 000 réfugiés de cette dernière nationalité et que l'Allemagne s'apprête à recevoir 800 000 personnes d'origines diverses ?
Idem pour les Afghans en Russie (bon, là-bas, c'est vrai, ils risqueraient de se faire lyncher).
@ herman
Je comprends.
Rédigé par : Laurent Dingli | 18 septembre 2015 à 20:30
Ce blog devient de plus en plus l'endroit des règlements de compte(s) entre certains blogueurs, ça devient gavant !
Rédigé par : breizmabro | 18 septembre 2015 à 19:20
Je classe Michel Onfray dans la même catégorie que Natacha Polony : ils disent parfois des choses justes car pas totalement aveugles aux réalités mais au sein d'une conception erronée, incohérente, pour ne pas dire malhonnête. Plus exactement lâche : ni Polony ni Onfray ne veulent tirer les conclusions de ce qu'ils sèment par ci par là car cela les obligerait à renoncer à être "de gauche" et progressistes, ce qu'ils ne veulent pour rien au monde.
Bref, ils sont loin, très loin, du compte.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 septembre 2015 à 18:10
@herman | 18 septembre 2015 à 02:13
Désolé si vous ne faites pas le lien entre la polémique Michel Onfray/Libé, qui renvoyait à la vague de réfugiés et donc à la situation au Proche-Orient. Mais peut-être que votre antimilitarisme vous fait trouver d’une grande indécence de renvoyer à deux articles publiés sur ce contexte par un colonel !… Ce colonel qui est quand même docteur en histoire, professeur à Sciences Po, etc. et le niveau des articles de son blog dépasse fréquemment, je suis au regret de vous le dire, le niveau des vôtres.
@ Robert Marchenoir | 17 septembre 2015 à 21:48
Ce qui est constant dans vos commentaires et celui-ci ne fait pas exception, est que vous citez nombre de faits historiques avérés (souvent secondaires voire accessoires) mais vous omettez ceux majeurs pouvant nuire à vos démonstrations. Deux exemples dans votre commentaire référencé ci-dessus.
Les USA sont garants et notamment militairement de l’Arabie saoudite, et plus exactement de sa famille régnante les Saoud depuis février 1945 : pacte dit du Quincy, car signé sur croiseur USS Quincy. Cedit pacte entre le roi Ibn Séoud et le président américain Franklin Roosevelt fut signé initialement pour une durée de soixante ans et renouvelé pour la même durée en 2005 par George W. Bush. Ce pacte dont les termes d’origine sont restés inchangés s’articule sur quatre points :
A / La stabilité de l’Arabie saoudite fait partie des « intérêts vitaux » des États-Unis qui assurent, en contrepartie, la protection inconditionnelle de la famille Saoud et accessoirement celle du Royaume contre toute menace extérieure.
B / La stabilité de la péninsule Arabique et le leadership régional de l’Arabie saoudite font aussi partie des « intérêts vitaux » des États-Unis.
C / En contrepartie, le Royaume garantit l’essentiel de l’approvisionnement énergétique américain, la dynastie saoudienne n’aliénant aucune parcelle de son territoire, les compagnies concessionnaires ne seraient que locataires des terrains.
D / Les autres points portent sur le partenariat économique, commercial et financier saoudo-américain ainsi que sur la non-ingérence américaine dans les questions de politique intérieure saoudienne.
Faire abstraction de ce pacte, c’est se condamner à ne rien comprendre aux très forts liens unissant les USA et l’Arabie saoudite !…
Quant à la demande d’aide militaire de l’Arabie saoudite aux USA en 1990 (une application du pacte du Quincy) contre l'invasion du Koweït voisin par Saddam Hussein, qui la menaçait directement, ladite invasion n’était que la suite, ou l'enchaînement, de la guerre des années 80 qu’il avait conduite contre l’Iran. Face à l’expansionnisme iranien (plus d’ordre militaire que cultuel) suivant peu après la prise du pouvoir par l’ayatollah Khomeini, toutes les pétromonarchies du Golfe étaient paniquées. Elles étaient la cible première des Iraniens, et n’avaient pas du tout les moyens militaires de lui résister : en premier humain et secondairement matériellement.
Les pétromonarches firent alors appel à l’Irak de Saddam Hussein, qui elle disposait d’une armée puissante et bien entraînée. Elles pensaient qu’une offensive de l'Irak mettrait à bas rapidement le « diable » iranien. Bien évidemment cela reçut la bénédiction et l’aide officieuse des USA et des autres pays occidentaux dont la France : sous-traiter une guerre à un allié puissant militairement, c’est une chose bien plus aisée et sans grand risque que déc participer au conflit !… Le sel de l’histoire, l’Irak était le pays de cette région le moins menacé par les Iraniens, cela par réalisme militaire.
Après une effroyable boucherie cette guerre s’acheva fin 80 sur une « paix blanche » entre ses deux protagonistes, mais l’Irak sortait quasi exsangue, notamment financièrement, de ce conflit. Le pays demanda d’abandonner le prêt qui lui avait fait le Koweït pour financer partiellement sa guerre, celle-ci ayant permis à ce dernier d’échapper à un envahissement par l’Iran. L’émir Jaber monarque du Koweït refusa, la situation s’envenima et à l’été 1990 l’Irak envahit le Koweït (historiquement il faisait partie de l’Irak, il en fut détaché par les Britanniques lors de l’indépendance). Il semble bien que lors de cet envahissement du Koweit, l’Irak s’était assuré de la neutralité américaine auprès de son ambassadrice.
Il me semble utile de rappeler la genèse de l’invasion du Koweït, et notamment les sacrifices de l’Irak face à l’Iran, cela pour le compte des pétromonarchies et de nous Occidentaux. Hélas la France comme les USA sont dans une quasi constance en matière d’ingratitude avec ceux qui se sont battus pour eux.
Rédigé par : Trekker | 18 septembre 2015 à 16:58
http://s1.e-monsite.com/2009/09/08/04/58402604lotus-bleu-1-jpg.jpg
Garry Gaspary enseignant la déchristianisation aux beaufs du blog...
PS : clapet fermé pour cause de coupe du monde jusqu’au 31 octobre...
Rédigé par : sbriglia | 18 septembre 2015 à 16:37
@Laurent Dingli | 18 septembre 2015 à 10:43
"D'accord ou pas, les positions de Trekker sont souvent intéressantes et argumentées (sauf lorsqu'il se croit obligé de faire référence aux commentaires d'un de mes livres)."
Je suis d'accord avec vous mais je voulais simplement montrer à Trekker qu'il n'échappait pas aux travers qu'il reprochait aux autres. Il y a toujours moyen de justifier les éloignements de sujet, et je suis pour, mais dans une certaine mesure. Impossible aujourd'hui de lire tous les commentaires, ceux-ci se multipliant comme des petits pains, et partant dans tous les sens, à moins bien sûr de passer ses journées chez Philippe.
"Le seul gendarme ici s'appelle Philippe Bilger."
Heureusement que les gendarmes ne sont pas aussi laxistes que Philippe, tous les excès de vitesse sur les routes seraient permis !! Je me souviens d'un avertissement lancé un jour par le gendarme Bilger aux contrevenants aux règles du blog, notamment en matière de sortie de route, mais celui-ci fut très rapidement sans effet puisque la menace de censure ne fut jamais appliquée...
Rédigé par : herman | 18 septembre 2015 à 13:18
@sbriglia
"Rien que d'entendre les grincements de dents de ceux que vous insupportez me met en épectase !"
Vu de ma fenêtre, sur ce blog, peu nombreux sont les "sans-dents" ce qui explique les bruits de grincements de dents.
Rédigé par : vamonos | 18 septembre 2015 à 12:05
@Robert Marchenoir
Votre billet d’humeur risque de perdurer encore pendant des années, Michel Onfray étant le philosophe le plus lu en France et traduit dans de nombreuses langues ; son dernier ouvrage « Cosmos » est encore un best-seller. De plus, Michel Onfray avec 80 000 abonnés sur Twitter est comparable à Libé.
Bien sûr, vous n’avez rien compris à son œuvre puisque vous n’avez rien lu… Son « Traité d’athéologie » s’appuie sur les œuvres de Feuerbach et de Nietzsche qui eux-mêmes ont passé leur vie sur le sujet des religions. Son « Crépuscule d’une idole » se réfère entre autres au « Livre noir de la psychanalyse ».
Vos arguments sur un Oussama ben Laden riche donc autonome est le comble du ridicule. Les terroristes islamiques n’attaquent pas la Suisse ou la France avant 1990 que je sache. Non vraiment, prenez un peu de hauteur et de recul historique pour ne pas nous faire rire aux éclats.
Certainement que votre méthode bolchévique qui consiste à sortir du contexte l’extrait du texte à charge contre le « coupable a priori » décrédibilise vos écrits, mais je ne peux penser qu’une personne aussi passionnée n’aura pas une seconde chance en commençant par lire la magnifique « Contre-histoire de la philosophie » rédigée par un génie vivant.
Rédigé par : BoB | 18 septembre 2015 à 11:36
J'aime assez quand Robert Marchenoir remet, avec talent et surtout, là où on ne l'attend pas, les pendules à l'heure...
Sacré Robert ! Rien que d'entendre les grincements de dents de ceux que vous insupportez me met en épectase !
Rédigé par : sbriglia@RM | 18 septembre 2015 à 10:50
Dans l'article du Figaro commenté par Libé :
1 – Michel Onfray rappelle que dans notre société de l’immédiateté, de l’émotion facile et du zapping, l’image a pris le pas sur la pensée. Dans le cas présent, il dit en creux que l’humanité n’avait pas à attendre cette photo pour réagir.
2 – Michel Onfray confirme que l’histoire, la géostratégie, la démographie sont peu étudiées et mises en avant dans les médias au détriment du libéralisme, de la politique politicienne ou du buzz. Il ne stigmatise pas la stupidité de ses adversaires mais leur esprit grégaire.
3 – Michel Onfray définit le peuple comme la majorité et non les marges auxquelles le pouvoir en place pense nous faire passer des vessies pour des lanternes en glissant de problèmes sociaux vers des sujets sociétaux. Bien sûr, il encourage la prise en charge des réfugiés principalement dans les campagnes désertées.
4 – Michel Onfray a assez dit qu’il était en désaccord avec les idées du FN, même s’il peut se retrouver sur la souveraineté, sa gauche est celle de Proudhon, des associations locales, du jacobinisme, rien à voir avec un socialisme libéral. Comment ne pas voir que les chômeurs, étudiants, SDF, précaires sont abandonnés par l’État ?
Donc oui, Laurent Joffrin est un valet de François Hollande.
Rédigé par : BoB | 18 septembre 2015 à 10:46