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Pourquoi pas calamity jane avec Lucky Luke (Mélenchon) tant qu'on y est. Pfff, la tête de Jolly Jumper...
Rédigé par : scoubab00 | 22 octobre 2015 à 08:27
@ calamity jane (20 octobre 2015, 17:26)
C'est le mariage de la carpe et du lapin votre histoire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 octobre 2015 à 15:11
Provoquons un diumvirat : F. Bayrou - J.-L. Mélenchon ; deux personnalités aux têtes parfaitement structurées (cultivées et instruites) qui de ce point de vue n'ont rien à prouver à quiconque.
On verra comment elles (les têtes) sauront gérer les conflits et imposer les réformes indispensables. Ensuite nous verrons si ce diumvirat serait capable de s'entourer de personnalités civiles atypiques cad non apparat-chics n'ayant besoin de se justifier de rien pour réformer !
Quoi ?
Rédigé par : calamity jane | 20 octobre 2015 à 17:26
@ scoubab00 | 19 octobre 2015 à 21:15
Churchill ou Dumas n'ont pas écrit leurs livres, ou pas complètement. Il n'empêche que leur œuvre est très personnelle.
Il y a des études sur les corrections que Dumas apportait aux brouillons de ses nègres. C'est très intéressant : en quelques ratures ou ajouts, il donnait son style à des écrits banals.
Je pense que c'est la même chose pour Boris Johnson. Son livre a un style identifiable.
Rédigé par : Franck Boizard | 20 octobre 2015 à 13:48
20.10.15 @Alex paulista 7.32 - @Savonarole 10.13
...oui pas mal ahaha... my favorite "Gramercy Park"...
Rédigé par : eileen | 20 octobre 2015 à 11:47
@Alex paulista | 20 octobre 2015 à 07:32
Park Slope superbe !
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2015 à 10:13
@ Savonarole | 19 octobre 2015 à 23:19
Si la cuisine anglaise c'est pour vous la civilisation, je félicite les Américains d'avoir fait l'impasse sur la viande bouillie et le pain chewing-gum pour revenir aux fondamentaux que sont la viande rouge, les œufs brouillés et le sandwich saumon-épinards à déguster en terrasse sous un arbre à Park Slope.
Rédigé par : Alex paulista | 20 octobre 2015 à 07:32
Le divin Churchill, dont la mère était américaine avait dit : "Les États-Unis sont le seul pays à être passé de la barbarie à la décadence sans connaître la civilisation."
C'est exagéré, bien sûr, surtout quand je commande des oeufs brouillés à Bryant Park à Manhattan, mais bon, c'est toujours le même vertige, un cadre magnifique et des oeufs brouillés dans l'assiette...
On se dit qu'il leur manque mille ans.
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2015 à 23:19
@ Franck Boizard
Le trait de caractère est de vouloir imprimer sa marque aux événements.
Ah cher volée Boizard, Churchill, ça c'est un sujet ! Il ne faut pas trop en vouloir aux hommes politiques actuels, ils sont dominés par l'économie... je ne parle pas des corrompus putatifs ou réels bien sûr. A l'époque de Charles, Winston ou FD, c'était quand même plus aisé, émoustillant même : une crise aiguë préalable, un méchant fritz à moustache qui ne respecte pas ses accords, un géant outre-Atlantique en pleine croissance boutonneuse mais déjà riche et hop c'est parti. C'est les événements qui priment et le caractère qui s'adapte ou non et pas l'inverse. On se souviendra du va-t-en-guerre et fleur bleue Henri IV et beaucoup moins de François, un gratte-papier à côté de son compatriote béarnais le Vert Galant. C'est que le sang versé ne va pas toujours dans l'encrier du lettré.
Autrement, heu... méfiez-vous, je connais un peu le monde de l'édition : Boris Johnson a suffisamment de taf en tant que maire de Londres pour que j'aie un doute sur la paternité du livre qu'il signe. C'est comme les hommes politiques en France et ailleurs - ou les footballeurs - qui sont infoutus d'écrire seuls même en étant brillants à la tribune. Un conseil de lecture ? François Kersaudy a commis lors de la décennie précédente une biographie que j'ai appréciée sur ce bon vieux Winston des familles.
Pau étant beaucoup plus petit que Londres, ça laisse plus de temps pour donner des entretiens notamment à un maître blogueur fort urbain ?
Rédigé par : scoubab00 | 19 octobre 2015 à 21:15
Bayrou a la maladie des anciens professeurs, il s'écoute parler comme dans un amphi qui résonne. Il devrait essayer les amphés, on s'endort.
Sur le fond, il ne dit pas grand-chose. Il est une posture.
C'est un peu comme le film Pater d'inspiration très bayrouiste, qui fait l'alfa et l'oméga du concept de salaire maximum.
C'est un peu court pour sauver la France.
Bayrou nous a parlé de la dette, certes, mais économiser pour faire quoi ? À part ne pas payer d'intérêts, on ne voit pas trop.
Mais il est sympa et je finirai probablement par voter pour lui, par défaut...
Rédigé par : Alex paulista | 19 octobre 2015 à 16:27
@ Xavier NEBOUT
Vous pouvez, docteur, d'un revers de manche méprisant, juger mes propos. Cela vous exonère d'y répondre.
Rédigé par : aliocha | 19 octobre 2015 à 14:39
Je n'ai pas encore eu le temps de visionner cette interview. En revanche, j'ai écouté avec intérêt celle qu'Alain Finkielkraut vous a accordée. Nous en reparlerons donc lorsque vous l'ouvrirez aux commentaires. Idem pour Onfray.
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 octobre 2015 à 10:59
@aliocha
Vos propos sont ronflants, mais c'est vraiment du grand n'importe quoi.
Vous avez un problème.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 octobre 2015 à 10:21
Mon emploi du temps est compté, alors passer une heure avec François Bayrou bof... si les Paloises et Palois sont contents de leur maire, c'est bien l'essentiel.
Message à l'attention de Philippe : vu hier soir à Roazhon Park Hatem Ben Arfa éblouissant dans séduisante équipe azuréenne. Rennes touché coulé. Stop.
Rédigé par : scoubab00 | 19 octobre 2015 à 08:40
@Xavier NEBOUT
"En effet, l'Occident ne peut faire face à l'islam qu'avec un christianisme brillant - c'est-à-dire théologiquement dominateur. Dommage."
Ne serait-ce pas justement l'excès de domination chrétienne, et dépassant la théologie, qui aurait engendré l'Islam ?
Le travail du pape jésuite, héritant de Benoît XVI et Jean-Paul II reconnaissant les fautes de l'église, n'est-il pas de régler les errances mafieuses de celle-ci, ce que vous réclamez au niveau de la politique française ?
La séparation des pouvoirs temporel et spirituel est garante de l'accès au pardon des offenses, brisant la chaîne des violences réciproques qui est seule responsable de l'échec des nations :
"Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés."
C'est en cela que l'Europe est vitale pour le monde, l'abandon de souveraineté des nations réconciliées est le seul chemin de vraie pédagogie, par l'exemple, le seul chemin pour vaincre Daech, plus que par les armes, hélas nécessaires défensivement, mais qui ne font, toute l’histoire en témoigne, qu'infecter les plaies.
L'exemple, comme Bayrou face à Juppé, du renoncement à la rivalité au profit de l'altruisme, me semble la seule voie, étroite et escarpée, donnant accès au seul pouvoir viable : l'amour du prochain.
Rédigé par : aliocha | 19 octobre 2015 à 08:24
François Bayrou a dit récemment que le FN était une solution mortelle pour la France.
Après nous avoir fait mourir à petit feu avec les socialistes, F.Bayrou ne veut pas que nous mourions de façon brutale avec le FN. C'est pas gagné.
Rédigé par : anne-marie marson | 18 octobre 2015 à 23:50
Renverser la table....... que de fois lit-on cette expression !
On peut espérer que l'origine en est connue, quoique pas à la portée de tout le monde, sauf si Google, par exemple... ou Wikipédia. Et pourtant, c'est si beau, le Mont Lycée et Apollon le couteau entre les dents.
Ah ! Homme politique, agrégé ou non à la caste ou à l'université, craignez le sort de Penthée. Ou alors faites une belote avec Najat et Fleur, là, vous ne risquez rien, leur thyrse est en gomme à mâcher.
Rédigé par : genau | 18 octobre 2015 à 23:22
@ hameau dans les nuages
La légende de Pyrène prétend que François Bayrou est né le 25 mai 1951 à Bordères.
François Bayrou a raison dans sa critique de la nouvelle réforme, qui abandonne ce qui faisait l'excellence de la pédagogie en France.
Il oublie dans une de ses démonstrations que si le Vouloir et le Savoir sont des fondamentaux, le trio Vouloir, Savoir et Pouvoir ne forme que très rarement un triangle fonctionnel.
Je veux - je sais - je sais vouloir - je veux savoir - n'impliquent pas - je peux.
L'homme politique naturel est sans doute un savoir faire !
La politique est une stratégie de prise de conscience d'impuissance et de faire avec. Ce n'est pas un idéalisme.
C'est pourquoi il faut au politique des qualités de tout feu, tout flamme.
La communication au naturel a ses limites, celle de la communication de crise.
Et le pouvoir, c'est trouver naturellement les actes en situation de crise.
Nous sommes entrés dans une ère de demande de participation active et les décisions sans l'approche pluridisciplinaire ne sont plus acceptables.
Désolées pour les politiques qui ne cherchent les réponses que dans le passé comme les socialistes.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 18 octobre 2015 à 21:25
Bonsoir,
C'est un réel plaisir d'écouter les questions-réponses. Il y a le calme, la concentration et la réflexion sans interruptions. Les journalistes feraient mieux d'en prendre de la graine et s'inspirer de la méthode conduite par Ph. Bilger. J'ai découvert un François Bayrou serein, clair dans ses explications et sans énervement. On en apprend bien plus sur la personne et ses idées.
Me référant à mon précédent commentaire, je confirme que F. Bayrou pourrait rejoindre Alain Juppé en 2017 quand N.S. et F.H. seront détrônés, ainsi soit-il.
Bonne soirée
Rédigé par : Ellen | 18 octobre 2015 à 21:18
De la sincérité en politique ou comment prendre les clients EDF pour des tanches :
- sous F. Hollande : le vieillissement du parc nucléaire va faire grimper les tarifs EDF... Ben voyons…
- si F. Bayrou était au pouvoir (pronostic flatteur, et donc sous toutes réserves) : la digestion ruineuse d'Areva (fait avéré) va faire grimper les tarifs EDF.
Conclusion : cela fait des décennies que les centrales nucléaires sont vieilles, et on s'en aperçoit seulement maintenant ? C'est donc, comme d'habitude la vache à lait client d'EDF qui va payer les pots cassés d'une gestion passée calamiteuse d'Areva (Anne Lauvergeon). C'est le même syndrome de gouffre dans la déliquescence que Jean-Yves Haberer avec le Crédit Lyonnais.
Rédigé par : citizen kane | 18 octobre 2015 à 20:11
Il faudrait que Monsieur de Rubempré monte sur ses grands chevaux et renverse la table oui mais voilà le qu'en-dira-t-on... alors qu'il serait, je pense, étonné. Pour la course au pouvoir il est dans le dernier virage. Philippe de Villiers sait tout et le dit dans son livre, Bayrou apparemment idem.
Mais qu'attendent-ils donc ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 octobre 2015 à 19:01
Merci Philippe Bilger d'avoir réalisé cet entretien profond et posé, qui change du zapping médiatique habituel, des entretiens superficiels qui montrent toujours la politique sous sa face partisane et politicienne, avec ses combats de coqs.
François Bayrou est vraiment un homme politique hors du commun, authentique, courageux, cultivé et simple en même temps, à la fois orgueilleux et désintéressé, et surtout avec une vraie vision pour le pays. Nuancé, équilibré sans pour autant être tiède. Il inspire confiance et d'ailleurs il a la meilleure cote de popularité politique après Alain Juppé. C'est dommage qu'il n'ait pas été élu président de la République en 2007 puis en 2012. La France serait certainement dans un meilleur état, tant sur le plan de l'emploi que de l'éducation, des finances publiques, de la justice, de la moralité politique, des affaires étrangères...
Rédigé par : Marianne | 18 octobre 2015 à 18:53
Avec un pape qui n'a rien compris à la religion, les islamistes peuvent se frotter les mains.
Un saint était jusqu'à aujourd'hui, celui dont l'âme est capable d'agir sur les événements.
C'est ainsi que n'était canonisé - c'est-à-dire officiellement reconnu comme tel - que celui à qui on pouvait attribuer deux miracles au moins. La seule difficulté était de pouvoir les compter avec des saints comme le padre Pio, et de se satisfaire de peu avec un saint politique tel Jean-Paul II.
Maintenant, avec le pape qui confond sa mission avec celle de patron du Secours populaire (filiale du PC), la sainteté s'attribue comme la Légion d'honneur.
Nous pouvions avoir l'intuition que le pape François serait une catastrophe pour le christianisme, maintenant, nous le savons.
En effet, l'Occident ne peut faire face à l'islam qu'avec un christianisme brillant - c'est-à-dire théologiquement dominateur. Dommage.
Le rapport avec Bayrou ? Justement, je ne l'ai pas entendu parler de religion alors qu'il se targue parfois d'être chrétien - encore dommage.
D'autant que pour comprendre quelque chose à Daech, il faudrait comprendre que la séparation de l'Eglise et de l'Etat est la fin d'une nation.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 octobre 2015 à 18:31
Bravo pour cet entretien où, effectivement, François Bayrou dit des choses nouvelles par rapport à ses entretiens et livres antérieurs. Je me suis permis d'en retranscrire une partie sur mon blog (en lien).
Rédigé par : FrédéricLN | 18 octobre 2015 à 17:35
Vous allez tous vous réveiller, vieux politiques recuits de mandats et de partis immuables, où pour être élu il faut appartenir au sérail. Est-ce bien la démocratie celle qui veille à la multiplicité des candidatures et pas de présence à vie.
Personne ne veut laisser sa place et il en est ainsi depuis des lustres, que faire, MMLP par la nouveauté qu'elle incarne et non par son programme, va tailler les plus belles croupières jamais enregistrées et vous en êtes tous fautifs, oligarques de pierre que même le temps n'arrive pas à user.
J'ai suivi le parcours d' un blogueur "activiste" qui a quitté les Verts car il savait que son seul avenir était de coller des affiches. Continuez ainsi, partis institutionnels, à promouvoir des carrières, un jour vous serez pétrifiés par de nouveaux arrivants tout frais, et rassurez votre ego, ils sauront aussi bien faire que ce que font les dépensiers de tous les partis.
Le FN a le vent en poupe, je faisais allusion à ceux-ci, ils sont frais et pas rentiers d'un parti, le programme on verra plus tard, mais vous depuis des décennies, quel programme avez-vous étalé ? Qu'avez-vous donc prouvé à part des aller-retour dans tous les sens. Le citoyen est plus déçu des hommes, en fait, que de la politique qui les désespère.
Réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard, plus de mandats sans fin, de la rectitude, de la vertu et de de l'honnêteté, surtout pas de cette transparence opaque qu'il faut pouvoir aller observer en préfecture.
Je me suis livré à un calcul rapide des revenus d'une sénatrice dont l'âge dépasse les huit décennies, et dont les mandats n'en finissent pas de se terminer, pour la France elle a œuvré comme d'autres l'auraient fait aussi bien à sa place, mais elle s'accroche, s'accroche, s'accroche bien qu'enfin elle ait été battue à une élection locale... Heureusement, humblement je me permets de le souligner.
Je voudrais voir aujourd'hui sa puissance de travail pour couvrir jusqu'à tard le soir les aspirations des concitoyens alors que nous avons tant besoin d'idées neuves et fraîches.
Rédigé par : Giuseppe | 18 octobre 2015 à 17:11
Je le trouve bien utopiste ce François Bayrou !
Pour lui tout est simple et peut se réaliser rapidement, sauf qu'il oublie quelque peu la réalité des choses qui sont ce qu'elles sont comme disait le Grand Charles. Réformer le Code du Travail c'est s'exposer immédiatement à la colère des syndicalistes bornés qui ne veulent rien lâcher et rien signer au nom des avantages acquis et de la protection des travailleurs. Diminuer le nombre d'élus c'est s'exposer à leur refus au nom de leur statut qui leur rapporte des subsides avantageux. Pas question pour eux de se tirer une balle dans le pied. S'attaquer au statut de la Fonction publique c'est s'exposer à des manif à n'en plus finir. Rien n'est simple dans notre pays de cocagne au sein duquel tout le monde se met à râler à chaque fois que l'on veut faire évoluer les choses. Là où je le trouve très ambigu c'est quand il évoque le mécanisme redouté de la primaire qui selon lui est un piège et notamment pour son ami de trente ans Alain Juppé. Pour moi il n'a pas changé, il reste à l'affût à l'abri d'un virage prêt à bifurquer pour surgir là où on ne l'attend pas. C'est sans doute un brave homme plein de mérite mais c'est un politique et en politique il n'y a ni foi ni loi. On veut gagner et quand on est en place on adapte son discours sachant que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
Rédigé par : Jabiru | 18 octobre 2015 à 16:55
Plutôt Démosthène qu'Eschine, mais Démosthène aurait-il pu devenir un Périclès ? En tout cas si la politique c'est irréversiblement l'enterrement des grands principes alors nous sommes bien mal en point.
Rédigé par : JLM | 18 octobre 2015 à 15:30
Franck Boizard a écrit à 13:58
[Imaginons un autre François Bayrou. Un Bayrou qui dirait : «Ma haine pour Nicolas Sarkozy et mon ambition personnelle m'ont aveuglé. C'est pourquoi j'ai appelé à voter Hollande bien que ce fût pas dans l'intérêt du pays». Cela serait courageux et honnête.]
_______
CQFD
Pour l'ambition on lui pardonnerait, mais...
C'est surtout la haine qui l'a conduit à cette trahison, une haine d'autant plutôt dangereuse qu'elle se cache sous le masque chafouin d'un homme apparemment généreux et rempli d'intentions nobles...
Une haine qui couve encore, je le crains.
Rédigé par : Mary Preud'homme (Ce doucet est un chat "La Fontaine") | 18 octobre 2015 à 15:30
Quoi de plus pétrifiant que la perspective d'un nouveau second tour Sarkozy-Hollande ?
Nous devrions tous tout faire pour que le battu du suffrage universel de 2012 ne soit plus candidat.
Sur ce point Bayrou a tout particulièrement raison : soutenir Juppé pour empêcher Sarkozy de gagner la primaire à droite.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 18 octobre 2015 à 15:14
Je ne suis pas une grande politologue mais je crois que Bayrou a signé son arrêt de mort politique lorsqu'il a appelé à voter pour Hollande sur sa simple détestation de Sarkozy.
Mais la simple détestation de Sarkozy n'était pas un programme politique pour la France. Le centre et la droite l'ont bien compris.
Juppé a tendu la main sur un appel du pied de Bayrou. Tout ça fait un peu "politiquement cheap" car de ces connivences régionales il ne restera naturellement rien à la fin.
Rédigé par : breizmabro | 18 octobre 2015 à 15:08
La seule chose que j'ai envie de dire à M. Bayrou, c'est que le peuple au sens de M.Onfray en a assez de ces Balkany, DSK que je fustige comme le plus-mauvais-économiste-de-la-planète, et tous ces politiques avides de mandats, de pensions, qui ne pensent qu'à eux.
Vous semblez honnête, nature, mais qu'en serait-il si vous étiez au pouvoir ? La confiance en préliminaire, je n'y crois plus, on a bien vu avec les promesses du candidat Président actuel.
Bien sûr ils mentent tous, c'est populiste, mais cela me fait du bien de le dire, mais les faits avérés sont là. De mises en examen en condamnations souvent de principe, plus personne ne veut croire aux politiques. Vous en êtes les principaux responsables. Les seuls responsables.
J'ai vu la dernière croisade de M. de Courson sur la suppression des régimes spéciaux de retraite, en particulier ceux des parlementaires, 1200 € pour cinq ans de mandat de député ! Ce n'est même pas la pension de toute une vie de labeur pour un salarié ! Appliquez-le de suite sans préalable et vous verrez que le citoyen portera un autre regard. 16 200 € mensuels écrêtés par Lionel Jospin, cela ne vous semble pas démesuré pour voter des lois tous frais payés ?
Quand vous le direz haut et fort dans tous les journaux je commencerai à m'intéresser à vos promesses. Les citoyens sont qualifiés de populistes et on leur oppose que tous les politiques ne sont pas tous comme cela. Vous avez promu le made in France et vous vous êtes fait surprendre en berline allemande Audi, comment vous croire ? Comment tous vous croire.
Ce sont à ces petits rien que vous avez dégoûté l'électorat, avant, peu de choses transpiraient, il s'en passait certainement autant mais les moyens de communication étaient moindres et les personnes moins éclairées.
Les belles paroles, les bons sentiments, à d'autres ! Les faits sont là et tous les jours apportent son lot de turpitudes, populiste, oui sans doute, mais vous ne faites rien pour que l'on puisse penser le contraire.
Rappelez-vous, on est un pays qui a 8,5 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, des chômeurs à la pelle, et un M. de Courson qui en est encore cinquante ans après à vouloir réduire les frais de pension d'élus de la République qui vivent en dehors des réalités. Cynthia Fleury l'a dénoncé lors d'émissions. Rien n'y fait et rien n'y ferez.
Rassurez-vous, je suis bien nourri, bien blanchi, bien logé, mais je sais ce qu'il en est pour en arriver là, et beaucoup d'entre vous comme l'a bien souligné une personne de votre milieu politique qui a dénoncé que vous aviez pour beaucoup "une cuillère d' argent dans la bouche", au rythme de vos avantages acquis elle devient en vermeil. Est-ce bien républicain, quand tant de personnes souffrent ? Vous viendrez pleurnicher après le FN et ce sera trop tard, il est déjà trop tard.
Rédigé par : Giuseppe | 18 octobre 2015 à 14:16
@Xavier Nebout 18.10.15 11.01
Il y avait le point Godwin, à quand le point Franmac ?, suivi du point Bilderberg peu nommé sur le blog de Monsieur Bilger !
N'est-ce pas accorder aux francs-maçons et aux membres qui composent le Groupe Bilderberg plus d'importance qu'ils n'en ont en réalité ? Les uns et les autres alimentent le débat politique sans aucun doute, ils sont à leur manière des think tanks mais ils ne sont jamais décisionnaires ! Ils sont au mieux des visiteurs du soir !
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 13:59
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la biographie de Winston Churchill par Boris Johnson.
Il attribue la réussite de Churchill à deux comportements et à un trait de caractère.
Les deux comportements :
1) le goût du risque sous toutes ses formes, physique et intellectuel. Or, comme le disait Hélie de Saint Marc, l'autorité est la fille du courage.
2) l'honnêteté. Même quand il est cynique, Churchill reste honnête avec lui-même. Il n'a pas hésité, par exemple, à dire qu'il avait été le plus mauvais chancelier de l'Echiquier ou à expliquer qu'il choisit un parti comme un cheval, pour gagner.
Le trait de caractère est de vouloir imprimer sa marque aux événements.
Johnson explique qu'il a exclu volontairement l'intelligence et la compétence comme qualités indispensables à son politicien modèle.
Maintenant, nous pouvons nous retourner vers la France.
Quel politicien prend aujourd'hui un vrai risque (à part Nadine Morano :-) ? Quel politicien aujourd'hui ose l'honnêteté sur ses motifs et un mea culpa ? Et quel politicien prend en charge les événements plutôt que de se laisser porter par eux ?
En tout cas, certainement pas François Bayrou.
Imaginons un autre François Bayrou. Un Bayrou qui dirait : «Ma haine pour Nicolas Sarkozy et mon ambition personnelle m'ont aveuglé. C'est pourquoi j'ai appelé à voter Hollande bien que ce fût pas dans l'intérêt du pays». Cela serait courageux et honnête. Bayrou prendrait soudain une autre dimension.
Mais il ne le fera pas.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 octobre 2015 à 13:58
@Franck Boizard 18.10.15 9:16
Des faiseurs il y en a dans pratiquement tous les ministères, ce sont ces cabinets qui y sont présents et facturent des honoraires chaque mois, chaque année. Pour faire la mise en place des recommandations, il faut avoir la volonté de faire, il faut savoir faire, il faut mettre les mains dans le cambouis, il faut bousculer des décennies de laxisme et de laisser faire, et surtout il faut reconnaître collectivement et individuellement que l'on peut faire autrement en fonctionnant (par exemple) en matriciel sans pour cela créer une autre commission Théodule "interministérielle" qui se réunira au mieux deux fois par an. Il faut aussi un ingrédient essentiel sinon ça ne prend pas, il faut du temps... et en France dès qu'une élection est passée, on pense à la suivante... il ne faut pas compter sur les exécutants, les opérateurs que sont les fonctionnaires (terme générique) pour scier la branche sur laquelle ils sont assis si confortablement.
L'exemple récent le plus lamentable, le plus coûteux est ce Dossier Médical Personnalisé, dont le coût faramineux est connu, au moins celui des honoraires versés au cabinet spécialisé privé, mais qui ne sera jamais mis en place, alors que l'idée de départ était excellente, simplement parce que tous les acteurs n'ont pas été consultés, que l'analyse préliminaire a été bâclée, que dans ce genre de situation s'applique le bien connu G.I.G.O. pour Garbage In Garbage Out ! Sans oublier que par principe ce qui est initié par un gouvernement précédent est mauvais !
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 11:44
François Bayrou est un homme respectable. Son amour de la France, qui transparaît dans cet entretien serein et profond, ne fait pas de doute. Il est à noter en passant que de l'Europe il n'a pas beaucoup ou pas du tout été question ce qui est tout de même surprenant.
Comme lui, et pour les mêmes raisons, je suis persuadé qu'il est possible de redresser assez simplement certaines dérives, notamment dans le domaine éducatif, pour peu qu'on bannisse les "experts" qui nous font tant de mal et qu'on en revienne au bon sens.
J'ai passé toute ma vie d'agrégé de lettres classiques à refuser les lubies à la mode que les inspecteurs étaient chargés de nous faire avaler. Il m'en a coûté quelques difficultés, mais cela m'a donné la grande satisfaction d'exercer mon métier en toute liberté et d'ouvrir à la culture et à l'exercice d'un pensée réellement libre plusieurs générations d'élèves.
Malgré la considération que je ressens pour cet homme, je ne puis tout à fait croire à la sincérité totale de son engagement après d'Alain Juppé. Quoi qu'il dise, trop de choses passées et présentes les séparent pour que cet éventuel tandem soit solidement amarré.
François Bayrou, à ce moment de sa vie politique est devant une alternative : ou bien se présenter une fois de plus à l'élection présidentielle et risquer de provoquer la lassitude du corps électoral déjà si fatigué ou, pire, les rires et les sarcasmes ; ou bien, s'il ne s'y présente pas, perdre définitivement toute influence nationale et renoncer à exercer le pouvoir.
De cette interview ressort clairement l'alternative qu'il envisage sans le dire : ou bien Juppé y va et - tel est le non-dit - je suis Premier ministre ; ou bien il ne peut y aller et - c'est le second non-dit - je me présente avec, cette fois, une chance d'attirer les suffrages de tous ceux qui redoutent un affrontement Le Pen/ Hollande ou Le Pen/Sarkozy. Calcul risqué, car Marine Le Pen pourrait bien en être la seule bénéficiaire.
Ainsi parmi ces réalités qui selon lui sont "sous la table" et qu'on cache aux Français, peut-être peut-on trouver aussi ses petits calculs tactiques.
Rédigé par : Frank THOMAS | 18 octobre 2015 à 11:41
Il se développe sur ce blog une étrange vague de mépris qui vire à la haine pour ceux avec lesquels on n'est pas d'accord, et que je ne voyais pas avant.
Ici c'est contre untel, là contre un autre, maintenant contre F. Bayrou, et même contre notre hôte.
Or, à part G. Gaspary qui le cherche manifestement, rien ne justifie d'aller au-delà des idées.
Sans être un admirateur de N. Sarkozy loin s'en faut, force est de constater que l'attaque constante de F. Bayrou à son encontre sur la thèse du clivage de la société aura relevé de la plus basse démagogie hypocrite, et son air entendu sur les "valeurs" républicaines vaut à peine mieux que celui du politicard moyen se révélant un saint homme dans la confidence.
L'humaniste contemplera l'honnête homme fils de paysans illettrés arrivé au sommet grâce à l'école laïque, etc., mais ce qui devrait avoir interpellé tout un chacun, c'est sa révélation de ce que le pays n'est pas gouverné par ses élus, mais "sous la table" par des fraternités occultes.
Mais alors, pourquoi ne pas les dénoncer, ces fraternités occultes ?
Si P. Bilger se l'interdit, en toute probabilité de crainte justifiée de se voir expulsé de la scène publique comme un malpropre du jour au lendemain en se faisant traiter de traître génétique, qu'est-ce qui justifie qu'un élu de haut niveau ne dénonce pas le poids de la franc-maçonnerie et ses interloges professionnelles sur la gouvernance de notre pays ?
Lorsqu'il s'agit d'en parler, tout le monde semble frappé d'épochè sinon par les francs-macs eux-mêmes pour nous dire qu'ils n'existent pas.
Y a-t-il quelqu'un de courageux dans la salle ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 octobre 2015 à 11:01
@ semtob | 18 octobre 2015 à 00:49
Je ne voudrais pas défendre mon ami François mais sur les carences de la lecture il a raison. Les problèmes que vous évoquez, à part la trisomie (avant on ne l'essayait même pas à la lecture) ont toujours existé. Croyez-vous qu’il n’y avait pas d’alcool, que les logements étaient propices aux devoirs scolaires, sans compter l'abandon de la scolarité pour les travaux des champs ? Non, il y a bien eu une volonté manifeste de nos fonctionnaires précepteurs de saper l’un des fondamentaux qu’est la lecture.
Mes petits-enfants environnés de technologie avec les tablettes et autres ustensiles apprennent à lire très rapidement avec les livres scolaires de leur arrière-grand-mère, institutrice au sortir de la guerre. A cinq ans. Mais pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliqué est leur devise. Encore des bourgeois pédants hypocrites qui veulent se garder le monopole de la connaissance et de la culture tout en faisant croire l’inverse. Une autre forme de racisme dont il apparaît qu'ils sont fort coutumiers.
Ainsi donc François né un 24 mai 1951 serait double avec sa naissance un jour d’exception. Etant né le 24 de la même année (lui montant à Paris au moment où moi j’en descendais) il me serait gré d’en savoir un peu plus sur cette dualité. Exceptionnel oui ! Mon épouse le constate tous les jours mais double… :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 octobre 2015 à 10:43
Assez de causeurs, si on essayait de trouver des faiseurs ?
Rédigé par : Franck Boizard | 18 octobre 2015 à 09:16
Cher Philippe,
Merci de cet entretien de courtoisie, trop en évitement et en superficialité pour les réponses.
En dehors de sa date de naissance d'exception, François Bayrou n'est pas à son premier galop d'essai.
Dans sa réflexion pour aider la France, est-ce sa rancune ou son caractère double de gémeaux qui l'emportera ?
Qu'il se dise bien que s'il est maire de Pau à ce jour, c'est bien lié aux votes de l'UMP qui ne lui ont pas gardé rancune de sa faute de choix gravissime en 2012.
Qu'il ne recommence pas ses caprices narcissiques à nouveau, car son choix a mené la France au désastre.
Comparer Nicolas Sarkozy à Donald, c'est vicieux et méchant ! C'est jeter de l'huile sur le feu. A-t-il oublié la crise de 2008 ?
Pas un mot sur la destruction des emplois par Hollande, pas une critique sur la politique pénale.
Faut-il être naïf pour songer qu'il suffit d'écrire un livre sur le droit du travail pour pouvoir le mettre en place. Et les branches et les accords et les régimes particuliers et les rôles des comités d'entreprises, des syndicats, des droits de la concurrence, de la confidentialité d'entreprise, tout cela tiendrait en dix pages ?
Il faut vraiment être un étranger au milieu de l'entreprise pour faire gober des leurres pareils.
Quant à la réforme de la justice, il existe des acteurs qui ont tout autant réfléchi sur le sujet que lui-même. Et ce sont toutes ces personnes qui doivent dépoussiérer les textes, sauvegarder les jurisprudences qui sont d'intérêt général.
Pour l'enseignement c'est pareil, dire qu'il est facile d'enseigner à un enfant, c'est faux. L'enfant d'aujourd'hui est parasité par d'énormes problèmes de chômage, de logement, de séparation multiple, voire d'abandon, d'alcoolisme, de drogue.
Que Monsieur Bayrou mesure la patience et l'énergie qu'il faut pour amener à l'écriture un enfant trisomique.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 18 octobre 2015 à 00:49
Une bonne dose de naïveté, une cuillère de narcissisme, mais une intelligence très vive et une culture qui force le respect, ce pourrait être la définition de Bayrou.
Son intelligence ne va pas, toutefois, jusqu'à comprendre qu'il ne fallait pas, en aucun cas, voter et faire voter pour la gauche représentée par Hollande, dont l'intelligence est limitée... à peu de choses. Cela restera la grande faute de Bayrou. Il a, en plus, la façade de ce que l'on appelle l'honnête homme. Ce qui, pour moi, est une raison supplémentaire de me méfier.
Rédigé par : Mitsahne | 17 octobre 2015 à 21:52
@Franck Boizard | 17 octobre 2015 à 18:25
Et il dégommera Juppé le moment venu. Vous verrez.
Il est de la trempe de ces Narcisse aveuglés d'eux-mêmes, tels les NKM, les Dati, les Villepin, amoureux d'eux-mêmes ils se réjouissent de mettre au bûcher ce qu'ils ont adoré.
Schadenfreude...
Rédigé par : Savonarole | 17 octobre 2015 à 20:22
@ eileen | 17 octobre 2015 à 15:48
Le jeune Bayrou a été directeur de campagne de la Simone. Elle est persuadée qu'il a saboté la campagne en question pour faire place nette.
D'où son jugement.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 octobre 2015 à 18:25
Bonjour Philippe,
François Bayrou a une vision trop "intellectuelle" de la politique. C'est sans doute la raison pour laquelle ses sympathisants se situent essentiellement parmi les citoyens instruits.
En cela il ne se distingue pas vraiment d'Alain Juppé qui est d'une culture très proche de la sienne, ce qui explique pourquoi ils s'entendent si bien.
Nicolas Sarkozy lui, a bien compris qu'en politique il ne fallait surtout pas taper dans les couches supérieures du cerveau des citoyens pour avoir des voix. Il suffit de leur dire ce qu'ils veulent entendre et cela lui a plutôt bien réussi. Sans ses emportements excessifs il aurait certainement été réélu. Mais les meilleurs conseillers en communication sont impuissants face à ce genre de "nature".
Vu le plateau de candidats qui nous attend en 2017, François Bayrou peut encore avoir un rôle à jouer. Les déçus de la droite sarkozienne et ceux de la gauche hollandiste peuvent très bien se retrouver sur sa candidature qui serait finalement un bon consensus d'autant qu'il a maintes fois exprimé son intention de composer un gouvernement d'union nationale, c'est-à-dire composé des meilleurs éléments du paysage politique actuel. Essentiellement des H et F politiques de talent mais étouffés par les leaders de leur parti qui ne veulent surtout pas que ceux-ci leur fassent de l'ombre.
Alors François Bayrou pour 2017, c'est peut-être le moindre mal.
Rédigé par : Achille | 17 octobre 2015 à 18:18
Excellente prestation, François Bayrou apparaît comme un alien, ou un naïf dans ce monde de requins qu'est la politique.
François Bayrou apparaît aussi comme un honnête homme, et je ne comprends pas pourquoi Madame Simone Veil, femme politique éminemment respectable, avait tenu des propos si durs à son endroit, disant "qu'il était le pire de tous" allant jusqu'à le traiter "d'imposture"... et aussi d'une sorte de doux dingue mystique qui croyait en son destin ! !
Je regrette qu'il n'ait pas pu développer une toute petite phrase "aucun (politique) n'a exercé de métier" : ce qui de mon point de vue contraint tout politique à agir par mimétisme, aux mains d'une Administration pléthorique, en reproduisant ce qu'il a vu faire, se souciant plus de parader, pavoiser, affichant sa bobine sur les plateaux télé, en répétant les fameux éléments de langage au mieux (ou au pire ahaha) en les émulsionnant, mais bien incapable de développer avec pédagogie, donc sans jamais savoir comment réformer en profondeur, sinon à la marge, avec les résultats déplorables et coûteux que l'on connaît ie. exiger toujours plus de moyens, sans jamais songer à analyser une situation et, par exemple, supprimer/rationaliser ce qui n'est plus nécessaire, d'où des doublons à peu près partout !
Rédigé par : eileen | 17 octobre 2015 à 15:48
Bravo Monsieur Bayrou. Vous êtes vraiment très bien, vous êtes certainement l'homme qu'il nous faut. Je vais voter pour vous, nous allons être très nombreux à voter pour vous. Sarko et Juppé sont des "has been" qui ne devraient pas se présenter et qui vont se prendre une claque. Vous y aurez participé et je vous en félicite. Continuez, c'est parfait. Hollande sera au second tour et c'est face à lui que Marine a le plus de chance. Wahou !
Rédigé par : Tantaléon | 17 octobre 2015 à 15:44
Je n'arrive pas à regarder ce documentaire, sûrement très bien : je suis frappé du syndrome Ange Exterminateur (en référence au film de Bunuel). Dès que j'essaie de le regarder, une force irrésistible m'entraîne à faire autre chose.
Je n'en peux plus de tous ces beaux parleurs qui occupent l'estrade depuis trop longtemps. Ils sont tous passés au pouvoir et qu'y ont-ils fait, à part se servir ? Rien.
Alors, les poseurs de diagnostic (le plus souvent erronés)...
Vous n'auriez pas plutôt un jeune qui a bourlingué ? Une ethnologue qui revient du fond de l'Afrique ? Un inventeur de passage depuis la Silicon Valley ? Un chasseur de paillons ? Bref, quelqu'un d'un peu plus authentique et d'un peu plus utile que tous les comédiens faisandés de la politique française. Ca nous ferait de l'air.
Je respecte votre courage : je crois que même simplement dire bonjour à M. Bayrou provoquerait en moi une fatigue et un ennui intenses à la limite de la dépression.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 octobre 2015 à 15:32
Un Mitterrand pur sucre, prêt à tout, à toutes les combinazione du Kamasutra politique, des chevaux à la "terre qui ne ment pas" du Maréchal, tout y est, des origines paysannes au larmoyant "Maire de Pau", ce Monsieur a toutes les qualités du fumier, on dit que des roses y poussent.
Rédigé par : Savonarole | 17 octobre 2015 à 15:19
Quand François le jeune ancien se rebiffe...
Bayrou vieux routier de la politique ? Parole, vous l'avez vexé là !
Rédigé par : Mary Preud'homme (les routiers sont sympas !) | 17 octobre 2015 à 13:06
Bonjour, prévoyez-vous de faire un entretien avec Pierre Jourde qui complèterait bien à mon avis celui d'Eric Naulleau sur la littérature d'aujourd'hui, l'édition et la production télévisuelle ?
Un comédien comme François Rollin collerait bien aussi à votre émission.
Pour enrichir les débats avec Edwy Plenel et Olivier Besancenot, l'humoriste Franck Lepage serait tout à fait adapté à mon humble avis.
Qu'en pensez-vous ? D'avance merci.
Rédigé par : Mickaël | 17 octobre 2015 à 12:07
Comme Juppé, Bayrou est de ces hommes à propos desquels on peut penser qu'ils sont proches d'élever le politique, en ces temps de seconde apocalypse, à l'ordre poétique de la charité. Que la terrible convocation du Christ à l'homme, ou croire ou ne pas croire à la violence, pourra trouver en France et en Europe, son essentielle réalité.
Rédigé par : aliocha | 17 octobre 2015 à 11:31