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TM paraît être un honnête politique, fidèle à un parti, il y est au chaud, loyal il faut le reconnaître, malheureusement insuffisant.
Il se fond dans le moule, il est récompensé de sa fidélité, sa place au gouvernement en témoigne, son bâton de maréchal en quelque sorte dans un gouvernement aux idées qu'il subit sans doute, mais dans le fond qu'il approuve.
Tiède sans excès, plein de bonne volonté, mais ce n'est pas sa faute, ce gouvernement qui aurait dû réveiller tous les citoyens n'a fait que des déçus, tout était connu, la conjoncture et tout ce qui va avec.
J'ai lu dans Le Canard que Julien Dray avait dit qu'ils n'étaient pas prêts. Cyniquement j'ai pensé, il a raison, on ne peut pas tout faire, plancher sur des projets cohérents et s'occuper de montres.
Bref, déception abyssale pour tous ceux que l'ère Mitterrand avait gâtés, oui, oui, le niveau était autre, les lampions vont s'éteindre sur ce qui aurait dû être un 14 juillet avec feu d'artifice. Tant pis, mais désespérant.
Rédigé par : Giuseppe | 10 octobre 2015 à 00:47
TM est à l'image de sa ville de Ris-Orangis dans l'Essonne...
Faut pas rater ça, traversez Ris-Orangis un dimanche après-midi sous la pluie, arrivé au rond-point, on se flingue.
Rédigé par : Savonarole | 08 octobre 2015 à 21:29
Chers retraités le PS va vous gâter, 0,1% de revalorisation de pension de base, en gros 8,5 millions de personnes en France qui vivent avec moins de 977 € par mois - ce qui est le seuil de pauvreté - vont voir leur pension mensuelle enfler de la mirifique somme de 0,97 €. Même pas de quoi s'acheter une baguette de plus par mois... Populiste ? Non, non, réaliste.
Et dire que les défenseurs du "Cardinal" estiment que, comme ce n'était pas écrit, il pouvait piocher dans la caisse pour se payer un salaire de plus. Ses baguettes devaient être en or.
Quant à notre oublié de clinique de soins capillaires, pour planquer en Suisse, la baguette de pain était fourrée de diamants.
Tout cela pour dire à notre politique interviewé que l'image en est rendue là caricaturale, mais on ne parle pas de porteurs d'eau. Après on s'étonne du mépris ambiant pour les politiciens et la soupe servie.
Populiste ? Peut-être pour certains, pourtant tout cela est factuel, seule l'ombre portée sur un logement d'un porte-parole actuel est subjective, mais ô combien mesquine et risible. On n'en sortira donc jamais, et de nous faire croire qu'on s'occupe de nous, pauvres de nous !
Rédigé par : Giuseppe | 08 octobre 2015 à 19:35
Quand j'ai lu ou entendu Mme Lebranchu dire que les regroupements des régions ce n'était pas pour faire des économies, je comprends mieux pourquoi après quelques années de fonctionnement entre les communes et autres communautés territoriales cela n'a jamais produit les économies escomptées et les économies d'échelle sont fantômes.
On paye toujours plus cher les taxes foncières, comment voulez-vous créer de la mixité sociale dans les centres villes avec des impôts communaux de plus en plus élevés ? Les politiques ont créé la fracture chère à Chirac, les strates économiques vont être encore plus visibles, comme des ronds dans l'eau, les plus riches au centre les autres à l'extérieur et bravo au PS qui n'a fait qu'empirer le phénomène.
Que voulez-vous on ne peut pas habiter place des Vosges à Paris et humer l'air roturier d'un pays qui se fracture, et de fait les citoyens plus nombreux d'embrasser Marine Le Pen. Il suffit de jeter un coup d' œil sur la progression du FN depuis l'élection du dernier Président, un camouflet à tous les rêveurs qui pensaient autrement dans l'apaisement.
La sanction va être terrible pour le régionales, quant à 2017 le seul espoir de masquer une déroute est que NS persiste dans sa tentative de reconquête.
Plus grand monde n'a confiance dans les dirigeants en place, rares sont les ministres qui font l'unanimité, point la peine de les nommer les autres sont si faiblards.
Le coeur du pays est la formation, l'école on en est, trois ans après, encore à mettre en place des réformes, trois longues années pour notre système éducatif à bout de souffle et éreinté de modifications que les enseignants récusent, tout cela pour quel but, décidément ce n'est plus de l'amateurisme c'est du bégaiement.
Rédigé par : Giuseppe | 07 octobre 2015 à 23:49
Tant que l'on est dans les griefs, à quoi bon baisser les dotations d'Etat, sans l'obligation de faire avec, et pas comme à Toulouse. Un ami vient de me faire passer sa taxe d'habitation et donc son montant, de la folie douce d'augmentation, quinze fois le pourcentage d'une hausse de salaire, quand il y a hausse.
On est en train d'essorer méthodiquement le pouvoir d'achat des Français, et un énarque ne pourra jamais comprendre, ce ne sont jamais ses sous, il ne sait pas ce qu'est gagner sa vie, compter, enfin la vraie vie, quoi !
Il faut du courage, affronter tous ces barons et leur interdire - à l'instar des assurances qui pratiquent la répartition et n'assurent jamais un risque - de dépenser toujours plus.
Quand on sait qu'il y a "50 milliards sous le tapis", parole du député PS spécialiste de la dépense publique, il faut savoir guerroyer, et l'homme des synthèses, pensant apaiser, a ouvert encore plus les vannes de la dépense, et de l'irascibilité.
Si vous saviez les trésors de ressources et d'imagination que peut utiliser en temps de crise un responsable pour ne pas licencier, et continuer d'avancer... Mais cela, quand on n'a jamais mis la main dans le cambouis, on ne sait pas. C'est si facile avec l'argent des autres...
Que je n'entende plus parler de PS et de synthèse, après l'ère de F. Mitterrand on aurait pu penser que les positions acquises auraient pu être améliorées, peaufinées, que nenni ! Des amateurs, mais dans le fond le citoyen importe peu, leurs petites gamelles énormément.
Rédigé par : Giuseppe | 07 octobre 2015 à 21:03
Quand va-t-on arrêter de transmettre cinq fois le même document ?
Je n'ai plus envie d'entendre ces discours, toujours les mêmes, c'est lassant et dans trente années encore d'autres, pour les recommencer, on n'en sortira donc jamais. On assiste au plus désastreux quinquennat de la Ve République, le plus hésitant, le plus impopulaire, l'après Mauroy n'était pas rose, et pourtant il y avait une flamme, un espoir, pas le désespoir de maintenant.
Le PS a eu tous les pouvoirs, la majorité comme on peut la rêver pour réformer la Constitution.
Des amateurs, pire que cela, lire le livre de Françoise Fressoz, qui éclaire une partie ubuesque du PS, qui n'est jamais prêt, mais quand donc va-t-on arrêter de faire de la politique avec des politiques.
Le quinquennat est largement suffisant, qu'il aille faire un tour dans la sphère privée, il comprendra ce que les mots efficacité, production veulent dire. Mais à force de renoncements et de trahisons des espérances suscitées, il se sont mis tout un pan d'électeurs à dos.
Et puis lui et ses autres congénères ne sont jamais aussi bons que quand ils ne sont pas élus et qu'ils restent surtout dans l'opposition.
Pourquoi ne se posent-ils pas la question qu'ils sont un parti avec des politiques à bout de souffle, ratatinés de mandats, sans l'esprit guerrier qu'il faudrait assumer, avec le souffle de Malraux, et non ce mot terrifiant de synthèse, qui évoque toute la mollesse et l'impuissance à gouverner. Par contre l'avantage on a des présidents de conseils généraux... Vous parlez d'un programme d'espoir pour la France !
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2015 à 22:58
Dans cet entretien il y a comme une odeur de supercherie. Thierry Mandon a été en charge de la "simplification" durant un peu plus d'un an et il n'avait pas encore défini la méthodologie à appliquer : faute professionnelle ahaha..
Quand on prétend mener une telle mission définir la méthodologie à appliquer est la toute première chose à faire, puis les champs d'investigation, les résultats attendus/valorisés/chiffrés le tout inscrit dans un planning de réalisation. Les méthodologies à appliquer sont très bien connues de ceux/celles dont c'est le métier, elles sont publiques.
Clotilde Valter qui lui a succédé ne fera pas plus, le tout sera fait en mode omnibus, comme chaque fois que l'Etat prétend réformer et là j'ai peur, cf le dossier médical personnalisé qui a déjà coûté des millions d'euros en honoraires versés à des cabinets spécialisés, mais qui ne sera jamais mis en place, l'analyse initiale ayant été bâclée par le personnel en place.
Là encore un nouveau mot à définir, "réforme" : pour Messieurs Mélenchon/Besancenot/Filoche c'est davantage de droits à accorder, alors qu'une réforme dans une entreprise privée c'est rationaliser les méthodes de travail, c'est faire beaucoup mieux, plus efficacement en modifiant les process et les procédures, en supprimant les scories, en investissant dans des outils adaptés, pour qu'à terme le coût soit au pire maintenu et au mieux diminué, certainement pas augmenté.
Rédigé par : eileen | 06 octobre 2015 à 20:01
La plaie de la politique, c'est la réélection. Le président élu qui se présente à nouveau ne peut échapper aux compromissions de toutes sortes et l'obligent à oeuvrer non plus pour le pays mais pour sa seule réélection. D'accord donc pour les sept ans non renouvelables.
Rédigé par : Mitsahne | 06 octobre 2015 à 17:40
J'y suis allé à reculons : j'ai eu tort, c'est un homme assez remarquable avec lequel, sur l'essentiel (sauf sur l'aspect "autoritaire" de la démocratie selon lui apanage de la droite) je suis pleinement en accord. Mais est-il, réellement, représentatif de la gauche actuelle ? Quoi qu'il en soit, la gauche incarnée par Mandon je prends sans hésitation (quel dommage que le sinistre Guedj lui ait été préféré en d'autres lieux).
C'est grave JDR ?...
Merci, Philippe.
Rédigé par : sbriglia | 06 octobre 2015 à 15:10
Thierry Mandon et Nicolas Dupont-Aignan sont les deux facettes (antagonistes et complémentaires) d'un même miroir (sympathique).
A noter que l'un comme l'autre depuis leurs débuts (en Essonne) n'ont guère changé. Des idéalistes en quelque sorte, auxquels il manque le "cuir, le culot et le cynisme", conditions indispensables si l'on veut "parvenir" au plus haut niveau en politique.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2015 à 14:40
Bon entretien. J'aurais aimé que vous l'interrogiez sur la méthodologie qu'il souhaitait mettre en place de manière irréversible, pour mettre en œuvre la réforme de l'État.
Rédigé par : Alex paulista | 06 octobre 2015 à 13:57
Bonjour Philippe,
Thierry Mandon fait partie des ces politiques que j'apprécie.
Discret, peut-être même un peu trop car cela l'empêche de faire valoir ses capacités, méthodique, ce qui lui évite de trop se reposer sur ses conseillers en communication qui ont tendance à imposer leurs concepts, posé donc ne cherchant pas en permanence la confrontation, franc dans la mesure où il ne tient pas un double langage en fonction des circonstances.
Il a montré aussi qu'il pouvait garder sa liberté de pensée ce qui le distingue des apparatchiks-carriéristes du PS. Il ne renie pas les qualités de ses adversaires de droite, ce qui est une preuve d'ouverture d'esprit assez rare rue de Solférino.
Par contre il ne lui paraît pas utile de réduire le nombre de députés et de sénateurs, arguant que cela ne changerait pas grand-chose. Là je ne suis pas d'accord car cela permettrait à l'Etat de faire de substantielles économies et il en a grand besoin.
D'une façon générale, j'adhère à ses idées sur de nombreux points :
- La primaire au PS, vu que tout démontre aujourd'hui que François Hollande ne sera pas réélu. Sa cote de popularité a atteint un niveau irréversible.
- Le mandat unique de 7 ans car manifestement 5 ans c'est trop court pour appliquer un programme comprenant de nombreuses réformes.
Par ailleurs, l'expérience a montré que le nouveau président s'investit trop dans les élections au cours de son mandat. Pas vraiment les législatives car celles-ci ont lieu immédiatement après son élection mais les autres élections : municipales, régionales, départementales, européennes, qui émaillent son mandat tout au long de ces cinq années où il est au pouvoir, ce qui le conduit à oublier sa véritable mission qui est de diriger le pays et d'être le président de tous les Français et non de ceux qui ont voté pour lui.
La limite à trois mandats pour les autres élus : maires, députés, sénateurs, conseilleurs régionaux et départementaux, est une idée intéressante qui peut apporter un peu de dynamisme dans la gestion du pays.
Concernant sa préférence pour la proportionnelle plutôt que le système majoritaire, l'idée me paraît audacieuse mais pas dépourvue d'arguments. Encore que François Mitterrand qui s'y était essayé ait vite renoncé.
D'accord encore avec lui pour dire que le libéralisme est à gauche, le conservatisme étant pas essence une valeur de droite. Et cela est valable bien en dehors de notre pays.
Bref il représente le socialisme comme je l'aime et comme je le conçois, c'est-à-dire le socialisme qui a un coup d'avance, pour utiliser son expression.
Rédigé par : Achille | 06 octobre 2015 à 11:02