Le Conseil d'Etat vient heureusement de confirmer l'interdiction aux moins de 18 ans du film "Love" de Gaspar Noé malgré le recours incongru présenté par la ministre de la Culture et de la Communication - mon billet, sur ce sujet : De l'art ou du cochon ?, en date du 8 août 2015 - et celle-ci va défendre à l'Assemblée nationale un projet de loi "Liberté de création", alors que "des attaques répétées contre des oeuvres d'art" se sont produites (Le Monde) et qu'elle-même déclare "qu'il y a une collision entre ce texte et les atteintes exprimées contre des oeuvres et leurs auteurs".
Son article premier édicte que "la création artistique est libre" et la ministre le souhaiterait aussi emblématique que l'article premier de la loi de 1881 sur la presse : "L'imprimerie et la librairie sont libres".
Il est difficile, en matière intellectuelle ou artistique, de s'opposer à une telle pétition de principe mais précisément les scandales qui ont été suscités ces derniers mois par certaines expositions, des provocations diverses, des incongruités contestables et des modernités discutables - dégradées par des indignés qui auraient dû se retenir - autorisent un questionnement non pas sur l'exigence de liberté mais sur la définition de la création et la qualification d'artistique.
Il suffit de se souvenir, par exemple, du "plug anal" sur la place Vendôme il y a plusieurs mois et du "vagin de la reine" au château de Versailles.
Qui oserait, sinon par un acte de foi en l'obligatoire vertu esthétique de n'importe quel geste, dessein ou élaboration, soutenir que ces extériorisations méritaient d'emblée d'être reconnues pour des "créations" et étiquetées sous le pavillon noble de l'art ?
Certes imposer une sélection avant de décréter une oeuvre admissible ou non, acceptable ou non, belle ou non relèverait d'un totalitarisme aux antipodes de notre conception d'aujourd'hui qui répudie l'élitisme et n'est pas loin de considérer, au nom du "tout se vaut", que l'informe n'est pas inférieur à la forme et la banalité la plus plate à l'éclat du génie.
Il n'empêche que l'Assemblée nationale devra sérieusement se pencher sur cet article premier et tenter de faire un partage entre les faussaires et les artistes. L'erreur fondamentale à mon sens est de postuler que l'art se trouve à la source, par une sorte de présomption favorable s'attachant à n'importe quoi, alors qu'il devrait légitimer ce que le temps et le consensus ont consacré.
Il y a une manière de traiter la culture qui est un simulacre. On joue à révérer et à applaudir le pire mais, derrière, on n'en pense pas moins. Et, d'abord, le pouvoir qui a pourtant le mot de culture plein la bouche !
Dans la plongée d'Yves Jeuland sur quelques mois à l'Elysée, il y a un passage à la fois drôle et dévastateur. Le président et le Premier ministre conseillent, sur un mode désinvolte, à Fleur Pellerin qui a été nommée ministre de la Culture et s'inquiète, d'aller consulter Jack Lang.
Elle démontrera qu'elle n'avait pas tort de n'être pas sûre d'elle. Les livres de Modiano lui demeureront étrangers et elle fera visiter son bureau comme si elle ne connaissait rien de ce qui le peuplait, ouvrages et objets.
Après l'incitation à aller prendre des lumières auprès de Jack Lang, François Hollande et Manuel Valls suggèrent à Fleur Pellerin d'aller chaque soir au spectacle, de sortir beaucoup, de dire du bien de tout ce à quoi elle assisterait et, au fond, de flatter une clientèle traditionnellement attachée à la gauche en jouant la comédie.
Derrière ces échanges à coeur ouvert, ce pouvoir révèle la culture pour ce qu'elle est : une plaisanterie qui sert à duper et à éblouir.
Elle est bonne pour les gogos mais lui-même ne tombe pas dans le panneau.
Un ministre de la Culture n'a donc pas besoin de la culture du ministre.
@ Mary Preud'homme
Je ne peux résister, pardonnez-moi, mais la pauvre Henriette pour un peu, tous ces avaricieux jugés lui auraient fait porter le chapeau, pardon, l'enveloppe, sans pudeur, ni morale et sans honneur. L'article du Nouvel Obs, un compte rendu, narrait la distribution.
Bon, j'en reste définitivement là, je les imagine recomptant les billets et de les mettre dans leur poche, hallucinant de déontologie burlesque ! L'imagination la plus débridée n'aurait pas fait mieux.
Rédigé par : Giuseppe | 05 octobre 2015 à 23:44
@ Giuseppe
La théorie du complot à part vous et quelques extrémistes de gauche ou de droite, qui en parle ?
Certes pas moi qui préfère m'en tenir aux faits et ne projette pas mes propres rancoeurs à partir de rumeurs ou d'accusations non avérées.
Y compris lorsqu'il s'agit de personnes qui ne me sont pas particulièrement sympathiques ou dont je ne partage pas les idées.
Ce qui s'appelle être juste.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 octobre 2015 à 16:45
@ Mary Preud'homme
Bien sûr, et jusqu'à preuve du contraire ils sont présumés innocents, mais les chefs d'accusation, et mon jugement s'arrête là, ne portent pas sur des détournements de berlingots tout de même !
Il faut bien commencer par quelques-uns, et la théorie du complot n'a jamais autant servi que ces dernières années, allez, j'en resterai là, il est évident que les Cahuzac et consorts sont dans le même cas, leur faute impardonnable c'est qu'ils sont nos représentants et l'image d'un pays, ce n'est pas rien !
Bien à vous.
Vous avez raison le mot "fuera !" est juste, le a était de trop, mais il vivait en France depuis longtemps, alors oublieux, il déformait quelques mots.
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2015 à 21:24
@Giuseppe
Si j'ai bien saisi le sens de votre discours votre voisin aurait dû dire simplement : fuera !
Par ailleurs, concernant Claude Guéant ou un autre qui serait convaincu d'escroquerie, d'abus de biens ou autres malversations, je n'aurais, contrairement à vos allégations, aucune indulgence. Je vous rappelle cependant que ce monsieur (ainsi que l'ex-DGPN incriminé et les trois préfets) est pour l'instant présumé innocent. Dans mon propos, j'ai aussi laissé entendre que la pratique que l'on dénonce aujourd'hui a longtemps été admise sans que cela pose problème. Et si l'on veut faire le ménage, encore faudrait-il n'oublier personne et avoir une justice dont on puisse être sûre de l'entière probité et impartialité. Or, force est de constater que ce n'est pas toujours le cas. Ce zèle à poursuivre en priorité ceux qui peu ou prou ont fait partie de la nébuleuse sarkozyenne me paraît en effet quelque peu suspect pour ne pas dire plus.
A quand un film sur les petits cahiers d'Henriette ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 octobre 2015 à 20:39
@ Mary Preud'homme
D'abord les titres de "noblesse" accordés au Cardinal malandrin, ce n'est pas moi qui les lui ai attribués, les inculpations encore moins, la liste établie de ses canailleries est pour le moins iconoclaste, la liste est longue, des tableaux à de l'argent liquide et ce n'est pas moi qui ai inculpé que je sache.
Alors c'est bon, ce genre de personnage qu'il reste donc dans sa chapelle, et surtout qu'on lui couse les poches !
Je vous trouve d'une tendresse bien douce avec ces personnages qui dans le fond ne pensent qu'à leurs propres intérêts, jamais aux nôtres, "afuera" aurait dit un de mes anciens voisins.
La vraie démocratie a du mal à se porter et de supporter de tels agissements, vous voyez, vous, de Gaulle du haut de son balcon porter de tels chefs d'inculpation ?
Ils ne valent pas la corde pour les pendre (c'est l'expression consacrée), je prends des gants avec vous, je vous sens agacée, alors qu'ils s'en aillent, et surtout de ne plus en entendre parler.
Rassurez-vous la justice est clémente avec nos politiques, il s'en tirera avec quelques écorchures par contre la démocratie et la transparence auront été bafouées sans états d'âme, sans moi pour ces personnages, qui sont trop nombreux à mon goût dans les allées du pouvoir.
Ensuite l'article est factuel et ne fait que rapporter du reconnu. Les détracteurs de Mediapart n'ont de cesse de cracher dessus, certes ils peuvent être parfois subjectifs, mais pour le bien de l'honnêteté et donc de notre démocratie si fragile.
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2015 à 14:54
Bob,
Votre retour à l'obsession russe me rappelle que vous n'avez pas répondu à une question dont la réponse m'intéresse fort (et je ne dois pas être le seul), d'autant plus qu'il y va de la crédibilité de vos interventions sur cette question : en quoi la Russie (poutinienne ou pas) est-elle une menace pour la France et pour ses intérêts ?
Rédigé par : Franck Boizard | 04 octobre 2015 à 05:45
@ Mary Preud'homme | 04 octobre 2015 à 01:06
Si on peut détruire la vie professionnelle d'un (très) haut fonctionnaire qui, après avoir émis une circulaire expliquant que des fonds ne peuvent en aucun cas servir d'indemnités, s'est acheté des électroménagers et de la décoration avec ces fonds, il ne faut pas se gêner.
En plus c'est le même gars qui trempe dans toutes les magouilles (tableaux, Libye, Tapie, sondages surpayés sans appel d'offre), parfois avec son fils au milieu...
Je vous trouve très indulgente, tout d'un coup.
Rédigé par : Alex paulista | 04 octobre 2015 à 04:30
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2015 à 00:06
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Vous citez un article de Mediapart pour fonder vos accusations.
Cela ne vous semble pas un peu léger si vous avez un minimum d'objectivité ?
"Ah non du moment que c'est écrit dans le journal, c'est forcément vrai" pensez-vous. Et d'en rajouter des couches dans l'outrance oubliant toutes ces accusations mediapartiques qui ont fait (récemment) un grand flop sans que les accusateurs diffamateurs - qui parfois démolissent des réputations et des vies - ne songent à s'excuser.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 octobre 2015 à 01:06
@ Mary Preud'homme @ Alex paulista
"Le procès de Claude Guéant, Michel Gaudin et trois autres anciens préfets sarkozystes (Daniel Canepa, Michel Camux et Gérard Moisselin), jugés pour « détournements de fonds publics », « complicité » et « recel »" Article de M. Deléan, Mediapart.
Je peux comprendre qu'il existait une frontière un peu fluctuante dans ces distributions de liquide, qui semble-t-il coulait à flot, mais notre "Cardinal" devait y aller et surtout boire sans soif.
La liste ci-dessus nous éloigne quelque peu d'heures supplémentaires et autres broutilles pour justifier cette goinfrerie.
Là, nous sommes plus près de la bouche grande ouverte sous la tireuse du foudre. Le Cardinal a cette fâcheuse habitude, qui doit bien faire se gausser les juges, qui est, non seulement de faire passer des croûtes pour des œuvres d'art mais des vessies pour des lanternes.
Tout cela est bien détestable et malheureusement éclabousse tous ceux qui servent avec vertu, et ainsi de voir leur ancien patron interpellé comme un vulgaire malandrin doit certainement leur nouer les tripes ; comme on les comprend !
Digression sans doute, mais modestes citoyens, c'est trop souvent que l'on nous rabâche de faire des sacrifices et ceux-ci de fouler aux pieds toute l'abnégation et le courage des humbles, sans remords et sans pudeur.
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2015 à 00:06
De toute évidence, le mot nauséabond incommode Franck Boizard, auteur d'une littérature marquée surtout par le sceau de l'atrabilaire. Puisque nauséabond ne vous agrée pas, comment qualifieriez-vous donc les posts sylvanesques ne sentant pas la rose ? ni au propre ni au figuré ?
Rédigé par : Dubosquet | 03 octobre 2015 à 18:46
@Savonarole | 03 octobre 2015 à 16:09
Tout simplement excellent !
Rédigé par : Achille | 03 octobre 2015 à 18:02
Parfaitement en phase avec le sujet Savonarole !
La culture ? une plaisanterie au napalm...
Chef, c'est quand qu'on sème ? (la terreur)
Rédigé par : calamity jane | 03 octobre 2015 à 17:37
Savonarole | 03 octobre 2015 à 16:09
Et donc ?... Que cherchez-vous à démontrer ?
Vous mentez, c'est entendu : aucun "satrape occidental" n'a "dénoncé les bombardements aveugles de Poutine en Syrie".
Mais où voulez-vous en venir, exactement ? Je croyais que "Poutine et Obama s'étaient mis d'accord pour casser la gueule de Daech" ? C'est ce que vous nous annonciez il y a quelques heures, en tous cas.
Il y aurait, maintenant, un "satrape occidental" qui aurait l'extrême mauvais goût de désobéir à Obama ? Mais comment est-ce possible ? J'espère que vous allez appeler énergiquement à une frappe punitive de l'OTAN sur cet insolent.
Quant au bombardement par erreur d'un hôpital en Afghanistan, je ne vois pas où est le scandale. La guerre, ça fait des morts. Des morts civils, bien entendu. Il n'y a que dans les fantasmes des modernoeux contemporains qu'on peut faire la guerre sans tuer de civils.
En l'occurrence, il y en a très peu. Vous n'allez tout de même pas nous faire une affaire pour dix tués en temps de guerre ?
Je suppose que les bombardements de Saint Vladimir en Syrie ne font pas de morts, et en particulier pas parmi les civils ? Ce sont des bombardements à l'eau bénite du patriarcat de Moscou, qui font simplement pleuvoir la civilisation occidentale et chrétienne sur les mécréants syriens ?
Donc un coup, les généraux en pantoufles dans votre genre sont très virils et très courageux lorsqu'il s'agit d'envoyer des conscrits russes se faire tuer à leur place, et le coup d'après, ils nous pleurent des larmes de sang parce qu'il y a eu... en Afghanistan... seulement dix tués par erreur ?
Ne cherchez pas ailleurs le mépris que m'inspirent le poutinisme et les poutinistes.
De nombreuses opinions politiques différentes peuvent se défendre, mais ceux qui jouent avec la mort d'autrui, même en paroles (surtout en paroles !), dans le seul but d'assouvir je ne sais quelles frustrations, ne méritent pas autre chose.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 octobre 2015 à 17:34
Périclès aurait plutôt posté des discours sur le net.
La télé c'est tellement vingtième siècle !
Rédigé par : Alex paulista | 03 octobre 2015 à 16:12
On s'abstiendra de rire devant la gravité des faits, svp.
Comme je ne sais plus où on en est des hors-sujet sur ce blog, je le flanque ici, Dieu reconnaîtra les siens.
Alors que tous les satrapes occidentaux dénoncent les bombardements aveugles de Poutine en Syrie, l'aviation américaine bombarde un hôpital de campagne de Médecins Sans Frontières en Afghanistan : 10 morts, 40 blessés.
(Le Monde de ce soir)...
Alors que Hollande et Fabius exigent que la Russie distingue bien dans ses bombardements les sunnites modérés, les chiites centre-gauche, les rebelles MoDem et les radicaux de gauche alaouites, comme si on était dans une élection régionale française, la cavalerie US napalme un hôpital...
Faites-nous rire Bob...
Rédigé par : Savonarole | 03 octobre 2015 à 16:09
Comment désormais promouvoir un ministre de la perma-culture ?
Cela paraît rien...! mais...
Notre État devrait mettre en théâtre d'un mode périlleusement subversif toute l'organisation coercitive qui s'occupe de toutes bourses confondues et cela, plus loin que pour les roulants, en renforçant même pour les stationnés !!
L'imagination est là humus prometteur... et gloire aux promeneurs !
On a eu le néo-libéralisme qui rou-sait-en-dé-fait- coule toujours, et nous avons en regard la néo-coercition pour démontrer les pendants et les pendantes momifiés par le socialisme défunt, tellement émouvant qu'il semble mobilisé pour être néo-ressuscité officiellement !!
La coercition subversive, c'est bien du néo-socialisme tout ça !!
Un vrai mouvement d'Art !
En Culture, l’État paraît ne craindre personne mais c'est désormais un comble évidé qu'il faudrait alors combler évidemment !
"Quel est votre projet de vie ?" demandait l’élue socialiste benoîtement au parterre d'électeurs qui supportait mes pieds il y a une dizaine d'années... tout cela sans jamais se concevoir proxénète par hypothèse ?
Elle était si chou... alors comment lui répondre :
"S'il vous plaît, occupez-vous de ceux qui ont déjà répondu, et depuis si longtemps..."
Bientôt l’imagination des créatifs cantonnera seulement à celle des communicants auprès des banquiers !
Pas étonnant que patine l'imagination des politiques... parce que l'imagination des banquiers j'ai rarement...!
L’imagination des vivants se fiche de telles imaginations d'origine certifiée (quand même singulièrement faible !), mais pas de leurs financements, et c'est heureux.
Car en attendant, le vagin du Roi ou la queue de la Reine, c'est comme le motif de la manif pour tous, les conférences d'Onfray, les borborygmes de Zemmour et les biorythmes de Bové, car quiconque s'en "branlerait" aurait du mal à y trouver du plaisir... serait-il esthétique !
Mais à quoi bon le répéter ?
Tout se passe comme si ça marchait... c'est incroyable et ne mérite même pas procès !
Où sont en Art, les procès faits par après ?
Le nulle part est bienheureux, le par avance bien enflé !
Rédigé par : zenblabla | 03 octobre 2015 à 15:01
@ Dubosquet | 03 octobre 2015 à 11:53
Ah ! «Nauséabond» ! Il y a longtemps (environ deux heures) que je ne l'avais entendu, celui-là.
Nos amis gauchistes ont un vocabulaire très limité.
Avec vivrensemble, nauséabond, rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et stigmatiser, ils vous tiennent sans faiblir deux heures de conversation, pardon, de monologue (un gauchiste, ça ne converse pas, ça affirme et ça juge), certes barbant au possible.
La décadence, vous dis-je.
Rédigé par : Franck Boizard | 03 octobre 2015 à 14:15
@Alex paulista | 02 octobre 2015 à 20:12
Vous semblez confondre Claude Guéant avec Frédéric Péchenard. Erreur de corps d'origine qui fait pourtant toute la différence.
Décidément, vous êtes bien confusionnel ces temps derniers Alex... Reprenez-vous !
---
Concernant les primes en liquide, c'est une pratique (certes pernicieuse) qui a longtemps sévi, non seulement dans la haute fonction publique, mais aussi dans les grandes entreprises privées (y compris les nationalisées) - évidemment aussi en politique et jusque dans les mairies où les caisses noires n'ont sans doute pas disparu partout. Et si l'on devait mettre en taule tous ceux qui de loin ou de près en ont profité (à tort ou à raison*) ça en ferait du monde !
* à raison parce que cette forme de rétribution servait parfois à rémunérer des heures supplémentaires impossibles à se faire rembourser par voie légale, ou à faire certains achats indispensables pour le bon fonctionnement de l'institution concernée. A cet égard, il faudrait plutôt incriminer le manque de réactivité de l'administration et sa difficulté (sinon son impuissance) à prendre en compte et à régler certains problèmes cruciaux, rapidement et avec des moyens adéquats.
Rédigé par : Mary Preud'homme (il y a corps et corps) | 03 octobre 2015 à 12:59
Un peu court, sylvain ; un discours nauséabond, et rien d'autre. Un unique automatisme de ce type pour seul mot d'ordre, ressuscité des entrailles des années trente. D'après vous la race blanche serait supérieure ? vous n'en incarnez pas la preuve.
Rédigé par : Dubosquet | 03 octobre 2015 à 11:53
cul...ture
"Je ne vois pas pourquoi on est autorisé à filmer le malheur, la souffrance, et pas le bonheur." Voilà une belle phrase, cela pourrait figurer dans les propos sur le bonheur d'Alain Chartier !
Et puis le film : libre à vous d'y aller ou pas alors que le vagin de la reine et le plug s'exposent à tous ; c'est un autre sujet.
Interdiction aux moins de 18 ans, hum ! Nous n'en sommes plus à l'innocence de France Gall et de ses sucettes à l'anis. A 15 ans nos adolescents avec internet n'ont plus rien à apprendre ni à s'offusquer du sexe.
Rédigé par : lefort | 03 octobre 2015 à 11:50
@ Robert Marchenoir
Nous attendons toujours vos brillantes analyses sur la guerre de Syrie. Expliquez-nous donc ce qu'il convient de faire.
En dehors des éditoriaux de notre hôte et je ne voudrais pas être ingrat, seule la présence de Monsieur Marchenoir justifie une visite quotidienne de ce blog.
L'URSS resp. la Russie est présente en Syrie depuis soixante ans et que ce soit l'appareil militaire ou policier ou les services secrets, tous sont de pures créations soviétiques.
Presque tous les actes terroristes perpétrés au Proche-Orient ces soixante dernières années furent supervisés par des conseillers soviétiques/russes et sans eux rien ne se faisait. Il suffit de lire des livres écrits par des journalistes enlevés par le Hezbollah par exemple pour s'en rendre compte.
Rédigé par : Roland Gérard | 03 octobre 2015 à 11:35
Dubosquet de la Sylve ou Sylvain Dubosquet ?
Ah ! je regrette mais vous me l'avez servie sur un plateau...
On peut encore rigoler chef ?
Rédigé par : calamity jane | 03 octobre 2015 à 10:54
@ Dubosquet
Par les temps qui courent, les obsessions franchouillardes lepénisantes extrêmpartisantesques, comme vous dites, sont préférables aux vôtres : islamogauchouillardes taubiresques najatbelcassemistes où flottent des effluves putrides et des relents de néonazisme eugéniste ; chacun sa m... ! pataugez bien dans la vôtre mais ne nous éclaboussez pas siouplé !
Rédigé par : sylvain @ Dubosquet | 03 octobre 2015 à 08:46
Jamais sorti de chez vous, sylvain. Fier de votre béret, de votre clocher, de votre tas de fumier, de vos grands discours au ras des pâquerettes.
Parlons-en de vos supposées races supérieures. Allez donc faire un tour au Tibet, à Pékin, au Rajasthan, et même chez les pygmées, pour aérer votre esprit binaire sclérosé dont l'aiguille du compteur s'est bloquée de façon sénile sur la gauche égale bouh, attention, mauvais ! Sortez donc un peu de vos obsessions franchouillardes lepénisantes extrêmpartisantesques, arrêtez de crapahuter en rase-mottes, un peu d'élévation que diable !
Rédigé par : Dubosquet | 02 octobre 2015 à 23:31
@ Giuseppe | 02 octobre 2015 à 14:05
Ne dites pas du mal de Guéant, c'est une référence de rectitude et d'intégrité pour Mary.
Pour un certain électorat, il suffit de dire "j'aime les flics" et de prendre des poses sécuritaires pour être apprécié, même si on détruit le réseau ou qu'on se sert personnellement sur la bête. Et plus les résultats sont mauvais, plus on tire de bénéfices de ses poses sécuritaires.
Sarkozy veut nous rejouer le couplet, mais ce genre d'affaires fait vilain...
Rédigé par : Alex paulista | 02 octobre 2015 à 20:12
Le beau, c'est aussi la rectitude, l'honneur, il n'y a pas que la représentation figurative, ou moderne quand elle est habitée de valeurs, le beau c'est l'homme et une nouvelle fois nous avons été trahis, trahis par des voraces, des goinfres, le "Cardinal" portait bien son sobriquet, comment derrière cette façade pouvait-il être si pourri à l'intérieur. Oh, je ne me fais plus d'illusions, ses repas somptueux en liquide sonnant et trébuchant trouveront quelques-uns pour les justifier même parmi la justice, l'Art peut-être très laid, l'homme encore plus.
Un de plus qui s' en sortira, quand citoyens pourrons nous utiliser le Karcher pour enfin nettoyer tous ces coquillages agrippés sur des carcasses bonnes à partir au découpage.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2015 à 14:05
Ne mentez pas, Savonarole. Vous vous inquiétiez d'autant moins de mon absence que j'étais bien là.
Comme les autorités russes, vous attribuez aux autres les vices dont vous vous rendez coupable.
Nous attendons toujours vos brillantes analyses sur la guerre de Syrie. Expliquez-nous donc ce qu'il convient de faire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 octobre 2015 à 13:16
M. Bilger, pour qui je réitère mon respect, avait, si mes souvenirs sont exacts, pris la précaution de s'auto-absoudre il y a quelques mois. Est-ce que l'absolution est un processus personnel ?
Et je précise que l'on est responsable de ce que l'on déchaîne, duvent a raison.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 02 octobre 2015 à 13:02
Parmi les conseils que pourrait obtenir Fleur auprès de Jack : comment se faire recaser à l'IMA et percevoir 9 à 10 000 euros/mois (même à 76 ans). Place aux jeunes.
Rédigé par : jack | 02 octobre 2015 à 11:47
Certains sur ce blog ont des propos à la fois désobligeants, grossiers et stupides vis-à-vis d'autres.
Et cela est déplaisant au plus haut point ! Ne pourraient-ils pas avant de poster leur analyses à l'emporte-pièce, qui par ailleurs n'en forment qu'une, toujours la même et quel que soit le sujet, se relire ?
Je dirais même mieux, ne pourraient-ils pas s'abstenir ne serait-ce que pour nous montrer combien ils sont supérieurs, puissants, brillants, et tellement magnanimes, et nous épargner quelquefois leurs avortons de pensée ?
A ceux-ci je dirai : une chose vous manque, c'est l'esprit. Ce n'est pas tout, il y a en vous une chose de trop, qui est l'opinion d'en avoir plus que les autres...
A bon entendeur salut !
Rédigé par : duvent | 02 octobre 2015 à 11:28
Les races existent bien, même la culture est raciste et discriminatoire : "le bon noir victime du mauvais blanc", thèmes éternels de la "cucul"ture de gauche.
Certaines races sont supérieures génétiquement, biologiquement et intellectuellement à d'autres : la race blanche a prouvé sa supériorité sur les autres en termes de conquêtes sociales, industrielles, économiques, progrès médicaux et scientifiques. Il faut vraiment être de gauche pour nier ces évidences.
La gauche, une belle race de comiques troupiers.
Rédigé par : sylvain | 02 octobre 2015 à 10:07
"Vous devriez d'abord vous poser la question de ce qu'est le beau" me conseille aimablement Xavier NEBOUT.
Merci : je n'y aurais pas songé sans vous.
Rédigé par : Frank THOMAS | 02 octobre 2015 à 09:31
Entièrement d'accord avec Alex paulista : vive le foot sur le blog de P. Bilger !
Ne serait-ce que par pitié pour l'art et la culture...
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 octobre 2015 à 09:02
A Moscou, Morano répète que la France est un "pays de race blanche"...
Préparez vos bûchers, chers procureurs de la Kültür gôchiste !
Rédigé par : sylvain | 02 octobre 2015 à 08:42
@aliocha | 01 octobre 2015 à 16:01
"Le génie n'est que l'enfance nettement formulée"
Quand j'ai lu cette citation j'ai immédiatement pensé à Picasso.
D'ailleurs mes enfants sont cubistes.
Rédigé par : Alex paulista | 02 octobre 2015 à 06:28
eileen, avec son urinoir de Deschamps, m'a fait penser au cristal de Morano, et ça y est, j'ai la chanson de New Order dans la tête.
J'imagine Sarkozy lui chantant
We're like crystal, we break easy
I'm a poor man, if you leave me
I'm applauded, then forgotten
It was summer, now it's autumn
I don't know what to say, you don't care anyway
I'm a man in a rage (just tell me what I've got to do), with a girl I betrayed
Here comes love, it's like honey
You can't buy it with money, you're not alone anymore,
(whenever you're here with me),
You shock me to the core, you shock me to the core
We're like crystal, it's not easy
With your love, you could feed me
Every man, and every woman
Needs someone, So keep it coming
https://www.youtube.com/watch?v=KVMyXDsadLQ
Rédigé par : Alex paulista | 02 octobre 2015 à 05:42
@ Robert Marchenoir
Allons, allons, descendez de cheval et rangez-moi votre quincaillerie de guerre froide réchauffée.
Votre laborieuse diatribe ressemble à une plaidoirie de commissaire du peuple dans un procès stalinien, une sorte de McCarthy soviétique.
Je m'inquiétais de votre absence, rien de plus, je me faisais du souci pour vous et cela vous a donné l'occasion de nous retartiner du Poutine. Il suffit de vous sonner et vous apparaissez au garde-à-vous devant la bannière étoilée.
Vous me faites penser à ces retraités qui construisent des Tour Eiffel en bâtons d'allumettes.
Prenez soin de vous, ne confondez pas idéologie avec idée fixe obsédante qui est plutôt du ressort de la médecine.
Rédigé par : Savonarole | 02 octobre 2015 à 05:19
Culture. L'art est autant participatif que l'exploitation forcenée du cochon. Si on ne l'achète pas il n'existe pas. En 2015, il convient de faire le buzz d'une manière ou d'une autre, vous avez remarqué. A ce propos, je suis beaucoup plus en phase avec Bob [Marché Noir, 15:22] qu'avec Philippe notre hôte. Le "tout se vaut" du second est une belle erreur d'appréciation. Il y a autant de suicides chez les artistes que chez les agriculteurs pourquoi ? C'est ici la loi impitoyable de la concurrence : inadéquation chez les uns, endettement chez les autres. J'ai du respect pour celles et ceux souvent vêtus de noir qui s'essayent à l'artistique : ils sont très souvent à côté de la plaque. Mais fantasquerie, cela peut aussi plaire par malentendu ou boursoufflure. Si l'Etat ou tel mécène se trompe en actionnant la pompe à phynance par passion ou intérêt, eh bien tant mieux pour le récipiendaire et tant pis pour nous, les cochons de payants. Reste le sulpicien peu onéreux, le téléchargement illégal mais on n'est pas obligé.
Vaut mieux être une semi-cloche qui réussit un temps qu'un génie qui parle aux murs.
Rédigé par : scoubab00 | 02 octobre 2015 à 05:02
La culture n'est certes pas une plaisanterie mais un ministère de la culture, est-ce bien sérieux ?...
Malraux ministre de de Gaulle, d'accord, mais fallait-il l'instituer ?...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 octobre 2015 à 00:29
@ eileen | 01 octobre 2015 à 10:51
Vive le foot !
Rédigé par : Alex paulista | 01 octobre 2015 à 22:31
Savonarole | 01 octobre 2015 à 17:09
Avez-vous remarqué que depuis que Poutine et Obama sont potes comme cochons en foire pour aller casser la gueule à Daesh, Robert Marchenoir ne s'intéresse plus qu'à la culture et au vagin de Versailles ?
La mauvaise foi des pro-russes n'a pas changé d'un poil depuis l'URSS. Ou plutôt si : à l'époque, certains d'entre eux croyaient sincèrement au communisme. Nos poutinistes ne sont pas différents d'Anish Kapoor : leur posture a essentiellement pour but d'embêter le monde.
La grande majorité des Français et des peuples à travers le monde sont contre Poutine (eh oui, vérifiez : ça aussi c'est dans les sondages) ? Eux, ils sont pour ! Comme ça. Pour faire l'intéressant. C'est le syndrome du sale gosse, ou du vieil adolescent.
Dans le cas présent, vous remarquerez que lorsque je parle de Poutine, les poutinistes s'offusquent que j'en parle, et que lorsque je n'en parle pas... les poutinistes s'offusquent aussi !
Ne vous fatiguez pas, Savonarole, nous avons compris : non seulement il est interdit de dire du mal de Saint Vladimir, mais il est obligatoire d'en dire du bien. Comme dans toute bonne dictature. Et vous seul avez le droit de dicter aux commentateurs de Philippe Bilger les sujets qu'ils ont le droit d'aborder, et le moment où ils doivent les aborder ! Votre mentalité de petit chef frustré se voit vraiment beaucoup... Même du temps de Staline, les laquais de Moscou étaient plus subtils.
Au demeurant, vous vous trompez du tout au tout : je continue d'écrire beaucoup sur la Russie. Je n'écris pas qu'ici, figurez-vous...
Quant à "Poutine et Obama qui seraient potes comme cochons en foire pour aller casser la gueule à Daech", le côté infantile de votre formulation montre bien que vous ne suivez absolument pas les événements.
Les Etats-Unis sont très circonspects vis-à-vis de l'intervention russe en Syrie, et avec raison. Ils ont dit être prêts à s'allier avec la Russie si elle était vraiment décidée à s'attaquer à Daech, ce qui prouve leur ouverture d'esprit et dément les délires paranoïaques anti-occidentaux des poutinistes dans votre genre.
Mais ils ont exprimé de nettes réserves quant aux premier mouvements militaires de la Russie, qui semblent plus destinés à défendre Bachar el-Assad dans son réduit alaouite qu'à "aller casser la gueule à Daech", comme vous le dites avec l'infinie circonspection qui vous caractérise.
Auquel cas, son intervention ne serait pas du tout dans l'intérêt des Européens, qui continueraient à être envahis par les réfugiés de la région.
Au demeurant, quiconque, en Europe, se réjouit sans réserve de l'intervention russe, qu'il soit pro ou anti-Poutine, est un fou, un enfant, un écervelé.
Que vous pensiez, ou non, qu'une intervention de l'armée russe puisse aider à lutter contre Daech, il faut être insensé pour applaudir comme au cinéma, comme si vous étiez bien à l'abri dans votre petit fauteuil.
Nous venons de franchir un pas supplémentaire vers la guerre, la guerre chez nous, pas à la télé, pas pour de rire, pas la guerre-Canal Plus ou la guerre-jeu vidéo, la guerre où les gros malins de blog dans votre genre croient pouvoir s'en tirer avec des bons mots. Vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte.
Vous vous souvenez comment ça a commencé, l'Afghanistan ? Eh bien, ça a produit les talibans et Ben Laden, et nous y sommes encore...
Si ça se trouve, l'enchaînement des événements auquel nous assistons va provoquer, dans un mois, un 11-Septembre européen dont vous serez la victime, et vous en êtes encore à faire le fanfaron sur Internet, à jouer à vos petits jeux sectaires et imbéciles.
Un peu de retenue et de dignité ne serait pas de trop.
Contrairement à certains grands génies de ce blog, moi je n'ai pas la science infuse, et je serais bien en peine de dicter avec certitude à Obama, Poutine, Hollande et je ne sais qui ce qu'il conviendrait de faire pour éradiquer la menace de Daech.
Je sais en revanche une chose : ce n'est pas la médisance partisane et hargneuse dont vous faites preuve qui nous fournira la solution.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 octobre 2015 à 22:12
"...l'urinoir Deschamps"...!
Ca c'est de l'art ma brave dame ! surtout lorsqu'on les voit planqués derrière la portière de leurs camions arroser les herbes sauvages.
Le marché de l'art n'a qu'à bien se tenir.
Rédigé par : calamity jane | 01 octobre 2015 à 22:07
Pour moi il y a 36 façons de se cultiver : apprendre des langues étrangères, jouer d'un instrument de musique, lire les grands chefs-d'œuvre de la littérature mondiale, s'intéresser aux sciences, etc., etc. Il me semble qu'une personne cultivée a des repères, des sortes de passerelles, qui lui permettent de situer les œuvres les unes par rapport aux autres, les mettre dans leur contexte et de faire des liens entre les différentes productions artistiques ou intellectuelles de l'histoire humaine, ce qui n'empêche pas d'en tirer du plaisir, bien au contraire. C'est le ministère de l'Éducation nationale qui devrait le premier se sentir concerné. Cultiver un enfant, c'est lui apprendre à se cultiver, et lui en donner le goût.
Je ne sais pas si tous les pays ont un ministère de la Culture, mais il me semble que l'on peut susciter la création et attirer les artistes autrement qu'en se dotant d'un ministre et en subventionnant des artistes sélectionnés au niveau gouvernemental. Bien sûr, il y a des budgets à gérer, mais politique et culture forment une alliance hasardeuse si l'État exerce une sorte de monopole et a sa petite idée sur la manière de cultiver les foules. Créer une boulimie d'expos et d'événements culturels, mais laisser construire des villes nouvelles d'une laideur désespérante, et la vulgarité prospérer sur les chaînes publiques, c'est une certaine façon de satisfaire les aspirations à la culture des gens. On n'est pas obligé d'être d'accord.
Rédigé par : Lucile | 01 octobre 2015 à 21:13
Il faudrait, comme aux Etats-Unis, sacraliser la liberté d'expession. Pour toute communication, artistique ou non.
Les artistes ne devraient pas avoir le privilège de tout dire quand le vulgum pecus, lui, serait soumis à la censure.
Ce qui ne veut pas dire que je confonde l'art avec le reste. Mais ce que je dis libère l'artiste !
L'artiste ne doit ni vouloir plaire ni vouloir choquer, du moins prioritairement, mais chercher le beau, le vrai et le bien, qui sont loin de toujours se confondre évidemment.
Malgré ses abus, le ministère me semble utile pour contrebalancer ce que la culture pourrait avoir de trop commercial par ailleurs. Que le pouvoir équilibre le pouvoir, comme partout, me semble l'idéal, pour éviter les abus et favoriser la créativité.
Dans le même ordre d'idées, certains économistes se plaignent que leur matière soit trop "à droite" et s'organisent. Qui interdit à "la droite" de contrebalancer ce qu'elle appelle une prééminence de la gauche dans la culture ?
Rédigé par : Noblejoué | 01 octobre 2015 à 20:53
Cher Philippe,
Fleur Pellerin n'est pas plus ministre de la Culture qu'Hollande incarne la fonction de Président.
L'opposition est bien trop aimable sur les plateaux télévisés.
Que ne renverse-t-elle pas la table lorsque les politiques invités pour quelques minutes, le sont pour commenter trois phrases à la gomme.
Qui aura les "balls" de les remettre à leur place, de les sortir de leur enfantillage, de reprendre le micro et de parler des vrais sujets, de ce sur quoi ils sont élus, des décisions à prendre.
Les expositions qui sont financées actuellement sont des expos pour les socialistes et leur médiocrité intellectuelle est un repoussoir.
Nous ne supportons plus d'entendre des mensonges, des communications biaisées pour manipuler la masse.
La France a un président à la masse qui dénie la réalité et cette manipulation des faits, des chiffres est une insulte faite aux Français.
La diplomatie française des socialistes est viciée et vicieuse, opportuniste.
Nous nous trouvons enfermés dans des valeurs, des clichés, des dénis, des mensonges, des incompétences et cela devient un art de cultiver la patience pour que l'authentique, la profondeur, la finesse retrouvent leur place.
Que ces étriqués de la cervelle continuent de s'exploser à la cocaïne, aux parties fines, à se shooter au diesel en pédalant pendant les pics de pollution, qu'ils continuent leur blabla, leur bouillie infantilisante, mais ailleurs et surtout pas dans un gouvernement.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 octobre 2015 à 19:23
@Savonarole
La vidéo du Point n'apporte rien de nouveau par rapport à l'article "Antigone n'a rien à faire en Syrie". Je suis en désaccord total avec la position de Philippe Bilger qui est aussi la vôtre. Nous ne sommes pas en 1941, la Syrie n'est pas l'URSS et Daesh le IIIe Reich. Si vous le jugez nécessaire, vous pouvez me répondre dans les commentaires de l'article précité afin de ne pas prolonger la digression.
Rédigé par : Laurent Dingli | 01 octobre 2015 à 19:01
La culture est de gauche, elle est tenue par la poigne de fer des gauchistes qui ne tolèrent que leur culture très orientée à gauche anti-droite. Tous les films engagés politiquement ont comme fil conducteur le gentil de gauche victime du méchant de droite. Yves Boisset a été un maître gauchiste virtuose de la propagande avec ses films dans lesquels le gentil arabe était toujours victime du méchant "Dupont Lajoie" de droite ancien d'Algérie ; et les malheureux ouvriers exploités par les méchants patrons en haut-de-forme fumant un gros cigare dans les tribunes d'Auteuil. La culture gauchiste incite à la dépravation, à la régression morale et sexuelle, à l'infidélité, à l'incivisme, à l'irrespect, tous ces paramètres thématiques aux odeurs de purin culturel sont catalogués modernistes avant-gardistes par les médias acquis et suivistes gauchistes et aboutissent en définitive à précipiter une société dans la fange du vice, de la délinquance, de l'apologie de la drogue, dans un climat de guerre civile. Ce gouvernement socialiste aura favorisé cette mutation d'une société équilibrée vers une déchéance primaire et primate irréversible.
Rédigé par : sylvain | 01 octobre 2015 à 18:47
Pour faire suite à ce qu'a écrit Giuseppe : "Le marché de l'art est captif, créé de toutes pièces par des personnages immensément fortunés[...]Même si la plupart du temps les œuvres citées ne valent pas pipette, l'artiste devient l'entreprise où les actionnaires n'ont de cesse de faire monter le cours de l'action. Et comme les fortunes sont de plus en plus grandes et de plus en plus nombreuses... l'avenir d'une telle entourloupe ne peut être que très, très profitable", on ne peut que conclure à une subversion de l'Art par le Marché.
Ceci me conduit à citer un billet dont voici le lien : http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2015/09/vous-avez-dit-subversif.html
L'on rejoint ainsi l'idée d'imposture sous-jacente au billet précédent : le règne de la posture soutenue par une communication systématique destinée à manipuler l'opinion par le biais des sondages permanents remplace le débat d'idées et dispense de se référer à des principes par trop contraignants.
Rédigé par : Robert | 01 octobre 2015 à 17:30
Personnellement, je n'ai aucune culture, je n'ai qu'un patrimoine. Le temps efface souvent les « faussaires »…
Rédigé par : François | 01 octobre 2015 à 17:15
Avez-vous remarqué que depuis que Poutine et Obama sont potes comme cochons en foire pour aller casser la gueule à Daesh, Robert Marchenoir ne s'intéresse plus qu'à la culture et au vagin de Versailles ?
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2015 à 17:09