Non, ce n'est pas du populisme et de la démagogie.
Une manifestation de solidarité seulement.
Le 14 octobre, l'ensemble des syndicats de policiers, tous corps confondus, en tenue et en civil - ils étaient plus de 7500 - se sont rassemblés devant le ministère de la Justice place Vendôme à Paris, et dans le reste de la France devant les palais de justice (Le Monde). Pour la première fois depuis 1983 et Robert Badinter.
Le Premier ministre les a écoutés mais leurs syndicats seront reçus par le président de la République seulement la semaine prochaine. François Hollande s'occupe de mille choses qui ne sont pas au niveau d'une présidence de la République mais il a sans doute considéré comme dégradant le fait de se soumettre dans l'instant à une attente légitime de la police, bouclier de la démocratie et gardienne de la sûreté publique. Il a des priorités qui lui ressemblent : pourquoi l'aval donné obstinément par ses soins à une politique pénale désastreuse aurait-il placé cette immense protestation au premier rang de ses préoccupations ?
Les policiers en ont marre, nous aussi.
Notre combat civique est le leur et leur lutte pour plus de moyens humains et matériels, pour davantage de considération et de confiance, pour une protection plus assurée et efficace de leurs interventions, de leurs actions et de leurs réactions, est partagée par l'ensemble de la communauté nationale si on exclut les doux irresponsables et les anarchistes de pacotille. Ceux qui détestent la police sauf quand ils ont besoin d'elle.
Je partage l'inquiétude voire l'indignation de tous ces syndicats, de la base jusqu'au sommet de la hiérarchie policière, qui ont le sentiment, bien plus, la certitude, que sur le front de la délinquance et de la criminalité, ils sont souvent atteints, blessés ou tués dans le dos par les effets pervers d'une aberrante exécution des peines et d'incompréhensibles mansuétudes pénitentiaires.
Cela commence à faire beaucoup. Inutile de tomber dans le catastrophisme : les catastrophes suffisent. Et le réel de ces dernières semaines n'a pas besoin de la surenchère de l'indignation. Il est éloquent par lui-même.
Les policiers en ont marre, nous aussi.
Des permissions de sortie octroyées qui sont sans retour ou bien offrent l'opportunité de braquages ; l'un d'eux a abouti à la mort d'un malfaiteur qui avant, a eu le temps de blesser grièvement un fonctionnaire de police d'une balle en pleine tête, sur l'Ile-Saint-Denis.
Le délai raisonnable fait des ravages puisqu'à cause de lui, entre le premier ressort et l'appel criminel, deux accusés, une femme et un homme, ont été remis en liberté dans des affaires différentes. L'une se rapportait au meurtre d'un policier.
A Lille, deux personnes suspectées de braquages et d'avoir tiré sur des policiers remises en liberté à cause d'un procès-verbal anodin mal numérisé.
Pour ne pas évoquer ici ou là, dans la France judiciaire, quelques décisions aberrantes remettant en liberté des mis en examen déférés à la suite d'enquêtes difficiles.
La grogne des policiers n'est pas toujours fondée mais leur révolte d'aujourd'hui devrait être partagée par tous. Pour ces errements judiciaires, Christiane Taubira n'est pas directement responsable même si le climat d'indulgence doctrinaire et d'excuse sociale qu'elle diffuse trahit en son coeur même le principe d'une politique pénale digne de ce nom.
Ces gardiens de notre paix, qui sont victimes de tragédies venant les frapper en aval alors qu'ils avaient veillé à l'amont, s'en prennent naturellement à la garde des Sceaux qui devrait être remplacée, tous drames cessants, puisque pour eux elle est censée incarner le judiciaire et son passif et qu'elle parle, parle, parle, pour éviter la vulgarité de l'action... En même temps, je crains qu'elle soit confortée à hauteur même du désaveu populaire qu'elle suscite, tant ce pouvoir n'est attentif qu'à des combines tactiques pour le futur au lieu de tirer les leçons d'un présent désespérant.
Les policiers en ont marre, nous aussi.
Qu'on ne fasse pas de moi, cependant, un inconditionnel de la police qui a failli.
Six fonctionnaires de Stains ont par exemple franchi "la ligne jaune" et seront sanctionnés. Le ministre de l'Intérieur, pour ce qui regarde sa mission et sa vigilance disciplinaires, accomplit, avec fermeté et rapidité, ce qu'il doit faire. Les délits ou les crimes commis par de rares fonctionnaires dévoyés sont à condamner à proportion du respect et de la considération que mérite la majorité demeurant exemplaire.
Cette dernière a droit d'autant plus à l'estime et à la reconnaissance des honnêtes gens qu'elle est toujours, politiquement et médiatiquement, présumée coupable dès lors qu'il convient d'arbitrer, dans les affrontements et violences collectives, entre elle et ceux qui l'ont harcelée, lui ont résisté ou l'ont agressée.
Il est intéressant de relever sur ce plan que l'IGPN - la police des polices - a mené, en 2014, 876 enquêtes judiciaires, pour vols, corruption, violation du secret professionnel mais, surtout, violences illégitimes. Avec un classement sans suite pour 40 % de l'ensemble, faute de preuve, ou à cause de la fausseté des dénonciations, le sport national n'étant peut-être plus la fraude fiscale mais l'hostilité à l'égard de la police (Le Parisien).
Face à l'ampleur de la contestation, à l'intensité de la crise, le gouvernement, alors que l'une et l'autre ne dataient pas d'hier, a écopé dans l'urgence et sous la pression. Tout n'est pas inutile dans ce qu'a proposé le Premier ministre mais rien n'est essentiel (Le Point.fr).
Certes alléger la bureaucratie procédurale va dans le bon sens et il n'était que temps de le commencer. Faciliter la tâche des policiers en instaurant des pratiques moins formalistes et les décharger d'activités de contact et d'information mérite, malgré le retard, d'être salué si cela devient rapidement opératoire.
Ces aménagements concernent l'activité policière mais ne règlent en rien ce qui, dans les relations entre la police et la justice pénale, a suscité le plus d'irritation : des décisions ordonnées par la seconde et que la première ne comprend pas parce qu'elle les juge dangereuses et que de fait, tragiquement parfois, elles le sont. Quand le Premier ministre souligne qu'une "nécessité avérée" doit justifier les permissions de sortie, on est confondu par cette évidence d'aujourd'hui qui apparemment n'a pas toujours été le bon sens d'hier.
Ce à quoi profondément le gouvernement n'ose pas toucher tient à l'articulation défaillante entre des pratiques judiciaires sans efficacité ni rigueur et une inspiration politique qui les légitime et les valide. Il n'est pas besoin d'intervenir dans le cours de la justice pour avoir une influence désastreuse sur elle.
Il n'est pas utile que Christiane Taubira détruise par son arrogance doctrinaire ce qu'un Bernard Cazeneuve avec son pragmatisme intelligent tente à peu près de sauvegarder : une République qui n'aurait pas peur de se renier avant même de s'être défendue. L'image du Premier ministre encadré par ces deux ministres était surréaliste. Elle traduisait physiquement et directement le conflit intestin de ce pouvoir qui meurt à petit feu faute d'avoir jamais su arbitrer entre des tendances contradictoires et des philosophies antagonistes (LCI). Si Christiane Taubira est maintenue, on aura fait passer la combine avant la police, le coup politique avant le peuple.
Demeurer sur cette absurdité, ce sera aggraver le clivage judiciaire, cette problématique fondamentale qui relève du rapport condescendant, voire méprisant, entre police et justice, la seconde se flattant de son esprit propre en laissant les mains sales à la première. L'immense succès du 14 octobre démontre que la coupe est pleine. Et la patience à bout. Il n'est pas anormal que "la Justice se voie demander des comptes".
Les policiers en ont marre, nous aussi.
@ Mary Preud'homme
"Moirans où viennent de se dérouler les événements que l'on sait est une magnifique illustration du foutage de gueu.. désormais servi (en lieu et place d'information) aux "sans dents" censés gober n'importe quelle daube. Sans parler des gendarmes qui, à l'instar de leurs collègues policiers, requis de leurs côtés sur moult affaires étouffées avec le même zèle pseudo-politicard droitdelhommiste, passent pour les dindons de la farce !"
Vous voyez qu'on peut être d'accord
Tout à fait et cela reprend ce que j'essayais de dire, peut-être maladroitement, sur certains d'en haut et leur attitude face à la réalité des choses.
Car qui donne l'ordre aux CRS et au gardes mobiles de charger ?
Pas l'OPJ sur place, qu'il soit colonel ou commissaire, lui transmet les ordres.
Non c'est le préfet du département ou même de zone, selon le cas dont dépend le déplacement des troupes y compris de la police et de la gendarmerie.
Tous ces gens-là sont les représentants du gouvernement et du ministère de l'Intérieur.
Que les troupes se fassent caillasser ou agresser il n'en ont cure.
Que les biens des citoyens soient détruits il s'en moquent.
Pas d'intervention ? il faut obéir aux ordres.
Pas d'interpellation ? il faut bien obéir aux ordres.
L'enquête sera longue a dit le procureur...
Les agresseurs habitent tous non loin de là mais y faire rentrer la troupe cela va faire du grabuge et là-haut ils n'en veulent pas.
A quoi servent donc les armements dont sont dotés les troupes sur place ?
A faire le beau, pour un temps, devant la TV.
Le citoyen lambda n'a rien à attendre des gens qui nous dirigent.
Rédigé par : J.Marques | 22 octobre 2015 à 08:44
Moirans où viennent de se dérouler les événements que l'on sait est une magnifique illustration du foutage de gueu.. désormais servi (en lieu et place d'information) aux "sans dents" censés gober n'importe quelle daube. Sans parler des gendarmes qui, à l'instar de leurs collègues policiers, requis de leurs côtés sur moult affaires étouffées avec le même zèle pseudo-politicard droitdelhommiste, passent pour les dindons de la farce !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 octobre 2015 à 20:19
Ben oui, J. Marques, venez vite voir mon blog, on n'y parle que de J. Marques et de son expérience dans la police et la gendarmerie nationale sur des pages et des pages, c'est absolument captivant !
Rédigé par : Laurent Dingli | 20 octobre 2015 à 22:17
@Mary Preud'homme | 20 octobre 2015 à 20:43
"D'autant plus quand la méchanceté pointe sous le bon mot qui se voudrait spirituel."
Je ne suis pas méchant, Mary.
Désolé si je vous ai froissée.
Je ne recommencerai plus, faut dire qu'entre duvent, Gaspary et Marchenoir on a parfois envie de se défouler.
Cordialement
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2015 à 22:01
@ sbriglia
Contrairement à vous et à votre camarade Savonarole, je ne me cache pas sous un patronyme et je n'ai besoin de personne pour me défendre sur ce blog. Quant à mes très proches, ils sont trop occupés pour lire vos stupidités.
En tout cas, vous formez un joli petit couple d'aigris tous les deux. Dès que l'on s'en prend à l'un, après qu'il l'a d'ailleurs bien cherché, c'est l'autre qui rapplique avec l'artillerie lourde et vice versa !
Sans parler de vos attaques mesquines et rédhibitoires sur un sujet qui l'un comme l'autre semble vous obséder. Je vous laisse deviner lequel...
Un dernier conseil : ne pas confondre humour et goujaterie ; apprenez donc au passage, ainsi que votre camarade "exilé" à Sitges, à rire un peu plus de vous-même et un peu moins des autres. D'autant plus quand la méchanceté pointe sous le bon mot qui se voudrait spirituel.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 octobre 2015 à 20:43
« Une précaution qui me permet de ne pas exposer mes enfants. Quant à faire sauter vos PV, entraînez-vous donc avec la guardia civil. Parlez-leur de vos relations... Pas sûr qu'ils goûtent votre humour franchouillard ! De mon côté, j'ai une sainte horreur de ces méthodes mafieuses..."
Comme vous avez raison, Mary : un homme qui, pour faire sauter ses contraventions, exposerait vos enfants à des procédés que la morale réprouve, un homme à l'humour trop gaulois pour être honnête, que d'aucuns soupçonnent de sentir le bûcher, a bien raison de dissimuler son identité sous une robe de bure : votre policier de fils pourrait le cueillir un matin au pied du lit pour quolibets envers sa maman…
Ah, Mary, que vienne le jour où un zeste d’humour et de légèreté agrémentera vos commentaires !
Rédigé par : sbriglia | 20 octobre 2015 à 15:26
@ J.Marques
Que répondez-vous à un Lieut-Co GN qui vous dit : "Je n'ai aucune chance de monter plus loin car je n'ai pas fait Saint-Cyr" ?
Je ne sais pas dans la GN mais dans la Marine il est fort courant que même des officiers ayant fait Navale finissent leur carrière au grade de Frégaton (équivalent de Lieut-Co). C'est souvent le cas des commandos de Marine : la passion et la spécificité du job font que ces profils n'ont pas le temps de "cocher toutes les cases" avant la retraite, et ne font pas de formation complémentaire comme l'École de Guerre ou l'ENSTA en cours de carrière.
Donc en résumé je lui dirais que Lieut-Co c'est un grade où finissent beaucoup de Saint-Cyriens, et qu'à la fin d'une carrière le grade importe moins que le poste et faire des choses qu'on aime. Être général quart de place n'est pas la motivation d'une vie.
...dans l'armée toute personne possédant un grade plus important que le vôtre est votre supérieur
Arg je m'étouffe ! Dans la Marine c'est totalement faux, le pacha étant maître à bord et le chef de quart, même sous-officier, est son représentant direct et a autorité sur tous les autres, avec une responsabilité pénale sur la vie des passagers à la clef. Idem pour l'expert en sonar, en artillerie. Tout ce qui relève d'une expertise objective ou d'une responsabilité pénale. En Gendarmerie, des domaines comme la police scientifique requièrent une expertise. Évidemment si on n'est responsable de rien, peu gradé et qu'on ne sait rien faire de particulier, on peut être invité à la mettre en veilleuse au moment de contredire ceux qui signent en bas ou sont des spécialistes reconnus d'un domaine.
Tout va bien tant que vous ne leur apportez pas la contradiction, surtout en public.
Bien sûr il est conseillé d'éviter de contredire un supérieur (en fonction ou en grade) en public, ça c'est vrai même dans le secteur privé. En fait dans mon entreprise, je conseille d'éviter autant que possible de discuter devant le client ou un membre extérieur à l'équipe resserrée d'un projet. Si un collègue commence à dire une grosse bêtise, il vaut mieux noyer le poisson, dire qu'il y a du pour et du contre, puis envoyer une réponse plus nuancée après concertation. Et s'il doit y avoir une seule voix, il est normal que cela soit celle du responsable.
C'est d'abord un problème de professionnalisme et de communication.
Un petit jeune, sympathique et tout simple, venant d'intégrer l'X, arrive en stage chez nous.
Je ne vois pas tellement à quel stage vous faites allusion, si c'est le service militaire (raccourci aujourd'hui à quelques mois depuis que le service n'est plus obligatoire) c'est un conseil très courant que l'on donne à un potache de 20 ans. S'il se biture avec tout le monde pendant les premiers mois, il aura beaucoup de mal à avoir de l'autorité quand il s'essaiera au commandement quelques mois plus tard. Pourtant, il aura à signer en bas et engager sa responsabilité. C'est du bon sens, justement parce que jouer des galons pour asseoir une autorité, ça ne marche pas. Quand on a une trogne de vingt ans, il vaut mieux garder une distance, vouvoyer les autres, donner une image de sérieux et de professionnalisme pour compenser son apparence juvénile.
J'ai vu un contrôleur général trépigner dans un couloir comme un gamin en hurlant : "c'est quoi cette m... appelez-moi l'informatique" car son imprimante bourrait
J'ai vu ça dans une entreprise high-tech avec un directeur de prod surnommé "la momie". Tous les matins, un gars lui débranchait sa souris ou son clavier et il pestait dix minutes avant d'appeler le responsable informatique. C'est la cohabitation des générations. Je crois que les vieux qui trépignent en souffrent plus que les jeunes qui sourient.
Sur les mots de passe mis sur des post-it, j'ai actuellement le même problème avec des traders sur un trading floor. Parfois trop de "compliance" tue la "compliance".
Rédigé par : Alex paulista | 20 octobre 2015 à 07:21
@ Savonarole, hijo de la sombra
Contrairement à vous, j'ai le courage d'écrire sous mon nom de naissance.
Une précaution qui me permet de ne pas exposer mes enfants.
Quant à faire sauter vos PV, entraînez-vous donc avec la guardia civil. Parlez-leur de vos relations... Pas sûr qu'ils goûtent votre humour franchouillard !
De mon côté, j'ai une sainte horreur de ces méthodes mafieuses...
Mary, hija de la luz
(fin du hors sujet)
Rédigé par : Mary Preud'homme (al andar se hace camino) | 20 octobre 2015 à 01:40
@J. Marques
Suite à votre "merci", comment ne pas dire "je vous en prie !"
J'ai effectivement commis une erreur dans mon commentaire, car plutôt que :
"...qui repose sur les seuls acteurs qui paraissent plausibles : les policiers", j'aurais dû dire, puisque c'était au fil de ma pensée :
"...qui repose sur les seuls acteurs qui paraissent plausibles : le personnel de service d'ordre mis en visibilité médiatique ordinaire démontrant en média leur activité de terrain".
Excusez tel initial et malheureux raccourci dans mes dires qui fait confus !
Bon, j'admets que c'était un peu sans retenue cette histoire présentée à confondre police et gendarmerie, mais la soif de savoir est redoutable !
Effectivement, la stupidité étant en objet, je vous remercie pour vos précisions qui m'en détourneraient, les exposés de faits que vous menez permettant d'édifier.
.
Alors, tandis que je ne pensais n'exposer que des faits (rapport d'illustrations médiatiques, mort de mon père, mon voyage en Europe...) et ma stupéfaction, tout ne reste pas tout à fait "égal" !
Mais bon, à vous lire on dirait bien que les conflits internes au ministère de l'Intérieur en tortueux chemin pour la hiérarchie, ceux qui sont bel et bien exposés devant le ministère de la Justice, comme vous dites et suivant comme je dirai si je comprends bien et ose relayer, s'exportent !
Merci en retour, et pour le débat.
Rédigé par : zenblabla | 20 octobre 2015 à 01:15
Je comprends les remontées gastriques de Mary Preud'homme, dès que l'on donne un détail personnel sur un blog c'est comme une quincaillerie de casseroles aux fesses que l'on traîne 100 ans. Elle n'aurait jamais dû nous parler de son fiston commissaire de police.
Toutefois, au prochain PV je dirai à la police que je connais très bien Steeve Preud'homme. Ça aide.
Car à mon avis, vu le tableau, il ne peut se prénommer que Steeve.
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2015 à 23:44
@Mary Preud'homme | 19 octobre 2015 à 22:54
Mary, permettez ? J'ai vécu deux ans à Bilbao, quatre ans à Melilla, trente-cinq ans en Catalogne où je suis résident depuis quatre ans, où allez-vous chercher que je confonds le castillan et le catalan ?
Vous vous emmêlez dans vos fiches de police, ma parole !
Laissez ça à fiston, svp...
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2015 à 23:26
Même en moins de cinq lignes vous réussissez à dire des sottises mon pauvre Savo. Il y a peu vous confondiez la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, avant le castillan et le catalan et maintenant vous voyez des francs-maçons partout. Quant aux maçonnes (avec cedilla) ça c'est votre jardin secret, je ne voudrais surtout pas offenser votre dame s'il y en a une qui s'accroche malgré vos piquants !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 octobre 2015 à 22:54
Du temps de Louis XV un vieil ambassadeur britannique en poste à Madrid puis Lisbonne fait étape à Paris, lors d'un dîner on le presse de questions sur ces curieux "Ibères", qu'est-ce qui différencie un Espagnol d'un Portugais, etc.
Lassé, il laisse tomber : "prenez un Espagnol, enlevez-lui son panache et son génie, que vous reste-t-il ? Un Portugais..."
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2015 à 22:34
Au fond sbriglia n'a pas tort, ce malheureux Marques ou "Da Costa" ou "Da Silva", comme le disait avec humour Philippot hier soir, a suffisamment dérouillé, laissons-le tranquille.
On a déjà assez à faire avec la franc-maçonnerie pour ne pas y ajouter la franc-maçonnerie de maman, pas vrai Mary ?
Rédigé par : Savonarole | 19 octobre 2015 à 20:49
Sacré sbriglia, au fond vous êtes puéril et vous m'amusez !
Normal, ce genre de policier syndicaliste démissionnaire, qui crache dans la soupe (et que vous faites mine d'admirer) est une pure aubaine pour la corporation des avocats dont vous fûtes, et qui savent fort opportunément instrumentaliser cette espèce de nigauds envoyée en première ligne pour servir leurs intérêts corporatifs.
Tandis que moi qui ne suis pas du sérail, je persiste à douter (comme dès son premier commentaire) des allégations contradictoires de ce policier syndiqué, un temps homme de terrain (dans les commissions ou les ministères, ce qui est hautement comique pour les initiés), puis démissionnaire, et optant par dépit pour la gendarmerie où la hiérarchie ne vaudrait pas mieux (selon ce fonctionnaire) qui après avoir bien balancé vient nous parler de ses collègues merveilleux, de ses rencontres exceptionnelles. Non mais ! Il y a quand même des limites à ce genre d'incohérence, voire de conn...!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 octobre 2015 à 20:14
La patience de J.Marques est assez exceptionnelle au regard des tombereaux de lazzis qu'il se reçoit de la part de l'homme (ou la femme...) qui a vu l'homme qui connaît l'homme, etc. etc.
On sent qu'il a la peau tannée et le cuir solide... certainement un bon flic ! pas le genre à fuir ses responsabilités.
Courage ! Certains, dont je suis, ont apprécié votre point de vue monsieur Marques.
Rédigé par : [email protected] | 19 octobre 2015 à 15:41
@eileen | 18 octobre 2015 à 11:20
"Si les policiers en ont marre, qu'ils démissionnent, nous aussi les citoyens lambda nous en avons marre de toute cette fonction publique (terme générique) qui ne sait que nous accabler de ses jérémiades, hostile à toute idée de réformes !"
Les policiers n'en ont pas marre de leur travail mais de la manière dont ils sont obligés de le faire et des conditions dans lesquelles ils le font, et entre autres choses matérielles.
Ils veulent des réformes faites pour améliorer les points que je viens de citer. Pour le reste comme les salaires, les syndicats de la police n'ont aucun pouvoir en fait.
Mais personne ne refusera une augmentation et tout le monde en espère une. C'est une évidence qui ne se limite pas à la police bien entendu
Je pense que vous et d'autres ici ne savez pas vraiment, ou peu, comment marche le syndicalisme de base dans la police.
J'étais délégué de service c'est-à-dire que j'aidais mes collègues à résoudre certains de leurs problèmes au sein du service.
Au niveau régional les syndicalistes siègent aux commissions d'avancement, de mutations et de discipline.
Tout en haut c'est un arrangement entre copains des mêmes partis politiques.
En fait dans mes discussions j'essayais d'être pragmatique.
Dénoncer ce qui ne va pas ne veut pas dire que rien ne va.
Rédigé par : J.Marques | 19 octobre 2015 à 11:11
@ Mary [samedi 22:21]
Merci Mary. Moi j'ai pas la patience. Le type est une tartiflette, rien à en tirer si vous voulez mon avis. A bientôt !
Rédigé par : scoubab00 | 19 octobre 2015 à 07:29
@J.Marques | 18 octobre 2015 à 09:10
"Alors oui Mary Preud'homme tout le monde a le droit de s'exprimer sur tous les sujets et vous tout autant que les autres."
Vous êtes bien bon ! J'espère néanmoins que Philippe Bilger sera d'accord, car le patron de ce blog, normalement, c'est lui ! Toujours votre petit problème de hiérarchie on dirait !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 octobre 2015 à 23:18
@Savonarole | 18 octobre 2015 à 11:35
[ Songez à cette phrase de Napoléon, ou de Spinoza, ou alors c'est de moi, je ne sais plus :
"La hiérarchie mais ne se rend pas !"... ]
Celle-là, je la ressortirai, mais en disant qu'elle est de moi...
J'ai avoué, donc je suis pardonné ?
Rédigé par : Deviro | 18 octobre 2015 à 22:38
"Les policiers en ont marre et nous aussi"
Moi aussi, j'en ai assez de constater que M. Hollande se déplace toute affaire cessante quand une tragédie survient sur le sol français ; alors qu'une manifestation des "Forces de l'ordre" sur la Place Vendôme ne le trouble pas, il promet une réunion la semaine suivante et puis de l'eau aura coulé sous les ponts, on aura remis à plus tard et rien ne changera. Par contre, lorsque les pluies diluviennes s'abattent sur la région cannoise, M. Hollande s'en va illico presto sur le terrain. Il est vrai que Cannes est à quelques minutes de Mougins et de l'une de ses sociétés civiles Immobilières. Et voilà comment on se paie un week-end aux frais du contribuable.
J'en ai assez de ce gouvernement qui est me semble-t-il constitué d'autistes et dont l'archétype est incarné par Mme Taubira. Apostrophée par des victimes, elle se tait systématiquement. Questionnée par un député en séance, elle s'est moquée et a osé de grotesques allusions à caractère sexuel. Son mépris affiché à l'égard du ministre de l'Intérieur est une honte !
Pour rappel, le slogan de Mme Taubira est "La Guyane aux Guyanais", elle a réussi ! La seule liste qui se présente aux élections régionales est celle du "Parti Socialiste Guyanais". Avez-vous lu la presse guyanaise ? Avez-vous constaté de visu la manière avec laquelle les forces de l'ordre sont conspuées, calomniées ? C'est une honte, indigne de la République.
Rédigé par : vamonos | 18 octobre 2015 à 16:10
@Jabiru 18/10/15 11:33
En France, le faible taux de syndicalisation est dû à une chose très simple : en France lorsque ce qui deviendra "des acquis" sont obtenus par un syndicat, ces acquis profiteront à tous les salariés concernés, sans exception, par contre partout ailleurs seuls ceux qui sont syndiqués pourront en bénéficier... ce qui fait qu'en Belgique, par exemple, le taux de syndicalisation est proche de 99 %.
Donc pour un salarié français il n'y a aucun intérêt à être syndiqué : il n'y aurait que des inconvénients ahaha payer une cotisation ahaha
Quand un salarié non syndiqué a un différend avec un "patron" le syndicat maison sera ravi d'assister le salarié, sans même lui faire payer de cotisation !
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 13:43
@ J. Marques
Je comprends votre colère, mais j'ai peu participé à ce débat.
Je crois percevoir un problème de hiérarchie dans vos commentaires et votre vécu personnel.
Songez à cette phrase de Napoléon, ou de Spinoza, ou alors c'est de moi, je ne sais plus :
"La hiérarchie mais ne se rend pas !"...
Rédigé par : Savonarole | 18 octobre 2015 à 11:35
@eileen 9:02
Dans ma carrière j'ai eu affaire à moult syndicalistes, qu'ils soient considérés révolutionnaires ou réformistes. Je peux attester que certains délégués ou représentants syndicaux se comportent comme des Torquemada avec leurs militants recourant même à des menaces pour mobiliser les troupes. Ce qui explique en partie le faible taux de syndicalisation dans les entreprises. Sans oublier les rentes de situation au sein des comités d'établissement comme permanents. Sans oublier non plus que dans les administrations ils ont la main sur les carrières et l'avancement des agents d'où le fort taux de syndicalisation dans ce domaine.
Rédigé par : Jabiru | 18 octobre 2015 à 11:33
Monsieur Bilger n'avait probablement pas anticipé le succès du titre de son billet "Les policiers en ont marre, nous aussi"... il n'avait sans doute pas "imaginé" un sous-titre éventuel "La vie et l'œuvre de Surcouf & consorts" et dont J.Marques vient de signer l'épilogue !
Si les policiers en ont marre, qu'ils démissionnent, nous aussi les citoyens lambda nous en avons marre de toute cette fonction publique (terme générique) qui ne sait que nous accabler de ses jérémiades, hostile à toute idée de réformes !
JB Lévy, président d'EDF, vient de déclarer sur i-Télé que les cadres EDF disposaient de 12 semaines de vacances, travaillaient l'équivalent de 196 jours/an et sans doute partent à la retraite bien avant 62 ans. La CGT est le puissant syndicat chez EDF et comme >80% des cadres ont été recrutés comme opérateurs et agents d'exécution... CQFD !
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 11:20
"Certaines petites mains... seraient plus compétentes que cette hiérarchie-là"...
...c'est ce que pensent les syndicalistes... mais si les opérateurs n'avaient pas les procédures rédigées par cette "hiérarchie-là", les opérateurs ne sauraient pas faire !!
En élargissant cette affirmation, fausse, dans la salle d'op je préfère, je veux, que ce soit le chirurgien qui "officie" plutôt que l'infirmière instrumentaliste qui pourtant connaît tous les gestes du chirurgien depuis tant d'années.
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 10:16
@Jean le Cauchois, Mary Preud'homme, Savonarole et tous les autres
Je vais finir avec ce sujet mais ne croyez pas que je sois frustré. Ne prenez pas de l'irritation, de la la colère, pour de la frustration.
Je suis très heureux de la carrière que j'ai eue, des emplois que j'ai occupés et des gens que j'ai trouvés dans toutes les strates de la PN et de la GN.
J'y ai rencontré des gens merveilleux dans tous les grades et j'ai toujours plaisir à les retrouver.
Pour autant mes fonctions m'ont permis de me rendre dans toutes les directions de la PN et une partie de la GN mais aussi au sein d'autres ministères et d'y rencontrer énormément de monde.
Ayant comme tous les gardiens fait du terrain, j'ai pu noter la différence existant entre les deux mondes, celui du terrain et des exécutants, tous grades confondus, et celui des directions centrales.
Mon seul propos est de dénoncer l'attitude d'UNE PARTIE de ces hauts fonctionnaires qui je le répète, qu'ils soient policiers, gendarmes ou énarques sont une plaie pour notre pays par leurs comportements.
Alors oui Mary Preud'homme tout le monde à le droit de s'exprimer sur tous les sujets et vous tout autant que les autres.
Rédigé par : J.Marques | 18 octobre 2015 à 09:10
@J.Marques 17.10.15 20:45
Votre commentaire n'engage que vous il rend caduques les tartines de symptômes que vous alignez vous et en écho avec votre e-partenaire ; rien absolument rien ne justifie le comportement de ces voyous de la CGT qui gangrènent les entreprises. La CGT comme beaucoup d'autres prétendent tous savoir de ce qu'il faudrait faire pour redresser l'économie mais jamais aucun syndicaliste n'a fondé une entreprise ou créé des emplois pérennes ; j'ai eu pour client un ex-CFDT, devenu DRH d'une entreprise aéronautique européenne, il n'y avait pas plus dur que lui dans les restructurations ! il connaissait l'envers du décor !
Rédigé par : eileen | 18 octobre 2015 à 09:02
C'est curieux, ici en Catalogne, ça se passe très bien.
On les matraque de manière renversante puis on les incite à courir vers Perpignan, ce qu'ils font culotte aux chevilles. Ils ne reviennent jamais.
Ici, pas de veuves de policiers, pas de Mary Preud'homme, pas de chichis, le gourdin prime.
Rédigé par : Savonarole | 17 octobre 2015 à 22:34
@ J. Marques
FKA ?
(Formerly known as... Surcouf)
Anciennement connu sous le nom de S...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 octobre 2015 à 22:21
@ J.Marques (17 octobre 2015, 14:12)
Contrairement à vos allégations, femme d'un militaire décédé, qui écrit sous son nom de "jeune fille", je ne soutiens pas les personnes de ma famille policiers ou gendarmes, pas plus que je ne leur fais de publicité - j'ai peut être eu tort de mentionner un détail très privé qui a fait réagir certains en mauvaise part - mais c'était uniquement pour démontrer que j'avais autant voix au chapitre que vous pour restituer certains témoignages vécus. En somme, vous voudriez que j'attache davantage de crédibilité à l'étalage manifeste de vos rancoeurs (alors que vous avez quitté la police) qu'au ressenti de mes proches (enfants, parents, cousins) qui y sont toujours, ou y ont exercé, tout autant que vous, nonobstant leur grade, et toujours avec honneur. Que ce soit dans l'armée ou la police, métiers que vous caricaturez sans vergogne, prenant prétexte de quelques dérives comme il y en a partout...
Eh bien oui, il y a des chefs pourris dans l'armée, la police, l'administration, la politique, les grandes entreprises privées. Pensez-vous que je n'en ai pas rencontré ou entendu parler de quelques spécimens à mon âge ? Pensez-vous m'apprendre une évidence ? (*) Mais ce qui est exaspérant, c'est d'entendre des frustrés, des éternels mécontents, s'acharner bêtement et mettre tout le monde dans le même sac sous prétexte qu'ils ont eu quelques déboires. Des fâcheux ravis d'être applaudis bassement par l'inévitable cohorte des jaloux, des revanchards et des mauvaises langues, d'autant plus jubilatoires qu'elles sont ignorantes du sujet et guettent sournoisement le moindre commérage, la moindre diffamation, pour s'en repaître et ricaner méchamment.
On a les mêmes spécimens savez-vous (de cheffaillons et de revanchards) dans les grandes entreprises, où j'ai fait une partie de ma carrière, dans les hôpitaux où j'ai aussi travaillé tant en France qu'à l'étranger, mais aussi dans le domaine culturel où je me suis reconvertie sur le tard... C'est dire si la police et l'armée (gendarmerie comprise) ne me passionnaient pas particulièrement au départ. Pas plus que la magistrature d'ailleurs. Il n'empêche que je sais reconnaître l'utilité de ces trois institutions et le courage, l'esprit de service etc. de ceux qui ont choisi ces métiers ô combien exigeants et trop souvent brocardés. Sans parler des concours souvent très sélectifs pour y parvenir. Et de ce que vivent leurs très proches au quotidien...
___________
(*) Des adjudants plus efficaces et plus aimés que des colonels, des techniciens plus malins que des ingénieurs en chef, des aides-soignantes plus calées que la sage-femme ou l'interne de service, si vous saviez combien j'en ai entendu parler, voire connu directement. De quoi faire un roman en 15 volumes et beaucoup d'économies.
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J. Marques, avec un taux de syndiqués dépassant les 70 % (certains parlent même de 75) vous osez prétendre effrontément que la syndicalisation serait très faible dans la PN ? De qui vous moquez-vous ? Décidément, vous êtes brouillé avec les chiffres !
Rédigé par : Mary Preud'homme (le Mur des Lamentations !) | 17 octobre 2015 à 21:54
Dans les anecdotes vécues concernant le corporatisme.
Un petit jeune, sympathique et tout simple, venant d'intégrer l'X, arrive en stage chez nous.
Dans la première semaine il a été invité par les patrons au Lido (aux frais du service) et dans je ne sais plus quel grand restaurant.
Ensuite, c'est lui qui nous l'a rapporté car il en était gêné, on lui a expliqué de ne pas trop se mêler à nous autres pôvres travailleurs car il allait être amené plus tard à nous commander et qu'on n'était pas de la même classe sociale.
Bref on lui a dit de tenir son rang et de ne pas se mêler au bas peuple.
@eileen
Ça se passe aussi comme cela dans les grandes entreprises malheureusement et même si je suis totalement contre on ne s'étonne plus qu'on en vienne à arracher des chemises.
Rédigé par : J.Marques | 17 octobre 2015 à 20:45
@J.Marques à 14:12
Savonarole nous a recommandé pas plus de cinq lignes. Nous comprenons vos frustrations mais, sauf quelques-uns, nous n'avons aucune envie de les connaître et encore moins de les partager. Réorganisez-vous pour votre nouvelle vie. Soyez votre propre chef, autoproclamé et autoconsidéré. Oubliez tout ce passé si triste !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 17 octobre 2015 à 19:55
Et pour en finir avec les gendarmes, une anecdote très ancienne mais vraie.
Les gendarmes sont notés annuellement, comme tout serviteur de l'Etat.
Sur la fiche papier d'un brigadier figurait chaque année l'appréciation suivante : "bon élément mais boite un peu".
Au fil du temps, sur sa fiche de notation un peu défraîchie, un capitaine légèrement bigleux sans doute et qui ne le connaissait pas vraiment avait noté pour l'année en cours : "bon élément mais boit toujours".
Les gaietés de l'escadron en quelque sorte, une confidence du secrétaire du Capitaine qui a bien fait rire dans la caserne.
Rédigé par : Jabiru | 17 octobre 2015 à 18:50
@J. Marques 17.10.15 14:12
Excellentissime... rien que du vrai, rien que du véritable, un vrai régal... et il en est ainsi partout dans toute l'Administration française ou dans les grandes sociétés là où l'Etat est actionnaire et y délègue un représentant - la plaie - mais une bonne table calmera son arrogance.
Le représentant de l'Etat, forcément un haut fonctionnaire (mais en début de carrière) pour le compte d'une de ces grandes sociétés (très haute technologie) fait une visite de courtoisie/de curiosité ahaha au volant d'une voiture de location... il tombe en panne... d'essence... il appelle la secrétaire du président de l'entreprise en question pour lui demander quoi faire, lui conseillant d'appeler la société de location pour un dépannage : la réponse cinglante et rapide faite par le président himself, "faites le plein..."
C'est ainsi que ça se passe dans l'Administration française, certains ne savent même plus ouvrir une porte... c'est le syndrome double standard, celui qui "leur est dû" dans le cadre de leur fonction, celui dont ils disposent dans leur vie privée, dans le premier tout est gratuit, dans le second c'est de leur poche.
Rédigé par : eileen | 17 octobre 2015 à 18:23
@J.Marques 14:12
Ce que vous décrivez là n'est pas spécifique à l'administration qu'elle soit police ou non. Le mêmes faits produisent les mêmes effets partout, au motif que plus on est loin du terrain moins on en connaît le fonctionnement. Combien j'en ai vu de grands chefs se comporter comme des petits caporaux chefs ! Un patron de service ne pouvant tout savoir dans le détail se valorise en confiant à un de ses adjoints d'intervenir à sa place sur un sujet pointu et dans ce cas tout le monde s'y retrouve et personne ne perd la face bien au contraire. C'est ça le travail d'équipe ! La course aux galons aux médailles et aux honneurs on en a tous des exemples croustillants et ça n'est pas près de s'arrêter.
Le cirage de bottes et les claquements de talons en est un parfait exemple.
Rédigé par : Jabiru | 17 octobre 2015 à 17:16
@Mary Preud'homme | 17 octobre 2015 à 02:03
Madame, vous êtes la mère d'un commissaire mais vous n'êtes pas commissaire et donc vous parlez avec les yeux de Chimène d'un métier que vous ne connaissez pas.
Je n'ai pas la prétention de connaître toute la police et tous ses métiers mais ce que je sais je le sais de par la pratique du mien et de mes expériences professionnelles.
Quand je parle d'expérience, je ne parlais pas de vous donner des noms, cela ne servirait à rien au final car plus que l'individu c'est le système qui est en cause, mais de la vision qu'on peut avoir de l'intérieur du système, de ce qui ne va pas car avant de balayer chez les autres il faut le faire chez soi.
Ce que je voulais dire précisément c'est que donner un nom est inutile car un fait est plus parlant.
Il n'y a pas de désamour contrairement à ce que vous pensez mais de l'irritation et parfois de la colère devant certains faits du quotidien qui pourrissent la vie.
Pas de noms, des faits disais-je.
Exemple, quand un commissaire refuse d'entrer son mot de passe afin de mettre à jour les logiciels de son micro pour ainsi pouvoir rédiger les fiches nécessaires à son travail en disant : "c'est pas à moi de faire ça. C'est plus xxx qui les fait ?" (sous-entendu faire les fiches, xxx étant le nègre du bureau) et d'inscrire sur un post-it les identifiants et pwd, de le coller sur l'écran puis de sortir du bureau en claquant la porte. Comment qualifiez-vous ce comportement ?
Moi d'incompétent pour ne pas dire plus.
Ça a fait rire autour de lui ses collègues mais pas xxx ni les techniciens chargés de mettre à jour les logiciels.
Pas très professionnel comme attitude, pourtant c'est lui qui touche les primes en fin d'année et celles des patrons sont conséquentes.
Je ne pense pas que dans les commissariats, les patrons se comportent de cette manière.
Quand un commissaire arrivant dans un service technique, qui ne connaît rien des sujets traités à savoir l'informatique (selon ses propres dires) et qui, allant en réunion, annonce que c'est lui qui fera la présentation du logiciel car c'est lui le "décisionnaire"...
La seule chose qui devait se passer et qui s'est passée, c'est qu'il n'a pu répondre aux questions des directeurs présents et que nous sommes passés pour des "glands".
J'appelle cela de l'incompétence et de la morgue.
J'ai vu un contrôleur général trépigner dans un couloir comme un gamin en hurlant : "c'est quoi cette m... appelez-moi l'informatique" car son imprimante bourrait et qu'il ne pouvait pas sortir une feuille de stats. Les fameuses stats dont les directions centrales s'abreuvent.
Cela ne vous inquiète pas ? Moi beaucoup. Cela m'a même fait peur sur le coup.
Vous en voulez d'autres... il y en a plein malheureusement.
Sur un terrain on n'aimerait pas les avoir dans le dos.
Un des gros problèmes des administrations centrales c'est que sur le terrain les petites mains, qu'elles soient sous-off ou off sont devenues de plus en plus techniciennes et souvent plus compétentes, techniquement, que cette hiérarchie-là.
C'est bien pour cela que je parle de cette hiérarchie-là et non pas des commissaires de terrain qui eux aussi ont à pâtir de ce genre de personne, car eux connaissent la réalité du job.
Ne nous trompons pas de combat si combat il y a.
@Alex paulista
@scoubab00
Il n'y a pas de gentils fonctionnaires de base contre de méchants patrons, mais si vous mettiez les pieds dans les ministères vous pourriez y voir que les gens travaillant là sont bien souvent isolés du terrain et pour certains se moquent totalement de celui-ci.
Ils vivent une petite vie peinard, au chaud et attendent le week-end puis les vacances, puis la retraite.
D'un commissaire divisionnaire avec qui je parlais : "vous savez moi il me reste deux ans à faire et là je suis tranquille, j'attends".
Cela ne donne pas confiance croyez-moi.
Des X à la GN oui j'en ai croisés à la DGGN.
Monsieur Alex paulista je crois avoir précisé que tous n'étaient pas des planqués mais que ceux-ci desservaient largement les gens du terrain par leur comportement.
Que répondez-vous à un Lieut-Co GN qui vous dit : "Je n'ai aucune chance de monter plus loin car je n'ai pas fait Saint-Cyr" ?
Alors oui parlons du comportement corporatistes des "élites" de la haute hiérarchie de la PN et de la GN. Tout va bien tant que vous ne leur apportez pas la contradiction, surtout en public. Sinon tout de suite on fait péter le galon. Ma chance c'est que si dans l'armée toute personne possédant un grade plus important que le vôtre est votre supérieur ce n'est pas le cas de la Police où la fonction prime sur le grade.
C'est vrai que lors de la création des services mixtes cela a pu troubler quelques militaires gradés.
Pour un patron humain que les hommes suivront sans faillir, combien d'autres ne verront de leurs effectifs que des faire-valoir ?
Être syndicaliste c'est être revanchard ?
Mais de quoi donc ? Vous n'y êtes pas.
Vous devez méconnaître les mécanismes du syndicalisme dans la police.
Il y a en gros trois catégories de syndicats :
Syndicat des gardiens et gradés (les sous-off)
Syndicat des officiers
Syndicat des patrons
Pour tous avec des variations politiques.
A cela, ajoutez des syndicats généralistes comme la CGT mais qui ne concernent quasiment personne.
Le taux de syndicalisation dans la police est très faible.
De par mon expérience professionnelle j'ai eu accès, pendant plusieurs années, à toutes les directions de la police et même à d'autres ministères en coopération.
J'y ai trouvé des gens dévoués mais aussi des fumistes, des incompétents et encore des gens désabusés.
Comme je l'ai dit souvent sur ce blog, la France est malade de sa haute administration qui vit dans un monde à part, isolé, autarcique et presque autistique.
Je ne parle que de ce que je connais mais je ne doute pas que dans les autres ministères y compris celui de la justice il en soit de même.
Le pauvre juge d'instruction ou procureur qui a cinquante ou soixante dossiers sur son bureau, et même plus, doit maudire les gens du ministère qui viennent lui apprendre le métier à force de directives et d'injonctions.
Qu'on lui fiche la paix et lui donne les moyens de faire son job, voilà, il me semble, à quoi il aspire.
PS : monsieur scoubab00, pouvez-vous me donner l’explication de FKA ?
Je ne pense pas que cela soit agréable mais dites toujours.
Je déplore encore une fois que si l'on a une parole discordante on soit voué aux gémonies.
Rédigé par : J.Marques | 17 octobre 2015 à 14:12
@sylvain 16.10.15 8:55
Juste 5 lignes comme requis par Savonarole !
Vous ne dites pas qui sont les organisateurs ahaha organiser un tel événement Salle Wagram est de la provocation pure et simple !
La Salle Wagram est le haut lieu mythique de la boxe, il est l'"Olympia" des combats de boxe les plus prestigieux... ahaha
S'il y a de la bastonnade, les organisateurs l'auront bien cherché ahaha
Rédigé par : eileen | 17 octobre 2015 à 11:01
@citizen kane
Je ne sais pas si la contemplation assidue de Chirac - que vous décrivez - aurait été interrompue par un gendarme, mais je demeure convaincu que l'inconditionnel de la tête de veau aurait sans doute prononcé la phrase suivante : "Soyez aimable de vous décaler un peu, Bernadette. Voulez-vous ? Oui… légèrement sur la gauche… voilà, comme cela… c'est très bien… Le panorama, Bernadette… le panorama… Ainsi, vous me laissez jouir un peu du magnifique spectacle… Vous comprenez, n'est-ce pas ? "
Rédigé par : Roger L | 17 octobre 2015 à 10:15
Halluciné-je ou alunissé-je ?
Qu'ouïs-je qu'ascoustiqué-je que lus-je que vis-je ??
Attention ce qui suit est insoutenable et peut provoquer des éruptions cutanées, des réactions traumatisantes psychiques incontrôlées ou autres symptômes de délirium très grave chez certains gauchislamophiles christianophobes, aïe !
Paris, samedi soir, Salle Wagram :
"Les Victoires de la Musique Chrétienne"
"Angels Musics Awards"
"Promouvoir la scène chrétienne"
Intolérable, inadmissible !! Pourquoi pas un apéro saucisson pinard tant qu'on y est, ou une distribution de soupe au lard par des membres du FN ??
Que font police, assos gauchistes, mairie de Paris ? Hidalgo démission !!
Tous ces efforts de déchristianisation seraient donc vains ?? La salle Wagram christianisée ?? Le monde va mal, tout fout l'camp !
En outre, comble de malheur, cette arrogante et provocante manifestation chrétienne risque de mettre à mal la rencontre France/All Blacks à la même heure.
Cher Philippe et autres blogueurs, veuillez surveiller la santé de notre imam gasparislamiste GG svp, il va nous faire un AVC * si ces mécréants de chrétiens continuent à le harceler de la sorte.
* AVC : Accident Vasculaire Chrétien
Désolé cher Savonarole l'événement est trop grave pour n'être relaté qu'en cinq lignes.
Bon week end à tous.
Rédigé par : sylvain | 17 octobre 2015 à 08:55
@ J.Marques FKA Surcouf
C'est donc les gentils fonctionnaires de base, courageux, méritants, qui prennent par la main le petit au cartable pour lui faire traverser la rue contre les méchants grands chefs planqués, carriéristes qui prennent le thé dans leur bureau, levant bien haut leur auriculaire en même temps que la tasse en porcelaine de Sèvres.
Toujours la faute de l'autre, pas l'amorce d'une moindre autocritique, aucun doute vous êtes français jusqu'au bout des chaussettes. A l'époque du Maréchal, vous auriez expédié quelque missive anonyme vengeresse au corps dans lequel vous avez passé votre vie professionnelle. Je ne sais pas pourquoi, vous me rappelez le sketch de Coluche "Géraaaaaard" dans lequel le père flic veut faire le bonheur de son fils à ses dépens.
Je salue votre descendance si par quelque hasard ils lisent ces mots.
Rédigé par : scoubab00 | 17 octobre 2015 à 08:24
@Savonarole
Il est vrai qu'au pays où les aveugles sont roi, il vaut mieux se scandaliser de la forme, plutôt que de toucher le fond :
"Et c’est parce qu’ils contiennent ainsi les heures du passé que les corps humains peuvent faire tant de mal à ceux qui les aiment, parce qu’ils contiennent tant de souvenirs, de joies et de désirs déjà effacés pour eux, mais si cruels pour celui qui contemple et prolonge dans l’ordre du temps le corps chéri dont il est jaloux, jaloux jusqu’à en souhaiter la destruction. Car après la mort le Temps se retire du corps et les souvenirs — si indifférents, si pâlis — sont effacés de celle qui n’est plus et le seront bientôt de celui qu’ils torturent encore, eux qui finiront par périr quand le désir d’un corps vivant ne les entretiendra plus." (Marcel Proust)
Rédigé par : aliocha | 17 octobre 2015 à 07:49
@ J.Marques | 16 octobre 2015 à 20:30
Ainsi 20-30 par an ce serait epsilon qui seraient maltraités par les gens du sérail qui seraient en plus grand nombre, comme à la GN les carriéristes sortant de l'X ?
Sachant que l'X fournit un élève par an au corps de la gendarmerie (les bonnes années !), on mesure ce que votre propos contient de cliché et d'a priori.
Vous en avez vus beaucoup des X en GN ? Assez pour faire des statistiques ? Parce que moi, celui que je connais, c'est justement par pure passion du terrain qu'il a choisi la GN. Pour faire carrière il y avait mieux que de se mettre dans un corps ultra-dominé par l'école au casoar, où l'on est attendu au tournant avec un croc-en-jambe par des milliers de frustrés revanchards vaguement syndicalistes, qui ne jurent que par "les vrais" (eux) contre les élites (les méchants).
Rédigé par : Alex paulista | 17 octobre 2015 à 06:31
@J.Marques
"On n'est pas ici pour citer des noms mais si un jour l'occasion se présente je serai heureux de pouvoir partager mon expérience avec vous"
Non merci. Je ne suis pas maso et j'en ai assez entendu pour être fixée sur votre profil. A peine syndiqué au temps de votre désamour police, mon œil ! Y'a qu'à voir les chiffres sortis de votre chapeau pour se faire une idée : 50 commissaires à l'Intérieur, sans compter les contrôleurs et inspecteurs généraux, mazette !
@Robert | 16 octobre 2015 à 19:26
Nous sommes d'accord.
Avec la période troublée que l'on vit depuis une vingtaine d'années, l'heure n'est plus aux guéguerres stupides ou autres mesquineries...
L'avantage de la gendarmerie c'est sans doute de n'avoir pas de syndicats brouillons en son sein.
Bonne soirée !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 octobre 2015 à 02:03
"Les policiers en ont marre, nous aussi !"
Vous oubliez l'essentiel, tous les autres ! Les sans-grade, les discrets, les humbles, ceux qui ne s'expriment jamais, en fait les plus nombreux, indubitablement.
L'ombre portée de ce billet est terrible, elle nous renvoie à notre propre impuissance démocratique, celle qui ne sait plus gérer la délinquance, celle qui ne sait plus protéger le citoyen.
Quand les gardiens du troupeau font grève l'heure est grave, avec en plus tout le désarroi d'une population en manque désormais de repères.
Un chien de berger est impuissant s'il n'a plus de repère, s'il n'a plus de maître pour le guider.
Le bateau tangue, la vigie est éteinte, le naufrage n'est pas loin. Le "pas de vague" ambiant, partout, a limé d'une façon irréductible le bon droit, le bon sens, la vertu d'une politique efficace de la justice.
Jamais on n'a assisté à autant de mises en cause de personnages d'Etat et pourtant rien ne bouscule le ronronnement de la justice, le petit peuple (noble) perçoit cela comme un aveu d'impuissance, alors on peut imaginer l'épaisseur de la frustration des gardiens du troupeau.
Rédigé par : Giuseppe | 16 octobre 2015 à 21:50
@Savonarole 16.10.15 - 19:48
Tout comme vous !
Rédigé par : eileen | 16 octobre 2015 à 21:46
@Savonarole | 16 octobre 2015 à 19:48
Voilà qui est cohérent : votre post ne fait pas plus de 5 lignes.
J'aime bien.
Rédigé par : Deviro | 16 octobre 2015 à 20:34
@ Mary Preud'homme
"J'ajoute que nombre de commissaires ont une longue expérience de terrain, contrairement à vos allégations. C'est notamment le cas de ceux qui sont issus du concours interne. Renseignez-vous ?"
Non Mary pas de rancune ni d'aigreur, mais je me sens dépité par ce que j'ai vu de la hiérarchie tant PN que GN pendant plus de trente ans
1500 dites-vous ? c'est 1000 de trop à mon sens. Les commandants faisant souvent bien mieux le travail, et ils sont au contact des hommes.
Mais au final on n'a pas dû voir les mêmes commissaires et par précision je ne connais pas le service de votre fils. Ce n'est d'ailleurs pas le sujet.
Allez à Beauvau et tapez dans un mur il en tombe cinquante de leur chaise.
De par mon boulot j'ai fréquenté toutes les directions et c'était effrayant de carriérisme et du coup d'incompétence.
Je les ai fréquentés pendant vingt ans sur place et c'est pourquoi ceux-là je ne les aime pas. Ils sont tellement déconnectés du monde réel que cela fait peur à voir.
On n'est pas ici pour citer des noms mais si un jour l'occasion se présente je serai heureux de pouvoir partager mon expérience avec vous.
Les commissaires issus du concours interne c'est en gros 20-30 par an si je ne me trompe pas. Ils sont epsilon et bien mal vus de ceux qui ont fait les bonnes écoles. Un peu comme en GN ceux qui ont fait Saint-Cyr ou Polytech et ceux qui ont fait l'école des officiers de gendarmerie. Quant à ceux montés du rang n'en parlons même pas.
Je soutiendrai toujours les gens de terrain ou utiles au terrain, quel que soit leur grade. J'ai un énorme respect pour eux. J'ai moi-même fait les deux dans ma carrière.
Pour ceux qui ne l'aurait pas compris, j'étais policier et après 32 ans d’activité j'ai quitté l'institution. J'ai même fini ma carrière chez mes amis gendarmes à la DGGN. J'étais également syndicaliste en fin de carrière mais pas politisé, c'est un point important car je défendais l'intérêt des collègues du service syndiqués ou non.
Sur le blog de Philippe Bilger, j'ai longtemps usé d'un pseudo (Surcouf) car j'étais en activité.
Et bien qu'étant tenu au devoir de réserve, je me permets de discuter de ce genre de sujet et je signe maintenant de mon nom.
Rédigé par : J.Marques | 16 octobre 2015 à 20:30
http://fboizard.blogspot.fr/2015/10/presenter-la-meteo-cest-vachtement.html
Nous sommes un pays très malade et très liberticide.
Rédigé par : Franck Boizard | 16 octobre 2015 à 20:09
Tout commentaire de plus de cinq lignes est un véritable assommoir, je ne les lis plus.
Ne m'en veuillez pas si je ne réponds pas à vos clameurs.
Même Philippe Bilger arrive à faire plus dense et concentré que ce que sbriglia appelait les "pisseurs de copie" du blog.
Ramassez votre pensée et oubliez Marcel Proust et sa madeleine.
Rédigé par : Savonarole | 16 octobre 2015 à 19:48