La polémique liée aux propos de Nadine Morano semble enfin terminée. Cette dernière n'est plus la candidate LR pour les régionales en Meurthe-et-Moselle et Valérie Debord a pris sa place. Celle-ci aura-t-elle la simplicité et la chaleurs humaine, l'énergie roborative et appréciée, de l'autre ? Un pari qui n'est pas sûr d'être gagné même si l'esprit libre qu'est Bernard Debré pense le contraire.
Cette controverse, malgré l'unanimité apparente de la commission d'investiture LR, projette tout de même une singulière et trouble lumière sur le comportement et la psychologie de Nicolas Sarkozy.
Il est permis de penser que son influence sur cette instance a été décisive. Il suffit, sur ce point, d'écouter Christian Jacob qu'on n'imaginait pas aussi obéissant au point d'imputer à Nadine Morano la responsabilité de son exclusion. Comme si la maladresse et la bonne foi de celle-ci imposait cette extrémité (Le Figaro).
Pourquoi, au-delà même des militants de LR dont beaucoup ont été choqués par cette répudiation, éprouve-t-on un malaise, comme si quelque chose d'injuste, d'illégitime s'était produit ?
D'abord la référence à Charles de Gaulle, sauf à la considérer de pure forme de la part de Nadine Morano, a troublé et a largement atténué la réprobation de son propos.
Surtout, cette manière, pour tous les pavillons politiques, d'invoquer les mânes du Général, comme s'il était devenu la propriété de tous les partis alors qu'il les détestait tous, y compris le sien, est apparue contradictoire avec la volonté de renvoyer les citations qu'on lui prêtait dans une France qui n'aurait plus eu aucun rapport avec la nôtre. Alors qu'à bien y réfléchir, c'est précisément leur actualité qu'on aurait dû admettre.
Mais la gêne, j'en suis persuadé, résultait d'autre chose.
Du fait que Nicolas Sarkozy se posait en modérateur et en juge des propos de Nadine Morano même si président de LR, il en avait statutairement le droit. Mais était-il légitime dans ce rôle ?
Il avait lui-même, en 2012, déjà prononcé le mot"race". Surtout, durant son quinquennat, il avait multiplié provocations et grossièretés, des plus anodines aux plus graves, en ne s'étant jamais excusé, sauf pour le Fouquet's et le "casse-toi pauvre con" à la toute fin de son mandat, et en ayant de surcroît puisé dans le vivier du FN, pour remonter son retard, bien au-delà de ce que la décence républicaine aurait dû l'autoriser à faire.
Depuis son retour dans la vie publique active - il l'avait exclu lors de sa défaite - et son élection à la tête de LR, on ne peut pas soutenir que son opposition a été de finesse et de dentelle même si, pour ma part, je n'ai pas été choqué par le terme "chienlit" qui n'était pas inadapté à l'état de la France, aux scènes honteuses d'Air France et aux permissions de "sortie sans rentrée", avec crimes et délits entre-temps !
L'apothéose dans le ridicule a été atteinte quand Nicolas Sarkozy a invité ses troupes et les responsables de son parti à "maîtriser leur langage" quand il aurait dû se souvenir qu'un maître n'est écouté que s'il a donné l'exemple de ce qu'il conseille. Il était si conscient de cet avertissement incongru et décalé, de sa part, qu'il a laissé Brice Hortefeux, par peur de s'énerver trop, tenter de renouer à sa place avec Nadine Morano (Obs).
Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c'est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité !
L'ancien président de la République a beaucoup de qualités mais on a le droit de lui dénier, sans l'offenser, une faible aptitude à la mesure et à la délicatesse verbales...
Dans son rapport avec Nadine Morano et la péripétie médiatique et politique qui l'a concernée, il y a quelque chose de plus navrant.
Il était possible, pour une personne intelligente et courageuse, d'exprimer à Nadine Morano ce qui devait lui être dit et sur son imprudence dans le contexte où elle s'était trouvé. Et, en même temps, de ne pas céder à la pression de la bienséance de gauche, qui a si bien prospéré qu'elle a affecté en profondeur les attitudes et les timidités intellectuelles et sociales de ses adversaires.
Ce n'est même pas la difficulté technique, pour le président de LR, de sanctionner avec moult protestations de conscience Nadine Morano et, à la fois, de continuer à se présenter comme un adepte de la liberté d'expression et d'une audace bienvenue. De se situer entre soumission convenue ou droite honorable.
Un autre que Nicolas Sarkozy blâmant Nadine Morano n'aurait pas contraint l'opinion à se dire dans un sarcasme : "Mais il se moque du monde!". Pas lui, pas pour ça !
Au fond son tempérament est celui d'un faible qui donne le change. Cette faiblesse est en effet compensée parfois par l'excès inverse : une outrance dans la forme pour faire impression, pour que cette personnalité soit perçue pour ce qu'elle n'est pas : une force tranquille, sûre d'elle, résistante et équilibrée. Je comprends si bien ce caractère parce qu'en certaines circonstances je tombe dans le même travers...
@ Franck Boizard | 14 octobre 2015 à 07:59
Citez-moi les pays qui prônent le visa en fonction de la race.
La "déclaration" est redondante avec ce que dit déjà la photo.
Elle se pratique au Brésil mais cela ne signifie pas que c'est un critère d'obtention !
Vous mélangez allègrement les concepts de "déclaration" et d'éviction.
Rédigé par : Alex paulista | 15 octobre 2015 à 02:03
@Alex paulista | 13 octobre 2015 à 21:11
La déclaration de race et de religion se pratique dans des pays du monde qui n'ont rien de dictatures sanguinaires. Il n'y a aucune impossibilité, il suffit de le vouloir.
En fait, ce qui vous gêne, c'est qu'on soit attaché à l'identité de la France, qu'on ne la considère pas que un terrain vague d'exercice de droits abstraits (la "patrie des droits de l'homme").
Alain Juppé, conformiste s'il en est, a commis sur son blog un billet courroucé. Sa description de la France est tellement abstraite qu'il n'y a aucun moyen de distinguer notre pays des Etats-Unis, de la Suisse ou du Brésil avec cette définition juppéenne.
C'est cela contre quoi je lutte.
Alors, c'est peut-être naze, mais je m'en fiche. Ce n'est pas plus naze que vouloir des zombies mondialisés, cosmopolites, déracinés, aculturés, des "citoyens du monde", c'est-à-dire de partout et de nulle part.
Rédigé par : Franck Boizard | 14 octobre 2015 à 07:59
@ Franck Boizard | 13 octobre 2015 à 08:33
Vous évoquiez la race, au début. Maintenant c'est l'islam qui vous préoccupe le plus.
Comment vous allez faire pour vérifier qu'ils ne sont pas athées ? Des visites surprises au moment des prières ? Les forcer à manger du porc sous détecteur de mensonges et devant huissier ?
Et les juifs, vous autorisez ? Comment les distinguer ?
C'est ça pour vous la laïcité ?
Vous avez raison, ce que vous proposez n'est pas nazi.
C'est juste complètement naze.
Rédigé par : Alex paulista | 13 octobre 2015 à 21:11
@ eileen | 13 octobre 2015 à 11:27
1) Je les condamne pour ce qu'ils font s'ils sont violents.
2) Les convertis, comme dans toutes ces situations, penchent, consciemment ou inconsciemment, du côté du plus fort, du plus affirmatif, de celui qui lui donne les guides qui lui manquent. Si nous étions plus fiers de notre pays, de notre culture et de notre religion, il y aurait moins de convertis fiers d'être musulmans.
Rédigé par : Franck Boizard | 13 octobre 2015 à 12:44
@Franck Boizard 13.10.15 8.33
...et que faites-vous des convertis qui sont les plus extrêmes, comme il se doit !
Rédigé par : eileen | 13 octobre 2015 à 11:27
@Franck Boizard
Vous avez tout a fait raison, mais pour cela, il faut revenir sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat qui a été le fait d'imbéciles.
Je répète ce qui n'a jamais été contredit : pas de contrat social sans droit communément accepté, pas de droit communément accepté sans philosophie du droit commune, pas de philosophie du droit commune sans philosophie commune, pas de philosophie commune sans notions communes de transcendance, et pas de notions communes de transcendance sans religion commune.
C'est ce qu'avait bien compris Napoléon. La séparation de l'église et de l'Etat tend à la décomposition de la nation, et c'est bien ce que nous voyons aujourd'hui.
Allez faire comprendre cela aux esprits bornés et aux athées qui savent, eux, ce qu'est Dieu...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 octobre 2015 à 10:24
@Alex paulista | 12 octobre 2015 à 18:58
Non, ce que vous me ressortez là, ce sont fantasmes qui vous permettraient de jouer les résistants à dix mille kilomètres, pas ce que j'ai écrit et pas ce que je pense.
Ma politique :
> arrêt total de l'immigration musulmane.
> pour ceux qui sont déjà là : en France, fais comme les Français. Pas de voile, pas de piscines séparées, pas de menus spéciaux, pas de mosquées financées par les collectivités etc. Et si ça donne envie de repartir à certains, tant mieux. Et si ça donne envie à d'autres de s'adapter, tant mieux aussi.
Rédigé par : Franck Boizard | 13 octobre 2015 à 08:33
Pardon Achille ! mais comme j'ai failli écrire meurtre-et-mosellane, j'ai préféré en rester au conventionnel ainsi qu'à mon habitude (:-] ! Bonne journée.
Rédigé par : calamity jane | 13 octobre 2015 à 07:32
Choqué d'apprendre ce petit matin que sylvain a des "enfants naturels". Au moins, il est franc du collier, lui. Rien de tel pour déclencher la fabrique à bonobobogauchistes boutonneux et syphilitiques par opposition frontale au géniteur BCBG barré. A ce sujet, serait-ce le chant du cygne du sacro-saint caporalisme dans le parti gaulliste ? Très bonne nouvelle assurément, plusieurs têtes qui dépassent puisque les talonnettes de Nicolas ne peuvent plus faire office de moon boots.
Et vous n'avez encore rien vu, le fils d'exploitant forestier Juppé n'a pas encore sorti sa tronçonneuse. La blonde Nadine serait-elle le faux nez de quelque impétrant ambitieux ? Comme au Tour de France, je n'en peux plus d'attendre la suite sur Justice au Singulier, mon fournisseur agréé. Pour aller dans le même sens que la chute de Philippe, mais en chantant : one - two et bouchez-vous bien les oreilles.
On a tous
Quelque chose de Sarkozy
Cette force qui nous pousse vers il est fini
Y a peu d'amour avec tell'ment d'envie
Si peu d'amour avec tell'ment de bruit
Quelque chose en nous de Sarkozy
(Paroles bidouillées de l'excellent Michel Berger).
Sinon, y'a la saillie du Pygmée noir et moche qui m'a bien fait marrer et mis de gaillarde humeur pour une demi-journée au moins : passe décisive de Jean-Dominique et dunk à une main de Xavier. Bravo les artistes et la saison de NBA qui approche à grands pas !
Rédigé par : scoubab00 | 13 octobre 2015 à 06:49
@Mitsahne
Si l'on admet que Sarkozy ait pu quelque peu vous décevoir entre 2007 et 2012, période où il était président en exercice, on ne comprend pas du tout que c'ait été le cas après 2012, où il n'avait, reconnaissez-le, nul mandat susceptible de lui donner une responsabilité quelconque dans la dégringolade actuelle. A cet égard, votre raisonnement semble incohérent. Auriez-vous oublié comme beaucoup d'autres qui est l'actuel président ?
Quant à l'éviction de Nadine Morano, il me semble que NS ne pouvait pas faire autrement en sa qualité de chef de parti sans se discréditer, son rôle étant (nonobstant ses préférences et sa propre perception) de faire appliquer une certaine discipline dans l'intérêt des idées et des valeurs prônées par ledit parti. Nadine Morano qui n'ignore rien de ces contingences aurait d'ailleurs pu rattraper sa bourde, mais elle a préféré s'entêter et s'en tirer (après-coup) par une pirouette...
En clair, vous reprochez à Nicolas Sarkozy de s'être comporté en véritable chef de parti et non en marionnette ? C'est le tandem grandguignolesque de Ruquier et Moix qui aurait jubilé s'il avait cédé... Plus fort que Le Pen dis !
En attendant, à en juger par tous les petits soldats que la gauche et l'extrême droite envoient sur ce blog pour démolir une fois de plus Sarkozy ou faire courir de fausses rumeurs de division au sein du LR, on mesure la peur que suscite chez beaucoup la victoire manifestement inévitable de la droite républicaine, quel que soit le candidat qui restera en lice après les primaires.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 octobre 2015 à 20:21
Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c'est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité !
Ah ! Philippe Bilger nous ressert une louchée de Juppé...
Que Juppé ne soit pas un excité agité, c'est certain, mais cela suffit-il pour écarter de lui tout soupçon de dangerosité ?
L'histoire, par exemple celle de la fin des années trente, a vu l'apparition de catastrophes causées autant par des excités que par les vrais mollassons manquant d'armature intellectuelle et morale qu'ils trouvaient en face.
Juppé appartient à une catégorie d'excités froids, persuadés que la vérité est détenue par le microcosme politico-médiatique qui l'entoure, en négation du principe de réalité et de la « vraie vie » dans laquelle les gens sont plongés.
Maxime Tandonnet a mieux décrit cette mentalité que je ne saurais le faire :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/10/12/31001-20151012ARTFIG00088-alain-juppe-vit-il-dans-le-meme-monde-que-les-francais.php
Oui, Alain Juppé et les gens qui lui ressemblent sont dans les circonstances actuelles, de par leur déconnexion par rapport au réel et de par leur autisme, dangereux.
Très dangereux même.
Rédigé par : Exilé | 12 octobre 2015 à 19:54
@Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 16:07
Arrêtez d'être hypocrite ! Vu que votre vrai problème est moins les quelques qui arrivent que ceux qui sont là depuis deux générations, la conclusion logique de votre "raisonnement", c'est d'organiser la déportation sur des critères de race et de religion, non ?
Rédigé par : Alex paulista | 12 octobre 2015 à 18:58
Je suis de ceux qui ont élu Sarkozy avec enthousiasme en 2007. En 2012, après tant de bourdes, d'insuffisances et d'omissions, j'ai encore voté pour lui, du bout des doigts, et parce qu'il était "le moins pire".
Depuis, cet homme n'a plus que des relents d'idées, il est incapable de gouverner son parti et de se gouverner lui-même. Alors, gouverner la France... Sarkozy n'a plus que des démangeaisons. Sa dernière bourde, à propos de Nadine Morano, me le fait définitivement rayer des mes "possible", "pourquoi pas", "après tout". Sarkozy, c'est fini.
Rédigé par : Mitsahne | 12 octobre 2015 à 18:11
Ah Xavier ! Nous ne sommes sans doute pas nombreux sur ce blog à avoir rencontré des pygmées et c'est mon cas. Beaucoup de malice, beaucoup d'humour, ils vannent le blanc comme les autres noirs n'osent pas le faire. Ils ne sont pas laids, en vérité, je crois qu'aucun peuple n'est laid sitôt que l'on prend le temps de passer quelques jours en sa compagnie. Ils ont un physique inhabituel pour nous, on dépasse très très vite ce décalage : l'humain s'habitue très vite aux autres humains. Ces apparences sont secondaires. Au bout de trois jours, on sait qui est beau et qui ne l'est pas chez les pygmées comme chez les Suédois, on sait qui on a envie de séduire ou pas.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout ter | 12 octobre 2015 à 18:10
Nicolas Sarkozy a signé sa défaite avec cette affaire. A force, les uns et les autres, d'oublier leur pays et leurs concitoyens pour protéger les nouveaux venus et leur culture, il font un arc de triomphe au FN.
Et pourtant pendant ce temps, le PS et son Président sans envergure rappellent "les valeurs de la République" dont les mots usés de "liberté, égalité, fraternité". Des principes bafoués tous les jours, une liberté d'expression limitée où un seul mot peut clouer au pilori et faire débat une semaine entière. L'égalité : un régime devenu inégalitaire tant tout est fait dans absolument tous les domaines pour donner des droits aux uns tout en les réduisant pour ceux qui travaillent et cotisent. L'égalitarisme l'a remplacé.
Quant à la fraternité, les dirigeants clivent et divisent en permanence.
M. Hollande devra mettre son logiciel à jour et ne pas répéter bêtement "valeurs de la République, valeurs..." vu que ces valeurs sont obsolètes.
Alors s'en remettre à l'opposition ? Mais quand on voit un Sarkozy à la recherche de convictions, un Juppé franchement semblable à ceux qui nous dirigent aujourd'hui... Dommage que Philippe de Villiers ne soit pas candidat, il pourrait dire : "Je vous ai compris..."
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 12 octobre 2015 à 17:15
@Jean-Dominique Reffait
Autrement dit : si le racisme à l'égard des noirs est inexcusable, il l'est à l'égard des pygmées parce qu'en plus d'être noirs, ils sont moches.
Voilà une belle et subtile pensée de gauche.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 octobre 2015 à 16:35
@ Alex paulista | 12 octobre 2015 à 10:37
Et hop ! Un point Godwin. J'en ai plusieurs, je peux avoir une image ?
Rédigé par : Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 16:07
@ eileen et Achille
http://www.telestar.fr/2015/articles/quelle-etait-la-vraie-taille-de-napoleon-123493
Rédigé par : xc | 12 octobre 2015 à 15:21
Jack a écrit à propos de Sarkozy :
"C'est lui le responsable de la défaite de 2012 qui a permis à Hollande d'accéder au pouvoir..."
Non Monsieur, le responsable de la défaite de la droite en 2012, ce sont d'abord Bayrou et ses partisans qui ont fait un choix non pas d'opinion mais de rejet d'un homme diabolisé par les médias gauchistes, rompant avec la tradition républicaine du centre droit. Vote et appel tactique à voter pour l'opposition totalement sectaire et irresponsable. Ce sont également les girouettes de droite qui ont voté contre leur camp pour un "moiprésident" leur promettant la lune. Et qui s'apprêtent sans doute à récidiver (sans complexe vu leur aveuglement pathologique) en donnant cette fois leur préférence au Front national.
J'ajoute que le responsable de la dégringolade actuelle de la France, c'est Hollande et sa clique et personne d'autre...
Qu'on se le dise !
Marre de ces procès en sorcellerie sans fin vis-à-vis d'un inoxydable bouc émissaire ! Cela finira-t-il un jour ? C'est qui le président ? Réveillez-vous bon sang et regardez la réalité en face !
Marre de cette France de plus en plus rabougrie et zombifiée !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 octobre 2015 à 14:36
Xavier Nebout, un peu d'honnêteté intellectuelle n'est pas nuisible.
"Je ne pensais pas qu'il soit utile de vous rappeler qu'une démonstration s'entend "toutes choses étant égales par ailleurs".
A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une blonde que par une pygmée."
Sans doute mais ce n'est pas le sujet. Les pygmées sont d'un type humain spécifique qui ne correspond pas à nos critères et ce n'est pas la couleur de leur peau qui est en cause, c'est leurs traits qui sont trop éloignés de nos critères de beauté puisque, en vous paraphrasant je puis énoncer l'axiome suivant :
"A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une jolie noire que par une mocheté blonde."
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 12 octobre 2015 à 13:54
@ Jean-Dominique | 12 octobre 2015 à 01:22
"Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n'est pas pygmée mais, à vous lire, c'est tout comme). J'ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d'affaires mais la galanterie m'interdit d'être blessant avec la blonde précitée."
Il est vrai que le physique de la vendeuse, plus que la qualité des produits, participe souvent au chiffre d'affaires, enfin quand ce sont les hommes qui font les courses, ce qui n'est pas toujours le cas.
Ceci étant Nadine Morano n'a absolument pas à rougir de son physique.
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2015 à 13:48
@eileen | 12 octobre 2015 à 11:52
Eh oui, c'est l'éternel complexe des petits. Il paraît que le "grand" Napoléon (le premier) était aussi comme ça.
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2015 à 13:31
@Jabiru | 12 octobre 2015 à 12:02
Bravo ! Je n'aurais pas mieux dit !
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2015 à 13:29
@Alex paulista
La Turquie doit supporter les violations russes, écrivez-vous dans votre post de 11:09.
Elle doit aussi supporter un chef d'Etat ambigu qui sous le prétexte de combattre Daech frappe les combattants kurdes alors que ceux-ci prennent leur part à la lutte contre l'islamisme. A quel jeu joue donc ce monarque ?
Rédigé par : Jabiru | 12 octobre 2015 à 12:02
@Jean-Dominique Reffait
Je ne pensais pas qu'il soit utile de vous rappeler qu'une démonstration s'entend "toutes choses étant égales par ailleurs".
A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une blonde que par une pygmée.
De même, si on propose à 100 blancs sains d'esprit de passer vingt ans sur une île habitée de Danoises ou de pygmées, on peut dire que 99 préféreront les Danoises.
Alors pourquoi si ne n'est par racisme ?
Le problème se pose même de savoir si les pygmées aussi ne préféreraient pas les Danoises, ce qui amènerait sur le chemin de la supériorité des races...
Par ailleurs, votre très intéressant cours d'histoire est anéanti par le fait que le statut d'esclave ne s'appliquait qu'aux noirs.
Votre problème récurrent est de vouloir toujours faire passer l'idéologie de gauche au-dessus du simple bon sens. Libérez-vous.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 octobre 2015 à 11:59
@Achille 12.10.15 - 8.30
Sarko souffrirait de sa petite taille (dixit Isabelle Balkany)
...il ne savait pas qu'il ne se grandirait pas en abaissant les autres ahaha !
Rédigé par : eileen | 12 octobre 2015 à 11:52
@JDReffait@XNebout
"J'ignorais jusqu'à votre révélation le danger pygmée en France ! Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n'est pas pygmée mais, à vous lire, c'est tout comme). J'ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d'affaires mais la galanterie m'interdit d'être blessant avec la blonde précitée."
En fait tout dépend de que ces donzelles ont à vendre !
Rédigé par : caroff | 12 octobre 2015 à 11:40
En Turquie, à l'avant-poste de l'Europe, se joue la partition qui devrait nous occuper. Ankara gère nos réfugiés, cent personnes explosent dans leurs rues en conséquence de guerres qui sont surtout les nôtres. Ce pays est aussi en lutte pour ne pas enterrer son ancienne tradition de laïcité. Du côté militaire, la Turquie doit supporter les violations russes à deux doigts de dégénérer.
Au lieu d'aider ce pays et ce peuple (en gardant un oeil critique sur ses dirigeants), nous discutons encore du sexe de Morano, nourrissant le troll.
Rédigé par : Alex paulista | 12 octobre 2015 à 11:09
Que vous passiez votre temps à épiloguer sur les protagonistes de cette histoire de races : Morano, Sarko, Le Pen etc. ne changera rien à la réalité qui a l'air d'anesthésier vos neurones ; vous avez la trouille de regarder la vérité en face ?
Oui il existe des races, ça vous gêne ? Tant mieux !
Moi je suis fier d'être de race blanche, chrétien, de droite forte, hétéro et enfants naturels éduqués dans le privé et non dans ce foutoir marxiste de l'EN.
Chacun sa m... !
Rédigé par : sylvain | 12 octobre 2015 à 10:46
@ Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 08:18
Va falloir monter votre parti néo-nazi, il n'existe pas sur l'échiquier politique.
Rédigé par : Alex paulista | 12 octobre 2015 à 10:37
L'Atlas-Géographie de 1906 de mon père (Librairie catholique, 7ème édition soigneusement revue !) désigne quatre races dont la race noire, "d'intelligence généralement peu développée"... Evidemment ce commentaire est vraiment crétin, bien heureusement nous n'en sommes plus là... bien que Sarkozy à propos de l'évolution de l'Afrique... passons.
Toutefois, parlant de race, d'ethnie, de groupe de population, il ne faudrait pas tomber dans l'angélisme et reconnaître au moins les spécificités de ces... ensembles : leurs territoires, leurs mœurs, leurs coutumes, leurs qualités, leur évolution, leurs lois et leur désir de vivre chacun dans leur communauté.
Rassurez-vous je n'adhère à aucun parti, on ne pourra pas m'exclure, NA ! (Sinon la censure de ce blog peut-être)
Rédigé par : lefort | 12 octobre 2015 à 10:29
@ Guzet | 12 octobre 2015 à 08:43
Entièrement d'accord avec vous. Vive le daltonisme !
Rédigé par : breizmabro | 12 octobre 2015 à 10:23
@ Trekker
Ne soyez pas désolé. Je ne donnais que mon avis personnel fondé sur une très brève expérience mais qui, selon mes critères, m'a semblé très éloquente. Je ne prétends nullement que mon appréciation, forcément subjective, soit une quelconque vérité universelle. Une fois encore, si de nombreuses personnes prennent plaisir ou ont de l'intérêt à lire son blog, tant mieux pour elles, ce n'est pas mon propos.
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 octobre 2015 à 10:17
@Jean-Dominique Reffait
"La France institutionnelle ne s'est jamais définie sur la couleur, jamais. Ce qui n'a pas empêché l'esclavage dans les colonies"
Oui mais votre raisonnement est un peu too much. C'est du genre "je ne suis pas raciste, mon majordome est noir".
Mon précédent commentaire étant parti dans le tréfonds de l'ordinateur de monsieur Bilger, j'en rappelle le sens sans citer les écrits de monsieur Paul Bert, encensé par la gauche au point d'avoir baptisé de son nom des centaines d'établissements publics. Ce monsieur était véritablement étymologiquement raciste en hiérarchisant les races. Et combien d'autres comme lui.
Alors vous savez les donneurs de leçons à la Morano, Juppé passe-plat et groom de l'imam Oubrou reprenant le flambeau pour faire passer sa tête sur le petit écran... c'est d'un minable et d'une mauvaise foi...
Vous aimez le pâté d'alouette (un cheval, une alouette) que vous fait votre cuistot ? Vous allez être servi... royalement. Demandez-lui aussi une pleine soupière de crème de marrons. Si vous n'arrivez pas à la finir, je vous y aiderai en vous servant un petit coup de blanc.
Une cuillère pour papa ! une pour maman ! et encore une autre pour les ancêtres.
Je vous en ficherai des coqs au vin...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 octobre 2015 à 10:08
Oui, il est presque certain que M.Sarkozy est fini, ressemblant ainsi au pays qu'il aimerait encore reprendre à ses petits copains.
Ce qui est plus curieux c'est qu'on arrive encore à rentrer dans le jeu du "fais pas ci, fais pas ça" à propos de l'éthique ou de la compétence du personnel politique.
A la mesure des erreurs de la France en matière de politique étrangère, de son autisme, d'une part, et d'autre part, de ses étrangetés sociétales, où on voit reparaître des attitudes dignes de Germinal chez des personnes surpayées et pléthoriques, beaucoup, à l'étranger, rient beaucoup et considèrent la France comme un village breton etc.
En revanche, silence total sur les effets probables du traité transatlantique qui vient de mobiliser des centaines de personnes en Allemagne.
Il est vrai qu'on assiste là, dans le secret des négociations, à une collusion infernale entre les Etats et les immenses firmes, pour la plupart américaines, qui entendent, ensemble, régir nos vies.
Grand silence aussi sur la suite de Fibonacci de l'afflux des réfugiés qui représente, au-delà de la nécessaire humanité, une galéjade quand on veut bien regarder "qui" se réfugie. On en reparlera dans quelques années.
Faut-il donc éliminer ces petites questions dont se délecte notre cher et admiré hôte ? Avons-nous hérité une ménagerie idiotique ou avons-nous peur de confronter notre système à nos confronts, éventuels partenaires européens ? Dans une organisation où on applique le contraire de ce que le peuple a souhaité, on peut tout craindre, même l'épiphanie de Nadine Morano. Amen.
Rédigé par : genau | 12 octobre 2015 à 09:54
@calamity jane | 12 octobre 2015 à 09:21
"Et il n'aura pas besoin de la Mosellane pour chuter."
Correction : Meurthe-et-Mosellane ! Mais ça ne change rien à votre verdict.
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2015 à 09:51
@Achille
NS traite tout le monde par le mépris mais son talon d'Achille à lui c'est sa fragilité de personnage insécure et complétement déstabilisé, comme le décrit remarquablement bien Georges-Marc Benamou dans son récit Comédie française, à l'occasion de la rupture avec Cécilia.
Je le revois encore lors de son face-à-face avec Ségolène, impatient d'en finir, l'inquiétude présente sur son visage de peur de rater la fin du débat.
Comme quoi pas aussi solide qu'on pourrait le penser.
Rédigé par : Jabiru | 12 octobre 2015 à 09:36
La dernière calamité de sarkoTchev : son discours à Béziers !
Et il n'aura pas besoin de la Mosellane pour chuter.
Rédigé par : calamity jane | 12 octobre 2015 à 09:21
On peut dire que Morano a réussi sa sortie, en refusant de céder aux ukases de Sarkozy et en présentant ses excuses à la TV aux Français que ses propos avaient pu choquer. Quant au fond, on peut noter sur ce sujet l'ahurissante inconséquence du Monde. Le Monde, à l'unisson de tous les médias, s'est scandalisé des propos de Nadine Morano sur la "race blanche" et a expliqué doctement que de telles considérations ne correspondaient à aucune réalité. Pourtant l'article du 11/10/2015, intitulé "Le CSA pousse les médias à s'engager sur la diversité" est truffé de références raciales. Le Monde se félicite par exemple des propos de Delphine Ernotte, nouvelle directrice de France Télévisions : "On a une télévision d'hommes blancs de plus de 50 ans, il va falloir que ça change". Cette référence aux "hommes blancs" est bien un propos digne de celui de Nadine Morano. Comme la surprenante acrobatie linguistique qui parle de "personnes perçues comme non-blanches", dont on ne sait plus si elles sont une réalité ou une illusion d'optique, mais dont, néanmoins, l'existence individualisée doit être prise en considération et doit impliquer un développement de pratiques discriminatoires (positives) dans le recrutement des médias...? Ces variations sur la différenciation entre "blancs" et "non-blancs" sont pour le moins étonnantes dans le contexte actuel et révélent à quel point la réflexion journalistique n'est faite que de réflexes pavloviens, incapable de s'apercevoir de ses propres inconséquences et de ses contradictions...
Rédigé par : Guzet | 12 octobre 2015 à 08:43
@ Jabiru | 11 octobre 2015 à 12:46
"Sarkozy a oublié un principe élémentaire, humilier les serviteurs c'est s'exposer à leur pouvoir de nuisance. Et son ex-ministre députée européenne en est parfaitement capable. Autre principe, surtout à ce niveau, réfléchir avant d'agir. N'est pas stratège qui veut !"
Nicolas Sarkozy traite tout le monde par le mépris. Pas seulement ses adversaires, mais également ses plus proches collaborateurs. Quand il était président, quel est le ministre qui peut se targuer de n'avoir jamais été traité de tous les noms d'oiseaux suite à une de ses colères homériques ?
Dernièrement il a fait tout un pataquès parce que son nom était écrit de la même taille que celui des autres intervenants sur un tract de campagne de Valérie Pécresse. Bonjour l'ego !
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2015 à 08:30
L'argument disant que, par tradition, on ne devient pas français sur des critères raciaux ou religieux est hypocrite : c'est, tout simplement, que jusqu'en 1970, on n'en a pas eu besoin, puisque les immigrés étaient blancs et chrétiens.
Maintenant, il faut se poser la question.
Rédigé par : Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 08:18
Votre paragraphe conclusif est surprenant, car nous avons tous des points communs avec Sarkozy aussi, quant à nos faiblesses sur le plan de la psychologie, forcément. Ce n'est pas une raison pour lui adresser ce clin d'œil qui semble le réhabiliter en catimini. Dans un autre registre, votre éloge de NKM dans vos écrits ne me semble pas correspondre aux positions que vous défendez dans votre blog. Certains de vos élans peuvent donner un certain vertige chez ceux qui trouvent très régulièrement et avec plaisir, une cohérence dans vos interventions.
Rédigé par : mariane | 12 octobre 2015 à 08:05
Ce qui est triste, c'est que chaque homme ou femme politique marginalisé(e) dans son parti a intérêt à lancer une polémique en utilisant un vocabulaire connoté.
Cela flatte les extrêmes, donne l'impression d'avoir des "balls" (lu ici-même), de proférer un "discours de vérité" alors que c'est de la politicaillerie déconnectée d'une quelconque recherche de solution.
Rédigé par : Alex paulista | 12 octobre 2015 à 02:29
Xavier Nebout, on ne s'en lasse pas !
"Soit deux magasins de n'importe quoi ouverts de part et d'autre d'une rue commerçante. Sur le pas de la porte de l'une, c'est une blonde qui accueille les clients, et chez l'autre, c'est une pygmée. Devinez qui va faire le plus de chiffre d'affaires.
J'ignorais jusqu'à votre révélation le danger pygmée en France !
Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n'est pas pygmée mais, à vous lire, c'est tout comme). J'ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d'affaires mais la galanterie m'interdit d'être blessant avec la blonde précitée.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout bis | 12 octobre 2015 à 01:22
Ah Xavier Nebout sort du bois, est-ce déjà l'ouverture de la chasse ?
Qu'il y ait eu évidemment peu de noirs en France sous l'Ancien Régime ne fait pas de doute mais lorsque ceux-ci, par exemple esclaves de Thomas Jefferson en 1784, viennent à Paris, ils sont considérés immédiatement par les lois du royaume comme des personnes libres disposant des mêmes droits que les autres sujets du roi, dans la France continentale. Le Code Noir de Colbert précise, en son article 59 : "Les affranchis ont les mêmes droits, privilèges et immunités dont jouissent les personnes nées libres". Vous noterez qu'il est question d'affranchis, un statut social, et non de couleur de peau. Je pourrais citer le cas du Chevalier de Saint-Georges que le roi Louis XVI voulut nommer à la direction de l'Académie Royale de Musique. Le roi y renonça en raison de caprices de trois divas et malgré l'approbation de tous les musiciens de cette académie. Louis XVI refusa d'y nommer quelqu'un d'autre en remplacement. A 18 ans, il obtient une charge de contrôleur ordinaire des guerres et un titre d'écuyer, validés sans broncher par le Parlement de Paris. Il fut le compagnon de jeunesse et d'escrime de Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, futur général Dumas, qui intègre le Régiment des Dragons de la Reine. Là encore la couleur n'entre pas en considération. On pourrait citer Toussaint Louverture qui obtint son grade de général de brigade puis de division de ses supérieurs de l'armée française.
Enfin quoi de plus profondément français que les Trois Mousquetaires ? Couleur de l'auteur, s'il vous plaît de vous le rappeler ?
Il ne faut pas confondre, cher Xavier, trois concepts fort différents : l'esclavage, le racisme et le statut politique des noirs en France. La France institutionnelle ne s'est jamais définie sur la couleur, jamais. Ce qui n'a pas empêché l'esclavage dans les colonies ni les réactions racistes devant l'ascension de citoyens noirs, expression dans un cas de la particularité institutionnelle et économique des colonies, dans l'autre cas, de l'universelle bêtise humaine.
Ce qui nous importe n'est pas la couleur des citoyens mais leur loyauté aux principes de notre civilisation. Nos compatriotes antillais sont français depuis plus longtemps que les Savoyards ou les Lorrains et connaissent leurs devoirs envers leurs pays. La question qui nous est posée aujourd'hui n'est pas la pérennité de la race blanche en France (ce dont personnellement je me fiche à un point stratosphérique) mais la capacité des nouveaux Français à se saisir de tout l'héritage de notre civilisation. En un mot comme en cent, je me sens un milliard de fois plus proche d'un jeune cuistot noir qui sait me préparer un bon coq au vin que d'un blondinet normand qui part s'enrôler dans le djihad. L'un est mon compatriote, l'autre est mon ennemi. Une France noire ou métisse qui cite Hugo ou Racine reste la France.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 12 octobre 2015 à 01:01
Cher Philippe,
Il faut être sacrément idiot pour confondre le programme de Nicolas Sarkozy et celui des extrêmes.
Si cela plaît au journalistes d'animer cette confusion, il est triste que vous entriez dans le même jeu.
La destruction de la démocratie est à l'oeuvre grâce à Hollande et ses toutous de journalistes de gauche.
Faire monter le FN pour plomber la droite, cette vieille recette de Mitterrand et de Jospin, nous amènera à prendre le fusil pour sauver la démocratie.
Combien de Français sont prêts à accepter une présidente populiste sans descendre dans la rue, sans mettre un b... monstre, sans condamner les journalistes qui auront organisé ce jeu morbide ? Combien de morts nous attendent sur ce chemin? Ce pacte de Hollande avec le diable est immonde.
Et bientôt, nous pourrons dire, "Quand je vois un journaliste proche de Hollande dans la rue, je change de trottoir".
Et pourtant ils existent, les anarchistes...
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 12 octobre 2015 à 00:38
Tout à fait d'accord, Sarko n'est pas un modérateur, loin de là.
Il souffle constamment sur les braises. Il manque de hauteur de vue. Il est devenu racoleur, adoptant le même comportement que l’extrême droite. C'est lui le responsable de la défaite de 2012 qui a permis à Hollande d'accéder au pouvoir. Quel espoir représente-t-il ? On connaît bien son 'logiciel' de pensée et de comportement. Les LR vont droit dans le mur, Sarko n'a pas changé.
Rédigé par : jack | 12 octobre 2015 à 00:28
Je suis surpris par le fait que certains découvrent à l’occasion de l’affaire Nadine Morano la girouette politique qu’est Nicolas Sarkozy. Président et même ministre de l’Intérieur, il a en fonction du jour ou du lieu où il s’exprimait publiquement, dit tout et son contraire avec à chaque fois un langage péremptoire.
Faire la liste de ses propos tranchants, dont il a dit l’exact contraire dans les jours voire les mois suivants, cela remplirait plusieurs livres. Il est le parfait décalque actuel de certains politiciens des années 1900-1930, qui promettaient avec une sincérité feinte aux agriculteurs l’augmentation du prix du blé et aux habitants des villes une baisse du prix du pain.
@ Laurent Dingli | 11 octobre 2015 à 21:40
Désolé je ne suis pas d’accord avec vous au sujet de Me Eolas, bien que je trouve le personnage suffisant et fort malhonnête de faire passer ses idées de gauche en se servant du droit. Mais je lui reconnais volontiers que ses idées et commentaires ne sont pas obligatoirement connotés politiquement. Il fait preuve d’une grande lucidité et montre bien la complexité de certains problèmes sociétaux : prostitution, armement de la gendarmerie, rôle conséquent de Steve Jobs dans la démocratie de l’informatique, etc.
Rédigé par : Trekker | 12 octobre 2015 à 00:21
@ Roger L
Très intéressant. La montée en puissance de Nadine Morano au sein de LR présente un double inconvénient pour N. Sarkozy : d'une part, elle le double sur sa droite aux primaires, lui supprimant un électorat qui, en principe, lui était captif ; d'autre part, du fait du grand barnum d'ores et déjà enclenché, elle rompt la nécessaire sérénité de dirigeant dont il a besoin pour se prévaloir d'être un rassembleur au sein de son parti, anéantissant ainsi tous ses efforts consentis depuis un peu moins d'un an, contre-nature.
Conclusion : Sarkozy est condamné à faire des courbettes devant son ancienne groupie afin qu'elle se "boutinise" à terme (en d'autres termes, qu'elle "se couche" le moment voulu, comme Christine Boutin, au prix d'une contrepartie). C'est vital pour ne pas passer à la trappe lors de la primaire pour motif d'électorat pris en sandwich.
Rédigé par : finch | 11 octobre 2015 à 22:01
@Deviro
Si le blog de Sa-Très-Grande-Suffisance Me Eolas est suivi par des juristes captivés, tant mieux pour lui, cela m'est totalement égal. Je n'ai aucune compétence en Droit et, à vrai dire, ne m'y intéresse pas. J'ai parcouru le blog de cet éminent personnage une ou deux fois il y a 7 ou 8 ans parce qu'il avait abordé d'une manière consternante une question qui m'est chère et à laquelle il ne comprenait absolument rien : la biodiversité. J'ai seulement été frappé à cette occasion par son égocentrisme et son étroitesse d'esprit. Il n'a certes pas besoin de moi, comme je n'ai pas besoin de lui. Donc, tout est parfait.
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 octobre 2015 à 21:40