Grand discours du président de la République devant le Congrès réuni à Versailles. De haute volée intellectuelle et démocratique et de belle tenue de langage.
Et après ?
Je me souviens du mois de janvier où nous avions déjà entendu d'émouvantes et convaincantes allocutions. Le Premier ministre avait même été applaudi par tous les députés à l'Assemblée nationale et l'immense marche républicaine du dimanche avait laissé espérer un avenir sinon radieux, du moins plus serein.
Mais après ?
Au mois de janvier, on avait aimé et applaudi la police et l'élan patriotique avait paru intense, exaltant.
Cela avait duré si peu, quelques jours, et le verbe s'était fait lenteur, bureaucratie et la police avait baissé dans l'estime de la communauté nationale. La France ne la porte aux nues que lorsque les policiers risquent leur vie pour défendre leurs concitoyens face à des terroristes sans loi mais avec une foi délirante et meurtrière.
Le 13 novembre, l'horreur à nouveau, multiple, organisée, dévastatrice, parfaite pour le pire sauf aux abords du stade de France.
Les Français sont exemplaires depuis cette tragédie où ils pleurent leurs morts, expriment leur solidarité et sont prêts à croire à la victoire contre Daech. Contrairement à ce qu'a proclamé François Hollande, ce n'est pas l'ennemi le plus facile à vaincre pour notre République !
Et après ?
Au Grand Journal, Pascal Bruckner, toujours aussi intelligent et pénétrant, identifie la particularité de ces récents massacres. Ils n'étaient motivés par rien d'autre que la haine de la France, de sa jeunesse, de son art de vivre et de ces ignobles divertissements offensant l'islamisme fou.
En revanche, quand pour donner des motifs d'optimisme il a évoqué l'émergence ou le retour d'un patriotisme et le changement de perception sur l'armée, cela ne vous rappelle rien ?
C'est exactement ce que le mois de janvier avait fait naître, la police alors, et maintenant l'armée dans le coeur des citoyens.
Et maintenant, et après ?
Il me paraît naïf de prendre des exaltations belles et grandioses liées aux tragédies pour un changement d'attitude collective profond et structurel.
On continue à dénigrer la police, l'armée sera appréciée le temps de notre peur et on ne rira pas du patriotisme tant que la France sera dans la ligne de mire de ces islamistes que le président de la République n'a pas voulu nommer puisqu'il a seulement dénoncé les djihadistes, le djihad n'étant qu'une modalité de guerre mais inspirée par l'islamisme radical.
Un président de la République qui avec habileté et gravité a su payer sa dîme à l'opposition. Le socialisme, face au gâteau de l'horreur et de la désolation, a accepté de le partager.
Et après ?
Il y a eu le mois de janvier, il y a eu le 13 novembre.
Il serait criminel de la part de l'Etat de laisser advenir, par impuissance, faiblesse, retour aux habitudes de mansuétude ou reniement, une troisième monstruosité après les deux premières.
Il y a Daech à l'extérieur et Daech en France, ces Français aspirant à la mort d'autres Français.
Il ne doit plus y avoir d'après.
Ce doit être maintenant et vite.
"Nous résisterons jusqu'au dernier Français" (attribué à tort à Churchill, mais si non è vero è ben trovato, comme disent les Italiens).
Nous sommes seuls.
C'est bien le drame.
Les Anglais ne remuent la queue que lorsque les USA aboient, les Italiens ont suffisamment de soucis avec Lampedusa, les Espagnols hésitent, les Portugais sont au fond du gouffre, l'Allemagne a peur de son ombre nazie, et ces fichues démocraties du nord, Pays-Bas, Norvège, Danemark, ne se soucient que du dernier catalogue IKEA.
À pleurer.
Rédigé par : Savonarole | 23 novembre 2015 à 18:13
"Quand le sage montre la lune..." Mary Preud'homme regarde la notice ! Ah ! ah !
Rédigé par : calamity jane | 23 novembre 2015 à 07:25
Le discours de François Hollande était-il si brillant ? Je me permets de vous signaler les commentaires de Jean-Louis Bourlanges dans l'émission "L'Esprit public" sur France Culture du 22-11-2015. C'est un discours qui tranche avec le "politiquement correct" de tous les journalistes et commentateurs.
Rédigé par : Alain | 22 novembre 2015 à 18:41
@calamity jane
"...pour avoir élargi la réflexion"
A mon avis vous l'avez plutôt rétrécie...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 novembre 2015 à 15:07
Le sens de votre propos était donc de savoir s'il y avait eu demande d'autorisation Mary Preud'homme ? Veuillez accepter mes excuses pour avoir élargi la réflexion sans toutefois mériter un qualificatif qu'il vous arrive de distribuer généreusement dès que vous lisez en vitesse les
écrits d'autres intervenantes.
Si, par folie subite, j'en venais à me convertir à une croyance, soyez certaine que ce ne serait pas celle que vous prétendez connaître et partager.
Rédigé par : calamity jane | 21 novembre 2015 à 05:58
Le 17/11 dans l'émission "C dans l'air" Alain Bauer a déclaré au sujet de Daech que "nous avons fabriqué quelque chose pour nous protéger qui se retourne maintenant contre nous".
C'est curieux tout le monde fait l'autruche quel que soit le camp. Bien entendu personne ne relèvera les propos d'Alain Bauer et bien entendu nous continuerons notre petit bonhomme de chemin jusqu'au prochain et nouveau groupe terroriste qui emplira nos vies 24h/24 en boucle comme BFM. Ca tourne, ca tourne !
Rédigé par : Patricia | 21 novembre 2015 à 02:23
Et après ?
Je me demande où va François Hollande et je n'ai pas oublié d'où il vient. Pour rappel, député socialiste sous le gouvernement de Dominique de Villepin, il avait fustigé l'utilisation de l'article 49.3 dénonçant une intolérable manoeuvre antidémocratique. Ce même homme a recours aujourd'hui aux lois qui régissent l'état d'urgence. Peu de voix, hormis comme il se doit celle du Syndicat de la magistrature osent insinuer que les libertés individuelles sont en péril. Le Président autoproclamé normal n'a pas fini de nous étonner.
Et après Montebourg, Duflot, Rebsamen, Cahuzac, Thévenoud... d'autres vont sans doute quitter le gouvernement. Je verrais bien Valls et Le Drian dans le peloton de tête des fuyards ; tandis que Cambadélis et Désir seraient dans la voiture balai.
Rédigé par : vamonos | 20 novembre 2015 à 23:09
@ Exilé [18:22]
Si vous voulez mon avis, de façon non burlesque cette fois, de Gaulle, débordé par une partie de ses généraux, a préféré arrêter les frais dans ce conflit enchevêtré : trop de civils incandescents, trop de morts. Il eût été préférable de placer les belligérants sur un champ de bataille clos comme au Moyen Age, ici c'était impossible. Ayant envisagé un temps la voie moyenne - l'autonomie - le vieux général a vu que ce n'était pas jouable :((
Rédigé par : scoubab00 | 20 novembre 2015 à 21:17
@ Robert
Excusez-moi Robert, j'ai pondu ceci à 1 heure du mat' et je n'ai guère l'habitude. Oui j'ai manqué de précision, je me suis aussi déchiré ligne 2 et 3 quand j'essayais de dire que je m'attachais plus aux causes qu'aux conséquences : de toute façon, vous êtes beaucoup plus compétent ici que moi en connaissances militaires. J'aurais dû terminer mon truc par : "ses semblables algériens d'ascendance européenne". Faire de l'ordi aussi tard avec mon emploi du temps, ce n'est pas bien, bouhh pour moi.
Ainsi que mentionné à Frank, si les pieds-noirs sont arrivés en métropole la queue entre les jambes, un nombre non négligeable a su transcender ses souffrances en réussissant de belles carrières professionnelles. Chez les plus connus, des pointures comme Alain Afflelou, Claudia Cardinale, Roger Hanin ou le virtuose Martial Solal.
Ah, votre post concernant Churchill et cette tendance actuelle pour les "élites" à vouloir passer les civilisations au tamis de la sociologie-économie m'a beaucoup intéressé. Il faut dire que nos maîtres anglo-saxons, de par leur culture majoritairement protestante, se soucient peu de "pénétrer" les ressorts intimes de telle ou telle ethnie. Leurs relations y sont plus brutales, franches ou alors distanciées. J'ai un ancêtre missionnaire enterré à Pékin, l'impact moindre de ces congrégations sur tous les continents explique en partie je crois ce glissement que vous évoquez. Et merci pour votre conseil de lecture final :))
Rédigé par : scoubab00 | 20 novembre 2015 à 19:20
@scoubab00
Une armée française tellement, tellement forte qu'elle en perd la guerre, par distraction sans doute.
La guerre d'Algérie a été gagnée sur le terrain, les chefs de la Wilaya IV, la plus importante, ayant présenté leur reddition à l’Élysée à de Gaulle qui l'a refusée car il avait d'autres projets en tête.
Rédigé par : Exilé | 20 novembre 2015 à 18:22
@ calamity jane
Dans une cathédrale ou une église affectée au culte catholique c'est son affectataire - c'est-à-dire l'évêque, le curé etc. - qui décide de son affectation. C'est pourquoi toute manifestation, prise de parole ou initiative, ne ressortant pas directement du culte de ladite religion doit être impérativement soumise à son autorisation.
C'était d'ailleurs le sens de mon propos si vous m'aviez lue attentivement ; et j'avais bien souligné (au préalable) que l'église était un lieu d'accueil, ouvert à tous (mais pas pour dire ou faire n'importe quoi !).
Quant à voir un évêque mitré faire une homélie d'un quart d'heure dans une mosquée, avec, par exemple, force références à Jésus crucifié(1) et à "l'amour à l'œuvre" (après une tuerie qui aurait fait des centaines de victimes du fait de fondamentalistes chrétiens) on attend de voir...
---
(1) la crucifixion de Jésus (alias Issa) scandale absolu pour les musulmans au regard de leurs croyances, qui accusent au passage les chrétiens d'avoir entièrement falsifié ou trahi les Ecritures. De même font-ils avec les juifs dont ils ont également pillé l'Ancien Testament.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 novembre 2015 à 13:07
@ scoubab00 | 20 novembre 2015 à 01:09
Merci de me répondre. De cette réponse je retiens ce fragment de phrase : "L'adjectif possessif s'adresse plus à ses compatriotes d'origine européenne".
Sémantiquement, votre expression me gêne beaucoup car elle témoigne d'une méconnaissance de la réalité algérienne de l'époque.
Le "ses" associé à "compatriotes d'origine européenne" apparaît plus que contestable, car il s'agissait de Français à part entière.
Par ailleurs, le statut de Français concernait certes les Français de souche, mais aussi ceux d'origine espagnole, italienne, maltaise, juive (origine non européenne) et musulmane (origine non européenne). Cette Algérie-là était celle de la complexité, d'autant que cette "société algérienne" d'avant l'indépendance revêtait un caractère multiconfessionnel, donc avait une forme communautaire très marquée.
Par ailleurs, votre expression semble vous exclure de ces fameux "compatriotes d'origine européenne" qui pourtant étaient partie intégrante de la communauté française nationale, les départements algériens étant alors également partie intégrante du territoire français, tout comme le sont actuellement les départements d'outre-mer.
Les simplifications excessives sont donc malvenues pour évoquer un tel sujet.
Rédigé par : Robert | 20 novembre 2015 à 12:13
Revenant sur le récit de Mary Preud'homme d'un imam prosélyte dans une cathédrale : le même dieu pouvant être adoré par tous et dans un même lieu, en guise d'introduction.
Les églises, cathédrales et autres chapelles sont des lieux construits pour le culte catholique ; ce sont cependant des lieux publics. Rien n'empêche quiconque d'y aller se reposer, se recueillir, visiter ou assister aux offices.
Ces lieux sont patrimoniaux et républicains. Ils sont disponibles pour d'autres manifestations et également pour des retranchements éventuels.
Dès que l'on décide de construire un édifice pour pratiquer un culte on sort de l'espace républicain notamment si l'accès n'y est pas libre (les édifices restant fermés pour d'autres raisons n'entrant pas dans le cadre).
Quelques sectes ont leur lieu de réunion dont l'accès est réservé, faisant toutefois partie du paysage urbain.
Donc la république laïque qui ne peut détruire les édifices puisque nous ne sommes pas des terroristes (notamment athées et autres agnostiques) autorise l'édification de lieux où on s'initie à la haine des infidèles et autres apostats !
Ce qui pourrait s'apparenter à une secte, zone de non droit, cad fermée aux autres non inscrits si je puis dire dans le registre des cinq agenouillements et prières par jour, comme pour les fruits et légumes ! Ya des coïncidences...
Les exigences de signes ostentatoires et stricte observance alimentaire en découlent.
L'évêque qui a invité l'imam pourrait-il aller dans une mosquée ? Prêcher quoi ?
L'escalade de la conquête du religieux serait pire que tout autre conflit et l'on peut se poser la question du sous-main induit dans ce cas.
Rédigé par : calamity jane | 20 novembre 2015 à 08:39
@ Sandrine | 19 novembre 2015 à 15:59
"Avant d'être une religion, l'islam est un système politique..."
C'est en effet un savant mélange avec une ascendance du religieux sur le politique qui nous est démontrée dans tous les pays à majorité musulmane. La Tunisie (à ma connaissance) serait l'un des premiers à tenter depuis sa dernière révolution de s'engager sur une autre voie. Rendez-vous dans trois siècles sur ce même blog !
En conséquence, j'affirme pour ma part que la loi de 1905 relative à la laïcité est non seulement contre-productive, mais absolument dangereuse, en raison aussi et surtout de la trop grande rapidité avec laquelle les mosquées, salles de prières (et autres lieux clandestins) ont fleuri sur le territoire. Combien de lieux officiels à partir des années 80 jusqu'à ce jour ? Je vous mets au défi de trouver la réponse juste même à cent lieux près.
Etait-il possible que l'Etat gardât un oeil et une oreille "vi-gi-lants" sur des prêches qui nous échappent puisque la langue utilisée justement en ces lieux n'est pas la langue de la République, justement eut égard entre autres à la funeste loi précitée ?
On nous dit par ci et par là que des lieux de prières prêcheraient en plus du religieux la séparation sociale de leurs ouailles par rapport à ceux qui ne leur ressemblent pas. Me faut-il donc penser que si cela est vrai à échelle plus ou moins grande, cette situation ne pourrait qu'aggraver une fracture sociale déjà bien ouverte sur le plan économique et social ?
Nota : depuis vendredi dans ma grande ville de l'ouest, le paysage des femmes voilées auquel nous étions habitués dans les grands magasins, a pratiquement totalement disparu dans ceux que je fréquente quotidiennement. Je m'interroge sur le pourquoi dans la mesure où ces personnes n'ont évidemment rien à se reprocher sur les événements récents.
Rédigé par : fugace | 20 novembre 2015 à 02:04
@ Robert
Merci de vos précisions, précieuses. Par "erreurs", je ne parlais pas des faits de guerre : tortures, gégène etc. Plutôt des faits de société en amont, les arabes et assimilés étant presque toujours été des sous-citoyens par exemple.
'vos' erreurs : je n'étais pas né lorsque l'Algérie est devenue indépendante et peut-être que Frank n'était pas bien vieux non plus... ? L'adjectif possessif s'adresse plus à ses compatriotes d'origine européenne.
Rédigé par : scoubab00 | 20 novembre 2015 à 01:09
Ben oui... et après ?
Mais avant ?
Parmi la douzaine de jours dans l'année passés à Paris, je m'y trouvais entre le jeudi soir du 12 jusqu'au lundi soir le 16.
Le vendredi vers 22h, nous étions en famille dans le 13° pour cause de naissance-travaux-déménagement comme cela va en famille.
Ma nièce heureuse maman, ayant l'âge et l'usage de s'obliger à loucher sur son iPhone annonce une fusillade dans le 10°..., deux morts annoncés..., et nous imaginons une montée à Paris de Marseillais réglant des comptes...
Avant comme après, le hasard...
Mais ensuite...
"Sidération" comme il se dit, guerre comme il s'annonce...
Alors avant ?
Sûr de mes horaires de voyage autant que peu coutumier du fait, j'ai annoncé trois places pour vingt euros de Strasbourg à Paris avec étape à Saint-Dizier, via Bla-bla-car.
Avant me voilà parti avec trois ressortissants de la Côte d'Ivoire, tous très différents d'aspect et de manières sociales, pendant déposant l'un d'eux à Saint-Dizier (vous connaissez Saint-Dizier, lieu de toutes les facilités de transports qui se promettent...?), accueillant un quatrième, sans doute de la Côte d'Ivoire, pour après rallier Paris.
10+10=20, tout est dans l'ordre, le voyage fut agréable et détendu.
Pourquoi raconter cela ?
Convoyais-je des terroristes en puissance ?
Vers l'âge de 9 ans j'ai connu la "sidération", comme on peut la connaître en ce bas-âge :
A Londres, Regent Park, il y avait des "boîtes à savon", disposées là pour quiconque voulait y monter et prendre la parole en public.
Dessus l'une, entouré d'un fort public, il y avait un grand monsieur très bien habillé, portant l'élégance des Africains et qui, doté d'une voix de stentor, invectivait chacun : "Are you a cannibal ?"
Extraordinaire prêche qui mettait la foule en éclat !
Mais c'était la paix... couteaux, fourchettes et cuillères étaient nos seules armes.
Je suis si long, je vais me faire gronder !
Je vous raconte pas comment, passant par les égouts et rejoignant le canal de l'Ourcq, nageant jusqu'à la Marne puis la remontant à la rame, j'ai pu embarquer sur une péniche qui passait le canal à la Saône, puis celui du Rhône au Rhin, ai alors rejoint mon lit privé et protecteur.
Après ? après, après... "qu'est-ce qu'on a après" ?
On est en guerre... où sont mes armes ?
Les manifestations publiques sont restreintes... comment vont faire les musulmans de France pour, cette fois avec toute la puissance requise, bloquer l'extension des charias qui fatalement nous atteignent ?
Pourquoi faut-il que j'imagine telle manifestation de femmes musulmanes qui, nombreuses sous les caméras enlèveraient le voile, puis se dispersant le remettraient a volo..
Après ?
De quoi j'me mêle, après tout ?
Les conflits éclair, c'est bon pour le Rwanda ou l'Algérie, pour nous tout est dans la durée... y'a qu'a continuer à interdire le suicide comme toujours !
Qui a peur du suicide...?, c'est toujours celui des autres !
Après ?
Quel Nuremberg en gestation ?, pourquoi ne pas enfermer à vie les fanatiques suicidaires, pourquoi les descendre après sans les interpeller avant ?
Alors pendant ?
Rédigé par : zenblabla | 20 novembre 2015 à 00:32
@ Frank THOMAS | 19 novembre 2015 à 11:07
Vous perdez votre temps à répondre à scoubab00 | 19 novembre 2015 à 18:17. Je relève cependant dans sa réponse à votre commentaire qu'il écrit : "Schizophrénie collective : comme les Turcs avec le génocide des Arméniens il y a plus d'un siècle, vous ne voulez toujours pas voir 'vos' erreurs. En bon Français, vous êtes leste à voir celles des autres : les massacres du FLN, le double jeu de de Gaulle, la détresse des harkis".
Dès lors qu'il utilise 'vos', il s'exclut de fait des Français d'alors, voire d'aujourd'hui, oubliant que votre commentaire ne fait pas allusion aux seuls Européens d'Algérie, mais aux populations.
Sans doute ignore-t-il ou veut-il ignorer les massacres opérés par le FLN ou son ALN contre les populations "indigènes" elles-mêmes, dès lors qu'elles ne se prosternaient pas devant eux et leur résistaient. Les messalistes eux ne manquent pas de s'en souvenir, tout autant que les populations réfractaires à leur endoctrinement. Melouza ne doit rien lui rappeler.
Un rappel : il fut une période où le FLN a voulu lancer un djihad qui a avorté tout comme sa grève générale de 1956. Les populations rurales exerçaient une religion plutôt d'inspiration malikite, notamment avec le culte des marabouts, leurs saints qu'ils vénéraient et vers qui ils retournaient certaines de leurs prières. Il est évident que le GIA, d'inspiration wahhabite, a combattu ce type de pratique que le salafisme djihadiste considère comme hérétique.
De même, lors des indépendances des ex-colonies africaines subsahéliennes de la France, les populations étaient encore pour une large part animistes, voire chrétiennes et minoritairement musulmanes me semble-t-il. Elles sont à présent majoritairement converties à l'islam. Constater l'expansionnisme musulman en Afrique n'est pas politiquement correct. Les oppositions religieuses en Centrafrique, voire en Côte d'Ivoire sans aussi sans doute une vue de l'esprit torturé des Français, nécessairement tortionnaires...
Rédigé par : Robert | 19 novembre 2015 à 22:24
@ Frank THOMAS
Je ne mets pas en doute ce que vous écrivez au sujet de la guerre d'Algérie dont je reste convaincue qu'elle a été gagnée militairement et perdue politiquement.
Pour revenir sur le sujet de ce billet, intitulé "Et après ?", je voudrais vous livrer une anecdote de ce 19 novembre. Place de la République, une demi-douzaine de camionnettes très bien équipées assurent des reportages. Sont représentées les chaînes américaines, anglaises, italiennes, tchèques etc. Le terrorisme en France intéresse les media.
Rédigé par : vamonos | 19 novembre 2015 à 22:16
@ Frank THOMAS
A bientôt camarade. Mon pseudo sans majuscule, SVP. Respirez lentement avec le ventre :))
Rédigé par : scoubab00 | 19 novembre 2015 à 19:58
@Isa
Vous êtes la nouvelle chargée d'éducation du blog ?
C'est marrant votre pseudo m'était jusqu'alors inconnu !
Mais soyez sans crainte, je réfléchis pour ne plus poster de
commentaires et là, je dois l'avouer, vous m'aidez. Vaya con dios hija !
Rédigé par : calamity jane | 19 novembre 2015 à 19:45
Tiens, tiens, André Vallini, que je croyais mort, est sur i-Télé ce soir...
Avec des lunettes mauves...
Y aurait-il un poste à la Justice en vue ?
En entreprise privée on envoie un CV, dans la fonction ministérielle on montre sa bobine à la télé.
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2015 à 19:19
Au zombie qui se cache sous le grotesque pseudonyme de scoubab00.
Silence et mépris.
Rédigé par : Frank THOMAS | 19 novembre 2015 à 18:53
@ Frank THOMAS [11:07]
Vous vous cachez derrière votre petit doigt. D'accord pour les intellos gauchistes mais ce n'est pas ce que le français moyen lisait dans son journal à l'époque. La "pravda", c'était les "opérations de maintien de l'ordre" et l'énergique action d'un certain François Mitterrand - entre autres - en tant que ministre de l'Intérieur. Mes grands-parents occitans ruraux, Sartre, Camus et Mao, ils savaient qui ils étaient, sans plus. Ils voyaient interdits leur fils, leur neveu partir "là-bas" sans billet de retour dans la poche.
Schizophrénie collective : comme les Turcs avec le génocide des Arméniens il y a plus d'un siècle, vous ne voulez toujours pas voir 'vos' erreurs. En bon Français, vous êtes leste à voir celles des autres : les massacres du FLN, le double jeu de de Gaulle, la détresse des harkis. Une armée française tellement, tellement forte qu'elle en perd la guerre, par distraction sans doute. Ou à cause de la retraite du "quarteron des généraux". Vous parlez d'Oran après l'indépendance, pas de Sétif en mai 1945, comme c'est curieux (côté musulman, plus du centuple des morts initiales des Européens, ce n'était pas dans nos livres d'Histoire, on comprend pourquoi).
Si les métropolitains vous ont snobés à l'époque, c'est parce que vous fûtes des perdants dans une France industrieuse. Comme en sport, quand on connaît la déroute c'est que, dans l'immense majorité des cas, on ne mérite pas mieux. C'est du manque de fair-play lorsqu'on regimbe.
Vous restera jusqu'au bout le souvenir de l'odeur des citronniers et du jasmin ; celui du joli popotin des Djamila habillées court, elles. C'est déjà mieux que rien :/
Rédigé par : scoubab00 | 19 novembre 2015 à 18:17
@Exilé
On devrait se méfier beaucoup plus des "limaces" comme vous dites, certaines ont tout du serpent.
Rédigé par : Extatic | 19 novembre 2015 à 18:06
@JLM
Ce qu'il y aura après ce sont ces hommes et ces femmes qui ne veulent pas d'un monde totalitaire, qui veulent continuer de représenter ce que la France à de plus beau et qui, partout, dans toutes les villes de France ont allumé des lumières de toutes les couleurs, (...)
Honoré d'Estienne d'Orves, Pierre Brossolette, Hubert de Hautecloque, Jeanne d'Arc et bien d'autres doivent se retourner dans leur tombe en vous lisant.
Alors que les événements actuels devraient faire bondir des lions en masse, nous ne voyons que ramper des limaces gluantes...
Lamentable.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2015 à 17:29
Et après?
C'est-à-dire maintenant, nous pourrions peut-être commencer par laisser notre téléviseur de côté afin de réapprendre à réfléchir, loin de l'émotion, du sensationnel et de l'instantanéité.
Nous avons, nous autres Français, la mémoire courte, et à lire tous ces Daech à longueur de colonnes nous oublions que de multiples attentats ont été menés depuis plusieurs années en France par des islamisés alors que l’État Islamique n'existait pas encore.
Nous oublions qu'en Afrique, certains de nos compatriotes ont été massacrés par des islamisés.
Nous oublions que notre armée a dû intervenir en urgence au Mali - pour une fois sur une décision appropriée de François Hollande - pour sauver ce pays multi-ethnique d'une invasion par des troupes islamisées, dont il serait par ailleurs intéressant de connaître les commanditaires.
Nous oublions Boko Haram.
Nous oublions le Timor.
Nous oublions qu'au Kosovo, territoire serbe depuis plusieurs siècles, la démographie liée à une immigration albanaise galopante a fait que les derniers Serbes qui restent vivent sous la terreur islamique, leurs lieux de cultes étant également détruits par dizaines.
Nous oublions aussi comment vote par exemple en France la communauté tunisienne, favorable dans sa majorité à certains partis tunisiens rigoristes. Vous avez dit modérés ?
Nous oublions qu'en Turquie - candidate à l'entrée dans l'UE - la minute de silence devant être observée à l'occasion d'une rencontre sportive en mémoire des victimes des attentats parisiens a été sifflée et conspuée par la foule aux cris de Allahou akbar.
Nous oublions le génocide des Arméniens, ainsi que l'oppression ottomane dans les Balkans au siècle dernier.
Nous oublions aussi tout ce qui précède et qui pourrait remplir plusieurs livres d'histoire relatant des massacres ayant fait sur plusieurs siècles des millions de morts au Proche-Orient, en Inde, en Afrique.
Tout cela reposant sur la même base et découlant des mêmes causes.
Allons-nous continuer encore longtemps à jouer les autruches écervelées atteintes du syndrome de Stockholm ?
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2015 à 17:15
@Achille
"Alors que des tensions de plus en plus inquiétantes commencent à se manifester entre les différentes communautés religieuses, le rapprochement des responsables des principaux cultes est certainement la meilleure solution pour apaiser les esprits et empêcher des débordements. De telles initiatives sont non seulement salutaires mais doivent être encouragées."
Sans doute peut-on encourager une certaine sorte de dialogue, à condition qu'il ne soit pas à sens unique, ce qui hélas est le cas la plupart du temps (je vous laisse deviner : unique, dans quel sens ?...).
Il faut bien reconnaître que le "dialogue" entre deux communautés - mais je vous rappelle que la République ne reconnaît pas les communautés, elle ne connaît que des citoyens - c'est déjà inutile lorsque l'autre se comporte en ennemi barbare. Mais de plus, avez-vous oublié que Hollande lui-même reconnaît que nous sommes en guerre ?...
Et c'est le même islam qui meut l'Etat Islamique et nos braves musulmans dits modérés. Dixit Ferhat Mehenni, Kabyle en exil à Paris.
Avant d'être une religion, l'islam est un système politique, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Khomeini.
Organiser un pèlerinage islamo-chrétien comme celui qui a eu lieu à Longpont à l'initiative du SRI catholique, avec psalmodiation du takhbir (sic) qui est un cri de guerre, c'est un scandale. C'est une trahison. Ou alors l'Eglise a décidé de devenir musulmane ? Dans ce cas qu'elle le dise tout de suite et qu'on en finisse...
Surtout si vous me répondez ne perdez pas votre temps à m'insulter comme vous le faites pour Mary Preud'homme, c'est inutile.
Rédigé par : Sandrine | 19 novembre 2015 à 15:59
@Garry Gaspary | 19 novembre 2015 à 09:12
"Vive la République ! Vive la France ! Et vive le président Hollande qui, de façon totalement inattendue, lui prépare un avenir passionnant !"
Un univers perverti mais passionnant de perversion.
Rédigé par : anne-marie marson | 19 novembre 2015 à 15:52
@hameau dans les nuages | 19 novembre 2015 à 09:24
"Et j'ai l'impression que le Patriot Act prôné par certains au nom de la sécurité de nos compatriotes aura seulement pour but de mater ceux qui rechigneront au grand remplacement. La Taqiya serait donc contagieuse. Une première grande campagne de vaccination débute en décembre avec certes peut-être des effets secondaires (nausée, température...)"
Je suis d'accord, cela servira surtout à mater l'opposition, rappelée à l'ordre juste avant une échéance électorale.
Comme quoi les pervers de l'Elysée savent retourner une situation.
Et après ? Les "groupuscules radicaux" n'ont pas été vraiment définis.
Est-ce que cela inclut l'extrême gauche, ou les manifestants de LMPT ?
Rédigé par : anne-marie marson | 19 novembre 2015 à 15:42
Une prise de tête pour conspiratif... j'ai donc demandé conseil à mon voisin lequel, d'un air détaché, m'a demandé si je me moquais de la charité ?
Con ce pire hâtif... que j'ai alors articulé ! Il n'a fait que hausser les épaules ! :-)
Mais on peut aussi moduler les intentions avec Con soupire hâtif en parlant façon tgv comme les pubs qui vantent certains médicaments... Quoi ?
Sinon, j'en ai entendu qui disaient que le degré supérieur dans la lâcheté criminelle avait été atteint à cause des kamikazes qui se font sauter le coquillard.
Question : parce que s'obliger dans une salle de rédaction et tirer n'était pas le summum de la criminalité lâche ?
On recommence à circuler sur les jantes...
Rédigé par : calamity jane | 19 novembre 2015 à 15:04
Après les interventions de certains il faudrait mettre en miroir les propos tenus auparavant. Impayables experts, péremptoires spécialistes de la pluie quand il fait beau et de la neige quand il fait soleil.
Grands comiques consultés ils ravaleraient leurs cravates et leurs langues pour une grande majorité. La pudeur par contre de ne pas les étouffer.
A voir se dessiner l'alliance avec la Russie et tout ce qui en découle, je leur conseillerais d'apprendre la langue russe, avant ils étaient perdus, sinon là il ne comprendront définitivement jamais plus rien.
Sacrés experts-en-tous-genres !
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L'Europe ne se fera jamais, solidaire, pugnace, unie, trop disparate pour exister. Rappelez-vous les All Blacks, une équipe, un groupe, tout dans le maillot, la solidarité, l'intelligence, l'abnégation.
Il faut mouiller le tissu, nous n'avons pas tous le même, trop différents par les couleurs, trop opposés dans les mentalités.
Trop peu y "mettent la tête", regardez depuis qu'elle a été créée, à part la monnaie unique, rien, nada, que dalle. Rien d'unitaire pas de défense mutualisée, rien.
Devoir aller chercher Poutine pour s'affirmer. Triste constat, on peut tout comprendre, mais là, triste échec.
Avec la puissance industrielle allemande nous n'aurions pas besoin de prendre ailleurs ce que nous détenons, en aussi efficace. Triste échec.
On peut comprendre que depuis la dernière guerre il y ait des réticences, mais que diable ce n'est plus le même monde ni les mêmes enjeux.
Aller chercher Poutine... Triste constat.
Si on est pas capable d'avoir une Europe solidaire, on se fiche de nationalisme ou fédéralisme, tout cela est de la rhétorique, on ne vaincra jamais, et finalement on s'aperçoit que rien ne s'est construit.
Nous sommes à nous féliciter de notre coopération avec la Belgique... Ah bon, depuis trente années rien n'a été décidé, mutualisé, intégré ? Triste constat encore, la question ne devrait même pas être posée. Nous sommes toujours dans l'archaïsme le plus complet.
L'Irlande, j'ai entendu, serait prête à relever la France sur ses interventions extérieures, et tous les autres que font-ils ?
Bien au chaud, la population de l'Europe et sa puissance n'est jamais mieux qu'un amalgame inconsistant d'intérêts même pas communs.
Nous ne sommes pas prêts à créer une équipe de rugby d'Europe, non seulement les joueurs n'y sont pas, encore moins les capitaines.
Triste fiasco, et dire qu'il va falloir remercier Poutine et ses yeux de chat, lui a tout compris avant l'heure, nos experts aveuglés, hémiplégiques aussi tous ces politiques, par contre on a créé bel et bien, comme le dirait Mongénéral, un "machin" de plus.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2015 à 13:39
@herman | 18 novembre 2015 à 23:43
Répondez-lui en citant Thomas Jefferson :
"Tout homme a deux patries, la sienne et la France"...
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2015 à 11:38
Malheureuses générations : depuis les années 70 avec le gauchisme Mao et pro-Pol Pot, puis les deux chocs pétroliers sous Giscard, le sida dans les années 80, le chômage et enfin le massacre final du vendredi 13, il sera difficile de les faire chanter sur Verdun.
Alors qu'on enterre l'ubuesque André Glucksmann sous les lauriers, il sera ardu de les faire voter pour Juppé, métempsycose du Maréchal Pétain.
Faudra pas leur parler de nos séjours à San Francisco, avec Maxime Le Forestier, Woodstock, nos petites fleurs dans les cheveux, la route 66, ni non plus leur parler de ces gros porcs qui ont vécu tout cela et qui aujourd'hui viennent nous donner des leçons de morale rétroactives.
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2015 à 11:33
@Jean-Dominique Reffait | 18 novembre 2015 à 23:17
"Vivement la France d'après"
Votre champion avait pourtant dit que le changement c'est maintenant et non pas après. Il vous aurait menti ?
Rédigé par : Mary Preud'homme (après lui le déluge !) | 19 novembre 2015 à 11:11
@ Achille
Vous m'avez fort mal compris, et vos déductions politiciennes sur mon "sarkozysme" tombent particulièrement à côté de la plaque.
On prétend que les poissons rouges, à chaque tour qu'ils font dans leur bocal, oublient qu'ils viennent d'en faire un et que cette absence de mémoire leur permet d'avoir une vie heureuse. Ils ne sont pas les seuls.
Les événements que la France est en train de traverser et dont il est à craindre qu'elle continue pour longtemps encore de les vivre, ne sont pas une nouveauté sur le sol national.
Les Français d'Algérie, dont je suis, ont vécu à peu près la même chose il y a soixante ans.
Bien sûr certains penseront - et ce n'est pas absolument inexact - que les choses ne sont plus les mêmes et que les buts des combattants sont différents.
Reste que la violence extrême, le fanatisme, la souffrance des populations n'ont guère changé.
Ah ! certes, les Français de Métropole n'ont pas eu une totale empathie, c'est le moins qu'on en puisse dire, avec leurs compatriotes d'Algérie.
Le tableau qu'on leur en dressait, les rumeurs qu'on colportait à l'envi, le poids des idéologues qui se croyaient progressistes en soutenant toutes les dictatures communistes du monde avaient fini par les convaincre que les "pieds noirs", comme on les appela alors par dérision et mépris, étaient d'infâmes exploiteurs de la misère du peuple arabe, dont la principale activité consistait à "faire suer le burnous".
Toute une kyrielle d'intellectuels, emmenés par Jean-Paul Sartre qui durant l'occupation nazie s'était montré beaucoup plus discret, entretenait cette légende et chantait les louanges des poseurs de bombes, de ceux qu'on appelait les "terroristes", et prenait haut et fort leur défense.
De juin à septembre 1956 nous connûmes les explosions quotidiennes, la peur dans la rue, le soupçon généralisé. Cent cinquante attentats eurent lieu, à Alger d'abord, puis dans tous les départements algériens.
Les bars - le Milk-Bar, l'Otomatic, la Cafétéria, le Progrès, le Coq Hardi, pour ne citer qu'eux - le Casino de la Corniche, des bus, des tramways, des cinémas, des stades, tous les lieux de rassemblement festifs étaient les cibles des poseurs et des poseuses de bombes.
Ces attentats aveugles ne cessèrent plus durant les sept années qui suivirent.
Dans le même temps, des combattants égarés violaient, égorgeaient, émasculaient, énucléaient, dépeçaient dans les campagnes et dans les fermes les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards.
La population d'Algérie a vécu cela durant huit longues années.
Qu'on prenne la peine de se renseigner, par exemple, sur l'effroyable massacre d'Oran, 2000 morts, le 5 juillet 1962, quelques jours après l'indépendance, et sur l'attitude criminelle du gouvernement français de l'époque. On y retrouvera tous les caractères de ce que nous sommes en train de vivre.
Il est probable que la suite sera elle aussi assez semblable si ce n'est pire, les soldats du FLN de l'époque n'étant pas mus par des mobiles religieux et ne cherchant pas à perdre leur vie pour gagner le paradis.
Et puis - je ne saurais le passer sous silence puisque j'évoque cette douloureuse guerre - il y eut le sort atroce que, dans l'indifférence générale et avec le silence complice du général de Gaulle, connurent les soldats musulmans supplétifs de l'armée française, les harkis.
Abandonnés à leur sort tragique par notre armée qui s'était repliée, livrés aux atrocités les plus barbares de ceux qui les considéraient comme des traîtres à la cause de l'indépendance algérienne, ils furent les victimes les plus misérables de cette politique calamiteuse.
Il ne faut pas les oublier car ce serait passer sous silence que nombreux sont, parmi les jeunes gens et les jeunes filles qui aujourd'hui font une guerre totale aux "croisés", les petits-enfants de ces hommes abandonnés, trahis et déshonorés.
Comment pourraient-ils aimer la France ?
Comme souvent, aujourd'hui ne peut se comprendre qu'à la lumière d'hier.
Rédigé par : Frank THOMAS | 19 novembre 2015 à 11:07
Selon Achille qui n'aime rien tant que parler de ce qu'il n'a pas vu ou ne connaît pas, les prêches musulmans dans les églises et les cathédrales se doivent d'être encouragés et considérés comme des signes d'apaisement censés éviter tout débordement. Nos églises transformées en mosquée, voilà la solution et la paix assurée. Même que l'évêque d'Evry (pour ne citer que lui) est pour.
Je passe sur l'ironie insultante à mon égard de sieur Achille pour appuyer ses élucubrations.
No pasaran !
Rédigé par : Mary Preud'homme (le salut selon Achille et ses disciples !) | 19 novembre 2015 à 11:06
@Jean-Dominique Reffait
Il n'y a pas quelques jours, ce sont les mêmes qui glorifiaient l'esprit d'union qui aurait présidé en 1914, la mobilisation des Français derrière leurs chefs, lesquels, à l'époque, n'étaient pas tous, loin s'en faut, des as de la stratégie. Mais ça, c'était avant.
Oui, c'était avant, à une époque où tous les Français - y compris ceux de gauche apôtres du pacifisme - ne se trompaient pas d'ennemi et n'avaient pas peur de le nommer sans se cacher derrière leur petit doigt.
Ami ou ennemi, défenseur de la France ou traître : ce n'est quand même pas compliqué à comprendre...
La confusion mentale actuelle gangrenant l'esprit de trop de nos compatriotes est encore plus redoutable que les armes employées par les tueurs islamisés car elle mine tout esprit de défense.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2015 à 10:33
Non les sarkozystes n'ont rien oublié. Mais nous avons changé d'époque depuis Merah. 2005 ça date un peu et surtout souvenons-nous de tous les empêcheurs d'action qui montent au créneau dès qu'on veut faire quelque chose. Les mêmes qu'après Charlie d'ailleurs qui crient islamophobie, heures sombres et toute cette diarrhée intellectuelle, annihilant toute action. Ils se firent complices du Bataclan.
Rédigé par : bob | 19 novembre 2015 à 09:44
@calamity jane
"Il va falloir que les différents services de police, gendarmerie et autres brigades d'intervention spécialisées apprennent à travailler de nuit... et sérieusement"
Il va falloir que certains commentateurs (trices) apprennent à réfléchir avant de parler, de jour et de nuit... et sérieusement. Car certaines de leurs interventions sont calamiteuses.
Rédigé par : Isa | 19 novembre 2015 à 09:44
@Savonarole | 18 novembre 2015 à 21:03
Vous êtes sans doute très fin et élégant, vous, quand vous me ramenez les petits poulets à toutes les sauces et n'en manquez pas une pour égratigner mes très proches !
Au fond vous aimez l'humour à sens unique et surtout le vôtre !
Rédigé par : Mary Preud'homme (pouet pouet !) | 19 novembre 2015 à 09:41
@ Jean-Dominique Reffait
"Ce sont des jeunes qui sont morts, ces 20-30 ans dont les portraits nous révèlent qu'ils sont tellement moins trouillards".
N'exagérons pas non plus. Le quartier où ils sont morts a comme député Cécile Duflot, écolo et antimilitariste. Tout le coin bien sympathique est le lieu de rendez-vous de la jeunesse souvent dorée qui fait dans "l'événementiel" en brassant du vent.
Je peux vous dire que si on écoutait ma génération d'aînés dans le monde provincial, le ménage serait fait depuis longtemps dans cette religion moyenâgeuse pratiquant la Taqiya.
Entre ce qui se dit et se fait à Paris et ailleurs...
Un village du Lot-et-Garonne de 80 habitants doit accueillir 40 migrants sur réquisition de la Préfecture. Un appel à prendre les armes a déjà été lancé.
Cela va finir par sulfater à force de pousser mémère dans les orties.
Et j'ai l'impression que le Patriot Act prôné par certains au nom de la sécurité de nos compatriotes aura seulement pour but de mater ceux qui rechigneront au grand remplacement.
La Taqiya serait donc contagieuse. Une première grande campagne de vaccination débute en décembre avec certes peut-être des effets secondaires (nausée, température...).
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2015 à 09:24
"La génération des 50-70 ans, la plus égoïste qui soit, la plus prétentiarde, la moins bien élevée, celle qui n'a jamais bougé une fesse que pour sa pomme."
D'abord, cher JDR, merci de me faire redécouvrir l'adjectif prétentiard lequel, Petit Robert aidant, m'a renvoyé à "débagoulage" dans la phrase citée en illustration par le précité dico : "C'est moins l'idée qui me chiffonne que le débagoulage prétentiard qu'il a répandu autour" (J.Romains).
Ceci posé notre génération est-elle aussi catastrophique ? Nous avons vécu les Trente Glorieuses, travaillé dur, fait notre service militaire (je ne parle pas de l'Algérie qui est la génération précédente) et eu à notre disposition infiniment moins de possibilités que la génération d'aujourd'hui... Nous avons vécu Mai 68, manifesté à droite à gauche, fait des enfants et pour certains (pas tous, à 66 ans je travaille encore en usine !) pris leur retraite après quarante années, voire plus, de bons et loyaux services... Je ne vois pas en quoi nos trentenaires nous seraient supérieurs et le drame du Bataclan qui a touché pour l'essentiel des jeunes en raison de la spécificité du concert de cette soirée, n'est pas pour autant de nature à jeter aux chiens la génération précédente, laquelle a connu son lot de tragédies diverses et variées.
Je ne suis pas nécessairement fier de ma génération : je trouve que celle de nos pères nous est infiniment supérieure dans l'abnégation et le courage. Pour autant je ne fais aucun complexe vis-à-vis des trentenaires d'aujourd'hui...
Rédigé par : [email protected] | 19 novembre 2015 à 09:16
Un petit clin d’œil à Zemmour - qui avait finalement un tout petit peu raison - en soulignant qu'au-delà de ce blog, qui sombre effectivement dans la démence la plus complète, nous avons assisté à ce qu'on peut littéralement nommer le suicide de la droite française.
Plus le temps passe, plus je me dis que la force tranquille qui est en train de révolutionner ce pays se nomme en fin de compte François Hollande.
Vive la République ! Vive la France ! Et vive le président Hollande qui, de façon totalement inattendue, lui prépare un avenir passionnant !
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 novembre 2015 à 09:12
@Achille | 19 novembre 2015 à 01:52
Mauvaise foi comme d'hab : dès que Sarko voulait prendre des mesures fortes, aussitôt les gens de votre acabit hurlaient au fascisme, à l'Etat policier, au retour des "Zeures sombres" et la gauche s'empressait par démagogie et électoralisme d'aller, en bons vautours faux derches, cajoler et consoler ces pôv' malheureux traumatisés par ces annonces autoritaires mais de bons sens ; la gauche, par son déni de réalité, restera pour toujours la coupable principale du climat laxiste irresponsable et criminel qui empoisonne notre société.
Rédigé par : sylvain @ Achille | 19 novembre 2015 à 07:52
@Achille
Ajoutons à cela l'opération désastreuse de Libye qui a eu pour effet de renforcer Daech. Mais nos bons sarkozystes ont déjà oublié et ils nous parlent de poissons rouges.
Une fois de plus ressurgit le mensonge à propos de la guerre contre le colonel Kadhafi. Sur tous les plateaux télévisés et dans toute la presse de gauche (pléonasme), il est répété inlassablement que Sarkozy porte la seule responsabilité du déclenchement et du déroulement de la guerre qui a permis de libérer la Libye du joug de son sanguinaire dictateur. Pour rappel, cette guerre de 2011 faisait suite à une décision de l'ONU votée par l'immense majorité de ses membres y compris la Ligue arabe. Cette opération avait pour nom de code Unified Protector pour l'OTAN, Odyssey Dawn pour les USA, Ellamy pour les Anglais, Mobile pour les Canadiens et Harmattan pour les Français.
De grâce, je vous prie de cesser d'insulter les poissons rouges, ils ne vous ont rien fait. Si vous continuez, je lâche mes chats, attention, ça griffe.
Rédigé par : vamonos | 19 novembre 2015 à 07:17
@ Achille
"En meeting en Corse ce samedi, François Hollande a commenté l'affaire Merah. Pour le candidat socialiste, pas question d'envisager de nouvelles lois sécuritaires. Mieux vaut se focaliser sur l'application des règlements en place. (...)
"Il suffit de donner les moyens aux forces de police et de gendarmerie, et à la justice. De coordonner les efforts. On ne peut pas se satisfaire d'effets d'annonces, de lois modifiées et finalement jamais appliquées !"" (L'Express du 24 mars 2012)
Vous voyez bien, cher Achille, que d'une part agiter le Kärcher de Sarkozy, de l'autre la langue de bois de Hollande ne sont d'aucune utilité.
Toujours est-il qu'après Merah, le musée juif de Bruxelles, Charlie Hebdo, l'Hyper Cacher, les attentats avortés de Villejuif et du Thalys, le président de la République et son gouvernement ont mis plus de trois ans et quatre tragédies pour, selon le voeu du candidat Hollande, "donner les moyens aux forces de police et de gendarmerie, et à la justice, également pour coordonner les efforts".
A l'échelle des tueries du terrorisme islamiste c'est une éternité.
Et si je considère les "mouvances islamistes qui puisent allégrement dans la jeunesse désœuvrée et influençable pour en faire des terroristes prêts à se faire exploser pour défendre une cause qui les dépasse" (votre post), je n'ose même pas évoquer la politique pénale désastreuse mise en oeuvre et validée de façon constante par le président depuis 2012.
Tous les observateurs, pour l'ensemble de ces tragédies, s'accordent à dire qu'il y a eu des failles gigantesques dans le Renseignement, que les politiques - de Sarkozy à Hollande - ont négligé par exemple le Renseignement de terrain, qu'ils ont placé une confiance invraisemblable dans les nouvelles technologies.
Se balancer à la figure Sarkozy et Hollande n'est pas décent.
L'un comme l'autre ont oublié que le réel, le terrain - le contraire des plans com - à force d'être étouffés et niés finissent toujours par sauter à la gorge.
De cela, tout homme et toute femme de bonne volonté de ce blog peuvent en convenir.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 novembre 2015 à 06:54
@ Michelle D-LEROY
Nos banlieues sont des bombes à retardement, toutes nos banlieues, de Saint-Denis, haut lieu de l'Histoire de France avec sa nécropole des Rois de France qui ont fait la grandeur de notre pays, aux banlieues des grandes agglomérations et même aux périphéries de grandes bourgades.
Michelle, je vous l'ai déjà dit, il est opportun de débrancher avec régularité votre couverture électrique. Vous tenez tant que ça à griller comme un toast ?
Il faut qu'on se tape la seule (pseudo) anglo-saxonne sinistrosée de la Création, moi je dis qu'on est maudits :))
Rédigé par : scoubab00 | 19 novembre 2015 à 06:27
@ Frank THOMAS | 18 novembre 2015 à 11:10
"On dit que les poissons rouges oublient qu'ils viennent de faire le tour de l'aquarium et, inlassablement, recommencent encore et encore, vivant dans le seul instant présent, sans aucune mémoire du passé."
Les poissons rouge de droite valent bien ceux de gauche. Ils ont manifestement oublié qu'alors qu'il était encore ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait promis de nous débarrasser de la racaille avec son Kärcher. C'était en 2005, dix ans déjà. Depuis il a été président de la République et son Kärcher n'a pas tellement donné les résultats espérés.
Sans doute un manque de pression à moins que ce ne soit des problèmes de mauvaise traduction de notice. Toujours est-il que la "racaille" est toujours là. Elle constitue même le principal vivier des mouvances islamistes qui puisent allégrement dans cette jeunesse désœuvrée et influençable pour en faire des terroristes prêt à se faire exploser pour défendre une cause qui les dépasse.
Ajoutons à cela l'opération désastreuse de Libye qui a eu pour effet de renforcer Daech. Celle-ci n'a eu, en effet, plus qu'à s'emparer de l'armement très fourni de l'armée de Kadhafi.
Mais nos bons sarkozystes ont déjà oublié et ils nous parlent de poissons rouges.
Rédigé par : Achille | 19 novembre 2015 à 01:52
@ semtob | 17 novembre 2015 à 23:14
Il est probable que les cantines **** de l'Elysée, de l'Assemblée nationale et du Sénat ont déjà reçu leurs rations. Faut que je pose la question à mon député local au cas où ce ne serait pas le cas pour lui car je crains une discrimination.
Rédigé par : fugace | 19 novembre 2015 à 01:26
@ Mary Preud'homme | 18 novembre 2015 à 16:15
"C'était quelque part en province. J'y étais au premier rang, me doutant du courant d'air et ne voulant pas manquer ça. Et à l'énoncé du cinquième "Allah le grand etc.", je me suis fendue d'une sortie théâtrale, téléphone à l'oreille pour bien montrer à ces guignols qu'il y a des limites à l'indécence.
Et j'ai attendu sous le porche la fin de ce prêche musulman dans cette cathédrale millénaire, le premier de mon existence !
Non pas que je m'insurge contre la présence de qui que ce soit dans les églises, invités ou pas, bien au contraire. Mais il faut dire qu'en pareil cas (compte tenu du lieu et des circonstances) le silence de ce monsieur s'imposait."
Voilà typiquement le genre de comportement stupide, limite intégriste, que l'on peut déplorer justement compte tenu des circonstances actuelles.
Alors que des tensions de plus en plus inquiétantes commencent à se manifester entre les différentes communautés religieuses, le rapprochement des responsables des principaux cultes est certainement la meilleure solution pour apaiser les esprits et empêcher des débordements. De telles initiatives sont non seulement salutaires mais doivent être encouragées.
Hélas la Ma Dalton du blog continue à se distinguer avec ses états d'âme de chaisière.
Rédigé par : Achille | 19 novembre 2015 à 00:59