Au stade de France où je me trouvais aux côtés de Patrick Roger d'Europe 1 pour le match France-Allemagne, nous avons entendu deux fortes explosions à quelques minutes d'intervalle. La troisième m'a échappé.
Nous avons réussi à quitter les lieux très rapidement quelque temps après la fin du match et, ayant rejoint Europe 1, j'ai découvert une atmosphère digne, survoltée, incroyablement énergique et organisée, une rédaction de haut niveau et d'émotion partagée. Fabien Namias aux manettes. Denis Olivennes les ayant évidemment rejoints.
128 morts au moins et de nombreux blessés dont 80 dans un état grave. Le Bataclan notamment, un lieu d'horreur, 7 terroristes ayant été tués ou s'étant fait exploser après avoir tiré à la kalachnikov sur les spectateurs dans la fosse.
Mais qui sont-ils ?
Le président de la République a prononcé le discours qui convenait à la suite de ces terrifiantes fusillades. L'état d'urgence et la fermeture des frontières. L'Etat mobilisé. Il ne peut plus, s'il l'a jamais fait, considérer que la menace est devant nous. Elle a massacré et bouleversé Paris. Un deuil de trois jours est décrété.
Mais qui sont-ils ?
J'avais trouvé que Marc Trévidic récemment avait poussé au noir la vision de l'avenir quand il avait affirmé que le pire allait advenir. Il avait raison.
Mais qui sont-ils ?
Ces tueurs étaient-ils lovés dans notre chère France comme dans un abri confortable avant de passer aux crimes ?
Comment est-il possible qu'une telle efficacité dans l'horreur ait pu être coordonnée et mise en oeuvre, avec la logistique qu'elle imposait et le secret absolu qui était la condition de son atroce réussite, sans que rien soit jamais venu aux oreilles et à l'attention de nos services de renseignement et de tous les spécialistes de la lutte contre le terrorisme ?
D'autant plus que j'entendais depuis un mois des personnes plus au fait que moi de ces sombres virtualités m'annoncer qu'on craignait durant la période de Noël l'investissement meurtrier de lieux où la foule est rassemblée, par exemple des grands magasins, ou des fusillades sur les terrasses des cafés. Entre ce qu'on pressentait et qui est tragiquement survenu, rien donc ne pouvait arrêter le cours fatal, ignoble ?
Mais qui sont-ils ?
Les tueurs appartenaient-ils à la catégorie de ces 571 djihadistes français partis en Syrie puis revenus dans notre pays ? Les assassins se trouvaient-ils en leur
sein ? Relevaient-ils de cette analyse selon laquelle "Pour les désespérés, l'islamisme radical est un produit excitant" (Le Monde) ?
Ils ont réussi leur coup, leurs crimes. On a peur. Tout ce qui était paisible, expression d'un art de vivre, va devenir angoisse et obsession du péril.
Mais qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Les a-t-on portés en nous comme une bombe à retardement qui n'attendait que le 13 novembre pour exploser ?
Dire que nous sommes en guerre ne résoudra rien. D'ailleurs une guerre qui serait étrange, opposant une malfaisance absolue à un adversaire trop longtemps passif. Le problème est simplement de savoir comment mener la lutte pour la remporter, en espérant que la France est encore persuadée dans ses tréfonds de pouvoir dominer ce qui cherche à l'abattre. Le terrorisme est-il la rançon abjecte d'une politique internationale qui pour l'essentiel n'est pas indigne de nos valeurs ou s'est-il sécrété comme un poison dans nos veines nationales ?
Mais qui sont-ils ?
De grâce qu'on n'insulte plus ceux qui, avant tous les autres, avaient compris ; qu'on ne les stigmatise pas davantage que les porteurs de mort dévoyant une religion à l'égard de laquelle on a de plus en plus de mal à demeurer tolérant.
Que personne, plus jamais, ne vienne justifier le terrorisme et Philippe Val, avec force, avait rappelé que cette compréhension était le début de la fin (France Inter).
Mais qui sont-ils ?
Le président et le gouvernement sont en train de se battre. Il faut leur faire confiance. On n'a pas le choix. Nicolas Sarkozy déclare que "l'Etat ne doit pas reculer et qu'il faut des inflexions majeures dans la politique de sécurité". Certes. Il va rencontrer François Hollande et on peut espérer une coïncidence bienfaisante entre ces deux lucidités alarmées par les massacres, accordées sur le constat à opérer et peut-être sur les mesures opératoires et drastiques à prendre pour aujourd'hui et demain.
Mais qui sont-ils ? J'ai hâte de savoir. Des "gens ordinaires à la kalachnikov" ou de la haine immédiatement et ostensiblement incarnée ?
On tremble, on se méfie. Pourtant il faut vivre, continuer, par notre quotidienneté, à défier les monstruosités.
J'aime le propos de ces deux amis sauvés miraculeusement du Bataclan : "Mais la vie continue, on ne cédera pas à la peur, on les emmerde" (Le Point).
Mais qui sont-ils ?
Une semaine après les attentats qui ont ensanglanté le quartier de la place de la République à Paris, les noms des assaillants sont connus. Le procureur de la République a fourni à la presse des éléments de l'enquête en cours. Les noms des auteurs des attentats sont à consonance musulmane, leur passé de délinquant, puis de criminel radicalisé a été étalé dans la presse. Ils sont responsables des vies brisées de ceux et de celles qui se trouvaient dans une salle de concert, à la terrasse d'un café ou tout simplement sur la voie publique alors que ces assassins avaient décidé de faire usage de leurs armes de guerre. Ce sont des délinquants, des criminels musulmans qui ont massacré des civils.
Après cette mise au point, je voudrais aussi fustiger l'attitude de M. Gaspary qui ose écrire au sujet des victimes du Bataclan, je le cite : "on les a tuées".
Au sujet de ce "on", j'ai plusieurs options :
1/ "on" signifie "nous" : M. Gaspary englobe sa personnalité avec celle des terroristes, c'est très grave et le surnom de GG le collabo est parfait.
2/ "on" signifie "une personne indéfinie" : cela ne reflète pas la réalité puisque le procureur de la République a dévoilé les noms des assassins.
3/ "on" signifie "une personne que je ne peux pas citer" parce que je ne sais plus où j'en suis ou que j'ai peur pour ma réputation de gauchiste : nous sommes là dans le domaine des suppositions, de la politique-fiction, des calomnies que j'entends à longueur de temps à la machine à café.
Il faudrait que M. Gaspary se ressaisisse, la modératrice du blog pourrait finir par avoir des ennuis à cause des écrits de M. Gaspary qui ne se remet pas en cause et continue à nier la réalité des faits.
Rédigé par : vamonos | 21 novembre 2015 à 08:02
Enfin ce matin, dans le 7-9 de Patrick Cohen sur France Inter, le Premier ministre a précisé que l'ennemi est l'islamisme radical, le djihadisme. Il a fort bien répondu aux intervenants.
Maintenant il reste à aller au-delà des réponses formelles. Ceci me rappelle que j'avais fait le parallèle entre ce funeste 13 novembre 2015 et le 1er novembre 1954.
Les derniers développements de notre politique intérieure, telle qu'on peut en juger par les mesures décidées en Congrès, accentuent ce parallèle avec la guerre d'Algérie dans la mesure où, tout comme Guy Mollet, la gauche de gouvernement doit à présent prendre et mettre en œuvre des mesures difficiles pour faire face à cette situation qui montre que les dividendes de la paix liés à la chute du mur de Berlin n'auront été qu'une utopie. Et que le monde continue d'être dangereux.
Dans les deux cas, il y a un profond changement de paradigme. Et, au-delà des déclarations de principe, il reste à observer la manière dont nos partenaires européens, en premier lieu la Commission européenne, nous soutiendront, notamment dans la gestion des règles d'austérité liée au concept même de cette Europe.
Rédigé par : Robert | 17 novembre 2015 à 10:51
Je découvre ce soir, dans l'émission Des paroles et des actes, que mon analyse rejoint celle de Michel Goya sur Bachar el-Assad et la communauté sunnite.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 novembre 2015 à 22:34
@ Trekker
Je souhaite que vous ayez raison pour Poutine et Assad. Mais il ne faut pas sous-estimer ce dernier. On ne s'en débarrassera pas facilement. Il appartient à un peuple intelligent et roué, qui faisait du commerce et de la diplomatie de haut vol à une époque où les habitants du continent européen étaient encore vêtus de peaux de bête. Et il a cette force des dictateurs qui n'ont cure de la morale et de la vie humaine. Torturer un enfant de sept ans - parce qu'il faut imaginer concrètement ce que cela sous-entend - n'est rien pour lui. C'est une force que, par chance -, nous n'avons pas. En d'autres termes, c'est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de nos démocraties. On parle souvent de "Realpolitik". Et si l'avenir, c'était d'avoir d'autre critères ? Aussi bien à l'égard de la Syrie que de l'Arabie saoudite ? Un rêve de grand naïf, très certainement. Pour conclure, je citerai cette très belle phrase de Scott Fitzgerald que m'a adressée un de mes amis très cher alors que j'étais, comme souvent, découragé par l'espèce humaine :
Il faut savoir que les choses sont sans espoir et être pourtant déterminé à les changer"
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 novembre 2015 à 21:25
@Exilé
Suite aux évènements de Janvier 2015, dans cet espace j'ai suffisamment répondu à des personnes qui intervenaient en tant que musulmans.
Les archives du blog sont donc consultables.
Pour votre information, je sais ce qu'est le pouvoir d'une religion surtout lorsqu'on y a baigné depuis les premiers babillements.
La plus belle chose qui me soit arrivée : c'est d'avoir été débarquée dans une République laïque. Bien le bonsoir.
Rédigé par : calamityjane | 16 novembre 2015 à 19:15
@ Robert | 16 novembre 2015 à 12:40
Totalement d’accord sur votre commentaire, tant que nos gouvernements n’ont pas le courage de désigner clairement qui est notre ennemi, l’islamisme radical, et non juste une de ses branches, Daech. On en revient à la même situation - impuissance et théâtralisation de notre action militaire - qu’à Beyrouth au début des années 80.
Comme vous le dites fort pertinemment « ...il a parlé du terrorisme comme étant notre ennemi, depuis quand un ennemi est-il un mode d’action… », c’est de fait se condamner au mieux à des actions militaires réduites et des discours martiaux sans lendemain : voir de nouveau nos « réactions » après l’attentat du Drakkar à Beyrouth.
Mais au nom d’intérêts financiers et de combinaisons politiciennes à court terme, on n'ose pas mettre en cause le wahhabisme saoudien : islamisme radical dans sa version export. Celui-ci est la matrice de TOUTES les dérives de la religion musulmane au Moyen-Orient et en Europe : du piétisme obscurantiste aux actions sanglantes.
@ Laurent Dingli | 16 novembre 2015 à 08:50
Merci pour votre appréciation sur mon témoignage, mais ma modeste personne compte peu au regard de tous ces paras morts ou marqués dans leur chair lors de « Drakkar ».
Quant à la Russie et Poutine qui est un autocrate brutal, nos positions ne sont pas si éloignées que cela à son sujet. Il est indispensable de renouer avec elle, car elle a une réelle volonté et les moyens militaires de combattre Daech et ses succursales. Cela n’est hélas pas le cas des USA, qui traumatisés par les âneries commises par Bush junior en Irak, se contentent et se contenteront d’actions de « containment » à l’efficacité douteuse.
Une fois Daech anéanti, car c’est bien la seule solution au risque de faire hurler les belles âmes, on pourra alors s’occuper de Bachar el-Assad et non de son régime. Poutine en bon joueur d’échec cynique, n’aura probablement pas d’état d’âme à le sacrifier pour un substitut plus présentable. Ce qui compte pour lui et les Russes, c’est uniquement le maintien de son régime : d’essence laïque, respectueux des chrétiens (les Russes sont aussi des chrétiens) et des minorités religieuses ainsi que des Kurdes (dont une certaine mouvance a toujours été liée à feu les soviétiques), et NON INFÉODÉS aux USA.
Ne rêvons pas, à défaut de démocratie à l’occidentale au Moyen-Orient, des régimes certes autoritaires mais d’essence laïque sont bien plus proches de nos valeurs occidentales que les pétromonarchies du Golfe. L’Egypte, l’Algérie et le Maroc actuels, malgré tous les défauts de leurs régimes, constituent un rempart très efficace contre l’islamisme… et sont nos alliés.
@hameau dans les nuages | 16 novembre 2015 à 09:41
Il s’agit bien de la vidéo réalisée par monsieur de La Bâtie, dont vous avez mis le lien en ligne, et qui pendant près de 4 / 5 ans n’était plus accessible sur le net.
Pour complément d’information, un extrait de l’article du major (er) Omer Marie-Magdeleine, adjudant de compagnie et commandant la section de commandement lors de cet attentat auquel il a survécu par miracle. Cet article est paru dans DLP (revue de l’UNP) en décembre 2013 :
"A la demande du capitaine Thomas, accepté par le commandement, les sapeurs-paras du 17° RGP viennent édifier les chicanes et creusent un parking pour les véhicules dans le terrain vague jouxtant le Drakkar. Le commandement d’unité donne l’ordre d’établir un plan de feu avec armes anti-char, mitrailleuses 12,7 et les armes individuelles sur chaque chicane (…) Aucun des survivants n’a vu ou entendu de véhicule lancé contre le bâtiment, par ailleurs mis hors d’atteinte de de ce genre d’attentat par des chicanes de terre et des barbelés surveillés et battus par des armes anti-char jour et nuit (…) La version accréditant qu’un véhicule bardé d’explosifs avait percuté l’immeuble a créé une polémique intolérable, car cela revenait à soupçonner l’ensemble de la compagnie de combat aux postes de combat et la garde, sous les ordres de deux capitaines, d’avoir négligé la sécurité, d’avoir été incapable de détruire ce véhicule..."
Autre fait troublant révélé dans le même article, le colonel Rifaat el-Assad frère de l’alors président syrien, et ex-chef du service de renseignement et des forces spéciales au Liban dans les années 80 / 83, après un coup d’Etat avorté contre son frère fut banni de Syrie. Il fut accueilli en France par le Président de l’époque et fait Grand Officier de la Légion d’honneur !… Mais il ne fut jamais interrogé par la justice ou une quelconque commission d’enquête parlementaire ; il ne savait « certainement » rien sur les deux attentats contre les Marines et paras français !…
Sic et resic...
Rédigé par : Trekker | 16 novembre 2015 à 19:14
@calamity jane
Des considérations imbéciles sur l'islam... Qui le pratique sur ce blog ?
De même qu'il n'est pas nécessaire à un médecin d'être atteint d'un cancer pour en traiter un correctement, il n'est pas nécessaire de pratiquer l'islam pour en avoir une connaissance plus que convenable, surtout en ce qui concerne sa vision des relations avec les infidèles.
Il existe des islamologues arabisants sérieux (René Marchand, Anne-Marie Delcambre, etc.) dont les ouvrages pourraient vous donner de l'islam une vision plus sérieuse que celle répandue de façon insidieuse par tel islamologue coqueluche des plateaux télévisés.
Des religieux résidant au Proche-Orient, maîtrisant la langue arabe, ont pu aussi nous informer sur la véritable nature de l'Islam, sachant qu'en plus ils peuvent nous faire profiter de leur expérience de la cohabitation séculaire des Chrétiens d'Orient avec ce qui n'est pas qu'une religion.
Enfin, si vous refusez de croire les gens qui en savent un peu plus que vous, vous avez toujours la possibilité de vous plonger dans les textes, il existe des traductions officielles.
Rédigé par : Exilé | 16 novembre 2015 à 13:14
Merci à Trekker pour son témoignage qui n'est pas réellement hors sujet dans la mesure où, dès lors que l'on se trouve en guerre comme le claironnent nos gouvernants, il faut désigner clairement l'ennemi du moment. Celui de l'époque du Drakkar était bien Hafez el-Assad, père de l'actuel président de Syrie.
Le problème qui se pose avec nos gouvernants actuels est qu'ils sont incapables de "penser la guerre" et surtout de définir précisément qui est notre ennemi. Ce matin encore le Premier ministre a parlé du terrorisme comme étant notre ennemi. Depuis quand un ennemi est-il un mode d'action, ce qu'est le terrorisme. Notre ennemi, dans la bouche du Président de la République, c'est Daech ou "Dache".
Tant que ne sera pas désigné clairement l'islamisme radical, nous en resterons aux simples déclarations d'intention. Pourquoi ce silence ? Sans doute parce que les soutiens financiers initiaux sont l'Arabie séoudite et le Qatar, tout à leur combat contre les chiites.
D'autant que l'islamisme radical en France et en Europe a été tranquillement enseigné pendant des décennies par des salafistes agents patentés du wahabisme rétrograde d'Arabie séoudite, qu'on a laissé agir en pensant que leur enseignement religieux serait de nature à pacifier les banlieues, affublées à présent du qualificatif de "quartiers populaires". Cela par méconnaissance ou aveuglement. Il suffit de voir comment un Tariq Ramadan est traité par nos intellectuels et nos politiciens pour comprendre leur incapacité à mesurer la nuisance fondamentale de son discours parfaitement lisse et ayant l'apparence de la mesure. En oubliant le projet politique subversif sous-jacent au nom de la tolérance...
Rédigé par : Robert | 16 novembre 2015 à 12:40
@Trekker
"Votre Timothy McVeigh n’a jamais été mêlé à l’attentat du Drakkar, et l’immeuble dont vous mettez les photos en exemple est aux USA donc sans intérêt pour la destruction du Drakkar"
Avez-vous conscience de la sottise de cette sortie ?
Le reste en off.
Rédigé par : oursivi | 16 novembre 2015 à 11:01
Mais qui sont-ils?
Rien que le sommet d'un énorme iceberg...
Rédigé par : Exilé | 16 novembre 2015 à 10:13
D'après Trekker
"...Ronald Reagan n’avait pas la réputation d’une colombe pacifiste, et il se contenta d’une série d’obus de marine tirés sur la montagne druze et qui ne firent quasiment pas de dégâts"...
Bingo ! Et ce week-end bis repetita : nos avions ont fait des dégâts sur des leurres comme ceux que les Anglais avaient éparpillés dans les campagnes pour tromper les Allemands. Je vois les Daechiens morts de rire assister au spectacle pyrotechnique offert gratos depuis les collines avoisinantes. Ce n'est plus là-bas qu'il faut bombarder mais sur nos banlieues !
Rédigé par : sylvain @Trekker | 16 novembre 2015 à 10:12
@ Trekker
Cette vidéo-là ?
http://www.dailymotion.com/video/x63ysv_la-verite-sur-l-attentat-du-drakkar_news#tab_embed
Le dernier paragraphe incroyable de cet article ?
http://www.dailymotion.com/video/x63ysv_la-verite-sur-l-attentat-du-drakkar_news#tab_embed
Si c'est le cas merci pour ces infos.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 16 novembre 2015 à 09:41
En effet ! Madame Pascale Bilger doit être sidérée par tant de prétentions, distributions de prix et autres distinctions gratuites et surtout inutiles.
Concours de savoirs et autres plaintes émotionnelles rétrogradées.
La stupéfaction vient du constat que ce qu'il se passe sur le blog, se passe dans les conflits politiques nationaux voire internationaux...
Aucune créativité. Aucune réflexion digne de la gravité de la situation.
Des considérations imbéciles sur l'islam... Qui le pratique sur ce blog ?
Qui le connaît assez bien pour avoir la distance nécessaire ? En parler sans haine ?
C'est triste de vouloir la guerre et ses bombes quand des intelligences se prétendent omniscientes !
Rédigé par : calamity jane | 16 novembre 2015 à 09:19
@ fugace | 16 novembre 2015 à 00:54
Je ne sais si vous connaissez la Bretagne mais ne soyez pas prisonnier des idées reçues, ni en météorologie ni pour autre chose ;-)
(2 lignes !) :-D
ken ar wech'all
Rédigé par : breizmabro | 16 novembre 2015 à 09:18
Non, Trekker, je pense que votre témoignage n'ennuie personne, il est poignant.
Contrairement à ce que vous avez écrit récemment, je ne considère pas les Russes comme l'horreur absolue, loin de là. J'estime d'ailleurs que la volonté exprimée par F. Hollande de mettre Vladimir Poutine à l'écart des négociations - si j'ai bien suivi les derniers développements de l'actualité - est une immense sottise. En revanche, je dis que la politique brutale menée par la Russie dans la région est un facteur supplémentaire de désagrégation et d'instabilité, d'où, précisément, l'intérêt de l'inclure dans des négociations.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 novembre 2015 à 08:50
@Trekker | 16 novembre 2015 à 01:36
Cher Trekker, à 50 ans je cours encore le 100m en 12s, vous le courez en combien, vous, 8 ?
Vous êtes décidément mignon, vous.
Quand je vous dis que ne connais que mal cet attentat mais que sais, preuve à l'appui, ce qu'un camion plein d'explosif peut faire à un immeuble, vous me répondez, loin d'avoir l'élégance de faire amende honorable sur ce point précis, que ce McVeigh (qui a dû justement s'inspirer de celui survenu aux troupes US, lui-même ancien soldat... sachant très bien comment faire sauter un immeuble avec une camionnette) n'a rien à voir avec cela et nous retartinez quinze lignes sur les détails de ce fait...
C'est instructif mais n'infirme pas la possibilité d'un camion suicide, ce qui peut être vrai ou pas ce dont je n'ai aucune idée.
Je vous ai juste démontré que ce que disiez était faux puisque McVeigh l'a fait.
Au moins sur le QG US, et moins probablement sur le français à vous croire.
Le reste en off.
AO
Rédigé par : oursivi | 16 novembre 2015 à 02:52
@ [email protected] | 15 novembre 2015 à 17:40
"Je ne sais si les Syriens ou le Hezbollah étaient les auteurs du massacre du Drakkar, mais je sais ce qu'un camion bourré d'explosifs peut faire"
Vous ne faites au sujet de l’attentat du « Drakkar » que répéter ce que vous avez lu dans nos médias nationaux, qui eux-mêmes tenaient cette information des gouvernements successifs et de l’entourage des divers chefs d’état-major de l’armée de terre. Ne pas oublier que ces derniers gagnent leurs étoiles dans les conseils des ministres !...
Votre Timothy McVeigh n’a jamais été mêlé à l’attentat du « Drakkar », et l’immeuble dont vous mettez les photos en exemple est aux USA donc sans intérêt pour la destruction du « Drakkar ».
Le seul cas où un attentat, beaucoup plus sanglant que celui du « Drakkar », fut mené par un camion bourré d’explosifs fut celui du camp des Marines à Beyrouth quelques minutes avant celui du « Drakkar ».
La plus grande énigme dans ces attentats ce ne sont pas leur mode opératoire, mais l’inertie tant des Français que des USA. Pourtant Ronald Reagan n’avait pas la réputation d’une colombe pacifiste, et il se contenta d’une série d’obus de marine tirés sur la montagne druze et qui ne firent quasiment pas de dégâts.
Vous devriez lire page 4 dans L’Orient-Le Jour en date du 27 juin 2008, la longue interview donnée par le major Omer Marie-Magdeleine, survivant du « Drakkar » et bon connaisseur du Liban à l’époque. Je tiens à votre disposition un article faisant une chronologie précise de cet attentat, par le même Omer Marie-Magdeleine, oublié dans une revue associative militaire en décembre 2013. J’autorise Mme Bilger à vous communiquer mon e-mail si vous souhaitez prendre connaissance de cet article.
Monsieur de La Bâtie (père du lieutenant mort dans cet attentat) avait fait une enquête pendant près de dix ans sur l’attentat du « Drakkar », avec entre autres des spécialistes en démolition d’immeubles. Il l’avait fort bien résumé dans une vidéo d’environ 30 minutes, celle-ci fut disponible pendant un an ou deux sur YouTube, mais a mystérieusement disparu de ce site vers 2007 / 2008.
Soyez rassuré, ayant du respect pour le troisième âge je ne vous infligerai que vingt pompes, sans le fusil ni musette... ma bienveillance pour les radoteurs me perdra !
Rédigé par : Trekker | 16 novembre 2015 à 01:36
@ breizmabro | 15 novembre 2015 à 16:35
Je sais qu'il pleut souvent en Bretagne. Alors passer beaucoup de temps sur ce blog - que j'apprécie grandement ainsi que son auteur - vous permet-il de vous tenir à l'abri et de me battre sans difficulté sur le nombre de lignes "pondues", cotcootcoooot (ahahah).
Ne prenez pas cela comme un reproche, bien au contraire, car je vous lis le plus souvent avec intérêt.
Bevet Breizh !
Rédigé par : fugace | 16 novembre 2015 à 00:54
Mais qui sont-ils ? Ils sont Hollande, Valls et Cazeneuve !!
Rédigé par : bruno | 14 novembre 2015 à 16:14
Je suis d'accord.
Et j'ajouterais l'infâme France Inter, Thomas Legrand traitant de "pétochards" les gens qui ne pensent pas comme lui, Bernard Guetta insultant le FN en permanence, disant ce matin que la France était fragilisée par le FN, la Matinale qui invite l'imam de Bordeaux au même titre qu'un homme politique, imam qui s'essaye à l'humour ("le mouton on lui fait la peau").
Rédigé par : anne-marie marson | 16 novembre 2015 à 00:02
@Trekker | 15 novembre 2015 à 22:11
Merci à Laurent Dingli et à Trekker.
Rédigé par : Savonarole | 15 novembre 2015 à 22:51
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
"Le caporal-chef Louis Duthilleul (..) appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP), alors basé à Pau. (.. ) Ce Carninois avait 20 ans en 1983 (…) Samedi, sa famille était réunie pour la première fois. Myriam, sa sœur, et ses enfants ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts : « Quand on perd quelqu’un, dans n’importe quelle condition, il y a une plaie qui ne se referme pas », a-t-elle indiqué. Cette première commémoration en hommage à son frère a ravivé le souvenir..."
Merci Laurent Dingli pour avoir cité cet article de La Voix du Nord. Pour mieux comprendre cet article, il faut savoir que tous les ans les survivants du Drakkar avec leur famille et l’ex-chef de corps à l’époque du 1°RCP (colonel Cardinal) se réunissent devant la sépulture de l’un d’eux, tous les 23 octobre, date anniversaire de cet attentat. Cérémonie uniquement réservée aux personnes citées ci-dessus, suivie d’une messe spécifique paras et d’une cérémonie aux monuments aux morts, avec appel des morts effectué par le plus gradé des survivants : le major Omer Marie-Magdeleine.
J’étais en 2009 à la cérémonie se déroulant dans ma ville en hommage à un caporal-chef mort en cette circonstance, car je suis ex du 1°RCP et de la même compagnie que ceux lâchement assassinés. Parmi eux je comptais des camarades et un ami survivant, le major Omer Marie-Magdeleine qui est l’infatigable défenseur de la mémoire des hommes qu’il commandait alors et s’est battu pour arriver à faire ériger un monument en leur honneur dans l’ancien camp d’Idron (lieu d’où ils sont partis).
Par respect pour eux, leurs familles et esprit-rituel para je tairai les sentiments que j’ai éprouvé alors. En outre c’était l’année d’après l’invitation d'Assad père au défilé du 14 Juillet, monsieur de La Bâtie (lui même ex-para en Indochine), père du lieutenant décédé dans cet attentat, était présent à cette cérémonie, j’ai eu l’occasion de converser avec lui lors du pot offert par la mairie...
Alors vous comprenez fort bien que pour le moins je ne porte pas dans mon coeur Assad père et sa progéniture. Il fallait le punir dans les mois suivant cet attentat, plus de trente après cela n’aurait guère de sens et relèverait de la pure vengeance : d’ailleurs Assad père est décédé, et probablement la majorité des protagonistes de cet attentat.
Pour conclure je maîtrise mes sentiments au nom de la réalpolitik, qui hélas est rarement morale.
Je m’excuse auprès de notre hôte pour ce hors sujet, et d’avoir pu lasser les contributeurs de ce blog avec mes souvenirs qui doivent leur paraître bien ridicules.
Rédigé par : Trekker | 15 novembre 2015 à 22:11
Ils sont irrésistibles.
On écrit le mot "andouille" sans préciser à qui on pense et aussitôt pullulent les,
"Oui, oui, je suis là !"
Et bien groupés en sus.
Et après cela ils me prétendent incompréhensible...
Ils sont irrésistibles.
Rédigé par : oursivi | 15 novembre 2015 à 22:10
@ breizmabro
Donc, pour vous aussi, ce ne sont pas les guerres napoléoniennes.
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 21:28
@Achille | 15 novembre 2015 à 19:59
Moi-même je me relis en diagonale, je me trouve trop long et ampoulé.
Mon rêve serait deux lignes.
Rédigé par : Savonarole | 15 novembre 2015 à 21:24
@ Achille | 15 novembre 2015 à 19:59
Ah la la, comme je suis d'accord avec vous ! Même en diagonale quelquefois c'est trop (exemple, oursivi)
ken ar wech'all
Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 21:05
"[email protected] Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
Mon frère est mort en Algérie en 1961, vous avez un article de la Voix du Nord à ce sujet ?"
(Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 18:44)
Il y a en effet des moments où il faut savoir se taire.
Amitiés.
Savonarole.
Rédigé par : Savonarole | 15 novembre 2015 à 21:03
@lefort
Votre bon sens affranchi de tout nombrilisme réconforte. Merci de rappeler que toutes les vies ont le même prix et que des drames semblables voire de plus grande ampleur se déroulent loin de chez nous et n'en sont pas moins tristes.
Rédigé par : kalanchoe | 15 novembre 2015 à 20:48
@ breizmabro | 15 novembre 2015 à 16:35
"Fugace mais quand il s'agit de votre blog :-(
PS : scotchée par la longueur du texte."
Pour les textes interminables j'applique le principe de Savonarole : je lis les 5 premières lignes de l'introduction et les 5 dernières de la conclusion. Le reste je parcours en diagonale.
Certains ici donnent l'impression de passer un concours d'entrée à Normale Sup. Je me demande le temps qu'ils consacrent à écrire leurs commentaires entrecoupés de références et de liens divers. A mon avis ils y passent la demi-journée.
Je plains sincèrement Pascale Bilger, notre modératrice-correctrice, qui doit se taper ce genre de pensum.
Perso mes commentaires me prennent cinq minutes, relecture comprise. La concision permet d'exprimer l'essentiel de sa pensée sans la diluer dans de l'accessoire.
Rédigé par : Achille | 15 novembre 2015 à 19:59
@breizmabro
Merci de m'informer (nous informer) sur oursivi dont l'immense boursouflure manquait en effet à ce blog !
Par exemple :
"La connaissance sans cesse attentive et actualisée des états d'esprit de ceux qui sont nos ennemis ou parmi lesquels ceux-là recrutent. Vous avez des collègues, des voisins, des amis musulmans, parlez avec eux et faites-leur sortir le fond de leur pensée. Là vous saurez ce qui est face à vous, quelquefois amical et à vos côtés, d'autres où vous finirez par abandonner tout échange tant la planète où se meuvent certains est inconciliable à la nôtre"
Cette phrase n'est pas rédigée en français "inconciliable à la nôtre" entre autres...
Sur le fond, pour avoir des amis et des collègues musulmans, je peux témoigner que les différences d'opinion ou les divergences politiques qui apparaissent avec eux sont identiques à celles que je pourrais avoir avec des amis et collègues laïcs ou chrétiens : le fait qu'ils soient musulmans est totalement secondaire !
Naturellement je n'évoque pas les échanges avec les racailles de banlieue qui, musulmans ou non, sont dans l'incapacité de dialoguer de façon rationnelle avec moi ; dans ce cas on est bien dans le cadre d'un rapport de nature sociologique au savoir et non d'un rapport à la religion, ou très marginalement !
Rédigé par : caroff | 15 novembre 2015 à 19:00
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
Mon frère est mort en Algérie en 1961, vous avez un article de la Voix du Nord à ce sujet ?
Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 18:44
@ Trekker
En effet, même si les causes de l'attentat sont encore l'objet d'une polémique. Quoi qu'il en soit, j'imagine que vous êtes sensible à ce triste épisode, en tant que Français et en tant qu'ancien militaire.
Pour autant, ce n'était qu'un exemple tiré du bilan si chargé des Assad, père et fils. Je sais bien par ailleurs qu'il n'y a rien d'extraordinaire à faire la paix avec d'anciens ennemis et que l'aide de la France à l'Irak équivalait à une déclaration de guerre, là n'est pas le fond du sujet : le fond c'est que, mis à part ses nombreux crimes, Bachar el-Assad ne nous est d'aucune utilité et ne fera, selon moi, que pérenniser la crise au Moyen-Orient.
Vous rappelez à juste titre quelle fut la position officielle de la France lors de la visite du dictateur syrien à Paris, en 2008. A l'époque, il me semble n'avoir rien dit et j'ai certainement eu tort.
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:42
@vamonos
Il faut excuser Gary c'est un adolescent turbulent, c'est le fils de Luigi Gaspari et il est en rébellion.
Il croit qu'en lisant deux lignes de Wiki il est savant.
Rédigé par : Jean-Marc | 15 novembre 2015 à 18:18
@ breizmabro
Mais oui, bien sûr, vous expliquerez aux survivants et aux familles des militaires français victimes de l'attentat que leur souffrance est aussi importante pour vous que les guerres napoléoniennes...
Extrait de La Voix du Nord du 24 octobre 2015 :
Le caporal-chef Louis Duthilleul faisait partie des six soldats originaires du Nord-Pas-de-Calais qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs parachutistes (RCP), alors basé à Pau. Ce Carninois avait 20 ans en 1983.
« Une plaie qui ne se referme pas »
Samedi, sa famille était réunie pour la première fois. Myriam, sa sœur, et ses enfants ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts : « Quand on perd quelqu’un, dans n’importe quelle condition, il y a une plaie qui ne se referme pas », a-t-elle indiqué. Cette première commémoration en hommage à son frère a ravivé le souvenir : « Ça réveille une grande émotion. C’est comme si c’était hier. Quand on a perdu quelqu’un, 32 ans, c’est très court… L’émotion est aussi grande qu’avant. » (...)
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 18:12
Je vois votre question et je m'en étonne. Qui sont-ils ?
Facile, ils le disent, ils l'écrivent : des guerriers d'Allah, des musulmans qui nous font la guerre.
Est-ce si difficile à comprendre ?
Rédigé par : Franck Boizard | 15 novembre 2015 à 17:58
@ Achille | 15 novembre 2015 à 10:13
@Trekker : "Vous êtes un des rares qu'ai souvent trouvé estimable ici, ne me décevez pas, s'il vous plaît" (oursivi) :-D
Il faut bien vous dire qu'oursivi c'est une espèce d'ours mal léché, l'arrogant de service, le polytechnicien de la connerie.
Oursivi ne dialogue pas car il EST la pensée. Du reste la prose indigeste qu'il nous régurgite le 15 novembre 2015 à 17:06 en est la preuve flagrante.
Il n'est que mépris et dédain des autres. Satisfait de lui-même il pratique le plaisir solitaire par clavier interposé, ses doigts boudinés allant et venant, effleurant les lettres qui forment les mots pour qu'à la fin, une phrase arrivant à son paroxysme d'imbécillité lui fasse du bien.
Ce n'est que ça oursivi. Bien fous ceux qui le lisent.
Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 17:50
"...ou non à Beyrouth, ainsi que les spécialistes civils en démolition d’immeubles."
Trek
Et à votre avis, Timothy McVeigh*... c'était aussi un plombier maladroit fâché avec l'étanchéité des cuves ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2timent_f%C3%A9d%C3%A9ral_Alfred_P._Murrah#/media/File:Murrah_Building_-_Aerial.jpg
Je ne sais si les Syriens ou le Hezbollah étaient les auteurs du massacre du Drakkar, mais je sais ce qu'un camion bourré d'explosifs peut faire.
Oui, je sais, suis ch... à ne rien laisser passer.
Ne vous inquiétez pas, je vais me laisser passer, on perd facilement trop de temps ici.
AO
* https://en.wikipedia.org/wiki/Timothy_McVeigh
Rédigé par : [email protected] | 15 novembre 2015 à 17:40
"Mais qui sont-ils ?"
Ils se revendiquent de la religion musulmane.
Tous les intervenants de ce blog évitent de répondre simplement à la question posée en écrivant l'évidente réponse.
M. Gaspary, une fois de plus a construit une démonstration invraisemblable. Il affirme haut et fort qu'il s'est détaché de l'enseignement du Christ ; mais, alors que la République a été attaquée lâchement aux alentours de la Place de la République, M. Gaspary refuse de regarder la vérité en face, de nommer l'adversaire par son nom. M. Gaspary pardonne, M. Gaspary est prêt à tendre la joue gauche, il attend le prochain attentat avec la sérénité de celui qui n'a rien à perdre.
Rédigé par : vamonos | 15 novembre 2015 à 17:33
@Trekker
Vous êtes un des rares qu'ai souvent trouvé estimable ici, ne me décevez pas, s'il vous plaît.
Premièrement, cessez de nous envoyer au visage les défauts des pétromonarchies qu'abhorrons comme vous et pour les mêmes et bonnes raisons.
Sur quoi nous baser pour penser ces faits hélas guère nouveaux ?
Trois choses,
-une connaissance solide de l'histoire et surtout de l'histoire contemporaine - des vingt ou trente dernières années - qui est celle qui colle au plus près des âmes et des ressentis de tous les acteurs du psychodrame qu'est devenu le monde.
-l'écoute attentive des spécialistes qui se lisent partout où vous comme moi savons pouvoir les trouver et mieux se donnent à entendre dans le lieu le plus riche de la géopolitique la plus pointue et pourtant accessible à tous, j'ai nommé "Culture Monde" à 11h sur FCult tous les jours.
-la connaissance sans cesse attentive et actualisée des états d'esprit de ceux qui sont nos ennemis ou parmi lesquels ceux-là recrutent. Vous avez des collègues, des voisins, des amis musulmans, parlez avec eux et faites-leur sortir le fond de leur pensée. Là vous saurez ce qui est face à vous, quelquefois amical et à vos côtés, d'autres où vous finirez par abandonner tout échange tant la planète où se meuvent certains est inconciliable à la nôtre.
Avec ces trois éléments on est correctement - allez je ne vais pas dire armé, disons paré ou - équipé pour savoir, penser, parfois comprendre et commencer à s'exprimer avec quelques chances d'être ceint non d'une ceinture d'explosifs mais d'un argumentaire qui mérite d'être écrit comme lu.
Ce que rappelez quant à la différence entre Bachar et le jeu dévoyé des pétromonarchies est bien entendu exact, tous le savons, au moins ceux qui se plient aux deux premières exigences de mes prolégomènes.
Dans le même temps, rétropédalant d'abord intelligemment sur vos sorties de piste afghanes, vous accusez les Américains d'avoir mal géré ce qui était ingérable. L'Afghanistan n'est pas un pays, c'est un ensemble de régions qui n'ont que rarement accordé leurs violons, sauf quand un ennemi commun venaient unir leur détestation en une pseudo-unité qui vole en éclat quand ils restent entre eux.
Il n'y avait rien de très constructif sur le moyen-long terme à faire là-bas, les erreurs que mentionnez comme la reprise de la culture du pavot qu'avaient prohibée les Talibans n'étaient bien sûr pas le fait des armées occidentales - en nombre tel qu'il ne s'était à ma connaissance jamais produit dans l'histoire de l'humanité, c'est dire si la guerre menée là-bas n'était pas américaine... - mais de ce que si ces pratiques étaient antérieures à l'arrivée tant des Talibans que de tout autre occupant (sauf à aller chercher dans une Antiquité à la considération inutile) et en quelques sortes culturelles pour eux, les coalisés devaient choisir leur camp entre ceux qui voulaient en reprendre la récolte en l'absence des Talibans et ces derniers. Le choix, imparfait comme presque tous les choix, fut vite trouvé, comme vous qui promouvez l'alliance avec Bachar et la Russie parce que ce sont de bien moindres ennemis - ce qui est bien évidemment vrai - interdisant du confort de votre uchronie aux Américains et leur alliés d'avoir dû faire un choix cynique là que l'encouragez ici...
Il est souvent distrayant de lire ce blog.
L'urgence sous laquelle les opinions publiques mondiales fort justement outragées par le 11 septembre avaient placé nos gouvernants (je parle du monde occidental parfaitement uni devant l'essentiel), ne permettait pas de faire mieux que ce qu'ils encouragèrent, la reprise de l'ensemble de ce territoire composite par ceux que les Talibans avaient un peu unifiés en les dominant, ces chefs de guerre comme les inénarrables Dustom de tout poil qu'apprenions à connaître et qui allaient à la manière de Bachar, agir contre nos pires ennemis.
Vous reprochez aux ex-gouvernants ce que voudriez qu'ils fassent...
C'est astucieux.
Ce que ne voulez pas comprendre, cher Trekker, est que si vous choisissez cette coalition qui comme Poutine le veut, re-légitimerait Bachar (les dictateurs se soutiennent, la lutte des classes n'est pas une invention folle), sachant que les mêmes causes créent les mêmes conséquences, le problème se reposera à l'identique et probablement avec une ampleur encore renforcée un peu plus tard, comme le notons historiquement de conflit en conflit.
Le problème est bien davantage que n'ayons pas aidé les premiers insurgés qui n'avaient rien d'islamistes dans les premiers mois de leur insurrection. C'est justement la non-action occidentale qui a laissé sous les yeux de qui sont prompts à s'indigner et se radicaliser, le spectacle de la violence de ce régime allié aux Chiites - soutenu par les Russes et les Iraniens... - décimer des opposants Sunnites, l'évolution n'était pas compliqué à deviner surtout après la guerre idiote de 2003 et ce qu'elle avait laissé de rancœur et de vengeance en jachères aux frontières sud de la Syrie, attendant leur heure.
Mais tout cela n'est pas totalement le fond du problème, même si nos actions ou non-actions en dictent aussi partiellement la chronologie.
L'humanité tourne autour d'un des noyaux durs du problème qui dresse les hommes depuis des siècles et surtout depuis le début du nouveau.
Quand les Américains, nos frères, sauf quand ils s'égarent dans les manipulations de leurs Républicains, se sont fait attaquer lâchement en septembre 2001, ils n'avaient aucune troupe engagée conséquemment sur aucun théâtre d'opérations et leur président s'était démené comme personne pour promouvoir une paix la plus équitable possible entre Israéliens et Palestiniens en 1994 et 2000 !
Paix à portée de main, dont l'abominable assassinat de Rabin priva les les deux peuples.
Quand Clinton, à nouveau, réunit à la toute fin de son dernier mandat un récent et courageux Premier ministre travailliste israélien, Ehud Barak, et que celui-là fut prêt à concéder plus de 90% des demandes d'Arafat (là, d'une stupidité rare), ce sont les Palestiniens qui firent capoter (bien aidés par la droite israélienne gesticulant à Jérusalem) l'accord.
Les États-Unis et l'aile gauche israélienne avaient été exemplaires, qu'en récoltèrent-ils ?
Pour les Américains le 11 septembre et ses 3000 morts, pour la gauche israélienne d'être placardisée et invisible depuis...
La bonne volonté alliée à une solide bienveillance ne suffisent pas, ce sont des processus plus violents et irréductibles qui travaillent le système par en dessous.
Quand on accuse l'Occident de pseudo-néocolonialisme et autres fariboles on passe à côté du problème, on tourne autour.
Le monde arabe sécrète toujours des Ben Laden et en secrétera toujours tant qu'il se référera à un livre qu'il considère comme sacré, ne veut rien en retrancher, et que des parties de ce texte disent qu'il faut tuer qui n'est pas de votre foi.
Déjà que dépourvus de ces appels divinisés aux meurtres, l'Occident comme l'Orient extrême se sont beaucoup entretués, alors songez comme une nation de croyants lisant de cela ne va pas se priver.
Quand j'écris "ne pas se priver", j'entends que parmi ses rangs, seront comme je l'écrivais dans mon tout premier commentaire, des parties de sa population - heureusement majoritaire - que leur ontologie humaine non excitable fera oublier ces aspects-là de leur livre. Mais au sein de toutes populations, d'hommes ou de quoi que ce soit d'autres qui nécessitent toujours des considérations statistiques, existeront toujours des composantes contradictoires et là une partie fort abrasive qui prendra les appels aux meurtres légitimés par ce texte au pied de la lettre, et exécutera ce que nous savons... en Somalie, au Soudan, au Niger, au Mali, dans certaines parties du Maghreb, dans la péninsule arabique, au Moyen-Orient étendu, au Pakistan, en Afghanistan, au sud de la Russie, à l'ouest de la Chine (...).
Je vous laisse compléter.
Les autres, les musulmans civilisés (la majorité), nous déclarent qu'ils ne sont en rien coupables de ces meurtres dont ils sont souvent les premières victimes, que comme nous ils abhorrent cela.
Certes.
Évidence que tout ceci.
Mais tant qu'ils ne voudront refonder leur rapport à leur foi comme nous avons su refonder la nôtre, il ne se passera rien, il se passera tout.
Tout ce qu'on voit partout.
C'est dit là aussi
http://www.franceculture.fr/emission-repliques-l-islam-et-l-occident-2015-10-31
AO
Rédigé par : oursivi | 15 novembre 2015 à 17:06
@ fugace 15 novembre 2015 à 14:58
Fugace mais quand il s'agit de votre blog :-(
PS : scotchée par la longueur du texte je n'avais pas lu l'accessit décerné par l'auteur du texte à la hauteur de vue de ciccia, Jabiru, Dingli, Roger L, genau et d'autres dont Monod-Broca qu'il faut entendre.
Je les prie de m'en excuser :-D
@Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 12:06
"Le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l'attentat du Drakkar en 1983..."
C'est sûr qu'avec vous les guerres napoléoniennes seront toujours d'actualité :-D
Rédigé par : breizmabro | 15 novembre 2015 à 16:35
@ Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 12:06
"Tous les partisans de l'alliance avec Bachar el-Assad devraient songer, entre autres, au fait que le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l'attentat du Drakkar en 1983"
Je ne l’ai pas oublié, entre autres pour des raisons qui me sont personnelles. Les services secrets syriens avaient bel et bien piégé les cuves à fuel du « Drakkar », car ils avaient occupé cette immeuble pendant au moins un an avant de s’en retirer et qu’il soit alors rétrocédé aux militaires français. Et le piégeage systématique des immeubles qu’ils évacuaient, c’était une de leurs spécialités. Naturellement la télécommande (filaire ou radio ?) déclenchant l’explosion ne pouvait avoir été posée que par eux.
Il est donc a minima fort probable que ce sont ces mêmes services syriens qui ont alors déclenché l’explosion via cette télécommande… mais on peut exclure qu’ils l’aient fourni à un autre pays ou milice libanaise. Ce qui pourrait expliquer la réaction théâtrale et sans conséquence militaire de la France : camp de la milice libanaise bombardé alors que nous les avions prévenus près de deux heures avant, résultat, un malheureux berger tué !
Je passe sur la fable réitérée par tous les gouvernements français depuis - un camion-suicide - thèse à laquelle ne croit aucun militaire français présent ou non à Beyrouth, ainsi que les spécialistes civils en démolition d’immeubles.
Il est donc certain que les Syriens, même dans l’hypothèse où ce ne sont pas eux qui ont « appuyé sur le bouton », sont a minima les complices actifs de cet attentat qui coûta la vie à 58 de nos paras (2/3 d’appelés sous statut VSL).
Mais cela remonte maintenant à plus de trente ans, et eut lieu du temps d’Assad père. Depuis, le régime syrien et Assad fils ont été officiellement blanchis de cet attentat par la France, et notamment par Sarkozy. Ce dernier, pour bien marquer cela, trouva du meilleur goût d’inviter Assad fils à la tribune d’honneur du défilé du 14 Juillet... alors que la promotion de Saint-Cyriens qui défilaient portait le nom : lieutenant de La Bâtie. Celui-ci était mort dans cet attentat du « Drakkar » !…
J’observe qu’à droite comme à gauche, très rares furent les parlementaires qui protestèrent publiquement contre cette infamie, et ils ne remirent pas en cause l'innocence de la Syrie.
Rédigé par : Trekker | 15 novembre 2015 à 16:30
Mais qui sont-ils ?
D'abord une pensée de soutien aux familles des victimes, toutes les victimes. Janvier 2015 n'aura donc pas suffi aux "incantateurs" pour donne un signal fort visible quant à l'éloignement du territoire des fabricants et distributeurs du poison (parmi d'autres) que l'on sait mortel. Alors que ces gens sont connus des services de police et ont pignon sur rue. J'ai lu ce matin que plus de 11 000 individus radicalisés seraient fichés.
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Mais qui sont-ils ?
"Nous le savons", vous a déjà répondu celui qui a presque "chialé" en l'annonçant. C'est un humain qui va aussi au foot certes ; mais se laisser à ce point submerger par l'émotion n'est pas dévoiler sa faiblesse à ceux qui lui ont confié ce poste de très haute responsabilité pour conduire le pays ailleurs que dans des impasses dans de trop nombreux domaines.
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Beaucoup de choses que je partage ont été exprimées ici avec pertinence et justesse, et je dirais avec une largeur et hauteur de vue à saluer (ciccia, Jabiru, Dingli, Roger L, genau et d'autres dont Monod-Broca qu'il faut entendre).
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
Au-delà de tout ce qui à été exprimé souvent avec clarté, est-ce que je me trompe en m'autorisant à penser que :
a - La construction de mosquées en nombre sur une courte période historique (2300 environ en 35 ans salles de prières incluse) conforterait (sans forcément l'intégrer immédiatement) un enracinement dans une forme de conquête facile de territoire.et amplifié pour la frange la plus radicale. Le lien est à faire avec évidemment le nombre intolérable de zones de non droit (50, 80 ?). - Y a-t-il dans le monde un seul exemple de ces implantations exponentielles en nombre sur une si courte période ?
b - Comment accepter que la République et son EN aient failli en instruisant des milliers de jeunes gens qui malgré tout se trouvent aspirés pour faire leur jihad (le mot jihad dans le Coran prescrit à l’être humain de lutter et de faire l’effort constant afin d’atteindre et de demeurer dans le droit chemin), et sont en définitive détournés de l'objectif de paix, atteints qu'ils sont par le poison (en libre service) que l'on sait agir insidieusement sur des esprits en devenir. Je rajoute "Et les parents là-dedans" ?
c - Comment donc ne pas être révolté par des ministres passés et présents qui acceptent encore au moment où je m'exprime que des "fabricants et diffuseurs du poison" évoqué ci-dessus demeurent libre de leurs actions et agissent sans aucune opposition ferme, pour un trop grand nombre encore (dont dans les prisons).
- Est-ce la loi de 1905 qui se retournerait contre ses géniteurs ? ou notre Droit pour ce sujet, ne produirait-il pas l'inverse du résultat escompté ? Ou les deux ?
Impuissance, faiblesse, ou soumission ?
D’où viennent les ordres ? Nous sommes endettés certes, alors il faudrait courber l'échine encore et encore et vendre nos âmes, à moins que l'acte ait été signé en catimini .
J'ai lu qu'il faudrait et faudra encore beaucoup de moyens pour résister, voir se défendre. Alors que la denrée pourrait se faire rare. Alors il va bien falloir que chacun s'y mette dans sa zone d'influence, car c'est bien l'affaire de tous, pendant que la fin du cycle qui chez Thales, précède celui de la dictature de fait. Il va donc nous falloir trouver le lien, qui pourrait faire masse, mais lequel ?
Rédigé par : fugace | 15 novembre 2015 à 14:58
Abdennour Bidar est un philosophe français qui professe en général une vision moderne de l'islam. À la radio, ce matin il dissertait sur ce que désormais il faut faire. Il nous demande, à nous roumis français, de redoubler de fraternité et il invite les musulmans à se défaire de leurs extrémismes violents.
Bien.
J'ai été déçu qu'il n'aille pas plus loin. Qui va expliquer à la "composante" musulmane l'urgence d'abandonner la passivité et l'omerta face à tout ce qui déraille chez elle et de coopérer activement à l'assainissement de la société et à la ferveur civique ?
Question de cours : est-il opportun de prévenir avec insistance les personnes de tous les âges, résidant en France, du devoir de participer demain lundi midi à la minute de silence ? S'il y a des manquements, se contentera-t-on d'exprimer un regret collectif et timide en direction des récalcitrants ou de leurs parents ?
Rédigé par : Yves | 15 novembre 2015 à 13:31
Puisque Garry Gaspary réagit à ce billet et à certains commentaires, je me permets ici de redonner le lien vers un billet que j'avais fourni dans celui relatif au 11 novembre.
Sans doute les critères d'analyse ne seront pas les siens. Et pourtant on a là une description du réel et non de l'idéologie politique ou religieuse qui pilote les articles de la presse hexagonale avec des grilles d'interprétation pour le moins critiquables dans l'appréciation des situations :
http://www.asafrance.fr/item/libre-opinion-du-colonel-er-jacques-hogard-le-scandale-du-kosovo-a-l-unesco.html
Rédigé par : Robert | 15 novembre 2015 à 12:24
@ Trekker | 15 novembre 2015 à 06:41
Tout à votre réaction aux propos de Laurent Dingli, vous vous emportez sur un petit détail insignifiant.
De fait, en lisant les commentaires j'ai vu sur mon écran qu'un lien vers l'article de Michel Goya apparaissait tronqué et, ne me rappelant plus qui l'avait fourni, je me suis autorisé simplement à l'actualiser, sans m'en accorder la paternité.
Mon ego ne souffre pas à ce point qu'un oubli de citation de mon prénom me mette en colère.
Pour le reste, je rejoins en très grande partie vos arguments sur certains points qui vous opposent à Laurent Dingli. Néanmoins un commentateur, et je ne me souviens plus de son nom, évoque très justement à mon sens les années 1978-79 et le séjour à Neauphle-Le-Château de l'ayatollah Khomeini, accueilli en France comme un malheureux religieux, habillé comme un brave curé métropolitain...
Là aussi, l'Occident a soutenu, en premier lieu les Etats-Unis et la France à leur suite, la révolution de l'obscurantisme religieux chiite en lâchant politiquement le shah d'Iran, tout comme il soutient les monarchies pétrolières sunnites qui, philosophiquement, sont le revers de la même pièce obscurantiste et à ce titre ennemis absolus de la raison et des Lumières. Il ne me semble pas innocent que les tueurs du 13 novembre aient choisi le secteur de la place de la République et du boulevard Voltaire, donc aussi à proximité de la place de la Bastille, pour commettre leurs attentats les plus meurtriers mais aussi les plus symboliques de ce qu'ils abhorrent de la France.
Rédigé par : Robert | 15 novembre 2015 à 12:10
Il me semble que tous les partisans de l'alliance avec Bachar el-Assad devraient songer, entre autres, au fait que le régime syrien est très probablement complice de la mort de 58 militaires français tués lors de l'attentat du Drakkar en 1983...
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 novembre 2015 à 12:06
Je me rends compte que c'est toujours pendant des événements tragiques que l'humour bat son plein :
François Bayrou appelle les Palois à mettre une bougie sur le rebord de leur fenêtre :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/11/14/pau-francois-bayrou-va-presider-un-conseil-municipal-extraordinaire-cet-apres-midi,1288583.php
Plié de rire !
Pendant l'invasion du Tibet par la Chine, les bobocialos avaient aussi appelé les citoyens à montrer leur colère, en fixant bien en vue sur leurs fenêtres un signe de couleur orangée, en espérant que les troupes fassent demi-tour bien entendu ; mais ces goujats de Chinois sont restés insensibles à ces menaces terrifiantes ; tout fout l'camp je vous dis, mère Michu !
Rédigé par : sylvain | 15 novembre 2015 à 11:54
Rappelons tout de même que les derniers attentats ont été rendus possibles en dépit des dispositions suivantes :
- Plan Vigipirate.
- Plan Sentinelle.
- Contrôle renforcé des frontières en vue de la réunion COP21.
Tout cela n'a manifestement pas empêché une partie des criminels d'entrer en France comme dans un moulin, d'y circuler et d'y commettre leurs forfaits.
Depuis, l'état d'urgence a été décrété.
Et après, si d'autres attentats se produisent malgré tout, que feront les Pieds Nickelés qui croient gouverner quelque chose ?
Ah ! Après le contrôle renforcé des tireurs de ball-trap, celui des pêcheurs à la ligne...
Rédigé par : Exilé | 15 novembre 2015 à 11:44
@Trekker répondant à oursivi
Vous nous ressortez quasiment le couplet de Fabius, mais en pire. Je vous réitère de nouveau que vos pétromonarques financent dans au moins un tiers du monde tout ce qui fait allégeance au salafisme : des piétistes obscurantistes aux pires adeptes de la violence.
A ce que je sache Bachar el-Assad bien que tyran sanguinaire vis-à-vis de son peuple, ne finance nullement ces mouvements qui ont une haine pulsionnelle contre l’Occident et ses valeurs.
Vous avez raison mais nos gouvernants préfèrent l'éthique à la diplomatie et à la rationalité.
Il est bien clair que nos ennemis ne se trouvent ni à Damas ni à Bagdad !
Rédigé par : caroff | 15 novembre 2015 à 11:43
Le coup du passeport !
Le coup de la revendication de DECHE !
Faudrait savoir : soit ils revendiquent et le reste n'est que broutille !
soit le coup du passeport ou de toute carte d'identification fait partie du brouillage des pistes !
On devient sérieux en ne laissant rien passer. Possible ?
Rédigé par : calamity jane | 15 novembre 2015 à 11:42
Y a quand même un terroriste aguerri qui a pris la peine de se munir de son passeport afin qu'il soit possible de l'identifier parmi le flot des réfugiés. On veut nous prendre pour des abrutis et nombreux sont ceux à enfiler les perles.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 15 novembre 2015 à 11:35