Comment choisit-on le dimanche un sujet pour son blog ?
On est encore sous le coup de la vive déception d'avoir perdu un long texte, la veille, à la suite d'une malencontreuse manoeuvre.
On n'a plus envie d'écrire sur la Justice, sur François Hollande et sur Nicolas Sarkozy. Ni sur cette droite médiatique qui ne comprend pas qu'en attaquant globalement l'institution judiciaire, elle se prépare et influence un quinquennat qui sera alors forcément aussi honteux que celui de 2007 sur ce plan.
On a beaucoup aimé le numéro de l'Obs sur les intellectuels de gauche qu'on oppose un peu confortablement à des essayistes qualifiés d'ultra droite comme Eric Zemmour et Alain Finkielkraut. Le critère essentiel pour distinguer les uns et les autres est sans doute que la pensée réactionnaire est très critique sur aujourd'hui, imprégnée de nostalgie et sans mépris pour des problématiques comme l'identité nationale et l'insécurité. Alors qu'à gauche on considère qu'elles sentent mauvais et que le peuple est un guide médiocre puisqu'il est populiste.
Mais on n'a pas le courage de développer.
Heureusement, dans cette incertitude, surgit comme une oasis, une lumière, le bonheur d'avoir lu ces derniers jours un très grand livre de Delphine de Vigan : "D'après une histoire vraie". Coup de chance, elle a obtenu le prix Renaudot (Le Point).
Certaines femmes ont un incroyable talent dans le domaine du journalisme ou de la littérature.
Delphine de Vigan est une formidable romancière.
Alors que le milieu de la critique artistique, notamment littéraire, me semble en France gangrené par du pur clientélisme - le compagnon de DdV, François Busnel, est un homme cultivé et intelligent mais qui passe son temps à promouvoir des oeuvres et des écrivains déjà consacrés - et que rares sont les articles qui vous persuadent que le livre a été lu puis que l'auteur n'est pas un ami à flatter ou un ennemi à pourfendre, il y a parfois des miracles lors de la remise des prix.
Christine Angot a reçu le prix Décembre et je persiste : même si elle tourne toujours autour du même sujet, son dernier ouvrage est une réussite. D'une justesse et d'une vérité rares.
Delphine de Vigan, c'est autre chose.
Il y a de la profonde intelligence, elle joue avec nos nerfs et notre sensibilité, elle nous oblige à nous questionner sans cesse sur le certain, le vraisemblable ou le fictionnel. Elle nous propose surtout une magnifique et limpide réflexion sur la littérature et l'art d'aujourd'hui. Au fond, elle nous demande, tout au long de ses belles pages, ce qu'est véritablement un texte digne de ce nom. Doit-il puiser dans les entrailles et ne pas fuir une sorte d'exhibitionnisme ou le "je", sur lequel tout romancier se fonde, n'a-t-il vocation qu'à devenir, grâce à une alchimie bouleversante, universel ? Sortir de soi ou s'y installer ?
D'après une histoire vraie : Delphine de Vigan mène l'histoire de main de maître. Son admiration pour Stephen King ne l'égare pas. L'effroi et la finesse d'analyse font bon ménage. Ainsi que la pensée qu'elle ne cesse de poser brillamment sur ce qu'elle écrit.
Enfin - j'ose à peine l'avouer car Le Monde des livres va m'exclure et me gronder -, elle fait preuve d'une extraordinaire faculté narrative. On veut aller plus loin, plus vite et en même temps on aspire à retarder l'échéance, la fin. C'est trop bon.
Oui, je franchis le pas. On a du plaisir à lire Delphine de Vigan.
C'est le soir de réveillon de Noël, dédié à la Fête de la Nativité, devenu selon les us et les coutumes, un repas de fête composé de mets délicieux. Paradoxalement, je voudrais évoquer le livre "Jours sans faim" que j'ai lu dans un avion cette année. Le sujet est difficile, le parcours étonnant, la rémission est au rendez-vous. Le premier roman d'un écrivain est toujours intéressant car la force brute de sa plume s'exprime sans entrave, sans l'expérience du succès, sans le parfum du déjà-vu puisque c'est la toute première fois.
M. et Mme Bilger, ainsi que les lecteurs et rédacteurs de ce blog, je vous souhaite un Joyeux Noël 2015 avec une pensée pour les malades dans les hôpitaux ou ailleurs, qui se battent pour recouvrer une meilleure santé, un nouveau départ.
Rédigé par : vamonos | 24 décembre 2015 à 17:41
Valerie @ Messieurs scoubab00 Savonarole Alex paulista | 20 novembre 2015 à 15:50
Vous ne pouvez imaginer la chance que vous avez de ne pas réceptionner la télévision française.
Profitez-en bien, nous ici c'est Hiroshima 24h/24...
Rédigé par : Savonarole | 20 novembre 2015 à 17:16
A l'attention de Messieurs scoubab00, Savonarole et Alex paulista
Merci Messieurs de vos precieuses informations qui me seront utiles le temps venu d'ici une quinzaine de jours lorsque ma reception satellitaire cessera !!
Je remercie tardivement en raison des evenements tragiques qui nous frappent et me bouleversent egalement.
N'etant pas du genre a couper les "tifs" en quatre, je me contenterai pour l'instant de lire/parcourir le blog.
Je ne me permettrai pas non plus en cette periode troublee et douloureuse de souhaiter un bon week-end comme parfois a mon habitude.
Courage a mes compatriotes et Vive la France
Rédigé par : Valerie @ Messieurs scoubab00 Savonarole Alex paulista | 20 novembre 2015 à 15:50
@ Valerie | 13 novembre 2015 à 17:42
J'avais installé OpenVPN et mis une VPN mais un jour certains sites ont arrêté de marcher même à travers elle.
Il y avait une application http://captvty.fr/ qui a été bloquée un temps en 2012 pour raisons légales, puis qui a eu gain de cause et a revu le jour. Elle était très pratique pour charger les programmes dont les serveurs étaient très lents, pour visionner ensuite sans une vidéo qui s'arrête toutes les cinq minutes. Je n'ai pas réessayé leur nouvelle mouture. Je vais le faire.
Mais de plus en plus, les émissions elles-mêmes créent une chaîne YouTube. Vous trouverez l'émission de Ruquier en cherchant ONPC sur YouTube. Il y a aussi le site de Canal Plus qui permet de voir les programmes en clair.
Sinon j'écoute la radio. Il y a beaucoup d'applications qui permettent d'écouter Europe 1, RMC ou autres radios en ligne, directement sur votre smartphone ou sur votre PC avec l'excellente application VLC développée par l'École Centrale de Paris. Pour le foot j'ai trouvé un bon site de streaming au Brésil. Quand la vidéo est un peu hachée, j'ai le son de la radio pour accompagner.
En conjuguant tout cela, en plus de la télé brésilienne, j'ai plus que mon comptant de télévision.
Rédigé par : Alex paulista | 13 novembre 2015 à 20:11
@ Valerie
En Catalogne je reçois BFMTV, i-Télé, RTL radio sur mon IPad, en revanche tout ce qui est "audiovisuel d'Etat" est introuvable.
CNN, BBC, Sky News sont accessibles à jet continu, problème : ils nous font suer avec la météo à Aberdeen... ou Obama.
Dans les années 50 une étude avait démontré qu'un naufragé dans une île déserte ne recevant le London Times qu'une fois par mois était aussi bien informé à son retour qu'un Londonien lisant le même journal tous les jours...
.
Rédigé par : Savonarole | 13 novembre 2015 à 18:44
@ Valerie
Moi non, je ne suis pas compétent. Peut-être qu'on peut faire plus facilement par ordi & le net qu'avec une TV récente ou pas ? Je ne sais pas quel est votre étranger au juste mais il y a souvent ici un blogueur qui habite au Brésil - Alex paulista - et ce Catalan, là - Savonarole.
A suivre...
Rédigé par : scoubab00 | 13 novembre 2015 à 18:26
@ Sieur Savonarole du 11 novembre 2015 à 07:02
Je ne peux commenter sur la dame ecri"vaine" ou pas... Dans la mesure ou je ne puis meme pas la distinguer physiquement (mis a part la couleur des cheveux) d'une autre dame qui sevissait encore recemment le samedi soir en deuxieme partie de soiree... Mais oui... vous voyez de qui je parle... Il s'agit de l'epouse d'un celebre critique gastronomique !!
Quand on pense que j'en suis a toujours confondre Clementine (pas hautaine) d'une certaine Caroline F... c'est dire !!
La suite au prochain episode...
P.S. A toutes/tous... qui vous y connaissez en technologie TV
Si quelqu'un/quelqu'une peut m'indiquer, via le blog, si cela est permis, une technique sans frais, legale et inoffensive qui me permettrait de continuer a regarder "la teloche" depuis l'etranger...
Bientot le standard "HD machin-truc" sera de rigueur. Grrr... je ne suis pas passionnee au point de m'equiper de tout un nouveau systeme : style nouveau decodeur, "carte machin" a renouveller dans 3 semaines... et puis en avril, nouveau televiseur parce que l'ancien date de 1991 et fonctionne impeccablement, "dish", etc. En plus, ca ne durera qu'un temps et on passera en HD3 (ou un truc de ce genre...) et on recommencera a tout changer. Obsolescence programmee et bien organisee !!
Le truc VPN, pour moi, c'est un peu "connote" ;-)... Donc, si quelqu'un(e) a une idee de genie...
Bon week-end
Rédigé par : Valerie | 13 novembre 2015 à 17:42
@Achille | 11 novembre 2015 à 16:32
Nous avons eu sur ce blog, à l'époque des faits, de longs échanges sur le sujet. Les orthodoxes défendant l'utilisation du masculin pour les hautes fonctions (madame le directeur de cabinet, madame le chef de département, madame le juge, etc), les "progressistes" penchant plutôt pour la féminisation des noms.
Il semble que nous soyons le seul pays confronté à ce genre de particularisme. Encore une exception française. :-
Effectivement il y a eu des échanges sur ce blog.
Je ne vois pas ce que cela apporte à une femme d'être "cheffe" d'établissement au lieu de "chef" d'établissement. Je suis revenue sur ce post parce qu'en faisant les librairies pour Noël, j'ai vu le terme "auteure" sur de nombreuses couvertures de livres. De même, j'ai rencontré une "cheffe" d'établissement scolaire, qui se présentait sur une liste Front de Gauche, et qui m'a dit avoir été obligée de l'écrire comme cela.
Je persiste à dire que la féminisation à outrance de tous les termes représentant des professions est une discrimination envers les femmes, et les maintient dans leur soumission à leur condition féminine.
Et comment nommer un "chef" d'établissement de genre neutre, peut-être un "chefe" d'établissement, pour bien montrer ce qu'il est ?
Il ne faut pas se tromper de combat. Cela n'empêchera pas les femmes d'être violées, de mourir sous les coups de leur conjoint, d'élever seules leurs enfants, et à certaines sociétés de faire disparaître les foetus féminins.
Le féminisme en France, dans les années 1960, avec P.Bergé, Cavanna, G.Halimi, était surtout dirigé contre la civilisation judéo-chrétienne.
Mais revenons vite au dernier post de Philippe Bilger.
Rédigé par : anne-marie marson | 12 novembre 2015 à 16:26
@Savonarole 11/11/15 - 17:30
...tout juste et puis un saut vers Jermyn Street pour les chemises, Cologne masculine, nourriture, vins... etc. en fait tout ce qui fait l'homme "Brummel" britannique, tellement surfait mais qui fait encore rêver certains MDR
Rédigé par : eileen@Savonarole | 12 novembre 2015 à 10:32
@ eileen
J'ai oublié de citer la sublissime Marguerite Yourcenar.
Dans son Hadrien, il y a deux pages sur ce fameux mur de 120 km, en plein milieu du Royaume-Uni actuel ; Hadrien prévenait que quiconque l'enjamberait aurait la tête coupée. Succès fou.
Games of Thrones, aujourd'hui, reproduit cette histoire.
À Calais, on a Cazeneuve, habillé à Savile Row pour cacher ses rondeurs.
Rédigé par : Savonarole@eileen | 11 novembre 2015 à 17:30
@ anne-marie marson | 11 novembre 2015 à 14:36
ce qui me choque le plus, c'est la féminisation imposée des noms masculins quand il s'agit d'une femme, comme "auteure" ou "cheffe d'établissement". Dans ce cas je change de trottoir, car il me semble que cette mesure asservit les femmes, les soumet à leur condition féminine et ne les libère pas.
C'est curieux ce que vous dites car je crois savoir que ce sont les mouvements féministes qui sont à l'origine de la féminisation des noms masculins, ceci dans le cadre de l'égalité des sexes justement.
D'ailleurs certaines femmes sont très strictes sur ce point, à commencer par une vice-présidente de l'Assemblée nationale qui a infligé une amende à un député qui s'obstinait à l'appeler madame le Président au lieu de madame la Présidente.
Nous avons eu sur ce blog, à l'époque des faits, de longs échanges sur le sujet. Les orthodoxes défendant l'utilisation du masculin pour les hautes fonctions (madame le directeur de cabinet, madame le chef de département, madame le juge, etc), les "progressistes" penchant plutôt pour la féminisation des noms.
Il semble que nous soyons le seul pays confronté à ce genre de particularisme. Encore une exception française. :-)
Rédigé par : Achille | 11 novembre 2015 à 16:32
@Achille 10 novembre 2015 02:28
"Manifestement un billet sur la littérature provoque beaucoup moins d'enthousiasme que celui portant sur le thème de la race blanche évoqué par Nadine Morano ou le malheureux cafouillage de la ministre du Travail..."
La littérature féminine est peu représentée. La preuve : Fleur Pellerin.
Et qui connaissait la prix Nobel de littérature avant son prix ?
Mais ce qui me choque le plus, c'est la féminisation imposée des noms masculins quand il s'agit d'une femme, comme "auteure" ou "cheffe d'établissement". Dans ce cas je change de trottoir, car il me semble que cette mesure asservit les femmes, les soumet à leur condition féminine et ne les libère pas.
Rédigé par : anne-marie marson | 11 novembre 2015 à 14:36
@ Valerie
Merci pour le lien concernant la "mis lit", je ne connaissais pas, on pourrait y ranger Christine Angot et son papa incestueux dont elle a tant souffert, et ses lecteurs aussi... à chaque page on serre les fesses.
Rédigé par : Savonarole | 11 novembre 2015 à 07:02
@ semtob | 08 novembre 2015 à 23:46
"De Delphine de Vigan, nous ne connaissons que "Les Heures souterraines" adapté par Philippe Harel en 2014 avec Marie-Sophie Ferdane de la Comédie-Française, Mehdi Nebbou, Carolina Jurczak et Eric Savin qui a reçu le prix du roman d'entreprise ou prix Darcos après avoir été présenté au prix Goncourt en 2009."
Ah parce qu'en plus vous avez les mêmes lectures, vous regardez les mêmes films ? Le fusionnel poussé à ce niveau relève de la pathologie.
Vivre avec quelqu'un qui a exactement les mêmes goûts, les mêmes idées, les mêmes sentiments que soi, c'est l'enfer. Rien ne vaut une petite engueulade de temps en temps. La réconciliation ravive les sentiments. C'est un peu comme si tout recommençait.
Vous devriez essayer au moins une fois. Je suis sûr que vous y prendrez goût.
Qui va commencer, françoise ou karell ?
Rédigé par : Achille | 11 novembre 2015 à 06:33
@Savonarole 12.01
Vous faites partie de ces hommes qui une fois la vacherie (pardon) dite, la regrette aussitôt, je sais j'ai un exemplaire à domicile ahaha
Mais avouez que vous avez une façon bien singulière de les e.draguer ces dames qui semblent vous manquer : bon, pour cette fois ça va !
100% d'accord sur la tartine 'Narcisse' de 42 lignes pour dire "que la seule chose qui l'intéresse est de parler de soi" ahaha
Rédigé par : eileen | 10 novembre 2015 à 17:11
Merci a Nastasia-B en date du 29 juillet 2014 sur le site Babelio et dont la critique concerne "Rien ne s'oppose à la nuit"
http://www.babelio.com/livres/Vigan-Rien-ne-soppose-a-la-nuit/277255
Une ecriture cruelle, neanmoins de haute tenue telle qu'on peut la retrouver sur ce blog... et c'est pourquoi je le consulte !!
Je ne suis pas en mesure de juger s'il s'agit de ce que l'on appelle chez moi de la "mis lit". Si c'est le cas, le succes est assure...
https://en.wikipedia.org/wiki/Misery_lit
"...Un océan de néant, des cucuteries ineptes, des je t'aime, tu m'aimes, et pourquoi qu'on s'aime plus.
La littérature c'est comme la boxe, un sport d'homme."
Quite right!! Maitre Savonarole le 09 novembre 2015 à 19:52
S'il ne s'agissait que des seuls domaines ou feminisation rime avec nivellement vers le bas...
Quant a la sororite...
Rédigé par : Valerie | 10 novembre 2015 à 17:08
@eileen | 10 novembre 2015 à 07:03
Rassurez-vous, c'était pour réveiller les dames de ce blog qui se font rares.
Le machisme c'est de pondre des commentaires de 42 lignes pour parler de soi.
Rédigé par : Savonarole | 10 novembre 2015 à 12:01
@Savonarole 9/11/15 - 19:52
"Tu t'es vu quand t'as bu"... pardonnez ce tutoiement mais c'était une pub, de votre époque sans doute !
Manière tout à fait inédite de célébrer la nouvelle campagne contre le harcèlement subi par les femmes dans les transports "ça suffit"... nouvelle campagne à destination des gros balourds et autres mecs sans aucune éducation !
Vous avez reconnu que vous étiez quelquefois capable de débordement machiste... donc soignez-vous et ne vous faites pas plus stupide que vous ne l'êtes en réalité !
Pour info. Il existe quelques émoticônes qui permettent de modérer certains propos, comme LOL bien que devenu totalement ringard et remplacé par "ahaha".
Plus sérieusement seriez-vous encore en capacité de partir en croisade ? peut-être que oui, quant à en revenir, c'est beaucoup moins sûr ! ahaha alors pourquoi mitonner devant la cheminée, les surgelés pour vous feront l'affaire, évitez de prétendre que votre moitié est une excellente cuisinière, la meilleure au monde, ça nous le savons déjà !
Rédigé par : eileen | 10 novembre 2015 à 07:03
Manifestement un billet sur la littérature provoque beaucoup moins d'enthousiasme que celui portant sur le thème de la race blanche évoqué par Nadine Morano ou le malheureux cafouillage de la ministre du Travail.
Faut pas s'étonner si aujourd'hui les journaux préfèrent traiter des petits potins de comptoir sujets à polémiques plutôt que des thèmes à haute teneur intellectuelle.
Et moi qui attendais de grands développements de nos forts en thème de ce blog. Je suis bien déçu.
Heureusement Savonarole est là pour nous donner sa vision très personnelle de la littérature par les femmes. Je crains que Caroline Fourest et le mouvement Ni putes ni soumises ne fassent une pétition. :-)
Rédigé par : Achille | 10 novembre 2015 à 02:28
Cher Philippe,
Misandrie "à part, de ça j'avais raison".
Il y a les misogynes, "on en trouve à foison".
La plume n'est pas toujours appréciée au bon endroit chez la femme et pour de nombreux hommes, elle ne sert que de vomitif pendant le repos du guerrier.
Mine de crayon et œil de biche ne sont pas toujours des fantaisies.
Le lit et le livre sont encore des territoires partagés. La cuisine a ses secrets.
Merci, cher Philippe de défendre les plumes de paon et l'expression au féminin.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 novembre 2015 à 02:03
A Brive, Fleur Pellerin, incollable sur la rentrée littéraire.(Marianne Payot et Delphine Peras)
Comme quoi il ne faut désespérer de rien, saluant au passage Delphine de Vigan, entre autre !
Notre ministre du chômage, (c'est mesquin, sans plus) fera mieux la prochaine fois, par contre qu'elle se méfie tout de même, étant donné le nombre abyssal de chômeurs, la question subsidiaire pourrait peut-être porter sur la durée d'indemnisation.
Pas trop le sujet, mais que voulez-vous, abonné à un club d'achat de livres, chaque fois que j'ouvre le catalogue je suis toujours stupéfait du nombre de nouvelles parutions, et de me demander comment peuvent-ils tous en vivre ? Pour les moins ou pas du tout connus.
Pour Delphine de Vigan ce sera pour plus tard.
Rédigé par : Giuseppe | 09 novembre 2015 à 23:28
Les femmes devraient s'abstenir d'écrire des livres et se consacrer à nous mitonner des boeuf mironton lorsque nous rentrons de croisade.
Mis à part quelques Anglaises comme Agatha Christie, Jane Austen, ou Américaines comme Joyce Carol Oates, puis quelques Françaises comme David-Néel ou la Noailles, que de George Sand et Simone de l'Abreuvoir (dixit Céline) ne nous a-t-il pas fallu nous cogner pour rien. Un océan de néant, des cucuteries ineptes, des je t'aime, tu m'aimes, et pourquoi qu'on s'aime plus.
La littérature c'est comme la boxe, un sport d'homme.
Ne plus me déranger. No molestar.
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2015 à 19:52
Contrairement à vous j'ai été très déçu par ce livre, alors que j'avais beaucoup apprécié "No et Moi", "Les Heures souterraines" et surtout "Rien ne s'oppose à la nuit".
Avec "D'après une histoire vraie", le seul intérêt (en dehors d'une sensibilité de l'écriture toujours bien présente) serait presque la question "Est-ce vraiment vrai ?". A part ça en effet l'histoire est bien banale, assez inintéressante, et elle s'achève d'une façon un peu ridicule.
Rédigé par : achtungbaby | 09 novembre 2015 à 17:38
A propos de François Busnel, que dire ? Je ne regarde pas son émission. J'ai seulement eu l'expérience personnelle d'un très mauvais journaliste. Lorsque mon roman sur l'Allemagne a été publié, il a affirmé sans rire que les éditions Flammarion et moi-même voulions "surfer" (sic) sur la vague des Bienveillantes de J. Littell - c'est du moins ainsi que l'on m'a rapporté ses propos de télévision... une pure ânerie quand on sait qu'Une pureté sans nom a été remis à l'éditeur neuf mois avant la parution du livre de Littell. Le drôle avait la bêtise de s'imaginer qu'on écrit avec passion 650 pages sur l'histoire allemande pour surfer sur une vague (avec ou sans planche à voile ?). En vérité, la seule vague qui nous submerge est celle de la Bêtise humaine. Triste époque...
Rédigé par : Laurent Dingli | 09 novembre 2015 à 10:07
François Busnel… en constante représentation de lui-même… surjouant l'enthousiasme à chaque paragraphe…
Ah, rendez-nous Frédéric Ferney et son "Bateau livre" !
Rédigé par : PJ | 09 novembre 2015 à 07:48
Votre remarque sur François Busnel est tout à fait pertinente : on ne peut douter de son érudition, ni de sa passion, mais il est à déplorer qu'il cherche à ce point à paraître consensuel et s'empêche de partager ses inclinaisons littéraires les plus confidentielles. Sans aller jusqu'à dire que c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde, je serais enchanté de savoir de quoi vibre cet homme, hors des sentiers battus qu'imposent l'audimat et le conformisme.
Rédigé par : Avocat 12 | 09 novembre 2015 à 00:39
Cher Philippe,
De Delphine de Vigan, nous ne connaissons que "Les Heures souterraines" adapté par Philippe Harel en 2014 avec Marie-Sophie Ferdane de la Comédie-Française, Mehdi Nebbou, Carolina Jurczak et Eric Savin qui a reçu le prix du roman d'entreprise ou prix Darcos après avoir été présenté au prix Goncourt en 2009.
Est-ce l'interprétation de Marie-Sophie Ferdane, comédienne d'exception, qui nous avait déjà bluffées dans la Mouette de Tchekhov au théâtre d'Avignon, ou la finesse d'analyse de l'auteur du roman, ou la qualité d'adaptation de Philippe Harel ?
La lecture "D'après une histoire vraie", nous permettra peut-être de déterminer la maîtrise de la recherche de la justesse mais l'auteur déclarant qu'elle s'est amusée à mêler le vrai et le faux, nous ne sommes pas dans l'impatience de cette lecture.
Le plus grand catastrophiste de notre époque reste le grand Alfred et son art du suspens encore que Hollande soit sur le point de le détrôner en catastrophes.
Début de millénaire oblige...
Les cavaliers ramassés dans le sable du désert d'Egypte ne sont ni ceux de l'Apocalypse, ni ceux de Kessel, mais ressemblent tant à ceux d'une boîte à outils qu'il nous faut comprendre.
Leurs formes de fer à cheval maléfiques et pointues qui veulent ignorer les clous qui au moins sont droits, suffisent à alerter notre monde sur la fragilité du destin des hommes libres et nous obligent à décortiquer les symboles et surtout à éviter les actes manqués comme cela peut arriver à chacun de nous.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 08 novembre 2015 à 23:46
Un roman qui a réveillé ou révélé quelque chose en vous ! Mais n'est pas forcément partagé par des lecteurs qui ont d'autres attentes ou l'impression (à cet étalage de confidences) de déjà vu ou de déjà vécu...
Sachant en outre le pourcentage de refus des éditeurs de ce genre de littérature, l'on se demande comment DdV a réussi à passer à travers les mailles du filet...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 novembre 2015 à 23:30
@ Roger L | 08 novembre 2015 à 21:06
Ne m'en veuillez pas, c'était juste pour plaisanter... Quant aux champignons, attention quand même ;-))
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2015 à 23:22
@breizmabro
"En même temps c'est la saison des champignons. Chacun son truc…" : vous m'ôtez les mots de la bouche.
"…car il ne lit que des fiches cuisines ou des notices de fonctionnement, pour ne pas s'éparpiller." : comment avez-vous deviné ? :-)
Rédigé par : Roger L | 08 novembre 2015 à 21:06
@ breizmabro | 08 novembre 2015 à 14:24
Attention de ne pas tomber dans la "fixette" ! Un souffre-douleur des cours de récréation ne peut que retourner dans son coin..."Papate, susucre", pour plagier un des enfants terribles de ce blog.
Bonne lecture, au moins j'ai découvert un nouvel auteur. J'ai plusieurs poêles sur le feu et pas trop de temps en ce moment.
Rédigé par : Giuseppe | 08 novembre 2015 à 20:03
@ Roger L | 08 novembre 2015 à 11:18
"Impossible de commenter un livre qu'on n'a pas lu - et qu'on ne lira probablement jamais à cause du boulot"
Je vous ai reconnue Fleur Pellerin ;-))
"...nécessité de consacrer le temps de lecture quasi exclusivement à un secteur donné, pour ne surtout pas s'éparpiller…"
C'est donc "l'histoire d'un mec" qui écrit sur un blog qu'il ne s'intéresse pas au billet du rédacteur car il ne lit que des fiches cuisines ou des notices de fonctionnement, pour ne pas s'éparpiller :-(
En même temps "le mec" il a une idée sur le début de la sagesse de Ph. Bilger :
"même si une superficialité apparente peut toujours receler une profondeur insoupçonnée (chacun s'accorde naturellement avec la pensée de Proust)"
Ou : La psychanalyse à la portée de tous... :-D
Là, du coup on comprend qu'il vient de s'éparpiller grave vers Proust, le mec.
Quant au paragraphe de clôture qui dit, dans un premier temps : "bravo pour le changement" (chacun aura compris que ce n'était pas destiné à Hollande ;-)
et qui se poursuit par : "tout en ayant bien conscience qu'il était un peu forcé et que nous ignorons quel était l'objet réel du billet perdu", il me laisse un peu perplexe.
En même temps c'est la saison des champignons. Chacun son truc :-D
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2015 à 17:49
On est encore sous le coup de la vive déception d'avoir perdu un long texte, la veille, à la suite d'une malencontreuse manoeuvre.
Vous le savez, Monsieur Bilger, il faut faire des sauvegardes régulièrement, au moins à chaque paragraphe.
Il y a maintenant aussi des disques durs externes portables avec de jolies couleurs et vous pourriez classer les dossiers par couleur : Orange volcanique pour la Justice, Gris graphite pour la politique...
Pour ma part, j'ai classé les opéras sur Rose fuschia, les (vieux) films américains sur Bleu Caraïbes, les (vieux) films français sur Vert Eucalyptus.
Quand je veux regarder un vieux péplum qui n'est pas passé par Médias, Le Mag (au hasard) ou les critiques du Monde, je prends Bleu Caraïbes et c'est comme une oasis, une lumière.
Je n'ai rien lu encore de D. de Vigan , et C.Angot est un peu aride. Par contre j'aime beaucoup S.King.
Quant au livre d'E.Zemmour, "Le Suicide français", je ne comprends pas pourquoi il fait l'objet de toutes ces procédures judiciaires.
C'est peut-être le terme "suicide" qui ne plaît pas au gouvernement, cela doit leur rappeler le suicide assisté par endormissement qui est leur marque déposée.
Rédigé par : anne-marie marson | 08 novembre 2015 à 15:09
Sur ce coup-là je vais obéir au diktat de herr dictator ;-)
(Pas lu, pas pris...)
Ce qui ne m'exonère pas de souhaiter à M. Bilger (si souvent maltraité ici) et à Madame Bilger ma surveillante générale d'orthographe et de grammaire, et à certains blogueurs qui parfois font évoluer mon mode de penser :
imoret-mat ! Kenavo ar c'hentañ...
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2015 à 14:24
Vous donnez envie de lire le dernier opus de Delphine de Vigan. J'avais beaucoup apprécié Rien ne s'oppose à la nuit, le seul de ses ouvrages que j'ai lu pour le moment.
L'auteure, rapportez-vous de manière tout à fait intéressante, nous propose surtout une magnifique et limpide réflexion sur la littérature et l'art d'aujourd'hui. Au fond, elle nous demande, tout au long de ses belles pages, ce qu'est véritablement un texte digne de ce nom. Doit-il puiser dans les entrailles et ne pas fuir une sorte d'exhibitionnisme ou le "je", sur lequel tout romancier se fonde, n'a-t-il vocation qu'à devenir, grâce à une alchimie bouleversante, universel ? Sortir de soi ou s'y installer ?
Le romancier n'est jamais loin de lui-même. Mais surtout, il ne pose que rarement, voire jamais, l'alternative en ces termes car la rationalisation et l'effort d'analyse tueraient la spontanéité de la démarche créatrice (je parle des vrais romanciers, pas des pisse-copies). La création romanesque relève à certains égards de la transe, de la perte de maîtrise, et cet état, presque religieux, du moins mystique, n'est pas sans présenter des similitudes avec la pulsion sur laquelle s'appuient d'autres arts majeurs comme la musique et la peinture. Je ne dis nullement que les interrogations de Delphine de Vigan sont illégitimes ou superflues, bien au contraire, mais simplement que le ressort romanesque, comme toute création, échappe largement à l'effort d'analyse. Ceci dit, les lecteurs français sont vraiment las de cette littérature dite "narcissique" et, comme le suggère l'interrogation que vous rapportez, le romancier peut transcender son "Moi" en faisant reposer son roman sur la colonne vertébrale d'une histoire bien charpentée. A juste titre, l'éternel monologue de l'auteur parisien à la mode devant son miroir finit par lasser. Louis-Ferdinand Céline déclarait dans une interview célèbre d'après-guerre que des histoires, il y en (avait) plein les commissariats, et que ce qui manquait surtout c'était un style. Je ne partage pas tout à fait son opinion. L'intrigue, le fil du récit, est tout aussi essentiel que le style bien que celui-ci, comme le remarquait justement Céline, soit une denrée rarissime.
Rédigé par : Laurent Dingli | 08 novembre 2015 à 12:47
Monsieur Bilger a très certainement toutes les qualités pour être un excellent critique littéraire, aucun doute, ce n'est pas le sujet... c'est seulement à cause d'une "malencontreuse manœuvre" qu'il a été contraint de choisir ce thème pour son blog.
Tout est dit clairement et sans ambiguïté dès les trois premières lignes. Comment et pourquoi abandonnerait-il ce en quoi il excelle... ce qui semble être l'une de ses passions. J'ai du mal à comprendre ceux qui visitent son blog pour lui reprocher les thèmes choisis, qui sont les siens. Il est chez lui, il nous y accueille ahaha
Les commentaires, les commentateurs sportifs m'insupportent, je n'y comprends rien, ça ne m'intéresse pas... jamais je n'ai même touché voire ouvert une seule feuille de L'Equipe... C'est notre choix individuel, c'est notre liberté à tous et à toutes de consulter les media, les chaînes radio et télé, les blogs qui répondent à notre attente, sans devoir leur reprocher leur choix éditorial...
Rédigé par : eileen | 08 novembre 2015 à 12:31
"On n'a plus envie d'écrire sur la Justice, sur François Hollande et sur Nicolas Sarkozy. Ni sur cette droite médiatique…" P. B.
Vous aussi ? Nous, c'est aussi de lire et de voir lesdits thèmes ressassés sans fin partout dans les médias, ici y compris. Lassitude du pouvoir et de l'opposition ? Cynisme perpétuel des politiques ? Impuissance navrée des intellectuels ? Lucidité plus qu'échaudée ? Sans doute tout cela réuni.
Impossible de commenter un livre qu'on n'a pas lu - et qu'on ne lira probablement jamais à cause du boulot (nécessité de consacrer le temps de lecture quasi exclusivement à un secteur donné, pour ne surtout pas s'éparpiller…).
C'est peut-être le début de la sagesse pour P.B. qui consisterait à aller chercher des sujets "majeurs" de billets hors du temps, peut-être après réflexion et programmation, par une compilation d'idées sur un thème possiblement ancien, extra-territorial (?), judiciaire ou non. Et ce n'est pas l'avis d'un "grincheux" (vilipendés ici-même récemment) qui trouve fadasse les sujets répétitifs archi-éculés traités dans le blog, même si une superficialité apparente peut toujours recéler une profondeur insoupçonnée (chacun s'accorde naturellement avec la pensée de Proust).
Donc, bravo pour le changement, tout en ayant bien conscience qu'il était un peu forcé et que nous ignorons quel était l'objet réel du billet perdu.
Rédigé par : Roger L | 08 novembre 2015 à 11:18
Bonjour Monsieur Bilger, je compatis, je comprends votre déception... rien de plus agaçant/rageant + + que de perdre, de voir s'envoler un fichier... qui est forcément quelque part sur votre disque dur ahaha
Cet incident, somme tout mineur mais une réelle perte de temps, le vôtre, vous permet de faire la promo de Delphine de Vigan... et me permet, à moi, si vous le permettez de vous "taquiner"...
Si François Busnel avait commis un livre auriez-vous écrit "François Busnel compagnon de Delphine de Vigan, fine, cultivée..." ??
Et pourtant personne ne peut vous taxer ni de misogynie, ni de machisme ! Bien au contraire, vous êtes toujours/souvent plein de mansuétude vs ces dames, sauf l'une d'entre elles bien sûr !! mais il y a des habitudes toutes masculines ahaha
Ce dimanche décidément "pas votre jour" ahaha
Rédigé par : eileen | 08 novembre 2015 à 10:59
L'habituel commentateur politique a cédé la place à un critique littéraire que je ne connaissais pas et à qui je prédis, sans risque de me tromper, une brillante carrière.
De la pertinence, de la finesse d'analyse, de la sincérité, tout y est.
Et même un zeste de jeunisme avec le "C'est trop bon" final.
Rédigé par : Tipaza | 08 novembre 2015 à 10:51
Bonjour Philippe,
Cette année 2015 est un très bon cru pour la littérature française.
On peut aussi citer "2084" de l'écrivain algérien Boualem Sansal qui a obtenu le Grand prix de l'Académie française, ce qui n'est pas rien.
Il s'agit nous dit un critique littéraire d'une foisonnante fable orwellienne sur fond de dictature islamiste. Michel Houellebecq avec son roman Soumission avait déjà abordé cette vision d'un futur où l'Islam viendrait s'immiscer dans notre civilisation, mais Boualem Sansal pousse la situation jusqu'à sa dernière extrémité. Seul un écrivain d'origine arabe pouvait se permettre de le faire. On n'ose imaginer les critiques si cela avait été un écrivain français.
Le prix Médicis "Titus n'aimait pas Bérénice" de Nathalie Azoulai me paraît très intéressant également. A travers son récit d'une femme délaissée, elle nous retrace la vie de Racine qui a été un peu effacé par les deux célébrités du moment, Corneille et Molière.
Un livre savant qui nous replonge dans cette époque où la langue française avait atteint son plein épanouissement, voire la perfection.
Ne pas oublier bien sûr le nouveau prix Goncourt "Boussole" de Mathias Enard dont le physique rappelle celui de Balzac. Espérons que sa plume soit de la même trempe que celle de son sosie. J'ai entendu dire que l'on s'y ennuie un peu mais les lecteurs qui auront passé le cap des cent premières pages se sentiront obligés de le lire jusqu'au bout.
Cela nous change de ces "œuvres" écrites par des politiques en mal de reconnaissance et qui nous pondent des bouquins qui se vendent à quelques centaines d'exemplaires.
N'importe qui peut faire de la politique pour peu que l'on ait un peu de bagout, mais écrire un livre c'est une autre histoire. Il faut vraiment avoir du talent.
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2015 à 10:25