« Que reste-t-il de nos présidents ? | Accueil | Marre des rétrospectives et prospectives de fin d'année ! »

23 décembre 2015

Commentaires

PRUGNARD

Bonjour,

Vos propos et arguments dans "C à vous", pour quelqu'un comme moi, non au courant de tous les tenants et aboutissants de l'affaire en question, sont d'une très grande médiocrité et relèvent, à mon avis, plus d'un certain corporatisme que d'une prise en compte des outrages subis par les victimes. Vous êtes beaucoup trop enfermé dans un raisonnement purement technique laissant de côté la considération humanitaire. D'autre part un président fait, dans le cas présent, ce qu'il veut, vos considérations n'y ont rien à faire.
Salutations respectueuses

Tipaza

Manuel Valls va publier un recueil de ses discours post-attentats.
Selon Le Parisien, les droits de cet ouvrage intitulé L'Exigence, en librairies début janvier, seront reversés aux associations de soutien aux victimes des attaques terroristes de janvier et novembre 2015.

« En politique, l'âge ne fait rien à l'affaire ! »

Mais dans le cas de Valls, ce n’est même plus une question d’âge.
C’est bien pire.
En plus de l’être, il est mégalo !

Je ne crois pas que les associations s’enrichissent beaucoup.

Un acte fondamentalement anti-écolo, couper des arbres pour en faire des livres qui passeront au pilon !

JLM

"ll y a une fatalité des structures partisanes qui impose une technique, des comportements, des réflexes et des perversions indépendants de l'âge mais ayant tout à voir avec la pesanteur du politique."

Les organisations structurées sur le système pyramidal ne peuvent produire autre chose que des générations montantes encore plus arrivistes que les précédentes, car ces mêmes organisations écrasent les idéalistes et les excluent ou les incitent à partir.

Deviro

@Mitsahne | 24 décembre 2015 à 16:46

Au quart de poil votre commentaire du 24 décembre à 16:46 sur tout ce qui nous est interdit-déconseillé de consommer !
Pertinent et plein d'humour...
Avec ou sans autorisation, j'ai pris la liberté de le sauvegarder et de l'adresser à tous mes amis, parents et relations.
En citant tout de même mes sources, bien évidemment !
Encore merci !

Giuseppe

@ Mitsahne | 24 décembre 2015 à 16:46 "

A la lecture j' ai failli jeûner, mais bon, on ne va pas se laisser abattre !

Bon Noël à toutes et à tous, le temps est magnifique, carte postale sous mes yeux devant mon noisette. Le plus beau panorama du monde évidemment.
Remerciements à notre hôte ainsi qu'à son épouse.

Champagne pour tous ! Demain sera un autre jour. Mais aujourd'hui le soleil brille.

calamity jane

La chaîne des Alpes se découpe sur fond orangé et le silence règne : c'est l'heure solennelle du matin de Noël !

Jabiru

@Franck Boizard

Je n'ai pas lu les attendus du jugement mais j'avais suivi le procès d'assez près. A partir du moment où quelqu'un accepte de porter le chapeau pour d'autres, le juge dans son pouvoir d'appréciation ne peut qu'appliquer les sanctions prévues par le Code pénal. Juppé a décidé d'assumer les erreurs et c'est tout à son honneur.

Deviro

@sylvain | 24 décembre 2015 à 11:20
Joyeux Noël ! Seulement à mes semblables citoyens de la vraie France de droite ultra forte, blanche, chrétienne, hétéro.
Les autres ?? Les gauchouillards islamouillards laïcards intellos bobos gauchos, je leur souhaite une bonne gastro.

J'vous laisse, j'ai ma dinde à farcir.

...il est marié ?

Mitsahne

La connerie se niche partout.

Je suis toujours étonné du nombre de gens qui me veulent du bien, à toute force et malgré moi. Témoin, ce message d’EDF qui me propose un prélèvement automatique mensuel très au-dessus de ce que je paye en six fois pendant toute l’année : tous comptes faits, si je suivais leurs conseils, je paierais 300 euros de trop (qui me seraient remboursés en fin d’année !). A supposer que cinq millions d’abonnés peu regardants suivent les conseils d’EDF, c’est un milliard cinq cent millions d’euros qui tomberaient dans les caisses d’EDF à titre d’avance ! Le mot escroquerie est à peine suffisant.

Pour me consoler et pris d’une envie de liberté inextinguible, je suis allé en voiture faire mes courses de fin d’année, à 30 km/heure pour cause de centre-ville. Sous l’œil soupçonneux de l’agent de sécurité qui me passa au détecteur de métaux, je sortis ma liste écrite au dos d’un prospectus de ma caisse de Sécurité Sociale, spécial diabète, qui me rappelait quelques précautions élémentaires :

Proscrire toutes les formes de sucre, confiseries, pâtisseries, chocolats, miels et autres confitures ainsi que les fruits, les pâtes, le pain, les sodas.
Deuxième ennemi, le sel. Adieux bretzels, frites, eaux de Vichy, sauces tomate et tout ce qui est bon. Naturellement, les graisses sont interdites même pour la salade qu’on assaisonnera avec du citron ; adieu le beurre salé de Bretagne sur le pain « tradition » avec la botte de radis ! Toutes les viandes rouges et charcuteries sont interdites depuis que l’on sait qu’elles font mourir du cancer 0,000 000001% de la population mondiale, adieu côtes de bœuf et foie gras. Se rattraper sur les huîtres ? pas question, on a trouvé des traces lipidiques dans les Marennes-Oléron ! Boire un petit coup ? Foutaises ! et la Modération qui doit précéder et suivre toute citation ou évocation d’un vin, alcool ou « ‘tite bière » même sans Picon !

Les poissons maigres me sont signalés comme surpêchés, la volaille comme très mal élevée, les fromages au lait cru comme suspects, les légumes bourrés de pesticides, je me suis vu contraint de renoncer à faire bombance sous peine d’être rayé des « ayants droit » de ma mutuelle et de me fâcher… à mort avec mon médecin. Je l’entends déjà crier Cholestérol ! Triglycérides ! Tension artérielle ! Je me réfugiai donc au rayon des parfums lorsqu’un journal qui traînait par là me révéla que le papier d’Arménie, les baguettes d’encens étaient cancérigènes, que les anti-parasites, les désherbants et même les cigarettes électroniques étaient bourrés de produits chimiques du plus mauvais effet. A la page suivante, on me mit en garde contre les effets des écrans de télé, de l’ordinateur et même des smartphones. A l’émission « Allo docteurs », j’appris qu’il n’y avait pas de remède contre les aphtes, qu’il fallait se méfier du doliprane, que le dentifrice était totalement inutile et que les médicaments contre le cholestérol après 80 ans ne servaient à rien.

L’air devenant irrespirable, le bruit déclenché par les dénonciateurs du réchauffement climatique étant assourdissant et s’accumulant avec celui des sauveurs de planète à l’affût d’une subvention généreuse, je constatai qu’une grève des taxis avait bloqué toute la circulation et les bus. Demain, ce serait l’Education nationale, les facteurs et les aiguilleurs du ciel. Après-demain, la CGT devrait empêcher la sortie des quotidiens.

Je me suis alors posé la question : que peut-on acheter aujourd’hui sans craindre un empoisonnement certain et qui ne soit contraire à aucune recommandation médicale, politique ou philosophique et sans être pris pour un con ? J’ai bien réfléchi, pesé le pour et le contre, interrogé ma conscience et rassemblé mes souvenirs, j’ai consulté mon horoscope, feuilleté au hasard quelques versets de l’Ancien Testament ; j’ai même brûlé un cierge à Saint Antoine pour retrouver mes neurones perdus ; j’ai consacré 37 secondes à la lecture des œuvres complètes de François Hollande préfacées par Taubira, c'est dire !
Une seule conclusion s'impose, la seule chose au monde que l'on puisse acheter sans se poser trop de questions embarrassantes sur l'avenir à court terme de la brebis égarée par les promesses des hommes politiques, c'est un paquet de PQ ! Oui, du papier-cul épaisseur triple, bleu, blanc ou rose mais en quantités suffisantes pour pallier la clameur qui ne cesse d'enfler : ILS NOUS FONT TOUS CHIER !

duvent

Puisque le mot "con" est semble-t-il au goût du jour...
Je dirai donc "Joyeux Noël à TOUS" même à un certain con, et celui-ci est réellement un prodige, il est remarquablement CON...
Il a osé ce pitre exclure de Noël ceux qui d'après son credo ne méritaient pas ses souhaits ! C'est un chef-d'oeuvre de connerie !
C'est un beau, un merveilleux, un vrai cadeau de Noël, un incroyable bonheur, de ne pas connaître ce pitoyable CON !
ALLELUIA...

Savonarole

Ce soir à minuit, entre deux tranches de foie gras, ayez une pensée pour un bonhomme qui a eu le bon goût de mettre un terme à sa carrière à 33 ans et de ne pas nous faire suer jusqu'à 85 ans comme sénateur à Bethléem.

Exilé

Je profite du fait que l'on puisse encore en France parler de Noël sans être passible des foudres de l'AMF ou de la loi pour souhaiter un joyeux Noël à Madame Bilger et à Monsieur Bilger ainsi qu'aux intervenants qui fréquentent son blog, sans exclusives d'opinions...

Giuseppe

"Et on s'étonne, et on aspire au renouvellement mais en même temps force est de constater, comme après le 13 décembre, que les papys, en politique, font de la résistance" (PB)

Non seulement les papys, mais encore Sylvia Pinel qui envisagerait non seulement la vice-présidence de sa région, mais encore et toujours un mandat de député ! Où trouvent-ils le temps de tout faire ! Je voudrais comprendre, tout ce qu'une majorité de citoyens déteste, le cumul, la voracité, alors que des suppléants doivent ronger leur frein... Et ensuite de vouloir battre le rappel pour ne pas aller voter FN alors que la démocratie ne demande que le renouvellement des représentants. A force ils vont mourir d'indigestion de cumuls, tristes représentants...

@ Lucile
"C'est là que les électeurs ont leur rôle à jouer. Il faut qu'ils soient sans pitié pour les cumulards, les profiteurs et les inefficaces."

On ne peut qu'être d'accord, mais on fait comment puisque rien ne bouge, à part la loi, mais on a vu que les parlementaires restent au milieu du gué, trop soucieux de leurs prébendes.

C'est forcément désespérant et malgré les coups de semonce électoraux rien n'y fait.

Jacques V.

Peut-être n'est-il pas inutile de citer une autre chanson de Brassens :

Ayant avecques lui toujours fait bon ménage,
J'eusse aimé célébrer, sans être inconvenant,
Tendre corps féminin, ton plus bel apanage,
Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant.
C'eût été mon ultime chant, mon chant du cygne,
Mon dernier billet doux, mon message d'adieu.
Or, malheureusement, les mots qui le désignent
Le disputent à l'exécrable, à l'odieux.
C'est la grande pitié de la langue française,
C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur,
De n'offrir que des mots entachés de bassesse
A cet incomparable instrument de bonheur.
Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques,
Tendre corps féminin, c'est fort malencontreux
Que ta fleur la plus douce et la plus érotique
Et la plus enivrante en ait de si scabreux.
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres, pas plus, familier, coutumier,
Il est inexplicable, il est irrévocable,
Honte à celui-là qui l'employa le premier.
Honte à celui-là qui, par dépit, par gageure,
Dota du même terme, en son fiel venimeux,
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure,
Celui-là, c'est probable, en était un fameux.
Misogyne à coup sûr, asexué sans doute,
Au charme de Vénus absolument rétif,
Etait ce bougre qui, toute honte bue, toute,
Fit ce rapprochement, d'ailleurs intempestif.
La malepeste soit de cette homonymie !
C'est injuste, madame, et c'est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu'une foule de gens.
Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie,
Un poète inspiré, que Pégase soutient,
Donne, effaçant d'un coup des siècles d'avanie,
A cette vraie merveille un joli nom chrétien.
En attendant, madame, il semblerait dommage,
Et vos adorateurs en seraient tous peinés,
D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage,
Il est d'autres moyens et que je les connais,
Et que je les connais.

Jabiru

Si l'âge ne fait rien à l'affaire, le courage en ferait beaucoup !
Jean Pierre Chevènement avait déclaré en son temps : "Quand un ministre n'est pas d'accord il démissionne ou ferme sa gueule".
Qu'attend donc Mme Taubira pour faire sienne la déclaration d'un homme d'honneur ? Qu'attend son patron pour lui indiquer la sortie ?
Il se trouve que la dame en question a deux atouts dans son jeu, son pouvoir de nuisance que craint sans aucun doute son patron et surtout la main sur le poids des électeurs du Parti Radical dont a besoin celui qui ne pense qu'à un second mandat. Là encore on constate que les décisions politiques sont prises en fonction d'intérêts particuliers et non de l'intérêt général et c'est de cela que les électeurs ne veulent plus.
Un bras de fer est en cours, laquelle ou lequel va manger son chapeau ?
Nous le saurons sous quelques jours mais j'ai ma petite idée sur la question.

Giuseppe

"...comme ailleurs, "quand on est con, on est con"" (PB)

L'AFP (Orange) et le répit sur l'emploi, décidément ils n'ont pas l'analyse très heureuse, quand on annonce 3,6 millions de chômeurs !

Lucile

En fait c'est l'accumulation et la structure purement hiérarchique qui posent problème dans les partis politiques traditionnels. Idéalement, il faudrait un brassage entre les jeunes et les vieux, et pas dans une structure qui ressemble avant tout à un processus d'élimination où les vieux tirent les ficelles pour continuer à occuper le terrain ; ils se tiennent aux guichets, cooptent et distribuent les places au compte-gouttes, or ce n'est pas trop leur intérêt personnel de promouvoir à des postes de responsabilité des gens qui ont de l'avenir. Ils veulent bien des lieutenants, mais ils tentent de les cantonner là où ils leur sont utiles, et les flinguent s'ils font mine d'évoluer, en agitant le spectre de la déloyauté et de la trahison. C'est ce qui arrive à Fillon et à Le Maire, qui tous deux ont de vraies statures d'homme d'Etat mais payent leur statut passé de satellite.

Pourtant, là où les vieux apportent expérience et modération, et les jeunes technicité et capacité à faire évoluer les pratiques, sans que les uns étouffent les autres, ça donne de bons résultats. C'est pareil en médecine. Encore faut-il que ce soit la réussite des projets qui conditionne la réussite personnelle. C'est là que les électeurs ont leur rôle à jouer. Il faut qu'ils soient sans pitié pour les cumulards, les profiteurs et les inefficaces.

Yves

@Exilé 8.53

Quand des politiques expliquent le vote FN par le seul chômage, ils habillent l'événement à leur avantage. Ils ne sont ni cons(1) ni sincères.
Les cons sont ceux qui les prennent au pied de la lettre.
Même motif, même punition, quand le PS explique qu'en ne reculant pas sur la fameuse déchéance, le président a résisté aux "injonctions de l'extrême droite et de la droite dite républicaine".
Rassurons-nous, au fil des décennies, à mesure que l'enseignement est offert au plus grand nombre, ces astuces font long feu. Quoique...

(1) jadis, l'accusation de connerie faisait florès chez les militaires. Ainsi dans la RAF pendant la guerre, où une petite rivalité était née entre les diverses escadrilles du Groupe français (Lorraine), il se disait :
"Untel est con, il est si con que ses copains d'escadrille s'en sont aperçu !"

sylvain

Joyeux Noël !

A tous ?? Ben non niet nada !

Seulement à mes semblables citoyens de la vraie France de droite ultra forte, blanche, chrétienne, hétéro.

Les autres ?? Les gauchouillards islamouillards laïcards intellos bobos gauchos, je leur souhaite une bonne gastro.

J'vous laisse, j'ai ma dinde à farcir.

Ellen

Joyeuses Fêtes de Noël à Monsieur et Madame Bilger et à toute leur famille.

Merci de continuer à nous éclairer...


 Franck Boizard

@ Jabiru | 23 décembre 2015 à 18:54

J'insiste, relisez les attendus du jugement, ils sont très clairs.

Exilé

En politique comme ailleurs, "quand on est con, on est con".

Nous en avons encore eu un exemple au soir des dernières élections quand les responsables (?) politiques y sont tous allés du plus jeune au plus vieux de leur petit couplet obligé sur le chômage qui selon eux serait l'alpha et l’oméga du vote FN, en ayant oublié sciemment ou pas de citer quelques autres problèmes de plus en plus préoccupants.

Que les plus jeunes puissent tenir ce discours conformiste, c'est dans la nature des choses, ils sont à un âge pour lequel le psittacisme prédomine encore, mais quand nous voyons que certains sénateurs de la fausse droite blanchis sous le harnais répètent la même chose sans avoir rien appris et sans rien avoir compris, c'est inquiétant.

calamity jane

Que fait-on du : "à con, con et demi" ?
On ne fait pas dans la demi-mesure !
Bien. Alors parlons de double-con.

Jouissive est la question-réponse qui nous assène un truc et se précipite dans "Pourquoi". Tous les appariteurs dans la boîte à grimaces la pratiquent.
Ex : les Français en ont ras-le-bol de la connerie (affirmation), pourquoi ? (question).
Et l'écho répondit : ferme-la Ducon !

Achille

Juste un petit mot pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d'années à notre hôte Philippe et à sa discrète et efficace modératrice-correctrice Pascale Bilger.

Ce blog demeure depuis des années un des meilleurs de France tant par sa liberté d'expression que la qualité des billets, toujours d'une grande sincérité. Et il n'est pas facile d'être sincère de nos jours sans risquer les foudres des Torquemada de tout poil qui guettent la moindre petite phrase pour en extirper des intentions malsaines qui sont le plus souvent le fruit de leur imagination débridée.

Bonnes fêtes de fin d'année également à tous les commentateurs et commentatrices sans exception. Les grandes plumes du blog, les spécialistes du hors sujet, les provocateurs, les farfelus, les "qui ont tendance à se la péter", les sympas, les pas sympas du tout (autrement dit les cons). Bref tout le monde.

Bonnes agapes à tous devant votre sapin de Noël enguirlandé, au pied duquel figure en bonne place l'incontournable crèche tant controversée de nos jours avec ses magnifiques petits santons de Provence. Sans oublier bien sûr, les chants de Noël qui ont bercé notre enfance.

♪Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel ... ♫ immortalisé par Tino Rossi.

♪Mon beau sapin, roi des forêts ...♫

Et pour les plus "christianisés" d'entre nous
♪Il est né le divin enfant. Jouez hautbois, résonnez musettes. ♫

Province

Les politiques ne sont que des marionnettes imposées par les media, voir la possible trajectoire brisée de DSK uniquement inventée par des commentateurs serviles.
Ces fameux éditorialistes, penseurs, experts comme on nous les présente sont pour la plupart TRES âgés, on sait à l'avance comment vont se comporter Duhamel, Elkabbach, Cotta, Nay, Cayrol, etc. qui officient généreusement partout.
Ces "indicateurs de pensée correcte" se trompent, les auditeurs ricanent avec recul en les écoutant et ensuite on est étonné lors des élections. Inadéquation des media, des politiques trop âgés et un pays qui ne croit ni les uns ni les autres et agit comme bon lui semble, énervé par ces leçons de morale surannées.
Maximum 70 ans pour les journalistes, peut-être 75 pour les politiques et interdiction de cumuler retraite et salaire (journalistes et politiques), on est au service du citoyen mais on ne cumule pas les revenus. L'âge baissera miraculeusement.

jack

Le ministre de Mitterrand, Tapie, a toujours soigné sa différence. Avec les résultats que l'on connaît... Effectivement, l'âge est sans importance. Ce qui est mis en évidence c'est le toupet, la hâblerie, la forfanterie. Autant de 'qualités' communément admises en politique mais chez Tapie, c'est tellement poussé à l’extrême que c'est trop flagrant et risible.

Giuseppe

"En politique, l'âge ne fait rien à l'affaire !" (PB)

Exact ! Il faut connaître la personne idoine, sinon vous serez condamné à coller des affiches toute votre vie. Demandez à ce blogueur activiste - dont j'ai oublié le nom -, qui a quitté EELV tellement il était impossible de franchir certaines passerelles. Par contre ceux qui y sont, quand ils y sont ils y sont !

Une sénatrice à plus de quatre-vingts ans qui continue à faire des voyages d'études ! Heureusement battue aux élections cantonales par une attachée parlementaire de la même famille politique. Ce fut un ouf de soulagement, le parti n'a pas suffi les citoyens en avaient assez.

Bon là c'était juste la version sénile de l'histoire, mais un simple renouvellement et la question ne serait pas posée, tous les âges et tous les profils sociaux pourraient enfin faire respirer une démocratie qui s'avachit sous d'indécrottables parlementaires qui s'accrochent aux rochers comme des sangsues ou la gale sur le pauvre monde.

Ce n'est pas le nombre des années qu'il faut revoir, c'est le nombre de mandats et le cumul et puis ma fois, au suivant. Un seul suffit et une fois renouvelable paraît raisonnable, tant le travail est immense et la fraîcheur indispensable.

A chaque apparition de Cambadélis j'ai l'impression qu'il a toujours été là, vieux dans ce qu'il représente, vieux dans son langage d'une autre époque, recuit dans un milieu électoral qui ne supporte plus ces personnages et donc s'abstient de voter puisque rien ne bouge, rien ne change.

Féodalité des représentants qui se cooptent, féodalité des idées usées jusqu'à la corde, tout est broyé par des personnages immuables qui ne nous représentent plus en majorité : un sur deux qui ne va plus aux urnes, 6 800 000 qui votent FN et les autres pour boucher les trous en pensant à leur gamelle, eh bien si c'est cela la démocratie...

breizmabro

@ Jabiru | 23 décembre 2015 à 19:21 @ Achille | 23 décembre 2015 à 20:18

Oui, oui, oui et oui ! J'ai confondu les deux grosses têtes du jeu (politique) que sont Juppé et Fabius.

Comme quoi... la connerie... rôde jusque sous mes doigts :-D

Je vous dirais bien que c'était pour savoir s'il y en avait UN qui suivait, mais bon...

Nedeleg laouen à vous !

Achille

@breizmabro | 23 décembre 2015 à 17:47

J'ai l'impression que vous confondez Juppé avec Fabius....

hameau dans les nuages

@Xavier NEBOUT
"Désolé de vous contredire. Je crois pouvoir dire qu'un agent immobilier est plus que beaucoup d'autres professions en rapport avec la bêtise grave et profonde."

Heureusement il sait s'adapter en présentant des rossignols à des prix nucléaires...
Un de mes frères parisiens cherchant actuellement au Pays Basque un bien pour ses vieux jours (très vieux jours) en fait l'expérience. Parigot donc un peu hautain il ne sait pas jouer au c**.

Je sais faire et mets donc mes talents à sa disposition pour aller sur place tailler une bavette avec le voisinage, prendre un café au troquet du coin en jouant les curieux et surtout faire rire en jouant au pec.

Son dernier coup de coeur était un moulin pour une somme coquette de près de 700.000 euros. L'agent immobilier lui avait bien parlé de zone potentiellement inondable, ce qui semblait être un risque à prendre pour posséder un moulin mais il omis, et j'ai pu le rapporter à mon frère, qu'il s'agissait de submersabilité, les propriétaires âgés ayant quitté les lieux après la dernière inondation car ils avaient eu les pieds dans l'eau... malgré qu'ils fussent réfugiés au premier étage...

Voilà pour l'anecdote.

A l'instar d'autres commentateurs, je souhaite à monsieur Bilger ainsi qu'à son épouse et toute sa famille un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année, et que son blog puisse encore longtemps "tourner en rond" comme l'a si gentiment dit un intervenant.

Et surtout que Vive la France !

Si le cri de guerre "mort aux c**s " se réalisait il n'y aurait plus âme qui vive sur cette planète.

Et à qui donc parlerais-je alors ?

Jabiru

@breizmabro

Je ne vois pas le rapport de Juppé avec le sang contaminé et le bateau des écolos.
Faut revoir vos classiques.

caroff

L'argumentation de notre hôte n'est pas dépourvue de fondements : la bêtise n'a pas d'âge...

Une fois ceci constaté, ne convient-il pas de se demander pourquoi un Renzi est possible en Italie, comme furent possibles Zapatero ou Aznar en Espagne, Blair et Cameron en GB et même Obama aux Etats-Unis et que nous soyons abonnés à des choix de personnages vieillissants dont on connaît par coeur les qualités et surtout les défauts ?
Comment peut-on imaginer que Juppé ou Bayrou (quelles différences entre les deux ?) soient une fois encore à encombrer l'espace politique ?
Et je ne parle pas de Sarko qui n'aura de cesse de se venger et de s'entourer aussi médiocrement qu'il l'a fait en 2007.

Jabiru

@Franck Boizard

Ne jouons pas sur les mots, vous savez très bien qu'au cœur d'un tel système il n'est pas permis politiquement de mettre en cause le chef.
Juppé s'est exprimé il y a quelques jours dans un reportage et il a déclaré a nouveau qu'en tant que responsable du mouvement politique de l'époque il avait décidé de prendre sur lui la totalité de la charge de l'instance. L'histoire ne dit pas si Chirac l'a remercié pour cet acte courageux. Vous en connaissez beaucoup des politiques qui assument ?

semtob

Cher Philippe,

Philippe ne badine pas avec «les cons» dans ce billet, avant le dîner de Noël.
Ce qui nous invite aux sources de Brassens à s’enivrer du poème d’Alfred de Musset (1810-1857).

"Ballade à la lune"

"C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?

Es-tu l’œil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?

N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?

Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?

Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?

Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?

Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?

Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
À travers les barreaux.

Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phébé
La blonde
Dans la mer est tombé.

Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.

Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !

Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !

Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.

Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prés,
Ses chiens s'en sont allés.

Oh ! le soir, dans la brise,
Phœbé, sœur d'Apollon,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !

Phœbé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.

Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.

Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.

T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.

T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !

Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.

Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.

Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?

Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.

Peut-être quand déchante
Quelque pauvre mari,
Méchante,
De loin tu lui souris.

Dans sa douleur amère,
Quand au gendre béni
La mère
Livre la clef du nid,

Le pied dans sa pantoufle,
Voilà l'époux tout prêt
Qui souffle
Le bougeoir indiscret.

Au pudique hyménée
La vierge qui se croit
Menée,
Grelotte en son lit froid,

Mais monsieur tout en flamme
Commence à rudoyer
Madame,
Qui commence à crier.

"Ouf ! dit-il, je travaille,
Ma bonne, et ne fais rien
Qui vaille;
Tu ne te tiens pas bien."

Et vite il se dépêche.
Mais quel démon caché
L'empêche
De commettre un péché ?

"Ah ! dit-il, prenons garde.
Quel témoin curieux
Regarde
Avec ces deux grands yeux ?"

Et c'est, dans la nuit brune,
Sur son clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i."

Nous souhaitons de douces fêtes à chacune et à chacun et plus particulièrement à celui qui porte la hotte des mots singuliers. Joyeux Noël à Philippe et à sa famille.
françoise et karell Semtob

herman Kerhost

Je ne suis pas du tout de l'avis de Brassens, je pense au contraire que l'âge fait beaucoup à l'affaire. La bêtise est une caractéristique largement partagée dans la population, et ce n'est qu'avec l'âge que l'on devient (un peu...) moins con.
L'homme est si bête qu'il en arrive même à détruire son écosystème, et tellement encore qu'après s'être rendu compte du désastre commis, mise encore sur son intelligence pour sortir l'humanité du bourbier dans lequel elle se trouve.
En vérité nous sommes tous des cons qui s'ignorent, et la réflexion la plus intelligente serait d'enfin prendre la pleine mesure de ce que ceci implique, afin de pouvoir peut-être avancer en faisant moins de bêtises, mais surtout cesser de diriger les choses en étant tellement sûr de soi-même.
C'est à n'en pas douter la réflexion qu'à dû se faire le juge Burgaud après l'affaire d'Outreau. Enfin j'espère...

breizmabro

@ Jabiru | 23 décembre 2015 à 16:33
"Cet homme d'Etat (Juppé) qui a payé à titre personnel pour une faute collective a montré son courage et son savoir-faire"

Question courage, concernant le sang contaminé ça a été plutôt "responsable mais pas coupable" et pour le Rainbow Warrior (un mort) "c'est pas moi c'est Hernu".

A bien réfléchir il est à ranger dans le tiroir des cons. Vieux et con à la fois.

Xavier NEBOUT

Désolé de vous contredire. Je crois pouvoir dire qu'un agent immobilier est plus que beaucoup d'autres professions en rapport avec la bêtise grave et profonde.

Entre celui qui cherche le mouton à cinq pattes au prix canon en vous prenant de haut si vous vous montrez seulement sceptique, celui qui demande deux fois plus cher que sa maison ne vaut, celui qui ne fait "confiance qu'à son notaire" ou "à monsieur le maire" même et surtout si ces derniers ne valent pas un clou, etc. etc., celui qui fait le coq devant sa compagne, le connaisseur en travaux qui n'y connaît rien, et surtout dans la propension à prendre les autres pour des cons, je dirais que l'agent immobilier devient rapidement un expert en cons.

Alors fort de cette longue expertise, je peux certifier que les gens âgés sont moins cons que les jeunes.

Alex paulista

Avec des raisonnements comme ça on fait des enfants à soixante-dix ans...
Non, franchement, postuler pour un premier mandat de président après soixante-dix ans, ce n'est pas très raisonnable.
Il y a tant de rôles de vieux sage conseiller de l'ombre à pourvoir auprès de jeunes ambitieux !

 Franck Boizard

@ Jabiru | 23 décembre 2015 à 16:33
"Cet homme d'Etat qui a payé à titre personnel pour une faute collective"

C'est absolument faux, ça c'est la belle légende forgée par les communicants de Juppé.

aliocha

La révolution n'a finalement que métastasé l'esprit de cour, le savoir-faire est toujours soumis au faire-savoir, la promotion plus au carnet d'adresses qu'à la compétence, et le roi décapité s'est muté en d'innombrables roitelets à courtiser.
L'âge n'y est pas pour grand-chose, on est toujours le con de quelqu'un.
Je rêve d'un monde où la parole serait vérité, et où celui qui la porterait entraînerait le peuple éclairé vers l'accomplissement du destin mirifique de l'homme, placé qu'il est à la croisée des chemins de l'évolution, ayant dans ses mains pour poursuivre ou non l'aventure, croire ou non à la violence, l'incroyance nous amenant sur les chemins de la justice.
Salam aux bonne volonté.

Jabiru

@Jean-Dominique Reffait

Vous n'ignorez sans doute pas que qu'A.Juppé a été très apprécié lors de son "exil" au Québec par l'ensemble de ses collègues professeurs et de ses élèves qui ont particulièrement profité de son expérience et de ses cours magistraux. Cet homme d'Etat qui a payé à titre personnel pour une faute collective a montré son courage et son savoir-faire, ce n'était pas si évident dans le contexte de l'époque.

Lucile

Le problème avec ceux qui ne sont pas trop cons, c'est que de temps en temps ils le sont quand même, et le problème avec ceux qui sont cons, c'est que de temps en temps ils ne le sont pas tant que ça. Ca les rend difficiles à distinguer. Donc je m'en tiendrai à l'adage évangélique : on juge l'arbre à ses fruits. D'où il résulte que les cons sont nuisibles. C'est pour ça qu'on préfèrerait qu'ils ne fassent pas trop de politique. Comment se fait-il pourtant qu'ils en fassent, et à des postes parfois élevés ? Eh bien justement parce qu'ils sont cons mais pas tout le temps, et pas pour tout. CQFD.

Sur ce, un très joyeux Noël à tous : ceux que je lis sans réagir, ceux avec qui je suis d'accord, et ceux que je contredis, un vrai plaisir dans tous les cas, et je les en remercie. Et puis, un grand "hip hip hip hurrah", pour Monsieur et Madame Bilger, for he is a good fellow, and she is a good fellow !

sylvain

Le FN remercie Mme Taubira, jamais le pays n'aura connu un personne aussi détestable, indépendantiste anti-France nommée ministre socialiste et qui continue à narguer le peuple, on ne pourra jamais faire pire.
Si c est encore une manœuvre magouille pour faire monter le FN et faire gagner Hollande aux élections, c'est réussi.
Jamais aucun gouvernement, aucun parti politique autre que ce PS n'avait réussi à faire tomber la France aussi bas.

Paul Duret

En même temps que je prends de l'âge, j'ai tendance à déplacer la barre de la vieillesse. Elle est ainsi toujours devant moi.
Pour corroborer vos dires sur la bêtise récurrente de certains, je lis dans Le Figaro que Sarko voulait nommer Dati au poste de N°2 de LR.
Et puis, superbe cadeau de Noël pour Philippe Bilger, la grosse bourde de Cricri sur la déchéance de nationalité : elle va être obligé de déchoir.

Jean-Dominique Reffait

Ce n'est pas tant l'âge de l'état civil qui pose problème que l'âge politique des intéressés. En France, nous souffrons singulièrement du manque de renouvellement de la classe politique, quel que soit l'âge des nouveaux et des anciens. Un retraité tout frais bourré d'expérience et d'idées qui voudrait s'engager dans les responsabilités politiques a infiniment moins de chances d'y parvenir qu'un quadragénaire qui a vingt ans d'appareil politique derrière lui. Il est là le problème français.

Le renouvellement de la classe politique en France se heurte à la tradition oligarchique de notre pays qui impose un cursus long, exclusif et professionnel dans l'appareil politique. Nos jeunes ministres sont de vieux politiciens, gravitant dès leur sortie d'école autour des mentors consacrés, ces ducs et pairs de France que sont les Michel Rocard, Jacques Attali, Jacques Chirac. L'ambition locale sera servie par le grenouillage inlassable au sein des arcanes du parti politique, l'ambition nationale sera satisfaite par les sauts de puce de cabinet en cabinet. Dans tous les cas, il faut accepter, pour parvenir en politique française, d'être longtemps le larbin humilié avant d'accéder au statut de maître capricieux. Cet effacement de l'amour-propre n'est pas commun, cette capacité à avaler des boas en guise de couleuvre est réservé à quelques Rastignac dont la valeur se réduit à cette disposition de caractère. Les meilleurs ne sont pas les plus résistants, ils s'en vont en laissant la place aux plus tenaces.

La France n'a pas de tradition démocratique, elle passe volontiers du chaos révolutionnaire à l'ordre oligarchique, les deux se succédant immanquablement tout au long de son histoire. Il faut aux Français des rois, des princes et des seigneurs que l'on peut alternativement courtiser pour quelques prébendes et décapiter quand ils ont fini de plaire. Nos institutions, sans doute les moins démocratiques des grandes démocraties, sont adaptées à ces comportements de vilains complaisants ou rageurs.

L'âge de Juppé ou d'autres m'indiffère donc, mais leur âge politique m'embarrasse : ils n'ont jamais connu autre chose, n'ont jamais fait l'expérience d'une vie professionnelle et sociale longue et contrainte. Quand on voit un DSK, brillantissime économiste planétaire, à peine rendu à la vie professionnelle, se faire escroquer platement en moins de deux ans, on comprend tout ce que la profession politique a de déconnecté du réel.

Robert

Je résumerai votre billet, Monsieur Bilger, à ces extraits, à mes yeux essentiels :
"Le débat sur les "papys" et les plus jeunes n'a donc aucun sens parce que l'exercice du pouvoir, des responsabilités à quelque niveau qu'elles se situent et l'affirmation des ambitions réduisent tous les intéressés à une sorte de dénominateur commun à peine subverti par la nature de gauche ou de droite des projets. La substance idéologique des programmes est sans incidence sur le noyau dur et le cœur inaltérable de la machine politique : les postures similaires de ceux qui, de tous âges, vivent dans ou de celle-ci.
[...] la politique ne pourra être demain décloisonnée qu'à condition de répudier rôles et postures, vivifiée que si hommes et femmes prennent le pas sur les conventions et les stéréotypes. La singularité sur la masse. Ce qu'on est sur la discipline. La vérité, quoi qu'il en coûte, sur le catéchisme. Le parti de soi contre les partis".

Effectivement le discours politique est aveuli par le système de "communication" mis en place à usage du "commun", du petit peuple qu'il convient de manipuler en lui taisant la vérité et en la lui présentant de manière qu'il ne se révolte pas. Un langage pour gogos en quelque sorte !

L'âge ne fait certes rien à l'affaire, mais il y contribue aussi quelque peu. Il me paraît évident qu'une certaine expérience de la vie est indispensable pour exercer certaines fonctions de décision.
En revanche, quand on voit combien le personnel politique s'accroche à l'exercice des fonctions électives, notamment au-delà de quatre-vingts ans, presque jusqu'à une forme de naufrage, il me semble qu'imposer des limites longues (comme d'ailleurs l'ont décidé les papes...) serait, en sus de le limitation du nombre des mandats électifs exercés, un bonne manière de renouveler notre classe politique.

Le symptôme de cette société de caste hors sol que constitue à présent le personnel politicien réside aussi dans le vocabulaire. Le personnel politique évoque la présence de "membres de la société civile" dans les instances gouvernementales, ce qui montre combien il ne se sent aucunement représentant du peuple pour l'exercice du pouvoir en son nom.
De fait, il fut un temps ou l'on opposait uniquement société civile à société militaire en raison de la seule différence du mode de fonctionnement.
De même que par abus de langage la presse nous abreuve d'expressions fausses comme celle de "locataire de l’Élysée", voire de Matignon ou d'autres ministères. Jusqu'à preuve du contraire, il ne paient aucun loyer et sont "occupants" au sens du code civil de leurs locaux et appartements concédés par l’État pour le seul exercice de leurs éminentes fonctions.
Sont-ils à la hauteur de l'exercice de ces fonctions ? J'en doute profondément.

eileen

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît (Jacques Chirac emprunté à Michel Audiard)

En politique, on ne peut être ou devenir cxx, certains en ont le talent ahaha la seule règle éternelle observée en politique est le mimétisme, tous se présentent comme des réformateurs etc. mais faudrait-il encore le pouvoir, tous sont toujours sur la surface et l'écume des sujets, juste des annonces à l'aide d'éléments de langage, pour changer/réformer faut-il encore posséder le savoir-faire, le faire-savoir, mettre les mains dans le cambouis... quand certains prétendent avoir économisé 2 à 5% d'un coût de fonctionnement par exemple, au lieu des 25 % possiblement réalisables, oubliant que le budget initial du rond-point ou du pont ou du stade, etc. a été multiplié par trois.

Tipaza

"Quand on est con, on est con".

Pas si simple !
On peut être et avoir été,
On peut avoir été et ne plus l’être,
On peut enfin ne pas l’avoir été et l’être devenu !

Qui dira les bienfaits ou les méfaits du temps dans ce domaine.

Il en est qui naissent jeunes cons à l’avenir incertain.
Il en est qui naissent vieux cons et qui le restent.
Cette dernière catégorie m’a toujours intrigué.
Naître vieux et le rester toute sa vie, parfois en empirant.

C’est l’impression que donnent certains hommes sérieux depuis la naissance et qui le sont restés, cumulant les effets d’une naissance incongrue avec les effets pervers du temps.
Raffarin, homme sérieux qui énonce avec gravité d’hilarantes naïvetés m’a toujours semblé être de cette catégorie. Il est né comme ça, rien d’autre à dire, sinon le prier de se taire quand il n’a rien d’intéressant à dire, ce qui le réduirait au silence absolu.

Bonaparte éblouissant au pont d’Arcole, usé par le temps, finissant obèse et dépressif, en vieux con.

À l’inverse Churchill, jeune con, bravant son milieu, changeant de parti, abandonnant les conservateurs pour le parti libéral, traversant l’allée qu’on ne doit pas traverser pour passer d’un côté à l’autre du Parlement. Une provocation inutile de jeune con ambitieux, finissant vieux lion déterminé, luttant contre le nazisme et sauvant ce qui pouvait être sauvé de la naïveté de Roosevelt à Yalta.

On ne connaît vraiment un homme qu’à sa dernière minute, sauf évidemment les cons. Ceux-là on les reconnaît à la première minute, au premier vagissement.

Ne nous affolons pas, comme disait M.Audiard : "nous sommes cernés par les cons, et nous encerclons nous-mêmes".

Sur le fond, je crois que jeunes et vieux ne peuvent plus rien. Nous vivons les derniers stades d’une démocratie qui se veut représentative et qui n’est qu’oligarchique si je peux dire.
Une oligarchie marchande et donc mondialiste, jeunes et vieux, impose sa volonté à un peuple drogué par les effets pervers du système.
Le système explosera par la grâce de ceux que ces élites accueillent largement parce qu’il paraît qu’on a besoin de main-d’œuvre en Allemagne, et que les valeurs de la République le veulent.

Ces immigrés sont le levain de la prochaine révolution. L’avenir risque de ne plus être franchement démocratique.

Jabiru

Cher Philippe Bilger,

La vieillesse du corps, celle des artères, n'a heureusement rien à voir avec celle de l'esprit sachant que quel que soit notre âge - je suis votre aîné d'un an - j'ai toujours considéré que je n'étais qu'un ex-gamin. Il y a des gens âgés qui sont jeunes dans leurs têtes et des jeunes qui sont vieux avant l'âge. Et pour reprendre ce qu'écrit Achille dans son post 09:25, l'expérience des vieux est en cohérence avec la fougue des jeunes, pouvant former ainsi des duos efficaces et créatifs. Au cours de ma carrière j'ai tenu à m'entourer de jeunes collaborateurs qui ont complété avec talent et expertise des idées et des approches qui auraient manqué à mon expérience. Et c'est sur ces considérations qui n'engagent que moi, que je me permets de vous souhaiter ainsi qu'à votre épouse et aux nombreux contributeurs de ce blog, de passer de joyeuses fêtes de fin d'année.

 Franck Boizard

Les peuples sont menés hors du désert par leurs patriarches, pas par les jeunots dont les dents rayent le parquet et qui sont prêts à toutes les folies pour satisfaire leur ego.

Il est vrai que la vieillesse peut aussi aggraver les défauts et rendre le gouvernement désastreux (voir Pétain).

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS