Dès le début de chaque année, je pense à ce qu'on devra subir à sa fin.
J'éprouve une nausée anticipée à l'idée des inventaires, des redites, des rediffusions et des redondances. A cause des émissions et des articles qui viendront nous rappeler ce qu'on a vécu en direct et que la plupart du temps on voudrait plutôt oublier.
Je suis par avance inquiet face aux prévisions, aux supputations pour l'avenir, à ce mélange promotionnel et, à la fois, désordonné qui, en gros, nous annonce pour l'année future ce qui aura constitué le terreau humain, culturel, médiatique, politique de l'année écoulée.
Je déteste ce rituel qui pour combler le vide nous offre une plénitude dérisoire et répétitive. Je ne parviens pas à approuver ces réflexes de l'audiovisuel, qui le conduisent à regarder derrière lui en croyant nous faire plaisir alors qu'on est lassé par la profusion accablante de ce qui nous a déjà submergés.
Mon sentiment me semble justifié même par rapport aux années que je pourrais qualifier d'ordinaires, alors bien davantage si on considère la tragique année 2015 qui a atteint, à deux reprises, la France en son coeur pour la meurtrir à mort.
Et il faut féliciter François Hollande d'avoir, contre tous les spécialistes du désarmement, maintenu la déchéance de nationalité dans le projet de révision constitutionnelle.
Pour revenir à ces rétrospectives et à ces prospectives, elles sont encore plus grotesques si on veut bien les appréhender dans le détail.
Même si aucun média ne va y échapper, force est de reconnaître que L'Obs a fait "fort" dans ce double registre.
Sur 2015 par exemple, il nous pose une question qui accompagne une belle photographie de Léa Salamé :"2015, Léa Salamé, qui d'autre ?". Mais si les citoyens avaient été consultés, et pas seulement le corporatisme médiatique se persuadant que son nombril est l'univers, tant d'autres noms auraient pu être cités qui n'auraient pas confondu la visibilité avec la qualité. Sans provocation je formule cette seule interrogation : aussi bien sur France Inter que sur France 2 avec Laurent Ruquier, quelle a été la question révélant profondeur, intuition et originalité, sortant le téléspectateur et l'auditeur du conformisme, ouvrant des perspectives inattendues sur l'invité, son esprit, ses livres, ses positions ?
S'il y en avait une, même une seule, Léa Salamé aurait mérité ces hyperboles dangereux parce que l'écart est grand entre eux et sa réalité. Comme pour Claire Chazal hier.
Mais L'Obs ne recule devant rien. Il nous présente une liste de personnalités "qui vont faire 2016" et qui peu ou prou auraient pu se trouver aussi bien en lumière au cours de 2015.
On a déjà le droit de discuter le choix de celles-ci, son caractère incongru parfois ou purement privatif. Mais quand la sélection est pertinente, nécessaire, l'absurdité atteint son comble au regard des personnes désignées pour écrire les contributions. J'entends bien que ce peut être un effet de surprise que de créer un contraste total entre le sujet et son rédacteur mais tout de même !
Jérôme Cahuzac par Hervé Falciani, le pape François par Thomas Thévenoud, Marc Trévidic par l'acteur jouant le juge d'instruction dans Engrenages, Marine Le Pen par Yassine Belattar, autant d'anomalies qui n'avaient pour finalité que de manifester le plus de distance possible entre celui ou celle dont on parle et son analyste ! On aurait pu craindre le pire : un criminel décrit par sa victime !
Il y a heureusement des cohérences et des réussites : Les frères Coen par Arnaud Desplechin, John Le Carre par Pierre Assouline ou Hillary Clinton par Ségolène Royal!
Le fond me paraît ici ou là discutable. Marc-Olivier Fogiel s'est attelé à la lourde tâche de dire du bien de Joey Starr. En gros il nous indique qu'il l'apprécie parce qu'il reste le même et qu'il ne se renie jamais. Je songe à la phrase de Paul Valéry : "être soi, cela en vaut-il la peine ?". Et puis ne pas se renier est une vertu seulement si le premier mouvement est valable ! S'il ne l'est pas, se renier relève du devoir !
Dès que 2016 pointera sa fraîcheur, je serai pris de malaise parce que nous serons confrontés forcément, juste avant 2017, à tant d'événements déjà vécus et absorbés que l'indigestion nous mettra sur le flanc.
Tant de rétrospectives et de prospectives pour s'enivrer d'hier et nous banaliser la surprise de demain !
Si on nous laissait plutôt goûter sans cesse, pour le pire comme pour le meilleur, la saveur du présent !
Ahhh... J'ai failli oublier de nommer la plus emblématique de toutes les rétrospectives, celle qui revient inlassablement, en long, en large, et en travers, la séquence des fous rires et l'inévitable speakerine avec son prestidigitateur associé.
Allez ! C'était la dernière, enfin peut-être.
Rédigé par : Giuseppe | 28 décembre 2015 à 23:36
A l'approche du premier de l'an, les rediffusions et autres rétrospectives montent en puissance, avec pour final le feu d'artifice de l'habituel "Grand bêtisier" jusqu'à plus soif, abreuvés jusqu'à la lie... Vite ! Un peu de bicarbonate pour m'enlever les aigreurs qui commencent à poindre dès qu'on ouvre l'écran.
Ils ont décidé cette année de mettre le paquet tous azimuts, de nous couvrir de tombereaux de redites, de ne plus nous laisser respirer, de nous persécuter jusque tard dans la nuit... Heureusement ma dalle d'écran - comme on dit - a noirci donc il faut que je me sépare de ma TV, ce compagnon de route a dû sentir que j'étais à bout, il a tiré le rideau pour le bien de son propriétaire, merci à lui de m'accorder un peu de répit, qui ne durera, certes, pas bien longtemps...
Rédigé par : Giuseppe | 27 décembre 2015 à 21:36
Ces rétrospectives et prospectives font en effet partie du paysage audiovisuel chaque année, je ne vois pas par contre d'illégitimité à cet exercice, qui devrait donc être la source de critiques.
On pourrait prétendre en ce qui concerne l'analyste, que son "verdict" n'engage que lui, et qu'il y aurait loin de la coupe aux lèvres entre le locuteur, l'éditorialiste et le ressenti des Français sur telle ou telle personnalité.
J'ai pu entendre fin 2014 que Michel Polnareff allait enchanter pour ainsi dire 2015 et revenir sous les couleurs de la scène !
Fut-ce vraiment le cas ?
Visiblement pas, n'étant pas néanmoins un fan ou spécialiste de ce chanteur, peut-on vraiment affirmer que cette personne a fait la lumière artistique de 2015, et qu'il a marqué cette année par sa grandeur musicale, via un retour remarqué ?
Cet exercice médiatique nous remémore les événements de l'année écoulée, événements politiques, sportifs, économiques, sociaux, culturels, artistiques, pourquoi pas.
Dans le sport de haut niveau, suite au départ d'un entraîneur ou d'un sélectionneur d'un poste à responsabilités, il y a toujours un bilan à commenter, bon ou mauvais, ce bilan s'inscrit dans l'existence de la personne quittant son poste !
En ce qui concerne l'avenir, le passé peut constituer une source d'enrichissements pour la construction de l'avenir.
Je pense sincèrement, reconnaissant bien volontiers que dans une moindre mesure je m'égare un peu du sujet, qu'il y a un exercice médiatique bien plus illégitime que les rétrospectives et prospectives évoquées, Monsieur Bilger, dans votre billet, il s'agit de la scandaleuse, absurde, ridicule, inopportune, lassante, blessante comptabilité des voitures brûlées au lendemain du 1er janvier !
Nous, citoyens de ce pays, avons-nous besoin, au petit matin du premier jour d'une année entamée il y a quelques heures, de connaître le nombre de voitures brûlées dans des quartiers sensibles, où réside une population essentiellement issue de l'immigration, ou de descendants d'immigrés, en nous informant également, telle une analyse mathématique d'universitaire, du pourcentage (supérieur ou inférieur) par rapport à l'année antérieure !
Je déteste farouchement cette information-là, on s'en passerait très bien.
Cette information du 1er janvier s'inscrit dans les médias télévisuels, tel un rituel obligé, une tradition déontologique de la profession journalistique.
Ce formalisme-là est-il enseigné dans les écoles de journalisme ?
Cette comptabilité est purement scandaleuse, malsaine à l'extrême, qui fort probablement, réjouit les incendiaires.
Sans doute ces derniers en attendent-ils impatiemment les statistiques ?
Rédigé par : Cyril Lafon | 27 décembre 2015 à 12:08
@ Eugénie A
"Par ailleurs, à quoi sert le billet si chacun parle d'autre chose ?"
A inspirer ! Qu'il s'agisse d'inspirer sur le sujet ou à côté. Grâce soit rendu à notre hôte, qui nous donne l'inspiration et un espace d'expression.
"Quand vous avez quelqu'un en face de vous et qu'il vous parle, vous changez de sujet en réponse ?"
Une conversation n'est pas une dissertation. Et puis, ici, est-ce une conversation entre notre hôte et nous ? Il ne répond, parfois, que quand on l'attaque, ce que je comprends : défendre son honneur, ne pas gaspiller ses forces.
"Question de politesse."
Pour vous, qui assimilez un blog où l'auteur ne répond quasi pas à une conversation que l'hôte contrôlerait. Puisque vous pensez ainsi, il est beau, chevaleresque, que vous défendiez notre hôte.
Mais il me semble qu'il serait plus sûr de le défendre contre les attaques, et que vous voliez au secours d'autres gens, et il y a de quoi faire, pour désamorcer les conflits entre les gens qui s'insultent ici.
Nous pourrions, quelle utopie, avoir deux personnes à veiller sur nous ici, madame Bilger qui efface les pires grossièretés et amende l'orthographe, et vous qui civilisez les débats.
A propos de bonnes manières et du fond du coeur, bons voeux à Xavier Nebout, à vous et aux autres.
Quoique ne croyant à aucune religion, j'aime bien diverses idées ou fêtes religieuses, entre autres Noël nappé du rêve que tout le monde aime, se réconcilie avec tout le monde.
@ Xavier Nebout
Le polythéisme n'a jamais existé... Pourquoi pas ?
Rédigé par : Noblejoué | 26 décembre 2015 à 19:07
@ Achille -10:36
"JFK a dit, ne demandez pas à votre pays ce qu'il peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays".
Ce n'est pas un doute, mais une certitude puisque la France est la cible numéro un pour ces assassins de Daech. Tous les binationaux ou naturalisés français ayant commis des crimes de sang sur le sol français par actes de terrorisme ou commis des attentats contre les biens et les personnes doivent s'attendre à être destitués à jamais de leur droit de nationalité française avec retour au pays d'origine. Nos politiques doivent agir plus et moins promettre.
Rédigé par : Ellen | 26 décembre 2015 à 18:56
Je ne suis plus en France donc je n'ai pas le déplaisir de goûter à ce funeste rendez-vous audiovisuel. Ça m'a toujours paru déplacé de nous rediffuser ces images de l'année écoulée notamment celles concernant l'actualité en général, et la tragique en particulier. Non pas que ça manque d'intérêt au sens de la mémoire mais comment ne pas rapprocher cela des "best of" d'émissions, talk-shows, etc. diffusés durant la même période ? Il y a clairement là une dérive journalistique qui en dit long sur la "déontologie" de ceux qui exercent ce noble métier. L'information est devenue, certes ce n'est pas nouveau, une marchandise à vendre comme on vend des voitures, et Léa Salamé est parfaite, en bimbo posant devant la carrosserie.
Concernant les personnalités "qui vont faire l'année 2016", que dire ? Affligeant ?
Rédigé par : herman Kerhost | 26 décembre 2015 à 17:04
@Achille
Tout à fait d'accord avec vous. L'objectif idéal serait de reconduire à la frontière ceux qui constituent une réelle menace pour la sécurité publique. Vous insultez la France, vous n'aurez plus d'aides et la France vous interdit de séjour ! Il ne peut y avoir de principe d'égalité avec des assassins.
Rédigé par : Jabiru | 26 décembre 2015 à 17:00
re.. les journaleux camelots animateurs de télé, rien n'est pire que lorsqu'ils tentent de terminer la phrase de l'invité, en se trompant, ou quand ils reformulent les propos de l'invité sous son œil ahuri et médusé... Quant à Léa Salamé, la star de l'instant, rien n'est pire que d'en dire "elle est charmante"... insulte suprême mais tellement polie que personne ne relève !
@Giuseppe 26.12.15 - 9:30
Très bien résumé... en attendant on pourrait supprimer la fameuse "crise de foie", autre exception française inconnue partout ailleurs, il ne s'agit pas d'un symptôme hépatique mais digestif, indigestion et migraine, du trop-plein mélangé, trop gras et alcoolisé : mais partout ailleurs le même remède, diète, beaucoup d'eau, bouillon de légumes et fruits pour attendre et atteindre le 31 décembre et la nouvelle année bissextile !
Rédigé par : eileen | 26 décembre 2015 à 15:24
@Jabiru
S'agissant de la déchéance et/ou de l'indignité nationale je ne comprends pas ceux qui s'élèvent avec véhémence contre ces mesures de salut public. Pour ceux qui se comportent comme des salopards, pas de pitié, de la répression. Et si ces mesures peuvent faciliter le retour au pays c'est tant mieux et surtout souhaitable.
Oui, je vous rejoins et je suis même exaspéré de voir fleurir des références à la déchéance de nationalité de de Gaulle en décembre 1940 !
Si je comprends bien : Hollande = Pétain et de Gaulle = Daech ??
Pas de trêve des confiseurs pour la bêtise...
Rédigé par : caroff | 26 décembre 2015 à 12:45
Ne pas s'attarder sur le passé, ne pas se risquer à ausculter l'avenir, profiter d'aujourd'hui, carpe diem, c'est un luxe de spectateur.
L'acteur devra, au contraire, pour éviter d'être le jouet des événements, essayer de lire les leçons du passé et de tracer une esquisse, sans cesse mise à jour, du cadre futur de ses actions.
Rédigé par : Yves | 26 décembre 2015 à 11:56
@ Dimitri
Il n'est pas question de bannissement. Mais de déchéance de nationalité, plus précisément d'extension des cas d'utilisation de cette peine. Ce n'est pas la même chose.
Personne ne pense que cela puisse avoir la moindre efficacité contre le terrorisme.
Tout le monde voit bien que c'est une opération politicienne de séduction dirigée vers certains des électeurs FN.
Tout cela au détriment du principe d'égalité et au mépris du respect dû à la Constitution.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 26 décembre 2015 à 11:33
Même Nanard s'y met ! Son site promet la lune, des remises exceptionnelles pour un pouvoir d'achat en berne, il ne manquait plus que lui pour nous vendre l'avenir d'une consommation nouvelle, homme du passé par excellence ! Enfin il nous fera toujours rire... Euh... Qu'il paye déjà ce qu'il doit.
Rédigé par : Giuseppe | 26 décembre 2015 à 10:50
Je ne connais pas dans le détail les dispositions de la déchéance de nationalité, mais celle-ci ne présente d’intérêt que dans la mesure où elle est accompagnée de mesures coercitives appropriées : suppression d’aides sociales ou familiales, interdiction du droit de vote, inéligibilité temporaire ou définitive selon la gravité des faits reprochés.
S’il s’agit uniquement d’un blâme inscrit dans le casier judiciaire des binationaux frappés par cette « excommunication », celle-ci n’aura aucun effet.
Certains « exclus » sont même capables de s’en glorifier, voire (car ils osent tout) de se présenter en victimes d’une mesure discriminatoire portant atteinte aux droits fondamentaux du citoyen, auxquels ils accordent une très grande attention mais beaucoup moins aux devoirs de celui-ci.
C’est J-F Kennedy qui a dit : "Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays". Reste à savoir si lesdits binationaux considèrent la France comme leur pays . On peut parfois en douter.
Rédigé par : Achille | 26 décembre 2015 à 10:36
Je suis par avance inquiet face aux prévisions, aux supputations pour l'avenir, à ce mélange promotionnel et, à la fois, désordonné qui, en gros, nous annonce pour l'année future ce qui aura constitué le terreau humain, culturel, médiatique, politique de l'année écoulée.
Nous pourrions admettre le bien-fondé de telles rétrospectives si elles s'accompagnaient d'une réflexion sur les raisons des dysfonctionnements voire des drames constatés.
Chacun d'entre nous a plus ou moins éprouvé dans sa vie d'homme le besoin de faire le point sur les grands axes de sa vie, dans le domaine professionnel, familial, social etc.
Qui se livre à cet exercice est souvent obligé de reconnaître une part importante d'erreurs, voire de comportements pas toujours très élégants, mais le passé est le passé et ce qui compte est la volonté de se corriger.
Or, que voyons-nous, dans le domaine de la vie politique, sinon la répétition chaque année des erreurs commises les années précédentes ?
Et de manière inlassable, les Français portent alternativement au pouvoir tantôt la vraie gauche, tantôt la fausse droite, qui appliquent les mêmes mauvaises solutions, tout cela ressemblant au ballet d'une mouche qui se heurte immanquablement à la même vitre sans tenir compte de l'expérience de cette manœuvre vouée à l'échec et sans même rechercher une autre issue.
Nos politiques nous rebattent les oreilles avec le chômage - dont ils sont pourtant les premiers responsables - mais aucun n'a le courage d'évoquer les solutions qui marchent ainsi que celles appliquées par certains pays étrangers sortant de la crise.
Le Code du Travail est à jeter au feu, le syndicalisme devrait être remis à plat, le climat de guerre permanente entretenu artificiellement dans le monde du travail par des gens qui ne cessent de nous jouer du mauvais Zola en désignant les chefs d'entreprise à la vindicte publique devrait être réorienté vers des relations plus pacifiques etc.
Eh bien non, tout le monde sait très bien que toutes les vieilles lunes ne marchent pas mais tout le monde continue de foncer tête baissée dans le mur.
De même, au lendemain des attentats commis cette année, à commencer par ceux de janvier, les gens qui prétendent nous gouverner se sont-ils interrogés sur la validité de leur politique migratoire échevelée, ont-ils tiré les conclusions de causes à effets qui s'imposent d'elles-mêmes ? Non, ils préfèrent esquiver le débat en lançant tout au plus quelques mesurettes bien tardives.
Ainsi, il est évident que nous ne pouvons plus continuer comme cela à abriter dans notre sein des compatriotes de papiers qui se comportent en réalité à notre encontre comme des étrangers non seulement par la nationalité mais aussi et surtout en étrangers à notre civilisation, à nos mœurs, à nos lois et à ce que nous sommes.
Mais au fond, tout cela n'aurait-il pas plutôt dû être vu en amont, il y a quelques dizaines d'années, avant de naturaliser à tout-va n'importe qui dans une véritable braderie de papiers et sans avoir demandé au peuple français son avis alors que les conséquences d'une telle folie criminelle étaient prévisibles à ceux qui possèdent un minimum de culture historique ?
Rédigé par : Exilé | 26 décembre 2015 à 10:02
S'il y en a une dont le brushing est - relativement - impeccable c'est bien Léa Salamé.
Parler de son brushing plutôt que de sa culture politique remarquable...!
Sinon, hors sujet mais devenant sujet, la déchéance vue comme perte d'un droit qui résulterait de l'inexécution d'une obligation s'applique-t-elle dans le cadre du droit commercial de la délocalisation mondialisée ?
Comment qu'il disait ? Eviter de réagir dans l'urgence...
Le retour de bâton, en cas de déchéance, risque d'être pire que le soi-disant remède.
Rédigé par : calamity jane | 26 décembre 2015 à 09:46
@Noblejoué
"Peu importe le hors sujet, le texte de Xavier Nebout est intéressant et d'actualité puisque Noël... Peu importe l'erreur sur l'immaculée conception pour la même raison. Moi, j'aime bien la spéculative fiction à mon avis composée par la science-fiction, l'uchronie et la théologie fiction"
La fiction, je ne suis pas contre, quand c'est vraiment de la fiction. Dans Narnia, Aslan rappelle Jésus mais ne s'appelle pas Jésus, donc tout va bien.
Par ailleurs, à quoi sert le billet si chacun parle d'autre chose ? Quand vous avez quelqu'un en face de vous et qu'il vous parle, vous changez de sujet en réponse ? Question de politesse.
Rédigé par : Eugénie A | 26 décembre 2015 à 09:33
Sans oublier bien sûr les conseils pour lendemains de fête, soigner sa crise de foie à venir ou déjà venue. Choisir la tenue adéquate pour sortir, ainsi que les présentateurs de ne pas oublier eux-mêmes les sourires de circonstance qui les rendent encore plus niais qu'à l'accoutumée.
Rédigé par : Giuseppe | 26 décembre 2015 à 09:30
Après les rétrospectives et les prospectives, nous aurons droit aux prévisions des voyantes de tout poil qui nous révéleront tout et son contraire, sachant que statistiquement quelques-unes de leurs annonces ne peuvent que se réaliser. S'agissant de la déchéance et/ou de l'indignité nationale je ne comprends pas ceux qui s'élèvent avec véhémence contre ces mesures de salut public. Pour ceux qui se comportent comme des salopards, pas de pitié, de la répression. Et si ces mesures peuvent faciliter le retour au pays c'est tant mieux et surtout souhaitable.
Rédigé par : Jabiru | 26 décembre 2015 à 09:13
@Xavier Nebout
"J'ai effectivement omis de mettre quelques lignes pour dire qu'il convenait d'assimiler conception virginale et immaculée conception"
Non, justement, il ne faut pas assimiler les deux. Voir le dogme.
Rédigé par : Eugénie A | 26 décembre 2015 à 09:10
En accord avec l'analyse de Trekker car on se demande pourquoi les pour contre les contre montent en épingle un fait juridique qui n'est pas nouveau (cette déchéance existe déjà si j'ai bien compris mais dans un environnement différent) et qui en effet concerne peu de personnes, et le trio erratique Taubira-Valls-Hollande fait pitié. Les autres questions fondamentales ne sont pas posées, comme si un seul homme en France avait La science de ce qu'il faut faire, une sorte de devin, et qu'aucun citoyen ne puisse y réfléchir et en parler ou contester - cf Ruth Elkrief interrompant brutalement Monsieur Kepel qui commençait à donner un avis critique sur la présence de la France sur les fronts en guerre multiples actuellement. Par contre les débats sur toutes les ondes et pendant des jours sur une mesure qui sera prise en charge démocratiquement par l'Assemblée tôt ou tard, alors là tout le monde y va de son avis : qui s'intéresse à l'avis sur ce sujet de, par exemple Madame Duflot qui hésite entre baiser la main de qui la nourrit un jour et lui cracher au visage le lendemain ?
Par contre, personne pour se rebeller d'être placés devant le fait accompli des multiples champs de guerre dans lesquels nous sommes impliqués et surtout coupez les micros, mesdames et messieurs les journalistes lorsque des experts authentiques veulent l'ouvrir, faut pas déranger les matamores...
Rédigé par : JLM | 26 décembre 2015 à 08:24
Nous y voici enfin ! Et comme je partage M. Bilger votre avis sur ce rossignol médiatique généralement sans intérêt.
Vous citez Marc-Olivier Fogiel mais qui est intéressé par ses pensées et se propos mis à part peut-être l'intéressé lui-même - il devrait s'allonger sur son divan et rester silencieux cela pourrait devenir sa meilleure performance. Qui croit que Léa Salamé détient la vérité, sinon elle-même ? Elle devrait organiser son jeu questions/réponses avec elle-même, elle se surpasserait !
N'est-ce pas là tout simplement une dérive médiatico-médiatique : "vu ou dit à la télé" = 'c'est donc vrai !!' sans interrogation, sans aucun sens critique. L'émission de Ruquier, un divertissement ? Mais pas du tout, la premère émission politique ! Pitoyable ! Les Zemmour et Naulleau qui expliquaient ce qui était bien et ce qui était mal sans se l'appliquer à eux-mêmes d'ailleurs... Mais tout ceci n'est-ce pas tout simplement des salaires distribués à des petits salariés qui se prennent pour le centre du monde ?
Quand en plein désastre humain, des journalistes ou des spécialistes sur un plateau de télé se battent pour savoir combien il y a ou il y aura de morts et commencent à additionner les victimes et les blessés en espérant presque pouvoir affirmer que c'est le plus gros attentat, pire que celui de Madrid mais moins que celui des Twin Towers... au moins aussi minable et pitoyable certains cherchant même à s'arracher la vedette du meilleur spécialiste du sujet...
ouf, on respire, Jacques Attali parle. Il annonce le pire pour 2016. Mais quel visionnaire soudain ! Et comme je regrette quand son arrogance n'avait d'égal que la supériorité (?) d'un Président qu'il conseillait alors, vous souvenez-vous dans les années 80 et ce Président qui nous a laissé en héritage la société d'aujourd'hui pour laquelle il a en effet une responsabilité évidente : je lis dans ses pensées : 'ne perdons pas notre temps à gérer une génération perdue, de toute façon je ne serai plus ni Président, ni de ce monde quand les problèmes éclateront...' Dommage que ce cher et très brillant esprit (et je le pense) de J Attali n'ait pas été mieux inspiré et visionnaire dans les années 80. Une vision ne se prépare pas la veille de l'explosion en expliquant : 'je vous l'avais bien dit'.
Mais après tout, même après le pire, le meilleur peut revenir.
Lisons donc l'horoscope médiatique de tous les journaux et magazines qui nous expliqueront que faire et penser en 2016. Attendons les vérités des chroniqueurs préférés des Français pour savoir quoi penser, faire ou dire en 2016. Et continuons ainsi à préparer nos petites bougies à déposer avec conviction place de la République après la prochaine catastrophe.
Comme il est dommage que les grands hommes ne se révèlent paraît-il que pendant les grandes catastrophes. Apparemment les catastrophes ne sont pas encore assez grandes en Europe pour avoir le droit à voir émerger les nouvelles pointures politico-médiatiques dont la destinée n'est ni de faire de l'audience avec salaire et prime à la clé, ni de se faire élire mais de penser à défendre un axe véritable pour une société de progrès.
Hier le papier détruisait les arbres et il fallait donc détruire le papier. Demain, il faut construire en bois mais sans les arbres que l'on détruisait hier pour faire du papier ? Je ne comprends plus rien... J'attends la prochaine émission d'un Ruquier ou d'un autre pour savoir où est la vérité et si je dois bien faire construire ma maison en bois en 2016. Et pour la France attendons la vérité en 2017 pour que des journalistes et spécialistes puissent nous expliquer le résultat des élections présidentielles de 2017 et peut-être enfin annoncer quelque chose qui fera vendre et permettra de faire sauter l'audience vers de nouveaux sommets et peu importe les conséquences réelles des résultats... De toute manière peut-être que nous n'aurons même pas à voter en 2017, ce sera trop tard n'est-pas Jacques ?
En résumé qui me dira où se trouvent le moments de sincérité dans tout ça ?
Rédigé par : oc | 26 décembre 2015 à 02:01
@Noblejoué
Jésus a accompli toutes les écritures, c'est-à-dire toutes les religions, et cela en permettant à chacun, par le souvenir de son sacrifice, d'avoir dans son subconscient l'archétype de Celui qui conduit au Père.
Le polythéisme n'a jamais réellement existé. Les dieux auront été des principes, les déesses, des idées, et l'amour du père a de tout temps régné sous les noms de Diospitar, juspater etc. (sauf pour les Juifs, et c'est pourquoi Jésus délivre de cette erreur pour ramener le Père).
Quant à l'affaire de l'immaculée conception, comme l'engendrement de Jésus relève d'une opération de l'Esprit dans les générations, toutes les conceptions qui ont précédé sa naissance sont forcément immaculées.
Qu'une foule de théologiens peu inspirés et qui ne semblent pas avoir compris que nous étions dans le symbolisme et en ignorer la puissance, se castagnent encore entre eux dans un pataquès inextricable de contradictions, c'est sans importance.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 décembre 2015 à 01:02
« ...il faut féliciter François Hollande d'avoir, contre tous les spécialistes du désarmement, maintenu la déchéance de nationalité »
Tout à fait d’accord, puisque ceux qui ont agi contre l’Etat-nation ont rompu le contrat de réciprocité qui est à la base de la relation entre l’Etat et le citoyen.
Rédigé par : Isa | 25 décembre 2015 à 22:43
@ Eugénie A
Peu importe le hors sujet, le texte de Xavier Nebout est intéressant et d'actualité puisque Noël... Peu importe l'erreur sur l'immaculée conception pour la même raison. Moi, j'aime bien la spéculative fiction à mon avis composée par la science-fiction, l'uchronie et la théologie fiction.
@ Xavier NEBOUT
« J'offre à tous une explication de la divinité de Jésus et l'immaculée conception »
Si vous pouviez développer. On pourrait imaginer que d'autres personnes soient créées comme Jésus dans l'avenir, comme plusieurs dieux et surtout Vishnou descendent de temps en temps pour le sauver.
Si oui, comment, si non, pourquoi ? Votre idée me semble déboucher sur le polythéisme. C'est intéressant. On peut imaginer un monothéisme devenant polythéiste, et à l'inverse, mais par d'autres processus, plusieurs dieux au début, un seul à la fin mais bref.
Je pense que, si vous ne l'avez pas lu, vous pourriez être intéressé par la Trilogie cosmique de Lewis (plus connu pour Narnia !)
Romans pleins de rebondissements, bien écrits et... il y a une idée vraiment intéressante sur l'origine du mal dans le deuxième tome. Si ça vous ennuie de lire la trilogie et que vous le demandez, je pourrai vous dire pourquoi le mal dans cette fiction.
Bon, comme c'est dit en passant, vous pourriez finalement lire la trilogie pour d'autres raisons, un jour.
Rédigé par : Noblejoué | 25 décembre 2015 à 21:36
@Eugénie A
J'ai effectivement omis de mettre quelques lignes pour dire qu'il convenait d'assimiler conception virginale et immaculée conception, mais je vois que votre esprit de Noël plein de bienveillance a comblé cette omission.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 décembre 2015 à 21:32
"…il faut féliciter François Hollande d'avoir, contre tous les spécialistes du désarmement, maintenu la déchéance de nationalité dans le projet de révision constitutionnelle"
Monsieur Bilger et nombre d’intervenants de ce blog, vous me décevez : féliciter François Hollande pour ce numéro d’enfumage politicien qui lui permet de jouer à l’intraitable sur le terrorisme !
Cette pseudo-dramaturgie sur ce sujet est aisée à comprendre :
1°/ Hollande s’engage solennellement devant le congrès
2° / La gauche du PS, EELV et le Front de gauche hurlent à la trahison des grands principes
3° / Valls marque son indécision et ses réserves
4° / Taubira sur une radio, de plus algérienne, annonce péremptoirement que cette mesure sera retirée en conseil des ministres
5° / Hollande revêtant les « habits » de Clemenceau annonce que cette mesure est maintenue quels que soient les état d’âmes de certains.
Résultat, cela a fait le « buzz » sur tous les médias pendant une dizaine de jours, alors que cette mesure concrètement ne s’appliquera au mieux qu’à quelques dizaines d’individus par an. Mais a l’immense avantage en outre de cultiver le côté intraitable de Hollande sur le terrorisme… Mais surtout d’éviter de débattre entre autres sur un sujet bien plus capital : notre engagement militaire pour éradiquer Daech !…
Quid de nos moyens en hommes et matériels ? Quid de nos VERITABLES alliés sur lesquels ont peut compter (au mieux quasiment tous jouent double jeu dans cette affaire) ? Quid de la durée dans le temps pour arriver à cet objectif (éradication de Daech…) irréaliste au regard de nos moyens propres ?
La guerre sera toujours courte, fraîche et joyeuse quand nos politiciens la déclarent !…
Rédigé par : Trekker | 25 décembre 2015 à 21:16
@ Alex paulista
D'accord avec vous sur l'idée que si on déchoit les gens pour trahison, tous les traîtres, quelles que soient leur origine, doivent être déchus. Si cela doit produire des apatrides, tant mieux. Les terroristes s'attaquent aux Etats, on ne voit pas pourquoi ils devraient bénéficier de la protection étatique.
Entre la diabolisation des petits voleurs au motif que certains délinquants deviennent terroristes et le pardon des offenses que la défense de la nation ne peut guère se permettre, il y a :
- La non confusion entre le fait que si chacun peut pardonner qui le frappe, on doit à la nation de la protéger avec ce qu'il faut de violence, que de nos jours, en démocratie, nous sommes tous des César qui ne peuvent pas se défausser de la défense commune sur les autres.
- La proportionnalité des délits et des peines. Entre le petit délit et le terrorisme avec tous les degrés intermédiaires, en somme comme disait Beccaria, il faut doser. Comme on dit : les antibiotiques, c'est pas automatique ! La prison n'est ni à interdire, ni à préconiser à chaque fois. Un exemple parmi tant d'autres...
Ces principes posés, bonnes fêtes à vous et à tous.
Rédigé par : Noblejoué | 25 décembre 2015 à 21:11
@Lucile 20:04
Vous n'êtes pas la seule que ça agace de voir un journaliste et un chroniqueur poser plusieurs questions à la fois et couper la parole de l'interviewé sans attendre la réponse complète à la première. Bien souvent, dans ce brouhaha, on arrive à ne plus rien entendre ni rien comprendre. Philippe Bilger aurait du fil à retordre avec tous ces brailleurs qui préfèrent s'écouter avant d'écouter leurs invités.
Rédigé par : Ellen | 25 décembre 2015 à 20:55
Ce que je regrette avec Lea Salamé, c'est que les interviews soient pour elle l'occasion de se mettre en vedette plutôt que se mettre en retrait pour mieux faire découvrir l'interlocuteur, sauf s'il fait partie de sa chapelle ; je ne sais pas si la déontologie y trouve son compte. Ce n'est pas Léa Salamé qui a inventé le narcissisme de sa profession. Mais elle suit le mouvement avec conviction. Le simple fait que L'Obs lui consacre une page montre à quel point les journalistes s'adoubent les uns les autres et se prennent pour des stars. Le revers de la médaille, c'est qu'ils se mettent dans une vitrine, dans la caste des people. Ils sont devenus les porte-parole de leur milieu. Grand bien leur fasse. Quand je les vois couper la parole à ceux qu'ils interviewent, parler en même temps et si possible plus fort, je pousse un soupir et j'aimerais qu'ils fassent un tour chez Philippe Bilger, voir comment il mène ses entretiens.
Rédigé par : Lucile | 25 décembre 2015 à 20:04
@Denis Monod-Broca
Pour les personnes coupables d'actes terroristes, le banissement me semble une reponse appropriee d'une societe qui saurait preserver ses valeurs et ses interets.
Rédigé par : Dimitri | 25 décembre 2015 à 19:56
Quelle idée de regarder la télé pendant les fêtes de fin d'année.
Sur Léa Salamé... quel besoin de commenter ce choix ? C'est désagréable pour l'intéressée, qui n'a probablement rien demandé de tout cela.
Rédigé par : Alex paulista | 25 décembre 2015 à 19:51
Bonsoir,
Sur la déchéance de nationalité, je suis choquée et en colère de lire que Yann Galut, député du Cher et socialiste pur et dur dénué de tout sens patriotique, refuse d'inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité française des terroristes islamiques binationaux. Et précise haut et fort qu'il votera contre cette loi.
J'espère que François Hollande ne reculera plus et que la majorité à l'Assemblée nationale se prononcera "POUR". Marre d'entretenir sur notre sol des criminels islamiques fanatisés. La France n'est pas un paillasson ni une poubelle. Les gaucho-socialos ne comprendront jamais rien.
Rédigé par : Ellen | 25 décembre 2015 à 19:45
"Et il faut féliciter François Hollande d'avoir, contre tous les spécialistes du désarmement, maintenu la déchéance de nationalité dans le projet de révision constitutionnelle"
Je ne vous savais pas, à l'instar de Hollande, schizophrénique - la schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions
"bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne"
Nous voilà rassurés.
Quoique...
@Giuseppe | 25 décembre 2015 à 13:53
En résumé une télé opportuniste... et pas chère en production ;-)
Rédigé par : breizmabro | 25 décembre 2015 à 19:38
Bonjour,
« Marre des rétrospectives et prospectives de fin d'année ! »
Personnellement je ne regarde jamais ces rétrospectives qui sont des compilations d’événements dont les médias nous ont largement rebattu les oreilles tout au long de l’année. Pas plus d’ailleurs que les bêtisiers qui sont devenus incontournables sur à peu près toutes les chaînes le 31 décembre.
Les crises de fou rire, les lapsus et coups de gueule d’invités qui pètent les plombs sur les plateaux TV, ces petites phrases volées par un micro laissé ouvert par inadvertance et autres boulettes diverses m’ont amusé pendant un temps, mais le côté répétitif de ce genre d’émission finit à la longue par lasser les meilleurs clients. Encore qu'ils auront toujours leurs inconditionnels.
Rédigé par : Achille | 25 décembre 2015 à 19:08
@ Xavier NEBOUT
« J'offre à tous une explication de la divinité de Jésus et l'immaculée conception »
Ce discours est un commentaire inattendu au texte intéressant de Philippe Bilger ! Et non seulement inadéquat mais aussi basé sur une énormité, l’expression « immaculée conception » n’ayant jamais signifié la conception de Jésus par Marie, mais le fait que Marie elle-même a été, dès le sein maternel (Anne), dépourvue du péché originel.
Rédigé par : Eugénie A | 25 décembre 2015 à 18:54
Léa Salamé est charmante, cela contribue probablement à sa promotion.
Pour ce qui est du calvaire télévisuel de fin d'année, ajoutons les inévitables niaiseries du style 'Le grand bêtisier'. La plupart des chaînes TV s'y mettent. Il y a redondance. C'est nul mais bon marché et cela permet aussi de combler le vide et d'accorder beaucoup de congés payés. Pourtant en ces périodes, tous les professionnels de l'audiovisuel devraient être sur le pont.
Rédigé par : jack | 25 décembre 2015 à 18:37
Léa Salamé ou la consécration du vide avec un brushing impeccable.
Rédigé par : SR | 25 décembre 2015 à 14:50
100% d'accord, c'est grave, docteur ?
Quant à la pitoyable Salamé...
Rédigé par : benjamin borghésio | 25 décembre 2015 à 14:49
Sur la déchéance de nationalité : cette mesure est un peu idiote et improductive. Pour autant elle a valeur symbolique.
Elle choque certains parce qu'elle s'applique aussi à ceux qui sont nés Français. Je me demande quelle est la logique à regretter ces lois spécifiques à certaines catégories de Français (les binationaux) et à faire une différence entre les binationaux nés en France ou pas...
À mon avis c'est la nature du crime (haute trahison) qui importe plus que les modalités d'acquisition de la nationalité : il faudrait pouvoir également déchoir de la nationalité française ceux qui n'ont pas d'autre nationalité, au risque de faire des apatrides.
Rédigé par : Alex paulista | 25 décembre 2015 à 13:56
Qui se souvient de Claire Chazal, de PPDA, le spectateur n'en a cure aujourd'hui l'un, demain l'autre, dans le fond de la poussière, à part quelques-uns d'avoir la larme à l'œil qui s'évapore au moindre coup de vent.
Que du futile, de l'énervant, ces rétrospectives qui n'intéressent que celui qui les crée, le vide absolu et le passé sans avenir.
Rédigé par : Giuseppe | 25 décembre 2015 à 13:53
"Et il faut féliciter François Hollande d'avoir, contre tous les spécialistes du désarmement, maintenu la déchéance de nationalité dans le projet de révision constitutionnelle." (PB)
Ceci est à contre-courant, j'aimerais en comprendre tous les aspects, juristes...
Rédigé par : Giuseppe | 25 décembre 2015 à 13:45
"Si on nous laissait plutôt goûter sans cesse, pour le pire comme pour le meilleur, la saveur du présent !"
Tout à fait cher Philippe, ras-le-bol de tous ceux qui nous expliquent qu'avant c'était mieux.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 25 décembre 2015 à 13:38
Sans savoir où tout cela s'est déroulé, dans quelle enceinte ceinte de saintes absinthes aux couleurs irisées d'une nuit d'abandon à Bacchus, je n'en ressens pas moins d'inquiétude : qui sont tous ces gens ? Qu'ont-ils fait de si important pour apposer leur sigille sur notre inanité ?
Il m'a semblé lire le nom d'un M.Starr, n'est-ce pas celui-là même qui a pété le nez d'une hôtesse de l'air ?
Quant aux hyperboles dangereuses, où donc est le fait à exagérer, puisque cette figure de style réclame un original à mettre en valeur. Ce doit être Léa Salamé. Interrogation... Journaliste, par les temps qui courent ce n'est pas un critère de qualité, d'objectivité ou d'impartialité, la plupart du temps c'est un critère de souplesse d'échine dorsale. Mais la dame est libanaise, un bon point, a fréquenté plusieurs universités, dont une américaine, bon point, et a "fait" IEP Paris, c'est déjà moins reluisant, surtout du temps de M.Ritchie. Mais enfin, elle a un bon bagage et doit pouvoir au moins mentir élégamment.
Voilà, en gros, grâce à Wikipédia, ce que j'aurais pu dire
- 1° si je regardais la télévision
- 2° si j'y regardais l'émission ONPC (c'est comme ça qu'on dit dans la branchitude, non ?)
Mais comme je n'ai rien à dire, je cesse là de vaticiner.
Ah si, tout de même, un point, oh ! bien infime. En ce temps où des attardés, ignorés des puissants, déconseillés aux édiles par les gloires intellectuelles de l'association des maires de France, loin des lumières éclatantes du croissant et de son rayonnement sur le monde littéraire scientifique et musical, fêtent l'avènement de leur "boss" sans armée et sans autre richesse que le mot "amour", je souhaite à tous ceux qui aiment la vie intérieure, un moment de sérénité, un instant d'éternité.
Rédigé par : genau | 25 décembre 2015 à 12:24
Si le père Noël peut passer par la cheminée de M. Bilger, j'offre à tous une explication de la divinité de Jésus et l'immaculée conception.
« PAR LA CHAIR, IL EST FILS DE DAVID »
Dans l'histoire d’Israël, le Messie attendu était fils de David, et il ne fait pas de doute que Joseph était un descendant de David. La descendance avait en effet une trop grande importance dans la société juive pour laisser place à une erreur ou à une imposture bien que sa généalogie selon Matthieu comporte 42 ascendants (3x14) pour remonter jusqu'à David, et 42 également selon Luc, mais pour remonter jusqu'à Abraham. L'histoire dégage des sens, et celui qui se dégageait à l'époque de la naissance de Jésus, était que le Messie attendu vienne enfin. Et ce sens de l’histoire était si pressant que si le messie n'avait pas été Jésus, il est probable que ce fut un autre. Il était ainsi dans l'ordre des choses que Joseph voie en Marie celle qui lui donnerait le fils par qui le destin de son peuple allait enfin s'accomplir.
« PAR L'ESPRIT, IL EST FILS DE DIEU »
En des temps empreints de merveilleux et de religion, la pression du sens de l'histoire se traduit par une inspiration divine symbolisée par un ange. L’ange Gabriel vient donc en Marie lui faire entrevoir le fils qui va combler l'attente de son époux et de son peuple. Marie est comblée, tant une mère ne peut rêver d'une aspiration aussi pure et aussi haute pour son époux et son fils, et celle-ci investira désormais totalement son esprit. Dès lors, Marie conçoit Jésus en étant vierge de toute autre pensée que celle qui lui a été inspirée, et cela avant même d'avoir eu une union charnelle avec Joseph. La conception de Jésus est ainsi immaculée de quelque péché que se soit, et notamment du péché originel quelle que soit sa définition. La puissance qui anime Marie, partie d'une inspiration absolument pure vers l'aspiration la plus haute, est l’archétype de l’opération de l'Esprit en une femme. Devant cette puissance, le père de l'enfant ne peut que concourir à un destin.
En outre, la permanence dans l'Esprit Saint tend à une pureté totale de l'âme, et par la même à l'état de Sainteté.
Le principe de la personne humaine a sa source dans l'instant où la pensée des procréateurs s'efface devant l'amour ; Dieu crée la partie animale de l'âme humaine. En d'autres termes, la procréation a lieu lors de l'orgasme. Puis va s’opérer la jonction du spermatozoïde et de l'ovule, qui va définir la forme de principe du corps. Forme de principe, car dès cet instant, ce qui porte la définition de principe (l'âme), et qui guide le développement de l'embryon, subit des influences extérieures. C'est ainsi que dès après la procréation, le corps qui est la forme de l'âme animale, suit l'évolution de cette dernière. Les influences qui agiront les premières, et donc avec le plus d'effet, résulteront de l'état d'âme des procréateurs dans l'instant de leur union.
Et cela conformément à la tradition religieuse hindoue, toujours en avance sur la « science moderne » qui commence à découvrir la morphopsychologie.
Dès lors, si l'esprit des parents lors de la procréation est emporté par l'aspiration ayant présidé à sa conception, et que la mère reste en état de sainteté depuis la procréation jusqu'à la naissance, l'enfant sera parfaitement conforme à sa conception.
La force de l’Esprit en lui, comble le vide d’être qui attire les âmes en mal de réincarnation.
L'enfant ne sera pas réellement le fils de ses procréateurs, mais celui de leur inspirateur. Jésus aura donc ainsi été pleinement homme conforme à son principe humain, mais aussi pleinement fils de Dieu. Jésus sera aussi Dieu puisque son corps sera l'image inaltérée de l'amour qui a présidé à sa procréation, et si le fait est unique dans l'histoire de l'humanité, il est le fils unique de Dieu.
Joyeux Noël
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 décembre 2015 à 11:27
Votre billet nous est un cadeau de Noël : pertinence totale pour des cibles atteintes dont il faut espérer que nous en serons débarrassés en 2016 !!
Le cas Salamé m'irrite d'autant plus qu'elle a avoué avoir été faire sa sucrée à l'Elysée avec la bande d'impartiaux de la matinale de France Inter !!
Si on a les présidents qu'on mérite on a la classe médiatique qui est à leur hauteur !
Sur ce Philippe Bilger, je vous souhaite une belle journée de Noël en vous remerciant d'autoriser sur votre blog les pépites et les scories sans sélection préalable !
En cela vous êtes beaucoup plus fidèle aux "valeurs républicaines" que ceux qui s'en gargarisent matin, midi et soir !
Rédigé par : caroff | 25 décembre 2015 à 10:42
Mais pourquoi diable, Monsieur Bilger, regardez-vous la télévision ?
"2015, Léa Salamé, qui d'autre ?" : je reconnais ne pas comprendre quel pourrait bien être le sens de cette question.
La déchéance de nationalité n'est pas une arme. Elle est abandon d'un principe et aveu de faiblesse.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 décembre 2015 à 09:11