Cela faisait longtemps que je n'avais pas consacré au moins la partie d'un billet à notre garde des Sceaux. Ce n'est pas faute d'en avoir eu envie mais les opportunités étaient trop nombreuses, et en même temps pas assez signifiantes, pour que je succombe à la tentation.
Mais aujourd'hui, nous avons découvert que Christiane Taubira n'était pas seulement le marqueur de gauche dont, contre vents et marées, le président de la République gratifiait sa frange partisane irénique et peu regardante mais que sa personnalité tenait plus que tout à la fonction de ministre.
Qu'importent les couleuvres - et je passe sous silence ce qui se rapporte à sa domiciliation parce qu'elle semble de bonne foi (Marianne) - pourvu qu'elle ait l'ivresse !
Depuis le mois de janvier 2015, mais surtout à partir du 13 novembre et de ses suites enfin déterminées dans la lutte contre le terrorisme, elle est restée sur la photographie du groupe régalien mais pour rien, pour la façade.
Elle annonce en Algérie que la déchéance de nationalité est abandonnée, c'est une fausse nouvelle démentie par le président de la République mais elle demeure à son poste.
Un projet de loi élaboré par le gouvernement et visant à renforcer la lutte contre la criminalité organisée et son financement - usage des armes facilité pour la police, assignations à résidence, fouille des bagages, etc - va être heureusement déposé mais il est clair qu'en amplifiant les moyens d'action des policiers, du parquet et des Préfets, il va, sinon mettre "la justice à l'écart", du moins réduire les juges d'instruction à la portion congrue. Comme il est hors de question de toucher à ceux-ci, on les contourne. Le bloc constitué par la police et le parquet ne sera plus gêné par les délicatesses et les scrupules des magistrats instructeurs. Tant mieux.
Mais, pour Christiane Taubira, c'est encore une pierre jetée dans son humanisme verbal et sa conception de l'état de droit. Elle a beau cosigner une tribune avec le ministre de l'Intérieur (Le Monde). C'est un désaveu mais elle demeure.
Elle continue à se déclarer hostile à la déchéance de nationalité parce que celle-ci n'aurait qu'un effet symbolique alors que le Premier ministre a remis, comme il convenait, de la cohérence dans l'effervescence de ces derniers jours. La déchéance ne concernera que les binationaux nés en France et condamnés pour terrorisme. Il n'empêche : Christiane Taubira continue à récuser cette mesure mais elle demeure.
Et elle demeurera.
S'il ne s'agissait que d'un dysfonctionnement interne au gouvernement, ce serait l'affaire du Premier ministre et du président. Mais c'est bien plus en une période qui impose, encore davantage, unité et concorde. La loyauté personnelle ne suffit pas dès lors que la crédibilité de la parole publique est dévastée avec ces voltes qui seraient vaudevillesques si le crime n'avait pas assassiné et n'était pas toujours suspendu sur le destin de notre pays.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que je remarque cette propension de la garde des Sceaux à jouer sur tous les registres et à user de la plénitude des facilités qu'étrangement on ne cesse de lui octroyer. Elle avait déjà affirmé solennellement son soutien au Premier ministre et à sa ligne politique mais dès le lendemain elle était allée se faire applaudir par les frondeurs qui lui avaient fait un triomphe, Jérôme Guedj en tête.
Et, bien sûr, elle était restée. C'était une déviation qui ne mettait rien en péril. Elle a ses foucades, rien qui prête à conséquence !
Tout lui a été, lui est et lui sera pardonné.
Il me semble cependant que la situation se complique en dépit de la volonté du gouvernement et du président de traiter les variations opportunistes de Christiane Taubira comme si elles étaient la marque d'un paradoxal et permanent soutien de sa part.
Car l'icône dorénavant est nue. Il n'est plus un camp qui à sa manière ne dénonce la médiocrité du bilan de la ministre. Pour la droite, elle est laxiste et dangereuse. Pour la gauche des libertés et de l'humanisme abstrait, elle s'est reniée. Quant au peuple réel, et non pas fantasmé, elle l'offense.
Enfin, dépouillée de son aura, elle est appréhendée comme elle est. Une femme dont la personnalité n'occulte plus le passif professionnel et l'idéologie de compréhension, voire de complaisance. Un impertinent et pertinent portrait d'Anne-Sophie Mercier nous la livre dans la haute appréciation qu'elle a d'elle-même et avec les démentis cinglants que la réalité lui oppose (Le Canard enchaîné). Même Le Monde paraît lui tenir rigueur avec acidité du fait qu'elle "assume le virage sécuritaire".
C'est ce ministre qui tire à hue et à dia, qui se permet de battre en brèche ce qu'elle a validé la veille et infirmera demain ce qu'elle a approuvé aujourd'hui, c'est donc ce garde des Sceaux qui va notamment devoir défendre le projet de réforme de la Constitution à l'Assemblée nationale alors qu'elle en désapprouve la principale disposition.
Cette absurdité sera d'autant plus préjudiciable qu'une droite intelligente, face à elle, a décidé de soutenir la révision constitutionnelle en faisant passer ses convictions avant calculs et manoeuvres. Pour une fois.
Le président de la République que je crois sincère dans son rôle de chef de guerre sur le plan international comme sur le registre national ne pourrait-il pas enfin faire l'honneur, à cette opposition responsable et lucide, d'un ministre digne de ce nom et venant plaider et soutenir une cause à laquelle il adhère, trop grave pour qu'un scepticisme répété vienne la gangrener ?
Mais elle demeurera.
Pour résister ainsi à l'évidence que le départ de Christiane Taubira devrait constituer, peut-on penser que le président de la République a peur même du pourcentage infime dont elle bénéficierait en 2017 si elle décidait de se représenter ou bien quelque obscur secret, inavouable, les lie-t-il ?
Quand j'ai publié mon livre au mois d'avril 2014 contre Christiane Taubira et sa politique pénale à la fois nuisible et étique, je ne pensais pas que l'avenir, en ce qui la concerne, serait encore plus sombre. Aujourd'hui je n'écrirais plus une charge mais un réquisitoire.
A l'époque je la faisais bénéficier toutefois d'un crédit éthique. Je ne pouvais pas imaginer qu'être ministre ferait passer tout le reste, qui était l'essentiel, aux oubliettes. Je n'aurais pas osé accuser Christiane Taubira d'être cynique, plus soucieuse de son statut que de sa vérité.
Pourtant, elle demeure, elle campe, elle stagne et s'en félicite. Tous reniements assumés.
Elle est en loques mais ministre !
Votre négrophobie, bien rationalisée, ne peut tromper que ceux qui ne s'arment pas de discernement...
Tant de personnes non éclairées comme vous, occupent l'espace médiatique, avec pour ce qui vous concerne, votre obsession pour Taubira entre autres. Maintenant, vous vous en prenez à qui ? À Najat Vallaud-Belkacem... Pas étonnant...
Rédigé par : Kham | 06 février 2016 à 19:51
La gauche caviar dans toute son arrogance et sa médiocrité.
Des mots, des mots, encore des mots, toujours des mots et aucune autre conviction derrière que son propre intérêt.
Au fond, rien d'étonnant que Taubira souhaite rester bien confortablement sous les ors de la République, l'exemple lui est montré par le premier personnage de l'Etat dont la seule obsession est celle de sa réélection, qui est telle qu'il en est à adopter les propositions du parti qu'il qualifie d'extrême droite et que soi-disant lui et tout son camp feront tout pour empêcher d'accéder au pouvoir car non républicain.
Qui se ressemble s'assemble.
Cinq ans de plus de Hollande en cas de réélection face à Marine Le Pen et la Ve République est morte.
De toutes façons, les mêmes causes produisant les mêmes effets ce n'est pas en changeant de numéro qu'on changera le résultat si le personnel politique reste le même.
Un bon coup de balai s'impose.
Rédigé par : Wil | 12 janvier 2016 à 12:13
@vamonos
La Guyane aux Guyanais ?
Lesquels ? les Créoles, les Amérindiens ou les Bushinengués ?
Rédigé par : Caroff | 11 janvier 2016 à 19:30
Mme Taubira a longtemps scandé le slogan "La Guyane aux Guyanais". J'ai l'impression qu'elle a envie de modifier ce slogan, de le rendre plus fort, plus scandaleux, plus fédérateur des voix de la gauche et de l'extrême gauche. L'ambition et la vanité la poussent vers de nouveaux sommets. Combien de temps encore va-t-elle se retenir avant de jeter le masque pour que retentisse : "La France aux Guyanais" ?
Rédigé par : vamonos | 11 janvier 2016 à 18:35
@Giuseppe | 10 janvier 2016 à 22:21
Le plus triste de l’histoire c’est que j’avais voté J-P Chevènement au premier tour, pensant que Jospin de toute façon serait au second tour.
Outre le fait qu’il était plus proche de mes idées, je préférais de très loin sa personnalité franche et directe à celle de Jospin un peu trop « coincée » à mon goût.
Enfin maintenant le PS a inventé la primaire pour éviter ce genre déconvenue. On apprend toujours de ses défaites.
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2016 à 00:47
@Achille | 09 janvier 2016 à 06:44
Et en plus vous êtes bon en calcul, sur ce terrain je suis votre raisonnement très juste.
Petite anecdote, j'ai toujours en mémoire la connivence d'un syndicaliste avec un journaliste qui a filmé les deux arrivées de Jospin et Chirac sur un site en grève : le premier peu amène est rentré sans un regard, Chirac lui beaucoup plus roué et finalement plus professionnel a de suite senti le vent mauvais qui pouvait souffler, a accompagné lui-même les représentants du syndicat dans un lieu à part, pour un déroulement sans embûche pour les caméras.
A la sortie le syndicaliste goguenard de se conforter et de nous conforter d'un manque de compassion ou de savoir-faire d'un Jospin arrogant, même si ce dernier avait dépêché un représentant du gouvernement peu après... il était trop tard. Il ne pouvait pas gagner.
Rédigé par : Giuseppe | 10 janvier 2016 à 22:21
Si un propriétaire loue à perte, alors il est envisageable de considérer qu'il a été obligé d'agir ainsi parce qu'il a subi des pressions de la part d'une autorité qui a abusé de sa position dominante.
Rédigé par : vamonos | 10 janvier 2016 à 18:23
@ vamonos | 09 janvier 2016 à 20:13
"Pour moi, si un propriétaire loue à perte, l'abus de position dominante est caractérisé"
Si je comprends bien que 'pour vous' un propriétaire qui loue à perte etc., en droit ce n'est pas la définition de la position dominante.
Il y a des fois où il faut ouvrir un code avant d'écrire ;-)
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2016 à 17:24
@Marc Ghinsberg
"Pour votre information, un article sur le fameux logement de C.Taubira paru dans Libération, un journal que vous ne lisez peut-être pas tous les jours.
http://www.liberation.fr/france/2016/01/07/le-hlm-de-christiane-taubira-n-en-etait-pas-un_1424899?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter"
Effectivement, je ne lis pas Libération tous les jours ; toutefois j'ai lu cet article concernant le logement de Mme Taubira et je crois qu'elle a bien fait de quitter cet appartement car pour elle, la situation devenait intenable. Avec moult circonvolutions, réfutations par anticipations et excuses bienveillantes, le journaliste donne sa version des faits que je ne mets pas en doute mais dont je tire les conclusions qui s'imposent.
D'abord, Mme Taubira a occupé un logement dont le loyer était inférieur à celui couramment pratiqué dans ce même quartier pour une surface équivalente. Pour moi, si un propriétaire loue à perte, l'abus de position dominante est caractérisé. Nous apprenons en sus que le propriétaire est une filiale d'un organisme qui loge des cheminots. Les Chemins de Fer ont décidément besoin d'héberger une très grande famille.
Ensuite, ce logement a été trouvé par les services du ministère de la Justice. En ce qui me concerne, je trouve inadmissible que des fonctionnaires dans l'exercice de leurs fonctions aient accompli cette tâche à caractère privé d'autant plus que Mme Taubira dispose déjà d'un logement de fonction.
Enfin, dans la mesure où le montant du loyer avait été calculé sur la base des revenus de 2013, il était tout à fait envisageable de revaloriser le montant du loyer dans la mesure où d'une part Mme Taubira bénéficie d'émoluments somptueux liés à sa fonction de ministre et d'autre part sa fille et sa petite-fille ne sont plus à sa charge.
Pour votre information, vous trouverez ci-dessous un article dédié aux affaires de la famille Taubira.
http://fr.novopress.info/128640/le-business-familial-de-christiane-taubira-cayenne-cest-pas-le-bagne/
Rédigé par : vamonos | 09 janvier 2016 à 20:13
Par Michel Girard dans Le Point :
Taubira invente (enfin !) une nouvelle façon de faire de la politique
http://www.lepoint.fr/tiny/1-2008347
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 janvier 2016 à 18:18
Si Taubira singe sa fonction de ministre, Hollande s'en accommode car, dans sa République de plus en plus bananière, il vaut mieux l'avoir avec soi que contre soi.
C'est l'argument principal de la très bonne analyse que je vous invite à lire ici :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pourquoi-hollande-tient-il-tant-a-taubira_1751904.html#xtor=AL-75
Rédigé par : yoananda | 09 janvier 2016 à 17:56
@Exilé 8/1/16 9.52
Excellentissime, bien trouvé ! N'est-ce pas un tout petit peu dans le désordre Quousque tandem abutere Taubira, patientia nostra... le sens n'est pas altéré, ça lui correspond parfaitement, ça lui va comme un gant !
Rédigé par : eileen | 09 janvier 2016 à 16:49
Que pensent les enfants d'émigrés venus avec leurs parents alors qu'ils étaient encore enfants ? Ceux qui se sont adaptés à l'école publique, ont appris un métier, ont fait des études supérieures et n'ont pas jugé utile
de se faire naturaliser parce qu'ils sont les enfants de la France ?
Qui ne peuvent pas voter mais ont partagé joies, peines et chagrins avec le pays qui a reçu leurs parents ? Ces enfants d'émigrés qui connaissent l'Histoire et la géographie de ce pays mieux que beaucoup d'autres ?
Qui peuvent voter dans leur pays d'origine alors qu'ils ressentent et pensent dans la langue devenue la leur à l'école publique laïque ?
Comment se sentent-ils "ceux-las" ?
Ceux revenus d'Algérie dans les années soixante connaissent cette situation avec la différence toutefois qu'ils revenaient chez eux, mais qu'ils "quittaient le pays".
Bien sûr, ces paragraphes se déclinent au féminin puisque les femmes seules savent raconter certaines choses.
Différente en est la situation si l'on se prenait à la comparer par exemple à celle de la cycliste, "sujète" du billet.
Alors, c'est sûr que déchoir parce qu'il y a des assassins qui blasphèment à tour de bras (pour éviter des mots plus violents) cela demande doigté et réflexion. Trois à quatre millions de binationaux ou de "rien du tout" comme ceux qui sont devenus étrangers dans leur pays d'origine et ne peuvent pas voter (donc étrangers) dans le pays où ils vivent en assumant le choix de leurs parents.
Que d'autres pays dans le monde en arrivent à ce genre d'extrémité on pourrait comprendre ! Mais la FRANCE ?
Pauvres socialistes ! VRAIMENT.
Rédigé par : calamity jane | 09 janvier 2016 à 15:58
@adamastor
"Ah oui ? Que dire alors de l'égalité vis-à-vis des Français non binationaux ?
La différence réside dans le fait que des gens nés en France ou naturalisés puissent avoir une double nationalité !"
Si pour vous le problème est la double nationalité, il faut le dire... On peut à la limite envisager de supprimer la double nationalité, pas de discriminer des Français entre eux. Mais on mélange tout : binationalité et trahison. Les traîtres doivent être déchus, c'est sûr. Mais quels traîtres ? Tous, ou aucun.
Il faut savoir si on veut l'égalité devant la loi et châtier les traîtres. Apparemment, non, certains profitent de la situation pour s'attaquer au statut de binational. Beaucoup de pays ont des binationaux, beaucoup de pays déchoient les traîtres de leur nationalité. Allez savoir pourquoi ici on veut inférioriser des binationaux innocents et ménager des traîtres coupables ! Un pays qui ne sait même pas distinguer l'ami de l'ennemi est mal parti.
Qu'y faire ? N'étant pas René Girard, un dangereux binational, je ne saurais dire !
Rédigé par : Noblejoué | 09 janvier 2016 à 13:54
@ breizmabro | 09 janvier 2016 à 13:08
« Ce n'est pas vous qui m'avez enjoint un jour d'ignorer ce petit (très petit) monsieur ? ;-)) »
C’est fort possible. En fait je l’avais déjà oublié. C’est dire l’importance que je lui accorde.
Les roquets aboient beaucoup mais ne mordent pas. :-)
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2016 à 13:21
@ Achille | 09 janvier 2016 à 06:44
Ce n'est pas vous qui m'avez enjoint un jour d'ignorer ce petit (très petit) monsieur ? ;-))
Rédigé par : breizmabro | 09 janvier 2016 à 13:08
@Marc Ghinsberg
Une information non contredite est donc vraie, absolument, selon vous !
PS : "Certain", du précédent com, était vraiment sans s final... la preuve pas Marc Ghinsberg.
Rédigé par : adamastor | 09 janvier 2016 à 12:19
Vous filez un mauvais coton M. Bilger.
En dépeignant la ministresse de la sorte, vous alimentez ceux qui la comparent à un singe inconséquent qui ne fait que mimer la vraie politique sans la comprendre.
F. Hollande en chef de guerre serait "sincère". Peut-être, mais il est surtout incompétent, là comme ailleurs. Sincère ou pas, ça nous fait une belle jambe (je pense parler au nom de beaucoup, là).
Je vais vous dire, si on met tout bout à bout concernant ce gouvernement : Président élu contre Sarkozy suite à la "défection" de DSK, qui perd tout soutien populaire en quelques mois, qui accumule les déroutes électorales, qui s'entête malgré son incompétence dans tous les domaines, qui se conduit comme un vassal envers tous ceux qui se présentent avec quelques billets en main, qui fait passer la France pour quantité négligeable, etc., la seule conclusion qui s'impose c'est que c'est un gouvernement d'occupation. Un peu comme ce qu'on a en Afrique, des dirigeants fantoches.
C'est pour ça que Taubira peut rester malgré ses "frasques" et malgré ses délires.
Rédigé par : yoananda | 09 janvier 2016 à 11:03
Après Cologne, Stuttgart, Hambourg, Suisse, Finlande, l'islamisation sexuelle des meufs prend de l'ampleur et se répand partout en Europe.
Chères mesdèèèèmes, suivez mon conseil : face à l'incurie laxisme et padamalgamisme des Hautes Zautorités, un seul remède : la burqa, un véritable repoussoir "tue l'amour" ; pas fastoche de vous "attoucher" voire plus si affinités.
Taubira a de la chance, elle n'en a pas besoin.
Cologne, Paris : à ce sujet, notre Anne Hidalgo vaut bien son homologue Henriette Reker maire de Cologne :
La palme : "demain nous créerons une maraude spécifique pour les migrants en situation de rue."
Ce qui a déjà été repris sur les réseaux sociaux en "situation de rut".
Je répète, suivez mon conseil, mesdames, ce ne sont pas vos "Zélites" qui vont vous protéger ; je vous aurai prévenues ; et ne résistez pas à vos agresseurs, Taubira et ses juges rouges veillent !
Rédigé par : sylvain | 09 janvier 2016 à 09:30
@adamastor
Libération, pas plus que Le Figaro, n'est une bible pour moi.
Les informations données par Libé sur ce sujet ont-elles étaient contredites ?
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 09 janvier 2016 à 09:00
Il y a quelque chose qui m'échappe et à de nombreux autres : pour s'en assurer, il suffit de lire certains coms, pourtant péremptoires sur le sujet :
- La nationalité s'acquiert par les parents : droit du sang, ou par le pays de naissance : droit du sol !
- La France exerce le droit du sol.... comment peut-on alors accepter qu'un enfant né en France de parents 'étrangers' (pour faire court) puisse être déclaré binational : vouloir le beurre, l'argent du beurre et + + + ne devrait pas être légal.
- Un enfant né en France de parents étrangers (pour faire court) peut très bien être déclaré d'une autre nationalité que française, comme par exemple pour les expatriés (expats) mais il n'y a aucune obligation à lui donner la nationalité française comme un bonus !
- Plus encore, la notion de binationalité m'échappe totalement, on ne peut pas être fidèle/servir deux maîtres.
- Je pensais que le binational devait à sa majorité choisir sa nationalité, mais peut-être que ce n'était valable que du temps où il y avait un service militaire obligatoire.
- La binationalité apparaît comme une sorte de fourre-tout, d'auberge espagnole, utilisée pour servir des intérêts qui encore m'échappent, ou dans le pire des cas : on est Français pour les avantages sociaux, on est autre chose pour pouvoir ne pas être extradé et se réfugier dans un pays dont on ne connaît rien !
- J'ai entendu sur France Info, ma seule source d'info avec Radio Classique, que Manuel Valls serait binational... aucun moyen de vérifier cette info mais ce serait un comble si cette info était juste ; ce serait un pur scandale si un seul membre du gouvernement était binational, et ceux/celles qui pourraient en être soupçonnés sont nombreux.
- Cette notion de nationalité, ou binationalité, mériterait un très sérieux toilettage de manière à supprimer toutes les ambiguïtés que l'on peut lire et entendre ici ou là.
- Mon com est sans aucun doute simpliste ; pour traiter un problème il est obligatoire de revenir aux fondamentaux, aux basiques, passer le sujet au marbre ; pour l'instant on est dans une émulsion d'eau de boudin, qui ne ressemble plus à grand-chose, juste un problème de personnes, Taubira c/le gouvernement !
Rédigé par : eileen | 09 janvier 2016 à 07:52
@Marc Ghinsberg 8.1.16 16.11
Libération, un journal que je ne lis jamais... il y a suffisamment d'individus qui comme des feudataires s'empressent chaque jour d'imposer leur revue de presse et leurs liens. Mais plus encore ce journal de gauche qui publie tellement d'inepties, dirigé par ce Joffrin !
Rédigé par : eileen | 09 janvier 2016 à 06:48
@ herman Kerhost | 09 janvier 2016 à 00:46
« Le seul responsable de la défaite de Jospin en 2002 est Jospin lui-même, et personne d'autre. Renseignez-vous un peu avant de répéter bêtement ce que votre ignorance vous susurre. »
Je ne nie pas le fait que Lionel Jospin ait commis quelques erreurs de communication lors de sa campagne électorale en particulier avec sa petite phrase qui tue « mon programme n’est pas socialiste » qui avait peut-être le mérite de la vérité mais certainement pas de l’adhésion des électeurs de gauche.
Il n’en demeure pas moins que l’éparpillement des candidatures de la gauche plurielle est la principale cause de sa défaite en rase campagne.
Je vous rappelle les résultats du premier tour :
Jacques Chirac : 19.98% (ce qui est loin d’être brillant)
J-M Le Pen : 16.86%
Lionel Jospin : 16.18% (écart de 0.58% avec JMLP)
J-P Chevènement : 5.33%
Christiane Taubira : 2.32%
Je vous laisse faire le calcul et imaginer le résultat du scrutin si, au lieu de poser leur candidature, J-P Chevènement et Ch. Taubira avaient soutenu celle de Lionel Jospin.
J’ajouterai qu’il était inutile d’utiliser ce ton arrogant pour me répondre. Puisque vous parlez de bêtise, je vous ferai simplement remarquer que l’affirmation péremptoire n’a jamais été le signe d’une grande intelligence.
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2016 à 06:44
Trop loquace et je n'ai jamais aimé ses airs.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 janvier 2016 à 01:42
@Achille
Le seul responsable de la défaite de Jospin en 2002 est Jospin lui-même, et personne d'autre. Renseignez-vous un peu avant de répéter bêtement ce que votre ignorance vous susurre.
Rédigé par : herman Kerhost | 09 janvier 2016 à 00:46
Et les belles âmes de crier au loup…
@Noblejoué
"La déchéance ne concernera que les binationaux nés en France et condamnés pour terrorisme : malheur ! C'est la fin de l'égalité devant la loi."
Ah oui ? Que dire alors de l'égalité vis-à-vis des Français non binationaux ?
La différence réside dans le fait que des gens nés en France ou naturalisés puissent avoir une double nationalité !
J'étais Français de coeur et d'esprit avant de l'être par décret (10.04.74) ; il ne me serait jamais venu à l'idée de me réclamer de mon ancienne nationalité. A quel titre ? On ne peut servir deux maîtres à la fois et s’il faut faire des choix, s'y tenir. Le reste... balivernes !
@Marc Ghinsberg à eileen
"Pour votre information, un article sur le fameux logement de C.Taubira paru dans Libération, un journal que vous ne lisez peut-être pas tous les jours."
Quand "Libération" devient la Bible aux yeux de certain !
Rédigé par : adamastor | 09 janvier 2016 à 00:36
Une variante de Brassens de "Partir (du ministère de la justice) pour des idées". N'est pas Chevènement qui veut. En même temps Hollande n'est pas Mitterrand dans sa sévérité. Mais Chevènement et Taubira ont le point commun d'avoir contribué à éliminer Jospin au premier tour de la présidentielle de 2002. Hollande s'en souvient et garde l'insoumise dans son gouvernement pour que ne lui vienne pas l'idée saugrenue de renouveler l'aventure en 2017 contre lui.
Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente
Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Encor s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds !
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Rédigé par : Roger L | 08 janvier 2016 à 23:53
Sur ce coup-là, pas d'accord.
Notre Hôte, vous prêtez, suivant mon intuition, beaucoup trop d'allégeance entre notre Président et le sentiment ordinaire de Justice qu'il lui faut assurer, parce que ce sentiment n'est plus du tout partagé comme symboliquement il se devrait être étendu pour un parterre suffisant de votants mais incrédules en la Justice.
Le sentiment de Justice est extrêmement étiolé, il paraît ne concerner que quelques parts d'entre-soi, mais en plus, cela fait des lustres qu'en médias le goût du risque zéro comme s'il existait se décline pour rabattre en croyances, et que pour ce faire ne cessent d’inonder les images et les consciences d'une pré-science avec la police qui suffirait pour prévenir.
Obtenir avec la police la réduction du risque vers zéro, c'est le pari stupide du Président qu'il présente à sa population pour une durée qui tiendra bien au-delà de la durée son ministre, tandis que s'étend par observation faite opportunisme, mais par la faiblesse, d'un sacrifice comme serait l’hallali, pour la Justice puisqu'elle recèle sa part ontologique d'injustice comme s'il était interdit de le dire désormais...
"Nous voulons une Justice réparatrice à cent pour cent, autant que nous voulons une prévenance pour le risque zéro."
Nommer deux ministres devient ainsi une blague !
Un pari malin sur un calendrier électoral réduit à quelques mois, toutefois un pari qui implique le sacrifice non seulement éventuel d'une ministre dans l'eau du bain, mais celui bien avancé et non avoué de l'eau du bain, et tout cela sans jamais raconter l'eau...
On peut comprendre le personnel politique en avoir un peu marre de faire des lois !
Alors un ministre !
A mon sens, mieux vaudrait changer le personnel politique qui doit continuer à faire des lois que sacrifier l'idée de faire des lois qui observent la Justice, tandis que Madame Taubira comme tous autres en charge ne paraîtront en circonstances qu'autant de moutons noirs !
Elle sera usée en circonstances jusqu'à la corde, au plus près des élections.
Que vaudront quelques glapissements depuis une droite autant bien mise sur elle que décontenancée en cas de remplacement ?
Rédigé par : Zenblabla | 08 janvier 2016 à 23:28
"Le président de la République que je crois sincère dans son rôle de chef de guerre sur le plan international comme sur le registre national ne pourrait-il pas enfin faire l'honneur, à cette opposition responsable et lucide, d'un ministre digne de ce nom et venant plaider et soutenir une cause à laquelle il adhère, trop grave pour qu'un scepticisme répété vienne la gangrener ?" (PB)
C'est justement parce que le terme chef de guerre est impropre qu'il ne bougera pas, je l'ai déjà écrit W. Churchill était un chef de guerre.
Il est le chef des armées mais sans le titre ci-dessus.
Pour le reste il assume son rôle c'est le moins qu'on puisse espérer.
Les médias l'ont affublé de ce qualificatif mettant en creux les échecs du "retournement économique", de "l'inflexion de la courbe du chômage", du pacte de ceci, du pacte de cela etc.
A mon avis il y a deux camps ceux qui l'ont désigné ainsi, l'un pour lui maintenir la tête hors de l'eau, ses partisans, et ceux qui l'ont repris par dérision au fond, pour mettre encore plus en relief les carences internes.
Ceci dit il a trop besoin de C. Taubira pour 2017, et ce jour-là il n'y aura pas Vladimir pour dire ce qu'il faut faire ou pas faire.
Certes il a assuré le minimum syndical, mais bigre le pays a quelques structures organisées qui n'ont pas attendu sa venue pour fonctionner et qui ne sont pas nées sous ce quinquennat.
Ce que l'on trouvait normal il y a quelques années maintenant devient exceptionnel.
Rédigé par : Giuseppe | 08 janvier 2016 à 22:25
J'observais le juge Marc Trévidic hier soir, pendant une émission littéraire. Lui restera encore longtemps - une bonne quinzaine d'années - au ministère de la Justice ; madame Taubira, elle, encore peu de temps - une petite quinzaine de mois au plus ! Je me suis dit que la Justice, tous comptes faits, était bien organisée en France : imaginez le contraire !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 08 janvier 2016 à 22:17
"La déchéance ne concernera que les binationaux nés en France et condamnés pour terrorisme."
Malheur ! C'est la fin de l'égalité devant la loi. C'est la division entre binationaux et autres citoyens. Beau privilège : ces derniers pourront trahir et rester Français ! C'est une occasion perdue d'écarter tous les traîtres, comme s'il fallait conserver précieusement ce qui peut provoquer notre perte.
Rédigé par : Noblejoué | 08 janvier 2016 à 22:15
Peut-être que "être de gauche", chez certains, se résume à une certitude : être du côté du vrai, du juste, du bien...
Cela explique peut-être que, à l'abri de cette absolue certitude, certains hommes - et femmes - de gauche se croient autorisés à toutes les incohérences...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 janvier 2016 à 21:28
@Achille
Merci pour ces précisions. Et quand on parle réseaux donc d'influences, le pouvoir de soutien côtoie le pouvoir de nuisance.
Rédigé par : Jabiru | 08 janvier 2016 à 21:04
Elle est en loques mais ministre !
J'imagine la scène.
Une voiture vide s'arrête Place Vendôme, un huissier très digne décoré de sa chaîne s'approche et ouvre la porte à Christiane Taubira qui s'en extirpe en loques...
Rédigé par : Exilé | 08 janvier 2016 à 20:51
Les dreadlocks de dame Taubira ayant vécu et commençant par sérieusement lasser de toutes parts, il va falloir que Mimolette I se renouvelle et trouve un autre marqueur d'importance aux yeux des masses laborieuses pour se maintenir jusqu'à la prochaine échéance. Comme par exemple sortir son ultime joker en épousant sur le fil la dénommée Julie Gayet. Pourquoi pas au lendemain des primaires de la droite pour mieux niquer ses adversaires opposés au mariage pour tous !
"Attendez-vous - donc - à savoir ou, vous aurez appris" si ne l'avez déjà compris, que le changement (comprenez l'entubage) c'est maintenant !
Rédigé par : Mary Preud'homme (enfumage etc.) | 08 janvier 2016 à 20:43
@ Jabiru | 08 janvier 2016 à 17:24
Le parti radical ne représente pas grand-chose au regard de la population française, quelques pourcents tout au plus, mais il dispose de réseaux influents à commencer par les principales loges maçonniques et autres confréries plus ou moins occultes. Et en politique, les réseaux revêtent une très grande importance.
Le PS s’étant déjà coupé de la gauche « historique » suite à son ouverture vers un libéralisme totalement décomplexé, il ne lui reste guère comme allié fiable que le parti radical de gauche auquel on peut ajouter peut-être quelques écolos opportunistes qui ont rompu avec la « firme », noyau dur de EELV dont Cécile Duflot est la grande prêtresse.
Ne parlons pas des communistes et des mélenchonistes qui ont vraiment du mal à accepter le rôle de cocus qu’ils endossent depuis trois an et demi. Il est donc peu probable qu’ils appellent à voter Hollande en 2017.
Reste à savoir maintenant si le fait de garder, quoi qu’il en coûte, Christiane Taubira au gouvernement ne risque pas d’apporter plus d’inconvénients que d’avantages.
Le pari est audacieux car le capital sympathie de cette dame dans la population est proche de zéro.
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2016 à 20:25
En apiculture "la loque" est la pourriture du couvain.
Il doit être serré ou en couronne et ainsi reconnaît-on l'état de la colonie.
Est-il éparpillé et la ruche est voué à la ruine.
Par bonheur, vous mites un "s" à loque Monsieur Bilger !
Mais, quelque intuition ne serait-elle point à négliger ?
Rédigé par : calamity jane | 08 janvier 2016 à 18:06
@Jabiru
(...) elle ne risque pas grand-chose sinon de se retrouver à la Culture qui est une belle sinécure.
Mais d'après ce que nous avons appris de ce personnage, nous savons désormais que cette sinécure serait aussi pour elle une occasion de mettre en œuvre ses capacités de nuisance, en utilisant une « culture » déjà bien minée par la subversion comme une arme de destruction massive de l'intelligence et du sens critique.
Rédigé par : Exilé | 08 janvier 2016 à 17:46
@ Giuseppe | 08 janvier 2016 à 16:20
Dans l'"affaire" dite Gaymard vous auriez dû ajouter que celui-ci avait neuf enfants à loger alors que Madame Taubira, sauf preuve contraire, est divorcée, non remariée, et que nos impôts mettent à disposition gratuitement un 60 m² place Vendôme, pas très loin de chez Cartier qu'elle affectionne tant.
Pour le reste j'ai déjà dit que je pensais que pépère la surveille comme on surveille le lait sur le feu vu ce qu'elle a fait à Jospin, qu'en conséquence ce n'est pas lui qui lui rendra sa liberté. Comme elle trouve l'écuelle de la place Vendôme à son goût Taubira devient le sparadrap du capitaine de pédalo :-D
Rédigé par : breizmabro | 08 janvier 2016 à 17:43
Mme Taubira est un électron libre qui tient Hollande par la barbichette.
Sans son aide il ne peut profiter du soutien du Parti radical dont il va avoir besoin pour envisager de satisfaire à ses projets en 2017. Ce qui signifie qu'il n'osera pas la virer et ceci non pas pour des motifs d'intérêt général mais pour bénéficier de soutien le moment venu.
La garde peut donc continuer à n'en faire qu'à sa tête, elle ne risque pas grand-chose sinon de se retrouver à la Culture qui est une belle sinécure.
Rédigé par : Jabiru | 08 janvier 2016 à 17:24
La célèbre phrase de JP Chevènement "Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne"... n'a jamais été autant d'actualité.
Dans cette affaire de déchéance de nationalité, qu'une partie de la gauche soit contre de par son idéologie universaliste et sa conception démagogique de sa politique envers les communautés est une chose mais la cacophonie qui règne au sein même du gouvernement, non seulement confirme aux Français que MM. Hollande et Valls malgré leurs airs martiaux, n'ont ni autorité ni charisme pour être suivis par leurs ministres mais bien pire puisque les Français ont compris cela depuis au moins trois ans, c'est la France ridiculisée vue de l'étranger, et pire encore, d'imaginer les islamistes qui doivent vraiment rigoler de nos faiblesses.
Comment être crédible dans notre combat face au terrorisme ?
Mme Taubira devrait démissionner ou sinon François Hollande, tourné en ridicule, devrait la limoger comme il l'a fait avec Mme Batho par exemple.
Cette garde des Sceaux mène déjà une politique pénale incompréhensible et maintenant avec les terroristes, elle voudrait montrer de la complaisance.
La déchéance de nationalité est une mesure symbolique plus que dissuasive, nous le savons tous, mais les symboles sont parfois utiles pour montrer fermeté, force et dignité vis-à-vis de nos ennemis, un moyen de montrer que la France n'est pas un tapis sur lequel on s'essuie les pieds. Il y a tant d'autres symboles de la République, que ce soit le drapeau, Marianne, des monuments ou l'hymne national, pourquoi pas la déchéance de nationalité pour les terroristes ? Mme Taubira parle des valeurs de la République quand cela l'arrange.
Dans une simple entreprise, la perte de confiance vaut mesure de licenciement, alors a fortiori dans un gouvernement, Mme Taubira, qui n'a plus la confiance ni de sa hiérarchie ni d'une majorité de Français, devrait partir. Si elle ne part pas, cela pose question. Pourquoi ? comment tient-elle le Président ? que sait-elle qui pourrait nuire à l'équipe en place ? etc. etc. Cette attitude affaiblit le Président.
Même le très modéré Yves Thréard écrit dans un billet ce matin en parlant des socialistes en général :
Ils se trompent de siècle. La France n'est pas menacée par des bruits de bottes d'une dictature d'un autre temps, mais par la haine de ceux qui tuent au cri d'«Allah akbar». Contre les révoltés de la gauche, François Hollande doit tenir bon, quoi qu'il lui en coûte.
Tenir bon ? en laissant Mme Taubira dire et faire comme cela lui chante, il fait une fois de plus figure de mou, à moins qu'il n'en ait peur.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 08 janvier 2016 à 17:16
Les pays qui ont nommé les choses n'ont pas eu des manifestations à milliers de personnes pour défendre la famille. La France oui.
Parce qu'au lieu d'appeler cela le mariage homosexuel, ils choisirent de l'appeler "mariage pour tous". Sous le manteau nous étions mdr...
Et je passe sur les anêries dans des articles pour justifier un non-sens.
Partant de là, que voulez-vous qu'il se fasse de logique, si ce n'était de sensé ? Or, le PACS existait déjà pour tous protagoras !
Comment voulez-vous que cette brave cycliste en chambre (elle pédale en sécurité et même pas sur des routes poussiéreuses) ayant défendu premièrement
un non-sens défende une déchéance de nationalité ? Elle qui exige des lois mémorielles ? A moins que l'on puisse déménager tous les déchus en Guyane justifiant ainsi les lois mémorielles...
Qu'est-ce que vous dites ? Je ne suis pas sérieuse ? Beh non !
Mais elle oui, elle l'est, sérieuse en tant que cycliste en chambre !
Déchoir des binationaux c'est grave et les conséquences ne tarderont pas pour le pays.
Rédigé par : calamity jane | 08 janvier 2016 à 17:14
15 000 euros/mois !!
Comment voulez-vous que Taubira renonce à 15 000 euros/mois ?
Elle cherche à faire des économies en occupant une HLM avec fille et petite-fille.
Ces socialistes ont un toupet ahurissant !!
Rédigé par : bruno | 08 janvier 2016 à 16:30
Nous ne sommes plus dans la politique d'Etat vertueuse, concentrée sur ses citoyens, le rythme s'est accéléré depuis NS, l'inventaire fait dans ce billet le montre. J'ai lu, de la même veine, celui sur FH (Mediapart), le titre était "Pourquoi je ne voterai plus socialiste."
Un vrai réquisitoire.
Sans étendre le lien avec Christiane Taubira, on retrouve les mêmes morceaux à recoller chez les Républicains. Un vrai désastre politique depuis, en gros, le passage de François Mitterrand.
Christiane Taubira restera jusqu'au bout, ce dernier approche, après avoir tâté d'un parti dont le Canard disait qu'il pouvait tenir une réunion dans une cabine téléphonique, elle a goûté à la magnificence du Palais, et difficile de revenir en arrière quitte à avaler son vélo si précieux à son image.
Au sujet de l'appartement je trouve notre hôte bien doux, comment peut-on penser que son entourage ne savait pas que le prix du marché était bien supérieur, allez ! Je passe, quoique...
On voit aujourd'hui ce qui se découvre sur notre ancienne ministre MAM, j'ai failli écrire MIAM, pas joli, joli.
Il me semble que C.Taubira avait voulu railler la déclaration de patrimoine en y mettant son vieux biclou. Bon je n'y mettrai pas ma tête à couper, mais en matière de voracité l'exemple de beaucoup de politiques n'est pas très glorieux, il suffit de se rappeler l'affaire Gaymard.
Ministre de la Justice elle a fait parler d'elle et couler de l'encre mais qui se souvient de ses prédécesseurs à part celui de F. Mitterrand ? Il est vrai que ce dernier savait s'entourer, et le chemin tracé était à prendre ou à laisser.
Elle a le louvoiement qui plaît suffisamment à son patron qui la garde, dans le fond elle sert aussi de contre-feu, un gouvernement malmené a besoin d'exutoires aux carences. Elle en fait partie, FH s'en sert même si celle-ci, vive il faut le reconnaître, le sait.
Beaucoup de marins d'eau douce, de pilotage à vue alors que l'on aurait pu penser le contraire, le passé n'a pas servi au présent et la visite du Président à F. Mitterrand en d'autre temps aurait pu l'instruire, malheureusement aujourd'hui "Tonton" reste muet.
Rédigé par : Giuseppe | 08 janvier 2016 à 16:20
@eileen
Pour votre information, un article sur le fameux logement de C.Taubira paru dans Libération, un journal que vous ne lisez peut-être pas tous les jours.
http://www.liberation.fr/france/2016/01/07/le-hlm-de-christiane-taubira-n-en-etait-pas-un_1424899?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 08 janvier 2016 à 16:11
@ Lucile | 08 janvier 2016 à 13:46
"...entre carnassiers, on se comprend semble-t-il"
Eh oui Lucile, car chez nos socialistes en place, leur truc en ce moment, c'est : ourdir, conspirer, tramer... (et plus si affinité)
"Parce que chez ces gens-là, Madame, on n's'en va pas... on n's'en va pas..." (comme chantait Brel ;-)
Rédigé par : breizmabro | 08 janvier 2016 à 16:01
Mais quel sort funeste s'est donc abattu sur ce ministère le plus prestigieux de la République pour que des Dati et des Taubira y déplacent l'une sa futilité, l'autre son amphigouri ?
Place Vendôme, ou le lieu où souffle désormais le vent mauvais qui gonfle les jabots des soubrettes de boulevard ou des précieuses ridicules...
Rédigé par : sbriglia | 08 janvier 2016 à 15:52
Je précise tout de suite que je suis anti-Taubira.
Mais il est frappant à mes yeux que l'opprobre qui la frappa ait atteint des sommets himalayesques, et en un temps remarquablement court, lors de la discussion et promulgation de la loi dite "mariage pour tous", qui, personnellement, me laisse indifférent.
Par contre, ce qui n'est pas clairement dit, c'est que madame Taubira, abstraction faite des fluctuations liées à son équation personnelle, à sa complexion propre, n'est jamais que dans une "mouvance" à la mode orientée par de grands phénomènes sectaires (ONU et Cie, droits de l'homme méprisant le droit des gens, etc.), marionnette de conceptions idéologiques bien spécifiques de "l'Homme" (lequel ?), sous couvert d'un emballage cadeau souvent dénommé "anthropologie"...
Cette "conception anthropologique" se manifeste par des tentatives, directes ou indirectes, d'introduire dans la "justice" une vision et des pratiques de type "justice réparatrice ou réhabilitatrice" destinées à promouvoir "le vivre ensemble en groupe", c'est-à-dire à considérer, comme d'habitude, qu'il existerait un Tout auquel les petites parties devraient faire allégeance, et en se déclarant contentes par-dessus le marché...
Je laisse à chacun le soin de se faire une idée là-dessus, mais je ne peux que reconnaître ici l'art de contraindre l'individu à une identification à son agresseur.
Ce phénomène a été décrit par Ferenczi à propos des enfants violés et de leur devenir adulte (redécouvert sous le nom médiatique et insignifiant de Syndrome de Stockholm).
La "pensée Taubira", pour ne parler que de la France, est donc une pensée de pervers.
Le même Ferenczi avait d'ailleurs écrit :
"Au nom du bien-être social de l'humanité, l'on promeut l'écrasement tyrannique de toute volonté individuelle"
Voilà quelle pourrait être une expression de la pensée sous-jacente dite "globale" (en réalité, celle de quelques-uns...).
Madame Taubira pourrait donc être un excellent ministre de la Justice pour M. Juppé, tant il est vrai que nos benêts de cousins canadiens (ah, la famille !) promeuvent vaillamment ces pratiques dans leur droit (amérindiennes chez eux).
Rédigé par : protagoras | 08 janvier 2016 à 15:30
@bob
Je crois profondément qu'elle ne fait de politique que pour détruire la France de l'intérieur. Il est évident qu'elle hait la France, son histoire, son peuple. On en a eu la preuve à de trop nombreuses reprises.
Exactement.
Et elle le fait avec la méthode trotskiste, consistant à faire de l'entrisme dans un système (justice, enseignement et même gouvernement) pour le détruire de l'intérieur, en faisant pourrir le poisson par la tête.
Rédigé par : Exilé | 08 janvier 2016 à 15:13
Dans tout ce foin, on pourrait croire que François Hollande garde la sotte pour calmer nos confettis de l'Empire : Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Nouvelle-Calédonie, une sorte de caution de "négritude" chère à Léopold Sédar Senghor.
Mais que dalle, depuis les pharaoniques funérailles d'Aimé César, on n'entend plus parler d'eux. Que pouic. Silence total. Ils s'en cognent totalement.
Goinfrés de subventions par le pipeline de la "France éternelle" ils sont en état d'ébriété permanent. Tout juste si BFMTV nous offre une escapade tropicale pour aller interviouver la maman de la malheureuse policière abattue à Montrouge par Coulibaly.
Faut dire qu'André Claveau avait tout dit en son temps :
https://m.youtube.com/watch?v=OnncWQFckak
Rédigé par : Savonarole | 08 janvier 2016 à 14:14