Être réactionnaire n'est pas une insulte. Aujourd'hui c'est une grâce.
C'est préférer l'exaltation de certaines vertus au culte de quelques dérives.
C'est idolâtrer John Ford plus que Gaspard Noé.
C'est aimer une France qui a de la tenue plus que de l'abandon.
C'est s'émerveiller devant les miracles plus que se complaire à gratter ses plaies.
C'est chercher à admirer plus qu'à dénigrer sans nécessité.
C'est moins commémorer que se projeter.
C'est privilégier les provocations stimulantes et utiles mais se méfier des banalités nobles confortablement consensuelles.
C'est être fier d'une humanité qui a su être exemplaire.
C'est s'émouvoir de l'enfance quand sa réalité rejoint l'affection tendre qu'on éprouve pour elle.
C'est être à l'écoute des battements du coeur et sentir de la fraternité pour les désastres intimes.
C'est, d'abord, ne pas passer sous silence l'histoire de ce grand petit bonhomme.
Un héros de cinq ans.
Il se prénomme Kevin-Djéné (Le Parisien).
Son père, dans la soirée du 6 janvier, a un malaise cardiaque à Saint-Pierre-la-Cour en Mayenne et sa mère travaille à une dizaine de kilomètres de là, à Vitré. Avant d'enfourcher son vélo, en pyjama et avec ses tongs, il a la présence d'esprit d'enlever sa petite soeur de 2 ans de son lit pour la mettre aux côtés de son père.
Il part sous la pluie et dans la nuit.
Un automobiliste le prend en charge, au bout de trois kilomètres, sur une route de campagne à Bréal-sous-Vitré après que plusieurs conducteurs ne se sont pas arrêtés en le voyant. Kevin-Djéné dit à Jean-François Pinot qui l'a recueilli : "Je vais chercher ma maman parce que mon papa il est mort".
Les secours sont prévenus mais le petit garçon n'arrive pas à donner son adresse ou son nom de famille. En définitive, par des recoupements opérés et l'aide de la mairie, les gendarmes se sont rendus sur place et le père a été conduit à l'hôpital et sauvé.
C'est une belle histoire.
Mais c'est aussi prendre de plein fouet une tragédie.
Le père, âgé de 58 ans, fragile psychologiquement, s'est suicidé dans la nuit du 9 au 10 janvier (Le Figaro).
D'aucuns discuteront le choix de ce sujet. Trop de naïveté, trop "fleur bleue". Trop de mélodrame. Ce blog qui traite des médias puis maintenant d'une quotidienneté dérisoire n'intéressant personne tombe vraiment dans l'insignifiance !
J'assume.
La grisaille est si rarement éclairée. La lumière puis l'ombre, l'espoir et le désespoir intensément présents.
On peut tout imaginer, infiniment supposer. La paternité, l'enfance. La seconde, contre la nature, préservant la première. Un tel dérèglement dans l'ordre humain, trop bouleversant ?
Mystère.
Il y aura un film.
@Lucile
Je n'ai pas vu l'extrait que vous évoquez mais je trouve ces deux animateurs de plus en plus imbuvables, et depuis hier soir insupportablement serviles face au pouvoir, malgré un affichage de contestation sélective voire calculée.
Rédigé par : jlm | 17 janvier 2016 à 09:31
@jlm
Merci. J'ai eu le sentiment que ce qui s'était passé n'était pas anodin, et j'en suis encore révoltée. Maintenant c'est la police qui est mise en accusation. Mais elle avait reçu d'en haut l'ordre, d'après l'article anglais, de ne pas divulguer de nouvelles qui auraient été mauvaises pour "the mood", l'humeur de la population. De la bonne humeur, mais pas un air trop joyeux si on est une jeune femme.
Dans la même veine, j'ai été horrifiée par l'attitude des duettistes Salamé-Moix vis-à-vis de Lydia Guirous, une musulmane ouverte, libre, qui supplie les politiques français de gauche et de droite de simplement appliquer la loi pour défendre la laïcité ; ils la traitent d'extrémiste, et trouvent qu'elle devrait mettre de l'eau dans son vin, et ils lui font la morale comme à une enfant. La gauche ne veut pas lever le petit doigt pour aider les femmes musulmanes à s'émanciper, pire, elle les rabroue et pactise avec les ayatollahs, par électoralisme. C'est à vomir. Je viens de voir cette interview sur YouTube, je n'en reviens pas. La gauche est folle à lier. La droite a un boulevard devant elle, et elle ne s'en aperçoit même pas.
Rédigé par : Lucile | 16 janvier 2016 à 15:22
Même dans mon "Chasseur Français", j'arrive pas à trouver la traduction :
"La confusion se situe dans la notion de substance. La substance, physique ou historique, n'existe pas. Dit autrement, un objet est physique parce qu'on l'étudie physiquement, ou historique parce qu'on l'étudie historiquement. Mais poser que tel objet est naturel en soi et ne peut, de ce fait, être historique est un sophisme philosophique."
Rédigé par : Garry Gaspary | 16 janvier 2016 à 10:53
D'après notre pote Sophie prof de philo, vous devriez arréter les substances juste le temps de régénérer les neurones.
Allez bon week-end à tous et bonnes galettes.
Rédigé par : sylvain kss kss | 16 janvier 2016 à 12:17
@ protagoras
La confusion se situe dans la notion de substance. La substance, physique ou historique, n'existe pas. Dit autrement, un objet est physique parce qu'on l'étudie physiquement, ou historique parce qu'on l'étudie historiquement.
Mais poser que tel objet est naturel en soi et ne peut, de ce fait, être historique est un sophisme philosophique.
Rédigé par : Garry Gaspary | 16 janvier 2016 à 10:53
@Lucile
Pertinentes et sages remarques, car on l'oublie trop souvent en Europe, les femmes ont (encore) le droit de vote ! Merci pour les anglais liens.
Rédigé par : jlm | 16 janvier 2016 à 10:10
@protagoras
Tout ceci est fort bien dit mais tout faux, car hors du temps, la fin est concomitante à la cause.
Or, nous savons pour s'en tenir à la physique, depuis Lemaître, Poincaré et Einstein, que ce qui a précédé la création matérielle du monde ainsi que les particules élémentaires comme les photons ou les électrons sauf par "moments", sont hors du temps et que dans l'immatériel, passé et futur se mêlent dans l'éternellement présent.
Au-delà, on sait aussi depuis longtemps que tout ce qui a trait à la mystique et au spirituel échappe au temps qui dure, et notamment les extases.
Enfin, il faut éviter de s'approprier les anciens pour leur faire dire ce que l'on veut.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 janvier 2016 à 23:18
@Garry Gaspary | 15 janvier 2016 à 11:00
"Sur le reste, vous confondez les lois qui gouvernent la physique et qui ne sont effectivement soumises à aucune fin par elles-mêmes avec les lois qui gouvernent l'Histoire et qui sont, elles, soumises à des fins"
C'est très intéressant ; le problème est ancien (Aristote vs Démocrite), toute la physique occidentale avant Galilée, puis Newton, ayant adopté le point de vue d'Aristote sur l'existence de "causes finales".
Ce point est erroné mais compréhensible, dans la mesure où un "naturaliste" comme Aristote devait générer une approche macroscopique de la généralité (comme est obligé de le faire un biologiste ou un zoologiste, par exemple).
Le 17e et le 18e siècle prolongèrent ce débat entre "mécaniciens" (c'est-à-dire physiciens-mathématiciens), alors que Newton montrait que la nature pouvait se décrire en termes de "causes efficientes", l'évolution d'un système ne dépendant que des conditions initiales et des lois selon lesquelles évoluaient, dans le temps, lesdites conditions.
Le "hasard et la nécessité" des atomistes grecs correspondent à ce que nous appelons maintenant "absence de causes finales" et " lois d'évolution des conditions initiales" (un des meilleurs articles sur le finalisme et les causes efficientes est celui de d'Alembert dans l'Encyclopédie).
Même si l'approche de l'histoire en termes de "causes finales" (ce qui aurait pour condition nécessaire la possibilité d'inversion de la flèche du temps...) peut être commode (comme en biologie par exemple), il n'en reste pas moins que l'expression "sens de l'histoire" est aussi fausse que l'expression "sens de l'évolution" : il s'agit d'une tentative de généralité a postériori, sans laquelle souvent on ne pourrait pas se dépatouiller, mais la réalité microscopique reste atomistique et surtout non réversible dans le temps.
Si l'on voulait malgré tout essayer de dégager des "lois historiques" (de façon similaire à celles de la physique) et obéissant au principe empirique de non réversibilité du temps, on tomberait à mon avis sur des phénomènes de type "chaotiques","turbulents" (en gros : toute petite différence des causes, très grandes différences dans les effets) qui rendraient très difficile, voire impossible, toute prédictibilité réelle.
Je vous livre ici un vieille plaisanterie de naturalistes, certes machiste, mais métaphoriquement utile :
"Le finalisme est comme une vieille maîtresse avec laquelle on n'ose pas se montrer, mais dont on ne peut se passer".
Le "sens de l'histoire" me paraît ressortir d'une veine similaire.
Rédigé par : protagoras | 15 janvier 2016 à 14:49
@bob
La maire de Cologne n'a pas encore tout à fait demandé aux femmes de se voiler, mais on n'en est pas loin. Pour l’instant, elle leur a, et c'est véridique, "conseillé" de ne pas avoir l'air heureux les soirs de fête dans la rue, parce que ça pourrait être confondu avec une invitation sexuelle.
À ce sujet une journaliste anglaise explique que les Anglais, et surtout les Anglaises, ne savaient pas trop jusqu'ici comment voter au référendum au sujet de leur adhésion à l'Union européenne. Elle dit que 30% sont pour, 30% contre, et les autres indécis, surtout dans l’électorat féminin. Les événements en Allemagne vont faire pencher la balance, dit-elle, vers le non. Elle ne veut pas d'une Europe qui demande tranquillement aux femmes d'éviter d'avoir l'air heureux dans les lieux publics afin de ne pas se faire violer. Une Europe, qui de manière aussi flagrante, loin de protéger ses précieuses valeurs, sacrifie les femmes sur l'autel de l’immigration, est abhorrée par les Anglaises.
Quelle foutaise avant-hier soir, Alain Bauer à C dans l’air qui nous sort encore ce qui se disait selon lui avant-guerre des Polonais fraîchement immigrés. C’est faux, archi-faux, ils n’ont jamais créé d’incidents, et la deuxième génération ne brûle pas les voitures les soirs de réveillon, ils ont travaillé dur et honnêtement sans menacer personne, donc la méfiance engendrée au départ par leur arrivée n’a absolument pas dégénéré. Ça n'a pratiquement rien à voir. On se demande quels intérêts Alain Bauer défend à balayer les problèmes sous le tapis et à broder sur ce qui pourtant parle de soi. Décidément, quand nous sommes guettés par le fascisme, les Anglais sont plus lucides, et moins lâches que d'autres.
http://www.telegraph.co.uk/news/politics/12095265/Why-the-Brexit-referendum-will-be-swung-by-the-horrific-events-in-Cologne.html
http://www.dailymail.co.uk/debate/article-3219016/For-pity-s-sake-shut-borders.html
Rédigé par : Lucile | 15 janvier 2016 à 11:06
@ protagoras
Vous vous en preniez à A. Merkel qui, selon vos premiers dires, est en train de couler l'Allemagne, pour finalement vous en prendre à l'Allemagne et à son germanisme.
Moi aussi, je suis un Latin, mais je juge d'abord les hommes suivant leur grandeur, et force est de constater que la France actuelle, jugée par un vrai Latin, est gouvernée par et peuplée de minuscules Latins, alors que l'Allemagne actuelle, jugée par un vrai Germain, est gouvernée par et peuplée de grands Germains. Bref, les Allemands font aujourd'hui globalement honneur à leur civilisation alors que les Français sont globalement indignes de la leur.
Sur le reste, vous confondez les lois qui gouvernent la physique et qui ne sont effectivement soumises à aucune fin par elles-mêmes avec les lois qui gouvernent l'Histoire et qui sont, elles, soumises à des fins. Et personne, si ce n'est vous, n'invoque ici une quelconque loi naturelle dont de plus vous dites qu'elle n'existe pas tout en affirmant qu'un être qui transcenderait cette naturalité ne peut non plus exister : tout cela est très confus.
Enfin, lorsque je prétends que l'Histoire est à la mondialisation, comme d'autres ont hier, pour l'exemple, prétendu que l'Histoire était à la décolonisation, je n'ai pas l'impression d'être le prophète d'un quelconque Etre suprême mais d'avoir uniquement conscience du monde historique dans lequel j'évolue.
Rédigé par : Garry Gaspary | 15 janvier 2016 à 11:00
Les faits sont simples et clairs. Partout dans le monde un nouveau fascisme est apparu : l'islamisme. Que veut l'islamiste ? Il veut que l'islam se répande partout sur terre par tous les moyens. Qui sont les meilleurs alliés de l'islamisme ? il suffit d'observer qui les défend, les protège, minore systématiquement les faits et même le plus souvent cache purement et simplement ces faits. Ces collabos, ce sont les "droitsdel'hommistes" : passe-droit, acceptation de l'inacceptable, magouilles diverses, entorses à la laïcité. Encore récemment les propos de la maire de Cologne revenaient à donner raison aux islamistes et finalement si les femmes se voilaient, ça pourrait éviter des problèmes, certains y pensent.
Les droits de l'homme dévoyés sont devenus le cheval de Troie de l'islamisme en Europe.
La guerre vient et il faudra se rappeler qui l'aura importée en Europe. Il n'y a sur ce sujet aucune ambiguïté.
@GG
"Les meilleurs d'entre nous sont dans la résistance..."
...et vous n'en faites pas partie. Alors pitié ça suffit.
N'oubliez pas qu'en 40 les "progressistes" formaient les deux tiers des rangs collabos. Et il n'y a aucun doute sur le sujet. Lire par exemple : "Un paradoxe français" de Simon Epstein pour plus de détails.
Rédigé par : bob | 15 janvier 2016 à 09:21
Je n'ai pas compris le rapport entre l'exploit de cet enfant et le fait de se targuer d'être réactionnaire.
Cette histoire est émouvante. Cet enfant pourra se dire plus tard qu'il aura tout fait pour son père, et que ce dernier continue à vivre à travers lui.
Rédigé par : Alex paulista | 14 janvier 2016 à 15:34
Sur la dialectique entre réactionnaire et progressiste, puisque le débat ne s'épuise pas totalement, semble-t-il : de la notion d'intérêt personnel.
Au XVIIe siècle, les célèbres "maximes "de La Rochefoucauld nous dépeignent un individu assez folâtre, volontiers empli de vanité, mais dont l'intérêt est avant tout un intérêt pour l'ailleurs.
Au XVIIIe siècle, Adam Smith pose un individu dont l'intérêt est l'amour de soi, que l'on peut dénommer, sans y attacher un jugement moralisateur, "égoïste". La bourgeoisie s'emparera de cette vision des choses, en moralisant le cynisme, selon l'adage "vices privés, vertus publiques" (voir par exemple "La Fable de abeilles" de Bernard Mandeville).
Si La Rochefoucauld pose un individu sans préoccupation pour quelque sorte de société ou de progrès social, donc "réactionnaire" dans le sens "non progressiste", Adam Smith et Mandeville posent un type d'individu qui s'avère précisément dépendant, pour ses intérêts personnels, de la notion de "progressisme", la bourgeoisie dépeinte par le génie de Balzac en étant l'archétype, le "bourgeois gentilhomme" en étant une forme archaïque, le "don juan" le contretype.
@Garry Gaspary | 14 janvier 2016 à 09:40
"La réaction est contraire au sens historique..."
"...C'est pour cela qu'elle ne fait que remettre l'Histoire sur ses rails..."
"Seule l'action conforme à l'Histoire la fait avancer...."
Je pense que vos propos pointent précisément quelque chose de spécifique des conceptions internes, disons même scientifiques, épistémologiques, d'un "antiréactionnaire" :
La croyance en l'existence de "causes finales" (Physique aristotélicienne, fausse au regard des conceptions atomistes).
La croyance en un déterminisme historique linéaire supranaturel, le "sens de l'Histoire", avatar de l'Etre suprême peut-être.
(Certains théoriciens d'extrême droite croient, eux, en un déterminisme historique cyclique...)
Je vous fais remarquer que ces conceptions requièrent, comme condition nécessaire, l'existence de "signaux" venant de l'avenir pour "former le présent" : sans possibilité physique de l'inversion de la flèche du temps, cela ne peut exister.
C'est tout le débat antique entre Aristote et Démocrite, tranché depuis Galilée...
"Sens de l'Histoire", "déterminisme historique", "droit naturel" invoquent à l'envi des lois naturelles qui n'existent pas, et contredisent celle de la physique : il s'agit d'une vision finaliste, purement utilitariste (impliquant des comportements collectifs uniformes) et dont on se demande bien pourquoi, si elles sont si "spontanées" que cela, tant d'efforts et de contraintes sont requises pour les imposer.
Quant à Obama, je n'y ai toujours vu qu'un bigot mégalomane présentateur de CNN, quasi jumeau d'un GW Bush dans leur recherche éperdue d'un "rebirth" déterritorialisé...
Que voulez-vous, je suis un "vieil européen", culturellement...
Rédigé par : protagoras | 14 janvier 2016 à 12:30
Dans une société qui fustige les réactionnaires, la lecture de ce billet m'apporte un peu de réconfort, il existe encore un espace de liberté où il est envisageable d'applaudir un enfant qui cherche à sauver son père de l'issue fatale. De nos jour, les mœurs ont changé, le film à la mode est Star Wars dans lequel le fils d'Han Solo tue Han Solo pour le plus grand plaisir des fans qui applaudissent et font du vent comme des ventilateurs.
Le pauvre enfant de 5 ans, seul sur la route en pleine nuit est parti chercher du secours pour sauver son père. Ce faisant, il a obéi à son instinct de survie ! En effet, la personnalité d'un enfant de cinq ans est encore en pleine construction, il a besoin de son père autant que de sa mère pour acquérir les outils nécessaires à une vie réussie en société.
Oui, je suis réactionnaire quand je regrette le temps où tous les enfant de cinq ans avaient leur père et leur mère à la maison pendant la nuit.
Rédigé par : vamonos | 14 janvier 2016 à 11:29
Progrès et réaction ne sont pas antinomiques.
Le nazisme, toutes choses étant égales par ailleurs, a été une combinaison de réaction et de progrès : nostalgie et romantisme allemand d’un côté, progrès économiques, technologiques et sociaux de l’autre.
Si nos intellos ne se laissaient pas aller à la facilité en ne retenant que les catastrophes qui s’en sont suivies, on pourrait chercher ce qui a permis de faire passer un pays de la ruine à une insolente prospérité en quelques années, et qui a enthousiasmé un peuple comme cela ne s'est jamais produit dans l'histoire.
Il en fut de même de la révolution nationale, mêlant aussi réaction et progrès social. Le cul de sac dans lequel la milice fut mise ne fut à cet égard qu'un épiphénomène.
Franco et Pinochet furent aussi des figures de réaction face aux catastrophes socialistes évidemment oubliées par nos grands intellos.
La réaction s'est certes souvent accompagnée de violences terribles - sauf en France avec le Maréchal tant c'est la France unanime qui a été derrière lui, à une poignée de gaullistes près, à l'époque - mais il faut savoir compter : combien de morts y aurait-il eus si la République espagnole avait perduré, et combien avec le sinistre Allende ? Et combien même si on avait laissé l'Allemagne être envahie par Staline alors que ce fut bien là le fond de l'affaire ?
Bonaparte n'a-t-il pas été lui aussi porteur de réaction et de progrès ?
Le pire aura partout été le "progressisme", à commencer par celui qui a animé notre sinistre Révolution et son cortège d'atrocités comme la planète n'en a jamais connues depuis l'Antiquité. Jamais personne n'a fait aussi bien que les colonnes infernales au nom des "valeurs de progrès de la République".
Enfin, les progressistes n'ont pas plus que les nazis et les fascistes prôné l'épanouissement de l'individu. L'individu ne s'épanouit que dans l'affection du Père, et donc sous un pouvoir à la fois royal et chrétien.
Vous avez dit "réactionnaire" ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 janvier 2016 à 11:04
Bravo aux réactionnaires français, je parle bien entendu des seuls citoyens patriotes qui aiment la France, ses valeurs morales civiques et chrétiennes que l'on retrouve en grande majorité aux FN et Droite forte, laissons les autres collaborer en choeur et refaire leurs brushings avant la grande tonte généralisée.
Quand on voit ce qui se passe en Allemagne depuis cette anarchique invasion immigration appelée à grands cris par Merkel, ces faits divers criminels provoqués par des migrants sur leurs citoyens leurrés trompés cocufiés par cette chancelière inconsciente et incompétente, je dis bravo à leurs groupes d'extrême droite qui sont seuls à se dresser contre ce gâchis intolérable que les Allemands n'ont pas fini de payer en insécurité et islamisation forcée.
A part leur système économique en bonne santé, leur pays s'est enfoncé dans la boue idéologique de gauche ; les Verts ne sont que les descendants du régime de la Stasi communiste et ont réussi à transformer ce peuple fier et supérieur en un lumpenprolétariat soumis couché à leurs diktats.
Chez nous les très bons résultats du FN et sa montée inexorable malgré l'inquisition de Valls et de l'Herpès ont envoyé un signal fort à ceux qui veulent s'inviter à leurs risques et périls.
Ni leurs modes de vie moyenâgeux ni leurs cultures et religions obscures et guerrières ne sont les bienvenues.
Il faut donc les remercier de ce courage dont ils font preuve : de Zemmour à Ménard, merci merci !
Rédigé par : sylvain | 14 janvier 2016 à 10:56
@Garry Gaspary | 14 janvier 2016 à 09:40
Bien sûr, Garry, mais je suis réactionnaire, c'est-à-dire en réaction, ou plutôt, comme disait un de mes maîtres, "anarchiste conservateur".
En ce qui concerne Merkel, elle représente pour moi l'abjection dans sa forme allemande, donc lourdingue et totale (oscillant entre la chevauchée des Walkyries et le crépuscule des dieux) : d'un côté la "charité" luthérienne pour des clandestins, de l'autre le traitement imposé aux Grecs (on ne plaisante pas avec le fric, chez les protestants) avec la complicité du Dr Folamour, pardon de son ministre des Finances, pour ne citer que ces exemples.
Oui, je suis Gréco-Latin, pas Germain.
Pour ce qui est de Robespierre, celui de la Terreur, ce n'est qu'un exemple, disons une métaphore, du progressiste terroriste... les Robespierre sont légion (je précise que je ne suis pas royaliste, sauf ponctuellement quand j'assiste à un opéra baroque, que je me promène à Londres, ou les jours d'élections).
A titre d'exemple, les zélateurs du vivre ensemble ou du transhumanisme ou de la révolution numérique sont, à mes yeux, des progressistes terroristes.
Signe caractéristique du "progressiste" terroriste : sa recherche, ses plaidoyers, ses despotismes en vue d'une humanité de rechange...
N'oubliez pas qu'aux yeux de Robespierre, l'athéisme (exemple Sade) était aristocratique, donc réactionnaire ; le "progressiste" (qui peut être communiste, maoïste, ou surtout affairiste) n'aime pas les mécréants, les matérialistes, les atomistes, les irreligieux.
Pour ce qui est de l'extrême droite, électoralement, c'est clair, puisque destinée à devenir un vote de "lobbying", même auprès de personnes n'ayant aucune histoire "coloniale" ou "patriote" ou "militaire" particulière.
Une petite note personnelle : à mes yeux, en France, le FN n'est pas un parti français (mais il n'est pas le seul).
Qui ne met pas en exergue la culture et l'esprit français, de la renaissance jusqu'à Vian et Sartre, en passant par le classicisme, les Lumières et le XIXe siècle, et qui ne propose pas pas un programme réellement "réactionnaire" de réhabilitation culturelle, je ne peux l'appeler "français".
Quant à l'Allemagne, les réflexes des groupes et la brutalité "Votaniste" profondément ancrés sous un vernis de religion/Etat (impôt cultuel, par exemple, officialisé définitivement par la République de Weimar), l'esprit de ce que vous dénommez "extrême droite" y est spontané, naturel...
Rédigé par : protagoras | 14 janvier 2016 à 10:36
@ protagoras
Ce qui est réactionnaire, c'est de faire comme si (et quand je dis comme si, je veux dire comme à l'époque où) l'Europe n'était pas confrontée à un flux de migrants alors qu'elle l'est.
Ce qui est réactionnaire, c'est de condamner un Robespierre qui décapite pour mieux applaudir une Merkel qui laisserait des migrants se noyer dans la Méditerranée.
Angela Merkel fait preuve d'un rare courage politique et d'une grande lucidité dans une Europe où le FN fait des ravages en France. La France a perdu sa place dans le monde, elle perd petit à petit son rôle de moteur de l'Europe.
@ genau
La réaction est contraire au sens historique, c'est pour cela qu'elle a systématiquement tort. La résistance se fait contre la réaction, c'est pour cela qu'elle ne fait que remettre l'Histoire sur ses rails.
Seule l'action conforme à l'Histoire la fait avancer. Et l'Histoire est à la mondialisation, à l'interdépendance des peuples entre eux.
Tous ceux qui ne comprennent pas cela finiront dans les poubelles de l'Histoire. Barack Obama a clairement mis en garde hier les USA contre le danger pour eux de se perdre historiquement. Au même moment, en France, on continue de jouer avec la symbolique de la déchéance nationale.
Nous sommes à deux doigts de subir l'opprobre qu'a longtemps subi l'Allemagne après son épisode hitlérien.
Nous ne sommes plus dignes d'être Français. Les meilleurs d'entre nous sont dans la résistance, mais plus aucun Français n'est aujourd'hui dans l'action historique.
Rédigé par : Garry Gaspary | 14 janvier 2016 à 09:40
@protagoras 12/01, 12:51
Vous avez eu raison de plaider pour les seventies et les eighties.
Michel Delpech, Dalida, Claude François, Donna Summer, le disco, la fièvre du samedi soir, Grease, les Bee Gees......
Que de souvenirs !
C'était les années Giscard puis Mitterrand avec des ministres communistes qui entraient au gouvernement. Le premier choc pétrolier, mais la France était encore riche et considérée.
Oui… mais avant mai 1968, c'était quand même autre chose, à en tomber raide :
Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criais famine
Et toi qui posais nue…
De Gaulle, en 1958, au palais d'Orsay, lors d'une de ses célèbres conférences de presse se défendait de vouloir commencer une carrière de dictateur à 67 ans.
Michel Debré offrait la cinquième République à la France.
Malraux déclamait au Panthéon sur Jean Moulin d'une voix gutturale comme sortie d'outre-tombe.
Pompidou roulait en Porsche à Saint-Tropez avec son épouse.
Aznavour, Brel, et Piaf (sur son crépuscule) enchantaient de leur talent. Vadim filmait impudiquement Bardot à Pampelonne. Le Club 55 et Castel battaient plein. Juliette Gréco et les boîtes de jazz hantaient le Quartier latin. Delon inondait l'écran face à Marie Laforêt dans Plein Soleil.Thierry la Fronde, la Piste aux Étoiles fascinaient les enfants sur l'unique chaîne de l'ORTF en noir et blanc. Le fantôme du Louvre Belphégor n'en finissait plus d'inquiéter les foyers.
Une époque d'insouciance, d'amour, et de poésie.
À comparer avec celle qu'incarne tristement Normal 1er. Comment voulez-vous après cela que les réacs' ne soient pas nostalgiques ?
Rédigé par : finch@protagoras | 14 janvier 2016 à 06:07
Cher Philippe,
Qu'auriez-vous écrit, si le petit bonhomme avait du haut de ses huit ans pris la voiture pour chercher des secours ? Heureusement, il n'avait que cinq ans.
Chaque situation est singulière ou rêve ou cauchemar. Si vous commencez à vouloir rationaliser le destin et le hasard, nous commandons des vélos parce que le déroulé serait trop proche de l'élévation d'E.T.
Poétiquement vôtre.
Qui a ouvert la porte de la morsure ?
Un flux glacial éjecte le i de la mémoire.
Night and day,
Every more.
Commémore l'Histoire.
Un vide astral avale le i du devoir.
Le réel de la gloire rassure.
L'intuition d'une mort.
Night and day,
Every more.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 14 janvier 2016 à 02:10
"Conclusion : le réactionnaire est dans ce monde de fous le seul homme normal qui reste..."
Rédigé par : Exilé | 13 janvier 2016 à 20:47
Merci cher Exilé , ma normalité vous salue bien ; good night.
Rédigé par : sylvain | 14 janvier 2016 à 00:32
"Être réactionnaire n'est pas une insulte. Aujourd'hui c'est une grâce."
Bof, on dirait la Gay Pride ici, comme des gens ont traîné les réacs dans la boue, les réacs finissent par se redresser et défiler.
J'aime bien les deux réactions parce que j'aime bien que les gens ne se laissent pas faire et qu'un peu de spectacle ne fait jamais de mal.
Pour parfaire le défilé, ni dans un cas ni dans un autre, il ne manque de suiveurs et de moqueurs.
Je m'imagine que d'aucuns n'apprécieront pas ma comparaison mais je crois que tout ce qui ressort des mêmes mécanismes et produit des effets semblables peut se comparer.
Rédigé par : Noblejoué | 13 janvier 2016 à 21:49
Kss kss !
Dernier bilan chiffré sur la déchristianisation chère à certains :
Selon un bilan établi par l'ONG Portes ouvertes, 7100 chrétiens ont été tués en 2015. Des morts légers bien entendu, padamalgame !
Au moins 7100 chrétiens ont été tués dans le monde en 2015 "pour des raisons liées à leur croyance", soit une augmentation de 63% par rapport à 2014, selon l'index annuel publié mercredi par l'ONG protestante Portes ouvertes (Open Doors).
Nonosse ? Sussucre ?
Voilà chère kalanchoe, j'ai réparé cet oubli.
Bonne nuit !
Rédigé par : sylvain @ kalanchoe | 13 janvier 2016 à 21:03
Savonarole, bullshit. Allez contempler dans la glace les trois malheureux tifs qui vous restent, et admirez béatement votre expression maussade et méprisante. Bonne soirée.
Rédigé par : Lucile | 13 janvier 2016 à 20:51
Conclusion : le réactionnaire est dans ce monde de fous le seul homme normal qui reste...
Rédigé par : Exilé | 13 janvier 2016 à 20:47
Entre celui qui me qualifie (fort élégamment) de teigne et celle d'oie blanche qui ne connaît rien à la vie, je ne suis pas gâtée sur ce blog où l'on insulte, salit et diffame à tour de bras.
Tout ça parce que je me suis bornée à faire quelques remarques de bon sens à partir des propos que Maurice Gaudin a tenus personnellement et que l'on peut retrouver sur une vidéo qui a fait le tour de la toile.
Par ailleurs, j'avais écrit plus tôt qu'il fallait aussi laisser Kevin tranquille et que seuls la mère et les enquêteurs avaient voix au chapitre. Ce qui me semble plus raisonnable, respectable et sérieux que de rapporter des on-dit.
Rédigé par : Mary Preud'homme (vous me gâtez !) | 13 janvier 2016 à 20:46
@Savonarole 13.1.16 18.35
Nouvelle crise sexiste de la part d'un misogyne qui a du mal à l'assumer.
Vous avez sans doute abusé du Côtes du Rhône de votre "pâté cornichons Côtes du Rhône"... que je vous laisse bien volontiers, je n'apprécie que les Grands Crus !
Quant à celles que vous n'avez pas mentionnées, pour vous, elles sentent sans doute le pâté ahaha
Vous auriez bien été inspiré de vous appliquer votre recommandation, pas plus de cinq lignes, vous êtes donc, vous aussi, une des pipelettes auxquelles Achille faisait allusion.
C'est l'absence de bon sens qui est à la base de la plupart des problèmes que la France connaît et que les Français subissent, je suis donc e.flattée que vous ayez noté mon bon sens, même celui près de chez vous qui n'est qu'un coup de griffe machiste. Vous auriez pu aussi ajouter "d'une logique implacable"... formule à laquelle vous auriez ajouté "pour une femme"... ce dont j'ai l'habitude : donc rien de nouveau, vous êtes comme ceux de votre genre !
Rédigé par : eileen | 13 janvier 2016 à 20:05
Très intéressant de savoir comment et pourquoi se déclenche une avalanche... mais ce soir et comme chaque année la seule question qui vaille est : comment un prof peut-il entraîner des ados - dont il a la responsabilité - sur une piste noire fermée... si cette piste a été fermée c'est parce que les professionnels ont jugé qu'il y avait danger... peut-être/sans doute ces ados étaient de bons skieurs mais le passage fréquent sur une piste fermée peut déclencher une avalanche et l'avalanche ne fait pas la différence, elle entraîne tout sur son passage et même les bons skieurs. Il faut espérer que ce prof est en vie, il aura à faire face aux parents des enfants tués... par une négligence inacceptable, il ne disposait pas même des alertes/balises tellement recommandées.
NVB va se rendre sur place, que va-t-elle encore pouvoir bien pondre comme inepties... pour donner l'air de savoir ! En montagne, plus qu'ailleurs, la seule recommandation est de respecter ce que disent les professionnels de la montagne qui - eux - savent !
Rédigé par : eileen | 13 janvier 2016 à 19:48
Eh non ! ce n'est pas moi qui chipote !
Personne n'y était, ni vous ni moi ! Et de toute manière ce n'est pas ainsi que j'avais compris les faits. Pour moi, le gamin avait mis sa soeur près de son père. C'est tout, Mary Preud'homme.
Vous avez dû être bien gâtée par la vie ! car vous semblez ignorer ce à quoi certains enfants doivent faire face.
Rédigé par : calamity jane | 13 janvier 2016 à 19:28
On peut très bien être considéré comme réactionnaire sur certains sujets et progressiste sur d'autres.
Alors, se jeter des anathèmes !
Il faudrait en permanence se flageller.
Rédigé par : Paul Duret | 13 janvier 2016 à 19:23
Illisible. Ce blog devient illisible. Indéchiffrable.
Entre les tenants de la 7e Compagnie et les Gendarmes de Saint-Tropez on se pince pour savoir lequel des deux cause ici.
Eileen a beau vouloir jouer les jeunes fées Clochette, elle nous accable avec son "bon sens près de chez vous", Lucile nous barbe avec sa sagesse millimétrée comme chez le coiffeur. J'imagine sa coiffure d'ici... les dames ne brillent pas sur ce blog.
Mary Preud'homme les sauve toutes... C'est une teigne, mais j'adore !
Quant aux Messieurs, c'est pas mieux, on regrette la disparition de l'horripilant Christian C, oursivi, et quelques autres.
Finalement, Ghinsberg n'est pas si mauvais que ça, et hameau dans les nuages avec qui on partagerait bien un pâté cornichons Côtes du Rhône.
Sylvain, bien sûr ! C'est un héros de Joseph Conrad, les Duellistes, un sacripant. Un hussard...
Je vous épargne les francs-maçons, qui ici sous couvert de prose sublime vous ont entubés à mort.
Ne plus me déranger.
Rédigé par : Savonarole | 13 janvier 2016 à 18:35
@ Achille
Excellent et lucide... En prime l'humour.
Rédigé par : Giuseppe | 13 janvier 2016 à 18:18
@Achille
Un réactionnaire est un type qui se fie aveuglément à son GPS, persuadé que celui-ci lui indique la bonne route en oubliant complètement qu’il n’a pas effectué les dernières mises à jour.
Même s'il possède un GPS - personne n'est parfait - un réactionnaire lui accorde une confiance limitée, sachant qu'il peut lui raconter des carabistouilles, parfois même avec des mots français prononcés à la mode étasunienne (exemple vécu).
Et un vrai réactionnaire sait détecter les carabistouilles, qu'elles soient débitées par les GPS, par les journalistes ou par les hommes politiques...
De plus, ce vrai réactionnaire sait aussi se servir d'une boussole ou bien même d'autres moyens plus sommaires pour trouver le nord...
Rédigé par : Exilé | 13 janvier 2016 à 17:28
@sylvain
Qui vous a dit que je ne puisais pas également des informations auprès du patron de PMU Robert ? L'un n'exclut pas l'autre.
En tout cas je note que vous ne citez pas l'islam dans les évolutions auxquelles vous vous opposez, vous êtes sur la voie du progrès ;)
Rédigé par : kalanchoe | 13 janvier 2016 à 17:09
@Achille 8.1.16 15.57
Je n'ai pas douté un seul instant, mais j'ai craint... Respect donc d'être fidèle à vos 8/1/16 à 16/45 et 8/1/16 à 5.35
Rédigé par : eileen | 13 janvier 2016 à 16:50
Bigre, assaut de définitions, de dogmes et autres admonestations. Faut-il que la réaction ait des adeptes ou menace d'en faire pour que le mot provoque autant de commentaires.
Dans ce que nous conte notre hôte, je vois une réaction : l'enfant, déjà rodé au risque, mais ignorant de la forme de la vie, qui n'en voit que le danger immédiat et agit, selon l'instinct de survie qui le pousse vers la seule opinion dont il connaisse l'utilité : sa mère.
Bien sûr, il y a les adultes, friands de belles histoires, de reproches et d'indignations qui peuvent rapporter gros, mais les enfants sont des magiciens, ils s'en fichent de la laideur qui les habillera plus tard ; ils veulent seulement que les bombes ne tombent pas là où ils jouent au ballon. Les barbares peuvent toujours venir les chercher pour les transformer en bourreaux, ils n'en seront pas moins des victimes.
@ Garry Gaspary
Qu'est-ce que l'action qui n'est ni guerre ni résistance ? La collaboration ? Celle de Montoire ou celle de Saïda Savitri ?
Rédigé par : genau | 13 janvier 2016 à 16:33
@Giuseppe | 13 janvier 2016 à 13:37
« D'ailleurs je me proposais de lancer un appel vers Achille dont les analyses froides et quand même lucides, parfois, me semblent adéquates en l'occurrence pour éclaircir ce débat. Alors si Achille m'entend... »
J’ai donné ma définition du réactionnaire dans ma réponse à @Exilé. (Achille | 13 janvier 2016 à 06:06)
Pour l’instant je n’en ai pas d’autre.
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2016 à 15:57
@ calamity jane
"...et a pris la précaution d'éviter à sa petite soeur de pleurer, prise par la peur de se sentir soudainement seule"
Selon la version du père qui depuis aurait mis fin à ses jours.
La version de Kevin, seuls les enquêteurs et la mère la connaissent. Si le petit garçon a effectivement trouvé son père à terre (et le croyait mort) il paraît peu vraisemblable qu'il soit allé chercher sa petite sœur de deux ans pour la recoucher dans le lit paternel.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2016 à 15:45
Bravo Kévin !
Tu as pris ton vélo, "seul moyen de transport mû par la personne qui le monte à la différence des autres véhicules, qui sont mus par une force étrangère. L'effort personnel et individuel s'affirme à l'exclusion de toute autre énergie pour déterminer le mouvement en avant" (dictionnaire des symboles) et as pris la précaution
d'éviter à ta petite soeur de pleurer, prise par la peur de se sentir soudainement seule.
Félicitations à l'automobiliste qui a eu la présence d'esprit de s'arrêter.
A l'instar d'autres commentateurs, commentatrices, sos réac dont l'anagramme forme le mot créa(tion); de créer et dont l'antithèse devient abolir, détruire.
Question : doit-on remettre l'anagramme à l'endroit ? Je chipote ?
Rédigé par : calamity jane | 13 janvier 2016 à 14:57
@Mary Preud'homme | 13 janvier 2016 à 12:03
@ Achille
D'ailleurs je me proposais de lancer un appel vers Achille dont les analyses froides et quand même lucides, parfois, me semblent adéquates en l'occurrence pour éclaircir ce débat. Alors si Achille m'entend...
Rédigé par : Giuseppe | 13 janvier 2016 à 13:37
@Giuseppe | 13 janvier 2016 à 10:44
"Mince alors ! Après toutes les lectures des uns et des autres, je suis perdu, qu'est un réactionnaire ? vite une boussole !"
J'allais le dire !
(exemple de réaction à retardement)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2016 à 12:03
@ kalanchoe
"Être réactionnaire, dans Le Robert, c'est être opposé au progrès social et à l'évolution des moeurs".
Dans ce cas oui je le suis à donf :
Progrès social ? Ben ouais : 2500 milliards de dette, 10% de chomdu, insécurité record impunie, casseurs d'extrême gauche en gestionnaires de l'économie du pays, police débordée caillassée muselée, justice rouge complice du crime, racisme à sens unique, etc. etc. ; ça c'est du bon progrès en effet, celui des mal aboutis, mal réussis.
Evolution des moeurs ? Ben ouais : dépravations sexuelles légalisées, culture de l'excuse des délinquants et mépris des victimes jamais indemnisées. Culture très évoluée en effet : Femen qui urinent dans les églises jamais inquiétées car adulées par les prêtres gauchistes Ruquier, Canal + et merdias couchés, les Conchita Wurst érigées en modèle d'avant-gardisme, les "i.connes" du showbiz politisées gauchistes de circonstance, maîtres chanteurs anti FN ; bon j'arrête.
Nous n'avons pas le même Robert chère kalanchoe, le mien c'est le patron du PMU qui est encore plus réac que moi ; mais je l'aurai un jour, je l'aurai !
Rédigé par : sylvain | 13 janvier 2016 à 12:01
Si le titre se rapporte à la seconde partie du billet (on ne sait ce qui a provoqué le suicide du père, après un sauvetage par son fils de cinq ans dans les circonstances rapportées ici comme dans tous les médias), le lien avec la première partie n'est pas évident, mis à part l'humanité exemplaire du petit garçon. Mais c'est la nature du cerveau que de procéder à des rapprochements, heureux ou pas !
De cette première partie, je retiendrai ces quelques affirmations :
"C'est préférer l'exaltation de certaines vertus au culte de quelques dérives. C'est aimer une France qui a de la tenue plus que de l'abandon. C'est privilégier les provocations stimulantes et utiles mais se méfier des banalités nobles confortablement consensuelles".
Mais cela, est-ce être réactionnaire ?
Vis-à-vis d'un système médiatique encensant la contre-société, la contre-culture, la perversion de l'esprit : assurément !
Vis-à-vis de la raison raisonnante, du sens de l'intérêt général d'une société pour qu'elle perdure dans ce qu'elle a de mieux, assurément non !
Rédigé par : Robert | 13 janvier 2016 à 11:55
Au-delà de tout ce qui a été commenté re à ce "grand petit bonhomme" il était très certainement/peut-être plus déluré que les copains de son âge, pour des raisons liées à sa famille : un père que l'on disait fragile et une mère qui travaillait de nuit, qui avait dû lui apprendre à se prendre en charge, lui apprenant peut-être comment agir face à certaines situations. Cet enfant a agi dans l'insouciance de ses 5 ans, il n'est certes pas un héros, mais un vrai grand petit bonhomme, qu'il faut féliciter !
Ceux/celles qui se sont mal comportés sont ceux/celles qui voyant la nuit un enfant sur un vélo ne se sont pas arrêtés. L'histoire se répète : face à un héros il y aurait donc toujours des salxxxx.
Rédigé par : eileen | 13 janvier 2016 à 11:47
Voici une image de "propagande réactionnaire" :
http://atheisme.org/argenteuil.html
Par Jupiter ! Les athées sont réactionnaires (m... alors !)
Voici une image "progressiste" :
http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Culte_de_l%C3%8Atre_supr%C3%AAme/1009981
Rédigé par : protagoras | 13 janvier 2016 à 11:27
Le mot réactionnaire est un mot-valise permettant de loger tout et n'importe quoi, mais c'est surtout un terme utilisé à des fins polémiques pour réduire au silence un adversaire sans avoir à lui opposer d'arguments, en recourant à un procédé de type terroriste...
http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-retour-en-force-mot-reactionnaire-trahit-fantasmes-gauche-rejouer-symboliquement-terreur-stephane-courtois-973926.html
Rédigé par : Exilé | 13 janvier 2016 à 11:07
Mince alors ! Après toutes les lectures des uns et des autres, je suis perdu, qu'est un réactionnaire ? vite une boussole !
Rédigé par : Giuseppe | 13 janvier 2016 à 10:44
Le réactionnaire n'est-il pas tout simplement celui ou celle qui pense différemment de soi, c'est souvent la forme adoucie pour traiter l'autre d'imbécile ou d'abruti, qui affiche des idées qui peuvent sembler subversives... Les parents souvent pensent que leurs enfants sont réac, non ils sont tout simplement des enfants qui prétendent qu'ils agiraient/agiront différemment de leurs parents, c'est ainsi que le monde progresse, à tout petit pas !
Pardon sylvain, mais sylvain doit apparaître à certains/certaines comme le summum du e.réac, alors qu'il s'amuse et ne se livre peut-être qu'à un exercice de style, à provoquer, avec sans aucun doute un fond de réalité de droite donc pour certains forcément réac, exacerbé par la forme écrite et anonyme.
Etre réac n'est peut-être qu'un banal problème de curseur. Ne sommes-nous pas tous et toutes, une fois par jour réac ?
Ce "grand petit bonhomme" n'est pas un réac... comme certains l'ont écrit, il est surtout un enfant, il est un enfant de la télé, qui agit et s'exprime/s'exprimera comme à la télé souvent allumée en permanence... il a peut-être tout simplement fait ce que ses parents lui ont appris !
@hameau dans les nuages 12/1/16 18.45
Aucun doute c'est bien une enfant, et c'est consternant.
C'est là encore et sans doute une autre dérive comme celle qui dans une sourate du Coran dit que la femme doit rester comme dieu l'a conçue, c'est-à-dire sans aucune fioriture comme le maquillage, les bijoux etc. etc. alors que l'on sait/peut voir que les femmes musulmanes sont souvent très fortement fardées/maquillées bijoutées etc. et pas seulement pour leur mari.
Rédigé par : eileen | 13 janvier 2016 à 09:55
Aux experts en dépistage du "réac" :
Est-ce réactionnaire de dire que si Mme Merkel est en train de creuser la tombe de l'Allemagne, je refuse de faire partie de la fosse commune ?
Le réactionnaire ? Admettons le défini par les experts autoproclamés, encore que la polysémie du mot ne se laisse pas si facilement contraindre.
Une sorte de "ténébreux"...
Mais qui est son positif, le progressiste ?
Le "vertueux", pour qui le Bien est du côté du nombre et le Mal dans les passions privées ? Le Robespierre qui damne et condamne l’ensemble du genre humain aux ténèbres de la réaction ?
Le réactionnaire serait-il le méchant de ces sinistres farces, le réservoir des têtes à couper ?
Rédigé par : protagoras | 13 janvier 2016 à 09:42
Une grande escroquerie orwellienne de notre temps est de dire que les réacs sont partout dans les médias. C'est aussi drôle que quand Manuel parle de résistance. La gauche a toujours été championne à utiliser les mots comme des armes. Le slogan, c'est un savoir-faire qu'on ne peut lui enlever. Quand on répète un mensonge chaque jour, chaque année, il finit par devenir la réalité. C'est la propagande. Staline ce grand progressiste, l'avait bien compris.
Le plus souvent les progressistes sont incapables de citer plus de dix noms de réacs qui auraient leurs ronds de serviette dans les médias. A ceux-là, on peut sans peine opposer des centaines de noms de personnes qui sont toujours invitées dans ces médias.
Rédigé par : bob | 13 janvier 2016 à 09:33
Monsieur Bilger,
Si la première et la seconde partie de votre billet sont d’un bon sens qui me semble évident, le rapprochement des deux me surprend un peu. Amalgame ?
L’inventaire des « C’est …» devrait être enseigné dans toutes les écoles de la maternelle à l’ENA.
L’histoire de ce petit garçon est à pleurer deux fois. Une fois de joie et une autre de tristesse.
@Garry Gaspary | 12 janvier 2016 à 19:10
« Je suis tout à fait d'accord avec Guy Debord qui raisonne ici par l'absurde : étant donné qu'il ne peut y avoir d'époque sans mémoire, un révolutionnaire ne sera jamais réactionnaire, et un réactionnaire ne sera jamais révolutionnaire.
Ensuite, c'est ceux qui cherchent à faire revivre de manière continue le passé dans le présent qui ne peuvent avoir de mémoire, puisqu'elle ne le sert plus à rien. La vie devenant une perpétuelle répétition, à quoi sert le souvenir ? »
Vous êtes très très fort dans l’affûtage des scalpels pour réussir à découper les cheveux en si fines lamelles. Vous auriez pu donner quelques cours à ce pauvre élève de 16 ans qui n’a même pas su aiguiser une simple machette.
Rédigé par : dosimi | 13 janvier 2016 à 09:14