Les violences, les insultes et les dégradations, lors de la visite du président de la République au Salon de l’agriculture, ont été inadmissibles. Parce qu’elles émanaient d’agriculteurs et d'éleveurs en colère, elles seraient tolérables ?
Pour ma part, j’ai suffisamment reproché au gouvernement son permanent « deux poids deux mesures » pour tomber dans ce panneau et justifier le pire, d’où qu’il émane dans notre démocratie.
La situation de l’agriculture française n’est pas bonne. On sait que 60 000 exploitations au moins sont au bord du gouffre. Les revendications sont légitimes et les protestations acceptables. Mais pas le reste.
Qu’on incrimine le pouvoir avec ce qu’autorise la République, soit. Qu’on le fustige, rien de plus normal. Il est sans doute excessif de lui faire porter toute la responsabilité d’une crise et d’un désastre qui ne résultent pas que de son incurie.
On ne doit pas douter de ses efforts sur le plan européen mais qui peut penser que l’état de la France aujourd’hui et ses résultats peuvent influencer favorablement et convaincre nos partenaires européens ? Notre poids politique et économique est devenu si inconsistant que je considère que notre ministre de l’Agriculture a même du courage en se rendant dans ces instances où notre parole n’est plus fondée que sur le crédit qu’elle s’octroie.
C’est ce que je reproche au président de la République. Il fait de petits coups alors que nous aurions besoin d’un chef capable d’arpenter les grands espaces, de nous dessiner l’avenir et de se battre, en même temps, contre ce que le présent a d’insupportable. Il a traîné pour remplacer Christiane Taubira par Jean-Jacques Urvoas. Il semble valider les humiliations qu’Emmanuel Macron subit, précisément parce qu’il représente le seul espoir d’une gauche aux abois. En revanche il ne réagit pas à la charge de Martine Aubry alors qu’entendre celle-ci se vanter de la modernité qu’elle représenterait dépasse l’entendement !
Au Salon de l’agriculture, odieusement vilipendé, sans broncher il a déclaré « la colère, je l’entends et je la comprends » et, plus tard, « je suis venu pour ces cris ».
A la longue cela relève du procédé et devient une recette, une habitude mécanique. Croire qu’il va étouffer ce qui le combat et avoir gain de cause, tout simplement en se donnant le beau rôle de l’empathie et quasiment de l’approbation, n’est plus tenable. A chaque fois il espère qu’il sera félicité pour sa compréhension à défaut de l’être pour son action. Pour sa personnalité plutôt que pour sa politique.
Une telle démarche serait déjà navrante par temps calmes mais dans une période troublée elle est suicidaire. Elle paraît valider le constat amer qui est formulé sur sa pratique présidentielle et la bonne volonté stérile de son gouvernement. Elle accompagne le délitement avec un sourire navré mais ne lui résiste pas.
Les agriculteurs excités n’exigent pas de François Hollande qu’il entende et comprenne « leur colère » mais qu’il la prévienne, la rende inutile. Ils ne manquent pas d'un psychologue mais d'un battant. On est loin du compte.
Ce qui s’est passé au Salon est condamnable mais c’est la déplorable rançon d’une
politique impuissante et d’une démocratie dégradée.
J’ai encore et toujours les anaphores de 2012 dans la tête.
Quelle chute !
Gag !
Vous connaissez la dernière mesure phare des pieds nickelés qui nous gouvernent ?
Le ministère de la famille s’appellera dorénavant le ministère deS familleS.
Y’a pas à dire, ils ont le sens des priorités.
Rédigé par : sylvain | 04 mars 2016 à 08:59
News de Hollandie :
Hollande est fier d'assumer et d'avouer être atteint de deux tares pittoresques et hallucinantes qui enchantent le climat social et sociétal par cette débilité de s'ériger en permanence en vertus indiscutables :
"Moi je suis socialiste"... tare sociale.
"Moi je suis féministe"... tare sociétale.
On est bien avancé avec un guignolo pareil.
Bientôt on va le voir en string avec des plumes sur une charrette de Gay Pride dans les bras de Conchita Wurst pour rameuter l'électorat homo :
"Ce n'est que de l'amour !"
Rédigé par : sylvain | 03 mars 2016 à 18:00
Hollande dans Elle, pourquoi pas Voici, Gala... Très intéressant, avec lui nous sommes sauvés, j'espère qu'il y est allé avec son casque, son scoot, et son panache blanc.
Cruelle vision d'un homme normal qui saborde un pays alors que Merkel et sa balance du commerce extérieur enfle démesurément au profit des USA, au détriment de la France. Un économiste analysant ce phénomène comme notre déclin annoncé.
M. Blagounettes s'amuse dans les journaux people, certes l'intention est louable, mais je pense que la santé financière et morale des citoyens mérite une autre dimension comme engagement.
Le PS conforte cette image bobo à travers laquelle le bonheur des citoyens se fait à la même échelle qu'eux, le fessier dans la graisse d'oie, pour rester correct, comme on dit chez nous.
Vite au suivant ! Et surtout pas un notable de ville moyenne.
"Moi je... Moi je... Moi je..." aura fait grincer des dents, surtout ceux qui sont sans, et qui désormais assistent impuissants à une bouillie de gouvernement à avaler avec une paille, tellement tout devient indigeste.
Rédigé par : Giuseppe | 03 mars 2016 à 13:50
@ Jean le Cauchois | 01 mars 2016 à 14:55
On est bien d'accord, mais la présence d'un(e) ministre de la Culture donne certainement plus d'ampleur et d'autorité à défendre et soutenir les belles vertus de notre pays, et d'un tourisme souffrant.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mars 2016 à 12:23
Mais non...!
Vous vous fourvoyez !
Notre ministre de l'Agriculture dit ce 1er mars au journal de 12h30 sur France Culture... comme avec le courage :
"...quand on est ministre, on ne fait pas semblant de raconter des histoires aux gens..."
Stupéfiant ! FH n'a plus qu'à bien se tenir !
Je n'en reviens pas..., et... puisqu'il faut réformer l'orthographe, on imagine la grammaire, et on se demande si cela n'ira pas jusqu'à réformer le sens !
Ce matin à Strasbourg, au comptoir pour le café, celui qui préempte le journal local entre 8h37 et jusqu'à..., cela dépend de ce qu'il y a dedans, cela prend bien une bonne demi-heure, a été traité de "socialiste" avec connotation en misérabilisme !
Je me le rappelle, à moins que je ne m'en souvienne, comme maintes fois raconté ici : lorsque ma grand-mère me demandait d'aller chercher le lait chez le Capi au village, chez l'un des huit agriculteurs de la commune, alors que huit familles nombreuses vivaient du travail agricole, le Capi mettait cinq francs Victor Hugo sinon Pasteur dans la soupière, et comptait longuement pour rendre les pièces de sa poche, puis rêvassait à la suite.
Le Capi n'avait pas de compte en banque !
Aujourd'hui l'agriculteur du coin, plus ou moins haïssable par conductions d'occupation foncière, couvre au moins trois villages, autant qu'il est déjà surendetté.
L'agriculteur d'avant, le célibataire qui s'est mis à boire, on ne sait pas... on attend de voir entre l'allure de l'huissier et le suicide à ne pas voir...
Pendant ce temps, il serait normal que le consommateur soit alloué pour faire ses courses et acheter peut-être du lait... c'est un travail serviable sinon harassant !
On ne sait pas... mes ministres disent n'importe comment !
mais disent :
24 milliards de litres de lait produits, 8 milliards de litres à l'export...
Après-guerre, "Bois ton lait !, bois ton lait !" répondaient les foules en meeting aux politiques d'alors œuvrant à l'éradication du pinard.
- Après :
https://www.youtube.com/watch?v=sXx2aSzIWWM
-Avant:
http://doc.rero.ch/record/192554/files/1961-06-19.pdf
(C'est quelque part dans le Canard)
Ministre !, Agriculteurs !, même combat !
Rédigé par : Zenblabla | 02 mars 2016 à 01:57
@PhD
Vous envisagez la possibilité "de cordes et de réverbères".
Ça, c’est un truc bon en ville.
A la campagne, la vieille recette, c'était d’emmancher les faux à l'envers.
(Bien sûr, il n'y a plus guère de faux, mais beaucoup de fusils... de chasse, bien entendu).
Rédigé par : Vieux Réac | 01 mars 2016 à 17:31
@ Giuseppe hier à 21:57
Je ne suis pas d'accord avec vous = vendre des avions, du génie civil, c'est transférer de gros capitaux entre des institutions économiques des deux pays concernés = vous pouvez mettre en avant des accords entre les chefs des Etats concernés. Par contre, vendre du tourisme, c'est transférer de petites sommes entre des petits acteurs économiques (les touristes, leurs agences de voyage... d'un côté, et de l'autre des hôtels, des restaurants, des musées...). Je crois savoir que le beaujolais nouveau est apprécié au Japon = je conçois que des élus représentatifs de la Bourgogne aillent y faire de la promotion.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 01 mars 2016 à 14:55
Après avoir agité le chiffon rouge du 49.3, la ministre du Travail est sur le flanc. A moins que ce ne soit qu'une maladie diplomatique. Voilà ce que ça coûte de faire les choses à l'envers. Dans une entreprise, un DRH qui aurait agi de cette façon aurait été viré sur-le-champ. Quant au fier hidalgo, il va être obligé de manger son chapeau car c'est loin d'être gagné. Comme quoi les coups de menton ça fait souvent flop et comme le chef a horreur des vagues, l'enterrement de première classe est assuré. Des nuls on vous dit, ils vont encore perdre la face.
Rédigé par : Jabiru | 01 mars 2016 à 11:16
F.Hollande a fait ce qu'il savait faire : passer le concours de l'ENA de président de la République. Après, il ne faut pas trop lui en demander, jusqu'au prochain concours.
Après il a cinq ans pour montrer son incompétence, ou sa normalité, alors que ce n'est pas ce qu'on lui demande.
En laissant modifier l'orthographe, il scie la branche sur laquelle il est assis, et baisse le niveau du concours.
S'il faut faire des économies, qu'il taille dans les effectifs pléthoriques de son gouvernement, composé de gens inutiles et inconnus.
Rédigé par : anne-marie marson | 01 mars 2016 à 08:58
@ sbriglia
Etre prépubère, c'est dire du bien de Trump parce qu'on n'a pas vécu la double présidence de Bush.
Mais ceux qui ont connu l'ère Bush et se permettent néanmoins de dire la moindre chose positive sur l'éventuelle présidence de Trump au su de ses discours appartiennent à la droite la plus crétinisée et donc la plus christianisée.
Après, vous pouvez toujours continuer à passer votre triste existence à nous parler d'Antigone ou à applaudir ici le moindre pet de Savonarole en pensant que cela suffit à vous donner une stature...
Personnellement, ce genre de ridicule ne cesse de me réjouir.
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 mars 2016 à 08:35
Pourtant, c'est un New Hollande.
Rédigé par : Alex paulista | 01 mars 2016 à 00:35
@ Jean le Cauchois | 29 février 2016 à 17:27
En fait quand on veut vendre des avions, en première ligne on voit le Président, son ministre de la Défense suivi des avionneurs dans les soutes.
Quand on veut vendre du génie civil, toujours le Président, le ministre concerné, dans la brouette les Majors et si le nucléaire pointe son nez, Areva.
Quand on veut vendre du tourisme j'aurais bien vu le même schéma commercial, Catherine Jacob ayant disparu des écrans radars nous aurait sans doute éclairés sur un certain protocole.
La ministre de la Culture qui représente la France me semblait incontournable pour un tel envol au pays du sourire.
Bon, seconds couteaux est peut-être un peu fort... Quoique pour nous provinciaux, Paris n'est pas la France ce ne sont que 10 % de ses habitants.
Au passage je vous signale que la nouvelle région viticole de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon devient la première du monde, rien que ça ! Carole Delga l'a annoncé, elle aurait pu être du voyage... Les Japonais sont très goûteux des vins français.
Mais bon, si cela leur a fait plaisir tant mieux, mais apparemment ce qui coinçait au niveau des touristes est le manque de pédagogie sur l'état d'urgence et ses conséquences directes, mais je ne doute pas un instant que Valérie Pécresse parlant quelques mots de japonais a dû le leur expliciter pour le bien de la Tour Eiffel.
Rédigé par : Giuseppe | 29 février 2016 à 21:57
Merci, chère Mary ! Il nous faut une grande maison, donc, pour nos chers défunts.
Et une cave pour les Aubryistes...
Rédigé par : sbriglia @ Mary | 29 février 2016 à 21:37
Pourquoi tant critiquer François Hollande alors qu'il est le frère jumeau d'Alain Juppé ?
Rédigé par : Savonarole | 29 février 2016 à 19:54
@ sbriglia
Il ne s'agit pas d'épître ni de pitre mais d'une prière souvent lue lors d'obsèques. Cette prière (faussement attribuée à Charles Péguy qui n'a fait que la traduire en français) est en réalité due au chanoine Scott-Holland. Elle est extraite d'un sermon qu'il avait prononcé lors de l'exposition à Westminster de la dépouille mortelle du roi Edouard VII, s'inspirant lui-même d'écrits de Saint-Augustin sur la mort.
(A noter que dans la version française la dernière phrase a été modifiée, manifestement pour supprimer l'allusion au Christ)
Rédigé par : Mary Preud'homme (un chanoine dans la généalogie de Holland...) | 29 février 2016 à 19:21
@Tipaza
En quelques mots la politique économique de FH consiste
- à contenir les déficits pour ne pas être sanctionné par les marchés ce qui provoquerait une hausse des taux qui serait dramatique pour le financement des déficits
- à rétablir la compétitivité des entreprises par une diminution des charges (CICE, pacte de responsabilité)
- à lever les entraves à l’embauche (réforme du code du travail)
Cette politique est placée sous la contrainte d’une dette colossale plus de 2000 milliards d’€.
@Jean Le Cauchois
Merci pour l’attention que vous m’accordez. Je n’ai pas un avis sur tout. Je ne suis pas un spécialiste des relations commerciales entre la France et la Russie.
En raisonnant en simple logique je pense que l’on peut dire que lorsque un pays prend des sanctions économiques contre un autre il ne doit pas s’attendre à ce que les échanges commerciaux se développent, ce que confirme ce document.
http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/414781
La question qui se pose est de savoir si les causes à l’origine des sanctions justifient le coût qui en résulte pour celui qui les a prises.
Dans le cas d’espèce la politique expansionniste de Poutine, son mépris des règles du droit international, ses coups de force, me paraissent amplement mériter un signal fort des pays européens.
Excusez la banalité de ces propos.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 février 2016 à 18:04
"Nous serons toujours à l'intérieur du PS, du bureau national du PS", a dit M. Lamy, qui entend "regarder où on sera le plus utile à la gauche et au gouvernement".
"On ne claque pas la porte. On ne parle pas de quitter le PS, ni le bureau national ni le conseil national ("parlement" du parti), mais le secrétariat national", a insisté Jean-Marc Germain auprès de l'Agence France-Presse.
Grâce au ciel !
Je n'en dormais plus de la nuit !
Eux, nous quitter !
Enfin... ils vont simplement dans la pièce à côté...
Lors du dernier enterrement d'un proche, un ami a lu l'Epître de je ne sais plus quel apôtre (pas bien pour un élève des maristes, je sais, Achille) : "Ne pleurez pas, je ne vous ai pas quittés, je ne suis pas loin, je suis juste dans la pièce à côté..." !
Pareil pour les Aubryistes !
Sacré bon Dieu de christianisation !
Rédigé par : sbriglia | 29 février 2016 à 17:39
@ Giuseppe à 15:20
"...avec tout le respect qu'on peut leur devoir, des seconds couteaux..."
Objection, votre Honneur. Ces deux dames, des seconds couteaux ?? Mais alors où sont les premiers, et qui sont ces premiers ? Vous vivez au Pays des Couteaux ?? (Gien, Laguiole, les plages sableuses de Normandie ??) Que mesdames Anne Hidalgo et Valérie Pécresse, qui représentent une ville d'environ 6 millions d'habitants et une région d'environ le double, aillent défendre ensemble les intérêts de ceux qui les ont élues me paraît une bonne chose, et même une chose normale. Ayant résidé et travaillé à l'étranger, je connais les limites "in situ" de l'action des fonctionnaires de la diplomatie française.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 29 février 2016 à 17:27
@ J.Marques | 29 février 2016 à 14:15
"Autant Sarkozy m'a déplu autant celui-ci me révulse(...)
Plus le temps passe plus j'ai du ressentiment contre ces oligarques qui ont accaparé la démocratie."
Je parlais de cordes et de réverbères dans un commentaire précédent.
C'est Nigel Farage, je crois, qui a dit aux commissaires européens et à leurs complices :
"Un jour, les gens viendront pour vous pendre, et ils auront raison".
Je crains l'arrivée de ces jours sombres, non pour la vie des clowns pitoyables, mais parce que les plus faibles de mes compatriotes en seront parmi les premières victimes.
Rédigé par : PhD | 29 février 2016 à 17:22
N'a-t-on pas un nouveau ministre de la Culture ? Que vont faire A. Hidalgo et V. Pécresse au Japon ? Voyage d'étude en somme, cher au Palmipède.
Il est quand même inquiétant que personne n'ait fait le tour des ambassades pour expliquer l'état d'urgence etc. Tout ce qui peut inquiéter les touristes qui venaient à Paris.
On marche sur la tête, quelle crédibilité si l'Etat n'agit pas en premier pour la vitrine extérieure de notre sécurité et de notre tourisme ? C'est l'impression aujourd'hui que donne cette visite incongrue, qui devrait arriver en deuxième rideau et surtout à demeure.
L. Fabius avait commencé cette tâche de VRP, et on délègue au Japon - 700 000 touristes ! - avec tout le respect qu'on peut leur devoir, des seconds couteaux.
Rédigé par : Giuseppe | 29 février 2016 à 15:20
C'est bien ce que je pensais, mon cher Achille : en digne élève des frères maristes (je le fus aussi, nul n'est parfait...) vous êtes, ne vous en déplaise ,un royaliste qui ne se l'avoue pas.
Ce fut, je vous l'accorde, et comme l'a écrit Camus dans "L'homme révolté", une bassesse que de présenter la décapitation d'une homme bon mais faible comme un acte fondateur de notre histoire.
Comme dirait le crétin acnéique qui nous soûle sur ce blog de ses éructations pré-pubertaires, il est possible sans doute d'y voir un effet de notre christianisation.
J'y vois simplement de l'inhumanité et de l'abjection.
Ce que j'ai voulu écrire en vous taquinant un peu, envers de mon estime, c'est que je ne vois pas en quoi les sifflets et les tomates des mécontents envers n'importe lequel de nos présidents, seraient des signes de manque de respect envers la République : le respect se mérite, il n'est pas le saint chrême consubstantiel à la fonction et brocarder ceux qui nous gouvernent me semble être le signe d'une démocratie mature.
Et puis, comme disait G.B. Shaw, les hommes politiques c'est comme les couches : il faut les changer régulièrement, pour les mêmes raisons.
Rédigé par : sbriglia@Achille | 29 février 2016 à 14:35
@ Marc GHINSBERG | 29 février 2016 à 10:06
« Hélas quelle ne fût pas ma déception quand je me suis aperçu que cette belle définition était purement et simplement pompée sur Wikipédia ! »
Je devine avec quelle gourmandise vous avez écrit cette phrase.
Une gourmandise de non-scientifique car cette définition est banale.
Je cherchais mes mots pour faire simple et rapide (mon thé refroidissait) et Wiki présente l’avantage dans ses intros, d’être simple.
Aucune, mais aucune gêne d’avoir fait un copié-collé d’une définition tout à fait convenable mais que je n’aurais pas rédigé de cette façon si j’en avais eu l’envie et le temps.
Je ne vous demande pas jusqu’à quel paragraphe vous avez poursuivi la lecture de l’article de Wiki, mais par contre je vous félicite d’avoir eu la curiosité de le chercher.
Pour nourrir votre curiosité scientifique, connaissez-vous le « Démon de Maxwell » ? Il a un lien avec la théorie cinétique des gaz, et dans la « mythologie » de la physique, il a une place semblable à celle du chat de Schrodinger.
Et il y a aussi le « Démon de Laplace ».
Vous voyez, l’enfer de la physique est peuplé de démons et de chats, animal démoniaque si on en croit les légendes.
Je ne vous donne pas les liens puisque vous avez l’air habile à surfer sur le net. Mais peut-être avez-vous fréquenté ces entités dans votre vie ?
Enfin, je vous fais remarquer que lorsque je cite des textes originaux comme celui qui se trouve dans le même commentaire, je les mets entre guillemets ou je cite l’auteur. Dans le cas présent il s’agissait de Jean Cocteau.
Une définition scientifique n’est pas originale, ce qui peut et doit être original c’est l’usage scientifique que l’on en fait.
PS : Vous n’avez pas répondu à mes attaques sur le caractère erratique de la politique de Hollande. En cela vous êtes un vrai hollandais, un nuage de fumée sur l’accessoire pour éviter d’aborder l’essentiel !
Rédigé par : Tipaza @ Marc GHINSBERG | 29 février 2016 à 14:29
François Hollande se comporte en président comme il se comportait en tant que chef de parti, en c... molle,
le ni-ni, le consensus mou, surtout ne pas prendre de décision telle est sa doctrine.
Je viens d'entendre que le projet de loi est reporté...
Encore une fois avant même qu'on commence à en discuter aux Assemblées il baisse culotte devant même pas une fronde, juste un froncement de sourcils.
C'est un parfait haut fonctionnaire dans l'acception courtelinesque du terme.
Autant Sarkozy m'a déplu autant celui-ci me révulse.
Il est à vomir mais il s'en fiche totalement, il a le pouvoir et fera en sorte de le garder si possible.
En tant qu'ex-président il pourra continuer à vivre grassement aux frais des citoyens comme il l'a toujours fait.
Plus le temps passe plus j'ai du ressentiment contre ces oligarques qui ont accaparé la démocratie.
Rédigé par : J.Marques | 29 février 2016 à 14:15
@ Marc Ghinsberg
"Mais dire que François Hollande ne sait que comprendre, ça, je ne peux l'entendre sans réagir"
Je vous comprends et je vous apprécie pour votre capacité à argumenter, ce qui vous vaut des contestations diversement exprimées, avec des arguments de diverses natures. Parmi ceux-ci "le refus de vente des bâtiments Mistral à la Russie" vous est proposé comme "une faute majeure de François Hollande". Wikipédia étant une source d'information autorisée pour nous tous, je crois que vous avez toutes compétences pour analyser l'évolution des échanges commerciaux entre la France et la Russie de 2012 à 2015, et de nous en donner l'évolution, ainsi que votre avis. Bien sûr, ce sera "votre avis donné non comme bon mais comme vôtre". Vous pourrez aussi nous faire part de vos observations sur les conséquences politiques de cette "pulsion de pouvoir" de François Hollande, à moins que ce ne soit que la stricte observation de consignes externes découlant d'une mauvaise lecture de l'esprit de nos alliances (OTAN, USA, Europe ?). Etre conduit à remplacer la Russie par l'Arabie Saoudite est terrible : voyez où en est le contrat militaire de trois milliards d'euros passé avec l'AS pour réarmer l'armée libanaise !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 29 février 2016 à 13:31
Le 49.3 c'est le 42 fillette du socialiste.
Rédigé par : Savonarole | 29 février 2016 à 13:28
@ sbriglia | 29 février 2016 à 09:03 et @Giuseppe | 29 février 2016 à 12:35
A noter que la décision de guillotiner le bon roi Louis XVI (qui n’était pas, loin de là, le pire de nos monarques) s’est traduite par la Terreur. Ce ne sont pas seulement les aristocrates issus de la noblesse qui en ont payé le prix fort, mais aussi de pauvres gens qui se sont vu conduire à l’échafaud sur de simples dénonciations souvent infondées.
Que dire du procès pitoyable de Marie-Antoinette accusée d’inceste et autres ignominies sur la base des dires de témoins stipendiés. De combien de savants comme Lavoisier, de poètes comme André Chénier, les sans-culottes, complètement incultes, nous ont privés de leurs œuvres.
Qu’avons-nous aujourd’hui ? Une monarchie républicaine qui a conservé le même protocole aristocratique que ceux de la Monarchie, un président et des ministres qui s’octroient les mêmes privilèges que nos anciens seigneurs et un peuple aussi exaspéré qu’en 1789.
Si le roi n’avait pas été guillotiné, sans doute aurions-nous aujourd’hui une monarchie constitutionnelle du type de celle de la Grande-Bretagne, qui finalement ne fonctionne pas trop mal... en tous cas au moins aussi bien que notre Ve République en pleine déliquescence. Et pour cause, celle-ci avait était taillée sur mesure pour le Général. Hélas, les deux derniers présidents sont loin de lui arriver à la cheville et on voit le résultat.
Rédigé par : Achille | 29 février 2016 à 13:07
@sbriglia | 29 février 2016 à 09:03
@Achille
Là Achille je crois que sbriglia a un peu raison et l'on devrait se contenter de "brioches."
Rédigé par : Giuseppe | 29 février 2016 à 12:35
@Xavier Nebout
Toujours à côté de la plaque mon cher Xavier. Je dis précisément sur chacun des points que vous citez que je suis prêt à entendre les critiques. Ce que je conteste c'est l'affirmation selon laquelle "FH ne sait que comprendre."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 février 2016 à 12:06
On a vraiment affaire à des nuls !
Hier on brandit le 49.3 pour faire passer en force le projet de modification du Code du travail.
Aujourd'hui on annonce un report du projet. Avec une telle crédibilité, il est temps qu'ils passent la main.
Rédigé par : Jabiru | 29 février 2016 à 11:53
@Marc Ghinsberg
Vous faites comme Hollande, vous entendez, mais vous ne comprenez rien.
Toutes les mesures que vous citez ont été néfastes :
Augmenter les impôts nous a mis en décalage par rapport à la concurrence internationale et a dégoûté la classe moyenne de travailler.
Si on a tant besoin de médecins, c'est parce que maintenant, bon nombre d'entre eux se contentent de travailler moins longtemps qu'avant.
Augmenter le nombre des enseignants alourdit la facture sans augmenter la qualité qui relève de l'idéologie.
Le mariage pour tous, allons-y dans la théorie du genre et les enfants massacrés vous maudiront.
L'intervention au Mali et en Syrie : on n'aurait rien pu faire sans l'aide des drones américains, et en remerciement on a été sommé de faire semblant de servir à quelque chose en Syrie.
Ne pas avoir vendu les bateaux à Poutine aura été une erreur majeure, surtout pour les vendre aux Saoudiens.
A la sortie, on s'est ridiculisé et vu expulsés de tout rôle en Syrie.
Etc. Etc.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 février 2016 à 10:11
@Tipaza
Merci pour votre commentaire. Enfin quelqu'un qui semblait avoir une culture scientifique et financière : "Ce mouvement permet de décrire avec succès le comportement thermodynamique des gaz (théorie cinétique des gaz), ainsi que le phénomène de diffusion. Il est aussi très utilisé dans des modèles de mathématiques financières."
Hélas quelle ne fût pas ma déception quand je me suis aperçu que cette belle définition était purement et simplement pompée sur Wikipédia !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 29 février 2016 à 10:06
@ Jean-Dominique Reffait
Je ne pense pas que P. Bilger soit un démocrate qui rêve d'une société où l'argument étayé détiendrait seul le pouvoir d'infléchir une politique.
Je pense que P. Bilger est, au contraire, quelqu'un d'extrême droite qui rêve d'un Etat policier où toute contestation sociale serait violemment réprimée à coups de matraque ou de mitraille.
Je pense que P. Bilger appartient à un camp qui s'appuie sur la christianisation des beaufs pour tenter d'écraser le peuple.
Je l'ai dit et le répète : le fascisme n'est que l'ultime tentative de la bourgeoisie pour tenter de sauver, d'abord par la manipulation des masses pour obtenir le pouvoir politique, ensuite par la force lorsqu'il est détenu, un ordre économique historiquement dépassé.
Rédigé par : Garry Gaspary | 29 février 2016 à 09:06
@Achille
"Mais il est une chose que tous les Français doivent respecter en toutes circonstances, c’est la fonction présidentielle. L’attaquer c’est s’en prendre à notre République, à ses valeurs fondamentales, à la démocratie."
Il est vrai qu'avec des Achille, on n'aurait jamais tranché la tête de notre Roi et la République attendrait encore !
Achille, ou quand trop de respect devient de la soumission, et quand la soumission conduit à la compromission...
Rédigé par : sbriglia | 29 février 2016 à 09:03
@ Marc GHINSBERG | 28 février 2016 à 23:01
« Mais dire que « François Hollande ne sait que comprendre », ça, je ne peux l’entendre sans réagir. »
Et vous avez bien raison.
Il arrive à certains hommes d’agir sans comprendre, et parfois même sans chercher à comprendre, et Hollande est de ceux-là.
Ils sont animés de comportement erratique qui les conduit à faire successivement et alternativement le contraire de ce qu’ils avaient fait, et souvent l’inverse de ce qu’ils avaient promis de faire, et Hollande est de ceux-là.
Il arrive à certains hommes de comprendre qu’ils n’ont rien compris, ils déclament alors avec fierté : "Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs", et Hollande est de ceux-là.
En psychologie, ce mouvement erratique traduit le vide de la personne qui réagit aux événements mais qui ne maîtrise rien.
Psychotropes, camisole biologique dans les cas les plus sérieux, sont utilisés pour aider le patient à survivre dans un monde dont la complexité lui échappe.
En science ce mouvement bien connu est appelé « mouvement brownien ».
Il permet de décrire avec succès le comportement thermodynamique des gaz (théorie cinétique des gaz), ainsi que le phénomène de diffusion.
Il est aussi très utilisé dans des modèles de mathématiques financières.
Mais c’est un autre sujet, encore que cela pourrait aider Hollande à résoudre certains problèmes de déficit et de dette.
Rédigé par : Tipaza | 29 février 2016 à 08:04
Les agriculteurs, en particulier les éleveurs bretons, se sont toujours distingués par leur violence qui confine à l’hystérie. Souvenons-nous des dégradations occasionnées par les « bonnets rouges » lors des manifestations contre l’écotaxe.
Nul ne conteste leurs difficultés face au lobby de la grande distribution qui importe en masse des produits étrangers de médiocre qualité, fabriqués dans des conditions douteuses, mais qui permet aux grandes surfaces de pratiquer leur politique du « chez moi c’est moins cher qu’en face » .
Cette situation n’est plus tenable pour les producteurs français qui démontrent tous les jours l’amour de leur métier et ont choisi le label de la qualité.
Les consommateurs français ont bien compris le message. Un récent sondage indique que 60% des consommateurs français s’efforcent d’acheter des produits français, quitte pour cela à payer un peu plus cher à la caisse. Ce changement de comportement est encourageant et doit se poursuivre.
Que l’on se moque de François Hollande pour ses défauts, ses promesses non tenues (essentiellement dues au fait qu’il en avait mal apprécié les difficultés), sa dégaine pas très élégante qui lui vaut bien des quolibets, est une chose. Mais il est une chose que tous les Français doivent respecter en toutes circonstances, c’est la fonction présidentielle. L’attaquer c’est s’en prendre à notre République, à ses valeurs fondamentales, à la démocratie.
C’est montrer une bien piètre image de la France au monde entier et cela n’est pas acceptable.
L’insulte n’est pas et n’a jamais été un argument. Elle salit bien plus celui qui la profère que celui à qui elle est destinée.
Et sur ce point le comportement de certains excités de la FNSEA au Salon de l’agriculture est inadmissible.
Rédigé par : Achille | 29 février 2016 à 01:53
"François Hollande ne sait que comprendre"
Cher PB, vous êtes bien bon pour lui : je crois qu'il ne comprend même pas ce qu'il lui arrive, d'être la risée de tout un pays, le sien, qu'il ne comprend pas non plus ! Quelle odyssée pour un énarque moyen ! Quelle erreur de tous ceux qui l'ont recommandé ! Quel pouvait être leur intérêt ? Se débarrasser de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, de Bruno Le Maire ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 28 février 2016 à 23:37
@Michel Deluré
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir baissé son salaire et celui de ses ministres de 30% en arrivant aux responsabilités, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir au début de son quinquennat massivement augmenté les impôts pour redresser les finances publiques, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande de créer soixante mille postes dans l’Education nationale comme il l’avait promis dans sa campagne, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir instauré le mariage pour tous comme il l’avait promis dans sa campagne, contre une minorité nombreuse et bruyante, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir décidé sans trembler et dans l’urgence d’intervenir seul au Mali, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir décidé de déclencher des frappes aériennes en Syrie, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir décidé de ne pas livrer les deux navires Mistral à la Russie, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir obtenu contre tous que la Grèce ne sorte pas de l’euro, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir mis en place le CICE sans condition de contreparties de la part des entreprises, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir dit devant le congrès qu’il proposerait la déchéance de nationalité dans le cadre de la révision de la constitution, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande de maintenir cette position face à la bronca d’une partie importante de sa majorité, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande de donner priorité au pacte de sécurité sur le pacte de stabilité, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande d’avoir nommé Emmanuel Macron ministre et d’avoir permis au gouvernement d’utiliser le 49-3 pour faire passer la loi qui porte son nom, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande de n’avoir débloquer que 700 millions d’€ en juillet 2015 pour un plan d’urgence pour l’élevage et que l’on trouve insuffisant d’avoir récemment baissé les charges sociales des agriculteurs et d’avoir obtenu une année blanche pour le remboursement des crédits, je peux l’entendre.
Que l’on reproche à François Hollande de déposer un projet de loi pour réformer le Code du travail comme la droite n’a jamais osé le faire, qui provoque l’ire de Martine Aubry et de ses amis, je peux l’entendre.
Mais dire que « François Hollande ne sait que comprendre », ça, je ne peux l’entendre sans réagir.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 28 février 2016 à 23:01
Sans paysans, il faudra moins de trente ans pour que nos paysages soient transformés en forêts inextricables, parcelles de vingt hectares de terre minimum, champs de tunnels en plastique, et petites propriétés d'agrément entourées de clôtures.
Par contre, le petit paysan, il ne vote pas à gauche ni écolo, ni même pour la droite de gauche ou inversement, sauf pour Chirac qui savait y faire.
Alors des paysans comme des petits entrepreneurs, les politicards de m... n'en n'ont rien eu à faire, et maintenant ça leur pète à la figure. Le petit entrepreneur, il embauchera quand il voudra, et le paysan, il insulte le nul qui devrait s'estimer heureux de s'en être sorti sans se prendre quelques tomates et oeufs sur le pif.
Ce qui tue tout, c'est ce maudit code du travail de fous - le chef de la bêtise française.
Les cerises pourrissent sur nos cerisiers et on les importe de Turquie parce qu'il faudrait les cueillir en hélicoptère sécurisé et qu'on ne peut embaucher des saisonniers que l'on doit payer s'ils se mettent en congé maladie au moment de venir.
Dans le Médoc, on fait venir des saisonniers par villages entiers des pays du sud, et comme si ça se passe mal avec quelques-uns c'est tout le monde qui trinque, ça se passe bien.
Les étudiants qui venaient passer quelques jours à la campagne en compagnie de clochards pour gagner quelques sous au fil des saisons, c'est devenu impossible - d'ailleurs, un SDF ne s'abaisserait pas à travailler à la ferme.
Et je ne vous parle pas des salariés... Mieux vaut s'endetter jusqu'au coup avec du matériel que d'avoir des salariés...
Et les normes... elles ne sont pas les mêmes selon que vous produisiez le fromage en petite ou grosse quantité. On n'a pas le droit de se faire ses semences ... et il y en a ainsi des kilomètres.
On fait du bois chez vous. S'il y a un accident, vous l'avez employé au noir.
Il faudra choisir, le socialisme de droite ou de gauche, ou la France.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 février 2016 à 22:26
L'ensemble de la production agricole à un moment donné s'est effectivement tournée vers une production effrénée, des fraises en Espagne qui n'avaient le goût que de leur nom, des poulets ou porcs chez nous qui n'avaient de viande que le nom aussi.
On s'est forcément fourvoyé et je rejoins ici l'avis d'un contributeur, mais tellement confortable politiquement d'encourager ces pratiques, qu'elles ont mené à une érosion inévitable des revenus, pour soigner le malade on l'a mis sous perfusion alors qu'aujourd'hui, malheureusement il faut l'amputer.
On ne pourra plus revenir en arrière et à terme comme l'industrie, une partie disparaîtra sans autre forme de procès.
Rédigé par : Giuseppe | 28 février 2016 à 22:10
Quand on vit de subsides et donc d'aides, quel crédit peut-on avoir ? La mendicité apitoie le chaland mais ne vous sort jamais du caniveau.
Je prends toujours l'exemple suivant : celui du cycle est emblématique, nous avons eu les plus grands champions de tous les temps, on parle d'Anquetil, Poulidor, Rivière, Hinault, que sais-je encore, Trentin, Morelon... Nous sommes incapables de fabriquer un vélo à grand échelle, haut de gamme, sous couvert de légendes et de médailles d'or.
Alors que les Italiens inondent tous les pays de leurs grosses berli... pardon, de leurs bijoux sur deux roues qui vous coûtent deux bras, le prix d'une voiture.
Que s'est-il donc passé ? Des exemples de ce type sont légion.
Allez vous promener du côté de Castelfidardo, les plus beaux joujoux coûtent plusieurs milliers d'euros pour les plus élitistes, et pour nous les précurseurs, allez, inventeurs, même pas les miettes.
Vous les retrouvez aux quatre coins du monde, même les Chinois en raffolent... Je vous laisse deviner.
Oui mais nous avons l'ENA, eh oui, vous savez l'histoire de Coluche, on leur donne le désert peu de temps après ils achètent du sable.
Désespérant !
Pas un visionnaire depuis Pompidou, des gestionnaires d'une rente acquise qui pour vivre sur le pied ancien, équilibrent leur budget en réduisant l'activité.
On doit à Mélenchon le trait le plus lucide, lui qui a été ministre de F. Mitterrand, il savait qu'au gouvernail nous avions un moussaillon plus fait pour la godille que pour la haute mer. Le bougre ne se trompait pas.
Affligeant. Le problème est que la mer est démontée, le bateau tangue sans boussole ni cap, et les marins que nous sommes d'écoper, écoper jusqu'à plus de force, éreintant !
Rédigé par : Giuseppe | 28 février 2016 à 21:35
@eileen
Trois commentaires (34 lignes en tout !) sans un seul "ahaha"...
On nous a changé eileen... Hollande est vraiment foutu.
@Savonarole | 28 février 2016 à 13:52
Les petits agriculteurs ont toujours été cocufiés par les gros, c'est une loi du genre, et le commentaire sur les pêcheurs est éclairant.
Encore plus éclairant le lien ci-dessous. On se demande alors pourquoi les paysans qui ne peuvent plus rembourser leurs dettes ont porté cette personne à la tête de la FNSEA, censée défendre leurs intérêts...
http://www.liberation.fr/futurs/2015/09/03/xavier-beulin-le-cereale-killer-de-la-fnsea_1374527
Rédigé par : Deviro | 28 février 2016 à 21:35
L'analyse reste à faire des causes qui ont conduit l'agriculture française là où elle est, avec son cortège de misères humaines et d'agriculteurs qui ne gagnent pas leur vie correctement en travaillant comme des bêtes de somme.
Sur les agissements de ces personnes, je suis obligé de dire que je ne parviens pas à m'indigner.
Sur les responsabilités, je ne crois pas avoir entendu des gens les pointer comme il se devrait. Pas davantage que les moyens d'y porter remède, à propos desquels tout le monde semble vouloir rester un peu vague.
A partir du moment où l'option d'une agriculture de masse a été prise, on a mis le doigt dans un engrenage mortel.
Sauf erreur, il me semble que Jacques Chirac comme ministre de l'Agriculture dans un gouvernement Messmer 1972 a contribué fortement à porter cette usine à gaz sur les fonts baptismaux.
La FNSEA et la CNJA grandes pourvoyeuses de personnalités gouvernementales dans les cabinets RPR et UMP, ne sont pas en reste, qui prennent à l'époque une part de responsabilité écrasante dans les décisions qui ont été prises. On peut donner des noms : Michel Debatisse, François Guillaume ou Christian Jacob à qui on ne fera pas un procès en filiation. Mais Xavier Beulin a un avenir ministériel, si la logique et respectée.
Que des gens qui se réclament tous de la libre entreprise et du marché aient acté que les prix des produits agricoles n'avaient pas à être fixés par le marché justement, cela dépasse l'entendement.
La fixation du prix par le marché, en situation idéale, c'est un principe de base en économie. L’ajustement entre les quantités offertes et les quantités demandées se fait par une variation du prix du marché.
Au lieu de ça, ces apprentis sorciers ont décidé que la rémunération des entrepreneurs paysans pouvait être composée, pour partie par l'aumône des grands groupes de distribution, et pour une autre partie par des subventions de la PAC. Il faudra sans doute vérifier mais, il me semble que la FNSEA a partie liée avec les attributions des subventions. Les grands groupes agroalimentaires et les céréaliers décrochant la timbale. La surproduction de certains produits ne pose aucun problème à ceux qui peuvent stocker et jouer sur les prix.
On peut douter que pressés de satisfaire la nécessité d'octroyer des rendements à 8% minimum à leurs actionnaires investisseurs, ces gens finissent par consentir à un paiement décent de leurs produits aux agriculteurs.
Les historiens le confirmeront peut-être ou pas mais on peut penser que l'impact que ce type de décision aura eu sur la vie de nos agriculteurs est supérieur en termes de désespérance et de misère humaine à celui du mouvement des enclosures à la fin du XVIe siècle sur l'agriculture anglaise.
Que le remède puisse ne pas relever de mesures gouvernementales ponctuelles, qui pourrait ne pas en convenir ? Et qui peut croire que le gouvernement quel qu'il soit serait en mesure de changer un état de choses acté dans des traités, sans renégocier ou dénoncer lesdits traités ?
Dans le cadre de l’Accord Agricole du Cycle de l’Uruguay, un des Rounds de l'OMC, on a consacré la mise sous la botte de l'agriculture européenne. La France étant le principal pays agricole en Europe, il n'est pas étonnant que quand ça tousse, nos paysans soient les plus touchés.
Si on veut changer tout ça, il faut renégocier la PAC qui est inscrite dans un traité, et la cartographie et l'imbrication des traités est juste labyrinthique. Bon courage. Si on ajoute à cela que ceux qui sont les gagnants du moment ne vont pas nous faire la courte échelle, on mesure la difficulté de la tâche.
Et ça n'a rien à voir avec l'état économique du pays, ou la capacité qu'il aurait ou pas de se faire entendre.
Rédigé par : Diogène | 28 février 2016 à 20:54
Un entre-deux et un matamore... pour Jean-Dominique Reffait. Nous avons élu les deux ! Nous savons aujourd'hui ce qu'il en est.
Deux erreurs, deux champs de ruines et plein de candidats au portillon !
Rédigé par : calamity jane | 28 février 2016 à 19:44
Oui, « il » est sorti vivant de ce salon, non pas parce qu’il inspire clémence ou respect, mais parce que le service d’ordre qui l’entourait avait été triplé.
Et voilà-t-y pas que la presse servile entonne le chant du courage présidentiel de celui qui est venu « pour entendre ces cris » ! Quelle mascarade ! Bientôt, on le fera passer comme une sorte de Jésus qui fait son chemin de croix, sous les injures et les crachats, mais qui n’est là que pour sauver l’agriculture française, en vérité je vous le dis, mes chers compatriotes, je souffre avec vous et je prends sur moi tous vos maux…
Pantalonnade !
Peut-on honnêtement déplorer les sifflets alors qu’il méritait le fouet ? Peut-on critiquer le soufflet alors qu’on craignait l’arquebuse ?
Le monde paysan fait foin (si j’ose dire) des subtilités politiques, des politesses de cour, des phrases chantournées de maîtres es-courtoisie. Au Salon de l’Agriculture, une vache est une vache et la vacherie n’est pas forcément académique.
Depuis quatre années, « il » n’a connu que des échecs en se ridiculisant aux yeux des Français et des étrangers. A considérer son bilan au regard de ses « anaphores », on est pris de consternation. Mais passée la stupeur, il ne reste plus qu’une énorme envie de hurler si l’on est victime, de rire si l’on est spectateur, ou de « péter les plombs » si l’on est les deux à la fois.
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux… »… et s’adressent parfois à de parfaits "salauds".
Rédigé par : Mitsahne | 28 février 2016 à 19:41
Vous trouvez que Hollande est faible ?? comme vous y allez !
Il a bien arrêté et gazé les meutes hirsutes et hurlantes des papys mamies, enfants en poussettes tétines en main, des LMPT racistes homophobes assoiffées de sang.
Il a bel et bien stoppé avec fermeté le corps expéditionnaire des maisons de retraite et foyers logements des paras de Piquemal à Calais armés de pacemakers, de déambulateurs, de poches urinaires et anus artificiels.
Bon d'accord, les No Border, les antifas, les casseurs des centres villes, les Black Bloc courent toujours, et trop vite pour nos forces de l'ordre bedonnantes, essoufflées, on ne peut pas contenter tout le monde.
Mais Boule de Suif l'a promis juré craché : "je les aurai un jour, je les aurai !"
Rédigé par : sylvain | 28 février 2016 à 19:24
Des insultes et des sifflets...
Finalement, il ne s'en sort pas si mal.
Perso, j'avais parié sur un mélange goudron et plumes, les traditions se perdent.
Rédigé par : GLW | 28 février 2016 à 19:19
François Hollande n'a plus qu'un an pour sauver son septennat et je crois que ce sera très difficile, compte tenu des dossiers en cours et a priori sans issue. Citons le premier, le chômage puis la situation de l'agriculture, la modification de la constitution (on en parle moins), la loi El Khomri, Notre-Dame-des-Landes, Areva, EDF...
Je n'ai rien compris à son récent tour du monde (objectifs, résultats ?) ; je l'ai trouvé courageux d'aller au Salon de l'Agriculture et j'espère tout simplement qu'il utilisera cette dernière année à se rendre utile pour le pays. Serait-ce trop demander ? Une petite année à construire pour quatre sans résultat !
@Savonarole
On ne règlera pas la question agricole avec quelques clichés. Le monde agricole est assis entre deux chaises, le productivisme à tout crin et la culture raisonnée, voire bio. La liberté des prix et le soutien de Bruxelles. Le poids électoral qu'il représentait et qui diminue. Les "gros" agriculteurs et les "petits". Beaucoup de travail et de liberté d'un côté mais une très grande dépendance aux diverses subventions et une organisation très pyramidale (FNSEA, coopératives, chambres d'agriculture...).
La diversité des cultures, des conditions d'exploitation, des débouchés, me font penser que c'est au monde agricole de trouver ses propres solutions, et d'abord au niveau local. Tout attendre du gouvernement ou de l'Europe ne mène à rien.
Rédigé par : Paul Duret | 28 février 2016 à 18:46
"Hollande ne sait que comprendre", soit mais que comprend-il réellement ?
Depuis quatre ans, les mesures, les décisions ne sont pas à la hauteur de ce qui est attendu par les Français, donc il ne comprend rien, il entend le bruit qui l'accueille, les noms d'oiseaux (lesquels ?) qui lui sont adressés, il lit les calicots, mais que comprend-il réellement ? Et ce ne sont pas ses ministres - qu'il a pourtant choisis - qui vont l'aider à comprendre.
Stéphane Le Foll tient des propos moralisateurs, "pas bien de mal accueillir le Président", ben voyons ; ou bien "entre la grande distribution et les industriels on ne sait jamais qui ment !", eh bien grand dadais travaille, ou plutôt dans votre vocabulaire, "bosse".
Pour comprendre ce qui se passe, avoir fait et s'en vanter en permanence devant les agriculteurs, une école agricole, ça ne suffit pas, il faut bosser sur les dossiers, sur les rapports disponibles en quantité et en qualité.
Ben oui, il faut gratter, lire tous les dossiers, tous les rapports et se faire une conviction solide ! Et cesser de déambuler dans tous les sens, encore un qui ne sait plus où il habite.
Rédigé par : eileen | 28 février 2016 à 18:32
"Je vous ai compris !". Cela me rappelle quelque chose, qui s'est mal terminé.
Rédigé par : Rezouys | 28 février 2016 à 18:16
Martine Aubry c'est Jean Gandois qui pourrait le mieux en parler, elle ses mensonges et ses trahisons.
Jean Gandois doit avoir encore en travers de la gorge sa trahison alors qu'elle était ministre de l'Emploi dans le gouvernement Jospin : le même jour, de la main droite elle affirme à Jean Gandois que les 35 heures n'étaient pas à l'ordre du jour, de la main gauche devant micros et caméras elle annonce, sous le regard ahuri, abasourdi de Jean Gandois que les 35 heures étaient adoptées et seraient obligatoires avec quelques dérogations d'ici 2000, c'était en octobre 1997.
Jean Gandois a été comme une sorte de mentor, un tremplin dans ce monde industriel dans lequel elle n'était pas du tout la bienvenue. Jean Gandois a été un très grand patron comme on n'en fait plus, comme son cadet un certain Pierre B., président d'AlstHom devenu Alstom. Je me tords de rire chaque fois que Martine Aubry évoque son expérience industrielle.
La loyauté de Martine Aubry... mais elle la démontre chaque fois qu'elle s'exprime.
Rédigé par : eileen | 28 février 2016 à 18:09