Les plus hauts magistrats de France ont poussé "un cri d'alarme".
Les premiers présidents des cours d'appel, sous l'égide du premier président de la Cour de cassation, se réunissent chaque année dans une discrétion totale pour débattre des problèmes et des difficultés de la Justice et, donc, de la politique du garde des Sceaux.
Pour la première fois ils ont rendu public un texte qui en appelle avec solennité à "une réforme en profondeur de l'institution judiciaire trois fois mise à mal selon eux" (Le Figaro).
D'abord à cause de la "pénurie persistante des moyens matériels et humains".
Ensuite en raison de la prédominance du "tout-sécuritaire" qui relègue "l'Autorité judiciaire dans son rôle de garant de l'ensemble des libertés individuelles".
Enfin par le fait que l'indépendance et l'impartialité de la Justice ne sont pas assez garanties aujourd'hui, notamment en ce qui concerne le statut des procureurs, et exigeraient donc, pour être davantage respectées, un renforcement des pouvoirs du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Sur le premier point leur dénonciation est pertinente.
Sur les deux autres, je suis beaucoup plus réservé. Leur opposition entre le "tout-sécuritaire" et la justice me semble artificielle et inadaptée : l'institution judiciaire peut comprendre, sans se sentir désavouée, les nécessités d'une période où le terrorisme a frappé et risque de le faire encore.
Pour leur dernière aspiration, on a le droit de se méfier d'un CSM qui amplifierait son corporatisme et de l'assimilation du Parquet au Siège pour leur statut. Jean-Claude Magendie, dans une tribune, a lumineusement démontré les effets pervers qu'aurait la concrétisation de cette apparente bonne idée : selon lui, "une bombe à retardement" !
Mon propos est seulement de souligner le paradoxe d'une garde des Sceaux qui a été trop longtemps maintenue à son poste alors que cette "adresse" du plus haut niveau judiciaire signe et révèle la médiocrité de son bilan et l'impuissance de son action, que son verbe poétique, approximatif et brillant n'a jamais masquée.
Il me paraît injuste, en revanche, de mettre l'accent sur l'indépendance et l'impartialité qu'il conviendrait d'accroître alors que précisément le seul crédit à accorder au président de la République et à l'ex-ministre de la Justice est d'avoir veillé à la courtoisie à l'égard du corps judiciaire et favorisé la liberté concrète des juges et des procureurs, notamment dans le traitement des dossiers "sensibles".
Je ne peux pas m'empêcher de percevoir l'ironie du sort qui fait qu'à une personnalité près, le regard sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, sur le plan judiciaire, aurait sans doute été modifié. Dans son livre récent - la comparaison avec Racine qu'il a osé formuler est tout de même outrecuidante et montre qu'il n'a rien perdu de ce qui a exaspéré beaucoup de citoyens -, sa contrition est réduite mais surtout sa prise de conscience a soigneusement évité le pire de son mandat : la République "irréprochable" promise en 2007 dégradée, par certains côtés, en un pouvoir "bananier" dont les conséquences fâcheuses ne cessent pas de se faire sentir pour les autres, récemment, par exemple, Emmanuelle Mignon mise en examen pour favoritisme dans le dossier des sondages de l'Elysée. Tous ceux qui ont servi Nicolas Sarkozy sont frappés : rétrospectivement, quel sombre éclat sur l'éthique de sa présidence !
Si nous avions eu, au cours de son quinquennat, Bertrand Louvel comme plus haut magistrat de France - et non pas Vincent Lamanda -, un chat aurait été appelé un chat, l'appellation de "petits pois" aurait été vigoureusement et publiquement récusée et les mille dévoiements de la justice politique inspirée par Nicolas Sarkozy avec l'aide de quelques magistrats complaisants et de conseillers ambitieux et donc inconditionnels n'auraient jamais été tolérés. En tout cas ils auraient été blâmés sans équivoque. On n'aurait pas dû attendre la réaction d'un Jean-Louis Nadal seulement dans sa toute dernière année comme procureur général !
L'ex-président de la République, face à une telle autorité et à l'expression d'une fierté institutionnelle qui a beaucoup manqué, se serait sans doute épargné bien des dérives. Mais elles pèsent dans son bilan et il a eu tort de les oublier dans la liste de ses échecs.
Justiceback ! Cela fait du bien d'imaginer un passé qui aurait pu, dû être différent.
Mais le présent est là qui n'est pas à ce point exemplaire qu'on puisse se détourner de lui trop longtemps.
Juste une seconde de regret.
Le général Piquemal ?
Encore un général d'après guerre qui n'a jamais tiré un coup de fusil, ni coursé un Viet dans les rizières, un général de Feydeau, "Ma qué yé vé té touer !", il souffre d'hallucinations, il confond Calais avec les Aurès où il n'a jamais mis les rangers.
Quinze jours de mitard lui remettront le casque à l'endroit.
Rompez !
Rédigé par : Savonarole | 08 février 2016 à 19:42
Notre justice est-elle un pouvoir - le pouvoir judiciaire - aux côtés du pouvoir exécutif et législatif, ou n'endosse-t-elle pas les habits et non plus les uniformes d'un contre-pouvoir, à une cadence arythmique, avec nombre de gasps, mais néanmoins avec la détermination de ne plus se soumettre devant une machinerie politique entretenant, faute de courage, une situation judiciaire hugolienne, en bref, misérable ?
Rédigé par : VINCENT RICOULEAU | 08 février 2016 à 18:13
Justice doit être rendue au Général Piquemal qui a été odieusement séquestré par les bandes socialislamistes au motif de patriotisme et résistance à l'envahisseur.
Gouvernement collabo !
JE SUIS PIQUEMAL !
Rédigé par : sylvain "Je suis Piquemal" | 08 février 2016 à 10:38
@Robert
Avons-nous vu la même émission ? Car j'ai trouvé Madame Taubira lamentable, se perdant en tonitruantes justifications et faisant taire les chroniqueurs pour faire montre de son ignorance. Je n'ai pu regarder son intervention
jusqu'à la fin alors que mon intention était de le faire. Comme j'avais vu sa précédente prestation dans cette même émission, je fus édifiée du comportement de cette ancienne ministre.
Du reste, j'ai plus qu'un doute sur sa démission ! Cette personne manque d'équilibre pour un poste aussi important et ses collaborateurs doivent être bien fatigués... si, en plus, elle ne se permettait pas de les rebaptiser à sa sauce !
Rédigé par : calamity jane | 08 février 2016 à 05:58
"Premièrement, vous nous confirmez ce dont j'avais toujours été persuadé..." (Marchenoir 5 févr/23:37)
Mon pauvre Marchenoir, vous semblez avoir quelques lourdes lacunes sur le plan de la mémoire. Dois-je vous rappeler en effet que le temps n'est pas loin où vous me qualifiez de négresse (honteuse) qui n'avait pas le courage de faire son coming out. Ce qui était du plus haut comique, eu égard à mon physique, ma couleur de peau, mes origines, mon ascendance familiale et ma culture.
N'importe quel quidam qui se serait trompé à ce point sur une intervenante aurait eu au moins la décence de se taire, sauf vous, qui en rajoutez et ne craignez pas d'affirmer ici sans vergogne le contraire de ce que vous affirmiez hier.
Avec le soutien appuyé de Nebout, sylvain et autres suppôts de la décadence de la France. Ces derniers (poltrons, tartufes et matamores de choc) illustrant magnifiquement à votre profit ce vieil adage : "Asinus asinum fricat !"
Rédigé par : Mary Preud'homme (oncques vilain n'aima preudhomme) | 07 février 2016 à 23:21
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37 @anne-marie marson | 05 février 2016 à 17:47
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre conclusion.
Le papy (noir) après s’être emporté, s’est tu, parce qu’il a compris la leçon, cette mamie lui ayant dit en fait que moins d’incivilités rend meilleurs les rapports entre les gens.
Je crois qu’il a compris.
Quant à la conclusion de cette mamie, je ne pense pas qu’elle soit raciste. Elle se serait adressée de la même façon à un blanc. Elle traduit simplement le ras-le-bol général devant ces incivilités quotidiennes qui nous pourrissent la vie, et que l’on supporte pour ne pas être traités de racistes ou de fachos.
Mais dans le RER, car je prends beaucoup les transports en commun, il y a aussi quelques scènes de fraternité. Par exemple après le 7 janvier. Un jeune homme (noir) laissant sa place à un papy (blanc) marchant avec une canne, tandis qu’un jeune homme (blanc) descendant à la station, laissait sa place au jeune homme (noir).
Mais c’était, j’assume de le dire, quand les foulards et autres niqabs étaient terrés chez eux après les attentats de janvier.
Je ne dirai jamais assez la sidération que produit dans un wagon de RER ou de métro la vue d’un foulard ou d’un niqab. Les gens ne sont pas enclins à fraterniser.
Parce que ces gens, en refusant de s’intégrer, nous ont déclaré la guerre, une guerre sans merci.
Certains ne veulent pas le voir.
Pourtant, certains centres-villes de la banlieue parisienne, délaissés par les commerces traditionnels en raison du clientélisme de certains maires, sont rachetés par la mafia turque et kurde, qui paye en espèces, y compris les salons de prostitution.
De même, les zones pavillonnaires sont grignotées par cette même mafia, petit à petit.
C’est la guerre, sans merci, mais certains ne veulent pas le savoir.
Pour ma part, maintenant, dans le RER, pour ne pas entendre les gens qui hurlent dans leur téléphone portable, j’ai un smartphone avec des écouteurs branché sur les entretiens de la chaîne YouTube de Philippe Bilger.
Rédigé par : anne-marie marson | 07 février 2016 à 18:04
Ah ! Cette fameuse indépendance de la Justice...
Mais au fait, ne serait-elle pas elle-même une de ces nombreuses fictions juridiques qui contribuent à nous rendre sceptiques devant l'attitude de majesté que l'on prête à cette institution ?
Il y a tout de même bien par exemple des gens qui décernent aux magistrats des décorations de toutes les couleurs, qui procèdent à des mutations ou bien à des promotions, donc qui les tiennent en laisse de quelque sorte...
Et puis, nous ne sommes plus au siècle de Montesquieu, où l'unique pouvoir terrestre opposé à la Justice était de type régalien, en effet, de nos jours le pouvoir se double d'une multitude de faux-nez qui défendent souvent ses intérêts, comme par exemple des sociétés de pensée occultes ou des syndicats qui au-delà de la défense d'intérêts professionnels s'arrogent abusivement le droit de soutenir certains axes visant à changer la nature de la société (théorie du genre, immigration etc.).
Donc, quand des magistrats sont eux-mêmes partie prenante de ces centres de pouvoir parallèle officieux, peuvent-ils encore être présumés indépendants ?
Par exemple, il arrive que certains magistrats participent à des manifestations organisées par la gauche la plus extrême de type révolutionnaire et ensuite ils seraient habilités à évoquer à tue-tête l'indépendance de la Justice ? N'y a-t-il pas tout de même quelque chose qui ne va pas ?
Je sais que Philippe Bilger est en désaccord avec cette façon de voir les choses, mais quand un magistrat est syndiqué, surtout à un syndicat fortement politisé façon Mur des C..., ses membres ne risquent-ils pas de prononcer leurs jugements même inconsciemment à la lumière de leurs engagements ?
Rédigé par : Exilé | 07 février 2016 à 17:08
Bien entendu si on fait une synthèse de ce qui est écrit ici, tous les bus et métros sont remplis de méchants blancs qui rejettent et insultent les gentils noirs.
Ce connisme gauchiste bêlant a encore de beaux jours devant lui. On omettra de parler des bus caillassés, des chauffeurs de bus tabassés par nos gentilles chances pour la Ceufran des teucies sous peine de procès raciste.
Mais c'est très FNisé ce que je dis !
Rédigé par : sylvain | 07 février 2016 à 13:05
@ Savonarole | 07 février 2016 à 11:36
« Moi j'aurais pris Mary Preud'homme sur mes genoux et fait gouzi-gouzi au bambin. »
Gros coquin !
Rédigé par : Achille | 07 février 2016 à 12:55
En écho au titre, l'ex-garde des Sceaux a participé à l'émission de Ruquier et son débat avec les deux compères Yann Moix et Léa Salamé a tourné au pugilat verbal, à l'avantage incontestable de Christiane Taubira.
Qu'on l'aime ou pas, force est de lui reconnaître une intelligence brillante et très structurée. Yann Moix en a été réduit à utiliser des expédients comme la phrase tirée de son livre sur les zombies ou, dans l'impossibilité de la contrer efficacement dans ses raisonnements, de soulever son erreur chronologique en liant le fameux "ça ira" à la prise de la Bastille.
Ce que j'ai apprécié c'est que Mme Taubira a profondément déstabilisé nos deux journalistes en démontant l'à-peu-près de leurs arguments : rigueur intellectuelle contre approximations médiatiques.
Un débat qui "valait son pesant" !
Rédigé par : Robert | 07 février 2016 à 12:42
@Achille
Moi j'aurais pris Mary Preud'homme sur mes genoux et fait gouzi-gouzi au bambin.
Rédigé par : Savonarole | 07 février 2016 à 11:36
@ Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37
Eh bien chère madame, en ce qui me concerne, je vous aurais offert ma place spontanément avant même que vous me le demandiez. Simple question d’éducation.
Ceci étant je peux vous narrer une anecdote qu’un de mes collègues de travail martiniquais m’a racontée, cela fait bien une trentaine d’années, mais elle m’a marqué au point que je ne l’ai jamais oubliée.
Un jour, dans le métro bondé, une femme corpulente d’un certain âge se tenait debout près de lui. Il lui a alors proposé de lui offrir sa place. Et que croyez-vous que cette femme qui avait l’air très « respectable » lui a répondu ? Je cite : « Non merci monsieur, je ne veux pas d’une place occupée par un noir. »
J’ai bien senti qu’il avait été mortifié par cette réponse et en ce qui me concerne j’ai eu honte d’un tel comportement de la part d’une personne de ma couleur de peau.
La bêtise n'est pas une question de couleur de peau, on peut le vérifier tous les jours.
Rédigé par : Achille | 07 février 2016 à 10:29
Même si ça dérange, MM. Marchenoir et Nebout ont entièrement raison de décrire ce qui se passe réellement dans notre pays soumis dictatorialement aux polices des pensées antiracistes islamisées ; relater les faits quotidiens des délits et incivilités anti-Français de souche prendrait trop de temps et risquerait de tomber sous le coup de la loi antiraciste pour délit d'islamophobie. On ne compte plus les insultes antiblancs : "sales blancs", sales Français", on va vous n... vous et toute la France", devenus arguments ordinaires de cette "marge" de la population qui est protégée tolérée impunie et approuvée par les intellos bobos bien-pensants de gauche qui nous imposent de nous repentir et de nous soumettre de gré ou de force à cette dictature fascislamogauchiste.
Ne parlons pas des agressions quotidiennes, des remplissages des prisons, c'est interdit sauf si c'est un blanc de souche qui agresse "l'autre" auquel cas il aura droit à toutes les foudres judiciaires et aux hallalis des merdias gauchistes.
Un exemple significatif : l'interdiction d'une manif à Calais sous prétexte d'islamophobie mais liberté totale aux casseurs violents d'extrême gauche de brutaliser agresser squatter menacer depuis des mois les gens ordinaires en toute impunité. C'est dire le niveau de lâcheté et de trouille de ce gouvernement.
Evidemment tout ce que je viens de dire est très FNisé blanc-de-souchisé réac-facho christianisé pour plaire à mon ami toutou Gaspy.
Bien entendu ces moralisateurs gauchistes en conformité avec leurs "valeurs sociales du vivre ensemble padamalgamiste" mettront leurs leçons d'humanisme en application : si un des leurs est agressé par un "autre", ils n'iront pas porter plainte au risque d'ajouter un traumatisme judiciaire à leurs chers "protégés".
On a vraiment une proportion très dangereuse de c... molles dans notre pays, prêtes à accepter toutes les humiliations et soumissions.
Comment s'appelle ce mouvement interdit à Calais ? Pegida je crois, eh bien aujourd'hui, en résistance :
JE SUIS PEGIDA !
Rédigé par : sylvain | 07 février 2016 à 09:41
@Mary Preud'homme
Voilà une belle occasion de vous pencher sur votre féminité invalidante. Faites l'effort de lire uniquement ce qui est écrit en vous détachant de l'a priori. Cela vous évitera de tomber dans les interprétations délirantes.
D'autre part, si vous voulez être comprise, n'omettez pas l'essentiel qui était ici que la place que vous réclamiez était prioritaire aux femmes enceintes. Là encore, la féminité l'aura emporté sur le rationnel.
On s'exprime, aux autres de comprendre !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 février 2016 à 09:25
Très amusée mais non surprise par les réactions de Marchenoir et Nebout auxquels mon anecdote ne s'adressait d'ailleurs pas, mais qui ont profité de l'occasion pour se fendre de leurs obsessions habituelles mâtinées de sectarisme bête et méchant.
En relatant mon historiette, sans doute ai-je omis de préciser qu'étant très fatiguée à l'époque, je ne m'étais adressée en premier qu'à la personne la plus proche qui occupait en outre une place réservée à une femme enceinte ou accompagnée d'un enfant en bas âge (ce qui était doublement mon cas).
Alors que selon Marchenoir et Nebout, j'aurais dû comme le clamait la rombière raciste, faire l'inventaire du wagon pour trouver un non blanc susceptible de me céder une place à laquelle mon statut particulier me donnait pourtant droit, mais que l'on me refusait en raison d'un racisme avéré.
Marchenoir et Nebout... Pouah ! Honte à cette image de la France que vous continuez à donner, ce masque de petitesse et de haine qui n'a cessé d'abaisser la France, la vraie France, celle dont je suis restée une inconditionnelle et que je sers avec honneur et fidélité, de même que mes descendants...
Par votre hargne, votre haine et votre suffisance, vous avez largement contribué au climat délétère actuel... Quant à ce que vous en preniez conscience, cela tiendrait du miracle !
D'autre part, Monsieur Marchenoir, lorsque je dis métis, je dis métis, mon ex-mari était déjà métis (d'amérindien, de noir et de blanc), personnellement je suis blanche (issue d'une longue lignée qui remonte au 11ème siècle dont je suis fière), je ne vois donc pas en quoi un individu de votre espèce pourrait décider en fonction d'un sectarisme imbécile et dépassé de la couleur de mes enfants ou petits enfants ou de ma propre dignité.
D'autant que si vous connaissiez certains de mes très proches, vous seriez sans doute parmi ceux (au vu de leurs mérites ou de leurs positions) à leur lécher les babouches et à rechercher leur soutien (sans vergogne) en hommes sans honneur que vous êtes manifestement !
@Lucile
"Mais il ne faut pas les juger sans savoir"
C'est justement ce que je n'ai pas fait et que vous en êtes en train de faire pour défendre un point de vue de bidochons moyens (cf Marchenoir ou Nebout) dont chacun sans être grand clerc en la matière aura compris qu'ils étaient racistes et sectaires par essence et par nature. Une spécificité qui ne connaît ni races, ni religions, ni frontières, si bien qu'un Marchenoir leucoderme (au nom prédestiné) se retrouve finalement beaucoup plus proche d'un kémite fanatisé qu'un blanc ou un métis tout simplement homme, la couleur de peau n'étant qu'anecdotique !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 février 2016 à 00:10
Rien à voir avec votre anecdote, Mary Preud'homme, car vous êtes vraiment tombée sur des primitifs, vus leurs propos. Mais il ne faut pas les juger sans savoir.
Il y a quelques années mon mari et moi descendions dans les Alpes-Maritimes par le train, environ deux mois après que mon mari avait subi une ablation presque totale de l'estomac. Le chirurgien ne voulait pas qu'il fasse la route en voiture. Nous étions installés à nos places quand arrive en dernière minute une petite dame élégante qui bataillait ostensiblement avec une valise de belle taille et apparemment lourde. Avec un large sourire, elle regarde d'un oeil perçant la compagnie et, telle une maîtresse d'école qui prend son temps pour choisir l'élève qu'elle va interroger, elle déclare bien haut qu'un de ces messieurs présents lui installera son bagage tout en haut du porte-bagages. Son regard finit par s'arrêter sur mon époux convalescent, costaud en apparence, mais à la poitrine balafrée en arc de cercle sous sa chemise. Et lui, trop bien élevé "Mais certainement Madame". Sa "rombière" (moi), inquiète et navrée, le regarde s'exécuter pendant que la dame jacasse en minaudant avec la mine satisfaite de quelqu'un qui vient de recevoir son dû. Il aurait pu dire non, et commencer à justifier, mais il n'aime pas raconter ses misères en public, et je ne voulais pas le gêner en intervenant à sa place. Et puis, nous aurait-elle crus ?
C'est pourquoi je suis d'accord avec Robert Marchenoir. Il vaut mieux attendre que quelqu'un propose son aide, il y a le plus souvent des gens pour le faire, et s'ils ne le font pas, c'est quelquefois qu'ils ne le peuvent pas.
Rédigé par : Lucile | 06 février 2016 à 16:53
Avec un humour insoupçonnable chez lui, l'austère Roger-Gérard Schwartzenberg a gentiment mouché Manuel Valls à l'Assemblée hier : "Houdini n'est pas dépassé, mais vous vous en rapprochez, on peut craindre que votre projet ne se retrouve un jour sur l'étagère d'un cabinet de curiosité"...
Ça restera dans le catalogue des vacheries et sornettes de l'Assemblée.
Mon préféré étant Coudé du Foresto, barbichu et binoclard, il était assommant à la tribune et les députés le charriaient, indigné il s'exclame "chaque fois que j'ouvre la bouche il y a un imbécile qui parle !"
Rédigé par : Savonarole | 06 février 2016 à 16:30
@ Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37
Votre anecdote personnelle est magnifique. Elle est incroyablement incriminante pour vous, mais vous ne vous en rendez même pas compte : vous prenez l'initiative de nous la livrer sans que personne ne vous l'ait demandé !...
Premièrement, vous nous confirmez ce dont j'avais toujours été persuadé au travers de vos interventions, à savoir que vous adoptez, en toute chose, une position sectaire et clanique basée avant tout sur votre appartenance ethnique - en l'occurrence votre appartenance par alliance, puisque vous nous déclarez que vous êtes blanche et que vous avez un fils métis.
Deuxièmement, vous nous confirmez ce qu'il est aisé de constater au travers de multiples exemples, à savoir qu'il n'y a pas plus raciste que les métis et les métis par alliance. Un Dieudonné, par exemple, fils d'un Camerounais et d'une Bretonne, a consacré sa vie au ressentiment anti-blanc. Un Blanc ayant épousé une Noire va passer sa vie à défendre systématiquement les Noirs contre les Blancs. Le tout, bien entendu, au nom de "l'anti-racisme" !
Troisièmement, vous nous livrez un épisode biographique censé montrer la méchanceté des gens qui vous entourent, alors qu'il montre surtout votre incroyable impolitesse. Qui vous a dit qu'il était admissible d'interpeller un passager dans le métro, afin de réclamer son siège à sa place ? Il est courtois de céder sa place dans les transports en commun. Il est extrêmement grossier de solliciter un tel bénéfice.
Quatrièmement, votre anecdote, censée démontrer le racisme des Français, montre en réalité le vôtre. Elle se déroule il y a quarante ans, j'en conclus que vous deviez avoir une vingtaine ou une trentaine d'années à l'époque. Vous montez dans le métro avec un enfant dans les bras, et que faites-vous ? Vous vous plantez devant un homme d'une cinquantaine d'années, donc beaucoup plus âgé que vous, et vous exigez qu'il vous cède sa place.
En face de lui, se trouve un étudiant antillais, donc un homme d'une vingtaine d'années. Tant qu'à faire preuve de l'impolitesse que vous avez manifestée, c'est évidemment sa place que vous auriez dû solliciter.
Pas du tout ! C'est le vieux Blanc que vous avez interpellé ! Pourquoi ? Parce que vous aviez un enfant noir dans les bras, bien entendu. Ce qui vous donnait la Carte, le laissez-passer suspendant les règles de la bienséance et du savoir-vivre, et vous autorisant à manifester le racisme le plus outrancier au nom de l'anti-racisme lui-même.
Votre anecdote, livrée au nom de l'indignation moralisatrice, montre exactement pourquoi nous devons refuser la submersion ethnique de notre pays par des communautés immigrées - et pourquoi on a raison de considérer avec méfiance les mariages interethniques : parce que le non-Blanc, ou le Blanc ayant lié son avenir génétique à celui des non-Blancs, aura toujours tendance à défendre systématiquement les intérêts de sa race, ou de sa race par alliance, au détriment de ceux des Français blancs de souche. Dans tous les conflits, petits et grands. Par principe, et par instinct.
En d'autres termes, à livrer une guerre ethnique aux Français.
Détruisant ainsi le fameux "vivre-ensemble" qu'il affecte de défendre, et dont il nous rebat perpétuellement les oreilles.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 février 2016 à 14:35
@Guiseppe
Si Mme Chazal va devant les prud'hommes, que se passe-t-il ?
A cette question la réponse est : on en reparle dans trois ans.
Concrètement, si son employeur s'entoure d'avocats retors, ils utiliseront tous les moyens de droit. D'abord 4 mois pour passer en conciliation, puis 6 à 8 mois pour obtenir un prononcé devant un bureau de jugement, 18 mois supplémentaires si mise en départage devant un juge professionnel, 18 mois de plus si passage en cour d'appel ; sans compter, compte tenu du quantum important, un recours en cassation.
Et ce ne sont pas les dispositions de la loi Macron qui vont simplifier le cours de la procédure. Alors il va falloir qu'elle fasse preuve d'une grande patience avant de récupérer des sous !
Rédigé par : Jabiru | 06 février 2016 à 11:37
@Mary Preud'homme
La question se pose de savoir pourquoi demander sa place à un blanc de 50 ans plutôt qu'à un noir que vous laissez supposer jeune, et alors que vous n'êtes pas censée avoir peur de vous adresser à des noirs si votre enfant est métis.
Cela a pu être pris comme une provocation.
@Diogène
Si on mesure ici la bêtise à la capacité à élever les débats, il n'est pas à craindre mais certain, que le fisc vous mettrait sur la paille avec un tel impôt.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 février 2016 à 11:37
"La République irréprochable promise en 2007 dégradée, par certains côtés, en un pouvoir bananier dont les conséquences..." (PB)
Mais cela n'existe pas ! Tous les gouvernements traînent leurs casseroles, le simple fait que l'on ait des personnages politiques à vie, fait que l'on est dans un système politique du type "dictatorial". Ce terme est bien sûr exagéré mais le sang qui coule dans les veines d'un pouvoir sans oxygène n'est pas bon du tout pour l'irrigation des cerveaux.
Le grand remplacement des politiques devrait être à l'ordre du jour et les chambres de contrôle renouvelées. Les habitudes font les mauvais réflexes et la méchante démocratie.
Rédigé par : Giuseppe | 06 février 2016 à 09:26
@Giuseppe
J'ai entendu dire que d'autres seraient poussés vers la sortie sur une chaîne publique.
Voulez-vous prendre les paris et sortir votre mouchoir ?
Ils, elles seraient rémunérés au smic, nous pourrions comprendre...
Mais quelle indécence que ces pleureurs, pleureuses !
Un peu facile celles et ceux qui n'arracheront pas les chemises mais demanderont le coup de pouce de la main anonyme qui les nourrit les redevants-payeurs.
Jabiru, enfin une bonne annotation ! :-)
Rédigé par : calamity jane | 06 février 2016 à 08:32
@anne-marie marson | 05 février 2016 à 17:47
J'ai aussi une anecdote vécue (par moi) il y a une quarantaine d'années.
Cela se passait aussi dans le métro, place Clichy, où je venais de monter avec mon fils de 18 mois dans les bras. Je rentrais chez moi après une grosse journée de travail après avoir récupéré mon enfant chez sa nourrice. M'adressant à un homme d'une cinquantaine d'années, je lui demandais très courtoisement de bien vouloir me céder sa place. Ce à quoi il ne répondit pas se bornant à me regarder de travers, tandis que sa femme à ses côtés me lançait méchamment, tout en désignant d'un mouvement de tête vulgaire et hargneux, le Noir assis en face d'elle : laissez mon mari tranquille et si vous voulez vous asseoir, adressez-vous - d'abord - à "votre sexualité".
Je précise que je suis blanche, que mon fils est métis, que le monsieur de 50 ans et son épouse mal embouchée étaient des blancs, et que celui que la rombière avait grossièrement désigné comme "ma sexualité" était un étudiant antillais occupé à réviser ses cours.
Je ne vous raconte pas la suite réservée à un récit autobiographique, avec de multiples anecdotes du même genre d'où il ressort que la bêtise, le manque d'éducation et le racisme, sont les choses les mieux partagées, nonobstant les couleurs ou les origines...
Nota : pour en revenir à votre histoire de ce jour, votre papy (noir) était manifestement un malappris et un sagouin, mais la mamie (blanche) qui lui faisait la leçon en concluant son discours par : "on supporte ça depuis trop longtemps" était manifestement raciste (dès lors que d'un cas particulier, elle faisait une généralité).
Bonne soirée !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 février 2016 à 23:37
Fichtre ! Je suis en train de gagner un pari, alors que j'aurais aimé le perdre : "Birdie" va s'en sortir, le procès risque de tomber à l'eau nous explique-t-on. Décidément la justice est bien faite pour les financiers, mais nous n'en sommes pas encore là... Il faut l'espérer.
D'un autre côté Claire Chazal irait aussi devant les prud'hommes, mais que se passe-t-il donc ? Alors que les manants disparaissent de ces lieux pour indélicats et besogneux pour le second, ils sont désormais investis par une oligarchie plus habituée au parquets rutilants qu'aux chemins recouverts de méchants pavés.
En fait ils sont de misérables gagne-petit, attachés à leur tiroir-caisse, pas de vergogne, toujours plus et sans pudeur. Qu'il peut être décourageant pour un pays comme le nôtre de supporter de tels comportements de goinfres. La morale, aucune, on rétorquera que ce n'est pas la loi, c'est vrai, mais quelle image désastreuse pour des citoyens accrochés à leurs fins de mois difficiles, et pourtant... Ils sont sortis tous les deux de planètes différentes et ils ne manquent à personne, alors que dire ?
Finalement vivement qu'on épuise deux recours différents pour chaque protagoniste et surtout de ne plus les revoir.
J'ai regardé l'émission présentée par notre speakerine évincée, elle fait vieux, n'est pas du tout dans le ton de l'émission, de scoop cela fera un flop.
Le combat de trop, le match de trop, usés et passés ils veulent durer, la puissance de la chaîne qui la portait n'est plus là, en fait des anonymes qui s'accrochent à un radeau dont les occupants vous rejettent.
Pour finir ils devraient visionner le film "Plus dure sera la chute", peut-être comprendraient-ils qu'il faut savoir tirer sa révérence, rebondir pour rebondir dans des milieux qui ne veulent plus de vous c'est s'humilier doucereusement, sans vouloir le voir et pourtant dans les coulisses le réalisateur sait déjà qu'il va vous pousser vers la sortie.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2016 à 20:59
@ Diogène | 05 février 2016 à 12:23
"Les concours de pets, par exemple. Y avez-vous seulement songé ?"
Cher Diogène, on ne vous a pas attendu pour nos concours de pets, y a longtemps que nous avons troué la couche d'ozone lors de nos cassoulets géants de troisième mi-temps de rugby.
Rédigé par : sylvain | 05 février 2016 à 20:58
Michelle D-LEROY, votre inventaire à la Prévert est tout à fait représentatif de la lente mais continue dégradation et du délabrement de notre nation. Tout est contesté, plus rien n'est respecté, la chienlit est latente, on tire tout vers le bas.
Rédigé par : Jabiru | 05 février 2016 à 11:40
Entendu dans le métro parisien ce matin : une mamie (blanche) assise en face d'un homme d'âge mûr (noir). Celui-ci en lisant une revue jetait par terre quelques prospectus qui le gênaient dans sa lecture. La mamie a réagi en disant que les vieux devraient plutôt montrer la politesse aux jeunes et non pas faire comme eux.
Ils ont commencé à se quereller jusqu'à ce que la mamie dise : "Effectivement si vous n'aviez pas jeté vos papiers par terre nos rapports seraient meilleurs", pour finir en descendant à sa station : "On supporte cela depuis bien trop longtemps".
Il y a quand même quelques personnes qui osent réagir.
Rédigé par : anne-marie marson | 05 février 2016 à 17:47
@calamity jane
Superbe exposé. Reçue avec mention.
Beaucoup de potentiel, continuez dans ce sens.
@Michelle D-LEROY
Effectivement la responsabilité de ce bazar doit être partagée.
Dans les hautes sphères du pouvoir, c'est comme dans les grandes entreprises, on croise dans tous les couloirs les rois de la "com" qui en fait et pour la plupart sont des ventilateurs qui brassent beaucoup d'air et qui ne sont jamais responsables de quoi que ce soit. On attend des consultants qu'ils vous donnent l'heure en vous soulageant au passage de votre montre. Tout est facturé au prix fort car le conseil d'un gourou l'emporte très souvent sur l'idée du sachant en interne à qui on ne demande jamais rien car par définition tout est mieux quand c'est conseillé par l'extérieur. On parle beaucoup des vertus de l'apprentissage mais pas assez d'entreprises n'ont créé de Fondation permettant de former des apprentis dans les postes en tension avec une garantie, celui qui obtient son diplôme sera embauché en CDI. L'Etat n'a pas assez accompagné financièrement ce genre de démarche et c'est bien dommage car elle est de nature à motiver nos jeunes qui ont besoin d'avoir des projets et des espoirs. Et ce n'est pas en sautant comme un cabri en évoquant l'apprentissage qu'il va prospérer et contribuer à faire baisser cette fichue courbe du chômage qui prospère, elle, allégrement. De belles théories au sommet pour de piètres résultats et ce n'est pas le discours que j'ai entendu hier qui est fait pour me rassurer. Ce qui est bien dommage c'est qu'à chaque fois qu'a été nommé au gouvernement un "professionnel" et non un politique ça n'a jamais été efficace et ça n'a pas duré très longtemps. Comme quoi quand on n'a pas la maîtrise du brassage de l'air, tout se dégonfle très vite car le phénomène de rejet intervient très vite et le cercle fermé reprend ses droits et ses distances.
Rédigé par : Jabiru | 05 février 2016 à 17:35
@ Jabiru
Oui vous avez raison, on ne peut que souhaiter bon courage à celui qui pourrait essayer de nous tirer de ce mauvais pas. Vu que toute décision est contestée, pétitionnée.
Mais la faute en revient quand même à tous ceux qui depuis des décennies reculent sans réformer en profondeur et pire en prenant des décisions, en communiquant pour l'esbroufe.
Aujourd'hui, Manuel Valls défend sa version de déchéance de nationalité alors que cette mesure est déjà utilisable par la loi, sauf que pour faire plaisir à sa gauche, sa dernière mouture concernera tous les Français. Et même si on sait qu'elle ne servira à presque rien, cela interpelle quand même, parce qu'elle défavorise le Franco-Français.
Aujourd'hui aussi, Emmanuel Macron, le roi de la petite phrase, va aider les jeunes diplômés de banlieues à trouver un travail. Et les autres ? Personnellement je connais plusieurs jeunes de mon entourage qui ont les pires difficultés à trouver un véritable emploi correspondant à leur cursus, des jeunes qui ne vivent pas en banlieue.
Voilà deux exemples du jour, clairement discriminatoires.
Comment voulez-vous que le FN ne monte pas lors des élections ? Comment voulez-vous que leur "bien-vivre-ensemble" soit crédible puisqu'il est à sens unique ?
La réforme de l'orthographe alors que les problèmes sociaux et humains, majeurs ou importants, se font jour quotidiennement, c'est juste pour détourner l'attention. Une opération de com. Hier soir sur i-Télé certains tweets, écrits par des Français qui manient l'humour, pointaient du doigt les aberrations de cette réforme. Exemple :
" "Je suis sûr Germaine" deviendra : "je suis sur Germaine"
Mieux vaut en rire, ils ont raison !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 février 2016 à 15:03
Enfin "Birdie" convoqué devant les juges, "il ne savait pas où placer son argent"... Et bien sûr, socialiste jusqu'au bout des ongles.
La main sur le cœur, l'autre dans un coffre en Suisse pour notre plusgrandministredubudgetdontonnepeutsepasser, mais sans lequel la terre tourne toujours autour du soleil.
Allez ! Au suivant ! Quelques écorchures de prétoire que les groupies indéfectibles soigneront, et puis la vie de recommencer... Rassurez-vous braves gens il ne va pas ramer au son du tambour de la galère, trop de chauves dans ce pays, et les laboratoires au service de sa majesté.
Au fait, j'espère que l'on fera un détour sur ses rétrocommissions concernant les scanners installés pendant la période Evin - le Canard me semble-t-il avait évoqué cet épisode.
Triste sire, triste République de voraces et de profiteurs sanctionnés pour la valeur d'un pot de confiture, et nous pauvres citoyens de continuer à les porter à tout prix dans les urnes.
Pourtant il fait beau, la vue est magnifique, mais rien que le fait de prononcer le mot "Birdie" m'a pourri la journée.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2016 à 13:45
@Jabiru
"Le problème chez nos soi-disant élites c'est qu'elles n'ont..."
Chaires ê veinérés collaigues !
Ce con aimé etre français avecque le trait d'union !
Inutile le très d'union pour apprêt andais les diférends et diférances !
La double sécurité du pays sûr ou l'on pouvait vivre sans surpoi-gnon !
Et ôssi le pays sur lequelle on pouvait compter...
Le son "oua" devient "o" comme dans ognon. Exit "oi". Exit Loi. Mais les Comptes de Merlot remplasse ceussla Contes de Mère l'Oie.
Komen(danturesque) écri-raton chanbredot ?
Lé Belgeunfoa vont changer leur devise : L'gon fait la féroce ?
L'ognon fait le froc ? "L'gnon fait la force". OUF !
Rédigé par : calamity jane | 05 février 2016 à 12:45
@sylvain
Ce qui serait le plus à craindre pour les gens comme vous, ce serait l'instauration d'un impôt sur l'imbécillité.
Auquel cas vous risqueriez de prendre cher, je crois. En dehors de ce cas de figure, je ne pense pas que vous ayez grand-chose à craindre.
En vous lisant je me suis demandé si ce n'était pas une perte de temps pour vous que de livrer ici vos augustes pensées à des gens qui risqueraient de n'y rien piger.
Vos immenses talents trouveraient indiscutablement un meilleur emploi dans des activités beaucoup mieux adaptées, telles que les concours de pets, par exemple. Y avez-vous seulement songé ?
Rédigé par : Diogène | 05 février 2016 à 12:23
@Michelle D-LEROY
Votre inventaire à la Prévert est tout à fait représentatif de la lente mais continue dégradation et du délabrement de notre nation. Tout est contesté, plus rien n'est respecté, la chienlit est latente, on tire tout vers le bas. Le gros problème de nos soi-disant élites c'est qu'elle n'ont jamais mis les mains dans le cambouis comme d'ailleurs ceux qui les conseillent. Ils vivent tous sur une autre planète, ont oublié le bon sens et le bien public et ne pensent qu'à conserver leurs prébendes. Ils en vivent de la politique, ils s'en servent, n'ayant aucun souci de l'intérêt général. Quand on pense que leur dernière idée géniale est de simplifier l'orthographe, ils n'ont donc rien à faire d'autre ? Plus personne n'est dupe et on se demande bien comment cela va se terminer. Ils sont incapables d'engager les réformes qui s'imposent, de mettre en œuvre des mesures drastiques permettant d'éradiquer le gaspillage d'argent public. Par contre leur seul souci est de durer et de profiter. Qui donc peut nous sortir de ce bazar ambiant ? On lui souhaite bon courage.
Rédigé par : Jabiru | 05 février 2016 à 11:40
L'institution judiciaire très gauchisée a fortement participé au délitement de la société et à la destruction programmée de ses valeurs : civisme, morale, autorité, respect, amour de son pays.
Badinter a ouvert la porte : excuse aux délinquants, mépris des victimes, multirécidivisme, impunité érigée en dogme, repentance obligatoire, etc.
Les médias tous gauchisés ont propagé le virus soixante-huitard de la désobéissance civique : la droite, les méchants fachos réacs collabos etc., et la gauche, les gentils les "Zakissociaux", la solidarité, l'humanisme, arguments indiscutables de leur dictature de pensée unique, à laquelle se soumettent tels des moutons zombis suivistes décervelés une population inerte, inculte politiquement. La preuve a été donnée dernièrement : la moitié environ des citoyens ont encore voté pour leurs bourreaux gourous socialistes aux dernières élections.
Cette institution judiciaire aux ordres collabore activement à la deuxième phase de destruction définitive de la France qui se joue actuellement avec ce gouvernement socialiste en participant au grand remplacement de la population française, de se mœurs, de sa culture, de sa religion ; inquisiteurs Torquemada qui sanctionnent ceux qui résistent à cette infamie, qui musèlent fichent et embastillent les résistants qui osent exprimer des vérités pourtant avérées chiffrées prouvées, Zemmour en a fait les frais et bien d'autres en attente de procès-purges pour islamophobie, racisme etc. Géolocalisation des sites blogs, coupures internet, radiations des forums, un véritable retour aux heures sombres du rideau de fer.
Qui a dit que la gauche générait toujours le fascisme ? Le pays est devenu un vaste goulag intellectuel à ciel ouvert à l'atmosphère étouffante, glauque et pestilentielle : ruine économique, censure, climat de guerre civile. Bilan très socialiste.
Rédigé par : sylvain | 05 février 2016 à 10:07
Depuis mon fauteuil Voltaire, Descartes en main, je vois la Corneille sur la Racine de La Bruyère qui Boileau de La Fontaine Molière.
Rédigé par : sylvain | 05 février 2016 à 08:45
Cher Philippe,
Il existe déjà plusieurs normes de numérisation des textes et lorsqu'une erreur de norme liée souvent aux accents intervient cela déforme le texte intégralement, le rend suspect de virus ou de cheval de Troie.
Dans ce pays d'"éléfants" roses, où même le ph perd sa neutralité et prend un "gout" sans circonflexe acide ou amer, nous ne pourrons plus comprendre que le i de la cime soit tombé dans l'"abime".
Le seul calendrier prévu est donc de mettre le latin aux calendes grecques.
C'est que ce gouvernement souhaite relancer la consommation des panneaux de ville, des logiciels et démontrer qu'il n'y a plus besoin d'unité lexicale.
Encore un terre-neuve, un rouge-gorge se demandant si c'est le saint lui-même ou le lieu.
Voilà une réforme en profondeur de la justice :
Non avenu, non solvable viennent affronter le non-lieu, le quasi-contrat, le quasi-délit.
Après-demain en principe le jour qui suit demain, tandis qu'après demain, n'est qu'un jour quelconque postérieur à demain et sur-le-champ, nous ne saurons plus s'il faut planter des coquelicots ou si c'est maintenant.
Quid de la généalogie et des prénoms double, sans parler de grand-père et de petit-fils ?
Dans ce méli-mélo, ce tohu bohu, ou se trouve la grand rue sans trait d'union ? C'est une impasse pour l'auteur qui souhaite faire le lien avec l'étymologie. Peut-être peut être écrit à son gré ? Chante-t-elle avec un t baladeur serait-il plus facile pour les liaisons ?
Si le trait d'union marque la coordination sans pause, l'absence de tiret retire le sens. Le nord est à l'opposé du sud ouest mais pas encore le Nord-est.
Attention à votre Ph, cher Philippe, qui pourrait bien devenir un f sous la correction d'un logiciel.
Si Robert Badinter a retiré les tirets et les circonflexes des codes, il n'est pas sûr que ceux-ci soient plus simples de lecture à moins que des signes parasites ne fleurissent sur tous les sites et les jurisprudences numérisés et que les générations futures n'interrogent ces textes comme ceux de Nostradamus ou de Léonard de Vinci.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 04 février 2016 à 23:50
@Kesaco
C'est pas exactement de ce côté que j'attendais la rectification, mais merci.
Rédigé par : calamity jane | 04 février 2016 à 20:31
"...rangés comme des petits pois" LOL !
Quand ils étaient en rang d'oignons sur les marches du Palais de justice pour protester contre Sarko, on aurait cru voir les oiseaux d'Hitchcock, sinistres tristes sires ensoutanés, noirs comme des corbeaux en burqa.
QI de petits pois... chiches.
Rédigé par : sylvain | 04 février 2016 à 19:10
@ Kesaco | 04 février 2016 à 17:24
Remember votre 7ème Kesaco ?
Bain de jouvence :-D
Rédigé par : breizmabro | 04 février 2016 à 18:36
S'il est vrai que Sarkozy aurait (conditionnel) eu (en aparté mais repris par la presse) une expression malheureuse envers une profession respectable parmi d'autres aussi respectables, il n'est jamais intervenu, en sa qualité de président de la République (sauf preuve contraire) dans une décision de justice, contrairement à Hollande qui sous pression du populisme, a donné deux claques (une par décision de justice) à des magistrats et des jurés populaires.
Visiblement, pour vous, dire (en aparté) "ils sont rangés comme des petits pois" est plus grave que le camouflet donné à des magistrats et des jurés citoyens (affaire Sauvage).
En même temps "quand on veut tuer son chien" (etc. etc.)
Adéo M. Bilger
Rédigé par : breizmabro | 04 février 2016 à 18:30
Nicolas Sarkozy est parti depuis quatre ans. On peut donc lire ou non son livre, on peut souhaiter son retour ou non mais on peut tout de même dire que nous vivons dans un b..l monstre dans notre beau pays, dirigé par François Hollande.
En matière de justice, après la grâce discutable en faveur de Mme Sauvage, nous voyons aujourd'hui les syndicats contester le jugement des syndicalistes de Gooyear et sans doute demain celui des salariés violents d'Air France.
Une réforme de la Constitution dont la loi sur la déchéance de nationalité pour tous les Français auquel on ne comprend plus rien sauf M. Mignard qui ne semble pas gêné que certains Français puissent devenir apatrides.
Ensuite il y a la jacquerie moderne des agriculteurs face à laquelle le ministre semble impuissant, au prétexte de l'U.E.
Pourquoi la France ne serait-elle pas moteur pour changer cette institution gnangnan ? Pour donner de nouvelles impulsions tant en faveur de l'agriculture que dans d'autres domaines ? En réalité dire on ne peut rien parce que l'U.E. est un paravent qui arrange bien nos politiques.
Avant le monde paysan en pleine inquiétude pour son avenir, nous avons eu la profession des taxis manifestant violemment mais à peine réglée par des paroles rassurantes pour faire appliquer la loi sur les VTC, que voici ceux-là à présent en train de manifester.
Tout est rustinage pour avoir la paix sociale. On règle provisoirement un problème en en créant un autre.
Sans qu'ils ne soient encore dans la rue, les médecins, les notaires, les commerçants-artisans, et autres professions bousculées par les évolutions sociétales d'une part et par des lois plus que discutables pour des changements minimes avantageant à peine les Français. Ces professions sont en colère et ce sont les patients ou les clients qui en paient les résultats.
Puis, tombe aujourd'hui une réforme de l'orthographe. Les élèves, qu'il ne faut pas bousculer, pourront donc écrire "nénufar" mais toujours photo... de nouvelles règles avec de nouvelles exceptions à apprendre. Rien de nouveau sous le soleil sinon changer pour changer. Tuer le passé et l'Histoire étant l'obsession de nos pédagogues.
Et pour couronner l'ensemble de cette pétaudière, la crise des migrants avec l'insoluble situation de Calais, les bidonvilles immenses aux portes de Paris tels qu'ils ressemblent à ceux de New Delhi ou de Buenos Aires : une honte pour un pays moderne. Sûr, les socialistes sont des humanistes, du moins ils s'en targuent. Ils tendent la main aux pauvres du monde entier, il ne suffit pas de dire : "venez venez nous pouvons vous accueillir", ensuite il faut des conditions dignes pour ces gens. Le style de l'ancien Président paraissait moins humain mais au final ?
Et puis faudra-t-il diminuer les indemnités de chômage, les allocations familiales à nos jeunes familles françaises et qui sait demain les retraites pour accueillir des réfugiés qui viendront grossir les rangs de Pôle Emploi.
Alors vraiment des mots, des discours, des déplacements honorifiques, des déplacements pour dire bonjour aux conseillers de Pôle Emploi, des réceptions de dictateurs qui viennent acheter nos avions, nos bateaux, nos centrales nucléaires qu'ils ne pourront jamais payer, nous n'en pouvons plus.
Nos dirigeants actuels pourraient-ils se poser un moment, réfléchir aux situations et faire des propositions tenables et réalistes aux uns et aux autres ? Pourraient-ils arrêter de vouloir tout changer pour ne rien améliorer sauf à mettre la pagaille ?
Depuis un demi-siècle où je suis la politique, je n'ai jamais vu un bazar pareil. Tout est cul par-dessus tête au prétexte de changement et particulièrement celui de vouloir enterrer le passé du pays.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 février 2016 à 17:24
@calamity jane
La Corneille perchée sur la Racine de La Bruyère Boileau de La Fontaine Molière
Rédigé par : Kesaco | 04 février 2016 à 17:24
Pour être franc, c'est au pied du mur des cons qu'on voit le maçon !
Rédigé par : sylvain | 04 février 2016 à 16:05
Xavier : un début de réponse...
Où l'on s'aperçoit que la danse du ventre a, peut-être, fonctionné...
Mais je reste dubitatif : Philippe est difficile à loger !
Il faut lire les commentaires : ça vaut son pesant de fil à plomb !
http://www.philippebilger.com/blog/2012/06/les-franc-ma%C3%A7ons-une-richesse-ou-une-menace-.html
Rédigé par : sbriglia@Xavier Nebout | 04 février 2016 à 15:52
Record de ventes pour le livre de Sarko et prévision de mise au pilon de l'invendable de Taubira.
Caramba, encore loupée la révolouçion !
Rédigé par : sylvain | 04 février 2016 à 15:47
@Franck Boizard
Si P. Bilger dénonce l'infestation de la magistrature par la franc-maçonnerie, il est à craindre qu'il soit rayé des médias du jour au lendemain comme l'est Zemmour, et donc finalement pour rien.
D'autre part, s'il n'est pas franc-maçon, il ne doit pas se passer une semaine sans entendre un "cher ami vous devriez être des nôtres pour faire avancer votre haute conception de la magistrature" voire avec un "notre loge est particulière".
Il faut être bien accroché pour ne pas se faire avoir, et surtout, savoir ce que "spiritualité" veut dire.
Il n'en demeure pas moins que tout propos sur la magistrature qui évacue le problème, est d'une crédibilité limitée.
Dieu sauve P. Bilger de la franc-maçonnerie.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 février 2016 à 15:21
@Savonarole | 04 février 2016 à 13:53
"...ou alors jouer la carte du Train Fantôme et envoyer Marisol Touraine pour effrayer Sarko et nous avec, je ne la regarde qu'avec mon crucifix autour du cou"
Savonarole m’agace parfois et m’amuse souvent, mais aujourd’hui pour la très longue minute de fou rire qu’il m’a offerte, il a atteint le sublime et je l’en remercie.
Rédigé par : Tipaza | 04 février 2016 à 15:17
@Franck Boizard
Par contre la thèse selon laquelle c'est Corneille qui aurait écrit les pièces de Molière est bien crédible.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 février 2016 à 14:30
@ Achille à 01:42
"Quand on ne peut critiquer le fond d'un commentaire, on se rattrape sur la forme..."
Dont acte : Georges M. a récupéré son a à la bonne place (merci au mystérieux correcteur de la nuit ? )... mais sur le fond, c'est un fait de société (littéraire ?) de critiquer un auteur d'ouvrage plus ou moins historique d'emprunts, de plagiats, surtout si l'auteur a une opinion affichée que l'on ne partage pas. Mais on peut aussi contester les chiffres de la diffusion... Revisitez les deux Georges, Mandel bien sûr, mais surtout celui qui fut son patron, le très réactif Clemenceau !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 04 février 2016 à 14:20
"Une armée d'impuissants... Au suivant !"
Rédigé par : Mary Preud'homme (tous aux abris Sarkozy revient !) | 04 février 2016 à 13:29
En attendant, c'est Nicolas qui se retrouve tout nu avec sa serviette qui lui sert de pagne.
C'est dans la non-action que Hollande est le meilleur, il a appris auprès de Mitterrand et Chirac.
La chaise vide de la politique.
Rédigé par : Alex paulista | 04 février 2016 à 14:15
On peut mesurer le degré d'indépendance des magistrats qui foisonnent sur ce blog au nombre de ceux qui ont répondu dans le billet précédent, à ma dénonciation de corruption intellectuelle qui règne dans la magistrature, en lui permettant de plus d'entretenir l'incertitude de la justice pour mieux assurer leur carrière.
C'est-à-dire aucun.
Heureux de trouver avec sbriglia la trace de la présence de la franc-maçonnerie dans la magistrature.
Je dirai, n'en déplaise fortement à P. Bilger, que nul n'est crédible quand il parle de la magistrature, s'il ne dénonce pas toujours en préambule le poids de cette "religion de la république" alors qu'elle n'a pour le moins pas grand-chose à voir avec la notion de res publica.
Cette religion a pour Dieu le "grand architecte de l'univers". Dans les loges chrétiennes, on le prie sans jamais prier le père ; plus qu'hérétique on est dans le diabolique, mais ils ne s'en rendent même pas compte.
La finalité, la connaissance suprême, y est l'extase, notion réservée aux hauts grades et qu'on ne saurait mettre à la portée du petit peuple.
Sauf que si les méthodes pour ce faire sont variées, et l"art royal" de la contemplation des empilements de figures géométriques de Pythagore, seulement l'une d'entre elles, la difficulté n'est pas tant d'arriver à l'extase, mais d'être en état de résistance à l'extase pour ne plus y résister à sa mort, et surtout de savoir pourquoi faire. Là, ces malheureux imposteurs à "l'insu de leur plein gré", sont à l'opposé de la spiritualité chrétienne au sens monastique.
Mais ils voudraient être nos archevêques, et se comportent comme tels.
Alors à quand le CNSM - assemblées des nouveaux évêques de France ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 février 2016 à 14:11