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29 février 2016

Commentaires

Mary Preud'homme

Merci Philippe Bilger pour votre article (d'humeur et d'honneur) dans Figaro/Vox de ce jour.

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/03/10/31001-20160310ARTFIG00144-philippe-bilger-l-honneur-perdu-de-francois-hollande.php

breizmabro

@ Alex paulista | 04 mars 2016 à 16:34

"Les bretonnants sont à mourir de rire"

Alors dommage que vous n'ayez pas assez ri... :-(

Alex paulista

@ breizmabro, Claggart

Les bretonnants sont à mourir de rire. Leur langue est quasi morte, et quand par le plus grand hasard ces hurluberlus se rencontrent, ils s'écharpent sur les détails de représentation écrite d'un dialecte qui a autant de sous-versions qu'il y a de lieux-dits de cinquante âmes dans le Finistère.
Et la conversation tourne court, car cette langue n'est plus qu'un outil de distinction.
Le scotch n'est déjà plus qu'un accent rigolo et les catalanades ne doivent leur survivance qu'au franquisme. Sans ce repoussoir leurs occitaneries s'éteindraient doucement sans faire de vagues.
Alors le breton, le basque ou le savoyard... mais chut, pas de vagues !

Ah, j'oubliais le corse ou l'ibizenco, promus par ceux qui croient qu'en changeant un article on crée un club privé.

Giuseppe

L'affaire est entendue, K. Benzema jouera l'Euro on peut l'imaginer, peu d'honneur pour avoir un joueur - rassurez-vous il ne fera pas gagner l'Euro aux Bleus - qui n'arrive pas au-dessous des crampons d'El Pibe de Oro.
On vend son âme pour un mirage, un homme ne fait pas une équipe et encore moins un résultat, n'est-ce pas M. Zidane ? Ayant perdu Makelele, il a enchaîné systématiquement les défaites contre le Barça d'Eto'o, et s'est empressé de le récupérer pour son dernier Mondial.

Episode pas très glorieux à moins que Deschamps...

Alex paulista

@Savonarole | 02 mars 2016 à 20:55
"Alex paulista va payer les retraites de Nebout, Marchenoir, Diogène et Ghinsberg, jusqu'à ce que mort s'ensuive..."

La probabilité est ténue, ou alors à travers la CSG. Peut-être s'ils viennent au Brésil dépenser leurs euros vers chez moi je saurai leur indiquer des endroits où éclairer leur retraite d'un épisode frais (ou vigoureux, c'est selon).
C'est à peu près ma seule manière de les aider, mais en y repensant c'est probablement leur meilleure chance de profiter du minimum vieillesse qu'on leur réserve en France.
Venez les amis, et je vous prépare un resort sympathique avec une vraie culture du service. Au bout de quelques mois Marchenoir ne jurera que par sa nega.
Et nos amies aussi pourront jouer à la Joana francesa : já é madrugada, acorda acorda acord'accord d'accord d'accord.

Claggart

@breizmabro

J'ai bien noté votre incapacité à poursuivre notre intéressant dialogue. Mais vous eussiez pu conclure d'une manière plus amusante, genre :

Komz da me rer
Me fenn zo klanv

Ken ar c'hentan

breizmabro

@ Claggart | 03 mars 2016 à 17:37
"Je ne doute pas que vos oncles et père aient été de bons instituteurs mais, vu votre persistance dans l'erreur, je doute que vous ayez été une bonne élève"

Que répliquer à une si fine analyse ? :-D

Kenavo !

Claggart

@breizmabro 03 mars 10 h 13

Je ne doute pas que vos oncles et père aient été de bons instituteurs mais, vu votre persistance dans l'erreur, je doute que vous ayez été une bonne élève.

Je veux donc clore ce jour notre amical débat linguistique en vous rappelant les évidences suivantes :

1- "kér" est un adjectif qui signifie "cher"; c'est ainsi que l'autre jour je vous ai appelée "breizmabro kér"

2- "degemer" s'écrit en un seul mot et ne veut pas dire "bienvenue" mais "accueil" ; la pancarte "degemer mat" installée après le péage de La Gravelle est le fait d'incompétents ; "bienvenue" se dit "donemat"

3- il y a une différence entre "ken ar c'hentan" qui veut dire "à la prochaine" et "ken ar wech all" qui signifie "à une autre fois"

4- "nozvezh" vs "nozeh" : en vannetais la deuxième orthographe est utilisée

Ouf, achiu é ; je vous paye une bouteille de "goutchistr" si vous pouvez me réfuter chacune de mes remarques.

A wir galon genoh

PS : me zon ganet e-kichen da Karaez

Giuseppe

Il ne se passe pas une journée sans qu'un élu(e) ne tape dans la caisse, voir Médiapart de ce jour.
Des gens bien sous tous rapports, élus pour nous pauvres citoyens... Pas une journée ne passe sans qu'il y ait une main qui trempe dans le pot de confiture, goulûment, et bien sûr ils ne sont pas tous pourris ! Il suffit de le croire, mais diantre, humble citoyen qui paye ses factures au quotidien, assez, assez, assez !

breizmabro

@ Claggart | 02 mars 2016 à 21:43

Si vous voulez employer "degemer mat" il faut l'écrire en deux mots (breizmabro du 02 mars 2016 à 20:18) qui veut dire "bienvenue".

De même lorsque vous écrivez "Nozeh vat" pour me dire "bonsoir (ou bonne nuit ;)" il faut l'écrire avec un "v" après le "z". Mais on dit "noz'vat" quand on quitte une assemblée.

De même votre Ken ar c'hentan (à bientôt) un peu pompeux se dit "ar wech all".

Exemple : "kenavo ar weh all" (prononcer : "avé chal" ;-)

Désolée de n'avoir pas lu votre manuel mais juste appris à parler le breton avec mon père et mes oncles originaires de Carhaix.

Exilé

@Savonarole
Curieuse façon de nous inciter à penser que cet afflux de migrants va sauver les retraites...

Surtout que dans ces affaires de migrations imposées aux Français contre leur volonté, ce sont plutôt jusqu'à présent les retraités qui sont invités à cracher au bassinet ou bien à se serrer la ceinture pour entretenir leurs invités, d'ailleurs pas toujours très reconnaissants...

Claggart

@breizmabro 21h51

Mais vous n'avez pas compris que c'est pour vous les manuels !

Le "degemer" vous a trahie : sûr que vous êtes une Parisienne qui a acheté "Le breton pour les nuls" !

Achiu e

PS : chapeau pour le calembour sur Valls

breizmabro

@ Claggart | 02 mars 2016 à 19:46
"Je pourrai vous donner des références de manuels où vous apprendrez des expressions courantes... "itron ker" ou "ken ar c'hentan", dont vraiment je m'étonne que vous ignoriez la signification".

Ouf ! J'ai eu peur, un moment j'ai cru que vous saviez parler breton et cracher par terre :-D

Merci. Je suis rassurée que vous m'ayez dit que votre breton était issu d'un manuel (pas Valls, l'autre, le livre...)

Poent eo mont da gousket ;-)

Claggart

@breizmabro

DEGEMERMAT !!!!!!????

Mais, me potcher (ou me porkez, selon le dialecte) chacun sait ici que cette expression, que certes les Parisiens emploient, veut dire "bon accueil" et n'a donc pas le sens de "bienvenue", et n'est donc qu'un bestial contresens.

Chacun sait aussi, si du moins il a quelques notions de la langue, que bienvenue se dit "donemat".

Quant à ma fréquentation avec des bretonnants, me lare deoh pen me oa bihan bihannic komz a raen brezonek get me mam goh.

Giuseppe

@ Savonarole
"Voir absolument l'interview de PB par Gilbert Collard sur la liberté d'expression.
Sur TVlibertés.com
http://www.tvlibertes.com/livre-libre-g-collardphilippe-bilger-la-liberte-dexpression/"

J'ai trouvé M. Bilger excellent, très didactique à mon sens sur un sujet très brassé, ne se laissant pas "embarquer" - expression de rugby. Sans conteste, notre hôte, un demi d'ouverture de talent, au pays du rugby on sait jauger le joueur, ce n'est pas pour rien que les Anglais ont dénommé un des nôtres Monsieur Rugby.

anne-marie marson

Pour illustrer la France racaille journalistique, il suffit de suivre l'émission 28mn avec E.Quin et ses invités. Ce soir, conformément à leur idéologie, ils vomissent D.Trump, mais sans dire que H.Clinton est une mauvaise candidate, forcément c'est une femme.

Savonarole

Depuis 24 heures, la racaille médiatique juxtapose deux sujets, l'horreur que vivent les migrants aux portes de l'Europe et le fait que la démographie française est catastrophique, notre vieillissement est patent et il y a fort à parier qu'un Alex paulista va payer les retraites de Nebout, Marchenoir, Diogène et Ghinsberg, jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Curieuse façon de nous inciter à penser que cet afflux de migrants va sauver les retraites...

breizmabro

@ Claggart | 02 mars 2016 à 10:24

De vous à moi, entre nous puisque personne ne nous entend (chuuut !), avez-vous tenu, en vrai, une conversation (bistrot de ports ou autres) avec un Breton ?

degemer mat !

En vrai (oralement) on dit "deg'mat"

comme je vous dis : noz'vat :-)

En même temps n'oublions pas que nous sommes tous Européens.

Of corse ;-))

Claggart

@breizmabro 18 h 17

Je ne sais pas ce qu'est un "translator" mais je pourrai vous donner des références de manuels où vous apprendrez des expressions courantes telles que "itron ker" ou "ken ar c'hentan", dont vraiment je m'étonne que vous ignoriez
la signification.

Noz vad

breizmabro

@ Claggart | 02 mars 2016 à 10:24

"breizmabro ker" pourquoi pas, j'achète même s'il vient de votre translator :-))

En même temps je suis contente que vous vous soyez intéressé à cette langue vivante dont d'aucuns disent que c'est juste un dialecte ou une espèce de patois alors que tous les bobos se pâââment devant la langue corse (sans savoir non plus ce qu'elle dit).

"Ken ar c'hentan" ! (?)

Evel just ;-))

eileen

@scoubab00 2/3/16 - 13:14

Vous avez parfaitement raison, nos/les commentaires sont souvent l'expression de notre immédiateté, le vôtre est réfléchi.

Une fois que l'on aura vu des étudiants en slip* dans un pré pour passer leurs examens sans risque de triche, des journalistes albanaises très élégantes* présenter le JT les seins nus bien visibles sous leur veste de tailleur pour rameuter le chaland ?, des hommes le sexe "ému" bien visible sous son pantalon, comme Christophe Lambert aux César et repris dans un Zapping, des hommes*, des femmes*, des enfants*, tous nus..., les galipettes* des uns et des autres.

*le tout vu à la télé à une heure de grande écoute... il faudra bien revenir à quelque chose de plus correct, de plus habillé, protégeant notre intimité : il n'y aura plus rien à montrer ahaha

Le changement est en route : après le string c'est la culotte de grand-mère du XIXe siècle qui revient en force et qui nous est proposée, à nous les femmes... pourvu que l'été prochain la mode sur les plages ne soit pas un maillot de bain une pièce au tricot... parce qu'un maillot de bain laine ou même en coton tricoté, c'est je suppose très lourd et ça pend !

Vous avez raison mais c'est la transition qui est difficile à "absorber". Vous avez encore raison, la première apparition du King, le seul l'unique Elvis, avait ému les ligues des dames patronnesses de l'époque.. il avait même été interdit de se produire pour cause d'indécence ahaha

Ma mère, 73 ans, aurait horrifié mes grands-parents le jour où elle serait revenue avec le premier disque des Platters !!
Personne n'a mentionné qu'il fallait prendre gare à certains mots, le verbe tirer est lourd de sens... et tellement d'autres, entre ce qui est interdit, ce qui est sous-entendu difficile de s'y retrouver.

scoubab00

Politesse exquise que tout cela, même nourrie de quelques grimaces ou crachats.

Il y a plus de 60 ans naissait outre-océan le rock'n'roll. Enfin, en tant que tel. Certains blacks du sud ou des grandes villes jouaient déjà cette musique avant qu'elle ne fasse le crossover, c'est-à-dire qu'elle ne gagne un public blanc beaucoup plus nombreux et rémunérateur. Bill Haley, Jerry Lee Lewis, bien sûr Elvis Presley, tous blancs, allaient jouer ce rôle de passeurs. Au grand dam de leurs aînés pour lesquels cette musique était celle du péché, de la révolte. Elvis et ses élans pelviens vont peu à peu mettre tout le monde d'accord : le rock est fait pour durer et on peut y devenir riche et célèbre tout en étant un père de famille, un contribuable normaux. Adopter ses codes et ses fringues est l'attitude la plus répandue.

Puis vint le tour du gangsta rap, fils turbulent du rap. Encore une musique d'origine black, scandée, adoptée par un peuple gueulard et postcolonial : nous. Le bonheur y est bling-bling, les femmes sont fringuées comme des teupus et on y aime bien le transgressif. Le scandale dûment relayé par les médias permet de bien vendre, pour les plus malins. Le rap est fait pour durer et on peut y devenir riche et célèbre tout en étant un père de famille et un contribuable normaux. Adopter ses codes ou ses fringues est l'attitude la plus répandue.

La politesse est que l'élite supposée ou réelle rêve qu'elle peut quitter ne serait-ce qu'un instant sa gangue, son dress code pour s'agiter frénétiquement ou langoureusement sur des rythmes syncopés. Retrouver sa propre animalité est aussi un signe de solidarité entre humains, le chaînon manquant qu'on croit égaré alors que nous l'avons bien au chaud dans la main.

Lucile

@ Savonarole | 01 mars 2016 à 15:05

Merci pour la référence.

Claggart

@breizmabro 00h24

Désolé, breizmabro ker, mais bien sûr que le tutoiement existe en breton ; tout est question de terroir. Par exemple :

- "Chante !" se dira kanet à Hennebont (2ème personne du pluriel) et kan à Concarneau (2ème personne du singulier)
- "Tu étais" se dira hwi oa (hwi pronom personnel 2ème personne du pluriel) et te oa (te pronom personnel 2ème personne du singulier)

Et pour finir et rester en langage racaille on dira :

Cherret ho peg ("ta gueule", avec le possessif ho (votre)) à Kervignac et Serr da peg (avec le possessif ta (ta)) à Pont-l'Abbé.

Ken ar c'hentan !

breizmabro

@ eileen | 02 mars 2016 à 08:21

Mille fois d'accord avec vous ! Quelle honte de faire de la publicité pour ce film, et que fait Galienne dans cette galère ?

"Elle s'appelle Anna. Elle est belle. Douce et sauvage à la fois. Il sait qui elle est..." dit le résumé. Oui il sait que c'est l'appât du "gang des barbares", celle qui a piégé le jeune Ilan Halimi pour du fric.

Sordide histoire, pitoyable initiative d'un metteur en scène en mal de publicité.

La racaille en HD.

sbriglia

« Vous avez vu le film ? »

« Non, mais a priori je trouve que c’est vulgaire et, pour tout dire, très convenu ; le metteur en scène aurait pu choisir une directrice de prison noire, infirme et lesbienne, là ça aurait eu de la gueule ! »

eileen

Le comble de la racaille et de la vulgarité n'est-il pas dans ce film dont on nous rebat les oreilles "Eperdument"... tiré d'une histoire vraie et quelle histoire vraie... une histoire d'amour entre un directeur de prison et une détenue qui n'est autre que "l'appât" de la bande d'assassins du chef Fofana... Inutile de rappeler le nom de la victime, ce jeune homme martyrisé, torturé à mort, pour la simple raison qu'il était juif.

La vulgarité pour "faire de l'argent" est partout... Il y a les mots les plus obscènes, et les comportements tout aussi obscènes... Une espérance que ce film fasse un bide ! La vulgarité de certains/certaines sera d'aller voir ce film qui ne peut être qu'ignoble et... mentalement gore !

calamity jane

Quel sacré farceur ce Monsieur Bilger !
Vous n'avez donc jamais entendu les paroles de la fameuse chanson : "du passé faisons table rase"
"debout les nazes, debout, debout" ! Il paraîtrait qu'elle vaut à l'International.. ."le monde socialiste doit changer de base" ou de naze
"nous ne sommes rien, soyons tout en kame hont(e)" !
La suite, je ne peux pas la livrer puisqu'il me faudrait lever le point.
Il faut écrire "le poing" avec un g.
J'écris comme je veux, d'abord...

breizmabro

@ Claggart | 01 mars 2016 à 18:17

Sans vouloir vous contrarier je soutiens que la langue bretonne, l'orale, pas celle écrite par les Français, ne comporte pas de tutoiement mais que selon à qui l'on s'adresse et dans quelles circonstances il y a plusieurs façon d'interpeller.

De même que pour dire "au revoir" on dit kénavo à des étrangers mais adéo (suivi du prénom) lorsque l'on quitte un(e) ami.

Il est vrai que les traductions ont francisé l'oralité de la langue.

Si un jour vous lisez "Le cheval d'orgueil", Per-Jakez Helias (Bigoudin) vous l'expliquera mieux que moi... :-)

noz vat...

Robert

Excellent billet Monsieur Bilger, qui suscite de nombreux commentaires, preuve que vous touchez ici un point auquel vos lecteurs et habitués sont sensibles.

Mais cela ne montre après tout que l'absence d'éducation. Il fut un temps où tant dans de nombreuses familles qu'à l'école ou au lycée, voire dans les enseignements religieux, on apprenait aux jeunes le principe même de l'élévation : lire, apprendre, comprendre, connaître avant d'émettre un avis, respect de l'autre, sens de l'honneur et du devoir (avant que de considérer ses droits), élévation de l'esprit et des sentiments, tous éléments de comportement que notre société de nivelage par le bas a bannis.
Il n'est donc pas surprenant que la règle du "tout se vaut" entraîne l'abaissement généralisé des comportements.

La gauche est sans aucun doute responsable de la généralisation de cette tendance par le type d'idéologie qu'elle a cultivée depuis une trentaine d'années. Mais la droite (je ne prends pas en référence le monarque républicain Valéry Giscard d'Estaing, trop suffisant et imbu de lui-même pour être réellement appréciable et apprécié) n'a guère fait mieux et son personnel politique a lui aussi versé progressivement dans la même ornière. De même le caractère volontairement altier de Monsieur Mitterrand cachait-il des vices de comportements qui n'allaient guère dans le sens de l'élévation, même s'il bénéficiait d'une grande culture.
Au fond, la "grandeur d'âme" à laquelle vous faites indirectement référence a disparu après le général de Gaulle et Georges Pompidou à la tête de l’État. Nos ministres et nos parlementaires ont depuis beaucoup fait pour ce nivellement par le bas du fait de comportements trop souvent peu exigeants pour eux-mêmes.

L'idée de progrès portait sur tout ce qui fait l'Homme. Depuis des décennies elle s'est limitée à la seule amélioration des conditions matérielles et à la communication destinée à manipuler les masses.
Il n'y a donc pas lieu de s'étonner de la situation actuelle de notre société vautrée dans l'à-peu-près dans tous les domaines, nos journalistes n'ayant pour la plupart aucun caractère exemplaire.
La référence étant désormais les saltimbanques, comment être surpris de cet égalitarisme par le bas ?

eileen

Périscope Elysée, erreur colossale de com... la cause, toujours la même : absence de méthode ; le Président Hollande et son entourage confirment leur talent de tricoteurs de synthèse ahaha

Jean le Cauchois

@ Savonarole à 15:05

Merci pour l'information : le plaisir de l'écoute, et bien plus...

vamonos

L'expression cucu la praline a été inventée à la cour de Louis XV. Déjà, à l'époque, la racaille irrespectueuse était partout, y compris chez les courtisans du sommet de la hiérarchie royale. Et plus la racaille est irrespectueuse et plus il faut la respecter sous peine de s'attirer de gros ennuis.

M. Hollande et ses conseillers n'ont toujours pas pris la mesure de l'impopularité du pouvoir exécutif. Le stade des surnoms et de la moquerie a été dépassé depuis longtemps, la racaille avance à découvert ! Les internautes n'ont plus aucune retenue. Ce matin, pendant une action de communication avec des outils informatiques à la pointe du progrès, les messages d'insultes et de moquerie couvraient l'écran, occultaient les questions. La racaille n'a aucune notion du bien et du mal. Elle veut, elle prend, l'espace est à elle. L'impunité est totale.

Après des années de laxisme organisée, la racaille a le sentiment que tout est permis. Les lois sont là, elles existent, les peines encourues pourraient être dissuasives, sauf qu'elles ne sont pas appliquées. L'exemple vient du sommet de l'Etat, les délinquants sont condamnés à des peines de sursis, rarement purgées. Le mur des cons est dans toutes les mémoires, aucun procès, aucune condamnation, la Justice a perdu une partie de sa mémoire, des archives de 2012, 2013, 2014 et 2015 ont été détruites par Mme Taubira quand elle a quitté la place Beauvau.

Claggart

@breizmabro 13 h 38

Votre commentaire sur le tutoiement en langue bretonne est intéressant mais méconnaît la réalité des différents terroirs ; par exemple en pays bigouden les hommes se tutoient entre eux mais vouvoient les femmes ; en bas-vannetais les parents vouvoient leurs enfants ; dans d'autres coins le vouvoiement est inconnu, etc.

Nozeh vat

genau

Il y a, dans les commentaires, des trésors de civilisation. J'ai énormément ri au rapport de l'élève arrogant qui priait qu'on l'excusât. C'est magnifique.
Cela dit, rien ne sert de s'entêter. Presque tout le monde a cité un Aurier. Je ne sais pas de qui il s'agit, ni ce que fait ce monsieur dans la vie. Quant aux jeunes gens, issus des banlieues ou de la Corrèze, il me semble que j'en croise de tous les ordres. Sans doute ne vais-je pas dans les endroits sensibles ; dans le passé, oui, mais ça va, j'ai donné. Il me semble aussi me souvenir de jeunes gens, très très suspectés de choses très vilaines, mais vraiment vilaines à qui j'ai dit un jour qu'ils étaient des dévoyés, ce qui les fortement choqués. Bien sûr, il fallait leur expliquer la relation entre dévoyé et voie, entre dévoyé et voyou qu'ils auraient mieux accepté. Plaisir de la syntaxe, une virgule aurait changé l'orthographe de "accepté" On se fait les plaisirs qu'on peut.
Etant un islamosceptique forcené, pas phobe pour deux sous, je trouve chez ces gens-là comme ailleurs du meilleur au pire, étant acquis que le meilleur dans la forme recouvre le plus souvent le pire dans le fond.
Alors, que penser ? Qu'il faut désigner comme fautifs ceux qui trahissent leur classe, par la forme qu'ils donnent à leurs discours, raffinés ou bruts.

Giuseppe

L'application Périscope et la diffusion des images de FH a fait long feu : faut pas exagérer, les communicants de l'Elysée n'ont rien pigé, FH a été laminé, broyé, vomi... Retiré après une vingtaine de minutes...
Tous ces énarques ont quitté la vraie vie, comme si une application et toutes ces postures éphémères sur les réseaux sociaux allaient annoncer le printemps, les petits oiseaux et le bonheur tranquille.

Au secours, il ne manque plus que Le Guen et Faure pour entonner "tout va très bien madame etc."
Des ados qui croient que Twitter et autres blabla donnent à manger aux gens, et règlent les problèmes immenses d'un pays à l'abandon et d'un bateau ivre.
Désespérant, Périscope, Instagram, tout cela sont des jeux d'enfants de commerciaux en lingerie fine, vite le micro et les discours de Malraux pour redonner une âme à un pays qui se fragmente et dont les poutres maîtresses de la coque craquent de toutes parts.
On va finir par couler.

jack

Bedos a été très grossier envers Nadine Morano lors d'un spectacle dans la ville de Toul. Ville où habite Nadine Morano. Des termes comme 'salope', 'conne' 'connasse' auraient été employés. L'affaire a été plaidée en première instance à Nancy. Bedos a obtenu la relaxe aux motifs qu'il serait resté dans la loi du genre et qu'il n'aurait pas dépassé ses outrances habituelles. Il faut donc comprendre que c'est Bedos qui place le curseur des limites de l'outrance et le juge entérine... Attendons la décision de la cour d'appel. Quoi qu'il en soit, Bedos banalise la grossièreté et l'injure. Il veut faire rire en insultant. Un triste mode d'utilisation de la liberté d'expression.

lefort

C'est vrai tout cela... mais cela ne nous regarde pas... On s'en fiche... Gardez votre plume, M. Bilger et les commentateurs, pour des sujets qui le méritent.

sylvain

Héo Gaspy !!

"Cucu la praline et Coucougnettes du Vert Galant sont de succulents bonbons.
C****** du pape...
Tétons de la Reine Margot, Culs d'Ange et autres Galipettes..." (Mary Preud'homme)

Serait-ce de purs produits de la christianisation chère à Gaspy ?

Nos religions ont du talent, n'est-ce paaaas ?? Jeanne au s'cours !

Parigoth

La France racaille est partout. Pas seulement en bas mais en haut, et celle-ci est la pire parce qu’elle valide celle du bas qui a des excuses que l’autre n’a pas.

Que dire de tous ces gens en principe éduqués - ou plutôt ayant fait des études, ce qui n'est pas tout à fait la même chose - qui se comportent comme des membres de la pègre ?

Que dire de ces membres de professions diverses, dont hélas des agents de l'État, qui recherchent le débraillé de leur tenue pour en imposer la vision aux autres par provocation ?

J'ai eu, un jour de manifestation d'agents d'une grande administration qui dit-on dépasse les anciens effectifs de l'Armée Rouge, l'occasion de voir défiler juste devant moi quelques exemplaires d'énergumènes dont l'aspect patibulaire avait de quoi faire peur.
Était-ce le fait qu'ils étaient fonctionnaires syndiqués ou bien généralement de gauche qui suscitait cette impression, je l'ignore.
Et hélas, même certains confrères de Philippe Bilger peuvent parfois créer un mouvement de répulsion (il ne s'agit pas là d'une opinion mais d'une réaction instinctive).

Certes, l'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue.

Savonarole

Voir absolument l'interview de PB par Gilbert Collard sur la liberté d'expression.
Sur TVlibertés.com

http://www.tvlibertes.com/livre-libre-g-collardphilippe-bilger-la-liberte-dexpression/

Tipaza

@Mary Preud'homme | 01 mars 2016 à 13:48

Ce commentaire illustre les effets néfastes d'un excès de chocolats à la liqueur en période de carême !

Mary Preud'homme

Un peu d'histoire :

Cucu la praline et Coucougnettes du Vert Galant sont de succulents bonbons. Quant à la C****** du pape dite aussi Marseillaise (sans doute par dérision en souvenir des "sans-culottes" bouffeurs de culs bénis)², elle était offerte jadis aux mendiants à la sortie de la messe de minuit. On en fait aujourd'hui des confitures...
Et je ne vous parle des tétons de la Reine Margot, Culs d'Ange et autres Galipettes, spécialités de la Maison Francis Miot.

² Interprétation libre de Mary P

breizmabro

En breton même les sans dents ne connaissent pas ce trivial tutoiement :-D

On vouvoie les adultes y compris ses parents, mais quelques hardis (modernes ?) bretonnants tutoient leurs enfants.

Tout part à vau l'eau "ma pov'damez" ! :-(

sylvain

Au rugby, la racaillisation a du mal à prendre ; nous avons très peu d'exceptions : Abdelatif Benazzi et Rabah Slimani, pas racailles pour deux sous, deux taiseux très respectueux qui ont réussi dans leur spécialité. Le reste de leurs congénères peuplades des teucies difficult de la Ceufran ont des choix très limités socialement économiquement culturellement : user leurs fonds de culottes sur les cages d'escaliers enfumées de teuchis, guetter les keufs pendant le "commerce", cramer des voitures pour fêter l'an neuf, caillasser tabasser des flics des pompiers des toubibs, casser la figure des arbitres lors des matchs de foot le week-end, faut bien éliminer le trop-plein d'adrénaline. Leur vocabulaire se limite à quelques beugleries de rap et l'écriture à des "n... la France, les blancs les keufs". Donc si parmi ces racailles, quelques doués en foot peuvent émerger et réussir, une simple signature suffit en bas d'un contrat, même un gribouillis incompréhensible, faut pas trop abîmer ce qui leur reste de neurones. En somme, restés pôv' ou devenus milliardaires, la fameuse expression "racaille un jour, racaille toujours" leur collera à la peau tout le restant de leur vie.

@Alex paulista | 01 mars 2016 à 03:37
"Jésus le premier militant anti-homophobie..."

Ah bon, même lui en était ? On ne nous dit pas tout ! Il n'était pas plutôt aux LMPT ?
Il est vrai qu'être encadré par deux larrons bien membrés, ça peut inciter...

eileen

Achille, vous avez totalement raison, le tutoiement est l'une des premières vulgarités, associé à des grossièretés - bien sûr ; le tutoiement souvent imposé ! Entendre dans certaines boutiques parisiennes une donzelle qui tutoie d'emblée la vendeuse sous le seul prétexte qu'elles auraient le même âge est tout simplement inimaginable, quant aux rappeurs, inutile d'en dire plus !

Récemment, ce sujet du "tutoiement" a fait l'objet d'un billet de Monsieur Bilger, dont j'ai oublié et la date et le titre : Monsieur Bilger aurait dû/pu nous inviter à relire ce billet et bien évidemment nos commentaires ahaha.

Yves

@ Achille

Ah ! le tutoiement révolutionnaire !
Chateaubriand avait remarqué une inscription pendant la Révolution sur la loge d'un concierge de la rue de Grenelle :
"Ici, on s'honore du titre de citoyen et on se tutoie.
Ferme la porte, s'il vous plaît".

Michelle D-LEROY

@Alex paulista

La boucle est boulée car la presse bien-pensante cultive l'omerta sur beaucoup de sujets. Et lorsqu'une information sort sur un sujet qui dérange le microcosme on étouffe l'affaire en parlant de populisme ou de théorie du complot...

Une facilité pour l'endormissement et c'est ainsi que le Président se retrouve à 17% d'opinions favorables tant le ras-le-bol est à son paroxysme.

J.Marques

@ marie
"On peut lire dans les médias : "Le gouvernement prépare un décret levant l'interdiction automatique aux moins de 18 ans des films contenant des scènes de sexe non simulé".
Qu'est-ce qui provoque et explique ce décret ? la "racaillisation" du ministère de la Culture, la protection des mineurs, l'argent ?"

Non, tout simplement l’irrésistible attrait de la gauche à décider pour les autres ce qui serait bien pour eux, pour nous, sans nous demander notre avis. Ils sont pires que la droite sur ce plan-là.

Il leur faut tout diriger tout contrôler et cela de plus en plus, d'autant qu'ils savent que leurs jours aux plus hautes inexistences de l'Etat sont comptés.

C'est la pulsion intrinsèque du système gauchiste de tout diriger jusque dans notre vie privée.
Le ministre de l'Intérieur l'a dit lui-même :
"Le droit à la vie privée n'est pas une liberté"
Il a été plus fin que cela en le disant mais c'est ce qu'il a dit.

Il faut penser comme on nous le dit et surtout ne pas relever la tête.
Just another brick in the wall.

Quelle est la pire vulgarité ?
C'est la leur à n'en point douter.

Achille

@Tipaza | 01 mars 2016 à 09:59

Je vous rejoins sur le tutoiement « révolutionnaire ». Une façon d’effacer toute classe sociale. Le bourgeois étant mis au niveau du prolétaire. Quant aux aristocrates le problème ne se posait pas car ils finissaient à « la lanterne ».

Un nivellement par le bas qui a coûté cher à notre pays, qui naguère encore était le phare du monde sur le plan littéraire et artistique.

Il n'a fallu que quelques années pour passer du « siècle des Lumières » à la décennie de l’inculture. Cette épisode de notre Histoire a d’ailleurs conduit au sacre de Napoléon Bonaparte. Ce dernier a bien essayé de réparer les dégâts. Il a réussi en partie, mais le mal était déjà profond.

Pour le droit de cuissage, je pense qu’effectivement vous extrapolez un peu. Mais, vous connaissant depuis longtemps, je pense que vous faites du second degré… un brin machiste, mais second degré quand même.

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