Il y a des inactions scandaleuses et des erreurs graves qui justifient qu'on s'en prenne au pouvoir, qu'il soit de droite ou de gauche. On est fondé à l'incriminer quand l'issue heureuse, efficace ne dépend que de lui et que le citoyen est furieux de le voir emprunter de fausses routes.
Mais pour les réfugiés, les migrants de la "jungle" de Calais ou d'ailleurs, qui peut de bonne foi être dupe des discours et des propos péremptoires et ne pas avoir conscience de l'infinie complexité et détresse des situations, des existences, des exils, des déracinements, de la misère et de l'abandon de ces être venus dans nos pays, jetés parmi nous.
Les médias, parfois avec un catastrophisme visant à leur donner bonne conscience comme si décrire et dénoncer étaient déjà entreprendre et lutter, n'ont jamais lésiné sur les tragédies souvent mortelles, les désastres humains, le cynisme et l'appétit du gain des passeurs, les familles éclatées, séparées, les enfants délaissés, les conditions d'hébergement lamentables, la quotidienneté difficile, douloureuse de cette multitude dont une minorité a bien mal payé l'accueil trop généreux que lui a réservé l'Allemagne et qui est animée, bloquée à Calais pour le plus grand dam de ses habitants et de leur légitime tranquillité et sûreté, par l'unique désir de rejoindre sa terre rêvée, l'Angleterre
J'ai plutôt envie de saluer non pas tant ceux qui se penchent avec miséricorde sur toutes ces destinées ballotées - ces associations humanitaires sont faites pour cela, elles le font très bien et il n'est pas nécessaire en plus qu'elles accablent les politiques ! - mais les autorités qui, à tous les niveaux, sont confrontées à cet inextricable rébus humain et qui tentent, le moins mal possible, de trouver des solutions.
Car les migrants, les réfugiés ont cette particularité d'avoir une faiblesse qui est leur force. Leur puissance est d'être protégés par l'humanité défaite, désarmée, fragilisée qu'ils incarnent et la mission politique est, à cause de cette domination par le coeur et la compassion, rendue quasiment inconcevable.
Leur simple venue sur notre sol, quelles qu'aient été les conditions de leur arrivée, les constitueraient comme créanciers, nous aurions inévitablement, irrésistiblement une dette à leur égard. Nous devrions être honorés, à entendre et lire certains, par l'infinité des incommodités, nuisances, dégradations, transgressions et désordres que leur présence en masse suscite.
Intouchables, le plus léger mouvement de rejet à leur égard serait dénoncé et la seule attitude possible est d'exaucer leurs voeux autant qu'il est possible. Ils n'ont que des droits et le devoir de l'Etat est clair : être en butte à leurs récriminations et à leurs doléances, ne pas s'en plaindre mais gérer cette quadrature du cercle : faire preuve d'autorité mais sans autorité.
Absurdité : la justice a validé l'expulsion pour la zone sud et par conséquent la relocalisation de ses occupants mais la Préfecture concernée a déjà fait savoir qu'il était hors de question de faire respecter la décision par la force mais qu'on allait continuer à tenter de persuader les migrants de s'en aller spontanément. On devine la suite. Ce n'est même plus la peine de faire appel aux juges puisqu'il y a un gouffre total entre les processus officiels et leur traduction concrète. Entre ce qui conviendrait et ce qu'on n'ose pas.
Il n'y a que les Antigone confortables, artistiques, médiatiques qui s'arrogent le privilège, avec des pétitions du "il n'y a qu'à", de donner des leçons et d'enjoindre au nom de la morale. Alors que l'Etat ne bouge pas précisément à cause de la conception qu'il a de celle-ci.
Comme si leur éthique affichée et déconnectée de toute responsabilité n'était pas la plus facile du monde. Qu'un Guy Bedos ose insulter, sur Canal Plus, à ce sujet le Premier ministre : "Je lui péterais bien la gueule" est une honte. Je parie qu'il sera applaudi : l'inverse manifesterait que nous aurions changé de climat et retrouvé de la tenue !
Nous aussi pourrions signer de beaux textes vagues et généreux qui ne nous imposeraient aucune obligation !
Les migrants sont trop forts et ce n'est pas offenser leur condition précaire et incertaine que de les qualifier ainsi. C'est seulement mettre l'accent sur les limites de la politique quand on lui refuse le droit d'être elle-même.
Je devine déjà les protestations. Il ne suffit pas de ne pas exercer l'autorité et de dialoguer sans probablement convaincre. Les réfugiés et ceux qui les soutiennent, en ne se préoccupant que d'eux et jamais de ceux qui supportent leur proximité en n'ayant que le droit de se taire et d'être béats d'humanisme, mettront en cause, dans tous les cas, les modalités de leur départ. Quelques démagogues feront semblant de savoir ce qu'il conviendrait d'accomplir. Le tintamarre médiatique fera le reste. L'Etat devra en permanence battre sa coulpe pour se faire pardonner ce qu'il n'aura jamais la fermeté de faire respecter.
Qui tentera de soutenir que les migrants ne sont pas sacrés et que nos concitoyens n'ont aucun complexe à avoir ?
Qui aura le front de reprocher à l'Etat de préférer, à la pureté dévastatrice d'Antigone, la rude patience, l'inlassable pragmatisme et la vigoureuse conciliation de ce qu'on doit avec ce qu'on peut de Créon ? En définitive, sa faiblesse, noble si on veut, à son insupportable devoir ?
@ J.Marques | 27 février 2016 à 17:44
"La Suède a su en renvoyer 8000 chez eux, et nous ?" C'est juste du bon sens.
J'ai lu, je ne sais plus où, que les Allemands ont "perdu" 130 000 migrants dans leurs radars.
Peut-être sont-ils logés à Dachau ? (Le Point du 21.09.2015)
Quant à notre grosse dame de Lille à qui un(e) journaliste posait la question : combien Lille pourrait-elle accueillir de migrants, elle a répondu : "une centaine, nous n'avons pas les structures pour en accueillir plus".
Chacun son camp :-D
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Histoire de rire avec Céline ;-)
"La ville de Dachau, dans le sud-est de l'Allemagne, a décidé de loger les migrants dans un lieu tristement célèbre, l'ancien camp de concentration.
L'idée n'est pas nouvelle, elle a été mise en place avant l'arrivée massive de réfugiés ces dernières semaines" (Le Point 09.15)
Aubry a raison, les Allemands ont toujours été très accueillants envers les étrangers :-D
Rédigé par : breizmabro | 28 février 2016 à 14:20
@eileen
"Je souhaite que cette population réintègre son pays"
Vous mettez le doigt sur une ambiguïté majeure du problème. On les appelle des "migrants", mais on en parle comme de "réfugiés" pour évoquer notre devoir d'accueil à leur égard. En anglais, ce sont aussi des "Illegals" en attendant que leur situation soit clarifiée.
Il me semble que ceux d'entre eux qui briguent le statut de "réfugiés" ont le droit d'être accueillis et protégés, de façon provisoire et renouvelable. Les immigrants, qui veulent refaire leur vie ici et s'établir, doivent le faire en accord avec nos services d'immigration, censés mettre en œuvre la politique d'immigration de notre gouvernement, si elle existe. Chaque État définit légitimement ses besoins et ses possibilités d'accueil, et doit veiller à réguler l'immigration de façon à ne pas mettre sa propre population en difficulté.
Si les Autorités étaient claires, si une politique d'immigration précise et acceptée de tous, parce que reflétant au moins dans les grandes lignes la volonté du peuple, était démocratiquement appliquée, les réticences seraient moindres. À tort ou à raison, on perçoit ceux qui sont chargés d'assurer la sécurité du pays comme dans le flou, débordés, en plein camouflage, et n'essayant de maîtriser la situation que du côté des Français mécontents. Le sentiment que nous sommes constamment mis devant le fait accompli et que l'illégalité devient la norme se propage à vitesse V, or il est particulièrement pernicieux à long terme. Les Français ont déjà parfois une petite complaisance pour un brin d'anarchie. On est en train de leur montrer l'exemple dans les grandes largeurs et de les y pousser.
Rédigé par : Lucile | 28 février 2016 à 12:11
@Exilé 27/1/16 - 17.44
C'est votre point de vue, le mien est un peu différent, vœux pieux, procès d'intention ne font par partie de la manière dont j'appréhende une situation.
Personne ne peut dire "on ne savait pas" : on savait, on voyait !
Par contre les politiques, tous, pourraient changer le "plus jamais ça"... ces populations étaient visibles, elles progressaient vers nous chaque jour... elles ont franchi des frontières... personne ne les en a empêchées, personne ne leur est venu en aide... on a laissé faire ! espérant peut-être qu'ils franchiraient la Manche, en marchant sur les eaux sans doute, avec nourrissons sous le bras et femmes enceintes ?
Désormais ils sont bloqués chez nous, même si comme beaucoup je le regrette, je le déplore, je maintiens qu'il faut les traiter avec fermeté, sans violence, avec humanité. Bien sûr que parmi eux il y a des malfaisants, pas plus que dans aucune autre strate de société humaine.
On sait de quoi est capable une population aux abois, dans une telle détresse, c'est pourquoi il est urgent que tous les politiques européens virent ceux qui ont provoqué cette fuite de population, ceux qui en sont la cause et qu'il faut "éradiquer"... cette population est le symptôme et si rien n'est fait ce symptôme se propagera, s'étendra à d'autres. L'efficacité consiste à ne pas se tromper de cible, c'est sur la cause qu'il faut agir et non pas sur le symptôme qui est - dans ce cas - une victime.
En agissant sur la cause, ces dirigeants sanguinaires, le symptôme, cette population pourra rentrer dans son pays : n'importe quel humain peut vouloir vivre sous d'autres cieux par choix, personne, sauf un mafieux, ne fuit son pays, parce que son seul choix est d'être tué s'il décide de rester !
Je souhaite que cette population réintègre son pays, un pays sûr et libéré de ceux qui les ont martyrisés ! et en attendant soyons respectueux des humains qu'ils sont !
Cette triste affaire est politique et quand on connaît la lenteur des décisions politiques, dont l'horizon est une élection, on peut craindre que cette situation dure, hélas...
Rédigé par : eileen | 28 février 2016 à 10:10
@ Jean-Dominique (27 février 2016 à 16:51)
J'ai bien compris que vous connaissiez la Syrie pour y avoir vécu. Néanmoins reconnaissez-moi le droit de dire que votre vision idyllique de la Syrie ne correspond pas à ce que j'ai entendu dire autour de moi depuis des générations, y compris par des Syriens appartenant à ma famille par alliance et qui vivent un peu partout en exil pour des raisons diverses que je ne relaterai pas ici par discrétion, prudence et respect pour eux.
Et si ma première formulation (connaître fort mal) a pu vous sembler abrupte, je vous prie de m'en excuser.
J'ai moi-même vécu et travaillé dans différents pays sans pour autant prétendre en parler et les connaître à la façon par exemple d'un observateur parfaitement neutre ou d'un historien. Ce qui m'est parfois reproché à juste titre sans que j'en fasse tout un plat !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 20:48
La meilleure manière de se débarrasser de ce souci et de redonner Calais aux Calaisiens est, selon moi, d'ouvrir les frontières et de laisser la perfide Albion gérer le problème.
Après tout, ces gens ne veulent pas de l'asile dans notre pays alors ne les obligeons pas. On ne fait pas le bonheur des gens malgré eux.
Ils veulent aller en Angleterre qu'ils y aillent ce n'est pas notre problème.
Les logements prévus pour eux, ils les quitteront aussitôt pour revenir tenter leur chance.
Et ce n'est pas avec les atermoiements de notre gouvernement qu'on va y réussir.
Un ramassis de c... molles c'est à peu près l'image que donne le gouvernement français.
J'en suis à la fois fort peiné et fort en colère.
Ces gens sont sur notre territoire sans notre autorisation et sont donc aux termes de la loi des délinquants.
Il faudrait voir à ne pas l'oublier.
Lorsque je les vois, je vois surtout des gens en âge de défendre leur pays contre la barbarie.
Certes tout le monde n'en est pas capable. Nous en avons fait la triste expérience mais tout de même, que penser de gens qui vous disent avoir abandonné femmes et enfants sur place ?
De qui se moque-t-on ?
Ce sont pour la plupart des lâches. Ils ne m'inspirent aucune compassion à l'exception des enfants.
La Suède a su en renvoyer 8000 chez eux, et nous ?
Combien les bonnes âmes en ont-elles hébergés et nourris ?
Aucun c'est évident.
Je suis d'accord avec Xavier Nebout qui met en avant le système australien.
Il faut tout de même être pragmatique. On ne peut laisser des gens vivre dans ce dénuement et sous l'emprise des mafias qui font la loi sur place.
Il faut leur donner le minimum vital mais ensuite qu'ils partent.
Si certains désirent rester alors je ne pense pas qu'ils soient à Calais.
Encore une fois il faut du courage politique mais cela n'existe plus chez nous.
Rappelons que Hollande a toujours été le chantre du consensus (mou) et donc celui qui ne décide jamais rien.
Pour en revenir aux gens dans la misère je me dis que les loger dans des containers aménagés c'est bien mais je me demande combien de ces containers sont prévus pour nos SDF, répartis sur le territoire national ?
Rédigé par : J.Marques | 27 février 2016 à 17:44
@eileen
Ces migrants ne sont pas arrivés avec armes lourdes et bagages ; même si je déplore ce déferlement, cette invasion ne m'apparaît pas redoutable comme celle de 1940, toute comparaison est absurde... un peu de modération, un peu de bon sens ne nuit pas à la santé mentale.
Merci de vous préoccuper de ma santé mentale, mais j'ai émis cette comparaison avec modération.
Peu importe le type d'armes que les envahisseurs utilisent, qu'elles soient lourdes, légères, performantes, archaïques etc, seule compte leur intention.
Or les envahisseurs actuels - car ne nous leurrons pas, c'est bien le terme qui s'applique à eux - ne sont pas plus animés de bienveillance envers notre pays et nous-mêmes que ceux de 1940, même s'il existe des différences de degré il n'existe pas de différence de nature.
Les exemples de comportements non respectueux, inamicaux voire carrément hostiles à l'encontre des populations sont là pour le prouver.
Le simple fait de violer nos frontières est également la preuve d'un mépris de nos lois.
Et je le maintiens on n'accueille pas des envahisseurs, à moins d'appartenir à une catégorie détestable d'individus, on les repousse, du moins normalement.
Rédigé par : Exilé | 27 février 2016 à 17:44
Mary Preud'homme, je déteste les arguments d'autorité et je tâche de ne pas faire état des titres qui me permettent, parfois à bon escient, d'exprimer un point de vue. Lorsque vous écrivez que je semble fort mal connaître la Syrie et les Syriens sans dire en quoi et en évoquant les mânes de ceux de votre entourage qui en sauraient plus long sur le sujet, c'est un argument d'autorité. Je ne vais pas faire ici étalage de ma connaissance du sujet, qui ferait sourire un expert mais très suffisante pour éclairer ceux qui n'y connaissent rien. J'ai grandi en Syrie, dans un cadre diplomatique, j'y suis retourné des années plus tard dans des cadres associatifs et culturels jusqu'avant la guerre, je corresponds aujourd'hui avec des amis sur place à Damas ou réfugiés à Beyrouth (ils ont les moyens de se le permettre). Il est possible qu'en plus de trente ans d'intérêts, d'études, de relations et d'actions, je sois passé à côté de la réalité syrienne, mais il faudra tout de même que vous fassiez l'effort de me le démontrer !
Le peuple syrien n'est pas mystérieux, le plus modeste paysan est habitué à voir des étrangers et à les accueillir. Mon étonnement d'aujourd'hui porte sur la violence de la guerre : les Syriens ne sont pas belliqueux naturellement, plutôt l'inverse. On ne peut expliquer cette situation que par la terreur que les uns éprouvent pour les autres à partir du moment où l'équilibre confessionnel du pouvoir a été rompu. On se bat moins par rage que par peur. La classe intellectuelle syrienne, importante et libérale avant la guerre, a le bec cloué par le conflit, sommée de choisir un camp. La société syrienne a toujours été complexe, depuis l'Antiquité, et les Syriens savaient très bien comment vivre cette complexité. Aujourd'hui encore, il serait vain de chercher des clivages certains : il y a des chrétiens avec le régime, il y a des chrétiens dans l'opposition. Seuls les islamistes d'obédience étrangère présentent une unité confessionnelle et ethnique.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 16:51
@ Jean-Dominique (27 février 2016 à 12:42)
Relisez-moi. On peut avoir vécu dans un pays durant son enfance et le connaître "fort mal". Ce que j'ai écrit et qui est souvent le cas, faute de recul suffisant, voire d'objectivité. C'est pourquoi il vaut mieux se confronter à l'avis de plusieurs personnes (de générations et d'expériences différentes) avant de se prononcer. Ce que j'avais aussi laissé entendre.
Quant à l'accent (qui monte et qui descend) le moins que l'on puisse dire c'est que l'argument n'est pas très convaincant ! Personnellement, celui que je préfère est l'accent circonflexe parce qu'il m'a toujours donné du fil à retordre et qu'il est en danger ^^^^^...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 14:05
@Mary Preud'homme
"A en juger par ce qu'écrit JDR, il me semble qu'il connaît fort mal la Syrie et les Syriens"
Bien vu ! J'ai grandi à Damas, je connais la ville comme ma poche, j'y suis retourné maintes fois, j'adore ce pays et les Syriens. Revenu en France, j'avais l'accent de Damas (un peu traînant et qui remonte en fin de phrase). Perspicacité au taquet, Mary Preud'homme !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 12:42
Bien que je n'ai plus guère envie d'intervenir dans cet espace, je rappelle que la Convention de Schengen n'est pas l'accord de Schengen.
Londres n'a signé ni l'une ni l'autre.
Accord du Touquet : il serait vivement conseillé de relire cet accord.
Une pantalonnade à la sauce anglaise... On ne peut qu'être abasourdi par la naïveté du signataire français, j'ai nommé Bernard Cazeneuve.
Rédigé par : calamity jane | 27 février 2016 à 12:05
@Jean-Dominique Reffait
La majorité des réfugiés syriens, constituant eux-mêmes la majorité de l'ensemble des réfugiés (54% - source Le Monde), sont des femmes. Si l'on y ajoute les enfants, cela représente près de 75% des réfugiés syriens.
Et comme nous parlons de l'Europe il est bon de noter, comme le fait l'agence des Nations-Unies pour les réfugiés, que 72% des migrants-réfugiés sont des hommes, 13% des femmes et 15% des enfants...
Rédigé par : caroff | 27 février 2016 à 10:30
@ Jean-Dominique @ Trekker | 26 février 2016 à 23:42
Un réfugié de guerre fuit la zone des combats pour se mettre à l'abri en attendant de pouvoir rentrer chez lui. Vous écrivez dans votre premier paragraphe qu'ils sont au Liban et en Turquie.
Oui, il est du devoir de la communauté internationale de sécuriser et de "viabiliser" les camps de réfugiés en installant hôpitaux, écoles, etc.
Dans ce même paragraphe, vous écrivez : "Les hommes prennent majoritairement le risque de venir en Europe parce qu'il n'y a sur place aucun travail et qu'ils espèrent trouver en Europe les moyens de faire venir leurs familles ou, au moins, de subvenir à leurs besoins"
C'est la définition du migrant économique.
Par ailleurs, vous soulignez que comme toute l'infrastructure du pays est détruite, ils n'ont aucun espoir de pouvoir retourner chez eux avant plusieurs décennies.
Et vous croyez vraiment qu'ils repartiront, dans 50 ou 100 ans (s'ils ne sont pas déjà morts de vieillesse), avec toute leur famille et leurs descendants qui n'auront jamais connu autre chose que l'Europe de l'Ouest ?
Selon vos propres termes, nous avons donc bien affaire à une immigration économique, suivie d'une immigration de peuplement irréversible.
D'après la commission de Bruxelles, qui veut accueillir trois millions de "migrants" d'ici 2017, cette immigration va donc concerner de 15 à 20 millions de personnes avec les familles élargies. Personnes qui ne partagent quasiment rien de notre culture et de notre civilisation, voire qui nous sont hostiles, comme certains comportements le démontrent.
Viendront s'y ajouter les dizaines ou centaines de milliers d'Africains jetés en Méditerranée par les passeurs libyens (qui à leur tour feront venir leur famille, y'a pas de raison).
Eh bien moi, je refuse cette submersion et je répète que nos dirigeants, dont le premier devoir est de protéger le peuple français, doivent refouler ces envahisseurs.
Et ce d'autant plus qu'avec six millions de chômeurs, huit à neuf millions de pauvres, des escouades de militants islamistes sur notre sol, une école complètement détruite par quarante ans de réformes criminelles, nous n'avons strictement aucun moyen de pouvoir espérer offrir ne serait-ce qu'un minimum d'intégration économique et culturelle à ces gens, sauf au détriment des Français les plus pauvres, qui se retrouveraient en concurrence directe avec ces "migrants" :
- pour le travail, puisque le FMI propose de payer moins cher les réfugiés pour aider à leur intégration économique
- pour les aides et l'accès aux logements sociaux.
Rédigé par : PhD | 27 février 2016 à 09:44
SI le blog de Monsieur Bilger est un panel représentatif, et pourquoi pas, tendance jeunes retraités septuagénaires/octogénaires ?, il en ressort une très large proportion de commentaires qui confirment ahaha que la France éternelle est généreuse, terre d'asile, accueillante, antiraciste etc. etc. ! que les Français sont généreux, ni chauvins, ni xénophobes... ahaha et pourtant pas de quoi rire !
Beaucoup de commentaires convergent, les points de contact sont nombreux, et il faut se réjouir que les bombes au napalm ne soient pas en vente libre, cependant les mêmes qui souhaitent la disparition/l'évaporation de ces populations laisseraient à d'autres le soin d'agir. Comme toujours le Français, grand diseur, petit faiseur, a largement pu s'exprimer !
Quoi qu'en disent certains/certaines, c'était avant qu'il fallait agir, il fallait une solution politique efficace et courageuse - tant l'ont dit et souhaité, en vain - pour que ces gens n'aient pas à fuir et non pas quitter leur pays, laissant tout derrière eux. Bien sûr que parmi eux il y a sans doute/peut-être des profiteurs, des voyous, des peu recommandables, comme dans toutes les strates de toute société humaine : cf. la loi de Pareto.
Désormais ils sont là et il faut traiter cette situation que tous/toutes regrettons amèrement. Il faut la traiter avec dignité et humanité... et c'est dans la méthode que certains/certaines divergent... La méthode ? c'est un terme inconnu de la classe politique actuelle qui agit, sur tout et toujours, au doigt mouillé ! Si ça fonctionne quelquefois ce n'est qu'un coup de chance, un coup de bol !
La plupart des associations agglutinées dans cette jungle ne servent qu'à propager leurs idées gôchistes et plus encore, certaines aident probablement loyalement ces femmes, ces enfants et ces jeunes hommes ; la force des associations c'est ce qui arrive toujours quand l'Etat est faible, la nature a horreur du vide !
Certains ont honteusement comparé l'invasion des nazis en 1940 à ce déferlement de populations 2016, comparaison ignoble et fausse démentie par les images : n seul exemple, dans cette jungle on ne voit ni vieillards, ni handicapés, seraient-ils restés dans leur pays !? ou peut-être exterminés !
Rédigé par : eileen | 27 février 2016 à 09:35
A en juger par ce qu'écrit JDR, il me semble qu'il connaît fort mal la Syrie et les Syriens, non seulement celle actuelle, mais celle qui me fut décrite par nombre de personnes parmi mes proches de différentes générations (dont mon père) qui y vécurent ou durent l'abandonner pour des raisons diverses.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 01:26
@ Trekker
Vous avez raison de faire la distinction entre réfugiés et migrants.
Pour rappel,
définition du réfugié : personne qui craint "avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques" en cas de retour dans son pays. Un réfugié est donc une personne qui a demandé l’asile dans un pays étranger et qui s’est vu reconnaître la qualité de réfugié. En France, c’est l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) qui instruit les demandes d’asile et reconnaît le cas échéant la qualité de réfugié.
Les migrants de Calais (dans leur écrasante majorité) ne sont donc en aucun cas des réfugiés mais des hommes jeunes qui cherchent à émigrer en profitant du système comme déjà dit et qui pour la plupart ont fui leur responsabilité première qui consistait à défendre leurs plus proches sur place et non à s'enfuir et à pleurnicher pour apitoyer des gogos. Pas plus qu'ils ne sont en majorité (eu égard à leur âge moyen et à ce qui apparaît en réalité au fil d'un simple entretien) des ingénieurs, médecins, chercheurs, enseignants, etc. chances pour la France.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2016 à 01:15
@Trekker
Tout d'abord tordre le cou aux mensonges véhiculés par l'extrême droite et repris sans surprise dans certains commentaires. La majorité des réfugiés syriens, constituant eux-mêmes la majorité de l'ensemble des réfugiés (54% - source Le Monde), sont des femmes. Si l'on y ajoute les enfants, cela représente près de 75% des réfugiés syriens. Mais cette majorité de femmes et d'enfants sont au Liban et en Turquie. Les hommes prennent majoritairement le risque de venir en Europe parce qu'il n'y a sur place aucun travail et qu'ils espèrent trouver en Europe les moyens de faire venir leurs familles ou, au moins, de subvenir à leurs besoins.
Pour vous répondre sur l'assimilation des réfugiés, il faut tout de même se faire une idée de ce que ces gens ont perdu définitivement en Syrie. Tout l'appareil productif est par terre, le système scolaire est par terre, le commerce est par terre. Une fois la paix revenue, cela ne se rétablira pas de sitôt et gageons qu'il n'y aura aucun plan Marshall pour reconstruire la Syrie. Même l'Allemagne dévastée avait conservé une administration valide. C'est donc une affaire de plusieurs décennies.
De surcroît, avec quels moyens, dans quelles conditions le commerçant syrien qui a tout perdu pourra-t-il reconstituer son activité avec la certitude d'en vivre ? Qui emploiera le fonctionnaire, l'instituteur avec une fonction publique démolie ? Combien de temps la jeune génération devrait-elle attendre avant de pouvoir être à nouveau scolarisée ? Ces gens le savent, comme le savaient à l'époque les boat-people, la perspective de reconstruire une vie décente chez eux est très lointaine si elle ne dépasse pas leur espérance de vie. Ils sont donc là pour longtemps, assez pour devoir s'assimiler à un mode de vie nouveau.
Les Syriens ne sont pas des migrants économiques, s'ils sont partis de chez eux, c'est contraints par la guerre. Nous leur devons l'asile, comme ils nous le devraient si la situation se présentait. Et ils nous doivent en retour le parfait respect de nos règles.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Trekker | 26 février 2016 à 23:42
@Xavier NEBOUT | 26 février 2016 à 19:21
"Je serai cependant plus humaniste que vous sur un point : nous n'avons pas à demander à des réfugiés qui le sont réellement de s'assimiler. Ils ont perdu leur maison et leur pays ; on ne va pas en plus leur demander de renier leur ancêtres, leur nation, leur âme…"
Totalement d’accord avec vous, on ne peut demander cela qu’à des immigrés économiques ayant choisi volontairement de venir dans notre pays.
Rédigé par : Trekker | 26 février 2016 à 23:31
Si les migrants (terme générique pour désigner une majorité d'hommes jeunes en âge de combattre mais déserteurs et profiteurs) exploitent un système foireux, c'est le système qu'il convient de combattre chez nous et à la source. Point barre !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 février 2016 à 21:20
@Jean-Dominique Reffait le 26 février 2016 à 14:06.
Votre commentaire fort juste et mesuré tranche avec tous les « y a qu’à et faut qu’on » péremptoires, vous décrivez bien la situation des immigrés et surtout les conditions auxquelles ils devraient se plier : ils ont des droits mais aussi des devoirs.
Mais vous me semblez par trop globaliser l’immigration actuelle des trois à quatre dernières années, s’assimiler pour une partie d’entre eux n’est ni leur volonté ni la solution : ce sont a priori une majorité de réfugiés fuyant les guerres dans leurs pays. Ces derniers n’ont pas en majorité la volonté à terme d’intégrer notre pays ou d’autre européens, pour eux ce n’est qu’une solution transitoire cela contrairement aux immigrés économiques. Certes ces derniers existent toujours, et là un processus d’assimilation est non seulement souhaitable mais indispensable. Mais ce problème des immigrés économiques concerne principalement des personnes venant d’Afrique du Nord, et surtout sud-sahélienne.
Ces réfugiés de guerre retourneraient volontiers dans leurs pays d’origine si ceux-ci étaient en paix, car là sont leurs racines - familles - maisons - cultures - etc. Rien à voir avec les vagues de réfugiés années 30 et 45 / 48, hormis la minorité de ceux politiques allemands des années 30 et qui venaient de ce qui sera l’Allemagne fédérale. Un bon nombre de ces derniers regagneront entre 46 / 50, celle-ci.
Pour eux la solution est politique, au sens politique étrangère menée par les Occidentaux au Moyen-Orient principalement et secondairement en Libye. Mais hélas même les pays européens soit n’en ont aucune - cas de l’Allemagne murée égoïstement dans son pré carré - ou incohérente. Cette dernière est hélas bien illustrée par la France : on flatte les pétromonarchies du Golfe qui sont des véritables boute-feu dans tout le Moyen-Orient, on aide parcimonieusement les Kurdes mais on n'insiste pas pour qu’ils soient représentés à Genève, etc.
Tant que le Moyen-Orient sera dévasté par des guerres d’essence confessionnelle, on aura immanquablement des vagues de réfugiés. Pour faire tarir significativement ces dernières, il faut impérativement que les principaux pays européens s’impliquent de manière cohérente dans ces conflits, aussi bien diplomatiquement que militairement, et fasse entendre raison aux pétromonarchies du Golfe. On a les moyens et ce n’est qu’une question de volonté, s’en remettre aux USA pour tout cela est illusoire. Ceux-ci dans cette région ne sont préoccupés que par deux choses : politique de « containment » de la Russie et leurs intérêts pétroliers. Alors le problème des vagues d’immigrés ce n’est pas le leur, mais celui de l’Europe… et on peut les soupçonner de s’en réjouir.
Rédigé par : Trekker | 26 février 2016 à 19:48
@Jean-Dominique Reffait
Mais c'est que vous virez à l'extrême droite !
Encore que vous avez un effort à faire pour admettre que les migrants sont majoritairement des envahisseurs qui viennent dans l'état d'esprit d'envahisseurs.
Et un plus gros effort encore pour former et armer les chrétiens afin qu'il reconquièrent leur pays.
Je serai cependant plus humaniste que vous sur un point : nous n'avons pas à demander à des réfugiés qui le sont réellement de s'assimiler. Ils ont perdu leur maison et leur pays ; on ne va pas en plus leur demander de renier leur ancêtres, leur nation, leur âme.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 février 2016 à 19:21
@Lucile
Oui Lucile, ce n'est qu'un début et personne ne pourra endiguer le flot de cette misère qui débarque dans ce qu'ils croient un eldorado.
3 5000 000 chômeurs indemnisés en France sans compter ceux qui sont sans emploi mais non indemnisés. Qu'avons-nous à offrir, pas grand-chose, alors que beaucoup des nôtres souffrent déjà en silence. Il est temps pour les autorités de prendre des mesures coercitives et de renvoyer chez eux ceux qui n'ont rien à faire chez nous. Camoufler la poussière sous le tapis ne durera qu'un temps et plus cela ira et moins nous aurons de solution. Alors oui il y a des responsables, l'Amérique qui a déstabilisé le Moyen-Orient, la France responsable en partie de la déstabilisation en Libye, des décisions militaires qui ont conforté le terrorisme. Quant à ceux qui clament en permanence et en sautant comme des cabris que nous sommes en guerre, ils devraient commencer par analyser quels sont ceux qui ont allumé la mèche. Et comme toujours il n'y aura ni responsables ni coupables parce que c'est toujours la faute des autres. Et ce sont de pauvres victimes innocentes qui paieront encore et toujours dans les futurs attentats l'addition au prix de leur vie.
Rédigé par : Jabiru | 26 février 2016 à 17:07
Nombreux ici sont les commentaires qui, à raison, incriminent les autorités, en fait pour faire simple et rapide, le gouvernement... Le ministre Le Foll a déclaré "qu'entre la grande distribution et les industriels on ne sait jamais qui ment"... ben voilà sur ce sujet comme tout autre nos politiques sont incompétents... bien sûr que la grande distribution et les industriels mentent à tour de rôle, chacun défend sa boutique, et il appartient au ministre de savoir faire la part des choses, mais pour cela il faut savoir mettre les mains dans le cambouis, t-r-a-v-a-i-l-l-e-r, cesser de montrer sa bobine en permanence, savoir ce que l'on cherche, analyser les chiffres et les rapports nombreux, se faire sa conviction, plutôt qu'émulsionner le sujet sans jamais rien proposer, en respectant toutes les parties en cause, et des solutions émergeront ! quand on ne sait pas ce que l'on cherche on ne trouve rien !
Sur le sujet des migrants c'est la même chose, ils discutaient du sexe des anges... pendant ce temps c'était la marche des crabes dans le désert, les migrants progressaient... et à ce jour on ne sait toujours pas comment traiter ce déferlement, politiquement et humainement.
@sylvain
Désolée, mais je ne regarde pas/je n'écoute pas BFMTV ni à donf ni à fond, les chaînes en continu me donnent le tournis, j'ai l'impression de radoter, ce robinet d'infos tièdes/réchauffées m'agace, je ne supporte pas un robinet qui goutte.... ahaha... par contre BFMTV semble être pour vous une sorte de terreau qui nourrit votre rage... mais continuez j'aime lire vos coms rageurs, re les associations vous avez tellement raison, en ajouter une couche serait indécent ahaha
Rédigé par : eileen | 26 février 2016 à 16:48
Si encore l’accueil des migrants était conduit par une vraie morale, mais même pas.
Pour certains ils sont une chance économique pour compenser le déficit démographique, ceux-là oublient que l’homme n’est pas un être économique mais il est d’abord culturel.
Pour d’autres il s’agit de mettre en application un universalisme abstrait sans lien avec la réalité de ce que cet universalisme bêlant entraîne comme danger. Le pacifisme des années 1930 revu et corrigé à la mode du XXIe siècle.
On sait à quoi ce pacifisme a abouti en 1939, il donnera des effets encore plus pervers.
Pour tous les dirigeants de l’U.E., à l’exception d’Orban et de quelques autres lucides et courageux, il s’agit de dissimuler une veulerie, une lâcheté, une incapacité d’affronter la vérité de cette invasion sous la toge de la morale infantile, émolliente, débilitante des droits de l’homme.
Lorsque la survie est en cause, et c’est bien de la survie de notre culture et de notre société dont il s’agit, la morale bêtifiante doit céder le pas à l’instinct de survie.
C’est le moins qu’on puisse demander à des dirigeants responsables, mais sont-ils responsables ces apparatchiks dont le seul objectif est de durer, sachant qu’après eux le déluge nous attend.
Et il ne s’agit même pas d’une métaphore, c’est un déluge migratoire qui nous noiera.
Cerise sur le gâteau, la manipulation consciente, inconsciente, naïve, socialiste ou trotskiste des journalistes de radio qui nous racontent avec des sanglots dans la voix la découverte à Nîmes de trois tombes musulmanes datant du Moyen Âge et donc déjà à l'époque, etc.
Pas un seul, en tout cas sur Culture, n’a parlé des tombes chrétiennes datant d’avant le Moyen Âge et de celles qui sont encore creusées chaque jour en Syrie, Irak, et tout le Moyen-Orient.
Si on joue au jeu consistant à remonter l’histoire alors il faut rappeler que les chrétiens étaient dans ces régions bien avant les musulmans, pour la simple raison que le Christianisme est antérieur de plusieurs siècles à l’Islam.
Et qu’ils en ont été chassés, massacrés ou convertis de force.
Rédigé par : Tipaza | 26 février 2016 à 16:39
@ Trekker | 25 février 2016 à 20:14
Nous avons effectivement une approche intellectuelle du problème peu éloignée car nous en recherchons d'abord et objectivement les causes réelles.
J'apprécie le commentaire de Jean-Dominique Reffait | 26 février 2016 à 14:06. De fait, l'idéologie culpabilisatrice à l’égard des ex-pays colonisateurs a ses limites et ne vise qu'à égarer l'analyse critique de la situation actuelle et de la responsabilité des décideurs politiques comme des officines qui, sous couvert d'action humanitaire, exploitent politiquement la situation.
JDR s'abstient de tomber dans le pathos ou la démagogie. Les réfugiés ou les migrants ne sauraient en effet n'avoir que des droits dans les pays d'accueil. Ils ont aussi des devoirs qu'il convient de rappeler, dont celui d'une recherche d'intégration et du respect des modes de vie de la population d'accueil. L'humanité de traitement n'empêche nullement l'application stricte des lois et règlements en vigueur dans notre pays.
La situation à Calais résulte de l'opposition de deux volontés : celle de la Grande-Bretagne qui se refuse à ouvrir les vannes à une immigration incontrôlée ; celle des migrants qui refusent de s'installer dans un autre pays que la Grande-Bretagne. La France et les Calaisiens ne font que subir les effets de cette confrontation, avec le constat des limites de la capacité d'agir des décideurs politiques. Mais cela supposerait volonté et esprit de décision, ce à quoi la formation à l'ENA semble très mal préparer.
Rédigé par : Robert | 26 février 2016 à 16:12
@ Giuseppe | 26 février 2016 à 14:23
On peut toujours se référer au dernier modèle de smartphone à la mode que certains arborent fièrement (iPhone 7 ou Galaxy S7)...
Rédigé par : Achille | 26 février 2016 à 15:52
Pour l'instant, on peut encore papoter sur la question entre "gens civilisés"...
Croyez-vous sincèrement (pour ceux qui ont étudié la question) que ça va durer encore longtemps ?
Rédigé par : yoananda | 26 février 2016 à 15:32
@ sylvain | 26 février 2016 à 14:20
"Mais chèèère breizmabro, tout comme moi vous devez être une affreuse fasciste raciste réac droitiste frontiste christianisée inhumaine égoïste, n'est-ce pas ??"
Evidemment ! ET en plus Bretonne, c'est dire le poids de la culpabilité sur mes frêles épaules :-D
endervezh vat deoc'h sylvain ;-)
@ Giuseppe | 26 février 2016 à 14:23
Vous je vous soupçonne d'avoir une compil des posts ;-))
@ Lucile | 26 février 2016 à 14:43
"Les "oncles" qui les attendent là-bas sont à la mode de Bretagne, si je puis dire, (pardon breizmabro)"
Ne vous excusez pas, c'est tout à fait ça. L'histoire (la petite) veut que lorsque les petites Bretonnes "montaient" à Paris pour faire les bonnes, au bout de quelques mois certaines "sortaient" dans les guinguettes avec des garçons.
A leur patronne qui leur demandait "c'est qui ce garçon qui vous a raccompagnée ?" elles répondaient d'un air candide "c'est un cousin de ma Bretagne Madame".
Donc votre parallèle avec les oncles d'Angleterre comme s'ils étaient d'Amérique, est justifié :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2016 à 15:25
Dans le problème des "migrants", on oublie que ce n'est en l'état actuel qu'un tout début, une sorte de cas miniaturisé de ce qui est à venir. Les autorités largement dépassées par le centième de ce qui est à prévoir, ne trouvent toujours comme parade que la lutte contre la "mal-pensance", autrement dit l'expression naturelle des inquiétudes de chacun face à un tel bouleversement, grossie par l'inconscience apparente du gouvernement, et sa tolérance à l'égard de l'illégalité.
Quand on voit que les autorités vont entrer en pourparlers avec tous les illégaux de Calais, les uns après les autres, pour les persuader en douceur de bien vouloir accepter qu'on les emmène un peu plus loin dans des logements salubres, on se dit qu'on est mal partis pour ce qui nous attend dès le printemps. Ceux qui sont chargés de gérer le pays ont pourtant sous les yeux tous les éléments du problème, clairs et nets. Font-ils semblant de les ignorer pour faire croire que tout va bien? Surtout ne pas réveiller l'opinion qui dort... On contourne le problème, qui devient : comment réussir en quelques mois, et sans coercition aucune, à faire bouger les occupants récalcitrants du bidonville !!t Pas question d'associer le mot "force" à la loi, l'illégalité se négocie. La loi de la jungle en quelque sorte.
Pour trouver une solution la première chose serait de bien poser le problème. Mais nous avons trop peur d'être blâmés internationalement, trop peur de l'ONU qui ne joue pas son rôle, trop peur des têtes pensantes qui imposent leurs vues aux peuples d'Europe. Il faut sauver les apparences, se faire trouver gentils, être passifs pour montrer notre bonne foi, obliger nos populations à se comporter en victimes consentantes plutôt que de faire face énergiquement, tant pis si on frôle le désastre.
La solution d'envoyer en Angleterre quelques migrants n'en est évidemment pas une. Les "oncles" qui les attendent là-bas sont à la mode de Bretagne, si je puis dire, (pardon breizmabro) et si on en fait passer 500, 5000 vont se présenter aussitôt à la suite, de sorte que le problème n'aura pas changé d'un iota, sinon en pire. L'Angleterre est un petit pays, avec une forte densité de population dont immigrée, et si elle essaye maintenant de maîtriser le flux migratoire, well, God bless them. On sent nos autorités tentées de détourner l'indignation populaire à l'encontre des Anglais. Comme si la perfide Albion nous mettait devant un choix binaire, soit de ne plus garder la frontière -contrairement aux accords signés - soit de laisser prospérer des bidonvilles bien misérables dans la région de Calais (les Belges ont trouvé une autre solution, ils filtrent maintenant les arrivées sur leur territoire en provenance de la France. Ce qui provoque l'incompréhension vertueuse de notre ministre de l'Intérieur...). Nous ferions mieux de nous unir en Europe et de ne pas nous tirer dans les pattes les uns des autres, car nous avons besoin de nous entraider devant l'énormité du problème. Mais ça, les responsables de l'Europe ont beaucoup de mal à le comprendre.
Bob, je suis sensible à votre intervention, mais je me réfère à ce qui a été écrit à propos des prêtres qui placent un fardeau trop lourd sur les épaules des gens. Les "élites" en France ont la bonne vie, mais elles n'attendent rien moins que de l'héroïsme de la part de leurs concitoyens les plus fragiles.
Rédigé par : Lucile | 26 février 2016 à 14:43
@ Achille
"Mais sincèrement je doute que les médecins, ingénieurs, biologistes ou chercheurs en physique théorique, soient aussi nombreux que cela, contrairement à ce dont une certaine presse, sous des apparences humanistes mais quelque peu manipulatrice, essaie de nous convaincre."
On pourrait croire ce bon sens visuel ou parfois résultant de la simple écoute, mais sans étude statistique sérieuse difficile d'en prévoir le profil.
Au niveau des marques de sport apparentes on pourrait craindre le pire, mais après tout, les vêtements ne sont peut-être que de la contrefaçon ?
Rédigé par : Giuseppe | 26 février 2016 à 14:23
@breizmabro | 26 février 2016 à 13:22
Je vous retourne le compliment : tout ce que vous dites est vrai mais détourné, maquillé, censuré par ces associations mafieuses gauchistes ne voulant pas perdre ces fonds de commerce inépuisables, juteux en subventions et indemnités judiciaires : racisme, immigrationnisme, islamisme.
Mais chèèère breizmabro, tout comme moi vous devez être une affreuse fasciste raciste réac droitiste frontiste christianisée inhumaine égoïste, n'est-ce pas ??
Rédigé par : sylvain | 26 février 2016 à 14:20
Ni Antigone, ni Créon, si je puis.
Non les migrants ne sont pas une chance pour nos pays. Ils ne sont pas non plus une malchance ou un boulet. Ils sont là, c'est juste un fait à constater et à traiter. Les circonstances de leur venue sont complexes, les responsabilités sont intriquées et l'on ne saurait faire porter à un individu le poids des égoïsmes et des folies qui l'ont amené ici. Mais il n'est pas plus admissible que ce poids soit supporté par une population locale dont la vie est empoisonnée par cette présence anarchique.
Un réfugié a un droit, celui d'être accueilli humainement et protégé des dangers vitaux qui le menacent. Et il a des devoirs, beaucoup de devoirs. En premier lieu, celui de se plier à l'organisation qui est mise en place pour l'accueillir sans causer de troubles à la population locale.
Une volonté politique claire viendrait à bout sans difficulté d'une situation qui ne concerne que quelques dizaines de milliers de personnes en France. D'abord faire comprendre au migrant, dès son entrée sur le territoire, qu'il a un effort d'assimilation impératif à effectuer en échange de la sécurité qu'on lui assure : apprentissage intensif de la langue et des valeurs de notre société, abandon des folklores et particularismes de son pays d'origine dans la mesure où ces éléments figure parmi les causes du foutoir qu'il a fui, respect des consignes qui lui sont données.
Mais cette volonté politique n'existe pas. Tout le monde se persuade que la situation est temporaire alors qu'il est patent qu'il faut penser la durée. Des initiatives locales ont été initiées, comme de faire accueillir des familles dans des villages français : tout le monde en était satisfait, migrants comme habitants. Puis l'administration a repris les migrants pour les coller ailleurs, pourquoi ? Pour rien. Pure bêtise administrative et courte vue.
Face à ce vide politique, les associations ont un boulevard devant elles, elles disposent de la toute-puissance matérielle et morale, elles érigent leur idéologie de culpabilité post-coloniale en seul mode opératoire. Elles auraient tort de se gêner, il n'y a rien en face. Le bon sauvage est un alibi inespéré, c'est un client docile à qui il est aisé de faire croire qu'il a une infinité de droits, que nos sociétés ont une grande dette envers lui et qu'il n'a finalement de devoirs qu'envers la dame-patronnesse néo-trotskiste qui lui donne à manger. Ce n'est pas le migrant qui est trop fort, ce sont tous ceux qui prospèrent idéologiquement et moralement sur son dos.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 26 février 2016 à 14:06
@eileen | 26 février 2016 à 13:11
"...Comparer l'occupation des nazis en 1940 avec le déferlement des populations en 2016 est totalement absurde. Le pire est que vous le pensiez..."
Ben si ! ça fonctionne à donf (infos sur BFMTV), les No Border, G.O. du Club Med de Calais, ont déjà commencé à formater les petites cervelles des migrants en distribuant des tracts dans les bus en partance pour d'autres jungles : messages effrayants où ça parle de déportation, d'interrogatoires policiers, etc. Résultat : les migrants redescendent du bus et retournent dans la boue, sous l'oeil impuissant de la préfète et sa police morte de trouille, plus courageuse à intervenir sur des petits vieux, anciens militaires pleins d'arthrose.
Qui a dit que ça ne faisait que commencer ? C'est bibi ! Et dire que je vais finir ma vie dans les tribunaux socialistes pour seul crime de relater des infos vérifiables, concrètes et chiffrées, masquées par le pouvoir socialoviétique anti-France !
Rédigé par : sylvain | 26 février 2016 à 13:52
@ sylvain | 26 février 2016 à 11:44
"Les associations sont toutes politisées de gauche, ce sont des individus bénévoles..."
Vous avez raison, à l'instar d'un Harlem Désir épinglé parce que tout en étant Président de SOS Racisme il touchait parallèlement (et bénévolement ! ;-)) l'équivalent de 1400 euros net par mois par l'"Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants" (déjà !) basée à Lille, en tant que "formateur permanent" (18 mois de prison avec sursis et toujours "donneur de leçons" !).
Toute la presse nous a vendu ces migrants comme des étrangers cultivés, parlant tous anglais, alors que lorsqu'ils sont interrogés la plupart parlent un sabir anglais incompréhensible.
Tous ces hommes (majoritairement) d'environ 30 ans sont en âge de défendre leur pays. Mais non ! Ces intellectuels bien sous tous rapports, visiblements sponsorisés par Nike et Adidas (pour faire plaisir à Merkel ;-) ont préféré appliquer l'adage du "courage, fuyons" en laissant derrière eux femmes et enfants à la merci, eux, des violeurs et coupeurs de têtes de Daech. Ouah ! Total respect !
Et pendant ce temps nos petits pioupious se font tirer dessus pour défendre leur(s) pays, à eux qui sont nourris, blanchis et certains mieux logés que nos vieux chez nous !
A l'instar de Gabin/Audiard dans "Le Président" je dis "Il y a une chose plus grave que la trahison, c'est la bêtise" !
Chez nous il y a toujours eu des cumulards..:-D
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2016 à 13:22
@Exilé 26.2.16 - 10.06
Comparer l'occupation des nazis en 1940 avec le déferlement des populations en 2016 est totalement absurde. Le pire est que vous le pensiez !
Ces migrants ne sont pas arrivés avec armes lourdes et bagages ; même si je déplore ce déferlement, cette invasion ne m'apparaît pas redoutable comme celle de 1940, toute comparaison est absurde... un peu de modération, un peu de bon sens ne nuit pas à la santé mentale.
En tout cas ce ne sont pas de telles comparaisons qui permettent d'entrevoir des solutions viables et pérennes.
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Le coût de la restructuration d'Areva est de 2,3 milliards d'euros... Merci Madame Lauvergeon-Fric qui - elle et une poignée de collaborateurs - est partie avec un parachute bien lesté. Quel est le pourcentage de ces goodwill dorés dans le coût de la restructuration ?
Les parachutes m'indiffèrent, ils étaient provisionnés, ce qui me gêne en tant que contribuable ce sont les quelque 25 milliards d'euros qui ont été laissés, que les Français vont devoir rembourser, les licenciements à venir, et le malaise (euphémisme) pour EDF.
Rédigé par : eileen | 26 février 2016 à 13:11
Les migrants, terme générique bien commode tendant à "euphémismer" le réel, sont issus de pays à très forte majorité musulmane. Ils ne parlent pas français (ni allemand), parfois un peu de broken english et leur niveau de qualification varie considérablement suivant leur nationalité : 40% des Syriens auraient une formation supérieure, mais que vaut-elle vraiment sur le marché du travail en Allemagne, en Suède ou en Autriche ?
Ceux qui viennent d'Afrique noire ne peuvent accomplir que des tâches subalternes sous-payées ce qui réjouit fortement les organisations patronales. Ce nouveau marché d'esclaves alimenté par des passeurs évoque la traite négrière du 18ème siècle, sauf qu'à cette époque, ceux qui traversaient l'Atlantique étaient beaucoup plus maltraités que les gens qui risquent leur vie sur de médiocres rafiots aujourd'hui.
Est-il raisonnable de laisser ce flux sans contrôle ou presque pénétrer dans des pays où le niveau de vie, les systèmes de soins, l'accès à l'éducation ont été acquis parfois chèrement ? Le traitement humanitaire accordé à ceux qui fuient leur pays est très onéreux et risque de compromettre les efforts consentis pour juguler les dépenses publiques de même qu'il introduit une distorsion entre les pauvres gens "de souche" sans logis ou sans ressources et les nouveaux entrants.
Les perspectives sont d'autant plus sombres que le flot de migrants n'est pas prêt de se tarir et que les politiques craignent par-dessus tout d'utiliser la force pour faire respecter un semblant d'ordre.
Les populations accueillantes ne méritent pas l'insécurité et la saleté qui leur sont infligées quotidiennement.
La réponse de l'Allemagne a déstabilisé les résidus de la gouvernance européenne et le dispositif Schengen vit ses derniers instants.
Cette crise migratoire aura eu un seul avantage : celui de révéler au grand jour l'incapacité de l'Union européenne de faire face collectivement aux désordres du monde et le retour du "chacun pour soi" !
Les prochaines élections vont être ravageuses pour nos gouvernants actuels.
Rédigé par : caroff | 26 février 2016 à 13:08
Y a-t-il un chrétien parmi les intervenants de ce blog ? Un vrai qui va à la messe tous les dimanches et fait sa prière chaque jour ?
Personnellement, je n'en connais pas un seul dans mon entourage proche même parmi les anciens.
Quand je lis les commentaires ahuris d'une certaine personne dans ce blog, j'ai l'impression de remonter dans le temps, il y a de ça quarante ans au moins, à l'époque de Fernand Raynaud à la télé.
J'aimerais savoir car je serais enchanté de rencontrer une fois dans ma vie un vrai chrétien... et pas un phantasme dans la tête d'un aliéné.
Rédigé par : bob | 26 février 2016 à 12:13
L'audimat du feuilleton NDDL est à bout de souffle, heureusement Calais va prendre la relève. Le scénar prévu pour durer plusieurs mois va continuer à occulter les vrais problèmes des Français à bout de souffle eux aussi. Les explications de la préfète* du Pas-de-Calais a été un grand moment d'anthologie en langue de bois, en enfumage mais c'est bien ce qu'on leur apprend dans leurs grandes Zécoles où sortent ces Zélites, faire preuve d'autorité est d'un ringard et pas assez socialiste.
Nul doute que pour pallier leur laxisme, leur incompétence et leur lâcheté, nous reverrons Valls, Cazeneuve, leurs coups de menton, sourcils froncés, torses bombés, refaire leurs gammes devant micros et caméras : "c'est inadmissiiiiiible intoléraaaaable" ; de temps en temps quelques fumigènes seront lancés pour montrer que "l'Etat - ne - cède - pas" ; pendant que de nouveaux troupeaux de migrants libres de tous mouvements viendront occuper les places laissés vacantes par les "socialement déplacés" dans d'autres jungles du pays, aidés en cela par les associations droit de l'hommislamistes, gauchislamistes, humanislamistes et toute la racaillerie du showbiz gauchiste boloss bonobos bobos escrolos bio intellos haineux fachos de gauche qui depuis Paris et ses salons feutrés pointent du doigt et ordonnent aux fachos réacs citoyens calaisiens de "mieux se comporter avec les migrants" mais bien entendu, en bon gauchistes, ils n'en veulent pas devant chez eux, faut pas pousser mémé dans les orties.
* "préfète" : j'adore cette féminisation ubuesque et caricaturale des mots qui ridiculisent les pôv' femmes concernées, victimes de cette débilité ; ça me fait penser aux gendarmettes de Saint Trop. En c.... bobo, y a pas chômage.
@semtob | 26 février 2016 à 01:55
"Le travail des associations doit être pris au sérieux..."
FAUX ! Ce sont eux qui causent les problèmes chez nous. Les associations sont toutes politisées de gauche, ce sont des individus "bénévoles", faux nez à mentalité gauchiste, qui ont trouvé un créneau très porteur idéologiquement en faveur de la gauche ; ils bloquent toute tentative de progrès qui ne va pas dans leur sens : NDDL, Sivens, et tous projets économiques régionaux. Un blessé côté casseur et cet Etat lâche obèse diabétique est paralysé ; idem avec tous ces SOS Racisme à sens unique qui vivent bien sur le dos des racistes et homophobes faciles à débusquer, un froncement de sourcil suffit pour vous envoyer au tribunal. En ce moment ils ont récupéré idéologiquement les migrants victimes des méchants Calaisiens qui ne supportent plus cette chienlit, cette anarchie, cette démission des institutions incapables de faire régner l'ordre et soumises aux cassages de gueule des Bedos et de tous ses complices humanistes de circonstance, en recherche de bonne pub pour leurs prochains spectacles, smala gauchiste privilégiée bien à l'écart des nuisances de ces migrants. "Pas d'ça chez nous mais à Calais oui !" telle est leur devise.
Tant que l'on ne supprimera pas ces institutions grotesques et criminelles, le problème perdurera.
Rédigé par : sylvain | 26 février 2016 à 11:44
"Leur puissance est d'être protégés par l'humanité défaite, désarmée, fragilisée qu'ils incarnent", cette phrase me laisse pantois.
Rédigé par : Charles | 26 février 2016 à 11:10
@eileen
(...) ils sont là traitons-les dignement, n'en faisons pas des chiens enragés !
Oui, c'est en somme ce que disaient certains en juin 1940 devant d'autres migrants qui avaient franchi nos frontières et foulé notre sol sans nous avoir demandé notre permission, et puis après tout ils étaient corrects, n'est-ce pas ?
Rédigé par : Exilé | 26 février 2016 à 10:06
@ Lev 25 février 2016 à 19:33
"Je vous remercie..."
Fallait pas :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2016 à 10:05
Bonjour,
Les deux attentats de janvier et novembre 2015 et le fait qu’il est établi que des islamistes se soient infiltrés parmi les migrants pour venir sur le territoire français, ont provoqué un sentiment de méfiance dans la population face aux migrants. Tous, en effet, ne sont pas des déracinés qui fuient leur pays livré à la dictature d’un tyran sanguinaire, ou pire, à la folie meurtrière de « fous d’Allah ». Certains, très peu sans doute, sont des islamistes commandités par Daech pour commettre des attentats.
D'ailleurs Manuel Valls lui-même ne cesse de répéter qu’il y aura d’autre attentats islamistes dans notre pays, ce qui ne peut qu’augmenter un mouvement de rejet.
La panique s’étend dans tous les pays européens débordés par ce flux incontrôlable.
C’est ainsi que les autorités belges ont décidé dernièrement de rétablir des contrôles à leur frontière avec la France. Je pense, pour ma part, qu’elles auraient été mieux inspirées en commençant par faire le ménage dans la ville de Molenbeek, plaque tournante de l'islamisme en Europe.
Il n’en demeure pas moins que la meilleure solution pour régler le problème des migrants est de le traiter à la source.
1- Démanteler les filières de passeurs dont la sinistre activité représente pas moins de 6 milliards d’€ de recettes par an, mais aussi les réseaux de trafiquants d’armes pour qui ce genre de situation de chaos est une bénédiction. Sans oublier bien sûr les réseaux de prostitution qui s’en prennent aux enfants isolés des camps.
2- Donner les moyens aux peuples qui souffrent de combattre le régime corrompu qui les pousse à s’expatrier afin de mettre au pouvoir des hommes et des femmes qui soient les vrais représentants du peuple.
3- Sanctionner les pays qui jouent un double jeu comme la Turquie qui est plus préoccupée à détruire les opposants à son régime que de lutter contre Daech avec qui elle a des accords pétroliers.
Une fois ces mesures prises, le flux de migrants se tarira de lui-même car il est clair que ces pauvres gens, s’ils avaient le choix, préfèreraient rester dans leur pays natal, où ils ont leur famille, leurs amis, leurs racines culturelles plutôt que de venir dans un pays dont ils ne parlent pas la langue et où ils devront faire beaucoup d’efforts pour s’intégrer.
D’autant qu’il n’est pas imaginable de laisser ces migrants, jeunes pour la plupart, dans des camps sans rien faire très longtemps. Il arrivera un moment où, pour survivre, ils devront trouver un travail et tout laisse à penser que cela commencera par les tâches les plus ingrates, souvent non déclarées, sauf, bien sûr, pour ceux qui sont titulaires de diplômes recherchés.
Mais sincèrement je doute que les médecins, ingénieurs, biologistes ou chercheurs en physique théorique, soient aussi nombreux que cela, contrairement à ce dont une certaine presse, sous des apparences humanistes mais quelque peu manipulatrice, essaie de nous convaincre.
Rédigé par : Achille | 26 février 2016 à 09:55
@ Xavier NEBOUT
Je vous confirme que les Juifs sont au moins d'aussi mauvais chrétiens que P. Bilger ou vous, tout en étant, cependant, beaucoup moins hypocrites concernant le poids de la réalité des valeurs chrétiennes sur l'histoire de France et, plus généralement, du monde.
@ calamity jane
La seule question qui m'intéressait ici était de savoir s'il suffit d'invoquer Antigone et Créon pour se dire civilisé lorsqu'on accepte de laisser vivre en France des réfugiés dans de telles conditions.
Personnellement, je trouve que c'est le comble de la vulgarité...
Rédigé par : Garry Gaspary | 26 février 2016 à 09:44
@genau
"En revanche personne ne mentionne que ces migrants importent en Europe ce qui les a poussés dans la guerre : les haines religieuses internes. Cela, personne ne s'en occupe, sujet apparemment tabou."
Remarque tout à fait centrale. Il me semble qu'il faut ajouter à cela les relations pas toujours aisées qui vont se générer entre les arrivants moyen-orientaux et les maghrébins, qui se surajoutent aux rivalités et détestations des maghrébins entre eux... qui se surajoutent à la colère silencieuse des Français - d'origines plus ou moins lointaines - non musulmans et musulmans compris, victimes des bandes plus ou moins violentes, plus ou moins agressives qui détestent la France et les Français, donc souvent eux-mêmes, c'est sans fin. Mais l'émotion est souvent plus vendeuse que la réflexion et permet de se sentir mieux, soi.
Une autre question est restée sans réponse : la disproportion hommes/femmes.
Mais Monsieur Bedos ne semble pas dépasser le niveau de la charité émotionnelle judéo-chrétienne : on s'indigne mais on ne cherche pas à aller plus loin, et on laisse les nouveaux pauvres se débrouiller avec les anciens pauvres et avec les classes moyennes, quand soi-même on est à l'abri dans ses belles maisons et quartiers favorisés. Mais qui s'indigne, par exemple, lorsque les transporteurs calaisiens subissent de plein fouet les conséquences de la situation à la frontière de l'Angleterre ?
Monsieur Giscard le châtelain fasciné par les apparences et qui acheta un titre de noblesse dans le passé, et qui d'ailleurs fait financer la surveillance de ses propriétés par les péquenots que nous sommes, avait, dès les années 60 au prétexte d'humanisme mais surtout pour garder en France l'argent des immigrés dans les débuts de la "société de consommation", organisé le regroupement familial dans les conditions que l'on sait, c'est-à-dire tout sauf humanistes. Madame Merkel qui a usé du même prétexte de l'humanisme, tout en reconnaissant avoir besoin d'enfants pour payer les retraites des Allemands, se retrouve dépassée par un problème qu'elle a provoqué.
Mais qui est capable aujourd'hui de changer ses modes de consommation et de jouissance du bien commun que la terre donne à tous pour éviter d'encourager ces guerres de territoires et les bénéfices qui en sont/seront tirés ? Que les donneurs de leçons donnent l'exemple car profiter du système tel qu'il est - et s'enrichir au passage - ne donne aucune légitimité pour venir faire pleurer Margot devant les micros et caméras.
@calamity jane
"Je ne comprends pas que l'on empêche ces personnes de se rendre en Angleterre"
J'ai compris - si tant est que cela soit possible de comprendre réellement quoi que ce soit aux divers intérêts en jeu - que laisser passer les migrants actuels librement vers l'Angleterre aurait pour effet d'en attirer d'autres plus nombreux encore et donc d'aggraver la situation pour Calais est ses environs.
@Lucile
"Comportons-nous en adultes responsables, et non en midinettes. C'est surtout vrai pour nos élus."
J'ai prélevé cette seule phrase bien que j'approuve votre propos intégralement, mais c'est parce que cela me rappelle que Madame Aubry, qui a pris soudainement pour tête de turc Monsieur Valls, a préféré se désengager du combat pour la Région Nord-Pas-de-Calais et l'a abandonnée à la droite et à Monsieur Bertrand qui a été bien plus courageux - bien qu'ancien ministre sarkozyste LOL - qu'elle, en acceptant de relever le défi. C'est un aparté pour rappeler que parfois les politiques nous surprennent agréablement.
Rédigé par : jlm | 26 février 2016 à 07:53
@Savonarole | 25 février 2016 à 19:36
Je trouve que le rythme ferroviaire de cette version conviendrait mieux à Pedro Pedreiro.
@ vamonos
Cette Calaisienne dont vous montrez la vidéo mêle ses récriminations de bon sens avec des revendications politiques identifiables ainsi qu'une animosité envers l'Islam.
Il est difficile de savoir si les premières découlent des secondes ou réciproquement. Sans doute que les deux se nourrissent.
Sur la maire de Calais, elle est d'une grande classe.
Ce qui est sûr, c'est que la taille de la jungle est déraisonnable.
Cette situation me rappelle ce qu'il se passe à São Paulo avec Crackolândia : c'est insupportable pour les riverains mais les autorités se disent qu'il est plus simple de contrôler cette misère quand elle est concentrée, et s'accommodent très bien avec l'idée de condamner un quartier que les gens aisés ont déjà déserté.
Rédigé par : Alex paulista | 26 février 2016 à 03:49
Cher Philippe,
Il semblerait, et c'est peut-être facile de le dire, que lorsque des personnes et des enfants sont victimes de viols et de violence inouïe, et ont été escroquées par des passeurs, nous devons remplir le devoir d'humanité qui est le nôtre. A savoir les héberger de façon correcte, les soigner et apporter une éducation et une protection aux enfants.
Et sanctionner les pays qui ont favorisé le passage de réfugiés économiques.
Nous devons respecter l'asile politique scrupuleusement, faute de quoi nous pouvons toujours écrire des lois pour les nuages.
Nous ne pensons pas qu'il existe de réponse simple, mais un manque de cohérence et de clarté dans les objectifs que nous devons mettre en place, dans les drames que nous devons éviter et les réfugiés économiques doivent comprendre que la France n'autorise que l'asile politique, tout comme l'Angleterre.
Le jour où ce gouvernement se décidera à régler le problème libyen, l'autoroute des passeurs sera moins juteuse et les solutions seront toujours délicates à trouver mais en nombre moindre.
Le travail des associations doit être pris au sérieux car il n'est pas évident d'établir des liens de confiance avec des individus fragilisés ou en état de psychose de guerre et chacun sait que la répétition de verbalisation de traumatismes doit être évitée le plus possible.
Des cas de tuberculose et de gale apparaissent un peu partout en Europe et là nous voyons la faiblesse d'un gouvernement qui décide de faire la guerre au tabac alors que de hautes priorités d'hygiène sont niées.
Les soldats ont longtemps été rémunérés en cigarettes pour éliminer les dégâts de la gale de misère.
La jungle n'est pas à Calais mais dans les neurones socialistes qui n'ont pas d'anticipation ni d'attention pour qui que ce soit ni de hiérarchie de priorités.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 février 2016 à 01:55
Dans les journaux, les blogs, les émissions de télévision, on peut disserter sur les droits et les devoirs. Les Allemands font ça très bien, leur langue s'y prête à merveille, avec les nuances entre "dürfen" et "können". Que peuvent-ils faire ? Que devons-nous faire ? Les migrants n'ont plus rien à perdre si ce n'est leur vie personnelle, mais une vie est comme une chandelle, elle peut donner la vie à des multitudes de chandelles, il suffit d'oser à partir de rien. La première Américaine d'origine anglaise qui est née en 1587 s'appelait Virginia Dare, ce qui peut signifier la vierge qui ose. Ainsi, avant les pèlerins du Mayflower, le peuplement avait déjà commencé, la conquête du Nouveau Monde allait prendre son essor.
Sur YouTube, une vidéo a déjà été vue 459 876 fois en quelques jours, il s'agit d'une Calaisienne aux cheveux blancs qui explique avec ses mots simples ce qu'elle vit au quotidien. Elle mérite que l'effort soit fait d'écouter la totalité de son témoignage. Cette femme est à bout, la fin très dure, la charge émotionnelle indéniable.
https://www.youtube.com/watch?v=UKAQX74yRyc
Rédigé par : vamonos | 25 février 2016 à 21:42
@Mary Preud'homme
Je n'ai pas besoin de vos injonctions et vous n'êtes pas obligée de me répondre.
D'autres semblent avoir saisi l'ironie de la question.
@Lev
Quel talent que d'avoir mis le doigt sur la fameuse guéguerre qui sévit ici pseudos/identité remarquable ! mdr.
Rédigé par : calamity jane | 25 février 2016 à 20:41
@ Lucile | 25 février 2016 à 14:49
Décidément je n'ai plus le souci de participer, vous écrivez, décrivez sans doute mieux que moi ce que je pense.
Il est sans doute un vrai problème d'Etat, beaucoup de difficultés et de courage sans doute faut-il pour ne pas se fourvoyer dans des réponses oiseuses et affaiblissantes pour l'autorité... Convaincre les citoyens que l'Etat n'est pas une ONG, de l'autre abonder de compassion sans affaiblir la décision lucide, sans provocation, à l'image de ce billet très engagé, subtil en nuances et malgré tout humain.
Rédigé par : Giuseppe | 25 février 2016 à 20:29
@Robert 25 février 2016 à 18:53
Totalement d’accord avec votre analyse. Il convient de se rappeler les causes d’au moins 80 % de ces vagues migratoires des trois dernières années, cela avant de s’étriper sur le blog de notre hôte sur les conséquences actuelles de celles-ci.
En premier, la deuxième guerre des USA en Irak, et la politique confessionnelle de démembrement de ce pays qui en a suivi. Mais ces mêmes Américains se désintéressent, c’est le moins qu’on puisse dire, des vagues d’immigrés qu’elle a suscitées. En second la politique de Gribouille menée par Hollande et Fabius au Proche-Orient et en Libye, qui est le second facteur de ces immigrations.
Hélas la phrase de Bossuet reste d’actualité « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Rédigé par : Trekker | 25 février 2016 à 20:14
@ Alex paulista
Olá rapaz !
Que pensez-vous de cette version de Chico avec Ennio Morricone, est-ce vieux jeu ?
https://m.youtube.com/watch?v=p91np4dlZmM
Rédigé par : Savonarole | 25 février 2016 à 19:36