Ce gouvernement de bric et de broc, avec ses grosses ficelles, son clientélisme affiché et l'incohérence dans sa composition, a fait long feu. Il a été accueilli comme il convenait par tous : avec indignation par la gauche hostile qui continuait d'espérer, avec dérision par la droite qui n'en espérait pas tant !
Cet aréopage destiné seulement à se muer en machine pour sauver la mise de François Hollande m'est insupportable surtout dans ce qu'il a de parisianiste, de mondain et de connivent. Qu'on songe au remplacement de Fleur Pellerin. Si elle a déçu, elle méritait au moins de céder la place à une personnalité dont les relations n'auraient pas fait tout le prix. Ce gouvernement censé être pour la France est celui de l'entre-soi. Symptomatique qu'à cause du procédé Audrey Azoulay ait été huée par une partie du public aux Victoires de la musique !
Je reproche à ce remaniement, par l'ampleur médiatique qui lui a été donnée, de nous avoir presque fait oublier la bonne nouvelle tant attendue du départ de Christiane Taubira, sur son initiative même tardive, et de l'arrivée place Vendôme d'un professionnel respecté et compétent Jean-Jacques Urvoas. D'une personnalité paraît-il pleine de contrastes et en tout cas offrant des garanties pour le meilleur usage du court temps opératoire qui reste avant 2017.
Je ne bouderai pas mon plaisir.
Pas plus parce qu'André Vallini aurait dû être garde des Sceaux en 2012 et que sa naïveté lui avait fait croire à la validité d'une promesse de campagne de François Hollande. Son compagnon en infortune Patrick Devedjian en sait quelque chose pour 2007 et avec Nicolas Sarkozy !
Pas plus au prétexte que Jean-Jacques Urvoas, apprécié par la police - une"première" bien utile pour un garde des Sceaux - aurait souhaité être ministre de l'Intérieur alors qu'on ne peut pas faire la fine bouche : le poste n'est pas occupé aujourd'hui par le pire des serviteurs de l'Etat en la personne de Bernard Cazeneuve. Nous aurons donc, à ces manettes capitales, un couple de haute tenue intellectuelle, politique et pragmatique.
Ce qui m'a rassuré accessoirement pour Jean-Jacques Urvoas est que précisément longtemps François Hollande s'en est méfié, ce qui représente à mon sens un portrait positif en creux sur le plan de la netteté, de la vérité et de l'efficacité. Moins de verbe sur l'action et de commentaires de celle-ci que d'action véritable.
Outre par des considérations purement tactiques - garder le plus longtemps possible Christiane Taubira au chaud du gouvernement pour l'empêcher de renouveler une expérience présidentielle -, François Hollande était animé, j'en suis persuadé, par une authentique complicité avec "sa" garde des Sceaux : lui et elle adoraient donner l'illusion du geste alors qu'ils ne raffolaient que du mot. L'un et l'autre étaient unis par cette volupté de l'injonction, de l'optatif et du voeu pieux, ils avaient un faible pour le délicieux virtuel, le temps de l'indicatif n'était pas leur fort.
Mais il suffit de lire les réponses du ministre de la Justice - notamment à des questions de lecteurs invités dans une double page du Parisien - et de s'attacher à son portrait complexe et fin par Laurent Borredon, dans Le Monde : "Jean-Jacques Urvoas à la justice, le retour à l'ordre", pour mesurer à quel point, avec lui, on a changé de monde, de regard et de projet par rapport à ceux de Christiane Taubira.
Le souci d'une quotidienneté judiciaire difficile, des remèdes et des moyens.
Le refus de la parole confortable et flamboyante, parce que vide de sens, au profit d'un empirisme modeste mais efficient. Ce ne sera plus la cause du ministre en permanence développée par lui-même mais celle des magistrats, des juridictions et de l'urgence à améliorer ou réparer partout où ce sera nécessaire.
La répudiation de l'idéologie qui trop souvent pour un ministre clive et crispe avec bonne conscience en masquant l'incompétence et l'inaction au bénéfice d'une approche tolérante et équilibrée. Jean-Jacques Urvoas ne rêvera pas d'un autre peuple, il prendra celui qui existe, et ne cherchera pas à imposer à l'univers judiciaire et au pays une chape arrogante, doctrinaire et dogmatique.
Il sera heureusement l'anti-Taubira. Un mot rapide d'hommage seulement formel, son cabinet entièrement renouvelé, la relégation du projet de loi calamiteux sur les mineurs, tout ce qui n'intéressait pas Christiane Taubira mis au contraire au premier plan.
Il a décidé, par exemple, à cause de l'urgence, en visite au tribunal de grande instance de Chartres, "le redéploiement de 14 millions d'euros de crédits pour financer les besoins des juridictions en matière de renforts temporaires de juges et allouer un complément de 300 vacataires". Pour elle ç'aurait été d'un prosaïsme choquant, pour lui c'est une réponse que l'immédiateté et la crise imposent.
On sort du fantasme sur le futur, on se bat contre le présent.
Je suis convaincu que, même si Jean-Jacques Urvoas n'avait pas été contraint par la courte année laissée à ses entreprises, il aurait de toutes façons choisi cette méthode de travail et ce processus d'amélioration. Pour n'être pas dénué de conscience de soi, à ce que j'ai lu, on peut ne pas faire peser cependant sur l'institution un insupportable narcissisme.
Mais quel gâchis même si mieux vaut Urvoas que jamais ! Que de temps dilapidé en tweets fumeux, en discours sans impact, en culte de soi, en intolérance, pour la préparation interminable d'une loi inutile sur la contrainte pénale ! Comme j'en veux au président d'avoir, par cynisme et par indifférence à la chose judiciaire, maintenu Christiane Taubira comme un marqueur de la vraie gauche qu'il avait abandonnée, heureusement, pour sa part, depuis longtemps !
Que de temps gagné pour la démocratie et l'unité si André Vallini avait été nommé en 2012 ou si Jean-Jacques Urvoas avait été nommé déjà, en août 2014, quand à la surprise générale elle avait été repêchée !
Il y a des ministres qui ont la capacité de séduire et de convaincre au-delà de leur camp. A droite comme à gauche. Tout simplement parce qu'ils se contentent d'accomplir seulement ce qui est nécessaire. Et c'est beaucoup.
Jean-Jacques Urvoas en fait partie. Je le prie de me permettre de garder mes certitudes.
@breizmabro
Comment osez-vous parler de patois, terme péjoratif pour illustrer les différents dialectes de notre langue ?
Rédigé par : Claggart | 20 février 2016 à 11:24
@sylvain 18.2.16 - 9.15
En effet, et je n'apprécie guère le 'name dropping' mais imaginez les commentaires hargneux de certains/certaines, si l'auteur n'était pas indiqué, ils hurleraient au plagiat, voire plus, et les autres qui m'insulteraient pour propos imbéciles... Donc prudence quand on connaît la malveillance, le caractère 'maléfique' ahahah de certaines/certains.
Rédigé par : eileen | 18 février 2016 à 18:33
@calamity jane 18.2.16 - 5.13
Ceux qui ne suivent pas leurs comptes sont des irresponsables... cependant il faut être particulièrement taré - faut-il se croire intouchable - pour, comme Sarko avocat, signer des comptes de campagne sans au préalable s'être intéressé aux comptes... Corinne Lepage aurait mieux fait de se taire, plutôt que dire, pour le défendre, elle et ses confrères et sœurs, sans doute, 'on ne peut pas nous demander de compter le nombre de petits fours...' bien évidemment, et ce n'est pas ce qui leur est demandé... Ce niveau de commentaire est effrayant et ce sont ces gens-là qui prétendent nous gouverner, et dépenser... nos impôts.... C'est à mourir de honte !
France 3 a diffusé un excellent documentaire re Areva et le désastre conduit à marche forcée par Anne Lauvergeon... sa désinvolture nous coûtera quelques milliards en impôts, selon ce que l'on considère il s'agit d'une bagatelle entre 5 et 25 milliards d'euros, un retard de neuf ans dans la livraison de l'EPR finlandais et donc un niveau de pénalités de retard monstrueusement élevé, le désastre à venir d'EDF... et tout cela sous le contrôle actif de l'Etat, bien incapable d'exercer quoi que ce soit - comme d'habitude.
Seul l'époux de Madame Lauvergeon, Olivier Fric si si si il faut le faire ahaha, risque d'être condamné pour délit d'initié, ben voyons dû aux informations de Madame.
Rédigé par : eileen | 18 février 2016 à 18:25
M. Urvoas, vite ! Intéressez-vous aux époux infernaux encore au milieu d'une mystérieuse affaire de fondation. Je suis atterré qu'ils puissent encore sévir. Cela dépasse l'entendement pour des personnages publics et politiques. Nous sommes la risée de nos voisins.
Rédigé par : Giuseppe | 18 février 2016 à 09:30
"On est stupéfait de la quantité de critiques et de niaiseries que peut contenir un imbécile (Victor Hugo).
Rédigé par : eileen | 17 février 2016 à 23:30 "
En quantité de critiques et niaiseries, Victor Hugo n'était pas mal non plus, il parlait en connaissance de cause.
Rédigé par : sylvain | 18 février 2016 à 09:15
Merci Monsieur Bilger d'avoir rappelé cette formule trop oubliée de Henry de Montherlant qui s'applique tellement bien à Folcoche : "celui qui abaisse c'est qu'il est bas".
Ma charité de chrétienne de parvis lui pardonne, Folcoche ne sait pas ce qu'elle fait !
Rédigé par : eileen | 18 février 2016 à 08:16
@eileen
J'ai également entendu quelques propos selon lesquels une personne qui fait campagne n'aurait pas à se soucier des comptes et qu'elle pourrait reléguer le sujet d'un revers de main précieux...
Ben voilà ! Je gouverne comme je fais campagne ! Et on a déjà vu et payé pour ce genre d'inconscience.
Le constat est simple : ces personnes ne savent pas ce qu'est le travail et les responsabilités d'un chef d'entreprise avec des personnes humaines (non des chiffres) qui travaillent pour lui.
En fait, les pires assistés.
Rédigé par : calamity jane | 18 février 2016 à 05:13
On est stupéfait de la quantité de critiques et de niaiseries que peut contenir un imbécile (Victor Hugo).
Rédigé par : eileen | 17 février 2016 à 23:30
A propos de mauvaise pub le MIS selon eileen se pose là.
De la culture Wiki, de marque déposée pour les Nuls, revue et corrigée par M. Toulemonde. Du Miss Helen Monoprix en quelque sorte !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 février 2016 à 19:41
1- Etonnant qu'aucun juriste, profession qui pullulerait sur ce blog ce qui ne serait que normal, ne réagisse jamais à cette notion de "non-lieu" dont se gargarisent les mis en examen... Je croyais qu'un non-lieu n'était pas la reconnaissance d'une non-culpabilité, d'une innocence et que ce n'était pas comme s'en sortir blanc comme neige vêtu de lin blanc, mais qu'il existe des indices insuffisamment concordants (pour faire vite et simple) pour condamner et que celui qui en bénéficie pousse un gros "ouf" de soulagement, lui seul sait qu'il s'en est fallu de peu !
2- Par contre les propos tenus par les députés LR sont -pour moi - effrayants, comment peut-on soutenir un homme ou une femme incapable de suivre, pour faire simple, la gestion (au sens noble) d'un parti politique par exemple. Bien sûr que son président ne doit pas signer les chèques, ouvrir les enveloppes et autres bêtises du même genre (et pourquoi ne pas faire aussi le ménage) comme certains idiots s'empressent de déclamer comme des pipelettes. Un réel chef d'entreprise quel qu'il soit aura su mettre en place un MIS Management Information System cela afin de lui permettre de suivre selon une périodicité quotidienne, hebdomadaire ou bimensuelle à l'aide des indicateurs clés, le suivi de ce dont il est responsable.
Ce sont de cinq à dix chiffres-clés pour la période et en cumulé, et le compte de charges identifiant les cinq à dix "fournisseurs/prestataires de services" les plus importants. C'est le tableau de bord dont dispose, selon la périodicité choisie, tout chef d'entreprise digne de ce nom, chef d'entreprise comptable du résultat, de la bottom line et qui remet sa place en jeu chaque année. Un tel chef d'entreprise aura su faire le nécessaire pour que soient faites - en deux lignes - les analyses "prévu/réalisé" avec la même régularité.
Sarkozy a prétendu qu'il sauvait le monde MDR, mais durant sa campagne il sauvait quoi ? son poste...
Pas le temps, prétend-il ? Il faut apprendre à utiliser les temps masqués... sinon on est vite débordé et inefficace.
Si Sarkozy n'a pas compris la nécessité absolue d'un MIS c'est peut-être qu'il pensait qu'il gérait une grosse caisse noire - sans fond - dans laquelle il pouvait puiser, et peut-être aussi qu'il était intouchable et que la réélection était aussi dans sa caisse noire MDR
Il faut être sensible uniquement à la pub, ou au théâtre de boulevard pour voter Sarko, il a montré la limite de sa compétence, il ne sait pas gérer, il sait parler, promettre, il n'a pas le charisme nécessaire pour faire et mener à bonne fin ses promesses qui doivent être traduites en actions, et déclinées en procédures, en méthodes de travail, le tout contrôlé à chaque étape. Il ne sait pas faire, il ne sait pas mettre les mains dans le cambouis, son entourage non plus, tous plus attirés par les paillettes et les ors !
Voter à droite, oui, mais pas pour Sarko qui a montré et démontré la limite de ce qu'il est, un pubard, mais une bonne pub qui ne fait pas vendre le produit... est en fin de compte une mauvaise pub !
Rédigé par : eileen | 17 février 2016 à 13:31
@hameau dans les nuages | 17 février 2016 à 09:39
Les socialistes ont une haine viscérale de la paysannerie, trop indépendante et idéologiquement gênante ; ces mauvais électeurs de droite doivent payer le prix fort et disparaître. Ceci fait partie de leur programme : tuer toutes velléités d'insoumission, de liberté, d'entreprise et de créativité qui oseraient défier ce pouvoir totalitaire.
Nos paysans vont enfin retrouver les mêmes "joies" qu'ont connues les moujiks en URSS : harcelés fiscalement, fliqués en permanence, contrôlés surveillés menacés, ils en crèveront quoi qu'ils fassent.
Rédigé par : sylvain | 17 février 2016 à 10:31
@vamonos | 16 février 2016 à 09:48
En ce moment les agriculteurs se penchent sur les photos satellite qu'ils ont reçues. Ils ont pour mission de rechercher les SNA (surfaces non agricoles). Hallucinant ! C'est à l'agriculteur de rechercher les erreurs d'interprétation de surfaces qui auraient été déclarées non agricoles alors qu'elles le sont... ombre des arbres... chemins qui ne le sont plus... fossés trop larges... avec pénalités à la clef si l'interprétation qu'ils donnent se trouve erronée lors des contrôles.
Je vous laisse parcourir les commentaires de ce site à ce sujet :
http://www.agri-convivial.com/t63910-sur-telepac-les-sna-sont-dispo
Casse-tête et pétages de plomb garantis. Cela va mal finir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 février 2016 à 09:39
Maousses costauds nos tocards socialos !
Sarko et Le Pen mis en examen ; LOL !
Y aurait-y pas comme un parfum d'élections l'an prochain ?
Bien entendu ce n'est que pur hasard et nous savons que la justice socialiste est indépendante du pouvoir... socialiste.
Rédigé par : sylvain LOL LOL LOL | 17 février 2016 à 08:46
@ Paul Duret | 16 février 2016 à 21:54
A vrai dire la musique bretonne me saoule aussi, certaines musiques de rap aussi (comparer les deux est assez audacieux) mais j'aime assez lorsqu'elle se joue celtique, à l'irlandaise.
De toutes façon, pas trop longtemps non plus ;-)
@ Noblejoué | 16 février 2016 à 19:38
C'est vrai il y a plusieurs "parler" breton, car c'est avant tout une langue orale. Le breton n'est pas le même à Quimper qu'à Roscoff, à Lorient ou Vannes. Ni même les intonations. C'est la raison pour laquelle certains ont "littéralisé" la langue. Mais les vieux Bretons bretonnants ne comprennent pas bien le breton littéraire qui n'est qu'une mixture des patois de diverses régions, et il y a beaucoup de mots différents pour une seule expression. Comment choisir le bon dans la bonne situation, tout est là...
Quant à la musique bretonne... dans les fest noz rigolos ça va, ou lors des nuits celtiques avec les Irlandais, mais autrement une heure de biniou(s) non, merci :-(
Pour ce qui est d'Halloween que les Irlandais ont emportée avec eux "aux" Amériques, cette fête n'est pas très suivie en Bretagne sauf peut-être pour les petits (à cause des friandises sans doute). Pour ceux qui aiment les contes traditionnels qui font peur ils préfèrent les histoires d'Ankoù :-D
Adéo Noblejoué ;-)
Rédigé par : breizmabro | 16 février 2016 à 23:58
@ breizmabro
Que la langue bretonne se développe, je n'y vois aucun inconvénient.
Par contre, la musique bretonne, je serais plutôt contre. C'est le genre de truc qui vous casse les oreilles. Je préfère encore le rap !
Rédigé par : Paul Duret | 16 février 2016 à 21:54
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2016 à 16:13
Effrayant en effet !
Hollandouillomètre à zéro ! La France est en danger !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 février 2016 à 21:15
@ vamonos
Boire dans un abreuvoir, les chevaux ! Comme si toute la propriété du paysan était une auberge près de laquelle attacher la plus noble conquête de l'homme.
J'avais remarqué un sweet-shirt pas mal où on voyait des bois et un commentaire style BD disant "personne ne viendra me chercher ici". Mais si ! Il y a une réglementation tatillonne pour les bois :
http://www.cher.gouv.fr/layout/set/print/Politiques-publiques/Environnement-eau-energies-renouvelables-foret-chasse-peche/Foret/Reglementation-forestiere
Ca donne envie ?
Enfin, avant, on faisait l'inverse de l'écologie, des remembrements pour plus de productivité. Avec des résultats très antiécologistes, c'est sûr. Une seule chose ne change pas : contraindre les paysans. Ils ne peuvent pas délocaliser leurs terres, alors...
@ breizmabro
Triste pour ce que vous m'apprenez. Vous disiez que les Irlandais sont une aide. Pensez-vous que comme en Irlande, la culture bretonne va perdurer alors que la langue disparaît grâce à la musique ? Est-ce que beaucoup de Bretons acceptent cela ou est-ce qu'il y en a beaucoup qui tiennent à la ou je crois les langues bretonnes ?
Est-ce qu'on suit plus Halloween en Bretagne que dans le reste de la France, est-ce qu'Halloween aide la culture bretonne puisque d'origine celte et suivi dans les pays anglo-saxons ?
Rédigé par : Noblejoué | 16 février 2016 à 19:38
@ chère eileen | 16 février 2016 à 13:41
Je n'ai pas dû être claire.
En 90 Juppé était locataire de la Ville de Paris, rue Castiglione.
En 95 la ville de Paris, dont il était adjoint au maire, lui a attribué, en remplacement, un appartement de 181 m² ++, 26 rue Jacob, dans un hôtel particulier, pour un prix défiant toute concurrence, dans leur parc privé.
Quant à Hulot résident de Saint-Lunaire, il est, comme Brice Lalonde ("Génération Ecologie" leur pépère à tous ;)) qui est né à Neuilly/Seine, petit cousin de John Kerry, devenu maire de Saint-Briac-sur-Mer (la porte à côté) de 95 à 2008, Breton.
Ministre de l'Environnement, Brice Lalonde (né en 46) aura comme successoeur en 92, je vous le donne en mille, Ségolène Royal !
Ce qu'ils ont bien réussi les écologistes, c'est le recyclage :-D
Rédigé par : breizmabro | 16 février 2016 à 17:47
Débuts fracassants du Ministre Urvoas ; il organise, deux jours après la Saint-Valentin, la version Al Capone de la "Saint Valentin day massacre", en perquisitionnant chez les Le Pen le même jour où Sarkozy est devant les juges pour Bygmalion, c'est astucieux.
Le titre de ce billet prend tout à coup une curieuse signification...
Effrayant, pouvoir aux abois.
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2016 à 16:13
"Quant à la musique bretonne et/ou celtique, heureusement que les Irlandais nous aident. Alors vive la saint Patrick !!"
Rédigé par : breizmabro | 16 février 2016 à 12:56
On ne dira jamais assez combien le biniou et la cornemuse inquiètent les ORL bretons.
Au temps des guerres entre l'Angleterre et l'Écosse, l'excellent Duc d'Hamilton avait décrété qu'un joueur de cornemuse écossais était aussi dangereux qu'un soldat, l'infernale cornemuse effrayait ses lansquenets dans le bon déroulement des massacres. Il n'avait pas tort, c'est épouvantable et devrait faire l'objet d'un ajout aux conventions de Genève sur l'art de la guerre. A chaque bataille les joueurs de cornemuse étaient systématiquement abattus.
Pour l'Irlande heureusement il y a Van Morrison...
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2016 à 14:37
@breizmabro 16/1/16 - 9:57
Merci, cependant je ne mettrais pas ma tête sur le billot re cet appartement dans la fort courte rue de Castiglione dans le prolongement de la place de Vendôme vers le Jardin des Tuileries : Juppé comme locataire d'un appartement de la Ville de Paris (hautement improbable à cette adresse mais bon, tout est possible) dans un 181m2 avec 21m2 de terrasse, mais alors avec une terrasse très très en retrait... par contre la rue Jacob info vraie, publiée suite à un scandale concernant son attribution et aussi le loyer préférentiel accordé à fiston, belle résidence de ville tout à fait charmante : la rue Jacob dans le 7ème, donc rive gauche, convient certainement mieux à Isabelle, qui déteste aussi Bordeaux, et ne s'en cache pas, enfin discrètement !
Tout est possible, il y a bien de très beaux et grands appartements dits sociaux à Neuilly en bordure du bois de Boulogne, à quelques encablures du Château de Madrid, occupés par des happy few dont l'un très connu, très écolo - pas Hulot qui lui habite à Saint-Lunaire - a eu la chance d'en recevoir deux, sur le même palier !
Rédigé par : eileen | 16 février 2016 à 13:41
@ Noblejoué | 15 février 2016 à 20:52
"Donc je pense et j'espère que la langue bretonne se développe. Qu'en pensez-vous ?
On entend moins parler de musique bretonne mais je suppose qu'elle aussi se développe, entre Stivell et Nolwenn, non ?"
Non la langue bretonne ne se développe pas, perso je l'ai pratiquée (un peu) avec mon père, surtout pour rire... et pour faire passer des messages afin que les autres ne comprennent pas ;-)
Lui était de ces Bretons à qui les Français avaient dit de "parler français et de ne pas cracher par terre".
Maintenant ceux qui ne parlent pas français et qui crachent par terre sont devenus les idoles de Français. Ils se nomment : footballeurs :-D
Quant à la musique bretonne et/ou celtique, heureusement que les Irlandais nous aident. Alors vive la saint Patrick !!
Rédigé par : breizmabro | 16 février 2016 à 12:56
"Guérini signalé au parquet financier pour un compte en Suisse de sa femme" (AFP)
Et dire qu'il existe des citoyens pour croire en des personnages de cette espèce, comme les époux infernaux, les Cahuzac... Et surtout d'arrêter de dire qu'ils ne sont pas tous pourris. Si on fait le ménage à fond nul besoin de sortir la table à rallonge pour dîner.
Monsieur Urvoas certes a de quoi s'occuper à la justice, par contre vite des lois pour mettre hors d'état de nuire ces méchants personnages pour qu'ils disparaissent à jamais de ma vision politique.
Ecoeurant !
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2016 à 12:35
@ Savonarole | 16 février 2016 à 09:41
Pour le coup j'essaie de me hisser à la hauteur d'un certain Savonarole, avec humilité bien sûr.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2016 à 12:19
Avec un tel patronyme, quoi de plus normal que la "douairière" se comporte ainsi, favorite répudiée parmi les favorites du moment évoluant dans cette monarchie républicaine et d'une démocratie immature, elle se la joue Marie-Antoinette face à son Flanby aussi mou que l'était Louis XVI le bricoleur : pour mémoire ahaha... l'histoire s'est mal terminée ahaha
Louis XVI n'était pas le mollasson décrit par certains dans certains livres d'histoire, il était bien plus fin et politique... tiens mais il y aurait donc/peut-être une réelle ressemblance. D'ailleurs il me semble que le président a le nez dit des Bourbon...
Rédigé par : eileen | 16 février 2016 à 11:05
@ eileen | 15 février 2016 à 19:32
"Je ne suis pas parisienne ça me gêne, ça me gêne..." comme chantait Marie-Paule Belle mais, de mémoire, je crois qu'en 90 Juppé était locataire rue de Castiglione. Ce n'est qu'en 95 que lui sera attribué au 26 rue Jacob (pour la visite ;-)) dans "le domaine privé" de la ville de Paris (1300 appartements environ) un appartement dans un hôtel particulier de 181 m² etc. etc.
Peut-être ai-je fait une confusion de date sur les attributions de logement, mais pas sur le passe-droit en sa qualité d'adjoint au maire de Paris. Plus tard il aura "une tête à chapeau", mais il aura quand même bien profité des "bonnes oeuvres" de la Mairie de Paris. :-D
Rédigé par : breizmabro | 16 février 2016 à 09:57
@Noblejoué
"Non seulement c'est horrible de sacrifier les hommes aux bêtes, mais c'est... bête."
Les écologistes ne savent plus quoi inventer, à force de juxtaposer des règlements contradictoires, les hommes et les bêtes ne peuvent plus vivre sereinement. Je vous propose un exemple de la situation dans laquelle se trouvent les propriétaires de chevaux dans la vallée de l'Eure depuis qu'une législation est entrée en vigueur récemment. Les chevaux qui vivent dans les prés doivent boire dans un abreuvoir, ils ne doivent plus se désaltérer dans les gués de l'Eure et de ses affluents ! Le paysan se demande ce qu'il doit faire, s'il doit clôturer la rivière, enfermer ou abattre ses chevaux... Un jour, la goutte d'eau fait déborder le vase et il s'en va dans une grange se mettre une corde autour du cou.
Les années passent, les paysans et leurs animaux domestiques disparaissent. Les écologistes préfèrent voir disparaître les propriétaires terriens afin qu'ils laissent la place pour la construction de lotissements et d'immeubles.
Le nouveau ministre de la Justice est bien loin de ces contingences de bas étage, de bas bourg, de cette France qu'on assassine peu à peu.
Rédigé par : vamonos | 16 février 2016 à 09:48
@Giuseppe
"...le parcours essuie-glaces de Thierry Mandon"...
Excellent !
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2016 à 09:41
Il aura suffi que Jean-Louis Debré tousse hier soir sur Europe 1 pour faire comprendre à Laurent Fabius qu'il fallait lâcher la COP21, pour qu'avec un fiel consommé la douairière Royal rappelle au nouveau président du Conseil constitutionnel que "nous sommes dans un état de droit". Et tout ça sans qu'on entende la voix d'Urvoas, lui-même nouveau ministre de la Justice.
Arsenic et vieilles dentelles, ce combat entre sexagénaires et septuagénaires flanque la pagaille dans la maison de retraite France.
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2016 à 08:33
Juste, et pour une seule et unique fois, et pour un peu de positivité dans ce monde de brutes... ahaha vive la réforme de l'orthographe... enfin je n'hésiterai plus jamais entre "phantasme et fantasme"... libéralité ahaha prise depuis bien longtemps !! ahahah LOL LOL a-a-a-
Rédigé par : eileen | 16 février 2016 à 07:36
Je ne suis pas sûr que nous soyons pris au sérieux de l'extérieur : le nouveau ministre passe encore, mais quand on voit le parcours essuie-glaces de Thierry Mandon il y a de quoi s'interroger.
Après un passage au machin de la simplification qui complique tout, on le retrouve au secrétariat d'Etat à la Recherche... Là je deviens carrément fébrile, le bon soldat de FH à l'assaut du futur de la France, rien que ça ! J-J Urvoas à la Justice on peut comprendre, le précédent sur les traces de "On va marcher sur la lune", je suis sceptique.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2016 à 00:05
@ breizmabro
Vous-même défendez beaucoup votre terroir ! A force de lancer quelques mots en breton à une autre personne qui vous répond pareil et en marquant votre solidarité avec moi en langue bretonne, vous m'avez donné la curiosité de voir s'il n'y avait pas de traduction possible sur le net. Eh bien, si ! De plus j'ai découvert ce projet :
http://www.fr.brezhoneg.bzh/43-apertium-en-savoir-plus.htm
Donc je pense et j'espère que la langue bretonne se développe. Qu'en pensez-vous ?
On entend moins parler de musique bretonne mais je suppose qu'elle aussi se développe, entre Stivell et Nolwenn, non ?
@ protagoras
"L'incompatibilité substantielle est manifeste entre le travail du vin, produit de jouissance adulte, requérant savoir-faire, patience, maturité des plantes et des hommes, donc acceptation du réel, et "l'écologie politique" revancharde et/ou boboesque, qui se situe au niveau d'une nursery d'enfants fantasmant une toute-puissance sans mémoire.
Le vin, vous l'observerez historiquement, est un marqueur spécifique de civilisation."
On ne saurait mieux dire. C'est en se pliant au réel qu'on le et se transforme.
Tragiquement, trop d'écolos en viennent à effacer les hommes jusqu'à chasser des peuples premiers de leurs terres, réfugiés de la conservation. Non seulement c'est horrible de sacrifier les hommes aux bêtes, mais c'est... bête.
1 Les milieux eux-mêmes, si jolis, ne le sont pas que grâce à dame Nature, mais par intervention humaine... Quoi d'étonnant ? Plus que le castor ou l'éléphant, les hommes impactent sur le milieu... Dans un certain temps, la nature ne sera plus du tout celle que les évinceurs de peuples ont aimé à l'arracher à ses propriétaires.
2 Les peuples dépossédés n'ont plus intérêt à ménager une ressource dont on les déchoit... Sur les terres où ils sont, ils ne se privent pas, et comme je les comprends ! Les écologistes sont tellement indignes de leur nom qu'ils ne comprennent pas qu'il ne s'agit pas de sanctuariser des lieux mais de sécuriser les espèces en permettant aux animaux de circuler, ce qui ne peut se faire que par le consentement des populations.
Rédigé par : Noblejoué | 15 février 2016 à 20:52
@ Xavier NEBOUT | 15 février 2016 à 18:51
"Alors qu'il est président de l'association SOS Racisme, Harlem Désir perçoit 10 500 francs par mois d'une autre association, l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Cet emploi fictif lui vaut une condamnation, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de bien sociaux."
Pourquoi voudriez-vous que cela n'existe plus, surtout en ce moment ? ;-)
Rédigé par : breizmabro | 15 février 2016 à 19:48
@breizmabro votre 18.25 dernier paragraphe...
Dans ce quartier que je connais parfaitement, de l'ouest à l'est, nord, sud, et dans le désordre, de l'Elysée à la Place de la Concorde, puis longeant par le jardin des Tuileries ou par la rue de Rivoli (avec un arrêt chez Angelina pour son Mont-Blanc), allant vers la Comédie-Française puis rejoignant la rue de la Paix par la rue Saint-Honoré (nouvel arrêt chez Colette pour voir tant d'objets nécessaires, mais inutiles, mais si chers) pour enfin atteindre la place Vendôme, donc un très large rayon autour de la place Vendôme ; à part le tsunami immobilier, quasiment dans la clandestinité, du Sultan du Brunei je ne vois pas à quelle adresse vous faites allusion... Pouvez-vous préciser, juste par pure curiosité ??
Rédigé par : eileen | 15 février 2016 à 19:32
@ eileen 14.29
Entièrement d'accord avec vous et vous le dites beaucoup mieux que moi.
Rédigé par : Paul Duret | 15 février 2016 à 19:14
@bruno 15h40
Parangon de goujaterie.
Rédigé par : Claggart | 15 février 2016 à 19:12
@eileen
Les bénévoles, ça peut toucher des indemnités et bénéficier de formations. Et côté formations, non seulement elles sont souvent en quatre étoiles aux quatre coins de la planète, mais en plus, il faut que les associations envoient des membres dévoués pour voir où ils dormiront...
D'ailleurs avec un tel ministère, Taubira pourrait être contente, car on pourrait rouvrir le bagne rien que pour les présidents et directeurs d'associations ainsi que pour les formateurs qui sont généralement salariés par d'autres associations. Tout bénef pour la Guyane.
Si on veut rire encore, il faut savoir que pour que les associations aient des subventions, il faut qu'elles embauchent les enfants... des élus. Comme ça, les petits, ils peuvent avoir le pied à l'étrier pour faire de la politique...
On continue ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 février 2016 à 18:51
@ Noblejoué | 14 février 2016 à 21:43
Vous avez raison de soutenir votre terroir. Je ne suis pas une "fan" du Sauternes mais je soutiens ceux/celles qui l'apprécient, sans doute à sa juste valeur, par contre je suis une inconditionnelle des Graves. Même des petits ;-)
"Le gouvernement refuse de prendre en compte la biodiversité et la richesse de Sauternes. Les 327 kilomètres sont estimés à 8,3 milliards d'euros, actuellement non financés (décembre 2015). Les travaux devraient durer de cinq à sept ans"
Et allez donc... ! ("rigolez pas c'est avec nos sous" comme disait un certain Coluche)
Mais, ouf, vous allez être sauvé avec notre pomponette qui nous revient "ministre de la biodiversité" ;-)
Par ailleurs je comprends mal pourquoi la SNCF veut, encore, faire une ligne supplémentaire alors qu'elle se plaint d'être en déficit, à tel point que pour attirer le client elle propose des prix low cost parmi la longue liste déjà proposée (vieux, jeunes, vacances, week-end (j'ai l'droit), pros, couples, dernières minutes, abonnement kilomètres...) bientôt sans doute aux kilomètres "départ-arrêté" avec arrêt à la demande :-D
Elle ferait mieux (la SNCF) de réparer les tronçons des RER parisiens vieux de 90 ans !
En même temps... Bordeaux à DEUX heures de Paris c'est une aubaine pour Juppé (et pour nous) au cazou... Ainsi il n'aura pas besoin d'un appartement de fonction de 181 m2 réparti sur six pièces, plus 21 m² de terrasse près de la place Vendôme, Jean Tiberi ne pouvant plus financer les travaux de rénovation :-D
Kengred Noblejoué ! ;-)
Rédigé par : breizmabro | 15 février 2016 à 18:25
Cher Philippe,
Pour rentrer dans ce gouvernement, il fallait vraiment avoir faim de paupiettes, au minimum s'appeler Paulette ou être la reine des mauviettes.
Tiens, en voilà une qui sort par la porte et qui revient réduite par la fenêtre.
Basta des grosses ficelles, puisque rien ne tient sans elles, paroles de paupiettes.
Nicolas Hulot n'a pas eu l'envie de se faire ficeler par ses charcutiers ensorcelés.
Fleur s'est délivrée de ses liens. Une fleur n'est pas un bouquet de thym ou de laurier à lier pour accompagner la mijotée de paupiettes.
Dame Taubira s'est éjectée avant d'être grillée par le maudit cuisinier.
Cependant, la Constitution vaut bien un fromage. Si telle était la proposition qui lui avait été faite, la voilà refaite. Le plat lui a été soufflé par un Fabius prédestiné et plus affamé.
Quid du recyclage ?
Que va devenir Dame Taubira ?
Que va devenir Dame Fleur ?
Certains ne manquent pas de gourmandise comme Fabius lui-même qui garde sa COP21 aux accords non contraignants et dans une France à la traîne sur ce même point et prend fauteuil au banquet de la Constitution.
Le Drian s'est attablé à la Région et à la Défense.
Les ex de Hollande sont toujours servies les premières. Ah ce petit fil à la patte !
Dame de Paris, Dame du Poitou, Dame du casque et ses copines, le tout au bon plaisir des "raqueurs".
A votre bon coeur, elle voudrait bien un poste la petite dame !
Quant à Cosse qui en avait assez de la politique et qui cherchait un job de fonctionnaire la voilà casée dans la petite cuisine telle une miss pour quelque temps avant sa démission à la mode Cresson ou Dufoix.
Tout cela ne ressemble même pas à une recette de paupiettes mais à une fin de repas où chacun chanterait "tiens voilà du boudin, un coup de pompe dans les rotules" ou bien "l'avion, l'avion, l'avion..."
Quid des priorités des Français ?
Ce sera pour plus tard ou jamais...
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 15 février 2016 à 16:52
@Paul Duret 15.2.16
14:14 - La raison est la suivante... ahaha (selon les spécialistes du bien connu "it") doit remplacer le LOL LOL devenu trop commun, trop ringard... le it étant ahaha... mais pourquoi pas a-a-a !!
14.29 - Tout à fait d'accord avec vous, 35 heures/semaine, bon acceptons-en l'augure, bien que certains chiffres, publiés, affirment autre chose, à la baisse... mais durant combien de semaines/an... il se dit, et là beaucoup plus sérieusement que ce serait durant à peine 26 semaines/an contre 42 à 44 semaines/an pour le secteur marchand et selon les conventions particulières selon les entreprises ! Une certitude certaine, il existe une poche de productivité perdue... par un manque cruel de coordination, d'une absence de savoir précisément qui fait quoi et où et quand, que certains osent camoufler sous des manques de photocopieuses, ce qui est vrai, mais pas seulement. Le manque de moyens ie. de personnel dans la Fonction publique au sens large est un enfumage de première auquel personne jamais ne s'attaquera... Le remplacement d'un fonctionnaire sur deux est un autre enfumage, cette mesure autoritaire est insuffisante, elle se fait au détriment du service rendu au public... cette mesure ne peut être efficace que si une étude précise et préalable sinon, enfumage, insatisfaction des fonctionnaires, insatisfaction du public, alors que la condition sine qua non est que dans ce type de rationalisation la prestation rendue ne doit en aucun être amoindrie, réduite de quelque manière que ce soit...
@Xavier Nebout 15.2.16 - 16.08
Vous avez tellement raison, mais prudence ils seraient capables de le faire. Ces associations sont une honte absolue, elles sont une délégation abusive de l'Etat qui demande à d'autres de faire ce qu'il ne sait/ne peut pas faire, par manque de temps ahahah et quelquefois ce sont des bénévoles, si si, qui pallient la carence de cet Etat en obésité morbide qui ne peut plus bouger... avec quelques permanents et quelques subventions... jamais personne ne s'inquiète de leur utilité réelle, de leur ROI, les associations sont des sortes de ASB... association sans but... statut qui existe en Belgique. Certaines sont utiles, et défendent des causes nobles... elles font en plus appel à la générosité publique, comme le Téléthon... pourquoi pas un Etathon... il y a bien eu un Sarkothon...
@bruno 15.2.16 - 15.40
Pas bien bruno... Pourquoi elle est passée entre les gouttes ? mais justement parce qu'elle n'est pas ce que vous prétendez, ce que vous croyez, ce que vous voyez : vos lunettes vous trompent, elles doivent être changées, vos verres grossissent ce que vous voyez ahaha
Moi, je vois cette femme, jeune mariée à l'ayatollah vert Denis Baupin, comme une belle plante, verte, pulpeuse, tendance Rubens et toujours souriante... jolie plante verte qui va vite s'étioler et qui risque - comme Cendrillon à minuit - d'être vite transformée en potiche !
Rédigé par : eileen | 15 février 2016 à 16:47
Je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de ministère des associations.
Quelques milliers de fonctionnaires pour s'occuper de centaines de milliers d'emplois bidon, ça ferait des emplois.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 février 2016 à 16:08
Vu dans Le Figaro : "Les femmes en surcharge pondérale victimes de discrimination à l'embauche".
Pourquoi Mme Cosse est-elle passée entre les gouttes ??
Rédigé par : bruno | 15 février 2016 à 15:40
On entend toujours les mêmes rengaines sur le manque de moyens de la justice. Je ne suis pas sûr que les moyens alloués soient utilisés au mieux quand je vois ce que coûtent certains procès médiatiques, quand je vois que certains dossiers font des dizaines de milliers de pages (qui a lu toute cette paperasse, qui a noirci tous ces feuillets ?).
Par ailleurs, où en est l'informatisation des tâches administratives ?
Et au fait est-ce que les personnels font au moins 35h par semaine ?
Comment tolérer que certains jugements soient prononcés plus de dix ans après les faits ?
Et tout ce tralala avec robes, hermine... ça ne doit pas être commode pour se déplacer et vite régler les affaires.
Quand vous aurez répondu à toutes ces questions, alors, j'essaierai de vous soutenir.
Rédigé par : Paul Duret | 15 février 2016 à 14:29
@Savonarole
"C'est curieux ce goût pour les ternes à mine de papier mâché..."
Très juste. En politique et dans l'entreprise, nous donnons les premières place à des cérébraux, ceux qui dépensent leur énergie intellectuellement dans les bureaux, mais ne connaissent pas le terrain, sinon pour aller serrer des mains. Faites 200 km, direction nord de la France, vous trouverez des gens de plein air, toniques, qui aiment la chasse et la pêche et qui appartiennent à des confréries buveuses de bière - je ne parle pas de Martine Aubry, une parachutée, qui certes arpente les marchés et boit peut-être de la bière, mais n'a pas cette culture que l'on retrouve aussi chez les Flamands et chez les Anglais, qui sont par ailleurs extrêmement créatifs industriellement, et pragmatiques en politique. On a besoin de rugbymen, ou de soldats, ou d'industriels créateurs de leur entreprise, pas de petits maîtres ni d'intellos qui s'emmitouflent dès qu'ils vont au grand air.
Rédigé par : Lucile | 15 février 2016 à 14:19
@ eileen
"Ahaha", c'est nouveau ? ça vient de sortir ? avec la nouvelle ortografe, ce ne serait pas plutôt a-a-a ?
Rédigé par : Paul Duret | 15 février 2016 à 14:14
@Noblejoué | 14 février 2016 à 21:43
Je souscrirais entièrement à une "jurisprudence Sauternes" (plût à Dionysos qu'il en existât une !).
L'incompatibilité substantielle est manifeste entre le travail du vin, produit de jouissance adulte, requérant savoir-faire, patience, maturité des plantes et des hommes, donc acceptation du réel, et "l'écologie politique" revancharde et/ou boboesque, qui se situe au niveau d'une nursery d'enfants fantasmant une toute-puissance sans mémoire.
Le vin, vous l'observerez historiquement, est un marqueur spécifique de "civilisation".
Rédigé par : protagoras | 15 février 2016 à 12:19
M. Urvoas ?
Une hyène d'Etat, un Alain Bauer cloné, une gouvernance sécuritaire d'administrateur colonial.
Rédigé par : protagoras | 15 février 2016 à 10:58
@ sylvain | 15 février 2016 à 08:52
Je suis d'accord avec vous.
Ch. Taubira munie d'un diplôme de troisième cycle en sciences économiques, d'une licence en sociologie et d'un certificat en ethnologie afro-américaine obtenus à Paris a "suivi" un troisième cycle en agroalimentaire du Centre français de la coopération agricole (Wiki).
Avait-elle le bon cursus pour être nommée à la justice ? Peu importe quand le roi dit : "Je" le veux !
Elle commence sa carrière politique en 1978 comme militante indépendantiste. En 1993, elle cofonde avec son mari Robert Chaudenson le parti Walwari et en devient présidente.
(A noter que son mari Robert Chaudenson sera arrêté le 13 décembre 1974 avec douze autres personnes pour avoir préparé des attentats !)
Pour être "dans la ligne" il aurait fallu nommer Jean-Guy Talamoni (président de l'Assemblée de Corse) en remplacement de Taubira lors du remaniement, la liste de Gilles Simeoni ayant obtenu 35,3% des voix au second tour des élections régionales, et 24 élus parmi lesquels 7 élus de Corsica libera..:-D
Rédigé par : breizmabro | 15 février 2016 à 10:30
Désolé mais P. Bilger a raison. Taubira aura été une catastrophe, c'est un fait. Moi président avait juré qu'il ne diviserait pas les Français contrairement à son détesté prédécesseur. On voit bien aujourd'hui qu'il a fait en la matière bien pire. Jamais je n'ai connu la France aussi divisée et c'est pour bonne partie la responsabilité de Taubira, alors pourquoi s'interdire de le dire ?
Elle n'est pas seule responsable, mais comme elle est partie avec fracas, c'est quand même elle le sujet. C'est donc normal qu'elle prenne cher !
Rédigé par : bob | 15 février 2016 à 10:26
Je reproche à ce remaniement, par l'ampleur médiatique qui lui a été donnée, de nous avoir presque fait oublier la bonne nouvelle tant attendue du départ de Christiane Taubira (...)
D'une certaine manière, ce départ de certains ministres socialistes des affaires est similaire aux coups de bâton sur la tête : cela fait tellement de bien quand ça s'arrête...
Rédigé par : Exilé | 15 février 2016 à 10:21