On le sait depuis longtemps, les Français, moi le premier, se trompent assez systématiquement sur les présidents qu'il faudrait élire chez eux mais en revanche, à les entendre et les médias de renchérir, ils seraient remarquables pour désigner, dans les pays étrangers, les candidats qu'il conviendrait de faire gagner.
Généralement c'est l'autre qui remporte la victoire.
Ronald Reagan a été méprisé en France et les Etats-Unis en ont fait un président de qualité qui a su s'entourer parfaitement et réussir.
Richard Nixon était traité avec une condescendance et une partialité lassantes par les médias français et il a accompli un premier mandat exceptionnel.
Le président George Bush junior était évidemment disqualifié pour être réélu et sa victoire pourtant a été indiscutable.
Nous devrions abandonner toute idée de voter à la place des autres peuples sans compter que notre classe politique et ses plus hauts représentants, en particulier depuis 2007, n'ont pas été à ce point brillants qu'ils aient pu donner des leçons à quelque pouvoir que ce soit.
Heureusement la France a la grande chance de pouvoir se mettre aujourd'hui sous la caricature le milliardaire Donald Trump qui semble vouloir donner des gages à tous ceux qui détestent les USA, leur politique et leur système de désignation des candidats républicain et démocrate.
Ce qui était inconcevable hier semble aujourd'hui plausible. Donald Trump sera peut-être, à l'élection prochaine, le candidat républicain. S'il affronte Hillary Clinton, il est possible, voire probable qu'il soit défait mais la joute sera rude et la démocrate aura bien besoin de l'appui de son mari et de sa fille pour vaincre.
Qu'on arrête tout de même de tomber des nues comme si Donald Trump était une sorte de clown alors que son habileté, pour séduire les Américains, a été précisément de se présenter sciemment comme une caricature, notamment sur le plan physique, pour créer avec eux une relation de proximité, de familiarité, de dérision presque affectueuse, au pire.
Donald Trump est un homme qui dépense son propre argent et cette liberté, cette indépendance qu'il revendique souvent, lui assurent le soutien fort de ceux pour qui l'Etat et ses subsides sont le mal. Ils s'imaginent sans doute que, doué pour entreprendre et mener ses affaires, Trump gérera son pays de la même manière.
Ce républicain est atypique et il est vraisemblable que si ses rivaux les plus sérieux dans son camp, Marco Rubio et Ted Cruz, parvenaient à le devancer, les Américains auraient avec eux un programme structuré, cohérent, homogène et totalement conservateur.
Ce qui suscite l'adhésion à l'égard de Trump, ce n'est pas seulement l'impression qu'il tiendrait ses engagements mais que ceux-ci sont tellement pluralistes et par certains côtés contradictoires qu'ils ne peuvent émaner que d'une personnalité elle-même ouverte, ligotée par rien, capable d'aller faire son miel ici avec l'Etat, là avec l'initiative privée. Loin que son absence de classicisme sur le fond l'handicape, elle mobilise et enthousiasme les électeurs qui rêvent de la politique comme un défi, une aventure, une nouvelle "frontière".
Son volontarisme brutal, ses foucades provocatrices à l'égard des musulmans ou des Mexicains, sa manière à la fois ostensible, vulgaire et délibérée de se présenter comme le sauveur suprême, le macho irrésistible et dominateur qu'attendrait l'Amérique, constituent des "scandales" de campagne atteignant d'ailleurs leur but puisqu'ils permettent à Donald Trump d'être en permanence une curiosité médiatique et de laisser les autres dans une ombre relative.
Qu'on le déplore ou non, ce qui rend la démarche de Donald Trump étonnante et convaincante, aussi choquante qu'elle apparaisse à beaucoup, est qu'elle intègre tout ce qui en général traîne dans les coulisses de l'esprit et s'exhibe dans une plénitude où l'homme politique n'a plus de secret, met cartes sur table et offre au citoyen, qui n'a que trop tendance à soupçonner, une transparence qui le comblera.
Si Donald Trump, contre toute attente, en venait à succéder à Barack Obama, il ne déclencherait pas la Troisième Guerre mondiale, il vaudrait mieux regarder du côté de la Corée du Nord !
Le mépris dont on accable les responsables américains qui le soutiennent et les foules qui viennent en masse à ses meetings est insupportable. Pourquoi a-t-on cette triste habitude de ne jamais rien comprendre à ce qui n'est pas nous, cette Europe éclatée, en voie d'explosion mais dont nous continuons à vanter les mérites contre ces grossiers Américains applaudissant un Trump quand nous avons la chance d'avoir un François Hollande !
Un souvenir. L'émission de Frédéric Taddéï consacrée à Donald Trump. Au début on se moque, on le ridiculise et à la fin on s'aperçoit qu'il s'agit d'un homme divers, contrasté, too much, intelligent, démagogue et toujours là alors que personne en France ne l'imaginait encore à cette place et à ce niveau. On décriait un pantin puis on a évoqué un programme. Admettre que Trump n'est pas un imbécile fou n'est pas l'honorer, c'est le décrire.
L'avenir américain est incertain. Une seule chose est sûre.
Un Donald, ça Trump énormément !
@Garry Gaspary | 05 mars 2016 à 10:41
"Vous concédiez que sur une photo où figure le président des USA saluant le roi d'Arabie Saoudite, on doit en vérité voir un Noir se dégradant devant un Arabe esclavagiste"
Croyez bien que ce n'est pas une concession, mais plutôt quelque chose de très très inquiétant à mes yeux, une abdication de dignité, une prosternation volontaire.
Qu'un "esclave" (au sens large) soit obligé de se prosterner pour sa survie ou sa simple vie, je n'ai rien à dire là-dessus.
Mais là !!
Connaissant de plus l'"égalitarisme" américain, fût-il de façade comportementale...
Remarque : j'aurais tout autant été choqué par la courbette d'un "blanc", avec cette nuance cependant : "tout ça pour ça" ?
Comme chez tout un chacun, il ya chez Obama d'ineffaçables images d'enfance... mais quand on est président des USA, on est censé se contrôler. La "politique", c'est aussi ne pas se courber, surtout physiquement.
Rédigé par : protagoras | 06 mars 2016 à 07:27
@ protagoras
C'est dès le début de votre intervention que vous avez apporté de l'eau à mon moulin, à partir du moment où vous concédiez que sur une photo où figure le président des USA saluant le roi d'Arabie Saoudite, on doit en vérité voir un Noir se dégradant devant un Arabe esclavagiste.
@ vamonos
D'un point de vue historique, quand les premiers Anglais sont arrivés sur le continent américain, celui-ci était déjà peuplé par 2 000 000 d'Amérindiens qui ne connaissaient ni le cheval, ni le fer, ni la roue.
Ah, tiens ?
Aujourd'hui, les citoyens américains n'ont de leçons à recevoir de personne
Ils perdent alors beaucoup à ne pas apprendre l'histoire de leur pays de la bouche de Marchenoir ou de la vôtre...
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 mars 2016 à 10:41
@Robert Marchenoir
"En réalité, les Etats-Unis ne sont pas un pays d'immigrants, mais un pays de colons"
Je peux l'admettre en partie, quoique cette analyse soit restrictive, puisque les faits sont plus complexes. D'un point de vue historique, quand les premiers Anglais sont arrivés sur le continent américain, celui-ci était déjà peuplé par 2 000 000 d'Amérindiens qui ne connaissaient ni le cheval, ni le fer, ni la roue. Les premiers voyageurs étaient des aventuriers attirés par l'inconnu ou chassés par la misère. Ils furent suivis par des pèlerins, les plus connus débarquèrent du bateau "Mayflower". Ils avaient foi en Dieu, confiance en l'avenir et quittaient sans regret une Angleterre où leur manière de prier Dieu était inacceptable pour les autorités.
Dans les décennies qui suivirent, des voyageurs anglais, allemands, français, polonais, italiens, russes, suédois, néerlandais, ont quitté l'Europe, traversé l'océan Atlantique à bord de bateaux à voile, je n'oublie pas tous les Africains qui ont immigré de force. Tous ces gens étaient des immigrants.
La guerre d'indépendance fut inévitable car la soif de liberté était plus forte que la volonté anglaise de châtier les renégats. Les rois de France Louis XV et Louis XVI contribuèrent dans une certaine mesure à l'émancipation politique des Américains. A l'issue de la guerre d'indépendance, le Delaware fut la première colonie à quitter le giron de l'Empire britannique puisqu'il s'agit du premier Etat qui ait ratifié la Constitution américaine. D'autres Etats ont suivi qui ont perdu le statut de colonie pour acquérir celui de membre des Etats-Unis d'Amérique.
Au début du vingtième siècle les Etats-Unis comptaient plus de 100 000 000 d'âmes qui n'étaient plus ni des conquérants, ni des pèlerins, ni des immigrants, ni des colons mais des citoyens tout simplement, qui s'aimaient les uns les autres et faisaient des bébés américains.
Aujourd'hui, les citoyens américains n'ont de leçons à recevoir de personne, la superpuissance va élire un président. Il semble que M. Trump va être opposé à Mme Clinton ; mais cela peut encore changer.
Rédigé par : vamonos | 04 mars 2016 à 20:32
@Diogène | 03 mars 2016 à 17:41
Continuez à mentir et à délirer tout seul dans votre coin, avec votre "outil informatique infaillible" et votre ami Gaspary qui vous vaut bien...
S'il y a une chose qui n'est pas infaillible, c'est bien l'outil informatique... celui avec lequel vous deviez démasquer l'identité des commentateurs qui n'ont pas le bon goût de se plier à votre idéologie gauchiste, avez-vous déjà oublié ?
Vous qui prétendiez connaître les Etats-Unis, voilà bien une chose qui n'est pas possible dans ce pays, où, malgré toute l'emprise du politiquement correct et de la "déconstruction" néo-marxiste venue d'Europe, malgré la popularité des théories conspirationnistes, les gens ont encore un reste de décence et de respect à l'égard des faits et de la vérité.
En France, non. N'importe qui peut, comme "Diogène" ou "Gaspary", dévoyer la langue et la raison pour dérouler des sottises sans queue ni tête qui ont l'apparence d'un discours construit, mais qui sont de purs délires totalement détachés de la réalité.
Un peu comme dans la propagande du Kremlin, d'ailleurs, où "Rien n'est vrai mais tout est possible", selon le livre de Peter Pomerantsev qui a lui-même vécu l'irréalité du discours poutiniste de l'intérieur.
Ce qui explique, sans doute, pourquoi la propagande de Poutine rentre en France comme dans du beurre. Les deux peuples ont le même rapport facultatif à la réalité.
Cela évidemment ne peut que mal se finir, sauf pour les privilégiés qui jouissent d'une situation protégée - et encore. Rien ne garantit, en France, par exemple, que les traitements des fonctionnaires soient versés ad vitam aeternam, de même que rien ne garantit la vie sauve à Poutine et à ses amis, une fois que son règne aura pris fin.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 mars 2016 à 13:52
"Tout faux cher Herman, sylvain est mon prénom"
Oh ! pardon "sylvain", je ne vous avais pas reconnu...
Rédigé par : Herman@Sylvain | 04 mars 2016 à 12:27
Rédigé par : Herman@sylvain | 04 mars 2016 à 02:50
Tout faux cher Herman, sylvain est mon prénom, tout le web sait où me trouver nom, adresse car j'ai une foule de procès au derrière suite aux plaintes en racisme, homophobie etc. que j'ai eues sur de nombreux forums, sites Facebook, Twitter etc., dont je suis radié pour incitation à la haine raciale, même pour des messages modérés qui passent facilement chez M. Bilger car lui seul connaît la seule et véritable liberté d'expression bafouée en permanence par tous ces défileurs intellos bobos boloss bonobos de chez "Charlie", gauchistes de la pensée unique seule autorisée, ce dont je m'en tape le coquillard à un point que tous ces inquisiteurs gauchiasses n'osent imaginer.
Par contre les insultes et menaces gauchistes : "facho réac nazi etc. sont toujours en l'état et jamais effacées, leurs auteurs jamais radiés, ce qui prouve que seule la dictature de la pensée gauchiste règne en maître dans la société.
Je répète pour la ixième, énième, millième fois, comme je le faisais pour la mule qu'on avait dans le pré chez nous : je suis, persiste et signe et confirme et de plus en plus : de droite, blanc, hétéro, enfants naturels, chrétien* traditionaliste, LMPT, identitaire, vote FN et aimerais même voter pour un parti beaucoup plus extrême que ce FN un peu trop mou à mon goût, fan de Poutine, Trump, etc. etc.
Et je préviens quiconque aurait l'idée suicidaire et kamikaze de se présenter devant ma porte d'entrée en me menaçant, de s'attendre à de très cruelles désillusions.
Merci d'être passé cher Herman !
*kss kss, nonosse, papatte, va chercher !
Rédigé par : sylvain | 04 mars 2016 à 10:39
@Garry Gaspary | 04 mars 2016 à 08:17
"Si quelqu'un comme C. Taubira avait, par contre, refusé de s'incliner devant le roi d'Arabie Saoudite pour les raisons que vous invoquiez, les mêmes nous auraient alors expliqué que cela démontre que c'est une Noire indigne d'être la ministre de la Justice française."
Certains peut-être, mais pas moi.
Sans être du tout du tout taubiresque, j'aurais approuvé totalement et inconditionnellement Mme Taubira pour cet acte totalement "français" à mes yeux, et plus généralement "culturellement occidental" (un soldat romain ou grec ne se prosternait pas devant son généralissime...).
D'ailleurs, pour une fois, je vais apporter un peu d'eau à votre moulin : le "racisme de couleur", racisme très spécifique lié à une propriété corporelle, phénotypique, visible et non altérable, n'existait pas dans l'Antiquité "païenne", qu'elle soit égyptienne, grecque classique et hellénistique, ou romaine...
Rédigé par : protagoras | 04 mars 2016 à 10:03
@ scoubab00 | 03 mars 2016 à 17:57
"Et si c'était, collègues et collègues, la "vraie vie" ?"
Pourquoi pas?
Et si, finalement la bête des marais surgissant toute gluante de vase et d'herbes louches au milieu d'un office religieux tenu dans le temple en bois de "Hell on Wheels", rappelait que le réel existe ? Que la vraie vie, c'est Bérurier et non 007...?
Et si Donald Trump était un personnage apocryphe des frères Coen ou de Tarantino, surgissant en vedette américaine dans "True Grit" par exemple, une métaphore de chamane ironique sur lequel se brise la moraline calviniste qui semble hanter les autres candidats (de façon moindre chez Rubio, qui reste un latin malgré tout) ?
Rédigé par : protagoras | 04 mars 2016 à 09:37
@ protagoras
Ainsi, B. Obama serait un président des Etats-Unis indigne d'être Noir...
J'ai comme le sentiment diffus que si quelqu'un comme C. Taubira avait, par contre, refusé de s'incliner devant le roi d'Arabie Saoudite pour les raisons que vous invoquiez, les mêmes nous auraient alors expliqué que cela démontre que c'est une Noire indigne d'être la ministre de la Justice française.
C'est le gros problème avec la vérité : quoi qu'il arrive, elle reste raciste.
@ Diogène
La plus grande surprise n'est pas les abominations à venir, mais finalement le peu de gens vraiment aptes à lutter contre la beaufitude ambiante en pointant, comme vous l'avez fait avec Marchenoir, toutes ses évidentes bassesses.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 mars 2016 à 08:17
@sylvain | 02 mars 2016 à 19:19
"Commment ?? Il y aurait des gens qui se taisent devant les c... molles anti-Trump ? Qui auraient honte devant ces guignols anti-Trump ??"
Sans doute oui, et peut-être même s'y trouve la raison pour laquelle vous-même gardez l'anonymat sur ce blog...
Rédigé par : Herman@sylvain | 04 mars 2016 à 02:50
Il est génial ce Trump. Il assène tellement de vérités panachées d'énormités, de foucades, qu'on peut le considérer comme ultra-fiable : il ne pourra jamais faire ce qu'il dit. Ce qui laisse toute leur place à l'imaginaire, à la surprise. Si j'étais états-unien, cela me démangerait de voter pour lui. Avec "Lady Frigidaire" (dixit sylvain), nous sommes en présence d'une candidate très classique, qui se différencie surtout par son genre jamais élu. Sacré contraste, pas vrai Bill ?
Les mêmes dont moi se moquaient de Reagan à l'époque. Pensez, un ancien acteur de seconde zone candidat à la Maison Blanche, est-ce bien sérieux ? Ces Yankees sont vraiment de grands enfants. Et finalement, RR a été un des présidents les plus marquants, qu'on ait apprécié ou non son action. Donald ne trompe pas tant que ça, il respire son Amérique, des cheveux de sa moumoute tombent certes dans la soupe plus souvent qu'à leur tour. Et si c'était, collègues et collègues, la "vraie vie" ?
Rédigé par : scoubab00 | 03 mars 2016 à 17:57
Pour en finir avec une controverse.
Le petit jeu de ping-pong qui m'a opposé à un commentateur du blog, Robert Marchenoir, pour n'être pas la querelle des universaux , n'en est pas moins, à mon humble avis, un objet bien identifié. Non pas parce que j'y ai pris part en tant qu'individu mais parce qu'il donne à observer deux démarches.
Pour réfuter la proposition avancée par ce commentateur : "En réalité, les Etats-Unis ne sont pas un pays d'immigrants, mais un pays de colons", j'ai fait un travail consistant à reproduire en quelques lignes ce qui est absolument notoire d'un point de vue de la recherche historique. Il convient de s'arrêter deux secondes sur le "en réalité" de Robert Marchenoir, qu'on peut traduire par : "on vous en a dit ceci, eh bien je vais vous dire ce qu'il en est vraiment". Ce qui est du dernier comique.
J'ai résumé de façon absolument irréfutable le contenu des deux ouvrages agités par l'intéressé, et censés constituer la référence sur le sujet. Le premier, le livre de Huntington, parle de tout autre chose. On peut conclure à la même chose du second, à propos duquel j'ai produit un résumé qui me donne absolument raison.
Pour être certain et dans la mesure où je n'avais pas le temps matériel de faire une lecture exhaustive de l'ouvrage The Culture of Critique de Kevin MacDonald, je l'ai cherché dans une bibliothèque universitaire dans sa version numérisée, par un canal déjà précisé, et j'en ai fait une lecture en diagonale.
J'ai ensuite procédé, à l'aide d'un outil informatique infaillible, à une recherche dans l'ouvrage d'items composés de termes pertinents du point de vue de la recherche que je me proposais de faire. Rien de ce qu'avance mon contradicteur qui, acculé, finit par lâcher que si l'ouvrage n'est pas consacré au sujet, il contient quand même "un chapitre qui en parle de façon irréfutable". N'importe qui se demanderait pourquoi un ouvrage qui a pour thème un sujet déjà très lourd consacrerait un "chapitre qui parle de façon irréfutable" d'un autre sujet qui ne le serait pas moins. Et voilà comment un ouvrage de référence est soudainement réduit à "un chapitre". Les deux ouvrages ont miraculeusement disparu, il ne reste qu'un chapitre qu'on cherchera vainement.
Monsieur Robert Marchenoir, c'est Ugolin Della Gherardesca, ce personnage de La Divine Comédie de Dante, qui finit par manger ses enfants pour survivre. Ensuite, ce que la douleur n’avait pu faire, la faim l’acheva.
C'est absolument consternant. Pour finir, le contradicteur (moi) n'est qu'un "gauchiste, socialo marxiste", probablement homo et tant d'autres choses encore. Je passe sur le grotesque du langage, Robert Marchenoir utilise les expédients de son groupe. Mensonges répétés, insinuations vaseuses et invectives.
Sur le fond, j'affirme que dans ce fil, Robert Marchenoir a et de façon répétée, menti grossièrement, insulté l'intelligence de ceux qui fréquentent ce blog, et foulé aux pieds la fameuse éthique du "débat civilisé" que très souvent il se plaît à brandir.
Quand on veut légitimer une pratique discutable, on oppose la "vraie vertu" à la vertu.
En soi, le cas de Robert Marchenoir et de son petit groupe n'est qu'un des symptômes de l'abaissement du débat démocratique pris au sens large. Pour la raison que nous sommes bien trop peu nombreux à nous emparer des sujets, y compris de ceux qui nous concernent au premier chef. Ça laisse un boulevard à tous les activistes, faussaires et menteurs, qui ne s'embarrasseront jamais de la vérité, comme image de ce qui existe. Et cet abaissement est porteur d'une potentialité d'abominations dont nous n'avons pas vu le bout, puisqu'au final, de puissants relais déjà à l'œuvre pourraient bien finir par lui donner un caractère institutionnel.
Rédigé par : Diogène | 03 mars 2016 à 17:41
Que les Américains veuillent élire "Lady Frigidaire" c'est leur problème.
Le nôtre, c'est qu'elle est entourée de faucons, et que son élection peut aboutir à une troisième guerre mondiale.
Trump est beaucoup moins dangereux pour le reste du monde.
Et puis c'est effectivement drôle. Penser qu'Hillary Clinton est meilleure parce que c'est une femme, c'est du même niveau que meilleure parce que blanche ou noire, ou homme, etc.
Son programme, ses idées ? Aucune importance, pas besoin.
En plus "candidate des minorités", certes oui.
En particulier candidate des 1% de Wall Street, une minorité très "agissante".
Ce n'est pas le cas de Trump, indépendant grâce à sa fortune.
Trump "emmerde les lobbies".
Mais comme chez nous l'Herpès mafieux contre le FN, on peut compter sur leur "establishement" pour empêcher Trump d'arriver au bout.
Rédigé par : sylvain | 03 mars 2016 à 13:47
Merci cher Gaspary d'avoir répondu à mon kss kss !
Mais je ne vois pas "chrétien" ni "christianisme" ni "christianisation" ?? C'est mou c'est mou !
Arthrose du cerveau ?
Quelques mots clés : "fachos, FNistes, réacs..." Ne me remerciez pas je ne demande qu'à aider.
A plus et que je ne vous y reprenne pas !
Rédigé par : sylvain kss kss gaspy | 03 mars 2016 à 13:12
@dom | 02 mars 2016 à 11:30
"Et que dire de cette photo d'Obama pliant son mètre 90 en une répugnante courbette d’allégeance à son maître, le roi d'Arabie Saoudite"
Merci dom, enfin quelqu'un qui s'en souvient.
Le président des Etats-Unis se courbant devant le descendant d'esclavagistes arabes...
Décidément, Aimé Césaire avait vu juste avec sa "larbinisation", parfaitement applicable à ce bigot mégalomane d'Obama (la même formule peut s'appliquer à Bush, "new born" version Bible Belt).
Rédigé par : protagoras | 03 mars 2016 à 11:14
@dom
"Néanmoins, si certains voulaient ne pas entendre ce que dit leur danseur mondain préféré, sachez qu'Obama a parcouru le pays en tout sens, et qu'il a, à ce jour, parcouru 57 états. Oui, 57."
Je vous remercie de me donner une bonne occasion de faire travailler ma mémoire de poisson rouge.
Sur le drapeau des Etats-Unis d'Amérique (la bannière étoilée), on compte facilement 50 étoiles qui correspondent d'une part aux 48 Etats de la fédération consécutive aux traités de 1865 qui ont entériné la fin de la guerre de sécession et d'autre part deux autres Etats qui ont été annexés à la fin du dix-neuvième siècle.
Numéro 49 : la presqu'île de l'Alaska a été achetée à la Russie en 1897.
Numéro 50 : l'archipel d'Hawaï a été annexé sans traité en 1898 et fédéré en 1959.
Pour être tout à fait exhaustif, il convient de mentionner l'île de Porto Rico qui dispose d'un statut très particulier, selon les interprétations des traités en vigueur. Annexée en 1897 après une guerre contre l'Espagne, cette île possède le statut de cinquante-et-unième état de fait, ce qui a été conforté par un référendum en 2007. Mais l'ONU avait demandé d'engager un processus de décolonisation avant que ce référendum insulaire n'ait lieu.
Il semble donc que M. Trump se dispute avec Mme Clinton pour présider un pays composé de 50 états.
PS : j'aime bien votre pseudo car il veut dire maison en russe (дом).
Rédigé par : vamonos | 03 mars 2016 à 09:38
@ dom
La vérité est l'autre nom pour la beaufitude de droite.
L'invariance de gauche est l'autre nom pour la culture.
Et vous avez bien tort de passer votre vie sur YouTube en quête de l'une et, ainsi, de ne consacrer aucun moment à la précieuse obtention de l'autre.
En vérité, je vous le dis : la vérité n'est rien d'autre que le bruit du bavardage des ignorants.
Rédigé par : Garry Gaspary | 03 mars 2016 à 08:55
@dom
Je ne me mets plus le doigt dans le nez depuis que j'ai dépassé ma deuxième année, pas plus que je ne vais visionner des vidéos sur quelque plate-forme que ce soit.
C'est pour cela que nos moissons ne peuvent pas se comparer. Chacun ses pratiques.
Et faquin c'était aussi pour vous, au cas où je ne l'aurais pas précisé. Pas de jaloux. Tous les éligibles récompensés.
"Les invariants de la gauche", c'est quoi cette expression ridicule ? Je sais ce qu'est un invariant, ou ce qu'est la gauche mais "un invariant de la gauche". C'est stupide. Faquin et trissotin à la fois.
Vos explorations n'ont pas l'air d'être exclusivement nasales, vous.
Invariant de la gauche, hilarant.
Rédigé par : Diogène | 02 mars 2016 à 21:20
@ dom | 02 mars 2016 à 11:30
On a bien eu un ministre de l'Education qui ne savait pas faire une règle de trois.
Combien y a-t-il de départements en France ?
Rédigé par : Alex paulista | 02 mars 2016 à 20:04
@dom
Je ne vais jamais regarder une vidéo sur YouTube.
C'est une règle à laquelle je ne déroge pas.
Après, il y a une méthode pour mettre des propos dans la bouche de quelqu'un, c'est l'utilisation des guillemets.
Rédigé par : Diogène | 02 mars 2016 à 19:57
@Diogène
Votre mauvaise foi a quelque chose de réconfortant ; avec des individus tels que vous, une boussole sud en quelque sorte, les invariants de la gauche ne sont pas près de changer et vous en donnez une éclatante démonstration. N'avez-vous pas pris la peine de regarder ces quelques secondes au cours desquelles Obama lui-même dit qu'il "a été" dans 57 états ? Ou bien, dans une manœuvre désespérée, essayez-vous de détourner l'attention des commentateurs de ce blog en espérant que ça marchera ? "I've now been in fifty.....seven states, and one left to go". Et lorsque l'auditoire rit, Obama ajoute qu'il n'a pas pu se rendre dans ce dernier Etat car son staff l'en a empêché.
Il est par ailleurs révélateur que vous qualifiiez Marchenoir, Nebout et sylvain de faquins, car certes, ils portent un fardeau de plus en plus lourd, ils sont les insolents portefaix de la vérité. De vous à moi, un conseil : il ne faut pas utiliser de termes polysémiques quand on met en avant malgré soi leurs facettes mélioratives.
Ah, et pour finir, puisque cliquer sur un lien n'est pas votre fort, entraînez-vous et voyez cette courte vidéo montrant Obama pour ce qu'il est, un sociopathe fort avec les faibles affectant la clémence d'un empereur !
https://www.youtube.com/watch?v=a6zu8D05ECY
Rédigé par : dom | 02 mars 2016 à 19:49
"Je connais des gens qui ont l'intention de voter pour lui mais ils préfèrent le taire car le révéler les exposerait à la vindicte des anti-Trump. Je ne vous raconte pas les réactions entendues lorsqu'un jour je me suis amusé à dire que Trump ferait peut-être un bon président, un délice !...
Rédigé par : Herman Kerhost | 02 mars 2016 à 14:10"
Commment ?? Il y aurait des gens qui se taisent devant les c... molles anti-Trump ? Qui auraient honte devant ces guignols anti-Trump ?? Je voudrais bien avoir leur chance de me trouver devant ces charlots anti-Trump ! Je chausse XXXL des pieds, des mains et du crâne.
Je rappelle aux mal réussis mal aboutis fientes gauchistes que je suis hyper extrême droite, le FN se ramollit à mon goût, je suis aussi blanc, hétéro, chrétien (kss kss), j'admire Poutine, Trump bien entendu, Orban, etc.
Voilà, aux suivants !
Rédigé par : sylvain | 02 mars 2016 à 19:19
@dom
Les États-Unis d'Amérique, c'est 50 états. Oui, 50.
À 49 ou 51, on vous l'aurait laissé. À 57, ce n'est pas possible.
Vous voyez bien que faire une démonstration convaincante implique que l'on sache de quoi on parle. Dès que l'on quitte le bac à sable où vous êtes si bien avec ces trois faquins que sont Marchenoir, Nebout et sylvain, il en est sans doute d'autres, vous êtes démonétisés.
Rédigé par : Diogène | 02 mars 2016 à 18:15
Et pendant ce temps Donald Trump avance, 7 États gagnés sur 11, et le soutien du premier parlementaire républicain...
Mais pourquoi donc fait-il si peur ? S'il s'était montré peu clair sur la légitimité de l'invasion américaine en Irak en 2003 il préférait cependant attendre le feu vert des Nations-Unies et surtout plus d'informations sur la réalité de la menace irakienne.
Sinon, Wikipédia donne un résumé de ses déclarations sur le programme qu'il entend mettre en oeuvre et le moins que l'on puisse dire est que celui-ci est tout à fait défendable :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump
Bien sûr on s'en moque un peu, mais bien que me considérant plutôt de gauche, si j'étais dans la possibilité de voter et dans l'hypothèse démocrate clintonienne je pense que Trump obtiendrait ma voix.
Je connais des gens qui ont l'intention de voter pour lui mais ils préfèrent le taire car le révéler les exposerait à la vindictes des anti-Trump. Je ne vous raconte pas les réactions entendues lorsqu'un jour je me suis amusé à dire que Trump ferait peut-être un bon président, un délice !...
Rédigé par : Herman Kerhost | 02 mars 2016 à 14:10
Bien, il se trouve que le président Obama, fin, charismatique et élégant, homme du monde patin couffin, est aussi un constitutionnaliste diplômé des plus prestigieuses universités (Columbia, Harvard). Or, voyez ceci - la scène se déroule lors de la campagne de 2008 - et j'imagine que Diogène, dont l'immense culture et le multilinguisme afférent lui permettront d'apprécier la vulgarité et le relâchement de la diction obamienne, vous offrira une traduction pertinente. Néanmoins, si certains voulaient ne pas entendre ce que dit leur danseur mondain préféré, sachez qu'Obama a parcouru le pays en tout sens, et qu'il a, à ce jour, parcouru 57 états. Oui, 57.
https://www.youtube.com/watch?v=OrsBKGpwi58
Et que dire de cette photo d'Obama pliant son mètre 90 en une répugnante courbette d’allégeance à son maître, le roi d'Arabie Saoudite - vous trouverez les photos sans peine et ne manquerez de les comparer à l'attitude de MacArthur, buste droit, jambes écartées et mains sur les hanches face au ministre des Affaires étrangères japonais lors de la capitulation.
Sur la critique de classe, l'ignoble stigmatisation sociale a priori dont fait l’objet Marchenoir - c'est fou ce que les gauchistes progressistes aiment à renvoyer leurs contradicteurs à la glèbe pour ne pas avoir à répondre sur le fond - on pourra juger ici de la familiarité de Marchenoir avec la langue anglaise ; ici et ailleurs, Marchenoir n'étant pas avare de commentaires éclairés et percutants, worldwide !
http://gatesofvienna.net/2014/08/whats-the-real-story-in-ukraine/
Rédigé par : dom | 02 mars 2016 à 11:30
@Robert Marchenoir
Pour grande que soit votre obstination, elle ne vous sauvera pas du discrédit.
J'ai fait la démonstration du caractère mensonger de vos affirmations.
Et maintenant, exit vos auteurs sauveurs, pour parler de "troll", de "mœurs malhonnêtes" et de Xavier Nebout ? Pour finir, vous demandez que l'on vous fasse confiance.
Que ne vous employez-vous pas à démonter les preuves fournies ? Les deux résumés qui prouvent que vous n'avez pas lu ces ouvrages.
Je suis allé cette nuit sur le site de la bibliothèque de l'université de Berkeley (identification exigée) pour parcourir le Huntington. Rien. Ne vous enfermez pas la-dedans, c'est pathétique. Des faits, rien que des faits.
Vous êtes comme Méphistophélès, ce personnage du Faust de Goethe, " Je suis l'esprit qui toujours nie".
Rédigé par : Diogène | 02 mars 2016 à 10:40
@Diogène | 01 mars 2016 à 17:29
Cessez de vous ridiculiser avec vos manières de petit flic communiste dénonçant ses voisins au KGB.
Les livres que j'ai cités sont dans ma bibliothèque, et ils contiennent bien évidemment ce que j'ai dit. Ce n'est pas en allant chercher un résumé sur Internet que vous en prendrez connaissance. Tout n'est pas sur Internet, figurez-vous.
La plus grande partie du savoir humain ne se trouve pas sur Internet. Elle se trouve dans des L-I-V-R-E-S... vous savez, des trucs avec beaucoup de feuilles de papier, collées entre elles, et de l'encre dessus.
The Culture of Critique n'est pas spécifiquement consacré à l'histoire de l'immigration aux Etats-Unis. Il n'en contient pas moins un chapitre entier consacré à ce sujet, tout à fait détaillé et basé sur de nombreuses sources parfaitement irréfutables.
Si vous voulez savoir ce qu'il y a dedans, vous n'aurez d'autre choix que de l'acheter et de le lire. Oui, c'est moins facile que de faire le malin sur Internet.
Mais vous avez fait (une fois de plus) la preuve que votre but n'est pas la recherche du savoir et de la vérité. Vous n'en n'avez rien à faire, d'améliorer votre connaissance de l'histoire de l'immigration ou de celle des Etats-Unis. Le débat intellectuel ne vous intéresse pas le moins du monde. Pour participer à un tel débat, encore faut-il accorder un minimum de confiance à ses interlocuteurs.
Dès le moment où vous avez avancé votre assertion ridicule selon laquelle je n'aurais pas lu les livres que j'ai cités, et que de plus je ne lisais pas l'anglais (comme si vous pouviez le savoir !), vous vous êtes disqualifié pour un tel débat. Et vous continuez à vous enferrer dans votre mensonge ! Tout le monde n'a pas vos moeurs malhonnêtes, figurez-vous.
Vous faisiez étalage d'une prétendue connaissance de l'immigration aux Etats-Unis ; vous venez de faire la preuve, bien malgré vous, que vous n'avez pas lu deux ouvrages de référence consacrés au sujet, Who are we ? de Samuel Huntington, tout à l'heure, et maintenant The Culture of Critique de Kevin MacDonald. Mais si vous voulez vous enfoncer encore davantage, allez-y, be my guest...
Vous n'êtes qu'un troll de bas étage, un petit flic de la pensée qui se la pète, comme il y en a tant dans le demi-monde gauchiste français.
Au fait, êtes-vous arrivé à démasquer la véritable identité de Xavier Nebout, avec vos super-pouvoirs informatiques ? J'espère que vous l'avez dénoncé aux autorités ? Vous savez qu'il y a un site de la police nationale spécifiquement destiné aux "bons citoyens" dans votre genre ? Vous n'aurez même pas à lever les fesses de votre siège.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 mars 2016 à 02:26
Ce soir brillant reportage élogieux sur Donald Trump à la téloche.
J'y serais, je me délecterais de ce personnage charismatique qui ose enfreindre les codes de la dictature des crétins bien-pensants gauchistes et leurs éructations débiles.
Vivement !
Rédigé par : sylvain | 01 mars 2016 à 21:04
@Savonarole | 29 février 2016 à 13:55
"Le duel à OK Corral de nos amis Diogène et le terrible Robert Marchenoir"
Entre le "piégeuse" et les premières, deuxièmes... quinzièmes catégories, ces gens-là qui prétendent lire à longueur de journée me sont d'une lourdeur digne de la resolução 4131.
Rédigé par : Alex paulista | 01 mars 2016 à 21:03
@Robert Marchenoir
Des risques de vouloir en faire trop, et comment confondre un faussaire.
Le résumé de l'ouvrage de Kevin MacDonald, The Culture of Critique que vous citez à l'appui de votre thèse sur la population des États-Unis se trouve ici :
www.heretical.com/miscellx/culturec.html
Faites traduire si vous n'y arrivez pas. Rien, strictement rien à voir avec ce que vous avancez.
Ça traite du rôle et de l'influence des juifs dans les sociétés occidentales, d'un point de vue socio-biologique. Évidemment, l'auteur prend pour cadre la société américaine, puisqu'Américain il est.
Je n'ai pas vu ce que ça donnait si on lisait la tête en bas.
Rédigé par : Diogène | 01 mars 2016 à 17:29
@Savonarole
Il n'entrait pas dans mes projets d'engager un duel autour d'auteurs, avec la personne dont vous parlez. Et sur Victor Davis Hanson, je suis ignorant mais j'aurais pu en citer d'autres. Sur les USA, Hannah Arendt, ça a quand même plus de gueule que Huntington, par exemple. Mais il faut vraiment lire. Pas attendre que lire Arendt nous conforte.
Le débat, surtout s'il porte sur de vrais arguments, est en soi salutaire quand il y a plusieurs débatteurs. Vous mettez trois personnes désirant vraiment débattre avec un seul coupeur de têtes, quelle que soit son appartenance idéologique, et vous pouvez dire adieu débat.
Que penser d'autre de quelqu'un qui vous demande si vous êtes homosexuel, au prétexte que vous osez dire votre répulsion à l'égard de toute propagande homophobe ?
Qu'il fait des listes pour une possible chasse à l'homo.
Et la littérature du fameux sylvain n'est pas autre chose, qui croit pouvoir classer les gens sur la base des indices que lui fournirait son cerveau de nervi. Que sait-il à propos de mon orientation politique, ou de celle des autres ? Strictement rien. Ce sont des procédés de crétins, et on crève de ça.
Ce n'est pas une invitation à vous fâcher avec ces deux-là. Dans la condition qui est la leur, on ne peut pas dire avec certitude qu'ils sont définitivement tirés d'affaire, et ils pourraient avoir besoin d'aide pour passer d'un trottoir à l'autre. Les œillères rendent l'exercice périlleux.
Rédigé par : Diogène | 29 février 2016 à 19:03
@Savonarole
"....Le duel à OK Corral de nos amis Diogène et le terrible Robert Marchenoir..."
OK les gars, et merci pour cette brillante démonstration de ce qu'est un réaliste qui a les pieds sur terre comme Marchenoir et un utopitre gauchiste idéologue dogmatique fossilisé marxiste du 19ème siècle comme Diogène.
Rédigé par : sylvain | 29 février 2016 à 16:19
Le duel à OK Corral de nos amis Diogène et le terrible Robert Marchenoir tourne autour de quelques auteurs, tous respectables, mais aucun ne cite Victor Davis Hanson, auteur américain de "Carnage et Culture" et bien d'autres ouvrages, qui nous rendent optimistes face à la barbarie ambiante.
De la Grèce antique à la bataille de Rorke's Drift (Afrique du Sud), on retrouve le thème du carré d'infanterie, cher à Napoléon à la bataille des Pyramides (1802).
Au fond, "le carré d'infanterie" c'est ce qu'il nous faut.
Rédigé par : Savonarole | 29 février 2016 à 13:55
@Robert Marchenoir
Et le lundi matin, le canard était toujours vivant.
Je vous ai demandé de réfuter ma démarche, pas de m'expliquer que je suis un gauchiste. Les tentatives de disqualification de son contradicteur avec les catégories de gauchiste ou de fasciste, c'est de l'imbécillité.
Laisser entendre que celui qui n'a pas lu Qui sommes-nous ? de Samuel Huntington aurait raté sa vie, c'est une aimable plaisanterie.
Des livres, j'ai dû en lire un certain nombre et je n'ai pas à en faire étalage. Je m'autorise une citation pour sourcer quand c'est nécessaire.
La culture Wiki est piégeuse, vous devriez faire attention.
À aucun moment dans Qui sommes-nous ? Huntington ne remet en question le caractère de pays d'immigration des États-Unis. Strictement aucun.
Le livre traite de la question de l'expansion démographique des Hispaniques que Huntington voit comme une menace contre le monde anglo-saxon. J'y suis retourné.
Il se trouve que j'ai été intéressé par une controverse entre Huntington et Francis Fukuyama, auteur de La fin de l'histoire et le dernier homme. La controverse portait sur les idées développées dans Le choc des civilisations. Je n'ai pas acheté le Huntington parce que je suis plus intéressé par les vrais essais que par les pamphlets mais la critique et le résumé de Who are We ? The challenge to America's national identity paru quelques mois (?) plus tard est, malheureusement pour vous, accessible partout. Ce que Huntington écrit là-dedans aurait pu être écrit par Pat Buchanan, c'est dire. Que vous en soyez conforté, c'est une autre affaire.
Toutes choses étant égales, si un antisémite identifié me brandit la preuve de ce qu'il avance, par Les protocoles des sages de Sion, je serais idiot de me rendre à ses "arguments".
Pour aller vite, Huntington est terrifié par la possibilité que la civilisation anglo-saxonne soit submergée à horizon plus ou moins proche par ce qu'il appelle une reconquista . En gros, la reconquête par les Hispaniques des territoires perdus et la perte de la prééminence de la langue anglaise sur le territoire américain. J'ai condensé.
Donc, je persiste, vous n'avez pas lu le livre que vous brandissez comme brevet. Que ce soit en français ou en anglais, vous ne l'avez pas lu. Ou alors, le doute serait permis quant à votre capacité à comprendre ce que vous lisez. Ce qui ne serait pas moins grave, parce que ça met définitivement hors de votre portée : James Joyce, Robert Musil, Thomas Mann, Virginia Woolf, etc. Désolé, vous m'y avez conduit tout droit.
Rédigé par : Diogène | 29 février 2016 à 12:54
@ Diogène | 28 février 2016 à 22:24
Si on est intelligent et honnête, on n'est pas socialiste.
Si on est intelligent et socialiste, on n'est pas honnête.
Si on est honnête et socialiste, on n'est pas intelligent.
Je pensais que vous apparteniez à la seconde catégorie. Mais je commence à me demander si vous n'appartenez pas à la troisième... voire à une quatrième que je n'ai pas mentionnée. Donc, reprenons point par point.
Ce n'est pas la peine de reprendre des chapitres entiers des posts de votre contradicteur, qui est par définition au courant de ses écrits. Ça fait remplissage.
Il semble vous échapper que vous n'êtes pas le seul à lire ce blog. Narcissisme habituel du gauchiste ?
Et laissez de côté votre mantra sur les médias et librairies "de gauche", ça n'a aucun sens.
C'est sûrement pour cela que je suis obligé, pour trouver des livres d'auteurs de droite ou libéraux, de les acheter sur Amazon - et souvent de les faire venir d'Angleterre ou des Etats-Unis. Faites l'expérience : rentrez dans n'importe quelle librairie un peu sérieuse en France, et faites le décompte des livres orientés politiquement aux rayons histoire, économie, politique ou sociologie. Vous arriverez facilement à 80 % d'ouvrages clairement orientés à gauche, voire d'extrême gauche.
A la librairie Compagnie de Paris, près de la Sorbonne, grand établissement réputé "intellectuel", voire "universitaire", on trouve la quasi-totalité du catalogue des éditions Delga, un éditeur de propagande marxiste tellement grotesque qu'il n'a guère sa place que dans la bibliothèque de la cellule locale de Lutte ouvrière. Aucune librairie n'a en stock la quasi-totalité du catalogue d'un éditeur donné. Les "éditions" Delga font exception...
Vous trouverez d'ailleurs leurs livres dans de nombreuses librairies "intellectuelles et indépendantes", parmi les plus réputées de Paris. Pour avoir l'équivalent à droite, il faudrait, mettons, qu'on y trouve aussi Les Protocoles des Sages de Sion, Mein Kampf et quelques autres de ce tonneau.
J'insiste : les "éditions" Delga ne publient pas de livres, même orientés, même avec un parti pris marqué, même polémiques ou contestés. Leurs titres sont des torchons, des collections de mensonges, des pavés de désinformation qui n'ont pas leur place dans une librairie digne de ce nom, qu'elle soit de gauche, de droite ou d'ailleurs. Seulement voilà : les "éditions" Delga sont communistes, alors on leur déroule le tapis... rouge.
À qui pourriez-vous faire croire que "l'université américaine est véritablement infectée par le marxisme" ?.
A tous ceux qui connaissent l'université américaine. Et qui ne sont pas malhonnêtes, bien sûr.
Le plus curieux, c'est qu'il ne vous soit pas venu à l'idée que je pourrais avoir une connaissance des USA autre que celle dont vous vous prévalez.
Je ne vois pas ce qui vous fait dire cela. Il y a des millions de gens, à travers le monde et aux Etats-Unis même, qui croient connaître ce pays alors qu'ils passent leur temps à raconter des faussetés sur son compte. Vous me semblez tomber pile-poil dans cette catégorie.
J'ai fait la genèse du peuplement du territoire des États-Unis d'Amérique pour réfuter vos élucubrations, si elle comporte une faille ou une inexactitude, pointez-là, puis argumentez avec des choses substantielles, pas avec des anecdotes, ou vos sentiments sur l'université américaine dont je n'ai que faire.
Vous avez fait la genèse du peuplement du territoire des Etats-Unis en dix lignes ? Je crois que vous vous payez notre tête.
Quand on présente des faits historiques à un gauchiste pour réfuter ses sottises, il les balaye d'un revers de main en les traitant "d'anecdotes". Et quand on le renvoie à un travail universitaire de référence de 400 pages, en lui résumant l'argument et en lui fournissant obligeamment les références pour lui rendre service, il prétend que son interlocuteur ne l'a pas lu !
Ce qui est manifeste, c'est que vous n'avez pas lu Qui sommes-nous ? de Samuel Huntington, sinon vous ne vous contenteriez pas de répéter en boucle les slogans du politiquement correct sur l'immigration en Amérique. Sauf si vous appartenez à la deuxième catégorie, bien sûr...
Donner des titres de livres que vous n'avez certainement pas lus ne change rien à l'affaire. Sur vos capacités à lire un ouvrage écrit dans une autre langue que la vôtre, on ne peut qu'avoir des doutes sérieux. Parce que vous avez cru devoir préciser que tel ouvrage n'était pas traduit en français. C'est un signe qui ne trompe pas.
Finalement, je crois que vous appartenez à la quatrième catégorie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 février 2016 à 01:43
@Robert Marchenoir
Des faits, rien que des faits.
Donner des titres de livres que vous n'avez certainement pas lus ne change rien à l'affaire. Sur vos capacités à lire un ouvrage écrit dans une autre langue que la vôtre, on ne peut qu'avoir des doutes sérieux. Parce que vous avez cru devoir préciser que tel ouvrage n'était pas traduit en français. C'est un signe qui ne trompe pas. Personne ne précise que tel livre lu n'est pas traduit. On se contente de dire de quoi ça parle.
J'ai atteint l'âge et l'expérience qui permettent de jauger les capacités de mon contradicteur dans un temps très court et avec des probabilités de me tromper plutôt réduites.
Ce n'est pas la peine de reprendre des chapitres entiers des posts de votre contradicteur, qui est par définition au courant de ses écrits. Ça fait remplissage.
Et laissez de côté votre mantra sur les médias et librairies "de gauche", ça n'a aucun sens.
Plus c'est gros, plus ça passe ? À qui pourriez-vous faire croire que "l'université américaine est véritablement infectée par le marxisme" ?
D'où tenez-vous ça ? C'est une affirmation sotte.
Le plus curieux, c'est qu'il ne vous soit pas venu à l'idée que je pourrais avoir une connaissance des USA autre que celle dont vous vous prévalez. C'est très fâcheux.
J'ai fait la genèse du peuplement du territoire des États-Unis d'Amérique pour réfuter vos élucubrations, si elle comporte une faille ou une inexactitude, pointez-là, puis argumentez avec des choses substantielles, pas avec des anecdotes, ou vos sentiments sur l'université américaine dont je n'ai que faire.
Rédigé par : Diogène | 28 février 2016 à 22:24
@Diogène | 28 février 2016 à 14:49
Sous la plume de Robert Marchenoir : "En réalité, les Etats-Unis ne sont pas un pays d'immigrants, mais de colons". Le développement qui suit n'a pas d'intérêt, tant il est fuligineux. Mais la fin du paragraphe vaut son pesant d'or : "A partir du moment où l'immigration est devenue laxiste, et plus précisément lorsque les critères raciaux ont été abandonnés pour sélectionner les immigrants, en 1965, les Etats-Unis ont amorcé leur décadence". Et voilà pourquoi votre fille est muette. Une histoire de faussaire de part en part, si on considère la genèse et la structure de la population américaine.
Hasia Diner, professeur d'histoire, université de New York : Au fil des quatre siècles derniers, des dizaines de millions d’immigrés ont fait des États-Unis ce qu’ils sont aujourd’hui.
Vous bavardez, vous bavardez... c'est tout ce que vous savez faire.
Sur les Etats-Unis qui sont une nation de colons et non pas d'immigrants (ce qui est exactement le contraire, mais vous n'avez pas l'air d'avoir compris la différence) : Samuel Huntington, Qui sommes-nous ?, Odile Jacob, 2004.
Sur l'histoire de la législation migratoire aux Etats-Unis, depuis le début du XXe siècle jusqu'en 1965 : Kevin MacDonald, The Culture of Critique, 1st Books Library, 1998. (Ni traduit ni disponible en France, royaume de la culture et des librairies indépendantes... de gauche. Mais heureusement disponible chez Amazon.com, au pays de la liberté d'expression - encore et malgré tout)
Naturellement, vous allez trouver des milliers de "professeurs" et autres "intellectuels" américains pour vous expliquer les beautés de l'immigration de masse et du multiculturalisme : le politiquement correct nous est venu des Etats-Unis, et l'université américaine est véritablement infectée par le marxisme.
Ne vous donnez donc pas la peine de recopier des slogans tirés de leur contexte et non étayés sur des faits. Je peux vous poster des milliers de pages de cette farine-là, si vous voulez. Ce n'est pas ce qui manque.
Le succès de Donald Trump vient précisément du fait que les Américains, comme les Français et les Européens d'ailleurs, ne croient plus le beau pipeau que vous nous jouez, et qui est démenti tous les jours par ce que les gens voient de leurs yeux.
Tiens, une anecdote pour faire comprendre en quoi consistait l'immigration aux Etats-Unis, lorsque ce pays était sur une trajectoire ascendante : au XIXe siècle, il y avait couramment des cérémonies d'intégration collective des immigrés récents. Ceux-ci y venaient vêtus de leur costume national, qu'ils abandonnaient de façon théâtrale pour bien manifester leur rupture avec leur nation d'origine.
De nos jours, cela équivaudrait, en France par exemple, à obliger les musulmans récemment embauchés dans une entreprise à se réunir dans la cour, et à fouler aux pieds leur voile, pour les femmes, tandis que les hommes jetteraient leur Coran au feu.
Chiche ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 février 2016 à 19:54
Je doute que l'intérêt que portent les rédactions, les intellectuels et autres politiques aux élections américaines soit une spécificité française. Y compris en considérant les appréciations, prédictions et les souhaits plus ou moins explicites. L'élection présidentielle américaine a sans doute suscité tous les quatre ans de l'intérêt dans quasiment tous les pays du monde, au moins depuis la dernière guerre mondiale. Il faudrait vérifier. Et cela à cause de la capacité qu'à tort ou à raison, on prête à ce pays pour agir sur les troubles qui secouent le monde.
En tout cas, outre la qualité intrinsèque de ce blog, on doit lui reconnaître sa capacité à révéler de vrais experts de la société américaine dans les rangs des commentateurs. Un exemple :
Sous la plume de Robert Marchenoir : "En réalité, les Etats-Unis ne sont pas un pays d'immigrants, mais de colons". Le développement qui suit n'a pas d'intérêt, tant il est fuligineux. Mais la fin du paragraphe vaut son pesant d'or : "A partir du moment où l'immigration est devenue laxiste, et plus précisément lorsque les critères raciaux ont été abandonnés pour sélectionner les immigrants, en 1965, les Etats-Unis ont amorcé leur décadence". Et voilà pourquoi votre fille est muette.
Une histoire de faussaire de part en part, si on considère la genèse et la structure de la population américaine.
Découverte, colonisation des territoires occupés par les Amérindiens, Inuits et Aléoutes. Achat ou annexion de la Louisiane, du Texas, de la Californie, du Nouveau-Mexique, pour faire court. Mais du début du XVIIe siècle jusqu'en 1920 (instauration du système des quotas), le peuplement du territoire américain s'est constitué par vague successives d'immigrations, anglaise, française, hollandaise, allemande, slavophone, etc. Ou alors, il faut expliquer comment autant de nations s'entendent pour pouvoir coloniser. Ça n'a aucun sens.
Ce sont des faits attestés par tous les ouvrages sérieux consacrés au sujet.
Hasia Diner, professeur d'histoire, université de New York : Au fil des quatre siècles derniers, des dizaines de millions d’immigrés ont fait des États-Unis ce qu’ils sont aujourd’hui.
La structure linguistique des USA comme celle du Canada constitue en soi une réalité d'artéfacts.
Pour finir, 1965 vote de la loi Hart-Celler, qui n'est que l'initiation d'une nouvelle façon d'envisager l'immigration et qui repose sur des critères différents de ceux qui présidaient précédemment. Ce qui n'est en rien le début "du laxisme, comme l'écrit l'inénarrable Robert Marchenoir, dans ce qu'il convient d'appeler un non sequitur : la structure de la proposition est peccable, du strict point de vue logique. Impossible de soutenir en même temps que l'immigration est un fléau, et que la décadence commence quand on décide de sélectionner les candidats à l'immigration. Il faut choisir les bons arguments, et un enfant en classe de troisième est capable de comprendre qu'il y a un trou dans la raquette.
Voilà ce qui se passe quand on projette dans l'objet qu'on prétend observer, ses propres fantasmes.
Robert Marchenoir nous raconte une histoire des USA à partir de ses propres représentations de la discipline, et pas à partir de faits réels. Freud 1, l'objectivité intellectuelle 0. La représentation de Robert Marchenoir de la genèse et construction d'une nation est sexuelle. Du coup celle des USA doit être vue sur le mode de l'épopée. Conquête suivie de colonisation, ça fait viril et non immigration qui fait chochotte. Conquérir et posséder et non se faire envahir et être possédé.
Derechef, il faudrait se demander si la statue de la liberté correspond bien au symbole qu'on nous dit. Qui sait ? Elle pourrait représenter un doigt d'honneur ou un phallus, et personne ne s'en serait avisé. A l'exception notable de... à qui pour rendre service, je conseillerais la visite du musée de l'immigration à New York sur Ellis Island, si toutefois il devait consentir à quitter quelques jours sa chaire d'histoire au Collège de France. Mais, je dis ça, je dis rien.
Un doute m'étreint. Quelle part le schéma mental de Georges Duby prend-il dans Les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme ou dans Mâle Moyen Âge - De l'amour et autres essais, ou encore celui de Lucien Jerphagnon dans son Histoire de la Rome antique?
Je devrais y retourner, je déteste me faire avoir.
Rédigé par : Diogène | 28 février 2016 à 14:49
@Xavier Nebout
"Maintenant, le mot "menstrues" est rayé du vocabulaire médiatique, et y associer des poussées d'hormones et leurs conséquences psychologiques relève probablement du crime contre l'humanité... Mais il y a pire encore avec le conflit entre l'instinct de reproduction qui domine la femme jusqu'à son dernier jour, et la ménopause."
Si votre but était de faire rire, bravo c'est réussi, je m'en tiens encore les côtes... Surtout avec l'exemple Clinton particulièrement bien choisi ; tout le monde sait en effet que dans le couple, c'est madame qui subit les exigences de son organe reproducteur au point d'en oublier tous les devoirs de sa charge. Toutes les télévisions du monde ont montré la trace que laissaient ses sécrétions intimes sur une pièce de lingerie. Idem quand on compare Lagarde et DSK. Là aussi, les détails sont bien croustillants. Chez nous, les présidents de la République résistent particulièrement bien aux sollicitations hormonales et ne confondent jamais la vie intime de leur organe sexuel avec les affaires de l'État. D'ailleurs c'est bien simple, les glandes sexuelles des hommes, si jamais ils en ont, sont inactives. Il n'y a qu'à lire les statistiques des crimes et délits sexuels, dus en grande majorité à de pauvres femmes en chaleur ou en mal d'enfants, affolées par leurs règles, incapables de penser ou de se maîtriser, car sous l'emprise de leurs hormones.
Xavier Nebout, vous ne nous démontrez pas vraiment que l'homme est rationnel quand il parle du sexe.
Rédigé par : Lucile | 28 février 2016 à 14:12
@Xavier Nebout 28/1/16 - 11.18
Vous parlez d'un sujet que vous ne maîtrisez pas.
"...elles ne seraient pas capables de juger huit jours par semaine", à cela deux raisons :
- Une semaine compte sept jours ! ahaha
- Sur ce sujet, ce serait plutôt huit jours par mois... très directement concernée par le sujet - je sais -, huit jours par mois c'est une fourchette haute ! ahaha, avec les "préliminaires" sans doute ahaha
... et toute la suite de votre commentaire est du même tonneau, pas tout à fait juste, pas tout à fait faux. Après les homos vous vous en prenez avec prudence aux femmes, mais là elles ne sont pas une minorité, détail à ne pas oublier ahahaha !
Rédigé par : eileen | 28 février 2016 à 14:00
@Tipaza
"D’une façon générale, ne jamais donner le pouvoir à une femme pour deux raisons :
Elle s’en sert,
Elle le rend rarement."
Ha ha ha
Vous tendez des verges, là ?
Rédigé par : S Carioca | 28 février 2016 à 13:50
Les Français savent eux qui serait le meilleur président pour les USA !
- Où sont passés tous ceux de l'Obamania ? on ne les entend plus !
- Obama restera à jamais le premier président américain noir !
- Hillary Clinton sera peut-être la première présidente des USA !
- Prétendre que Trump ne dépenserait pas son argent personnel, faut-il encore le prouver ; s'il ment la vérité finira bien par se savoir, pour l'instant c'est, à ce jour, ni contesté ni contestable. Cet homme dont la fortune personnelle serait estimée à quelque 10 milliards de dollars a peu de casseroles à part des bricoles financières fin 1989/1990, et peut - peut-être - s'offrir une candidature à l'élection présidentielle. A ce niveau de fortune il a pu s'offrir/posséder tout ce dont il a eu envie, ce dont certains d'entre nous rêvent encore et rêveront pour longtemps encore, alors pourquoi pas une dernière pirouette, en s'offrant une candidature à l'élection présidentielle américaine, quoi de plus sexy ahaha ? avec l'aide amicale de quelques amis de sa trempe ! Il nous aura amusés, espérons qu'il ne soit pas élu !
- Par contre très peu de gossips avérés ou non re la fortune des Clinton (rien à voir avec celle de Trump) dont l'origine est très contestée, fait la une de temps en temps, mais pas encore... wait and see !
Rédigé par : eileen | 28 février 2016 à 13:45
@breizmabro | 28 février 2016 à 11:57
Je constate que vous avez bien retenu vos cours de catéchisme. Félicitations !
Rédigé par : Achille | 28 février 2016 à 13:42
@ Achille | 28 février 2016 à 00:53
"Le pape a, en effet, parfaitement le droit de condamner des propos tenus par une personne qui peut être amenée à avoir de hautes responsabilités (...)"
Je suis d'accord qu'il ait le droit de condamner des propos, mais de là à dire que celui-ci n'est pas chrétien, ce qui est un jugement, il y a une marge.
"Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez (Saint Mathieu)
Qu'est-il pour juger les hommes ? Sa mission n'est-elle pas au contraire de pardonner et de "faire revenir à lui la brebis égarée" ?
"Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?" (Evangile selon Saint Luc)
Rédigé par : breizmabro | 28 février 2016 à 11:57
Avec Hillary Clinton, nous avons le féminisme à la tête de la planète.
Alors, il faudra bien en parler de cette féminisation de la société.
Lorsque les premières femmes juges sont apparues dans les années 70, les avocats disaient en coulisses que c'était une catastrophe car elles étaient incapables de juger huit jours par semaine.
Maintenant, le mot "menstrues" est rayé du vocabulaire médiatique, et y associer des poussées d'hormones et leurs conséquences psychologiques relève probablement du crime contre l'humanité. On insulte la femme !
Mais il y a pire encore avec le conflit entre l'instinct de reproduction qui domine la femme jusqu'à son dernier jour, et la ménopause. Le besoin maternel s'étend alors au club de scrapbooking, et pour les plus déglinguées à la politique.
Et là, il y a lieu d'avoir peur qu'Hillary Clinton ne soit une caricature du phénomène avec une tête de garce pas possible, et le désir de revanche sur son époux.
Encore que nous, nous pourrions être heureux d'avoir une Margaret Thatcher comme mère fouettarde.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 février 2016 à 11:18
@ Jabiru | 28 février 2016 à 09:23
Ne pas oublier que seuls 50% des Américains votent...
"Vous reprochez à Obama de ne pas avoir suivi Hollande pour frapper el-Assad."
Je lui reproche d'avoir dit oui dans un premier temps et "non nous n'irons pas" dans un second laissant en plan Hollande qui, j'en conviens, aurait mieux fait de s'occuper de sa propre cuisine, mais poussé par sa popularité au Mali, a voulu en avoir plus. Les yeux plus gros que le ventre en somme.
Obama c'est le roi de la gesticulation. La preuve en Ukraine. Qu'a-t-il fait à part gronder Poutine pour le retour de la Crimée en Russie ?
Rédigé par : breizmabro | 28 février 2016 à 11:15
H. Clinton nous a gratifiés d'un grand moment d'hilarité qui restera dans les anales de tout ce qu'il y a de plus faux derche en démagogie "socialiste" :
"Plutôt ouvrir les barrières que construire des murs", allusion à Trump ; ça nous rappelle V.Hugo, ses écoles plutôt que des prisons. Hillary hilarante LOL
Très gauchiste, on en a plein à la maison ; ce slogan débile, dicté par ses communicants experts en hypocrisie, dénote bien son niveau intellectuel : "accueillons-les..." traduisez : "accueillez-les" (pas d'ça devant chez moi bien entendu) ma résidence sera bien entourée de... NYPD, US Marshalls, FBI chargés d'empêcher tous ces bouseux de venir polluer mon environnement.
En somme rien de nouveau à l'ouest, H. Clinton ferait une très bonne candidate socialiste chez nous... avec Bedos directeur de campagne.
Rédigé par : sylvain | 28 février 2016 à 10:40
@ semtob | 27 février 2016 à 23:44
« Clinton sera élue et ce sera un énorme soulagement »
Elle sera élue, mais plaise au ciel que le soulagement que vous annoncez se réalise.
Cette femme est dangereuse, avide de pouvoir et assoiffée de vanité. Elle cherche à rivaliser avec son mari, la pire des postures pour une femme.
D’une façon générale, ne jamais donner le pouvoir à une femme pour deux raisons :
Elle s’en sert,
Elle le rend rarement.
Rédigé par : Tipaza | 28 février 2016 à 09:35
@breizmabro
Vous reprochez à Obama de ne pas avoir suivi Hollande pour frapper el-Assad.
Plutôt que de s'occuper des affaires syriennes, M. Hollande devrait plutôt s'occuper de ce qui ne va pas chez nous et notamment de la crise agricole et de la chienlit stagnante qui se développe en France.
Mais peut-être bien que le Président Obama a une autre pointure que notre Président 15%.
Rédigé par : Jabiru | 28 février 2016 à 09:23
Quel que soit le jugement porté sur Trump, cela autorise-t-il à tromper énormément ? Depuis des semaines, les médias répètent en boucle "Trump veut fermer les frontières des USA aux musulmans". Or il a dit qu'il veut fermer les frontières des USA aux musulmans JUSQU'A CE QUE le Congrès réagisse". Cela ne change peut-être pas fondamentalement le fond, mais cela illustre surtout la façon dont les médias s'autorisent à tronquer l'information au gré de leurs opinions... Et l'on voudrait qu'il n'y ait pas de dérives conspirationnistes...!
Rédigé par : Guzet | 28 février 2016 à 09:11