C'était donc pour cela qu'on nous tenait en haleine depuis des semaines !
"Le climat des deux derniers jours au sein du gouvernement était délétère" (Le Monde).
Est-ce ce gouvernement d'union hollandaise qui affiche avec un cynisme total ses visées électoralistes au seul service du président de la République, qui va le purifier ?
Ou va-t-il au contraire encore plus démontrer la vulgarité de ces jeux de pouvoir consacrés au seul pouvoir d'un je ?
C'était donc pour cela que depuis un mois on nous laissait espérer un gouvernement de combat adapté à la médiocre situation de la France et aux menaces terroristes pesant sur elle !
Le véritable remaniement a eu lieu quand Jean-Jacques Urvoas a remplacé Christiane Taubira qui, un comble, serait encore là si elle avait pu cumuler les "murmures" d'un livre et la condition de ministre.
C'est pour ce rassemblement hétérogène et politicien qu'on a mobilisé notre curiosité, nos attentes depuis tant de jours en cherchant nous faire accroire que ce dernier gouvernement avant l'échéance présidentielle de 2017 serait enfin la marque d'un pouvoir exemplaire alors qu'il n'est que l'expression d'une machine de pure complaisance présidentielle.
Deux minuscules satisfactions.
Barbara Pompili que j'apprécie va s'occuper des relations internationales pour la COP21.
André Vallini reste malheureusement secrétaire d'Etat mais sera en charge cependant d'un domaine capital en déclin depuis des années : la francophonie. Il lui redonnera du lustre.
Mais pour l'essentiel, que d'incohérences qui ne se comprennent qu'au prisme du rassemblement de personnalités unies par le président pour ses seuls intérêts de réélection ou au moins de présence au second tour.
Manuel Valls a dit pis que pendre de Jean-Marc Ayrault qui le lui a bien rendu mais on aboutit à une situation où le second, dans un poste prestigieux, va être soumis à l'autorité du premier.
On maintient une configuration où le Premier ministre ne pourra pas s'empêcher de brocarder le talent et l'empathie, dont il est jaloux, d'Emmanuel Macron et ce dernier se fera une joie de continuer à faire cavalier seul en engrangeant des soutiens de moins en moins à gauche et de plus en plus à droite. Sa seule présence fait que ce gouvernement n'est pas détesté quasiment en bloc même si on lui a fait payer subtilement sa liberté en le rétrogradant dans l'ordre hiérarchique.
On voit Emmanuelle Cosse qui n'a jamais brillé et Jean-Vincent Placé brillant mais qui n'en pouvait plus d'attendre, apparaître dans ce groupe où la première s'occupera du logement et de quelque chose de "durable" et le second de la réforme de l'Etat. Pourquoi pas mais peu importe la mission : ce qui comptait était d'en être et de laisser penser qu'un zeste d'écologie viendrait au soutien des ambitions renouvelées de François Hollande.
Piquant aussi de faire coexister adversaires et partisans de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ! Cela promet mais l'important est qu'ils conjuguent leurs forces pour le seul François Hollande. L'autre cause est dérisoire ! Un référendum local fera l'affaire (TF1)!
Jean-Michel Baylet, vieux routier et roublard du radicalisme, battu aux dernières élections, homme d'influence, devient enfin ministre. Ce poste contre son aide demain !
Fleur Pellerin est renvoyée et Audrey Azoulay la remplace, de la même promotion de l'ENA qu'elle mais surtout amie de Julie Gayet. Cela sent bon le favoritisme mais comme il est socialiste, ce doit être l'autre nom de l'équité ! Un parfum de "danseuse" !
C'est pour cette coalition accordée sur cet unique objectif - sauver la peau politique de François Hollande - que la France a été sommée de se passionner pour un changement qu'on lui annonçait grandiose.
Je ne crois pas qu'on ait eu depuis le début de la Ve République une opération plus clairement gangrenée par les calculs sordides et une atmosphère "IVe République", plus ostensiblement programmée pour et par le pire de la politique : ce n'est pas le sort de la France qui est en jeu, qui en est l'enjeu mais un processus désespéré de récupération partisane.
Et, en face, que trouve-t-on ? Un Jean-Luc Mélenchon nous déclarant : "je veux incarner la France insoumise et fière de l'être".
Avec tout cela, un gouvernement à la sauce hollandaise et une arrogance risible, notre pays est paré pour le futur !
@Jabiru | 14 février 2016 à 09:35
Je suis d'accord. J'espère même qu'il ne pourra pas se représenter (FH).
Rédigé par : anne-marie marson | 17 février 2016 à 18:04
@ Claggart | 14 février 2016 à 10:30
Le plus fort de tout, et il fallait l'oser, annoncer des rendements de chaudières à plus de 100 % ! Plus d'un physicien doit sauter au plafond.
La roublardise des commerciaux est sans limites.
Rédigé par : Giuseppe | 15 février 2016 à 23:44
@ Jean le Cauchois
Merci pour le site Connaissance des énergies, que je me promets de consulter.
Le groupe industriel a l'air bien, aussi... Bien sûr que l'énergie est quelque chose de fondamental, il est donc temps qu'une industrie ne se focalise pas sur l'une ou l'autre, mais sur l'énergie elle-même. Le politique sera-t-il aussi malin que l'industrie ? Il est permis d'espérer que les socialistes parfois épris du modèle scandinave imitent l'esprit qui y règne, entre autres sur les énergies.
Mais ici, on se focalise sur un outil en oubliant les autres et surtout le but qu'ils servent. Donc, pas facile de se renseigner sur les énergies, à cause et de la technicité et des biais des uns et des autres.
Tant qu'à Ségolène Royal, espérons qu'elle sache dominer son administration, motiver son ex et peut-être agir en partenariat avec l'entreprise, j'ai oublié son nom mais je finirai bien par me le mettre en tête à force d'aller sur son site, qui s'occupe d'énergies.
Hollande est un mou qui se planque.
Quand par extraordinaire quelque chose advient, c'est parce qu'un autre tire les marrons du feu pour lui, Taubira pour la mariage pour tous le montre. Maintenant qu'il s'en est bien servi comme de paratonnerre à l'hostilité d'une bonne partie de l'opinion de droite comme elle plaisait à une bonne partie de celle de gauche, un ministre semble-t-il plus technique et consensuel va calmer le jeu.
Espérons donc que Ségolène, une ministre, va faire le sale boulot de l'énergie, sale boulot, le truc à faire mais qui ne risque pas de vous faire de l'ombre, pas comme ministre de l'Intérieur, Premier ministre, ce genre de choses... Mais la tâche de Ségolène sera plus difficile. Dans un cas, il suffisait d'être ferme. Là, il faudra être ferme et obtenir des collaborations.
Rédigé par : Noblejoué | 15 février 2016 à 23:38
Mme Fleur Pellerin a prononcé ce discours :
« Il y a peu de pays au monde où une enfant trouvée dans les rues d’un bidonville, d’un pays en développement, et adoptée par une famille modeste, dont la généalogie est faite d’ouvriers, de domestiques, puisse un jour se retrouver ministre de la Culture. J’ai une gratitude immense, indicible pour Manuel Valls d’avoir proposé mon nom au président de la République en août 2014. Je tiens à lui dire ma reconnaissance et ma fidélité ».
Maintenant, elle est en vacances. En attendant de retrouver un poste dans la fonction publique, elle pourrait aller visiter la Corée du Nord, sa dictature du prolétariat, ses fêtes grandioses et ses essais nucléaires.
Rédigé par : vamonos | 15 février 2016 à 18:58
@ Noblejoué
Il y a un site récent, "Connaissance des Energies", qui peut/doit être consulté pour toute recherche d'informations élémentaires sur toutes les formes d'énergie. Le programme annoncé en 2012 de 6000 MW d'éoliennes en mer d'ici 2020 correspond à quatre ou cinq turbo-alternateurs terrestres de 1200 ou 1600 MW unitaires. Il faut être cohérent avec les annonces faites au peuple français (°). Nous verrons bien si madame Royal, qui a vraiment tous les leviers en main, avec tous les fonctionnaires de son triple ministère et des entreprises françaises compétentes, qui ont déjà des contrats à l'étranger (en Europe et aux USA) sera à la hauteur de la confiance que vous semblez lui accorder.
(°) Monsieur Hollande, qui a promis l'arrêt de Fessenheim avant 2017, a annoncé que ce ne serait pas possible à cause... du retard de Flamanville ! Qui est responsable de ce retard sinon l'Administration française auto-compétente, entièrement dans les mains de madame Royal depuis quatre ans !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 février 2016 à 12:51
Au bout de quatre années et de plusieurs remaniements ministériels, le constat est sans appel. Le socialisme en France est voué à l'échec. Comment pourrait-il en être autrement ? Nulle part, dans aucun pays, la mise en pratique de la théorie socialiste n'a débouché sur un système viable avec des peuples heureux et prospères.
Actuellement, la Corée du Nord est au bord de la guerre avec ses voisins alors que son peuple meurt de faim. Cuba est pauvre et vivote en comptant presque exclusivement sur les ressources touristiques. Il en est de même aux Seychelles où les marchés sont peu achalandés puisque les gens n'ont pas d'argent pour se procurer les rares denrées disponibles.
L'Histoire du vingtième siècle est remplie de désillusions liées à l'avènement du socialisme et de la dictature du prolétariat. Mais l'apogée fut atteint quand le national-socialisme allemand et le socialisme-bolchevique russe se sont affrontés entre 1941 et 1945. Le "führer" allemand et le "vojd" russe se livrèrent à une guerre totale qui ne pouvait se terminer que par la disparition, soit du conducteur, soit du guide.
Le socialisme ne marche pas d'un point de vue économique, il conduit au chaos.
Rédigé par : vamonos | 15 février 2016 à 11:50
@ Claggart | 14 février 2016 à 10:30
Je vous remercie de votre remarque, elle me fait plaisir, de temps à autre si le sujet le permet, j'essaye d'y mettre un peu de technique sans assommer les contributeurs.
Que voulez-vous on ne se refait pas, après quelques milliers de m2 de planchers construits, il en reste toujours quelque chose.
Rédigé par : Giuseppe | 14 février 2016 à 19:35
@ Jean le Cauchois
Je ne trouve pas Ségolène Royal extraordinaire mais meilleure que d'autres à droite et à gauche, nuance... Donc, je lui donne une seconde chance pour l'énergie. Espérons qu'avec tous les écolos à la soupe, on développera l'éolien et d'autres sources d'énergie selon ce qui sera le plus pertinent... Je n'ai rien contre le nucléaire, surtout si plus maîtrisé.
La guéguerre droite-gauche, écolo-pas écolo, très peu pour moi. Il faut développer nos capacités maritimes et énergétiques, tout ce qu'il est possible de tirer de la mer, tout ce qu'il est possible de tirer du monde pour en faire de l'énergie devra être mis à contribution. Le moins polluant et cher possible serait un plus... J'ignore ce qui sera le mieux, j'espère qu'on saura imiter le meilleur d'ailleurs et avoir une recherche et un développement de qualité ainsi que des politiques et entrepreneurs au niveau !
C'est tout mais c'est beaucoup.
Rédigé par : Noblejoué | 14 février 2016 à 19:34
"Dirigée par Baylet, "La Dépêche du Midi" encense le gouvernement" (Le Point)
Le "veau sous la mère" cher au Canard n'en pouvait plus d'attendre, il aurait embrasé tous les titres de son journal à sa gloire pour un simple tabouret. Même mal assis il aurait couru, rampé aussi sans doute. Il a été battu, il est vrai que tout était fait à la gloire du représentant du PR, localement.
Enfin débarrassés de ce notable encombrant d'une autre époque, mais cela a été laborieux tant l'influence était grande. Au suivant pour qu'enfin notre démocratie respire à pleins poumons.
Rédigé par : Giuseppe | 14 février 2016 à 12:35
@Guiseppe 10H06
"Rendement PCI"
Enfin un commentateur, sans doute le seul, qui met un peu de science dans ce blog.
Pour aller dans son sens, la liste est longue des gadgets vendus aux gogos sous prétextes d'économies d'énergie : chaudières à condensation, capteurs solaires, pompes à chaleur sur l'air extérieur (baptisées pompeusement "aérothermie"), etc.
Je me suis amusé à accepter le démarchage de certains, pour voir leur mine déconfite quand je leur posais quelques questions techniques basiques, genre ROI, COP moyen, coût global actualisé, niveau sonore, coût de la maintenance, etc.
Mais quand donc le ministère de l'Ecologie imposera-t-il de baisser de 2 °C les températures des logements et si besoin d'acheter un pull-over ?
Rédigé par : Claggart | 14 février 2016 à 10:30
@ Alex paulista | 14 février 2016
Sans oublier bien sûr le démantèlement avec la surprise au bout, évidemment, et du retraitement des gravats : pourquoi tourne-t-on autant autour du pot au sujet de la déconstruction des centrales nucléaires ? Eh bien si l'on en croit les coûts très approximatifs aujourd'hui la fourchette se compte en milliards d'euros ! Une paille pour le contribuable, déjà cerné de tous côtés.
Vite fait, dans un autre domaine tel que les fameuses "fumeuses" chaudières à condensation, quand on se rend compte du prix où elles sont vendues (environ 40 kg de ferraille), c'est de l'or en barre.
Le gain de rendement PCI est dérisoire et la technologie inférieure à mon lave-vaisselle des commerces en ligne, qui coûte quinze fois moins !
D'ailleurs les grands groupes ont senti l'odeur du fromage et s'en sont emparés... Pour le bien du consommateur et de l'environnement bien entendu.
Rédigé par : Giuseppe | 14 février 2016 à 10:06
@ jlm
Ailleurs, les coûts sont peut-être trop bas, j'en conviens, mais ici, ces mêmes coûts ne sont-ils pas à l'opposé trop hauts ? Ne cherchons pas toujours ailleurs les causes de nos propres maux et sachons voir en face ce dont nous sommes responsables. D'autres pays, comparables à la France, sont aussi confrontés à ce même problème et tirent mieux leur épingle du jeu.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 février 2016 à 09:55
@Giuseppe 23.2.16 - 21:24
Bien sûr vous avez raison et le pire est à venir... l'économie française est atone, ni bonne ni mauvaise, juste médiocre comme beaucoup de ce qui est fait en France avec le soutien de ce "gouvernement de transition" ahaha pour atteindre les présidentielles...
Certains politiques comme des perroquets répètent - selon les circonstances - qu'il faudrait quelque 2% pour créer des emplois, sans se donner la peine de connaître la formule qui permet d'afficher ce taux... la formule est fluctuante, et aussi par ceux qui la connaissent : la formule est "résumée" < de trois pages de conditions obligatoires, c'est dire si ce taux est une vérité absolue... la réalité est tout autre, se réjouir de ce 1% de croissance est une absurdité prouvée que cette nouvelle toute petite croissance n'est pas créatrice d'emplois, pas plus que ne le serait un 2%... et il en sera ainsi pour très longtemps encore.
Après l'ère industrielle le monde est entré dans l'ère numérique et ce phénomène est irréversible, et malgré cela les Hollande, Valls et compagnie continuent de penser, de réfléchir, de baragouiner comme si rien n'avait changé. Tous se réjouissent de la baisse du pétrole... il est vrai qu'en France un litre d'essence représente plus des trois quarts de taxes, mais et aussi en fin de compte moins de rentrée dans les caisses de l'Etat... ceux qui nous gouvernent et qui insistent pour continuer à le faire sont des incapables, tellement incapables et indifférents à leurs actions et à leurs conséquences qu'ils mettent de côté ceux qui savent, qui pourraient faire bouger les choses, en la faveur du pays.
Le discours de Valls hier à Munich, il le jouait Winston Churchill, "je vous promets des attentats à venir, du sang et des larmes" mais n'est pas Churchill qui veut, l'hidalgo est effrayant, il fait peur, suffit de regarder la commissure de ses lèvres quand il ne se sait pas observé... la morphopsychologie, la gestuelle, etc., répétés, ne mentent pas.
Certes l'homme providentiel n'existe pas, serait juste nécessaire une équipe compétente... difficile à mettre en place, les bons ne veulent pas entrer dans un gouvernement, les bons font carrière ailleurs, dans le secteur privé ou marchand, là où les règles de fonctionnement sont claires, là où personne n'est en place, nommé pour servir les intérêts privés et personnels d'un homme ou d'une femme qui détient tous les pouvoirs.
Pourquoi en France ne pourrait-on pas destituer en cours de mandat un président qui abuse de ses pouvoirs : en fait comme partout c'est à la racine, à la source, qu'il faudrait agir : c'est-à-dire dès les commissions d'investiture... quand on pense que des Morano/Dati/Lefebvre, seuls noms qui me viennent spontanément à l'esprit, pourraient par le hasard des circonstances, devenir président de la République, on en frémit de honte et de frayeur.
Rédigé par : eileen | 14 février 2016 à 09:40
@anne marie marson, le 13/02 à 22:50
C'est tout à fait mon avis. Mais il est à espérer qu'on lui demande un jour des comptes, comme ceux qui sont demandés avec acharnement à son prédécesseur.
Rédigé par : Jabiru | 14 février 2016 à 09:35
@ hameau dans les nuages | 13 février 2016 à 17:52
"Je voudrais quand même déclarer aux éventuels tracfinistes de ce blog que je n’ai jamais acheté de bijoux à mon épouse"
Comme c'est dommage ! Méchant "Valentin"... ;-))
A mon vieux père qui voulait prendre quelques économies de son livret d'épargne pour donner à ses petits-enfants et à qui "on" demandait pourquoi faire, il avait répondu du haut de ses 88 ans "je vous le dirai lorsque je saurai ce que vous faites de votre salaire".
C'était il y a dix ans déjà...
Rédigé par : breizmabro | 14 février 2016 à 08:50
@ jllm | 13 février 2016 à 19:21
Mais quel secteurs sont susceptibles d'embaucher en France quand les coûts de production restent si bas à l'étranger ?
Tous. A condition de baisser radicalement la dépense publique, et donc les impôts et les cotisations "sociales".
C'est marrant comme en France, lorsqu'on évoque les coûts de production, on ne voit que les salaires qui puissent être baissés... et non le coût de l'Etat, qui est pourtant bien supérieur !
Comment fait donc la Suisse pour embaucher dans tous les secteurs, y compris industriels, alors qu'elle a des salaires qui ne sont pas loin d'être les plus élevés du monde ? La réponse est simple : son Etat coûte presque deux fois moins que le nôtre.
Pour ranger différentes bricoles à la maison, j'achète des petites boîtes en plastique fort bien conçues, jolies et remarquablement solides. Elles coûtent une bouchée de pain, et je les trouve en hypermarché. Il ne s'agit pas d'un produit de distributeur ; c'est une marque suisse qui les fabrique. Pas en Chine : en Suisse.
Expliquez-moi donc ce qu'il y a de plus banal, de plus "à faible valeur ajoutée" qu'une boîte en plastique transparent. La "sagesse populaire" (socialiste) voudrait qu'on ne puisse faire fabriquer de tels objets que par des enfants réduits en esclavage, nourris d'épluchures et enchaînés à leurs machines dans je ne sais quel pays de miséreux.
Eh bien non. Il sont fabriqués dans l'un des pays du monde qui paye ses ouvriers le plus cher. Comment est-ce possible ? Parce que la Suisse est un pays "ultra-libéral".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 février 2016 à 02:41
@ Noblejoué hier à 22/18
Vous soulignez à juste titre que la nouvelle appellation d'un "ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer", en deuxième position des 18 ministères existants, montrait l'attention que le président Hollande portait à la mer. Par ailleurs, vous trouvez un certain nombre de qualités à l'action politique passée et actuelle de madame Royal. Je vous indique que le gouvernement français a annoncé, en 2012, la création de parcs d'éoliennes offshore sur les côtes françaises, d'une puissance de 6000 MW, mis en service en 2020. En 2014, madame Royal déclarait "le rôle de leader en Europe que la France allait jouer dans ce domaine d'avenir". Nous sommes en 2016 et deux groupes industriels français, Alstom er Areva, sont prêts, avec des modèles de 6 et de 5 MW, soit entre 1000 et 1200 unités, à produire en quatre ans, d'ici 2020. Les écologistes nous rebattent les oreilles avec les énergies durables... pour arrêter bientôt des centrales nucléaires. Il se peut / il est probable que l'Administration française soit partie prenante, très prenante, dans ce projet. Et qui est à la tête de cette Administration, dans cette affaire, sinon le président et sa deuxième ministre en importance ? Et allez voir où en sont l'Angleterre, l'Allemagne et tous les autres pays européens à façade maritime ? L'incapacité de ces gens n'a d'égal que leur arrogance. Ce cas est précis, concret ; et il y en a tellement d'autres : je suis triste de voir mon pays aussi mal gouverné !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 14 février 2016 à 00:59
@ Giuseppe | 13 février 2016 à 15:09
Vous oubliez le démantèlement.
Une entreprise voulait louer un terrain appartenant à ma famille pour y mettre des éoliennes. Craignant de devoir assumer le coût du démantèlement en cas de disparition de cette entreprise, nous leur avons proposé d'acheter la parcelle à un prix très raisonnable, le terrain agricole étant bon marché.
Ils ont dit que "ce n'était pas dans leur politique"...
Assumer tous les risques pour une broutille à la fin de chaque mois, ce n'est pas dans la nôtre non plus. Mais pour sûr ils ont trouvé des gogos.
Rédigé par : Alex paulista | 14 février 2016 à 00:52
@ Trekker
Déja nous avons le mariage de la carpe et du lapin pour un mondialisme ultralibéral. Maintenant ils osent :
Madame Cosse :
http://www.wikistrike.com/article-pour-la-ministre-ecolo-emmanuelle-cosse-demande-la-dissolution-de-la-france-121928967.html
Madame Lambert ,"Légion d'honneur", agricultrice mais surtout vice-présidente FNSEA :
https://www.youtube.com/watch?v=x6bPZafXzvY
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 février 2016 à 00:11
Résumé d'un auditeur de RTL vendredi matin : "F.Hollande nous prend pour des imbéciles".
Même les chroniqueurs de la matinale de France Inter avaient adopté un ton rigolard - ce qui est rare - en interviewant E.Cosse. J'ai entendu un des chroniqueurs parler de "gouvernement usé".
En attendant, qui va payer les 8 parasites supplémentaires, si ce ne sont nos impôts.
Comble du cynisme et de la roublardise chez F.Hollande, il finance sa campagne électorale avec nos impôts !
Rédigé par : anne-marie marson | 13 février 2016 à 22:50
@ Trekker | 13 février 2016 à 19:54
Le pire reste à venir sans doute.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 21:24
A l'occasion d'un pot au sein de mes anciens collègues, il m'a été montré un courrier de l'inspecteur du travail concerné, afin de pouvoir réaliser des travaux de nuit pratiqués depuis des décennies, de technicité courante au niveau du groupe, rien d'anormal.
J'ai cru tomber à la renverse, "le choc de simplification" cher à Thierry Mandon, j'en suis certain, n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu. C'est à se demander à quoi servent tous ces secrétariats d'Etat bidon, déconnectés des cas concrets, de la vie d'entreprise de tous les jours, celle qui fait avancer et qui crée de la valeur ajoutée, des emplois et pas ceux d'avenir.
Six ans après, les questionnements avaient doublé, d'une simple déclaration on était passé à une revue de bibliothèque. Au fou ! a-t-on envie de crier, alors on s'exécute il faut bien travailler, être en règle, mais quelle énergie dépensée, dilapidée, alors que la concurrence est là et l'efficacité demandée toujours plus grande.
Mon ancien collègue part très prochainement à la retraite : "Vivement que je m'en aille ! Nous avions le plus beau métier du monde ils en ont fait la plus grande entreprise administrative de notre pays il ne doit y avoir qu'en France que l'on demande cela." Certainement.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 20:25
@ Giuseppe le 13 février 2016 à 15:09
D’accord avec vos propos de bon sens sur tous ces projets / installations pharaoniques, qui sont source de gabegie : éolien en mer, canons à neige et champs de panneaux photovoltaïques. Certes ceux-ci assurent des plans de charge, et donc des bénéfices aux grands groupes industriels qui en ont l’apanage. Mais au final ils sont en grande partie financés par les contribuables et consommateurs, quand on raisonne en coût final : raccordement au réseau de distribution, maintenance, etc. Certes entre autres - mais ce ne sont pas les seuls hélas - nos braves écologistes d’EELV considèrent que le coût du Kwh en France payé par les usagers est bien trop bas !…
Bien sûr je ne suis pas un opposant de principe à l’éolien et au photovoltaïque, mais en la matière il conviendrait de raison garder. Les installations individuelles ou sur petit collectif sont a priori pertinentes - photovoltaïque sur toitures existantes, éolien dans l’habitat diffus - car nécessitant des investissements limités et ne créant pas de dommages environnementaux.
De même, bien que non intégriste du nucléaire, dans tous les projets futurs on ne fait que conforter - au détriment du contribuable et de notre avenir énergétique - le viager d’Areva : quasiment tous les budgets de R & D vont à la filière uranium-plutonium, et donc de fait à Areva. Le lobby de cette filière est fort puissant et a trouvé de fait des alliés inconditionnels chez EELV et consorts. Ces derniers par dogmatisme et inculture scientifique considèrent tout réacteur nucléaire comme l'horreur absolue, alors que seuls l'uranium ou le plutonium utilisés pour leur fonctionnement actuel est fort dangereux.
Cela alors que le pôle de recherche de Grenoble - Université, CNRS et CEA - quémande depuis près de cinq ans des fonds pour construire un réacteur nucléaire de démonstration fonctionnant selon la filière thorium-sels fondus. Cette dernière a plusieurs énormes avantages : elle ne produit quasiment pas de déchets à base d’uranium ou plutonium, recycle en interne 95 % de ses déchets… et permettrait de brûler/détruire la grande majorité de nos déchets provenant de nos actuels réacteurs. C'est loin d’être une élucubration de Professeur Tournesol car cette filière est déjà bien connue et a fonctionné jusqu’au début des années 60 au USA. Elle fut abandonnée avant tout car pas compatible avec les besoins des militaires - propulsion des sous-marins et porte-avions et fabrication de bombes A et H - et ce fut la même chose en France.
Le sel de cette affaire, les Chinois, Indiens et Russes investissent massivement dans le développement de cette filière. Pas grave, dans environ vingt ans nous achèterons à la Chine des licences de fabrication !
Pour en savoir plus sur cette filière thorium-sels fondus :
http://www.pauljorion.com/blog/2014/11/02/filiere-thorium-le-nucleaire-petite-histoire-dune-decision-malheureuse-par-guy-weets/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_nucléaire_à_sels_fondus
Rédigé par : Trekker | 13 février 2016 à 19:54
@Michel Deluré
"Un entrepreneur digne de ce nom embauche si ses perspectives de développement et d'évolution du marché le lui permettent et non parce qu'une aide à l'embauche lui est proposée telle une carotte présentée à un âne pour le faire avancer."
Mais quel secteurs sont susceptibles d'embaucher en France quand les coûts de production restent si bas à l'étranger ?
Rédigé par : jllm | 13 février 2016 à 19:21
Ce qui ne cesse de m'étonner, c'est que le Président de la République Française, garant selon l'article 5 de la constitution de 1958, de l'intégrité du territoire, ait nommé ministre une dame, Emmanuelle Cosse, qui à la télévision - l'extrait se trouve facilement sur internet - appelle très clairement à détruire la France !!?
Quant aux "amis" de la nature, rejoignant le gouvernement des boues rouges du Parc National des Calanques, ils s'en font les complices !
Méritant bien leur nom d'escrologistes !
Rédigé par : Phil | 13 février 2016 à 18:49
J'aime bien et j'en redemande :
@GHINSBERG | 13 février 2016 à 14:56
"L’élection de Marine Le Pen outre le clivage qu’elle provoquerait au sein de la société, serait une catastrophe au plan économique avec la sortie de l’€, notamment pour les épargnants et pour les finances publiques, sans parler de ses promesses démagogiques sur les retraites."
Vive celui qui a inventé le conditionnel ! "elle provoquerait"... "serait une cata"... "promesses démagos" : lol, on n'en est même pas sûr comme disait Coluche.
Ce qui est sûr, c'est que la CATA, la vraie, a déjà été provoquée par les ligues socialislamistes gauchislamistes anti-FN : ruine économique, chômage record, insécurité record, immigration invasion incontrôlée et même incitée par nos élus multinationaux multisouches au pouvoir qui conjuguent avec zèle et acharnement notre pays au plus qu'imparfait du présent décomposé.
Mais un bon petit coup d'antiFNisme primaire, ça fait du bien ; on se console comme on peut.
Bonne Saint Valentin à tous ! Euh pardon, bonne Valentin, faudrait pas donner de l'urticaire à notre nouvelle secrétaire d'Etat à la déchristianisation.
C'est mon deuxième kss kss et on n'a toujours pas retrouvé mon toutou.
Z'avez pas vu Mirza ?? On la cherche partout.
Rédigé par : sylvain 2ème kss kss ! | 13 février 2016 à 18:31
@Marc GHINSBERG | 13 février 2016 à 14:56
Les épargnants ? Bou Diu ! c'est vrai que vu les taux... si Marine est là...
http://www.lesclesdelabanque.com/Web/Cdb/Particuliers/Content.nsf/DocumentsByIDWeb/6WGM5U?OpenDocument
Alors que nous nous dirigeons vers la démonétisation pour sauver les banques. On parle de taux d’intérêts négatifs allant provoquer le retour au bas de laine, aux billets entre les piles de draps ou de la cocotte en fonte dans le jardin, ce qui serait dramatique pour celles-ci. Monsieur Sapin au capital immobilier très conséquent veut déjà supprimer le billet de 500 euros que personne en France n'a jamais vu, sauf peut-être monsieur Thomas Fabius, et que tout le monde refuse.
Monsieur Nicolas Doze soumettait aussi une bonne idée sur BFM il y a 48 heures. Le billet de banque avec une date limite de péremption : « A dépenser avant le…. » Magnifique non ?
Vous allez voir votre épargne quand celle-ci sera uniquement scripturale et à votre disposition selon le bon vouloir des banquiers qui la prendront petite pincée par petite pincée comme si vous louiez un coffre. Frais de gardiennage et d’assurance obligent.
Essayez donc de retirer une somme importante de VOTRE argent en liquide. On vous en demande déjà la finalité. Que comptez-vous faire de VOTRE ARGENT ?... J’en ai fait l’expérience en déclarant à mon « conseiller » que c’était pour acheter à mon épouse un bijou « tombé du camion ». Il m’a répondu qu’il ne pouvait pas écrire ça en riant jaune. Car il faisait un rapport, le bougre !
Je vous assure, faites comme moi un PEBC, Plan d'épargne boîtes de conserves, car "ils" ne vous épargneront pas. Il s’agit de leur survie pas de la vôtre. Ce sont des voyous qui tiennent le casino.
Alors, vous savez, Marine…
PS : Je voudrais quand même déclarer aux éventuels tracfinistes de ce blog que je n’ai jamais acheté de bijoux à mon épouse.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 février 2016 à 17:52
@Marc Ghinsberg
J'ai du mal à adhérer à votre raisonnement et vous trouve bien indulgent avec FH, même si, j'en conviens, ses prédécesseurs n'ont pas à se glorifier de leurs résultats.
Vous faites ainsi allusion à notre "dette énorme". Mais depuis 2012, quelles mesures structurelles ont été prises pour la réduire de manière significative et en alléger son coût ? Si nous prenons l'exemple de la réforme territoriale, qui devrait constituer un des moyens d'alléger cette dette, pensez-vous que celle-ci telle qu'elle a été conçue soit de nature à atteindre cet objectif ? De nombreux faits démontrent malheureusement que cette réforme n'en prend pas le chemin.
S'agissant de la vie des entreprises, qui sont les créatrices de la richesse nationale, qui sont les pourvoyeuses d'emplois, quelles mesures là aussi structurelles ont été prises leur permettant de jouer pleinement leur rôle, d'affronter à armes égales la concurrence, d'avoir de la lisibilité, d'être réactives, compétitives ? Un entrepreneur digne de ce nom embauche si ses perspectives de développement et d'évolution du marché le lui permettent et non parce qu'une aide à l'embauche lui est proposée telle une carotte présentée à un âne pour le faire avancer.
Le problème de nos présidents en France, c'est qu'ils manquent surtout d'une qualité essentielle qui s'appelle le courage et dont FH, particulièrement, manque à mon sens peut-être plus que d'autres. Ce courage qui leur permettrait d'engager les véritables réformes structurelles dont notre pays a tant besoin et que d'autres n'ont pas hésité et depuis longtemps à appliquer.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 février 2016 à 16:53
A tous les rêveurs de penser que l'éolienne en mer est la panacée : d'abord il faut les construire dans le site, le coût ? Une misère ; ensuite la maintenance, une paille, la durée de vie au milieu des embruns ? Demandez aux véhicules et construction de bord de mer ce qu'ils en pensent, le pendant du sable pour le matériel militaire en quelque sorte.
Cela me fait penser à l'époque des canons à neige, rien de plus naturel sauf que : construire des retenues collinaires, 4000 m3 d'eau consommée à l'hectare, faites le compte, 20 000 à 30 000 Kwh aussi pour la même surface, vous secouez tout, et vous multipliez par la surface d'un territoire alpin. Eh oui, cela donne le vertige. Je ne suis pas spécialement écolo. La voiture électrique de Mme Royal dans toute sa splendeur, on sait ce qu'il en est advenu.
Il n'y a pas si longtemps que cela, suite à l'implantation de panneaux voltaïques en masse je m'étais interrogé sur le coût, "effectivement, même en tenant compte du rachat par EDF d'une partie de l'énergie produite, il nous faudra trente années pour amortir l'investissement. Trente années ?! De toute façon je ne serai sans doute plus là."
Et puis qui se rappellera de qui a fait quoi, les politiques auront changé, le matériel sera mis à la casse bien avant, etc.
L'argent ne doit pas manquer pour assister à toutes ces gabegies, nous devons être un pays extrêmement riche, par contre ce qui manque certainement c'est quelques coups de pieds au c** qui se perdent.
Ah oui ! Braves gens, surtout mettez donc des diffuseurs sur vos robinets et des chasses d'eau à deux volumes, il ne faut surtout pas gaspiller ce bien commun si précieux et priez pour la COP21 qu'il en sorte un tout petit peu quelque chose.
Evitez de laver votre voiture en été, et n'arrosez plus le maïs... L'eau du canon à neige c'est cinq fois plus.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 15:09
@Michel Deluré
"Par contre, faire pire, voilà qui sera manifestement très difficile car de ce point de vue, FH a mis la barre très haut".
Je suis d’un avis différent. Il suffit de lire les programmes des différents candidats à la présidentielle.
- L’élection de Marine Le Pen outre le clivage qu’elle provoquerait au sein de la société, serait une catastrophe au plan économique avec la sortie de l’€, notamment pour les épargnants et pour les finances publiques, sans parler de ses promesses démagogiques sur les retraites.
- L’élection de François Fillon s’accompagnerait d’un programme de rigueur inédit. Les 150 millards d’€ d’économies budgétaires qu’il promet, par leur brutalité et leur effet de masse, se traduiraient par une baisse dramatique de la demande et de l’activité et une nouvelle augmentation du chômage. Elles supposent des coupes claires dans les dépenses sociales qui n’épargneraient personne.
- L’élection de Nicolas Sarkozy, à l’inverse, qui prône les mêmes mesures qu’en 2007 : la baisse massive des impôts de 25 milliards d’€ relancerait dans un premier temps l’activité, mais creuserait les déficits et serait rapidement sanctionnée par les marchés avec une forte hausse des taux d’intérêt, ce qui entraînerait une spirale infernale, l'accroissement des déficits-hausses des taux d’intérêt et le condamnerait à revenir à une politique de rigueur (scénario 1981-1983).
- Quant à Alain Juppé attendons ses propositions en matière économique. Une chose est sûre dès le lendemain de son éventuelle élection il aura à gérer la bataille pour sa succession que vont se livrer Bruno Le Maire, NKM, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Jean-François Copé et bien d’autres.
- Pas besoin, sur ce blog, d’argumenter pour dire que Jean-Luc Mélenchon ferait pire.
La politique économique est sous contrainte : celle de l’énorme dette accumulée depuis trente ans, creusée par les crises de 2008 et de 2011. Aujourd'hui nous connaissons une crise financière larvée qui peut exploser à tout instant.
François Hollande s’efforce de tenir sur cette ligne de crête. Maintenir des taux bas, rétablir la compétitivité des entreprises tout en préservant le modèle social. En effet, pas de quoi enthousiasmer les foules, mais ce serait si facile de faire pire.
Ces quelques réflexions évidemment n’engagent que moi (c’est déjà pas mal).
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 13 février 2016 à 14:56
@calamity jane
Bien sûr que l'histoire des sans-dents est réelle, il faut être énarque et socialiste pour aller chercher ses citations chez Victor Hugo, l'ENA sert au moins à ça. C'est du deuxième degré entre initiés pédants, qui, parce qu'ils sont de gauche, donc nécessairement insoupçonnables - par opposition à ceux qui ne votent pas à gauche donc sont nécessairement suspects - s'autorisent entre eux à appeler le peuple "les sans-dents", mais aussi les noirs des "blacks" et les blancs des "blancos", tout en récusant la notion de race d'ailleurs, car on a tout à fait le droit quand on fait partie de l'élite d'être en contradiction avec soi-même, alors que ce n'est pas recommandé pour les autres. Chez eux c'est amical, et intelligemment amusant, pour les autres je ne vous dis pas...
Rédigé par : Lucile | 13 février 2016 à 14:31
@Michelle D-LEROY
"On ne change pas une équipe qui perd car seul 2017 compte"
Bien sûr qu'elle ne peut que perdre !
Pour gagner, une équipe doit être soudée et manifestement elle ne l'est pas. Le torchon brûle entre le Président et son Premier ministre au motif qu'ils ne sont d'accord sur rien malgré le comportement qu'ils affichent en public. Un Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères qui ne peuvent pas s'encadrer et qui s'évitent pour ne pas se croiser. De nouveaux arrivants de complaisance dotés de missions bidon dont le coût sera très au-delà des résultats car dépenser et profiter c'est bon pour l'image et on connaît les appétits de certains spécialistes qui ont laissé des traces dans des missions antérieures. Finalement plus vite ils vont se planter, meilleur ce sera pour les élections suivantes. Pendant ce temps-là, la Cour des comptes fait des rapports dont tout le mode se moque et c'est bien dommage. Et lors d'un prochain remaniement, ceux qui seront devenus indésirables seront traités comme des domestiques et ne pourront même pas ester par devant les Prud'hommes pour réclamer des dommages et intérêts pour réparer l'outrage du camouflet qu'ils auront reçu. Ce sera la rançon d'une éphémère gloire, enfin si l'on peut dire !
Rédigé par : Jabiru | 13 février 2016 à 13:43
J'en connais ici qui vont jubiler, sauter au plafond de joie, postillonner de bonheur sur leurs écrans d'ordi... kss kss !
Ericka Bareigts : un nouveau secrétaire d’État christianophobe.
"Charmante" personne, n’est-il pas, que ce nouveau secrétaire d’État, nommée hier, et chargée de « l’égalité réelle » ?
"Le 15 février 2015, a été voté à l’Assemblée un amendement permettant aux préfets des départements d’Outre-mer de remplacer les jours fériés catholiques (lundi de Pâques, l’Ascension, lundi de Pentecôte, l’Assomption et la Toussaint), par de nouveaux jours fériés de leur choix. Portée par la députée de La Réunion et nouvelle secrétaire d’État à l’égalité réelle, Ericka Bareigts, la mesure avait été adoptée par la majorité des députés. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée avait alors défendu « un amendement de bon sens », tandis que le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, avait révélé les réticences du gouvernement qui considérait « qu’un travail approfondi (devait) encore être mené afin d’aboutir à un consensus aussi large que possible » [… ] Finalement, l’amendement avait été retiré par la Commission spéciale sur le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, qui estimait notamment que la mesure ne pouvait être mise en place dans le cadre de la loi Macron.
(Valeurs actuelles)
Enfin un calendrier islamiste distribué par des postiers en djellabas et babouches, le chameau garé sur le trottoir.
St Aziz St Momo St Rachid, ça aurait de la gueule, isnt'it ?
Il était temps, on a failli attendre.
Rédigé par : sylvain ksskss ! | 13 février 2016 à 13:30
"Un gouvernement d'union hollandaise..." (PB)
Un gouvernement en rang d'oignon hollandais (cela me démangeait), il ne manque plus à l'appel que DSK, Laurence Rossignol lui a soufflé le poste, l'Economie et le Budget c'était râpé pour notremeilleuréconomistedumonde.
Au fait, les Jaquatali, BHL et consorts où sont-ils ? Alain Minc disparu... Bizarre... Il est vrai que leurs exploits dont celui de la Libye resteront gravés dans l'histoire, surtout leur vision, enfin ils amusent au moins une partie des citoyens.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 13:28
Avec un baril de Brent qui ne cesse de baisser depuis des mois, des chômeurs qui ne cessent d'augmenter, il y a quelque chose qui cloche.
La coqueluche Macron est sans doute plus douée pour manier des entités virtuelles que le réel. Ses petites touches personnelles qui mettent en émoi les médias dans le fond ne valent pas pipette, pour quels résultats probants ? Les mois passent, les plans aussi, et toujours un horizon aussi vide de lumière. Alors Macron ou un autre à quoi bon, désespérant.
Bien des pays européens repartent doucement mais sûrement, pendant que nous créons à tour de bras des "machins" et acronymes flambant neuf et sonnant creux, les autres gravissent des marches certes raides mais s'élèvent.
Didier Migaud l'écrit et ressasse des vérités simples, des orientations judicieuses, tapant sur les doigts parfois, mais les politiques "n'aiment pas que..."
Le PS quoique un peu dessoûlé a toujours la gueule de bois qui lui fait gérer le court terme, de vouloir sauver les meubles avec des Verts où se côtoient les espèces les plus dissemblables, et les fameux radicaux de gauche qui pourraient tenir une "réunion dans une cabine téléphonique."
Avec tout cela en vrac on voudrait faire quoi ? Je m'interroge. Heureusement Julie veille sur notre patrimoine culturel, que du gagnant en somme.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 12:48
Les anagrammes !
Quelquefois, les lettres du nom d'une célébrité, disposées en désordre, fournissent une clé sur le caractère, les aspirations, les caractéristiques de la personne.
Laurent Fabius >> 'naturel abusif', cette trouvaille de Jacques Faizant valait autant qu'une caricature.
Plus méchante, François Hollande >> 'lardon hélas nocif' ne vient pas d'un ami.
La ferveur populaire enregistrée par les sismographes des sondeurs ne laisse pas insensible l'actuel maire de Bordeaux : Alain Juppé >> 'j'ai un appel'.
Je me suis demandé si nous allions découvrir dans l'anagramme les présages du comportement des nouvelles excellences écologiques :
Ainsi, le bilan de Jean-Vincent Placé sera-t-il aussi noir que >> 'Clac ! Pan ! jeté venin' ?
Et dira-t-on de Barbara Pompili >> 'brimbala air pop' ?
et d'Emmanuelle Cosse >> 'élûmes caméléon' ?
Rédigé par : Yves | 13 février 2016 à 12:17
@Lucile
Votre observation me fait remarquer que Madame Cui-cui (V. Trierweiler) n'a pas vraiment su s'y prendre avec les tapis de l'Elysée qu'elle perforait avec ses talons trop hauts ! En effet, au lieu d'envoyer des cui-cui à Monsieur Falorni pour inquiéter jalousement S. Royal, elle eut pu agir plus sournoisement en proposant copines et autres broyeuses de shoppingue !
Mais elle n'avait pas la culture bourgeoise et voulait se faire aimer de tout le pays.
Finalement, on peut penser que l'histoire des "sans dents" était bien réelle.
Notre Président préférant les bien pourvus en denture qui doivent le rassurer sur son courage et sa capacité à se croire "agissant" pour le bien du pays.
L'ayant surnommé Papili, suite à ses nombreuses escapades nocturnes, on a pu me faire remarquer que le Papili cinématographique (Sissi impératrice) montrait beaucoup de détermination dans ce qu'il croyait juste et
convenable dans une vision universelle.
Tout se dégrade. Les rapports avec les administrations deviennent impossibles, personne n'écoute personne et semble prévaloir "la gueule". C'est-à-dire une sorte de fermeture à tout ce qui dépasse... Mais c'est bien sûr : égalité réelle ! Un Président qui n'a toujours pas compris ce qu'est une EGALITE de, par, devant la Loi, me semble cuit-cuit.
Rédigé par : calamity jane | 13 février 2016 à 11:41
En avril 2012, je n'attendais pas grand-chose du mandat de François Hollande, sachant très bien que seuls quelques gadgets sociétaux allaient prendre le dessus de la politique mais après ce xième remaniement, je ne suis plus en attente de rien, sinon de la présidentielle de 2017 pour enfin voir le pays respirer.
Ce nouveau gouvernement sorti d'un bricolage en vue de sa réélection, et surtout pas pour sortir la France du marasme économique et du communautarisme qui s'installe.
Plusieurs points forts qui le prouvent :
- faire reculer Emmanuel Macron dans l'ordre protocolaire, prouvant qu'aux yeux de M. Normal l'économie est secondaire.
- créer un ministère de l'égalité réelle en nommant une ministre qui, à La Réunion a proposé de changer les jours fériés trop catholiques pour les remplacer par des jours fériés islamiques.
- garder les ministres régaliens aux postes où ils ont créé la zizanie soit par leur incapacité, soit par leur morgue. Je pense en particulier à l'agriculture et à la santé.
"Le véritable remaniement a eu lieu quand Jean-Jacques Urvoas a remplacé Christiane Taubira qui, un comble, serait encore là si elle avait pu cumuler les "murmures" d'un livre et la condition de ministre."
Exact !
Evidemment on ne change pas une équipe qui perd, seul 2017 compte.
En attendant, encore un an à subir les dégâts idéologiques de cette troupe, pendant que nous voyons six ministres supplémentaires et que parallèlement M. Migaud tire pour la énième fois la sonnette d'alarme sur les dépenses injustifiées.
La cohérence évidemment.
Et même si l'opposition endormie se tait, peut-être pour faire oublier ses lacunes, les Français, eux, pleins de bon sens, ont tout compris.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 13 février 2016 à 11:02
@Lucile
"Ce n'est pas seulement la fonction présidentielle qui s'est dévaluée, ce sont aussi tous ces postes des ministres tenus par des apparatchiks terriblement médiocres, qui paradent, et pérorent sans comprendre qu'ils ont le devoir d'écouter les Français avant de se faire écouter par eux"
En effet depuis longtemps la caste des politiques s'est emprisonnée elle-même et isolée du monde réel. La mainmise des partis politiques faiseurs de hauts cadres politiques et qui bloquent toute action non conçue pour le service des ambitieux qu'ils contribuent à promouvoir, empêche aujourd'hui le renouvellement réel du personnel politique.
Ce président qui cultive le népotisme de manière éhontée embauche un patron de presse (très très proche de la compagne de Monsieur Fabius), recrute une amie de son amoureuse (?) réputée mieux acceptée dans le milieu de la culture, du moins c'est ainsi qu'on la présente pour expliquer sa venue, a tenté de placer la mère de ses enfants à un poste-clé du gouvernement de la France après l'avoir casée comme ministre (qu'aurait-on dit au PS si monsieur Chirac ou monsieur Sarkozy avaient fait nommer leurs propres épouses à un ministère et qu'aurait dit le tribun admirable Cambadélis si prompt à détecter les erreurs chez les autres mais aveugle à celles de son propre parti ?), se dédit en acceptant le cumul des mandats de la part de l'un de ses plus importants ministres parce que cela concourt à maintenir tous les postes importants parmi ses proches, a viré "Birdie" pour se donner une caution d'honnêteté mais est resté enfermé dans les codes du système sans tenter de les modifier en profondeur... : croit-il vraiment que ses électeurs de gauche vont, le temps venu, ne pas se rappeler ses engagements de campagne oubliés dès la porte de l'Élysée franchie (la proposition faite à monsieur Hulot n'a pas séduit celui-ci et on le comprend, il aurait été bien muselé dans ce contexte) ? Le recrutement des ministres issus de l'écologie (déjà en pièces d'elle-même) ne crée pas l'illusion de l'ouverture : ils ne sont pas soutenus par un électorat important qui leur permettrait d'avoir une certaine autonomie et liberté d'action.
Pas enthousiasmant tout ça.
Rédigé par : jllm | 13 février 2016 à 10:23
Tous les dirigeants de EELV passés et à venir sont prêts à damner leur âme pour quelques salades au gouvernement. Ils le prouvent, arrivistes désordonnés ils n'en peuvent plus de pleurer après les socialistes et de leur offrir des poireaux à la moindre occasion.
Ils voudraient être jardiniers à la place du jardinier. Enfin ! JV Placé est dans la place, il l'a tant souhaité, tant désiré, le pauvre, confondant la bêche et le râteau, ses besoins et l'intérêt du pays, oublieux à la Thévenoud. Il va finir par se faire haïr partout, raillé dans les médias.
De cette cacophonie dans le choix des Verts, FH espère retrouver les points qui lui manquaient. Le grand "manipulateur", soi-disant, n'a pas fini de se ronger les sangs, alors qu'il lui fallait des marins hauturiers il a récupéré des fleuristes. Avec sa formation de pédalo je ne vois pas comment il pourrait franchir la digue qui le sépare de la haute mer. Stratège de petits bateaux de parc d'attraction, avec un tel bagage il serait capable de faire le Vendée Globe... Il suffit d'y croire, et ceux qui l'encensent de fuir le pont à la moindre vaguelette.
On a besoin de logements ? EELV investit le BTP, pas une truelle en commun, c'est fichu. En quelques mois Ségolène Royal veut nous faire un parc éolien en mer pour nous hisser au premier poste, une rêveuse de plus, on sait ce qu'est advenu sa voiture électrique, le plus grand bide sans doute de l'automobile. En parler aux ouvriers concernés, qui plus est avec l'argent des autres, les dépenses, etc.
La femme qui murmure à l'oreille du... Fleur Pellerin au placard, il faut toujours se méfier de la copine de la copine. Dommage je lui trouvais du potentiel. Je ne dois pas être objectif. Mais à choisir avec Jack Lang, pas d'hésitation.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2016 à 10:09
Voilà qu'il faudrait modifier la constitution pour que le référendum sur l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ait lieu.
Plus nul, on meurt ! Alors, Marc Ghinsberg, qu'avez-vous pour soutenir le guignol sur ce point ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 février 2016 à 09:37
@ Marc Ghinsberg
Vous vous posez la question suivante : "si l'on change de Président, celui que l'on aura choisi sera-t-il capable et sera-t-il en situation de faire mieux ?"
Faire mieux, je ne sais pas, je ne suis pas devin. Par contre, faire pire, voilà qui sera manifestement très difficile car de ce point de vue, FH a mis la barre très haut.
La constitution de ce gouvernement en apporte une nouvelle démonstration.
L'économie est au coeur de nos difficultés (croissance, emploi, désindustrialisation, compétitivité) et le ministre de l'Economie se voit rétrogradé dans l'ordre ministériel, ce qui n'est pas, que vous le vouliez ou non, sans signification. Dans le contexte actuel, l'économie est loin d'être sa préoccupation principale.
Notre endettement est reconnu exorbitant et constitue un lourd handicap et c'est le moment que l'on choisit pour augmenter encore les effectifs de l'exécutif alors que notre pays aurait besoin au contraire d'une équipe plus restreinte, plus cohérente, plus combative, centrée sur les défis majeurs que notre pays doit relever.
Quoi qu'il en dise, FH n'a pas hier constitué cette nouvelle équipe pour servir l'intérêt général et redresser la situation de la France. Il a remanié le gouvernement uniquement pour tenter de conserver le pouvoir qu'il a conquis en 2012. Il fait ce qu'il sait le mieux faire, à savoir de la politique, avec un "p" minuscule, mais pas de la Politique, avec un "P" majuscule.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 février 2016 à 09:36
L'éviction de Taubira la haine suffit à mon bonheur ; c'est le seul bon point que j'accorde à Hollande ; pour le reste on s'en tamponne le coquillard : ce sont tous des branquignols, des pitres, des j'en foutre ; je me délecte même de voir tous ces gens de gauche cocus trahis raser les murs, fuir notre présence goguenarde et supporter nos quolibets ; un vrai régal !
Rédigé par : sylvain | 13 février 2016 à 09:10
@ Achille | 13 février 2016 à 08:04
« Plus que jamais le vieil adage « souvent femme varie, bien fol qui s’y fie » se vérifie ! »
C’est François Ier qui a énoncé cette formule passée dans le langage commun et devenue depuis l’adage bien connu.
François Ier fut un des plus mauvais rois de France, même si la légende ne le présente pas ainsi.
Qui a dit que le monde est un éternel recommencement ?
Rédigé par : Tipaza | 13 février 2016 à 08:52
1) Emmanuel Macron recule de deux places dans l’ordre protocolaire.
Motif : bon élève mais indiscipliné. N'arrête pas de perturber la classe et de défier l’autorité de ses maîtres.
2) Fleur Pellerin remerciée comme une domestique qui a volé une petite cuiller en argent.
Elle avait largement démontré que la Culture n’était pas son truc, mais la raison de son éviction n’est pas là.
En fait, elle n’était pas dans les « petits papiers » de Julie Gayet, la discrète mais très influente conseillère culturelle du président, comme le fut en son temps madame de Pompadour avec le bon roi Louis XV. Manuel Valls a bien tenté de défendre la cause de sa ministre, en vain.
Les « grandes décisions » se prennent à l’Elysée, pas à Matignon. C’est encore le calife qui décide, pas le vizir.
3) François Hollande aura quand même réussi un beau coup avec son remaniement, celui de faire exploser EELV. Ce parti avait déjà du plomb dans l’aile avec les départs de certains de ses membres les plus éminents. Mais il a bluffé tout le monde en parvenant à mettre dans son escarcelle Emmanuelle Cosse qui hier encore n’avait pas de mots assez durs sur le président, affirmant haut et fort que jamais elle n’accepterait un poste de ministre dans ce gouvernement.
La consternation des zadistes, antifas et autres no-borders faisait peine à voir tout au long de la journée d’hier.
Plus que jamais le vieil adage « souvent femme varie, bien fol qui s’y fie » se vérifie !
Rédigé par : Achille | 13 février 2016 à 08:04
La création d'un ministère du bonheur en Arabie saoudite n'est pas étonnante. Ils distribuent le bonheur, maintenant, alors qu'auparavant, le gouvernement répartissait des pétrodollars. C'était devenu plus difficile depuis qu'en moins de deux ans, le cours du pétrole est passé de plus de 100 $ à moins de 30. Alors, ne parlons plus là-bas d'argent mais de bonheur.
Chez nous, la situation est différente. Pas besoin de ministère pour répandre le bonheur. Notre moral est excellent. Nous achetons des matières premières à bon marché, payées en devises plus abordables et nous avons profité de cette longue embellie pour réparer tout ce qui était en panne. Si le pays était malheureux, s'il se trouvait en difficulté, le ministère de l'économie et de l'industrie ne serait pas au 14° rang des préoccupations Et les ministères dépensiers font le nécessaire. Nous sommes heureux.
Rédigé par : Yves | 13 février 2016 à 02:55
En somme rien de neuf.
On aura espéré jusqu'au bout contre toute probabilité que Hollande aurait un sursaut ; qu'il se retrousserait les manches et affronterait enfin les vrais problèmes avec une réelle volonté de les résoudre ; qu'il se rendrait compte tout de même que le pays n'en peut plus ; que même aux deux tiers de son quinquennat, il y avait encore un espoir de le voir sortir de ce cercle vicieux politicard qui nous égare dans des débats sans issue, et met la France à genoux. Rien de cela, toujours la morne réalité sur fond de grandiloquence, toujours le même genre de gens à la barre, une copine de Gayet à la culture, Placé, Pompili, ces écolos en sur-représentation au gouvernement par rapport à leur électorat, Valls, et cette bande de nullards outrecuidants qui vont encore nous asséner leur pédagogie pour essayer de nous mater. Ce n'est pas seulement la fonction présidentielle qui s'est dévaluée, ce sont aussi tous ces postes des ministres tenus par des apparatchiks terriblement médiocres, qui paradent, et pérorent sans comprendre qu'ils ont le devoir d'écouter les Français avant de se faire écouter par eux. Ils nous veulent inconditionnels. Ils se trompent. Ce quinquennat continue dans le sens de la pente descendante, c'est un ratage, une dégringolade. Je ne crois même pas que Hollande se fiche de nous, ou qu'il soit cynique. Il est dépassé, inconscient, c'est un édredon mou, un bourgeois gentilhomme, un parvenu. Et pendant ce temps-là, Hidalgo qui n'en peut plus de se monter la tête, impose ses caprices aux Parisiens. Il leur manque à tous le sens de leurs limites.
Rédigé par : Lucile | 12 février 2016 à 23:12
Rédigé par : Savonarole | 12 février 2016 à 09:52
Du très grand Savo... J'ai bien ri !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 février 2016 à 22:49
@Jean Le Cauchois
Quelques réponses sur votre interpellation
1-Concernant l’ordre protocolaire des ministres, je pense qu’il ne reflète pas seulement les priorités du Président, bien d’autres considérations interviennent, notamment la personnalité des ministres. En tout état de cause peu de personnes à part les intéressés eux-mêmes et encore, s’en soucient.
2-Concernant la question des nouvelles énergies et plus particulièrement des éoliennes vous en savez très certainement beaucoup plus long que moi. Essayant de ne pas me situer dans la catégorie des spécialistes en rien qui ont un avis sur tout, je me contenterai modestement de remarquer que grâce ou à cause de Valéry Giscard d’Estaing la France dispose d’une énergie d’origine nucléaire abondante et relativement peu chère : le coût du kWh produit par une éolienne offshore est estimé au double de celui produit par une centrale nucléaire. Le développement des éoliennes en France suppose donc un effort relativement plus important de la part de la puissance publique, pour compenser cette différence, que dans d’autres pays. Explication sans doute partielle de notre retard.
3-Bien sûr que je perçois le désenchantement des Français, au passage l’un des peuples les plus pessimistes du monde. Mais il y a bien longtemps que je ne raisonne plus en termes absolus, mais en termes relatifs. La question qui se pose de mon point de vue est la suivante : si l’on change de Président celui que l’on aura choisi sera-t-il capable et sera-t-il en situation de faire mieux ? Nous n’avons peut-être pas la même réponse.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 février 2016 à 22:32
Excellent billet, Monsieur Bilger, surtout rédigé dès la connaissance de la composition de ce prétendu gouvernement.
Je me souviens de la litanie des "Moi président, je..." dans le débat avec M. Sarkozy. Il suffit de rapprocher avec ces désignations ministérielles pour constater combien M. Hollande n'est qu'un manipulateur, soucieux de sa réélection en réduisant la plupart de ses opposants à l'impossibilité de se porter candidats à la prochaine présidentielle, à l'exception de Jean-Luc Mélenchon bien entendu.
Monsieur Hollande vient d'accentuer la transformation de la France en république bananière. Nous ne sommes plus loin des caricatures de régimes sud-américains que l'on trouvait dans les bandes dessinées comme celles de Tintin.
Avec de tels gouvernants on en arriverait à avoir honte d'être Français ! Bel exploit en vérité.
Rédigé par : Robert | 12 février 2016 à 22:28