J'aurais pu prévenir beaucoup de critiques en jouant à l'esprit sérieux et en tentant d'analyser par exemple la faiblesse des analyses ou des questionnements dans les domaines politique, social, judiciaire, culturel ou médiatique. Cela m'aurait permis d'échapper à ma "beaufitude" et d'obtenir sans doute aussi l'assentiment de mon épouse lassée de mes billets "sportifs" !
Mais je persiste dans ma résolution initiale car je ne vois pas de raison de ne pas traduire sur mon blog l'agacement que j'extériorise parfois dans des tweets annonçant que je regarde le match, que j'ai coupé le son pour échapper aux commentaires et qu'ainsi je jouis de Beethoven sur des exploits techniques à l'écran.
Cette envie, à vrai dire, m'est venue à la suite de la délicatesse de Christian Jeanpierre qui m'a envoyé son livre : 48 2/3 sur "ses belles rencontres", notamment celle avec Arsène Wenger. A la lecture du portrait chaleureux et admiratif qu'il consacre à ce dernier - bon joueur sans plus mais entraîneur exceptionnel d'Arsenal -, j'ai éprouvé un regret.
Il tenait à l'impossibilité pour cet auteur de révéler que Wenger, sur TF1, aux côtés de Bixente Lizarazu et de lui-même, avait été un commentateur très médiocre et qu'il avait fallu du temps pour que la chaîne en tire les conséquences.
On pourrait soutenir que les commentaires sont périphériques et que, si on a cette qualité bien utile de l'indifférence, on ne fait pas attention à eux en se concentrant sur les images. Mais ce n'est pas possible. En tout cas, moi je n'y parviens pas.
Le seul critère étant, pour moi, que notre vision et notre attention ne soient pas détournées de l'essentiel qui est l'image - j'ose dire qu'on ne regarde pas seulement une image mais qu'elle est tellement signifiante et "parlante" en elle-même qu'on l'écoute -, tout ce qui vient inutilement et avec profusion nous empêcher de focaliser sur elle est malvenu.
Au risque d'apparaître, sur ce plan comme sur d'autres, pour ce que je suis : fièrement passéiste, je continue à juger absurde cette tendance qui a commencé il y a des années et a mis fin au commentateur unique. Ce dernier, même quand il n'était pas le meilleur ou au meilleur, ne gênait jamais par son monologue purement explicatif au point de nous saouler d'informations inutiles et de digressions sans intérêt. Il ne pouvait pas occulter l'image qui était plus forte que sa solitude. Il aidait au lieu de déranger.
Cette perversion médiatique, une fois engagée, a continué de plus belle et, comme souvent avec le conformisme français, est devenue un rituel frôlant le grotesque pour ne pas dire qu'il y tombe.
Canal Plus qui est encore la chaîne du football et la redeviendra j'espère, a poussé à son paroxysme ce ridicule à tel point que je me demande quand le processus s'arrêtera. N'aura-t-on pas un jour autant de commentateurs, d'analystes, d'hommes ou de femmes de terrain et de consultants, pour un même match, que de joueurs ? Autant constater que dorénavant l'image n'est plus ce qu'on doit regarder en priorité mais ce qui mérite d'être étouffé, écrasé parce que n'importe quel plumitif, avec son verbe volubile et imparfait, vaudrait mieux qu'elle !
Une digression sur Roland Garros où d'insupportables commentateurs dégoulinent durant les échanges me tenterait trop mais restons proche du ballon rond !
Je souffre trop de la médiocrité de la plupart sur le plan du vocabulaire et de l'oralité pour revenir sur ce que j'ai souvent dénoncé. On m'a confirmé que ces qualités d'expression n'avaient pas la moindre importance pour les choix de sorte que, pour reprendre l'exemple des présents au bord du terrain, un Paganelli rigolard, au questionnement inepte, est privilégié au détriment d'un Dominique Armand ou d'un Gaëtan Huard.
Que se passe-t-il quand, en règle générale, un journaliste et un ancien footballeur, en relation avec un tiers chargé du terrain, s'adonnent à leur activité principale qui est d'enivrer le téléspectateur pour le laisser à la fin du match aussi abruti et épuisé que les valeureux combattants sur le terrain ? Le consultant répète ce qu'a dit le journaliste et nous avons donc droit à des échanges qui sont d'une pauvreté absolue puisque, dans la même minute, l'un et l'autre, avec un enthousiasme feint, sont incapables d'offrir un apport autonome. Chacun est le perroquet de l'autre.
Et le comble est que de plus en plus le téléspectateur est expulsé du spectacle puisque le trio au complet mène une conversation, rit de ses propres saillies et se désintéresse totalement de ce qui devrait être sa seule tâche : justifier son utilité par sa qualité. Il a son monde et nous entrave dans l'appréhension du nôtre.
Je ne me fais aucune illusion. On va multiplier ces calamités médiatiques parce que le mythe du travail en équipe a fait beaucoup de mal et va continuer à dévaster. Il faut être plusieurs à cumuler des vices plutôt qu'être seul avec sa vertu !
La langue française sera de plus en plus malmenée et la volubilité profuse et trop souvent contente d'elle continuera à nous exaspérer. On considérera que le foot ne mérite pas mieux !
Il y a pourtant des irremplaçables, des personnalités qui tranchent et dont on regrette qu'elles ne soient pas assez mises à l'honneur par rapport à la place insensée concédée à la masse des remplaçables. En totale subjectivité assumée mais aussi évaluation technique et intellectuelle, je songe, ici ou là, à Lionel Rosso, Marc Keller, Hervé Mathoux, Grégoire Margotton ou Pierre Ménès (quand il reste lui-même plutôt que de satisfaire l'image que les autres attendent de lui).
Une prière modeste. Je ne demande presque rien. Que certains commentateurs ne me gâchent pas les matchs et me laissent face aux images ! Elles disent plus et mieux qu'eux !
Nous sommes assez grands pour savoir si un but a été marqué ou non.
@calamity jane | 07 avril 2016 à 08:19
"non ti fidar di me se il cor ti manca"
Mais si, mais si, je n'ai pas d'a priori...
Rédigé par : Deviro | 07 avril 2016 à 22:48
@Deviro, 29 mars 22h26
"non ti fidar di me se il cor ti manca" !
Rédigé par : calamity jane | 07 avril 2016 à 08:19
Il reste quelques places pour le match de ce soir, Paris Saint-Germain reçoit Manchester City au Parc des Princes.
Selon un bruit de couloir persistant, M. Neymar serait en train de chercher une maison à Paris, il aurait l'intention de jouer à la balle la saison prochaine avec son complice M. Lucas.
Rédigé par : vamonos | 06 avril 2016 à 13:15
@Mary Preud'homme
Panama City, ce jour.
Il aura suffi que je m'absente de toute urgence pour foncer au Panama pour qu'on vous cherche des noises et que deux sorcières septuagénaires sur leur balai vous montent un bûcher.
N'ayez crainte, la première a disparu, et la deuxième tente un laborieux retour avec des commentaires dignes des Petits Chanteurs à la Croix de Bois. Un flot d'eau tiède.
Revenez, je l'ai fait cent fois...
Rédigé par : Savonarole | 06 avril 2016 à 11:29
@ stephane
"Voler au secours de Mary Preud'homme, comme si elle en avait besoin"
Jaloux ?
Rédigé par : Noblejoué | 04 avril 2016 à 00:28
Merci à Philippe Bilger d'avoir accepté la relance des commentaires. Que sa tolérance en soit honorée.
Et pour beaucoup, comme le disait le regretté Thierry Roland, "une chose est sûre, ces deux-là, ils ne passeront pas leurs vacances ensemble, n'est-ce pas mon Jean-Mimi".
Voler au secours de Mary Preud'homme, comme si elle en avait besoin. Occupez-vous de Benzema !!
Rédigé par : stephane | 03 avril 2016 à 23:47
@stephane
"C'est celui qui dit qu'y est"
Référence (HuffingtonPost-) => "Cette réplique enfantine est beaucoup plus profonde qu’elle ne paraît, elle dit d’ailleurs à peu près la même chose que L’injure insulte d’abord son auteur
Le contresens est assez comique : on jugera si la phrase Mary Preud´homme et sa grandiloquence est une insulte ou non... et qui est l'insultant !
Et puis ces mots, "pathétique", "pitoyable", écrits de très haut !!
Je rabats le couvercle, et je tire la chasse d'eau, vite !!
Rédigé par : Deviro | 03 avril 2016 à 23:41
@ Mary Preud´homme
Maintenant que vous êtes partie, une personne vous attaque sans que vous puissiez vous défendre.
Je crains que cela ne continue...
Dans ces conditions, vous pourriez peut-être revenir ?
Pour ne pas laisser passer les provocations.
Ou pas, si j'ai bien compris, on allait jusqu'à mettre vos proches en cause.
Tout ça ne fait que me confirmer qu'il vaut mieux n'intervenir sur Internet que sous pseudo.
Sinon, pour le grandiloquent... Je trouve normal que les croyants s'expriment avec des images venues de leur foi, (d'autres gens aussi parfois d'ailleurs puisque ça fait partie de la culture).
Au départ, je n'arrivais tout simplement pas à croire que vous partiez.
Blablabla...
Ici presque tous les intervenants veulent la répression à tout-va et critiquent les jeunes, mais si j'ai bien compris (j'avoue n'avoir pas fait d'enquête) on vous a harcelée car pas de l'avis d'autres gens et de la famille d'un commissaire de police.
Pas la première fois que je vois des dénigreurs de certains comportements les reproduire (parfois faire pire, mais c'est une autre histoire). Ca fait peur ! Qui sait si je n'ai pas ou ne vais pas tomber dans ce travers ? Tout humain est soupçonnable de tout, partout et toujours.
Pour ne pas rester sur une note aussi décourageante...
Foi + culture religieuse + culture anglo-saxonne + intérêt pour la poésie + accusation contre vous de grandiloquence signifiant que vous n'êtes pas contre un style démonstratif sans doute compatible avec des histoires genre plus ou moins saga
= "Le Paradis perdu" de John Milton.
Si vous ne l'avez pas encore lu, je pense que vous pourriez prendre plaisir à le découvrir.
Courage.
Rédigé par : Noblejoué | 03 avril 2016 à 23:17
Merci Deviro. C'est celui qui dit qu'y est. Vous êtes pitoyable et je vous ferais trop d'honneur à poursuivre.
Rédigé par : stephane | 03 avril 2016 à 22:08
Il manquait une méchanceté => rien de plus prévisible, rien de plus normal !
...gratuite, en plus !
auteur : stephane
Le départ de Mary Preud´homme et sa grandiloquence .../...
Pathétique mais bon, pourquoi ne pas lui souhaiter bonne continuation après tout ?
Rédigé par : Deviro | 03 avril 2016 à 21:03
Le départ de Mary Preud´homme et sa grandiloquence me rappelle la non candidature irrévocable de Noël Mamère à la présidentielle.
A moins que ce ne soit un départ à la Giscard ?
Pathétique mais bon, pourquoi ne pas lui souhaiter bonne continuation après tout ?
Rédigé par : stephane | 03 avril 2016 à 16:28
@Mary Preud'homme
Je pense que Mary est un peu fatiguée, comme d'autres sur ce blog...
Philippe Bilger ne ménage pas ses lecteurs, comme avec des billets sur JJ.Goldman.
L'année 2015 a été horrible, on croyait avoir atteint le fond de la sidération avec l'attentat contre Charlie Hebdo, mais le 13 novembre 2015 a été pire encore.
2016 ne commence pas mieux. Il faut ménager ses forces, car comme dit Franck Boizard "Il faudra nous battre et peut-être même mourir".
Rédigé par : anne-marie marson | 02 avril 2016 à 15:33
"Joli tir ma foi, bien qu'un peu trop enlevé, le premier du match mon bon Jean-Mimi."
C'est plutôt quand le match n'est pas terrible que je me raccroche aux commentaires comme à une bouée. Quand c'est très bon, le ton est plus enlevé, rythmé et pourtant l'image se suffit largement à elle-même.
J'aimais bien Thierry Roland qui a traversé les décennies, disparu juste avant le dernier Euro qu'il devait couvrir. C'est comme les profs à l'école, on aime bien untel ou pas untel sans trop savoir pourquoi.
Et comme en chanson, paroles et mélodie sont rarement au même niveau, tant que le plaisir est là... c'est tristesse que de constater qu'un maître en football fait un piètre consultant : Arsene (sans les accents, à l'anglaise) Wenger. Les meilleurs diseurs, comme en amour, sont rarement les meilleurs faiseurs.
Et un but désiré comme un petit orgasme.
Rédigé par : scoubab00 | 02 avril 2016 à 10:10
Bien chers amis, en particulier Véronique, sbriglia, Noblejoué, Deviro, Achille qui m'ont adressé des propos qui font chaud au coeur... Merci.
Sachez que je continuerai à lire ce blog assidûment, ainsi que vos propres commentaires et quelques autres tout aussi bien documentés, spirituels, pertinents (nonobstant des divergences d'opinion), ou particulièrement croustillants, drôles et humoristiques. Mention spéciale à Savonarole (sachant que nous prions dans les mêmes églises tant à Paris qu'à Barcelone !!) une variété qui fait la richesse de ce blog comme l'a souligné Deviro.
La vie m'a appris qu'il fallait savoir se retirer au bon moment afin de permettre à d'autres, plus jeunes, de reprendre le flambeau et de lutter contre les forces obscures et destructrices, ce que j'avais toujours su faire jusqu'à présent et peut-être un peu retardé ici. Une mise au point qui m'a été refusée par le maître du blog (suite à plusieurs messages injurieux et calomniateurs à mon encontre et ciblant ostensiblement l'un de mes très proches - et dont la suppression du dernier en revanche m'a été accordée), m'a alors semblé être comme un signal d'alarme de ce qu'il me restait à faire afin de ne plus prêter le flanc à d'autres turpitudes et en même temps mettre un terme à de vaines polémiques, nuisibles à un blog de qualité.
Cordialement vôtre...
Mary Preud'homme
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 avril 2016 à 20:45
Chère Mary,
Quand des commentateurs partent, ils manquent au blog de Philippe.
Ils me manquent.
Restez.
Au plaisir de vous lire.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 avril 2016 à 12:46
@ Mary Preud'homme | 31 mars 2016 à 18:39
« Au revoir ! A Dieu à tous, toutes. Ce fut une belle aventure et beaucoup de belles rencontres sur ce blog ! »
Comment, Ma nous quitte en rase campagne alors que l’on commence seulement à s’échauffer pour la campagne présidentielle à venir qui s’annonce passionnante.
Votre « six coups » va nous manquer ! Oui, même à moi !
Rédigé par : Achille | 01 avril 2016 à 11:49
Chère Mary (vous permettez ?),
Il ne faudrait pas que les deux calamités vous dissuadent de continuer à nous enrichir de vos commentaires... Et s'il vous prend l'envie de revenir sur ce blog, je suis certain que vous n'éprouverez pas la nécessité d'y revenir, toute honte bue, sous une nouvelle identité !
Ne donnez pas raison à la loi qui veut que le mauvais commentaire chasse le bon comme la mauvaise monnaie, jadis, chassait la bonne !
Pour le reste Deviro a tout - et bien - dit.
Cordialement.
Rédigé par : [email protected] | 01 avril 2016 à 11:14
@ Mary Preud'homme | 31 mars 2016 à 18:39
Mais si, continuez à lire ce blog, il est très amusant, il y a de tout : les commentaires sont parfois hilarants, pleins d'esprit, optimistes, intelligents, argumentés, pensés, ils peuvent être aussi pédants, étroits, méchants, crasseux, haineux, comiques, imbéciles, neu-neu, nombrilistes, partisans, naïfs, agressifs, de pensée médiocre, et il vient parfois l'envie, après certains d'entre eux, de rabattre le couvercle et de tirer la chasse d'eau... bof !
Il ne faut penser qu'aux fulgurances - rares, mais il y en a eu...
On y rit, on y ricane aussi, hélas ! re-bof !
Il m'est arrivé, mais oui, de trouver la lecture de certains commentaires tout à fait gratifiante.
Non mais allô, quoi... ? C'est tout simplement un environnement naturel dont Philippe Bilger fera plus tard un bouquin, voilà tout.
Cordialement
Rédigé par : Deviro | 31 mars 2016 à 23:37
@ Mary Preud'homme
Vous ne commenterez plus ? Dommage.
Rédigé par : Noblejoué | 31 mars 2016 à 21:23
"Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée"
(St Luc 10,38-42)
Au revoir ! A Dieu à tous, toutes. Ce fut une belle aventure et beaucoup de belles rencontres sur ce blog !
Mais qu'en restera-t-il ?
Sachant qu'il n'y a pas de chemin "sino estelas en la mar"
C'était Mary...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 mars 2016 à 18:39
@Denis Monod-Broca | 29 mars 2016 à 19:08
"Le beauf', c'est le beau-frère, par définition, c'est-à-dire celui qui a le front, bien qu'étranger à la famille, d'y entrer, et de prendre ma sœur.
Il y a donc en germe dans ce seul mot de beauf' toute la xénophobie du monde..."
Ergo, le terme "xénophobie" n'est en réalité que l'expression politico-policée de l'une des tendances humaines les plus fondamentales et les plus puissantes : le désir d'inceste...
Conclusion : la race c'est la mère.
Nous ne pouvons être autre chose, fondamentalement, que "racialistes".
D'ailleurs, le sens clinique inné de la racaille lui fait dire :
"Nique ta mère, la putain de ta race"...
CQFD
Partant, toute tentative de mixité forcée, d'universalité contrainte etc. aboutira obligatoirement à un repli sur les bases constitutionnelles de l'individu, c'est-à-dire endogamiques...
Il n'y a que les paranoïaques, incapables de spécification et de différentiation, y compris de celle des sexes, qui voudraient imposer le contraire : "genre", "homme nouveau", "néo-humanité", "transhumanisme", "ordre mondial sans frontière" en sont quelques avatars narratifs...
Rédigé par : protagoras | 30 mars 2016 à 14:58
A quand un canal ou l'on n'aurait que le bruit d'ambiance du stade, sans le moindre commentaire... Quel bonheur pour le téléspectateur... et quelle économie pour les chaînes...!!
Rédigé par : bernard hug | 30 mars 2016 à 12:06
@Giuseppe
"N'oubliez jamais ce que disent les Anglais "no scrum, no win !"
N'oublions pas non plus la poésie de notre langue et la formule "à vaincre sans péril on triomphe sans gloire".
Anyway, rugby is just another game for fighting in the mud.
Rédigé par : vamonos | 30 mars 2016 à 09:50
Personnellement j'apprécie l’athlétisme et le cyclisme, et ceci d’autant plus que ces deux disciplines ont la chance d’avoir de plutôt bons commentateurs.
J’aime l’enthousiasme communicatif de Patrick Montel ainsi que les interviews à chaud du « so british » Nelson Monfort. J’attends avec impatience les prochains Jeux Olympiques de l’été prochain, même si je ne me fais pas trop d’illusions sur le nombre de médailles que remporteront nos vaillants athlètes. Encore que Renaud Lavillenie qui survole sa discipline devrait bien nous ramener une petite médaille d’or.
Concernant le cyclisme, je trouve que Laurent Jalabert est un bon consultant. Ses analyses, bien que très techniques, sont toujours pleines d’enseignement. On sent l’expérience du champion.
Et puis lorsqu’il ne se passe rien de bien passionnant pendant la course, nous pouvons apprécier de magnifiques vues d’hélicoptère des châteaux, des petits villages typiquement français et autres paysages superbes qui bordent le parcours de l’étape, agrémentées d'une petite leçon d’histoire de Jean-Paul Ollivier ou plutôt, désormais, de son remplaçant Eric Fottorino.
Deux disciplines dans lesquelles l’effort et le courage priment sur le spectacle surfait de certains matchs de football avec des joueurs surpayés, le plus souvent totalement stupides et mégalos dont les frasques défraient régulièrement la chronique.
Rédigé par : Achille | 30 mars 2016 à 07:16
Pascale, je compatis.
Philippe, en Allemagne et en Autriche le commentateur est seul et avare de blabla (surtout l'Autrichien) mais après le match, cela continue avec des analyses en plateau avec des ex-joueurs et des "spécialistes".
Le spectacle (quand il y en a un) est ainsi sauvegardé.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 29 mars 2016 à 23:45
@ Mitsahne
@sylvain
"La subtilité des règles du rugby m’échappe parfois, cela m’aide à comprendre le pourquoi de certains coups de sifflet."
Le rugby "sport de brutes pratiqué par des gentlemen" est un jeu plein d'intelligence tactique et visionnaire.
Je ne sais plus où officie Thierry Lacroix qui se fait rare, mais il était le seul à expliquer clairement la règle pour tous ceux qui n'avaient pas trempé leur culotte dans les terrains boueux de leur enfance. Et tout devenait simple et limpide.
Plutôt que de nous abreuver de statistiques et de palettes, ce dont même les aficionados se moquent, une pédagogie légère et après quelques entraînements, vous verrez Mitsahne vous pousserez en mêlée avec le pack de votre choix, et critiquerez même la tactique du demi d'ouverture, homme orchestre d'une équipe, souvent décisif.
Bon, on ne fera pas de vous un international, mais quand même au bout du compte vous ferez sans doute partie des 66 millions de sélectionneurs que compte notre pays.
Je crois me souvenir que notre hôte a fait un déplacement en compagnie de "Louisou" Armary, pilier emblématique de toute une région, alors si la part belle est faite aux lignes arrière, n'oubliez jamais ce que disent les Anglais "no scrum, no win !", n'est-ce pas sylvain ?
Rédigé par : Giuseppe | 29 mars 2016 à 23:21
Cher PB,
Je crois que l'explication est simple : si le match est animé, avec un jeu agréable à suivre, les commentaires et les commentateurs n'ont pas beaucoup d'importance. Par contre, si le match est triste, avec un jeu médiocre, on peut augmenter son regret en critiquant en plus les commentateurs. Par exemple ce soir, je n'ai pas retenu la prestation, ni le nom du ou des commentateurs, ni le vocabulaire, ni l'oralité !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 29 mars 2016 à 23:04
@calamity jane | 29 mars 2016 à 10:35
"Les imbéciles doivent toujours être tenus pour tels jusqu'à ce qu'ils prouvent le contraire". Bernanos (de mémoire)
La citation exacte est :
L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu'à ce qu'il nous ait prouvé le contraire
Tout à fait d'accord. Mais je ne suis pas un intellectuel, hélas, ou tant mieux, je ne sais plus...
"nous n'avons pas les mêmes valeurs"
...ça y est ! je vous reconnais, c'est vous, dans la pub pour la charcutaille Bordeau Chesnel à la télé...
ça tombe bien, je suis accro aux rillettes : on va s'entendre...
Rédigé par : Deviro | 29 mars 2016 à 22:26
@ Denis Monod-Broca | 29 mars 2016 à 19:08
Vous connaissez la définition de "gros beauf" ?
C'est quelqu'un qui s'abonne à Canal Plus en pensant que ceux qui regardent TF1 sont vraiment des beaufs.
Rédigé par : Alex paulista | 29 mars 2016 à 21:23
A propos de "beaufitude".
Cette appellation de beauf' m'a toujours rempli de stupéfaction.
Le beauf', c'est le beau-frère, par définition, c'est-à-dire celui qui a le front, bien qu'étranger à la famille, d'y entrer, et de prendre ma sœur.
Il y a donc en germe dans ce seul mot de beauf' toute la xénophobie du monde...
Alors les petits malins qui l'utilisent comme ils diraient réac', ou pire, feraient bien de se regarder dans une glace...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 29 mars 2016 à 19:08
Comme dit certain titulaire de blog "Il faut savoir parfois sortir de sa tête."
Rédigé par : genau | 29 mars 2016 à 18:33
Nous sommes tous des sycophantes ! A lire les commentaires de ce blog – et quelques autres – le seul fait d’exprimer un avis différent ou simplement plus nuancé de celui de X ou Y déchaîne irrémédiablement la verve de la haute et la basse faune.
Je remarque que gent féminine et masculine sont quasiment à égalité d’attaque et de riposte et c’est beaucoup plus divertissant que les séances de « questions et réponses » télévisées de l’Assemblée nationale du mardi après-midi, de navrante solennité.
Concernant les commentaires des journalistes (ou tenant lieu) sportifs, j’avoue les apprécier car la subtilité des règles du rugby m’échappe parfois, cela m’aide à comprendre le pourquoi de certains coups de sifflet.
Cela étant, les quelques bourdes proférées ici ou là, à chaud ou à froid, me sont moins pénibles que les commentaires orientés des professionnels de la politique que l’on rencontre aux journaux télévisés, tant au niveau des questionneurs que des questionnés. Rien de plus éprouvant que d’entendre un ministre patauger dans ses faux chiffres pour répondre à une harceleuse dont la seule préoccupation est de placer ses questions sans écouter la fin de la réponse. Au passage, c’est pourquoi j’apprécie les Entretiens de Philippe Bilger qui laisse parler ses interlocuteurs.
Rédigé par : Mitsahne | 29 mars 2016 à 18:09
C'est la mi-temps du match Toulouse - Lautrec.
Une page de pub ! :
Acheu tagueue "Tous unis contre la haine" LOL !
Pour voir des Français tabasser un étranger il faut des acteurs.
Pour l'inverse il suffit de caméras de surveillance.
OOOOH mais c'est très raciste ça !
Juste ciel, Claggart vient de me donner une idée pour étoffer mon lexique gauchiste :
Beaufitude du foot, en gauchisse ça donne "beaufootitude", merci cher Claggart !
Rédigé par : sylvain | 29 mars 2016 à 17:49
Après Ruquier et la badaudaille d'ONPC qui s'esclaffe à chacune de ses blagues à deux balles, voici maintenant ce blog asphyxié par la beaufitude du foot.
Je m'étonne vraiment de la logorrhée que ces sujets futiles suscitent chez les commentateurs.
L'autre soir, durant ONPC et la TV éteinte j'ai relu "The shadow line" de mon cher Conrad
Comme dirait l'autre, y avait pas photo !
Rédigé par : Claggart | 29 mars 2016 à 17:10
@Giuseppe | 29 mars 2016 à 12:07
Du très grand Giuseppe qui ferait un bon commentateur.
Walter Spanghero aussi commentait certaines sorties de mêlées à la fin du match : "heurrrreusement que mon nez a empêché que je prrrrenne un tampon en pleine poirrrre", en rrrrroulant les rrrrr ou quelque chose de ce genre. Les arbitres de ce temps-là étaient très admiratifs de ces combats de chefs et se contentaient d'une petite remontrance gentille envers les protagonistes. Allez essayer d'en faire le dixième aujourd'hui : une petite pichenette et hop, carton !
Non ne me faites pas dire que les arbitres d'aujourd'hui sont des gauchistes, même si j'en ai envie.
Rédigé par : sylvain | 29 mars 2016 à 14:58
@eileen
Là, je dois dire que vous atteignez les sommets de la compréhension humaine !
Et merci.
Par ailleurs, des connaissances m'ont dit avoir rodé le sycophante savonarole et suggèrent pour lui le pseudo de Salieri !
Rédigé par : calamity jane | 29 mars 2016 à 13:46
Mais arrêtez donc de dire que le foot est un sport ce n'est plus qu'un business dégoulinant d'autosatisfaction, devant le ballon et gravitant autour.
L'analyse de Philippe Bilger est percutante car tristement vraie.
Je crains fort que le rugby étant maintenant professionnel, il ne suive la même tendance guimauve et nombriliste de la part des commentateurs même si pour le moment ce n'est pas le cas.
Heureusement il reste des sports où les commentateurs sont d'anciens pros ou des journalistes réellement spécialisés dans le sport qu'ils commentent.
Je pense à ceux qui commentent le foot US sur beIN Sports. Parfois il sont un peu trop techniques mais expliquent souvent les règles de base pour les néophytes. Ils collent à l'action et ne nous racontent ni leur vie ni celle des joueurs : Lionel Buton, Samyr Hamoudi, Philippe Gardent, Laurent Marceline, Marc-Angelo Souma.
Dans un autre registre, sur AB Moteurs il y a Pat Angeli et Philippe Chereau qui nous enchantent par leurs commentaires bon enfant lors des courses de Nascar tous les dimanches soir depuis plus de quinze ans.
Ils ont même inauguré une page interactive Facebook pendant les courses, où les téléspectateurs peuvent mettre leurs commentaires en direct, faire leurs pronostics. Ils répondent à beaucoup de commentaires, il y a un vrai lien entre le téléspectateurs et les commentateurs qui sont de vrais spécialistes.
Alors arrêtez de regarder du foot ou coupez le son et mettez la radio c'est plus fun.
Rédigé par : J.Marques | 29 mars 2016 à 13:01
@sylvain
Dans les expressions consacrées qui sont passées dans le langage de la construction.
"Y mettre la tête" : ne pas se contenter d'une lecture superficielle.
"Tu vas te faire ressemeler" : prendre des coups.
"Ratisse large les ballons" : étendre ses recherches.
"Attention aux rucks" : se méfier des retours de manivelle.
"Attention aux coups de casque" : prendre des coups soudains.
Bon voilà, cèpes et girolles servies.
Rédigé par : Giuseppe | 29 mars 2016 à 12:07
Je ne regarde que le rugby et parfois lorsque je suis au stade, les commentateurs me manquent...
J'ai assisté par exemple au match Bordeaux (UBB) -Clermont à Chaban-Delmas dimanche dernier et, privé des analyses des spécialistes de Canal Plus je n'ai pas compris, ni les spectateurs à mes côtés, certaines actions de jeu.
Même si j'avais écouté du Beethoven grâce à mes oreillettes je ne crois pas que j'aurais davantage cerné les décisions arbitrales.
Ce sont les limites du genre : d'un côté les commentaires anglicisés ("supporter" au lieu de "soutenir", "offloads" au lieu de "passe après contact", "turn-over" au lieu de "ballon rendu", etc.) m'agacent et de l'autre s'en priver rend parfois certaines parties du match incompréhensibles...
Rédigé par : caroff | 29 mars 2016 à 12:00
J'abonde dans le sens de PB. Moi ce sont les commentaires du patinage artistique qui me gênent vraiment, parce qu'on ne peut plus entendre la musique si on baisse le son.
Rédigé par : Lucile | 29 mars 2016 à 11:30
@Deviro
Oui ! car : "les imbéciles doivent toujours être tenus pour tels jusqu'à ce qu'ils prouvent le contraire". Bernanos (de mémoire)
Inutile de me répondre nous n'avons pas les mêmes valeurs et d'ailleurs je ne vous ai jamais interpellé en commentaire. Les moutons de panurge de la génération "20 ans en 1962" continuent de frapper... mdr.
Rédigé par : calamity jane | 29 mars 2016 à 10:35
Voilà que Philippe s'affuble lui-même du sobriquet souvent utilisé ici : "beaufitude". Savez-vous cher Philippe que le seul ici assermenté pour nous décerner cette distinction c'est Gaspary ? Vous ne voulez pas lui faire cette offense de vous ériger en maître à penser à sa place ?
Ne soyez pas impatient il va bientôt rappliquer : "christianisé christianisme kss kss !" Il a besoin de se défouler notre GG après cette insupportable fête chrétienne de Pâques qu'il a subie tout le week-end .
Kss kss nonosse !
Rédigé par : sylvain | 29 mars 2016 à 10:33
L'intérêt des commentaires sportifs est que l'on peut, dans ce domaine, comparer la réalité vue et l'image médiatique (les commentaires) qui en est donnée. Ceci permet de prendre conscience de la distance qui peut exister entre la réalité et son reflet médiatique, une distance que l'on ne peut percevoir dans les autres domaines où l'on ne connaît de la réalité que ce qu'en disent les médias...
Rédigé par : Guzet | 29 mars 2016 à 10:00
"Le mythe du travail en équipe a fait beaucoup de mal et va continuer à dévaster. Il faut être plusieurs à cumuler des vices plutôt qu'être seul avec sa vertu !" (PB)
Le "tous ensemble" syndical dans sa mise en oeuvre littérale.
Rassurez-vous, cette situation va empirer puisque dès la primaire on enseigne aux enfants à ne plus travailler seuls.
Malheur aux brillants, qui n'ont aucun mérite puisqu'ils sont nés ainsi, mais ils ne doivent pas faire honte à leurs petits camarades.
L'élitisme, cette tare qu'il faut éradiquer de l'enseignement.
Ira-t-on jusqu'à remplacer l'appellation "enseignement supérieur" par enseignement de fin d'études... avant la retraite. Le chômage se situant entre les deux états.
Rédigé par : Tipaza | 29 mars 2016 à 09:10
Il y a quand même de bons commentaires qui fleurent bon le terroir béarnais, la Guyenne, l'Adour, la Bigorre, le bas Armagnac...
"La cabane est tombée sur le chien"
"Le cochon est dans le maïs"
"Les mouches ont changé d'âne"
...qui illustraient bien les retournements de situation, une poésie rugbystique au parfum de salmis de palombes, de confit de canard...
Mais allez dire ça à un Fidjien !
Rédigé par : sylvain | 29 mars 2016 à 08:56
Une prière modeste. Je ne demande presque rien. Que certains commentateurs ne me gâchent pas les matchs et me laissent face aux images ! Elles disent plus et mieux qu'eux !
Mais si nous y réfléchissons bien, ne nous trouvons-nous pas parfois, dans le domaine de la politique, dans des situations où les acteurs ont tendance à jouer aux commentateurs en commentant leurs propres réactions (ou plutôt absence de réactions) au lieu de laisser ce soin comme il se doit à des observateurs extérieurs et indépendants ?
N'est-ce pas, monsieur Hollande ?
Bien entendu, dans ce cas d'école, les gens qui n'ont pas encore jeté leur téléviseur par la fenêtre ont tout intérêt à couper le son...
Rédigé par : Exilé | 29 mars 2016 à 08:12
@calamity jane | 28 mars 2016 à 19:46
"D'après le menteur patenté du blog que beaucoup cautionnent : je trairais des chèvres...!"
Les commentaires de Savonarole vous rendent chèvre, et - me semble-t-il - vous allez de pis en pis...
Tout ça me paraît cohérent.
Rédigé par : Deviro | 28 mars 2016 à 23:31
Bientôt l'image va ressembler à une courbe du CAC 40, entre les statistiques affichées, le poids des packs, les différents chronomètres et la nullité des commentaires, nous allons nous croire à la corbeille.
On comptabilise même les mètres parcourus, le temps d'occupation avec les camemberts adéquats... à quand la longueur des crampons et des lacets ? On n'a plus le temps de regarder l'essentiel, pour les prochaines années prière de se munir du pied... à coulisse, of course.
Rédigé par : Giuseppe | 28 mars 2016 à 21:59
Le niveau d'expression des commentateurs sportifs est différent de ce qu'il était autrefois, d'aucuns diront qu'il a baissé et que les nouvelles technologies n'ont pas arrangé les choses. Mais que voulez-vous, M. Bilger, vous avez un niveau d'expert total en langue française, vous avez même créé un Institut de la parole à Paris. Les commentateurs sportifs n'ont pas suivi le même cursus d'excellence que vous. Ils ont embrassé une carrière de footballeur, puis de journaliste sportif parce qu'ils couraient vite et ne retenaient pas facilement leurs leçons de mathématiques, de sciences et de langues vivantes.
Vous pourriez proposer aux services des sports des chaînes télévisuelles des formations dans votre institut pour que les commentateurs améliorent leurs prestations non seulement au niveau des concepts et des idées, mais aussi d'un point de vue formel par un usage moins familier de la langue française. Mais une telle démarche est-elle souhaitable ? Permettez-moi d'en douter ! La différence de niveau qui existe entre eux et vous est au moins aussi grande que celle qui existe entre les commentateurs et les spectateurs moyens. La nouvelle génération de supporters est à l'image de la génération qui arrive sur le marché du travail, elle s'exprime d'une manière étrange. Dans les messageries électroniques, les gazouillis ou les discussions à propos des fesses de bouc, ces gens ne construisent plus de phrase qui commence par une majuscule, se termine par un point et contient un verbe conjugué. De toute façon, bien souvent, le verbe est absent ou conjugué n'importe comment. Les parenthèses surgissent n'importe où. C'est n'importe quoi.
Dans ces conditions, si le commentateur s'exprime trop bien, trop longuement, trop sérieusement, le spectateur va couper le son, de la même manière que vous le faites ; mais pour des motifs inverses. Le directeur du programme cherche à éviter cela coûte que coûte afin de fidéliser le spectateur jusqu'à la prochaine séquence publicitaire, puis jusqu'à la prochaine émission.
Rédigé par : vamonos | 28 mars 2016 à 21:02
Cher Philippe,
Du 10 juin au 10 juillet, Dame Hidalgo prend l'initiative de dresser des écrans géants sous la Tour Eiffel.
Prenez donc votre couverture et installez-vous sur ce gazon qui était sacré pour la COP21 et les interdictions de manifestations familiales.
Un beau lâcher de hooligans en perspective avec barres de fer, lacrymo et destruction des structures publiques et privées.
Blocage total de Paris et sa région pendant plus d'un mois.
Des commentaires, il ne reste qu'à les couvrir de vos voix et exclamations.
On peut refaire les commentaires, la pelouse si fragile lorsque cela arrange, mais il faut être totalement irresponsable pour organiser une manifestation géante pendant une telle durée, sous l'un des principaux symboles de la France.
En ce qui nous concerne, nous suivrons ces matchs, avec nos noix de cajou et notre limonade devant notre vieux poste quels que soient les commentaires.
Bon match à tous pour demain soir.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 28 mars 2016 à 20:56