Je me souviens.
Quand la peine de mort a été abolie, on nous avait promis solennellement l'instauration d'une réclusion à perpétuité effective.
Parce qu'on avait compris que l'humanisme, s'il imposait des prohibitions à mon sens légitimes, rendait aussi nécessaires des protections fiables et durables.
Cet engagement n'a pas été tenu par Robert Badinter.
On a vu se développer au contraire, de la part de la gauche naïve et fière de l'être, une tendance qui peu ou prou, après la peine de mort, prétendait nous faire glisser vers la mort de la peine dans ce que celle-ci a d'obligatoirement stigmatisant et traumatisant pour le coupable, avec évidemment la dénonciation corrélative de la prison qui serait la cause de la délinquance et de la criminalité au lieu d'en être, d'abord, le bouclier.
Pierre Méhaignerie qui, comme garde des Sceaux, n'avait pas le centrisme mou, a fait adopter en 1994 une loi, complétée en 2011, permettant une perpétuité incompressible dans deux séries de transgressions gravissimes : meurtre avec viol, tortures ou acte de barbarie d'un mineur de moins de quinze ans et meurtre en bande organisée ou assassinat d'une personne dépositaire de l'autorité publique à l'occasion ou en raison de ses fonctions.
A intervalles réguliers, quand la conscience publique était indignée par des atrocités "ordinaires", sans lien avec un terrorisme aveuglément et cyniquement mortifère, la nostalgie de la peine de mort revenait chez certains en même temps que l'exécution des peines était et demeure le grand fiasco imputable à notre justice. Des libérations conditionnelles imprudentes étaient suivies de tragédies. Mais il y avait toujours de beaux esprits pour nous démontrer que c'était la rançon à payer pour un état de droit digne de ce nom.
Il fallait se persuader que les criminels et les malheurs étaient une fatalité dont il convenait presque de se féliciter.
Puis le terrorisme abject a frappé, tué, massacré en masse. Même les plus compassionnels ont été contraints de regarder la mort des autres en face.
La gauche et la droite unis dans une même indignation, apparemment dans une volonté similaire de sévérité, d'extrême rigueur et d'impossible éradication. Les mêmes qui, sur le plan politique, à l'égard de la délinquance et de la criminalité au quotidien les minimisaient, négligeaient de s'attacher à la misère pénitentiaire et se contentaient d'un verbe creux se campaient dans des postures guerrières parce que l'islamisme semait la dévastation, comme avec l'affaire Merah puis au mois de janvier et de novembre 2015, dans nos villes, dans notre pays, en dissipant pour toujours une tranquillité de vie et de paix.
La lutte contre le terrorisme offrait une bonne conscience répressive à ceux qui étaient détournés, à cause de leur mauvaise conscience, du souci de la lancinante augmentation des crimes et des délits, notamment à l'encontre des personnes, et de ce qu'elle aurait dû imposer de la part d'élus de la Nation.
Et l'exigence de la perpétuité réelle a réapparu avec vigueur dans le débat public parce que les crimes terroristes sont intolérables mais que les autres, s'ils ne sont pas plus supportables, ne méritent tout de même pas une appréhension aussi négative.
On aurait pu penser que sur ce plan, aussi sauvagement spécifique qu'il soit, une concorde se créerait puisque le combat sans concession contre le terrorisme était, paraît-il, une aspiration commune qui dépassait l'esprit partisan.
Mais la gauche ne change pas et sa lutte s'arrête au point précis où elle serait obligée d'abandonner son idéalisme et le peu de catéchisme doctrinaire qui lui reste pour la sauvegarde de tous. Elle veut bien pourfendre les terroristes, qu'ils soient condamnés au plus haut de la sanction mais surtout pas qu'on les maintienne à vie dans un enfermement qui deviendrait inhumain pour eux.
Je ne caricature pas. J'ai bien entendu et lu que par exemple ce serait pire que la peine de mort - une mort à petit feu, en quelque sorte, qui rendrait l'existence insupportable ! - ainsi on a aboli celle-ci mais une autre serait encore plus indigne et de fil en aiguille on aboutira à théoriser l'indulgence comme seule démarche acceptable - et que ces malheureux incarcérés avaient cependant "un droit à l'espoir". Pourquoi ? On ne nous le dit pas. Il aurait été pourtant intéressant de connaître l'argumentation de ces bons apôtres qui, face au désespoir absolu, invoquaient un droit à l'espoir pour ceux qui avaient, en gros ou au détail, suscité et engendré le premier (Mediapart).
Et ce serait, pour Me Michel Tubiana, de la "vengeance" alors que vivants - pour ma part je m'en félicite -, ces terroristes seraient seulement, à la hauteur de leurs crimes sans circonstances pour en atténuer l'implacable responsabilité, jusqu'au bout incarcérés.
Qui peut vraiment frémir d'émotion et de compassion face à une telle perspective ?
A droite, l'approche de la primaire, au lieu de susciter un consensus sur cette question, favorise des clivages artificiels qui sont surtout destinés à montrer qu'on ne pense pas tout à fait comme le voisin (Le Figaro, Le Monde).
Rien pourtant qui distingue profondément, sur la perpétuité incompressible, NKM, Guillaume Larrivé, Xavier Bertrand, François Fillon ou Bruno Le Maire parce que cet extrémisme pénitentiaire de bon sens est naturellement adapté à la gravité du terrorisme et au fait que, pour les terroristes, la liberté est une incitation.
Seule Rachida Dati, pour se singulariser à contre-emploi, a évoqué "les fauves ingérables" qu'ils deviendraient, enfermés à vie. Mais elle néglige que libérés trop tôt, les "fauves" seraient lâchés au détriment de la communauté nationale !
Ce débat, à mon sens, pourrait être utilement élargi en rendant moins rare la perpétuité incompressible dans des situations et pour des existences où le passé et le présent feraient inéluctablement craindre pour le futur et douter de la moindre contrition.
Il n'y a pas que le terrorisme qui fait mal.
Puisque le criminel condamné, terroriste ou non, fait trop vite oublier le criminel odieux qu'il a été, qu'il aurait droit à l'espoir et que la perpétuité réelle décidément serait une violence et une injustice à son égard, je voudrais seulement énoncer cette évidence que, face à lui, contre lui, il y a de la peine et de la douleur.
Et qu'elles seront, elles, perpétuelles. Sans espoir de sortie.
Franck Boizard | 06 avril 2016 à 05:57
Saper les défenses psychologiques d'un peuple en guerre, c'est de la grosse saloperie.
Exactement.
Pour le cas où je n'aurais pas été suffisamment clair : je ne prétends pas, pour ma part, obliger mes compatriotes à haïr les musulmans ou même les terroristes musulmans.
En revanche, je m'insurge contre ceux qui prétendent nous interdire de le faire.
J'ai relevé le cas de Serge Tisseron dans Le Monde, car il est spectaculaire. Mais il est loin d'être le seul. L'ensemble du système dirigeant entonne cette injonction.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 avril 2016 à 18:41
@ Robert Marchenoir | 05 avril 2016 à 17:08
Le problème, c'est que les saloperies que vous dénoncez (car saper les défenses psychologiques d'un peuple en guerre, c'est de la grosse saloperie), passe comme une lettre à la poste.
C'est un signe très inquiétant.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 avril 2016 à 05:57
Alex paulista | 05 avril 2016 à 00:49
On peut bien les massacrer sans les haïr.
Bien sûr qu'on peut les massacrer sans forcément les haïr. La question n'est pas là.
La question est que l'ensemble du système politique, médiatique, intellectuel, académique, artistique, judiciaire (le lieu présent est une heureuse exception...) nous incite à la mollesse, à la faiblesse, sape notre volonté de résistance, condamne tout ce qui ressemble à la résolution, à la dureté, à la virilité, au courage, à la volonté de combattre, à l'esprit de sacrifice et à la conviction que nul compromis n'est tolérable quand notre survie est en jeu.
La question est que d'un côté nos chefs poussent des coups de menton en assurant que "nous sommes en guerre", et de l'autre côté leurs larbins (journalistes, chochiologues, psychanalystes de comptoir audiovisuel...) s'emploient à saper le moindre surgissement de volonté guerrière au sein de la population, jusqu'à cette répugnante injonction consistant pour Serge Tisseron, dans Le Monde, à nous interdire d'éprouver de la haine pour ceux-là même qui massacrent, de façon aveugle, nos parents, nos femmes, nos filles, nos vieillards et nos compatriotes.
Ce qui est pourtant la réaction la plus naturelle et la plus saine qui soit. Si vous interdisez la haine jusque dans ces circonstances, comment voulez-vous mobiliser le courage nécessaire pour repousser des sauvages que toutes les "élites" nous incitent par ailleurs à accueillir en notre sein, et avec le sourire, encore ?
Contrairement à ce que vous suggérez avec vos histoires de 4 x 4 et de missiles, la guerre n'est pas qu'une affaire de soldats et elle n'a pas lieu qu'en Afrique. Elle est l'affaire de la population toute entière et elle a lieu à Argenteuil et à Grenoble.
Ca va pas être possible de déléguer la guerre à des sous-traitants et de continuer à vaquer à nos petites affaires pendant ce temps-là, de la même façon que vous achetez une console de jeu sur Amazon sans vous préoccuper de la façon dont elle va arriver jusqu'à votre porte.
Gagner une guerre, ça réclame des sacrifices de la part de la population. Or, qu'entend-on de la part de toutes les bonnes âmes politiquement correctes ? Qu'il faut continuer à vivre comme avant, parce que sinon les terroristes auront gagné !
Qui a bien pu inventer une sottise aussi abyssale ? Nous aurons gagné quand nous aurons détruit les terroristes et leurs amis. Pour l'instant, les gens "continuent à vivre comme avant", et pourtant ce sont les terroristes qui gagnent. Comment l'expliquer ? Quel est l'abruti qui a cru que boire des verres avec insouciance à la terrasse d'un café allait intimider des gens qui sont en train de nous massacrer ? De qui se moque-t-on ?
Pensez-vous que les autorités britanniques, pendant le Blitz, ont conseillé aux Anglais de "continuer à vivre comme avant, parce que sinon les nazis auront gagné" ? Bien sûr que non ! Les Britanniques ont dû se plier à l'obligation de posséder une carte d'identité, ils ont dû souffrir les pénuries, le rationnement, la défense civile, les risques du volontariat... et les bombardements.
Croyez-vous vraiment que Margaret Rhodes, la cousine de la reine Elisabeth II, ait pensé très fort : "Je hais le nazisme mais non point les nazis", lorsque, jeune fille, elle a pris son fusil 22 long rifle pour tirer sur un avion allemand qui passait en rase-mottes au-dessus de sa propriété écossaise, dans l'espoir de toucher les réservoirs, que l'avion s'écrase et que le pilote meure brûlé vif dans d'atroces souffrances ?
Non ! Elle dit aujourd'hui : "Je me suis amusée comme une petite folle ! J'ai vidé toutes mes cartouches sur cet énorme engin juste au-dessus de moi, en espérant qu'il explose !"
Croyez-vous vraiment que les Britanniques, avec quelques autres, auraient repoussé l'envahisseur nazi, si un psychiatre gauchiste avait réussi à convaincre la jeune Margaret Rhodes, ainsi que le reste de ses compatriotes, qu'il fallait "haïr le nazisme mais pas les nazis, car ils ont des motivations différentes les uns des autres, et nous risquerions de ne plus accorder aux nazis le caractère d'êtres humains" ? Comme Serge Tisseron le fait aujourd'hui avec le jeune motard "Lohengrin", en lui faisant ainsi la leçon dans Le Monde :
Personnellement, je hais le terrorisme, mais je ne hais pas les terroristes, car ils peuvent avoir des motivations très différentes les uns des autres. Dirigeons notre haine contre les comportements, mais pas contre les personnes, car nous risquerions de ne plus leur accorder le caractère d’êtres humains. C’est-à-dire que nous ferions exactement avec eux ce qu’ils font avec nous, nous serions radicalisés.
La guerre, c'est pas un truc qui passe sur Canal Plus. Ca va pas se passer gentiment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 avril 2016 à 17:08
Haine et cruauté ont mené l'Occident au désastre par deux fois durant le XXe siècle, et c'est le dogme de l'amour qui a comme écorché le comportement archaïque du dogme de l'ennemi, révélant l'inanité de la guerre. Nous ne sommes en guerre que parce que nous ne savons pas imaginer autre chose, les problèmes actuels de terrorisme ne sont que des problèmes de police et de respect des lois. Les bénéficiaires dénoncés par les Panama papers sont les alliés des terroristes dans l'utilisation des systèmes occultes construits pour échapper aux lois, préférant déguiser leurs phantasmes de domination derrière une idéologie génératrice de guerre pour ne pas se soumettre aux lois et mieux vendre leur came de destruction en échappant à l'impôt. Mais transparence et vérité, fondement de l'amour, vont tout détruire, la vraie puissance est de l'ordre de la révélation, mettant en lumière que si les Etats n'imposent pas la prééminence de la loi du plus juste, c'est l'ordre de la jungle qui se réaffirmera, où les institutions se mirant dans le miroir clanique des mafias ne pourront s'empêcher d'en être une comme les autres.
Rédigé par : aliocha | 05 avril 2016 à 08:11
@Robert Marchenoir
Vous êtes donc pour la déchristianisation des esprits ?
Rédigé par : sbriglia @ Robert Marchenoir | 05 avril 2016 à 06:06
Winston Moseley vient de mourir à l'âge de 81 ans, dans une prison de haute sécurité de l'Etat de New York aux Etats-Unis.
Tueur en série, il était l'auteur d'un crime qui avait horrifié l'Amérique en 1964, le viol et le meurtre d'une femme de 28 ans nommée Kitty Genovese.
Il avait été condamné à la chaise électrique, mais sa peine fut commuée en prison à vie. Malgré de multiples démarches, sa libération a toujours été refusée.
http://www.nytimes.com/2016/04/05/nyregion/winston-moseley-81-killer-of-kitty-genovese-dies-in-prison.html
Le long article qui lui est consacré dans le New York Times, journal de gauche, ne mentionne nulle part de transformation en "bête fauve" due à la perpétuité réelle. Il a été enfermé à vie, a commis de nouveaux crimes à l'occasion d'une évasion et a été repris. Il vient de mourir, et c'est tout.
Pendant les quelque 52 ans qu'il a passées en prison, les Américains ont été protégés des nombreux autres crimes qu'il aurait sans aucun doute commis s'il avait été libéré.
Qu'est-ce qui est difficile à comprendre là-dedans ? Cela relève des faits, et non d'une opinion.
Cela dit, je m'aperçois que nous sommes tous tellement intoxiqués par un épais brouillard de désinformation communiste depuis le berceau que moi-même, après avoir écrit plusieurs pages de commentaires sur cette escroquerie intellectuelle de "la perpétuité réelle qui transforme les détenus en bêtes fauves", j'ai loupé l'arnaque la plus évidente, le mensonge gros comme un éléphant au milieu de la pièce : les gauchistes omettent de vous dire que leurs protégés étaient des bêtes fauves avant de rentrer en prison.
Car sinon, pourquoi serait-il question de les condamner à la perpétuité réelle ? Si celle-ci est envisagée, c'est bien que leur crime est tellement horrible qu'il serait passible de la peine de mort si celle-ci n'avait pas été abolie.
Après avoir répété leur mensonge des millions de fois, les gauchistes sont donc capables de persuader des millions de gens (et même des directeurs de prison !) que des criminels deviennent des bêtes fauves en raison de peines de prison trop longues, alors que s'ils se comportent ainsi derrière les barreaux, ce n'est dû qu'à deux choses : au fait qu'ils étaient des bêtes fauves avant leur condamnation, et à un régime d'incarcération laxiste qui n'a ni pour effet ni pour objectif de les briser.
Car un homme, quand il est une bête fauve, ça se brise. La preuve par les faits dans le lien ci-dessus.
Voilà ce que nos gauchistes (de gauche et de "droite") ne veulent pas faire.
En somme, le pipeau des "longues peines qui transforment les détenus en bêtes fauves", c'est exactement le même que "la prison, école de la récidive". Les récidivistes prétendument créés par la prison étaient récidivistes longtemps avant d'y rentrer.
Comme d'habitude, les gauchistes rejettent la responsabilité de leurs fautes sur les autres. Puis ils hurlent bien fort et sans interruption pour faire oublier l'évidence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 avril 2016 à 02:38
@ Robert Marchenoir | 04 avril 2016 à 23:30
Pourquoi ?
On peut bien les massacrer sans les haïr. D'ailleurs notre civilisation est spécialiste de cela. Hiroshima et Nagasaki, c'était sans haine. La froideur des nazis était effrayante par son absence de haine, une fois la chose décidée.
Mais je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il faille "abolir la croyance que si nous sommes gentils avec les [musulmans] ils seront gentils avec nous", en remplaçant musulmans par terroristes. Car ces spécimens sont plus terroristes et nihilistes que musulmans, et les musulmans sont les plus représentés parmi ceux qui prennent les armes contre ces terroristes.
Ne vous inquiétez pas trop, quand on voudra les frapper on le fera. Aujourd'hui leurs 4x4 avec mitrailleuses perdus dans le désert valent moins que nos missiles les moins chers. Ce sera la débandade mais il faudra envoyer des soldats pour occuper le terrain... et ça on préfère attendre que des pays du coin se le coltinent.
Mais si ça continue il faudra peut-être le faire nous-même, pour ne pas laisser enfler la menace.
Toujours le même dilemme, comme au Mali.
Rédigé par : Alex paulista | 05 avril 2016 à 00:49
@Denis Monod-Broca | 03 avril 2016 à 20:57
Où avez-vous vu que j'étais "de gauche" ?
Vous êtes de gauche parce que vous défendez un point de vue de gauche. Après, vous votez peut-être pour l'UMP, ça n'empêche pas.
Noblejoué | 04 avril 2016 à 00:37
Est-il bien important de haïr ou non les terroristes ? Pour rester libre, il nous faut les vaincre. Point. Le reste me paraît anecdotique.
Justement. Pour vaincre les terroristes, il nous faut procéder à une révolution mentale, qui consiste à abandonner le dogme de l'amour obligatoire, la croyance que si nous sommes gentils avec les musulmans ils seront gentils avec nous, la notion que c'est pas bien de haïr les gens, etc.
La guerre, c'est d'abord une question de mental. Je peux vous assurer qu'en face, ils ont compris.
L'incroyable sottise de Serge Tisseron dans Le Monde, lequel prétend nous interdire de haïr ceux qui nous massacrent, montre à quel point cette idéologie pernicieuse imprègne les esprits. Car il n'est pas le seul à dire cela : c'est le dogme officiel dans tout l'Occident.
Pour gagner cette guerre, nous devons réapprendre la haine et la cruauté. La pente à remonter est longue.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 avril 2016 à 23:30
@ Robert Marchenoir et Denis Monod-Broca
Est-il bien important de haïr ou non les terroristes ?
Pour rester libre, il nous faut les vaincre. Point. Le reste me paraît anecdotique.
Oh, comme les Romains nous étaient supérieurs en cela de savoir concentrer leurs forces ! Ils étaient sûrs d'eux-mêmes, prudents autant que constants... Ils avaient au Sénat la déesse de la victoire, celle, qu'on y croie ou non, que tout être ou peuple libre et désireux de le rester, doit désirer.
Il y a pire, comme pense-bête. Ne pas oublier l'essentiel.
Rédigé par : Noblejoué | 04 avril 2016 à 00:37
Pour ceux qui ont voté Hollande et dont je fais partie.
Tout en assumant notre choix, avouons qu'on n'imaginait pas qu'il serait aussi mauvais.
Sa politique de réduction budgétaire OK, mais lui ?
Rédigé par : stephane | 03 avril 2016 à 22:11
@ Robert Marchenoir
Où avez-vous vu que j'étais "de gauche" ? Où avez-vous vu mes imparfaits du subjonctif ?
Je ne me moque en aucune façon du monde. Je dis simplement à ma manière que Serge Tisseron a raison de nous inviter à nous garder de haïr, et donc à nous garder de haïr même les terroristes.
Excusez-moi de ne pas être d'accord avec vous.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 avril 2016 à 20:57
@ Xavier NEBOUT |e 03 avril 2016 à 12:35
"Concernant le taux de délinquance des noirs, il faut ajouter que la cause en est qu'ils sont apatrides dans l'âme..."
Où avez-vous été pêcher cette ânerie, dans les oeuvres de Gobineau ? Cela alors qu’ils sont ethniquement très attachés à leurs communautés originelles... Vous feriez bien de lire ou relire Bernard Lugan. Je vous rassure, ce grand africaniste est classé à l’extrême droite, et ce par tous les intellectuels du « politiquement correct ».
L’apatridie des noirs est relativement récente et ne concerne que ceux US et antillais, car elle provient des conditions de leur esclavagisme : arrivés aux Amériques ils étaient alors dispersés-mélangés, cela lors de leur vente dans les marchés aux esclaves. Immanquablement dès leur troisième génération, toutes leurs cultures-ethnicités d’origine étaient oubliées.
Le Liberia est un fort mauvais exemple. Les ex-esclaves qui y furent envoyés avaient déjà oublié leurs cultures-ethnicités d’origine, et de plus il fut repeuplé sans tenir compte des ethnies qui le composaient initialement.
"La constitution de communes musulmanes comme il en fut au Moyen Âge de communes juives, sera la solution du vivre ensemble…"
Ah c’est nouveau vous vous êtes mué en chantre du communautarisme ? Seriez-vous influencé par un imam bordelais adepte soft du salafisme ? Si c’est le cas vous avez de bien mauvaises fréquentations, qui pourraient vous conduire qui sait devant les tribunaux !…
Je vous signale que les communautés juives furent de fait supprimées par Napoléon Bonaparte. Leurs fidèles et surtout leurs rabbins durent se conformer de gré ou de force aux lois de la République : tout pour les juifs en tant que citoyens, mais rien en tant que communauté. La majorité des juifs acceptèrent ce pacte car entre autres il les libérait de la tutelle vétilleuse des rabbins, quant au plus pratiquants ils regimbèrent mais au final eux aussi acceptèrent : ils avaient plus à gagner qu’à perdre.
Bien sûr Napoléon Bonaparte - non encore empereur - était un pur produit de la « gueuse » et fricotait plus que de raison avec la FM : il en fit même un de ses relais de pouvoir. Donc bien évidemment pour vous il ne peut être que honni, cela au même titre que de Gaulle et pour des raisons différentes.
Rédigé par : Trekker | 03 avril 2016 à 18:02
@Denis Monod-Broca | 02 avril 2016 à 23:10
Il a raison, Tisseron, le psychiatre de service : il faut haïr le péché, par le pécheur. Moi par exemple, je hais ce que vous écrivez, Robert Marchenoir, mais vous, je ne vous hais pas le moins du monde...
Merci de me fournir sur un plateau un exemple de plus de l'infinie perversion de la gauche, de sa capacité à tordre les mots dans tous les sens de sorte que le mal passe pour le bien et vice versa.
Et avec des imparfaits du subjonctif, hein !... Des mots rares et des citations de Nietzsche ! Et les Français gobent le tout sans y voir malice ! Tout ça glisse impunément comme un pet sur une toile cirée ! Heureusement que ce peuple était réputé jadis le plus intelligent de la terre...
Je vous dis qu'il faut haïr ceux qui nous massacrent, et vous vous vantez de ne pas me haïr bien que j'écrive. Je crois que vous vous moquez du monde.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 avril 2016 à 14:28
@Robert Marchenoir 1.4.16 - 19.25
21% d'oxygène + 78% d'azote = 99% et 1% de quoi ? de crétins ?
Rédigé par : eileen | 03 avril 2016 à 13:30
@Robert Marchenoir
Excellents commentaires.
Concernant le taux de délinquance des noirs, il faut ajouter que la cause en est qu'ils sont apatrides dans l'âme, et qu'ils sont encore bien pacifiques pour résister à quelque chose d'aussi terrible.
Le Liberia avait été une solution, et chez nous, la constitution de communes musulmanes comme il en fut au Moyen Âge de communes juives, sera la solution du "vivre ensemble" si on ne veut pas en arriver à une guerre civile ou assimilation, non pas des musulmans par la France, mais de la France spirituellement exsangue par l'Islam.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 avril 2016 à 12:35
L'abolition de la peine de mort a été très favorable à un jeune Français condamné à mort fin des années 1970 pour avoir au cours d'un cambriolage tué un policier. Non exécuté juste à temps grâce à l'abolition de la peine de mort. Durant sa détention il s'était instruit, pour devenir un spécialiste reconnu de l'époque médiévale. Il a été libéré fin des années 1990, il a repris une vie ordinaire, est marié, enseigne et écrit. Exemplaire réinsertion, son nom est bien connu, par respect, inutile de le citer ici.
Rédigé par : eileen | 03 avril 2016 à 09:43
"Tisseron, le psychiatre de service"
Tout le monde sait depuis longtemps que tous ces psy "chiatres" ou "chologues" sont beaucoup plus atteints que leurs patients ou clients.
Mais celui-là détient la palme !
Rédigé par : sylvain | 03 avril 2016 à 09:40
@ Robert Marchenoir
Il a raison, Tisseron, le psychiatre de service : il faut haïr le péché, par le pécheur.
Moi par exemple, je hais ce que vous écrivez, Robert Marchenoir, mais vous, je ne vous hais pas le moins du monde...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 avril 2016 à 23:10
Puisque l'exécutif et tous les autres pays concernés affirment que nous sommes en état de "guerre" face au terrorisme, alors appliquons les cours martiales et les peines qui vont avec.
Rédigé par : Giuseppe | 02 avril 2016 à 20:52
L'angélisme suicidaire de la gauche va très, très au-delà du refus de la peine de mort, y compris pour les terroristes. J'en veux pour preuve un ahurissant dialogue que Le Monde vient de publier entre ses lecteurs et un "psychiatre" habitué des médias, Serge Tisseron.
D'abord, on a eu les bons apôtres gauchistes qui nous expliquaient qu'il ne fallait pas haïr les musulmans, parce que seule "une infime minorité d'entre eux était terroriste".
Puis, lorsqu'il est devenu évident que, décidément, ça faisait beaucoup de terroristes pour "une infime minorité", les experts nous ont expliqué que les terroristes islamiques n'étaient "pas du tout musulmans".
Maintenant, on a un "docteur", un "psychiatre", un "psychanalyste", invité par Le Monde pour "rassurer les populations", qui nous explique carrément "qu'il faut haïr le terrorisme, mais pas les terroristes, car ils peuvent avoir des motivations très différentes les uns des autres".
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/01/serge-tisseron-je-hais-le-terrorisme-mais-je-ne-hais-pas-les-terroristes_4893962_3224.html
Oui oui oui, vous ne rêvez pas, le journal de la gauche bobo vous explique qu'il ne faut pas haïr des gens qui jurent de vous éradiquer de la surface de la terre - et joignent le geste à la parole.
Quant à leurs motivations différentes, on se perd en conjectures. Certains sont motivés pour vous massacrer à la kalachnikov, d'autres pour vous déchiqueter en petits morceaux avec de l'explosif, d'autres encore pour vous décapiter avec un hachoir de boucher, d'autres enfin pour vous brûler vifs dans une cage avec de l'essence, et donc ?... Quelle est celle de ces motivations que le "docteur" Serge Tisseron trouve aimable ?
Je suppose qu'il faut voir là, d'une part, l'éternelle échappatoire des gauchistes : y'a des différences, padamalgam, y sont pas tous pareils, donc on peut rien en dire et fopagénéraliser ; et, d'autre part, certains de ces terroristes ont une bonne motivation au départ, la fameuse bonne intention des communistes qui étaient (et restent) excusables car ils luttent contre l'horrible exploitation capitaliste, contre l'immonde Amérique - et n'oublions pas ces salopards de Juifs, pas toujours évoqués à voix haute, mais l'intention y est souvent.
Comme quoi, l'islam est certes haïssable (n'en déplaise au bon docteur Tisseron), mais n'oublions pas la mère de toutes les véroles, l'abomination en barres qui est toujours bien vivante, et sans laquelle l'islam ne se serait jamais ainsi répandu à l'Ouest : le communisme sous toutes ses formes, qu'il se reconnaisse comme tel ou qu'il adopte l'une de ses multiples autres défroques, socialisme, progressisme, être-de-gauche, justice sociale, politiquement correct, anti-libéralisme, pseudo "anti-racisme" ou que sais-je encore.
Quant au vrai motif de cette haine contre la haine, cette religion de l'amour obligatoire qui a contaminé la plus grande partie des gouvernements occidentaux et qui a donné naissance à cette locution orwellienne de "crime de haine", il faut sans doute en voir l'origine dans la peur panique qui saisit les dirigeants à la pensée que cette "haine", d'abord dirigée contre ceux qui, littéralement, nous massacrent, pourrait bien, un jour, se retourner contre eux, qui ont permis ces massacres par leur politique criminelle d'invasion migratoire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 avril 2016 à 20:48
@ Robert Marchenoir
Voyez-vous, trop de prisonniers amènerait à devoir payer pour eux... Comme visiblement on ne veut pas trop le faire (j'imagine que le faire comme il faut reviendrait cher...) il en dérive des violations des droits de l'Homme, à un niveau aussi fondamental que la nourriture.
https://munchies.vice.com/fr/articles/les-repas-inhumains-que-les-prisons-americaines-servent-a-leurs-detenus
Cela vous suffit-il ?
Je sens que j'ai la flemme de vous répondre, concernant les Noirs, si je ne vous approuve pas.
"Comme disait le grand économiste libéral Frédéric Bastiat, il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas"
Je vous ai donné à voir les prisons. Et vous qui semblez vous targuer d'être libéral, concédez-vous aux hommes la première des libertés, qui est de disposer de leur corps ?
Ainsi, seriez-vous favorable à la légalisation de la drogue ?
Rédigé par : Noblejoué | 02 avril 2016 à 13:44
@ Robert Marchenoir
"Quand on vient ébranler les certitudes des gauchistes et qu'ils n'ont rien à dire, ils vous reprochent votre "ton" et votre "agressivité"."
Donc, vous me décorez - et à plusieurs reprises - du titre de "gauchiste".
Il est sans doute inutile de résumer quarante années d'engagement politique qui démentent ce qualificatif qui ferait éclater de rire mes adversaires de gauche, puisque pour vous apparemment, on est "gauchiste" dès qu'on n'adhère pas à votre credo extrémiste.
Bien plus ! On est membre, selon vous, du "Parti". Lequel ? Mystère ! A moins qu'il ne s'agisse du grand parti mondial des "gauchistes", des traîtres, membres du grand complot international.
C'est commode, bien sûr, mais ce n'est pas sérieux.
Ce qui ne l'est pas non plus, c'est de révoquer en doute un témoignage de première main tout en montant en épingle les on-dit que vous avez glanés ici et là sur la pénitentiaire américaine.
Mais c'est bien "duquel" qu'il fallait écrire, vous avez raison.
Rédigé par : Frank THOMAS | 02 avril 2016 à 11:20
Noblejoué | 31 mars 2016 à 22:23
Le nombre de prisonniers, aux Etats-Unis, est préoccupant.
Oui, c'est la thèse de gauche. Personnellement, je ne vois pas en quoi c'est préoccupant. Je trouve plutôt cela rassurant. A contrario, cela vous rassure-t-il de savoir qu'un très grand nombre de délinquants et de criminels sont en liberté, en France ?
Comme disait le grand économiste libéral Frédéric Bastiat, il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas. On réagit plus volontiers à ce qu'on voit, mais ce qu'on ne voit pas peut être plus important.
Le nombre de prisonniers aux Etats-Unis est directement corrélé au nombre de Noirs au sein de la population (et secondairement d'Hispaniques), qui eux-mêmes sont à l'origine, pris dans leur ensemble, d'un beaucoup plus grand nombre de crimes et délits que les Blancs, proportionnellement à leurs effectifs au sein de la population. Les statistiques du ministère de la Justice américain sont flagrantes sur ce point.
Si vous connaissez un moyen de diminuer le nombre de Noirs aux Etats-Unis, dont la plupart sont désormais autochtones, faites-moi signe. En l'absence d'un tel moyen, on est bien obligé d'enfermer ceux qui volent, violent et tuent les autres. On peut aussi en exécuter davantage : est-ce que ce vous souhaitez ?
En revanche, le nombre très élevé des prisonniers aux Etats-Unis devrait vous convaincre qu'il faut immédiatement mettre fin à l'immigration noire en France. Précisément afin de ne pas avoir, comme aux Etats-Unis, une population noire autochtone.
Voilà une conclusion juste. Une conclusion fallacieuse et insensée, c'est de se dire : il y a trop de prisonniers aux Etats-Unis. Trop pour qui ? Trop par rapport à quoi ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 avril 2016 à 01:58
@anne-marie marson | 31 mars 2016 à 23:16
"La mode islamique : il faut boycotter les marques Uniqlo, H&M, Marks and Spencer, qui ...\... par la vente de vêtements islamiques."
Il y a un lobby, tout à fait français, ayant besoin de travailleuses saisonnières "pré-équipées" qui fait discrètement un travail de sape pour exiger l'abolition de la loi contre le voile intégral.
C'est celui des... apiculteurs.
Et leur quartier général est à "l'abeille" de Sénanque dans le Vaucluse, près de Gordes.
Rédigé par : Deviro | 01 avril 2016 à 21:09
Frank THOMAS | 01 avril 2016 à 10:16
Il n'est pas nécessaire d'adopter ce ton à la fois agressif et protecteur...
Oui, bien sûr. Quand on vient ébranler les certitudes des gauchistes et qu'ils n'ont rien à dire, ils vous reprochent votre "ton" et votre "agressivité".
Il paraît que nous sommes en guerre, des centaines des nôtres se font mitrailler ou déchiqueter en morceaux par des fanatiques résolus à nous faire disparaître, et vous me trouvez "agressif" ? Je vous suggère de vous désembobiner des kilomètres d'ouate qui vous enveloppent -- le plus tôt sera le mieux. Je dis cela dans votre intérêt, naturellement.
Cependant je note que je réussis à la fois à être "agressif" et "protecteur" ; je pense que je vais m'ouvrir une bière pour me récompenser moi-même, peu de gens sont capables d'un tel exploit.
Ma source d'information est la meilleure qui soit : un membre de ma famille très proche qui après avoir été directeur adjoint d'une des plus importantes prisons de France, en dirige actuellement une où se retrouve la fine fleur de la criminalité du sud de la France.
Je ne doute pas que des tripotées d'huiles fonctionnariales, plus gradées les unes que les autres, tiennent le discours gauchiste que vous répercutez en compagnie d'innombrables autres Français. C'est bien le problème.
Votre directeur de prison affirme que. A-t-il essayé d'appliquer les mesures qui permettraient de faire de vos "bêtes fauves", condamnées à de longues peines, de doux agneaux qui mangent dans la main ? Non, bien sûr, puisqu'elles ne sont pas autorisées en France et qu'il n'en aurait de toutes façons pas les moyens.
Vous prétendez, avec une mauvaise foi stratosphérique, que mes exemples américains seraient invérifiables et d'ailleurs non convaincants. Ben voyons !... Mes exemples sont, au contraire, parfaitement vérifiables, il suffit de s'en donner la peine -- mais surtout, il faut le vouloir.
Les gauchistes n'ont cure de "vérifier" ce qui ne colle pas avec leurs théories gauchistes. Ils vérifient d'abord que ce que vous dites est bien dans la ligne du Parti, et lorsque cela ne l'est pas, ils n'ont pas besoin de "vérifier" davantage : ils le déclarent invérifiable.
Ou "non convaincant". Le gauchiste n'a rien à faire de la vérité : il veut être convaincu. S'il n'est pas convaincu que 2 et 2 font 4, eh bien tous les livres d'arithmétique du monde n'y feront rien : ce sera "invérifiable". Militant, c'est spécial, comme mentalité...
Eh oui, la France ! Le pays où nous vivons et sur le système pénitentiaire de laquelle [de laquelle ? vous êtes sûr ?] nous réfléchissons.
C'est bien le problème. Les gens comme vous pensent que les frontières du monde habité s'arrêtent à celles de la France. Y a-t-il, vraiment, d'autres pays dans le monde ? Personne n'a jamais pu le prouver.
Tordons-nous donc les mains sur les maux considérables qui affligent la France, pondons des kilomètres de commentaires de blog et de rapports officiels sur le sujet, mais, surtout, n'allons pas voir ce que font les étrangers et continuons de faire comme on fait en France, parce que, eh bien, la France, c'est spécial, il n'y a pas 21 % d'oxygène et 78 % d'azote comme dans les autres pays, les lois du comportement humain qui ont cours partout ailleurs s'arrêtent aux frontières de l'Hexagone, et donc on ne peut rien changer, c'est comme ça et puis c'est tout.
Nous sommes Français, nous, Monsieur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 avril 2016 à 19:25
@Yves
Merci d'éclairer ma lanterne ! Je vais me remettre au travail, mon latin laisse vraiment à désirer.
Rédigé par : jlm | 01 avril 2016 à 16:15
Un rappel du vrai réel
Courriel reçu ce jour d'une vieille amie qui travaille à 100 m du métro de Maalbeek
"Nous avons une personne parmi les victimes qui ne reviendront pas."
Rédigé par : protagoras | 01 avril 2016 à 13:30
@ aliocha | 01 avril 2016 à 08:29
Ce n'est plus du aliocha c'est de plus en plus du wikini.
On est passé, après Matthieu, Luc et Marcel ;-), au pauvre Emmanuel -pas Macron mais Lévinas :-(
Aucune femme... Vous ne seriez pas un citateur (en deux mots) misogyne ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 01 avril 2016 à 12:30
S’agissant uniquement des "homicides volontaires" :
France métropolitaine : 1,2 pour 100 000 habitants
France Guyane : 13,3
France Martinique : 4,2
France Guadeloupe : 7,0
USA : 4,2
Russie : 10,2
Mexique : 22,7
Venezuela : 45,1
Hong Kong : 0,2
Afrique du Sud : 31,8
La carte se trouve ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_des_pays_par_taux_d%27homicide_volontaire
Ces statistiques datent d’il y a quelques années. Elles ne sont pas toutes fiables selon les pays. Par ailleurs, dans certains pays les violences ayant entraîné la mort y sont incluses, dans d’autres pas, ce qui change tout.
Et pour qu’elles soient incluses, encore faut-il que la victime ne survive pas trop longtemps avant de mourir. Les cas relevant de la psychiatrie ne font pas non plus partie des statistiques, ce qui laisse une certaine marge d’appréciation suivant les pays.
Rédigé par : Lucile | 01 avril 2016 à 11:30
@jlm 8.21
Deviro serait un pseudo choisi parce qu'il est l'anagramme de devoir ??
Moi qui ai cru que c'était un subtil jeu de mots : de viro illustri !
Rédigé par : Yves | 01 avril 2016 à 11:20
L'avantage avec la peine de mort c'est que celui qui en "bénéficie" ne recommencera plus, si d'autres non dissuadés sont clients pour se faire soit électrocuter soit pendre ou piquer, ils sont les bienvenus, nous leur donnerons satisfaction ; surtout qu'il y a eu progrès depuis la guillotine ou la hache, il n'y avait pas de pressing à l'époque pour nettoyer les vêtements des bourreaux maculés de sang ; aujourd'hui suffit d'appuyer sur un bouton. Pour cela je trouve que les USA sont bien plus pragmatiques que nous qui passons notre temps à pleurnicher sur nos monstres.
Aux suivants !
Rédigé par : sylvain | 01 avril 2016 à 10:39
@Robert Marchenoir
"Quels sont vos fameux "spécialistes de la la pénitentiaire" ? Française, c'est-à-dire représentant une minuscule portion de la population mondiale ?"
"Je vous répète que..."
Une remarque générale, d'abord : quand on est persuadé de détenir la vérité, il n'est pas nécessaire d'adopter ce ton à la fois agressif et protecteur qui ne convainc en aucune façon. Votre "je vous le répète", notamment, confine à la caricature : comme si ce que vous écriviez était nécessairement lu par tous comme si vous vous adressiez personnellement à chacun.
Puisque vous me le demandez, je vous dirai que ma source d'information est la meilleure qui soit : un membre de ma famille très proche qui après avoir été directeur adjoint d'une des plus importantes prisons de France, en dirige actuellement une où se retrouve la fine fleur de la criminalité du sud de la France.
Eh oui, la France ! Le pays où nous vivons et sur le système pénitentiaire de laquelle nous réfléchissons. Quant à vos exemples américains - tout à fait invérifiables - ils sont rien moins que convaincants.
Rédigé par : Frank THOMAS | 01 avril 2016 à 10:16
Ceux qui s'inscrivent aujourd'hui en opposition à l'idée de pardon seront peut-être ceux qui demain réclameront le pardon pour eux-mêmes, si la lumière les touche.
L'année de la Miséricorde a-t-elle un sens ?
Rédigé par : daniel CICCIA | 01 avril 2016 à 10:07
@aliocha | 01 avril 2016 à 08:29
En réponse à l’avalanche de vos citations, je me contenterai de citer un quatrain de mon cru :
Le livre d’une main,
De l’autre le gourdin.
Le seul moyen
D’arriver à ses fins.
Rédigé par : Tipaza | 01 avril 2016 à 09:54
@aliocha
"Perfectionner le monde, c'est perfectionner la justice. C'est donc lutter contre les causes du terrorisme."
Je sais, je sais.
Mais il y a des mesures spécifiques, et d'autres générales, qui luttent contre d'autres choses, le terrorisme et d'autres.
Vous ne les avez ni distingués ni donné l'articulation. Je l'espérais naïvement...
Rédigé par : Noblejoué | 01 avril 2016 à 09:42
Verdurin et Deume ne sont pas obligés de lire, les citations sont tirées de "Difficile liberté" d'Emmanuel Lévinas, la culture wiki permet parfois d'exprimer ce qu'on ressent, n'en déplaise aux censeurs :
"La responsabilité personnelle de l'homme à l'égard de l'homme est telle que Dieu ne peut l'annuler."
Nous est donné la liberté de ce choix, au sens girardien, ou croire, ou ne plus croire à la violence.
"Est violente toute action où l'on agit comme si on était seul à agir : comme si le reste de l'univers n'était là que pour recevoir l'action"
La violence est donc définie comme négation de l'autre, mais :
"L'extermination du mal par la violence signifie que le mal est pris au sérieux et que la possibilité du pardon infini invite au mal infini."
Nous sommes là au cœur du sujet. Si on identifie le mal comme étant la violence, similaire par mouvement réciproque, le pardon n'invite pas au mal, mais brise la réciprocité des deux phénomènes, laissant la possibilité d'une autre voie, mal et violence se détruisant dans leurs réciprocités. Ce qui n'empêche en aucun cas le châtiment, non comme vengeance, mais comme une réponse responsabilisant le coupable, lui faisant prendre conscience de l’extrême contagion de sa violence nécessitant son isolement :
"Il faut reconnaître la majorité de l'homme. Admettre le châtiment, c'est admettre le respect de la personne même du coupable."
Et donc lui laisser la possibilité, détruite par sa propre violence et quelles qu'en soient les causes, de retrouver le lien, et donc d'avoir accès à la rédemption, à la possibilité de retour à la condition de juste :
"La souffrance n'a aucun effet magique. Le juste qui souffre ne vaut pas à cause de sa souffrance, mais de sa justice qui défie la souffrance."
En résumé :
"Chacun doit agir comme s'il était le messie."
La liberté qui est laissé à l'homme est difficile, mais est sa chance, ô combien mirifique, de pouvoir appréhender en conscience le miracle du vivant.
Rédigé par : aliocha | 01 avril 2016 à 08:29
@Deviro
Un peu expéditif quand même !
(devoir mêmes lettres que deviro, est-ce un hasard ?)
@anne-marie marson
"La mode islamique : il faut boycotter les marques Uniqlo, H&M, Marks and Spencer, qui s'accommodent de la mort des autres par la vente de vêtements islamiques."
Oui et quelque chose me dit que la clientèle de ces grands distributeurs va se modifier, que les jeunes femmes harcelées par ceux qui les traitent de salopes ou d'impures risquent de changer de crèmerie...
Rédigé par : jlm | 01 avril 2016 à 08:21
@ Mitsahne
Vous pouvez maintenir tout ce que vous voulez, cela ne changera rien au fait que le taux d'homicide aux USA, pays qui pratique la perpétuité réelle et la peine de mort, est quatre fois supérieur à celui de la France, pays qui ne pratique ni l'une, ni l'autre...
Les vivants sont donc mieux protégés en France qu'aux USA, et cette protection est totalement indépendante des peines appliquées.
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 avril 2016 à 08:10
@jlm | 31 mars 2016 à 22:38
"Et comment donner son pardon à qui ne vous le demande pas ?"
On lui donne un coup de gourdin sur la tête en disant "je te pardonne".
Rédigé par : Deviro | 31 mars 2016 à 23:49
La mode islamique : il faut boycotter les marques Uniqlo, H&M, Marks and Spencer, qui s'accommodent de la mort des autres par la vente de vêtements islamiques.
Il paraît qu'il y a des débats et que la ministre ne connaît pas le terrain.
Derrière le vêtement il y a une idéologie, qui a fait 150 morts à Paris, des gens très jeunes qui ne demandaient qu'à vivre.
Le voile est un symbole de l'intégrisme religieux mais il paraît que c'est une évolution de la société française. Certains s'interrogent pour savoir pourquoi c'est devenu un débat national.
Christian Dior doit se retourner dans sa tombe et le prochain attentat aura lieu avenue Montaigne.
Quant à S.Abdeslam, quand il sera extradé en France, il faudrait qu'il ait la bonne idée d'entamer une grève de la faim, et qu'on lui applique la méthode que M.Thatcher a appliquée aux terroristes de l'IRA.
Rédigé par : anne-marie marson | 31 mars 2016 à 23:16
Perfectionner le monde, c'est perfectionner la justice. C'est donc lutter contre les causes du terrorisme.
Rédigé par : aliocha | 31 mars 2016 à 22:59
@Paul Duret
Le Notre père : ah oui mais non ! Le devoir c'est vous qui l'ajoutez, la liberté nous est laissée de choisir si nous voulons pardonner.
Et comment donner son pardon à qui ne vous le demande pas ?
Rédigé par : jlm | 31 mars 2016 à 22:38
@ Robert Marchenoir
"C'est le contraire. Là où on s'en prend aussi bien aux pickpockets qu'aux terroristes, la délinquance recule de façon spectaculaire. Car les terroristes commencent très souvent par être voleurs de poules, comme disent les socialistes français qui ont toujours un demi-siècle de retard."
Il n'est pour autant pas juste de traiter le voleur comme le tueur... Je ne dis pas de ne pas s'en prendre au voleur, seulement qu'il semble que les mêmes peines ne sont pas applicables, et que, dans l'urgence et les budgets serrés, on ne peut pas tout faire.
Si on veut bien donner de vrais moyens aux forces de l'ordre, se projeter dans l'avenir et ne pas traiter des voleurs comme des tueurs, alors, d'accord.
"Cherchez New York + Bill Bratton. Le monde entier est venu le voir pour lui demander comment il faisait."
Il faut s'inspirer de l'étranger, mais le nombre de prisonniers, aux Etats-Unis, est préoccupant.
"D'ailleurs, il est plus facile de lutter contre les terroristes que contre les pickpockets. La preuve, on laisse faire ces derniers."
La preuve ? Si vous voyez des gens risquer d'en tuer d'autres et ne pouvant être partout, en voir d'autres voler, que ferez-vous en priorité ?
Attention, je n'ai pas dit que ce soit bien... Il y a un manque de moyens, et un drôle de rapport à la loi, en France : d'un côté bien des gens trouvent qu'elle peut tout résoudre, de l'autre, bien des gens, parfois les mêmes, ne les suivent pas dès qu'elles les dérange.
Le voleur, c'est toujours l'autre. Mais celui qui prend la place réservée aux handicapés pour se garer, que fait-il sinon voler une place à quelqu'un qui, par définition, est plus faible que lui ? Mais ce n'est pas un voleur. Celui qui pompe les films sur Internet, non plus. Celui qui triche sur ses impôts ? A ses examens ? Non plus... En somme, le seul voleur, c'est celui qui vole directement dans le portefeuille de l'autre, parce que tout le monde se sent menacé. Le pickpocket est le voleur impopulaire, voilà.
"Quand la police tente de les arrêter dans les quartiers où ils sévissent, elle se fait attaquer et est contrainte de battre en retraite."
Je crois qu'il s'agit plutôt de trafiquants de drogue... Bon, partout, on a interdit la drogue, et partout, à ce que je vois, la prohibition a développé le crime, le vrai, meurtre, viol et vol. Car qui est criminel de se droguer, savoir se créer des paradis artificiels ? Et qui de fournir de quoi changer ses perceptions ?
Dans ce cas, et c'est une chose bien triste, c'est la loi qui a créé le crime. Quand on commence a ne pas respecter la loi, on continue. Puisqu'on ne peut garantir légalement les transactions sur la drogue, la violence règle tous les litiges. Les commerçants ensauvagés, les trafiquants se terrent dans des lieux retranchés, prenant "en otage" les gens qui y résident. Les sauvages (pardon pour les peuples premiers, en vérité ni plus ni moins féroces que nous pour l'expression) ont des moeurs de sauvages, et se sentant peut-être parfois puants, vont vers la "rédemption" terroriste.
"Quand la police va arrêter un terroriste présumé à domicile, elle y va en formation militaire et parvient à ses fins."
Exact. Mais on ne frappe pas un moucheron avec un marteau.
Lois pertinentes, respect de la loi, police de proximité, police d'intervention, tout est nécessaire.
Rédigé par : Noblejoué | 31 mars 2016 à 22:23
Toujours dans le but de souligner la scandaleuse mansuétude de la justice française, voyez les peines ridicules requises dans l'affaire des vols systématiques organisés à la salle Drouot, depuis une éternité, par une bande organisée de commisseurs-priseurs et de manutentionnaires :
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/31/au-proces-des-cols-rouges-de-drouot-la-procureure-demande-au-tribunal-d-acter-la-fin-d-un-systeme_4893429_1653578.html
Seulement deux ans de prison ferme pour le réquisitoire le plus sévère, et aucune interdiction d'exercer !
Certes, nous ne sommes pas ici dans une affaire de terrorisme, mais tout est relatif et tout est à l'avenant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 mars 2016 à 21:37
@jlm
"...si vous êtes chrétien, vous devez pardonner"
"Ah bon ? où est-ce écrit ?""
Vous ne connaissez pas le Notre Père ? Le voici en entier :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
-> Pardonne-nous nos offenses,
-> comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Rédigé par : Paul Duret | 31 mars 2016 à 21:34
@ Trekker
"La foule, notamment masculine, en se livrant à cela tentait de récupérer sa virilité et sa suprématie sur les femmes"
Eh oui, la foule se réconcilie sur certaines du manque de virilité du mâle français.
Il paraît que cela a continué d'une certaine façon : après-guerre, les films français auraient donné le mauvais rôle aux femmes.
Moi, franchement, j'aurais préféré qu'on exécute davantage de coupables. Des victimes, on en fait toujours... J'aimerais que ce ne soit pas des innocents.
Entre autres choses, le statut des femmes et les rapports des sexes ne sont pas sorties grandis de l'indulgence au mal payé de...
Pas seulement la tonte. Les femmes résistantes ont été mises sous le boisseau.
Et il n'y a pas que les femmes à avoir payé la note : les déportés, enfin les quelques ayant parlé de leur calvaire n'ont pas été écoutés.
Et je pense qu'il en va toujours ainsi : l'indulgence pour les pires se paie de violence, réelle ou symbolique, pour les faibles, les victimes préférentielles.
Comme dit l'autre, qui veut faire l'ange fait la bête.
@aliocha
"Que les profits ne soient pas imposés à l'endroit où ils sont produits, voilà un exemple édifiant des contournements des sportifs de la transgression qui, épaulés par les meilleurs spécialistes de la vénalité procédurière, participent et sont co-responsables des désordres générateurs d'injustice et de ressentiment."
Vaste problème.
Il y aura donc, si on vous suit, toujours du terrorisme. J'espérais que vous aviez des idées plus utilisables.
D'une part, il faut perfectionner le monde.
D'autre part, lutter contre les terroristes.
Les deux sont nécessaires mais ne ressortent pas de la même logique si elles sont complémentaires. Pour image, d'une part on vaccine, d'autre part on développe l'hygiène.
Rédigé par : Noblejoué | 31 mars 2016 à 21:32
@Trekker | 31 mars 2016 à 19:51
"Si elle l’était les USA ne connaîtraient pas un taux de criminalité bien supérieure au nôtre, alors qu’il sont quasiment dans le top ten en matière d’exécutions capitales."
Bon alors comme pour la mule que j'avais dans le pré, je re-répète ce que j'avais déjà répété à un autre intervenant :
"Ben si ! Aux USA celui à qui on aura "rasé le bouc" ne recommencera plus…" Capito capisci verstanden ?? ou faut faire un dessin ?
Alors qu'en France on est sûr qu'il risque de recommencer ! La peine de mort existe en France : les juges relâchent des bourreaux qui exécutent des innocents, c'est pire qu'aux USA !
Rédigé par : sylvain | 31 mars 2016 à 21:21
Article du 14 août 2012, dans Contrepoints :
« Les données sont irréfutables. Tous les criminologues acceptent cette diminution de la criminalité aux USA et l’augmentation en Europe, bien qu’il y ait une énorme divergence sur les causes… Il est dommage que les médias de communication d’Europe […] ne transmettent pas la réalité des chiffres et ne cessent de montrer les USA, avec leur presse à sensation et de faits divers, comme un pays de délinquants et de criminels, quand la réalité nous montre que c’est justement l’inverse. Depuis les années 90, c’est nous, Européens, qui sommes en pole position. Pire encore, chaque année le fossé se creuse »
« Nous voyons que la structure démographique de la population et le taux d’emprisonnement sont déterminants quant à l’incitation à la délinquance. Nos résultats suggèrent qu’une politique de réclusion plus dure peut être efficace pour combattre la délinquance en Europe ».
En savoir plus sur https://www.contrepoints.org/2012/08/14/93643-taux-de-criminalite-plus-eleves-en-europe-quaux-usa#vORJrJcBXyv73Axx.99
Rédigé par : Lucile | 31 mars 2016 à 21:14
@ aliocha | 31 mars 2016 à 18:13
Mais quel humour ! Vous avez fait une école pour ça ? Polytechnique du rire peut-être ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 31 mars 2016 à 21:11
@ breizmabro | 31 mars 2016 à 17:19
« Capito "aliocha" ? Tu nous lâches avec tes citations à la Luchini ?
"Matthieu a dit...", "Luc a dit...", "Freud a dit...", "La Fontaine a dit..." "Philippe Muray a dit..." etc., etc. »
Bien vue la répartie ! Il faut dire qu’ici on a tous quelque chose de Luchini. Qui ne s’est jamais laissé aller à une citation pour étayer son argumentation ?
Mais il est vrai que chez certains c’est devenu carrément compulsif. On appelle ça le syndrome de Wiki. :-)
Rédigé par : Achille | 31 mars 2016 à 20:16