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12 avril 2016

Commentaires

calamity jane

A dormir debout ! pour les sondages avant la présidentielle !
Si Papili se présente : on aura...
Si sarkoTchev se présente : on aura...
Deux déjà que les Français ne veulent plus !
Après
Si Papili ne se présente pas : on aura...
Si sarkoTchev n'est pas élu à la primaire : on aura...

Si la girouette n'était pas sur le clocher, connaîtrait-on le sens du vent ?

jlm

@PhD

Quand "on" choisit "on" c'est justement pour ne pas répondre à votre question !

Jean-Paul Ledun

Nuit debout, journée boudée !
Nous n'avançons pas.
Mouvement pacifiste mon œil !
Finkie s’est fait jeter comme un malpropre.
L'envahissement du plateau d'ONPC était d'un grand ridicule.
A République tout le monde a la parole... mais dans un débat contradictoire M. Gattaz doit suer à grosses gouttes pour en placer une et pour ne pas en prendre une.
Quant au réalisateur du documentaire avec son énorme graphique, il était d'un touchant...
Déjà, dés que Gattaz est apparu, il a eu les larmes aux yeux.
Le choc était trop grand, le pauvre.
Ensuite, donné comme grand opposant contradicteur de Gattaz, il a scribouillé des notes sur son petit carnet, pour finalement nous sortir l'argument que l'on entend depuis que Besancenot existe :

Le CAC 40 et les pourris d'actionnaires...

Le pourri d'actionnaire que je suis vous salue bien « Monsieur » le réalisateur, créateur d'emploi éphémère, aidé par le ministère de la Culture pour pondre son œuf.
Je dois être assez nul en spéculation, depuis dix ans mon portefeuille ne bouge pas...
Et la France va très mal à cause des spéculateurs…

PhD

@ jlm | 16 avril 2016 à 09:04
"François Hollande, que l'on croyait capable de faire face et de remettre de l'ordre dans la hiérarchie des valeurs et des priorités qui nous engagent tous"

C'est qui "on" ?
Ce n'est pas moi en tout cas.

Robert Marchenoir

Les personnalités au chômage du gauchisme international font la queue pour recevoir la lustration de la Nuit debout : après Christiane Taubira, éjectée du ministère de la Justice, qui a dit sa "tendresse" envers les manifestants de la place de la République, voici Yanis Varoufakis, le motard viré du ministère des Finances grec, venu interpeller Hollande parmi les punks à chien qui refont le monde.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/16/nuit-debout-cinq-minutes-de-temps-de-parole-pour-l-ancien-ministre-grec-yanis-varoufakis_4903643_3224.html

Notons que Yanis Varoufakis, qui fait profession d'anti-américanisme enragé, doit sa notoriété (et son aisance financière) aux postes académiques qu'il a occupés en Grande-Bretagne et en Australie, places-fortes de l'ennemi "anglo-saxon" tant haï. Mordre la main qui les nourrit, c'est une habitude, chez les communistes.

Prudhomes

Nuit debout implique nécessairement... journée couchée !

A quand la prise en compte du temps passé à Nuit debout (compté double car de nuit) pour ouvrir des droits à retraite !

Lénine, réveille-toi, ils sont devenus fous !!

jlm

Le problème de la démocratie en France ce n'est pas qu'elle soit représentative ou directe, c'est qu'elle soit "bananière", étrangement aucun responsable n'en fait état, par contre la dépénalisation du cannabis, ça oui c'est passionnant !
Pour info, dans la grande ville de Toulouse, celle des Merah et autres Clain, les policiers municipaux ont fait la grève lors des entraînements sécuritaires en vue des événements sportifs prochains, mais cela non plus n'intéresse pas nos politiques et nos médias, par contre, qu'un richissime joueur de foot soit relégué de l'équipe de France, cela oui fait couler beaucoup d'encre, bien plus d'ailleurs que les trois jeunes soldats morts au Mali.
Mais lorsque les priorités ne sont pas dans le bon ordre, la faute à qui ? François Hollande, que l'on croyait capable de faire face et de remettre de l'ordre dans la hiérarchie des valeurs et des priorités qui nous engagent tous, a tellement déçu qu'il n'a aucune chance de passer le cap du premier tour, si d'aventure le parti socialiste le remettait sur la ligne de course comme il semble vouloir le faire. Mais sans doute seulement pour gagner du temps, pour savoir qui mettre en face du challenger de droite issu des primaires. Alors qui dort debout ? Certainement pas le Front national qui attend son heure depuis si longtemps, mais le malade ne peut pas être tué s'il est déjà mort, Monsieur le Président !

calamity jane

Ben alors Robert Marchenoir, on débarque chez Papili ?
Ce qui a été le fiasco absolu c'est le maintien de l'état d'urgence (ou Etat d'urgence ?) pour faire passer tranquillement la loi travail... un boulevard pour Madame El Khomri... Mais ce genre de vision-prévision
a ses limites ainsi que constaté !
Avec "il sait ce qu'il me doit" on est soulagé de connaître enfin les combinazioni pour la juste répartition de l'argent du contribuable dans la gamelle des pots, copains, coquins et autres ministrelles...
Et il y en a qui osent tenir tête place de la République... ?!...
"Quatre Français triés sur le volet"... entendu hier.
Quatre Français sur soixante-six millions... c'est carrément trop !
Triés sur le volet ! Il y en a qui emploient cette expression
bêtement... sur le volet de quelle échoppe ? s'il vous plaît.

Le comble fut l'histoire du voile...
C'est symbolique de son comportement situationnel (c'est socialiste cette phrase ou je dois en changer ?) je me voile la face et que cela dépendra de l'épaisseur du tissu. Tout est dans le détail avec Papili...

charles

@ Tipaza

Au risque de paraître cuistre, avant l'imprimerie il y a eu au moins une autre révolution, celle du passage du "rouleau" au livre.

Et concernant "cette troisième révolution de la transmission de l’information qui porte en elle la fin de la démocratie représentative et paradoxalement la fin probable de la démocratie", il me semble que vous êtes trop pessimiste, cela va sans doute bouleverser non la démocratie mais sa forme représentative actuelle et sans doute la prééminence du pouvoir exécutif.

Robert Marchenoir

L'Obs (journal phare des élégances intellectuelles de la gauche) vient d'annoncer que le gouvernement a créé une seconde agence de lutte contre l'illettrisme, dans le but de fournir un "emploi" à Thierry Lepaon, l'ancien secrétaire général de la CGT poussé vers la porte pour cause de travaux trop luxueux dans son bureau.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160414.OBS8543/le-gouvernement-cree-une-agence-pour-recaser-thierry-lepaon-ex-patron-de-la-cgt.html

Il y avait déjà une telle agence et le gouvernement semblait prêt, apparemment, à éjecter son actuelle présidente pour caser son protégé nécessiteux, mais voilà, cette fonction-là était bénévole, et Sa Majesté le camarade Lepaon cherchait un poste rémunéré. Evidemment. Sans blague. Qu'est-ce que vous croyez ?

Non que Thierry Lepaon fût menacé de dormir dans sa voiture, comme les victimes de la politique du logement communiste que la France mène maintenant depuis un siècle : la CGT l'avait lourdé, mais continuait de le rémunérer "jusqu'à ce qu'il trouve une solution". Rémunération volée dans votre poche, naturellement, puisque les "syndicats" en France vivent essentiellement de subventions, officielles et clandestines.

C'est ainsi que le camarade travailleur Lepaon présidera bientôt l'Agence de la langue française pour la cohésion sociale, qui viendra s'ajouter à l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme -- et à des dizaines de milliers d'autres agences, hautes autorités, conseils supérieurs, commissions, ministères, services, bureaux et que sais-je encore, tous évidemment plus indispensables les uns que les autres, sinon les gens deviendraient incapables de parler correctement le français, les trains arriveraient sans cesse en retard, le chômage ne cesserait de grimper, il serait très difficile de trouver un logement, les terroristes frapperaient au coeur de nos cités et il y aurait des grèves tout le temps.

Précisons que cela n'a pas de rapport avec l'étiquette socialiste du gouvernement au pouvoir. Sous Sarkozy et son gouvernement "de droite", le secrétaire confédéral de la CGT Jean-Christophe Le Duigou a été nommé, à un an de sa retraite, au poste outrageusement bien rémunéré de conservateur des hypothèques, afin de lui garantir une pension en or massif, prise dans votre poche, jusqu'à la fin de ses jours.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/01/02/m-le-duigou-cgt-promu-conservateur-des-hypotheques_995445_823448.html

Et il y a encore des esprits forts pour prétendre que la France n'est pas un pays communiste...

Curieusement, ces luminaires de la pensée sont souvent, eux-mêmes, fonctionnaires. C'est-à-dire bâfrent à la même mangeoire. Celle qui est alimentée par un tuyau directement relié à votre poche.

Mais c'est un hasard, bien sûr, s'ils montrent les dents à chaque fois que quelqu'un fait mine de marcher sur le tuyau.

Tipaza

@Rodolphe Dumouch | 14 avril 2016 à 10:58
« La vérité est qu'il s'invente là et sur les réseaux sociaux une révolution épistémologique de la politique. »

J’avoue que je ne comprends pas ce qu’est une révolution épistémologique.
Je crois que nous vivons la troisième révolution de la transmission de l’information.

La première a été l’invention de l’imprimerie.
La diffusion de la Bible en langage vernaculaire et donc accessible à tous, a favorisé la Réforme et détruit le pouvoir de l'Église Catholique.

La deuxième a été l’Encyclopédie, qui en diffusant le savoir a contribué à détruire le pouvoir royal et éliminer les nobles de l’espace politique.

La troisième est celle que nous vivons, la transmission du savoir immédiat par internet.
Elle contribue à donner naissance à des mouvements spontanés qui relèvent de l’immédiate émotion.
Mais aussi par un effet symétrique elle contribue à la recherche d’un ordre structurant comme on le voit avec la montée de ce que l’on appelle le populisme.

Dans les deux cas les notables intermédiaires qui apparaissent, à tort ou à raison, comme des inutiles ou dans le pire des cas des parasites seront éliminés du champ politique.

Cette troisième révolution de la transmission de l’information porte en elle la fin de la démocratie représentative et paradoxalement la fin probable de la démocratie.
Tout le monde saura tout sur tout, mais ne pourra rien sur l’essentiel.
C’est un peu ce qui se passe maintenant.
S’il est vrai que l’économie de l’U.E. dépend du sort de l’Euro, et que celui-ci dépend de la BCE, qui contrôle au fond la BCE ?

Il ne faut pas se faire d’illusion les lanceurs d’alerte sont les bienvenus quand ils aident les gouvernements à la recherche sans fin d’argent, mais ils sont pourchassés quand ils les desservent, comme Julian Assange ou Edward Snowden.

charles

Ces personnages nocturnes s'approprient peut-être simplement la politique ?

Quand vous dites "face à cette démocratie qui s'obstine à se pencher avec révérence sur leur pauvreté intellectuelle", peut-être justement ne sont-ils pas vraiment satisfaits du fonctionnement de notre "démocratie représentative" ?

Je mentionnerai deux références :
- Du grain à moudre dans l'émission de France Culture intitulée "Faut-il confier la démocratie au peuple ?"
- "Le bon gouvernement" de P. Rosanvallon

Donc non, tout ceci ne me paraît pas "stupide" même si ce qu'il en est rapporté fait parfois sourire ou que certains en profitent pour dégrader le matériel urbain.

Alex paulista

@ Trekker | 14 avril 2016 à 01:39

Oui, sa croisade anticommuniste plus à l'ouest que le Raz de Sein ne laisse pas le temps à notre ami Marchenoir de s'intéresser à la microéconomie du logement, qui est assez spécifique, la moindre pénurie faisant très vite monter les prix alors qu'une légère abondance d'offres les fait s'écrouler. Et comme de grands propriétaires comme les banques peuvent influer sur le marché en faisant de la rétention...

L'Allemagne a cela de particulier que beaucoup de centres-villes ont souffert pendant la guerre et ont été substitués par des villes assez extensives. Et puis le pays est fédéral, décentralisé.
Pour améliorer la situation en France, il faudrait lutter contre le jacobinisme. Mais chez nous, même la décentralisation est jacobine, on préfère créer des pôles artificiels qu'encourager le développement de l'activité économique naturelle de régions comme le Rhône ou la Franche-Comté. À Lyon, les prix de l'immobilier ont toujours été plus raisonnables. Ah si tout n'était pas concentré à Paris...
Mais qu'attendre de présidents qui ne connaissent que l'alternative Paris / Corrèze ?

Xavier NEBOUT

@Robert Marchenoir

Vos commentaires à propos du logement sont excellents, mais il manque un chapitre :
En France on urbanise en fonction de l'électorat voulu.

A 20 km d'une grande ville, à côté de dizaines d'hectares inexploités, si on trouve des maisons construites sur des terrains de 500 m², c'est parce qu'un électeur qui habite une telle maison ne sera jamais content, ne bénéficiera jamais assez d'équipements collectifs, et donc votera toujours à gauche.

Par contre, là où maire a à juste titre usé de toutes les combines possibles, on a construit sur toute la commune sur 5000 m², et ces sal... d'habitants ont l'outrecuidance d'être heureux sans avoir besoin de pleurer pour avoir des équipements collectifs. Même pas besoin de terrains de sport ! Et ceux-là votent à droite.

-------------

On ne me dira pas que si le beau Macron avait un peu le sens de l'honneur, il ne quitterait pas la fripouille qui essaye maintenant de remonter un peu dans les sondages en faisant la grande distribution à sa clientèle, à commencer par les intermittents du spectacle.

Rodolphe Dumouch

Il me semble très à la mode, en ce moment, de s'en prendre à ce mouvement "Nuit debout" chez les conservateurs... Les commentaires sur Le Figaro.fr sont éloquents. Dénoncer le "jeunisme", ça fait bien, aussi, dans ce même genre de milieu ; il y a toujours cette phrase apocryphe de Platon ("quand les pères", etc.) répétée à l'envi par les philosophes de caniveau...

Le "jeunisme" étant le fait de faire appel aux jeunes gens, de les flatter mais en se gardant bien de changer leur statut juridique (pour les adolescents) et leur condition sociale (pour les jeunes adultes), ce terme peut toutefois s'appliquer à Hollande et aux 68tards. Jamais les vieux 68tards (si bien décrits par Les Bourgeois et les cochons de Jacques Brel) au pouvoir n'ont osé, par exemple, toucher à l'article 371 du code civil pour donner une vraie autonomie aux jeunes gens et une autre vision que celle de l'obéissance stupide. Le Code Civil suisse porte une vision bien différente depuis... 1907.

Ces ronchonnements sénescents contre ce nouveau mouvement - même si je ne suis pas dupe de certaines ficelles - est le fait d'une génération qui vit sur un ancien paradigme politique. La tentative de récupération par le hollandisme en déroute de même. La vérité est qu'il s'invente là et sur les réseaux sociaux une révolution épistémologique de la politique. On comprend que cela effraie les commensaux bien nourris du PS de le LR, puisque dans 20 ans ils seront mis au chômage et remplacés par de nouvelles idées, de nouveaux clivages (en lieu et place du droite/gauche, suranné). Vous ne pourrez pas empêcher la pensée politique de s'adapter au monde avec des anathèmes comme "jeunisme" ou "conspirationnisme", pour reprendre le mot à la mode chez les journalistes débordés par les citoyens qui se réinforment.

vamonos

La nuit blanche

...
Aujourd'hui, j'ai beaucoup à faire,
Il faut tuer le souvenir,
Réapprendre à vivre, à tenir,
Le cœur doit se changer en pierre.
...

Anna Akhamatova

Robert Marchenoir

Trekker | 13 avril 2016 à 19:32
Tout à votre obsession du communisme - proche de la névrose car celui-ci survit péniblement dans 3 à 5 % de l’électorat... bla... bla... bla...

Le communisme survit chez 95 % de l'électorat et chez 100 % de la classe dirigeante. Citez-moi un seul parti libéral en France.

Note : un communiste n'est pas un monsieur qui a une carte du parti communiste dans sa poche à jour de cotisations. Un communiste n'est pas un monsieur qui vote pour un parti qui a "communiste" dans son nom. Un communiste est un homme qui pense, vit et respire comme un communiste.

L'Allemagne ne connaît pas ce genre de crise. Entre autres parce qu'elle a une politique volontariste qui repose en partie sur une maîtrise du foncier.

Voilà bien deux expressions qui ne veulent rien dire, typiques des bureaucrates communistes dans votre genre : une politique volontariste, et la maîtrise du foncier.

Je veux, et puis je maîtrise. Et pouf ! Les prix baissent. C'est beau, un fonctionnaire communiste... Vous devriez vous contenter de tirer des coups de fusil. L'armée et l'économie, ce n'est pas tout à fait la même crèmerie.

Donc, expliquez-nous : en Allemagne, il est pratiquement impossible de mettre dehors un locataire qui ne paye pas ? En Allemagne, l'Etat met de tels obstacles à l'expulsion des mauvais payeurs, qu'au bout d'un certain temps, il accepte de nationaliser temporairement votre logement, et vous paye discrètement, à la place du locataire, le loyer qu'un locataire honnête vous payerait si l'Etat ne refusait pas d'appliquer ses propres lois ?

En Allemagne, il est extrêmement difficile de trouver des terrains à bâtir parce que la plupart des terrains sont inconstructibles par défaut ? En Allemagne, 60 % des gens ont droit, sur le papier, à un logement social ? En Allemagne, 40 % des locataires habitent un appartement communiste ? En Allemagne, une proportion considérable des gens qui habitent des logements "sociaux" ont des revenus qui sont devenus trop élevés pour y être admis, et pourtant sont autorisés à rester sur place ? En Allemagne, c'est l'Etat qui fixe le prix des loyers du privé en dessous des prix du marché ?

En Allemagne, il est tellement difficile d'obtenir les autorisations de construire, que tout programme immobilier d'importance donne lieu à une corruption des élus ? En Allemagne, des journalistes aux revenus tout à fait confortables se font attribuer des "HLM" en plein coeur de la capitale, sur simple demande à leurs contacts du gouvernement ? En Allemagne, les politiciens qui ont des revenus très élevés et garantis à vie s'attribuent à eux-mêmes des "HLM" dans les quartiers chics ?

En Allemagne, il y avait encore, il y a cinq ou dix ans, des gens qui occupaient des logements au titre d'une loi de 1948, pour lesquels ils ne payaient pas un loyer mais une "indemnité d'occupation", laquelle était deux, quatre ou cinq fois plus basse que les loyers des appartements identiques dans le même immeuble, ils possédaient ce droit à vie et ils avaient le droit de le transmettre à leurs enfants ?

Et accessoirement, puisque nous parlons du "foncier", façon snob et prétentieuse de dire le "terrain", en Allemagne, si vous êtes agriculteur ou que vous voulez le devenir, et que vous voulez acheter ou vendre des champs, vous devez demander l'autorisation à la cellule locale du Parti communiste (qui s'appelle la SAFER dans les campagnes françaises), laquelle cellule peut parfaitement vous interdire de vendre à tel ou tel et lui substituer l'acheteur de son choix ?

Il y a tout ça, en Allemagne, et c'est pour ça qu'il y est effectivement plus facile d'y trouver un logement qu'en France (ce qui n'est pas difficile...) ?

Trekker

@ Alex paulista |e 13 avril 2016 à 17:41

Votre démonstration et vos aguments expliquant la crise du logement dans nos grandes métropoles urbaines sont fort justes. A contrario en Creuse ou en Lozère on peut louer ou acheter à bas prix un logement, mais la densité de la population et l’offre d’emplois dans ces départements sont plus que limitées.

Mais notre croisé de l’anticommunisme Robert Marchenoir, saura bien nous démontrer que cela relève du complot bobo-communisto-administratif dont feu l’abbé Pierre fut le précurseur !…

PS : hors sujet mais fort intéressant l’article du colonel (er) Michel Goya, certes probablement un communiste d’après les canons de Robert Marchenoir !…

http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/04/pour-lamour-du-fisc.html

Noblejoué

A mon avis, permettre aux gens de s'établir dans des yourtes aiderait à résoudre le problème du logement.
Malheureusement, cette solution n'est pas aidée, c'est le moins que l'on puisse dire.

http://www.20minutes.fr/societe/649362-20110107-societe-loppsi-2-menace-pese-habitants-yourtes

@ duvent
"Donnez-nous, je vous en prie une idée, mais une petite idée qui ne soit ni ni une accusation, ni une malédiction pour que l'avenir radieux préparé par les vieux ne soit pas un chaos total..."

Peut-être qu'il l'a fait.
Sinon, il se peut que son côté "accusateur" vienne de son passé de magistrat, ministère public au parquet. Ce rôle, utile, de dénonciateur de transgressions a pu l'incliner a voir plus le mal que le bien, et dans la répression la solution, ce qu'elle est, comme tout, dans certains cas.

Puisque vous en êtes aux solutions, que pensez-vous de mon idée de défendre le droit, pour les gens qui le désirent, d'habiter des yourtes, habitat peu cher, écologique, et ce qui ne gâte rien, esthétique ?

Achille

@sbriglia | 13 avril 2016 à 17:52
"(Achille, je confesse, je me droitise à nouveau...)"

En pénitence ! Vous me ferez 5 Pater et 10 Ave, en latin of course !

Franck Boizard

@ SASSI | 13 avril 2016 à 17:21
"Il est vrai que le comportement d'une partie de la jeunesse me laisse dubitatif sur leur niveau de maturité et sur leur volonté de faire quelque chose de leur vie."

Nous avons élevé des enfants-rois, nous les avons habitués à être traités comme des petits dieux, à ne pas supporter la moindre contrariété.

Nous en avons fait des adultes dépressifs, qui se rebutent à la moindre difficulté, qui ne savent pas ce que persévérance veut dire. Tout ce qu'ils savent faire, c'est geindre auprès de papa-maman, comme ils ont toujours fait pour obtenir ce qui leur manquait, ou auprès de son substitut symbolique, l'Etat-mamma.

Et les politiciens s'empressent évidemment de satisfaire ces demandes qui créent une clientèle captives de pseudo-adultes.

Et le pays s'enfonce dans la décadence.

Quelquefois, je pense à Cortes et à Pascal. Deux personnalités très différentes mais très adultes et très entreprenantes, chacun dans son genre.

jlm

N'y a-t-il pas dans ces nuits debout quelque chose de l'ancienne agora ? Quand les politiques menées aboutissent à tant d'injustices, de corruption, d'impuissance politique, quand n'importe qui se croit présidentiable, quand ce sont les journalistes qui obligent les pouvoirs politiques à s'intéresser aux racailles à col blanc, pourquoi penser que cette jeunesse est obligatoirement dans le songe creux et fatalement dans l'ignorance ? Ah ils sont beaux nos diplômés ! Qui sont les ignorants ? N'est-ce pas plutôt ceux qui profitent du système sans réaliser que la colère gronde et que bientôt cette jeunesse ne se contentera plus de rester assise à disserter ? On ne peut quand même pas tous les envoyer se faire tuer au Mali, ces jeunes désœuvrés !

Il est vrai qu'il n'y a pas que des jeunes dans ces mouvements mais il semble qu'ils soient tous en recherche de reconstruction : si nos élites étaient plus à la hauteur nous n'en serions pas là. La France est vraiment en régression, pas seulement en termes d'emploi mais aussi en termes de manque de contre-pouvoirs (Fabrice Arfi, Thierry Solère). Cette stagnation n'est pas le fait de ces jeunes pacifistes qui veulent sentir vivre l'espoir.

Robert Marchenoir

Alex paulista | 13 avril 2016 à 17:41
Votre idée de construire des maisons au milieu du néant... une ineptie...

Une fois de plus, excellente illustration de ce qu'est un âne savant de gauche. Le type qui n'écoute pas, qui ne comprend rien à rien, qui attribue à autrui des propos qu'il n'a jamais tenus, qui l'accuse des vices dont lui-même est affligé, puis vomit un gloubi-boulga sans queue ni tête mais où surnagent quelques "marqueurs de gauche" (comme on dit chez les cuistres) : développer les transports publics... aménagement du territoire... créer de la ville... blabla.

1. Je n'ai jamais proposé de "construire des maisons au milieu du néant".

2. En fait, je n'ai jamais proposé de construire des maisons où que ce soit.

3. Je préconise de laisser les gens construire des maisons là où ils veulent (*). Vous comprenez la différence ?

Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot liberté ? Vous êtes tellement communiste que vous ne comprenez même pas qu'on puisse ne pas l'être. Et vous avez le culot de me traiter d'étatiste !

Avant d'écrire de façon aussi péremptoire qu'irréfléchie que "le prix du terrain n'est pas le résultat d'un complot bobo-communisto-administratif, contrairement à ce que vous nous expliquez", peut-être pourriez-vous lire l'article et le livre de Vincent Bénard que je me suis donné la peine de vous indiquer. Vincent Bénard a passé une bonne partie de sa vie professionnelle à étudier l'économie du logement en France et dans le monde.

Mais non, monsieur sait tout sans avoir jamais rien appris, monsieur est de gauche.

Au fait, je n'ai jamais parlé de complot bobo. J'ai parlé de la loi du marché. Vous savez ce que c'est, le marché ? l'économie ?

Je vous ai parlé de pays qui appliquent les mesures que je préconise, et dans lesquels tout le monde trouve à se loger.

Et vous m'expliquez que non, la Frônce sait mieux que tout le monde, la preuve : on y connaît la "crise du logement" sans interruption depuis 1918 (sauf une décennie environ autour des années 70), depuis 1918 on y applique la même politique du logement de gauche, dirigiste, communiste, hostile aux propriétaires, résultat la "crise du logement", mais ça ne fait rien, on continue, il faut encore plus de marxisme et encore plus de contraintes !

Un siècle d'obstination dans l'erreur, ça ne vous suffit pas ? Un siècle d'expérimentation communiste sur le terrain, avec les résultats prévisibles et désastreux inévitablement constatés, ce n'est pas assez ?

Tous les ans à l'arrivée de l'hiver, les pleureuses de gauche nous resservent ce qu'écrivait l'abbé Pierre en 1954, tous les ans les journaux écrivent des articles sur le mal-logement qui reproduisent presque mot à mot ceux des journalistes qui suivaient l'abbé Pierre en 1954, on fait de l'abbé-pierrisme sans interruption depuis 1954, et vous ne pensez pas qu'il y a un léger, un gros, un énorme problème avec l'idéologie abbé-pierriste ?

En 1954, l'abbé Pierre se tordait les mains parce que des apprentis qui avaient un travail dormaient dans la rue, en 2016 les journalistes de gauche se tordent les mains parce que des travailleurs pauvres qui ont un emploi dorment dans leur voiture, et vous ne vous posez pas une seule seconde la question de savoir si, par hasard, l'abbé Pierre ne s'est pas trompé toute sa vie ?

Vous n'avez pas encore compris qu'il faut faire exactement le contraire de ce qu'a préconisé ce vieil imbécile d'abbé Pierre toute sa vie, et les abbé-pierristes à sa suite ?

Et au fait, ce n'est pas vous qui pensez, depuis votre lointain Brésil "muslim-free", que c'est "raciste" de s'opposer à l'immigration de masse en France ? Vous ne croyez pas que l'immigration de masse de gens analphabètes et sans ressources a aussi un léger rapport avec la "crise du logement" ?

Voilà bien le seul point sur lequel l'abbé Pierre avait raison : il était, lui, pour la préférence nationale. Evidemment, les abbé-pierristes se sont bien gardés de rappeler ce point de son programme de 1954... vite abandonné par la suite.
____

(*) En gros. Avec quelques restrictions minimales. En tous cas, avec beaucoup moins de restrictions qu'aujourd'hui. Au point de dirigisme où on en est, on ne va pas pinailler.

J.Marques

Le patron de l'Unef qui après neuf années d'inscription en fac n'a toujours pas son master 1.
Vous comprendrez qu'il milite pour la non sélection en Master 1.

Mais qu'on se rassure, le PS lui trouvera bien une place comme à son prédécesseur Bruno Julliard, qui depuis qu'il a quitté les manifs a été conseiller auprès du ministre de l'Education nationale puis aujourd'hui adjoint à la culture auprès du maire de Paris.

Malraux peut dormir tranquille.

caroff

Pour se faire une idée du niveau des échanges place de la République :
"Les travaux du groupe s’achèvent. La commission se rassemble pour tirer le bilan de l’après-midi. « On propose d’organiser une disco-soupe avec les invendus du marché le plus proche, annonce une jeune femme au nom du groupe consacré à l’organisation de la journée de dimanche. On veut aussi organiser des ateliers de fabrication d’éoliennes et de récupération de canettes. » Lui succède la porte-parole du groupe tri sélectif, qui indique que « des points recyclages ont commencé à être installés mais qu’il va falloir sensibiliser les gens, parce que c’est déjà le bordel ! » (source: Reporterre)"

Ce genre de débat enfiévré avec des jeunes gens chevelus, des jeunes femmes mal fagotées et de vieux anars me fait irrésistiblement penser aux élucubrations des années 1969-1972 dans les universités Jussieu, Censier ou Vincennes.
Mais à l'époque il n'y avait pas de chômage et pas de vieux politiciens sur le retour (Noël Mamère ou Le Guen) en mal de ressourcement ou plutôt en plein délire démagogique, pour fréquenter ces AG "spontanées"...
Comme toujours, des professionnels des manifs infiltraient les groupes pour tenter de faire passer des messages du genre :" il faut changer la société", "nous vivons les dernières heures d'un monde qui s'achève", j'en passe et des meilleures. Tous ces jeunes gens ont fini par voter pour Méhaignerie ou Bayrou une fois devenus vieux, car comme disait le philosophe Alain : "si on n'est pas révolutionnaire à 20 ans on ne fait pas un bon capitaine de pompier à 50 !!"

Trekker

@ Robert Marchenoir |e 13 avril 2016 à 13:33

Tout à votre obsession du communisme - proche de la névrose car celui-ci survit péniblement dans 3 à 5 % de l’électorat - vous nous infligez une de vos longues diatribes en en faisant la cause de la crise du logement dans les grandes villes.

Les inepties que vous proférez sur ce sujet démontrent bien que vous ne connaissez strictement rien à l’économie du logement. Je vous signale un fait qui a dû vous échapper, l’Allemagne ne connaît pas ce genre de crise. Entre autres parce qu'elle a une politique volontariste - en moyenne un logement coûte 30 % moins cher à la location ou l'achat qu’en France - qui repose en partie sur une maîtrise du foncier.

La première loi sur la municipalisation des sols dans ce pays fut prise par le chancelier Bismark, bien connu pour être un communiste invétéré !…

duvent

@ Lev

Je crains les compliments et les fuis comme la peste, c'est un reste de prévention reçu des vieux fabulistes...

Voici pour vous un peu de Rimbaud :

"Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.

Et pour ceux qui,croient que lorsqu'ils écrasent la jeunesse, lorsque par mépris et suffisance ils refusent d'entendre son cri, je dirais que sans doute ils furent dans la leur des héros et que jamais au grand jamais ils ne firent l'erreur de prendre le chemin de traverse ou pire la voie sans issue...

Tous ces vieux si fats et si étanches au monde que rien d'autre ne leur importe que de faire taire ceux qui par jeunesse et naïveté recherchent ce qu'un autre appelait l'Atlantide.

Ils devraient pourtant garder à l'esprit que "cette oisive jeunesse", devra travailler pour payer leur retraite de vieillards refusant de mourir... Mais n'ayez crainte avec un peu de chance ces jeunes seront les prochains vieux grognants comme vous aujourd'hui.

Hessel est mort en effet ! Et beaucoup d'autres inconnus...

Robert

J'ai apprécié les commentaires de sbriglia | 12 avril 2016 à 14:30 comme de Trekker | 12 avril 2016 à 14:43.

Ils sont à rapprocher des deux premiers alinéas de votre billet, Monsieur Bilger, auxquels ils donnent un écho direct :
"L'invocation permanente à la jeunesse est le signe éclatant d'un pouvoir qui ne sait plus comment se dépêtrer d'un monde dont on lui a confié la charge. C'est une fuite bien plus plus qu'une compréhension. Du défaitisme plus que de l'humanisme.
Cette référence obsessionnelle depuis quelques semaines à cette période de la vie qui aurait toutes les vertus est d'autant plus ridicule que les porte-parole patentés de cette jeunesse n'en représentent qu'une part réduite mais surtout, à les entendre ainsi que ceux qui les entourent dans les manifestations, on n'est pas bouleversé par l'intelligence de leurs propos et la nouveauté de leur comportement."

Ces réflexions sont aussi à rapprocher de celles formulées par Jean-Pierre Le Goff dans l'émission C dans l'air d'hier intitulée "Les révoltés de la République - Contestation bleu blanc rue" :
http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos/les_revoltes_de_la_republique_12-04-2016_1114429?onglet=tous&page=1

Cette admiration béate des actions de la jeunesse exempte de toute analyse critique, notamment de la part du personnel politique, singulièrement celui au pouvoir, n'est que l'expression d'une démagogie qui masque l'absence de courage intellectuel comme politique. C'est une forme de déliquescence de l'esprit. Parmi les intervenants dans l'émission précitée, les propos tenus par Jean-Pierre Le Goff étaient fort éclairants sur cet état zéro de la pensée politique. Il suffit d'écouter son propos liminaire pour comprendre le fondement de son analyse qui rejoint en grande partie le fond du billet de Monsieur Bilger.

sbriglia

Coup de torchon salutaire, Robert Marchenoir ! Attendons de pied ferme les critiques des bobos de gauche !

Chaque fois que je lis un commentaire de Robert Marchenoir c'est comme si je prenais une grande goulée d'air frais à la pointe du Raz !
(pour ceux de Savo, c'est comme un Spritz au Cipriani)

(Achille, je confesse, je me droitise à nouveau...)

breizmabro

@ Marc GHINSBERG | 13 avril 2016 à 11:36

Je vais encore vous fâcher mais soutenir que "le fait qu'au bout de quelques mois l'entreprise (l'employeur ;)) lui dira au revoir" n'est pas forcément la réalité, le salarié peut AUSSI dire "au revoir, patron !" sans que personne n'ait l'idée de saisir les Prud'hommes. Et c'est plus souvent le cas que vous ne le pensez.

Dire "au revoir" à son employeur parce qu'il a trouvé mieux ailleurs, c'est l'avantage du salarié sous contrat à date fixe, et parfois l'employeur pleure le départ de certains de ses contractants en CDD, ne vous en déplaise, même ailleurs que dans le tourisme, j'en connais, dans l'informatique par exemple.

Que vaut-il mieux : embaucher un salarié avec un CDI avec une période d'essai d'un mois renouvelable et mettre fin au contrat au bout de dix mois par rupture conventionnelle, ou faire un CDD de six mois renouvelé une fois ?

Aujourd'hui les employeurs demandent "quelle est votre expérience ?" (dans le métier) dans les CV. Je pense que quelques CDD quand on a entre 20 et 25 font l'expérience nécessaire à un postulat, et quoi de mieux que de "rouler sa bosse" dans deux, trois, quatre ou cinq entreprises avant de se poser en trouvant la bonne, celle qui convient.

Finalement l'idéal de la jeunesse d'aujourd'hui c'est d'être phagocyté à un CDI durant vingt-cinq ans, même si c'est un boulot de m..de.

Quelle audacieuse jeunesse en effet... :-D

@ Robert Marchenoir | 13 avril 2016 à 13:33

Si j'ai bien compris vous êtes en plein Le Guenisation.

Libération des "tarpés" et du pinard ! (qui devrait être o.bli.ga.toi.re comme disait Coluche ;-))

Alex paulista

@ Robert Marchenoir | 13 avril 2016 à 13:33

Votre idée de construire des maisons au milieu du néant me rappelle la fameuse "maison à 100 000 euros" que voulait instaurer Borloo. Une ineptie.
Car 100 000 euros pour construire une maison, c'est plus que suffisant (grâce à beaucoup de gens issus de l'immigration qui acceptent de travailler dur, hein...), et comme vous le signalez, le coût dépend plus de la localisation du terrain. Mais le prix du terrain n'est pas le résultat d'un complot bobo-communisto-administratif, contrairement à ce que vous nous expliquez. C'est le résultat de la concentration de l'activité humaine. Certes on pourrait faire plus d'efforts d'aménagement du territoire. C'est d'ailleurs ce que nombre d'urbanistes essaient de théoriser en "créant de la ville" entre des cités isolées, en installant des tramways. On a aussi créé ou accentué la concentration de pôles comme celui de l'aéronautique à Toulouse ou les télécoms en Bretagne. Mais c'est à portée limitée et peut être dangereux si le secteur sombre (songez à Detroit).
Finalement vous êtes plus étatiste (ou communiste, mussolinien comme vous vous plaisez à les qualifier) que ceux que vous critiquez.
La géographie et l'activité humaine ne se décrètent pas, et si la France est un désert c'est dû à l'exode rural, pas aux Plans Locaux d'Urbanisme (qui sont parfois idiots, je vous l'accorde).
Au Brésil la concentration est bien pire et on ne peut pas dire que les règles d'urbanisme en soient la cause. Ici on regrette l'absence totale d'application des règles, il faut des drames pour que les gens comprennent.

Non, il faut développer les transports publics, et que les trains arrivent à l'heure.
Mais chut, ce sont des idées de communistes, de mussoliniens...

Prudhomes

Finalement, les droits acquis au cours des années précédentes semblent devenir un mauvais exemple pour la jeunesse qui ne se rend même plus compte de la situation dans laquelle se trouve la France, qui continue l'inflation des droits catégoriels au détriment finalement de l'intérêt général de la nation.

Une odeur de gâchis.

SASSI

Il est vrai que le comportement d'une partie de la jeunesse me laisse dubitatif sur leur niveau de maturité et sur leur volonté de faire quelque chose de leur vie.

Pas encore entrés dans le monde du travail et pressés d'en sortir avec une retraite.

Comment le pays des Lumières a-t-il pu engendrer une jeunesse aussi éteinte en termes d'ambition et d'envie de construire quelque chose, à commencer par sa propre vie.

Le nombre des "entreprenants" diminue au détriment des "réclamants" et inévitablement la barque va chavirer s'il n'y a plus ou pas assez d'entreprenants.

La France est-elle irréformable à ce point ?

Denis Monod-Broca

@ sbriglia

Vous avez raison de mentionner le soldat Mickaël Poo-Sing mort pour la France en sautant sur une mine au Mali…

Peut-être ne serait-il pas mort, et peut-être n'y aurait-il pas autant d'attentats en France, si la France ne s'abandonnait pas à la rivalité mimétique, à la violence réciproque.

Ah... il est loin le temps où la France avait une politique non-alignée, indépendante, sans peur ni allégeance... Elle était écoutée alors. Elle œuvrait pour la paix du monde...

Jean-Dominique Reffait

Les jeunes sont comme les amateurs de foot, Philippe : qu'une poignée de crétins se mette à casser et à taper et tous ceux qui ne seront ni jeunes ni amateurs de foot fronceront gravement les sourcils devant ces jeunes / amateurs de foot désordonnés, pas malins et casseurs. Vous me ferez plaisir, Philippe, en substituant votre amour du foot, qui vous engage sur la pente savonneuse du hooliganisme, à celui du bridge. Et nous demanderons alors aux jeunes de prendre le thé au salon plutôt que défaire ou refaire le monde dans la rue.

Les jeunes d'aujourd'hui, au moins, se munissent d'un prétexte pour mettre le bazar. Les violences estudiantines du Moyen Âge, les monômes et bizutages, la fête "Salut les Copains" de 1963 (1) qui dégénère en destruction ludique ne sont pas nouvelles, bien antérieures à Mai 68, mais celles-ci se passaient bien du prétexte de défendre une cause. Aujourd'hui, au moins, ils ont l'ombre du début d'un alibi.

Si, de plus, on ne devait manifester son ire dans la rue qu'à la condition de connaître savamment le sujet de l'indignation collective et de s'abstenir de proférer des âneries, supprimons toute manifestation, celles contre le loi Travail comme celles contre le mariage pour tous : on y entend tant de sottises !

S'agissant de la loi Travail, si le gouvernement avait pris les choses à l'endroit et démarré le processus par la concertation plutôt que d'attendre les coups de bâton des jeunes guignols pour discuter, nous n'en serions pas là. Mais non, on gouverne, comme toujours, à courte vue par temps de brouillard : un projet de loi torché en quelques semaines, un vote exigé sous ultimatum. Comment s'étonner que ça parte en confettis ? Les jeunes ne connaissent pas la loi qu'ils contestent, certes, mais le gouvernement ne donne pas l'impression d'en savoir beaucoup plus.

Nuit debout. Tout ce qui réunit et agite positivement les cervelles me convient. Je ne suis pas certain d'être en phase avec la rhétorique trotskiste qui émaille ça et là les extraits entendus mais il n'y a pas que ça dans cette effervescence. Privatisation de la place de la République ? J'ai vérifié, on passe sans souci et sans être importuné dans l'indifférence générale, pas de barrière. C'est vrai qu'il y a du monde mais que la place de la République se mue en agora spontanée ne relève tout de même pas d'un abominable scandale. Si une telle place est interdite pour ce genre d'initiatives, alors où ? Qu'il n'en sorte pas grand-chose de génial, on peut s'y attendre, que de mini-leaders se donnent un instant des frissons de grands tribuns, c'est vraisemblable, que des parents soient excédés que leurs imbéciles d'enfants perdent leur temps à ces duducheries, je compatis, mais cela fait partie d'une petite histoire de chacun, un instant illusoire de liberté et de possible, un enthousiasme naïf qu'il vaut mieux, passé la cinquantaine, avoir vécu que loupé.

(1) Edgar Morin - Culture adolescente et révolte étudiante - 1969 - Annales n°3.

Deviro

C'est complètement dingo, ce qu'ils veulent !

http://www.cjoint.com/c/FDnmxLQP22c

Robert Marchenoir

Sottise communiste n° 1 265 : il faut des CDI pour tout le monde, parce que sinon on ne peut pas louer un logement.

Quand je disais que le QI était en chute libre en France...

Le logement est un faux problème, tout comme le CDI. C'est le même raisonnement tordu qui n'accepte que les présupposés communistes.

Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas se loger sans CDI ? Parce que les propriétaires exigent un CDI. Et pourquoi les propriétaires exigent-ils un CDI ? Parce que si leurs locataires cessent de payer leur loyer, ils ne peuvent les expulser qu'au bout d'un temps infini, de démarches innombrables et de dépenses énormes.

Il suffit donc, comme dans tous les pays normaux, c'est-à-dire non communistes, de permettre aux propriétaires d'expulser leurs locataires rapidement s'ils ne payent pas leur loyer.

Ici, s'élève le choeur des pleureuses communistes (qui peuvent fort bien voter Hollande, Sarkozy ou même Le Pen) : houlàlà, mais c'est trop horrible ! Expulser ! Des locataires ! Des jeunes !

Ben... non. Ce n'est pas horrible, c'est juste. Evidemment, les communistes n'ont jamais défendu la justice : ils défendent le vol.

Incidemment, l'expérience montre (mais les communistes n'ont rien à faire de la réalité...) que dans les pays normaux, non communistes, où bien évidemment vous êtes fichu à la porte avec vos petites affaires si vous ne payez pas votre loyer... eh bien on trouve à se loger sans problème.

Etonnant, non ? Le communisme, ça ne marche pas, et le libéralisme, ça marche. Les gens sains d'esprit le savent depuis longtemps, mais comme je le disais, le QI, en France...

Figurez-vous que lorsque les gens savent qu'ils seront jetés à la rue s'ils ne payent pas leur loyer, eh bien... ils s'arrangent pour le payer. Ils ne postulent pas à des logements qui ne sont pas à leur portée, et ils s'arrangent pour travailler afin de payer leur toit.

Je ne parle pas de la Corée du Nord, du Burumbura ou du Palouchistan. Je parle de pays normaux (ou à peu près) : la Belgique, le Canada... Le Canada, où il fait -20°C ou -30°C l'hiver.

Bien entendu, cela aide si ces pays n'offrent pas des caractéristiques communistes par ailleurs : si le logement "social" (c'est-à-dire communiste) n'y représente pas 40 % des constructions de logements neufs, si la moitié en gros de la population (et je crois que c'est même davantage) n'a pas "drouâ" à un logement communiste d'après les lois mêmes faites par les communistes (de droite et de gauche) qui nous dirigent, si un pourcentage effarant de tous les locataires n'habite pas un logement communiste (je crois que c'est 40 %, vérifiez)...

Bien entendu, le pognon pour construire et subventionner tous ces logements staliniens, il faut le prendre quelque part, et ce quelque part c'est votre poche. Après, vous n'avez plus d'argent, par conséquent le logement est "cher".

Mais surtout, le logement communiste fait une concurrence déloyale au logement normal, libre, privé, car si l'Etat casse les prix en offrant des loyers bien au-dessous du prix du marché, eh bien les constructeurs de logements auront beaucoup moins d'incitations pour construire des logements non communistes.

D'autant que maintenant, on oblige les promoteurs privés à prévoir une certaine dose de logements sociaux au sein de leurs immeubles... dont la construction est évidemment subventionnée par ceux que l'Etat prend pour des imbéciles, ceux qui ne lui sont pas asservis, ceux qui tentent de gagner leur vie honnêtement, ceux qui louent ou achètent des logements sur le marché libre... mais encore plus cher, puisqu'ils doivent payer deux fois le logement communiste de ceux qui vivent aux crochets des autres : une fois par leurs impôts, et une deuxième fois par leur loyer ou leur prix d'achat surévalué.

Sans compter que bien sûr, l'Etat met ses mains pleines de doigts partout où elles n'ont rien à faire, et oblige les maires, par toute une série de mesures plus fascistes les unes que les autres, à construire un certain pourcentage de logements "sociaux", c'est-à-dire réservés aux Noirs et aux Arabes qu'il importe de l'étranger afin de s'acheter, avec votre pognon, un électorat lui permettant de rester au pouvoir à vie.

Comme le QI des Français est encore, provisoirement, un peu supérieur à celui des populations sus-citées, les Français ne sont pas dupes et ne veulent évidemment pas de ces gens dans leurs rues et dans leurs immeubles, vu les maux sociaux catastrophiques qu'ils engendrent.

D'où encore plus de mesures fascistes de la part des Mussolini qui nous gouvernent, pour imposer aux Français des logements communistes qu'ils réclament (bien à tort) à leur bénéfice, mais refusent (bien légitimement) d'offrir à des étrangers. Cette image vous rappelle quelqu'un ?

Enfin, pour que le prix du logement baisse, il faut... autoriser la construction de logements en France. En pratique, elle est interdite. Chose que personne ne dit jamais. En pratique, aucun terrain en France n'est constructible. Sauf si... et que... et de plus... à l'exception des cas où... etc., etc. Bref, en pratique, un terrain en France est non constructible par défaut.

Par conséquent (surprise, surprise...) le terrain est hors de prix. Or, le prix du terrain représente l'essentiel du prix des logements. La construction elle-même n'est pas très chère. Et construire dans le XVIe arrondissement de Paris coûte (à la louche) le même prix qu'au fond de la Creuse.

Si vous prenez un avion de tourisme et que vous traversez la France de part en part, vous verrez que la France est... vide.

Ce n'est donc pas faute de place qu'on ne construit pas de logements. C'est par choix délibéré, et par idéologie.

La fameuse idéologie communiste qui fait de "l'étalement urbain" quelque chose de pas tout à fait aussi grave que le nazisme et la pédophilie, mais franchement pas loin. Pourquoi ? Passke. Le Monde a publié depuis quarante ans des dizaines de milliers d'articles de "spécialistes" disant que l'étalement urbain, c'était l'abomination de la désolation, et donc, rompez, c'est comme ça.

En réalité, depuis que le monde est monde, quand la population augmente, les villes et les villages "s'étalent", et pour l'instant personne n'en est mort.

Mais les gens qui sont payés pour "savoir" (architectes, urbanistes, néo-géographes et autres pipologistes) sont restés bloqués sur l'idéologie de Le Corbusier (authentique fasciste tendance Mussolini, au passage), qui voulait des villes géantes, en hauteur, libérant le paysage alentour. Le Corbusier, qu'ils vouent par ailleurs aux gémonies comme le responsable du "bétonnage" de la France (ce qui est faux), mais nos "élites" ne sont pas à une contradiction près.

Surtout, nos "élites" vivent à Paris, vont dans leur résidence secondaire à la campagne, et ne veulent pas voir la queue d'une maison entre les deux quand elles partent en week-end.

Et voilà pourquoi votre fille est muette.

Exilé

Merci à Philippe Bilger pour ce coup de gueule (pardon pour le recours à cette expression triviale qui dit bien ce qu'elle veut dire).

Bourguignon

"Nuit debout : je ne parviens pas à m'extasier."

Une remontée de bile ?

Alex paulista

@ olivier seutet | 13 avril 2016 à 10:04

Nous sommes bien d'accord. Si on pouvait unifier les lois entre le public et le privé ce serait idéal, en laissant les particularismes aux accords de branche.
Ainsi cela diminuerait les recours aux prud'hommes, les manoeuvres de placardisation et de harcèlement psychologique pour provoquer la démission. Cela sécuriserait les jeunes travailleurs qui, contrairement à ce que dit breizmabro, ne peuvent pas s'émanciper si personne ne leur loue un appart.
La réduction de l'assurance chômage et sa transformation en un système de capitalisation proportionnelle au temps de travail présenterait l'avantage de séparer la part nécessaire de solidarité, de la part relative à votre travail.
Parce qu'aujourd'hui tout est biaisé en France, on nous cache des péréquations de solidarité à tous les niveaux: les employés au smic ont leurs charges payées par les autres, l'assurance chômage a un taux de retour très faible pour les cadres, le point retraite des cadres est diminué de 15% pour boucher les trous des retraites plus faibles et du déficit structurel du public... Où la retraite est indexée sur le dernier salaire et non la moyenne des salaires des vingt dernières années.
Bref, à partir de 3000€ par mois des politiques à l'ISF considèrent normal que vous payiez absolument tout le double ou triple du vrai prix. Moi je suis favorable à la redistribution ou la solidarité, mais pas à TOUS les niveaux comme en France. Il faut que cela reste un filet de sécurité contre les accidents de la vie, pas un système qui conditionne toute l'économie.
Si ça continue, chez le boulanger le prix de la baguette dépendra de votre revenu imposable... Remarquez que c'est déjà comme ça, c'est juste caché. Tellement caché qu'on a perdu la notion de création de richesse, sans laquelle l'économie est exsangue.

 sbriglia

@duvent | 13 avril 2016 à 10:04
"Que vive la jeunesse ! (et la République !)"

Je croyais que Stéphane Hessel était décédé ?

Marc GHINSBERG

@breizmabro

Je connais le fonctionnement du contrat à durée déterminée. Je voulais juste souligner le contraste entre ce que le camarade Marchenoir exige d'un CDD et le fait qu' au bout de quelques mois l'entreprise lui dira au revoir.
Je sais parfaitement que certains secteurs recourent massivement au CDD, ce qui peut être justifié dans les activités saisonnières comme le tourisme. Ce qui est tout à fait anormal c'est qu'aujourd'hui la quasi-totalité des embauches se fassent sous cette modalité.

 sbriglia

Hier le soldat Mickaël Poo-Sing est mort pour la France en sautant sur une mine au Mali…

Il avait dix-neuf ans !

Il aurait dû demander à ses parents de faire des études de sociologie, il aurait ainsi passé des nuits debout et pas des journées assis dans un VAB qui deviendrait son cercueil...

Franck Boizard

@ Guzet | 13 avril 2016 à 08:25

Entièrement d'accord.

Les Veilleurs qui prenaient les lacrymos dans la tronche et les gardes à vue n'ont pas fait l'objet de tant de sollicitude et d'attention.

La coterie journalistique, qui choisit ce qui vaut la peine qu'on en parle ou non et sous quel angle, d'une manière très orientée (on y est si habitué qu'on finit parfois par ne plus le remarquer), est une catastrophe démocratique.

Je connais, comme nous tous, la solution : supprimer les aides publiques à la presse et les avantages fiscaux aux journalistes. Ainsi, survivraient non pas les journaux qui plaisent au Système, mais ceux qui trouvent un public payant.

Mais je ne sais pas comment on parvient à cet état idéal.

Denis Monod-Broca

@ Michel Deluré
"On débat [...], on phosphore, on déconstruit, on reconstruit, on rêve[...]. Est-ce ainsi que l'on bâtit une nouvelle société ?"

Oui certainement.
Le résultat n'est certes pas acquis mais n'est-ce pas comme cela qu'il faut commencer ?

genau

C'est assez drôle de voir que ces manifestations, frappées au coin de la manipulation politicienne, suscitent toujours des exaltations... étranges.
La "djeuness", i.e. quelques lycéens pas encore finis et des étudiants trop polis, agite le ressentiment des adultes envers les graisseux qui gouvernent et nous marchons. Allez, un petit coup de rêve, la beauté mécanique des jeunes, leurs rêves fous.
Pardon, M.Bilger, je reste dans mon être, mais je ne suis pas repentant d'avoir fait le coup de poing contre les cocos en 1956, lors de la prise de Budapest et d'avoir explosé une hirondelle au corps à corps, de m'être fait casser la figure par la suite. Comme disait le commissaire de l'époque en nous remettant à nos parents "ce sont de bons petits."
On a tous "décoconné", sauf ceux qui avaient déjà le coeur froid et nous pensions peut-être trop à une France rêvée "fides quaerens intellectum", et tant pis pour ceux qui méprisent le latin.
C'est passé, la déception puis le cynisme sont venus, mais, de grâce, ne chargez pas ces jeunes gens d'une vision politique cohérente. L'allaitement de bébé sur les bancs de l'Assemblée espagnole n'est pas la preuve d'une conscience politique d'avenir mais d'une inconscience des règles de la vie en commun.
Abolir toute règle conduit à la dictature et il est remarquable que les libertaires de notre époque aient toujours été des fervents des plus horribles monstres. Quand j'entends dire que la France pille les pays africains, alors que toutes les constatations et versions géopolitiques démontrent le contraire, je pense que la machine à travestir fonctionne encore très bien. Quand on dit que l'esclavage est notre apanage, alors qu'il est né, en dehors du monde antique, de la cupidité sanguinaire de chefs africains et arabes, j'ai envie d'insulter ceux qui n'ont encore que la Pravda pour lecture.
La machine à déculturer aussi fonctionne à pleine vapeur, comme celle à déstructurer le langage. C'est là que gît l'ennui, M.Bilger, dans le mépris pour le peuple qui mérite des exploits de transmission de connaissances, alors qu'on ne lui laisse, malgré l'héroïsme de beaucoup d'enseignants, que les papiers gras des sandwiches au caviar des incultes qui gouvernent cet ingouvernable foutoir qu'est la France.
Jeunes gens, passez toutes les nuits debout que vous voudrez, mettez la fièvre dans l'hôtel de Matignon, forcez ces pauvres politiques à vous jouer la comédie. Allez encore plus loin, au baston, ça vous endurcira, mais de grâce, avec panache, pas en bêlant "subventions, subventions."

breizmabro

@ Marc GHINSBERG | 13 avril 2016 à 00:00

C'était bien que vous vous soyez endormi à 23h11, mais pas de chance vous vous êtes réveillé à 00h.00 pour écrire une ânerie :

"...qu'il peut virer à la fin de son contrat à durée déterminée..."

Eh non ! Même pas besoin, le CDD prend fin à la date fixée sur le contrat. Point. Les deux partis au contrat sont au courant de la date de fin de celui-ci dès la signature.

J'entends et je lis que les jeunes sont contre les CDD. Certains sans doute, dans certains métiers certainement, mais moi je connais beaucoup de jeunes qui choisissent ce type de contrat, notamment dans le tourisme ou la restauration, des jeunes mobiles, pas attachés à leur terroir chez papa-maman.

En effet ce contrat qui prend fin à une date fixée à l'embauche permet au salarié, s'il le souhaite, d'anticiper une nouvelle embauche dans une autre région. De plus en fin de contrat une prime de précarité et les congés payés sont versés avec le salaire, ce qui leur donne quelque temps pour trouver autre chose.

Enfin ces contrats produisent rarement un conflit aboutissant devant un Conseil de Prud'hommes...

Bien sûr lorsque l'on est marié(e) et père/mère de famille cela devient plus compliqué à gérer, mais à 20/22 ans c'est une façon de connaître le monde de l'entreprise dans de bonnes conditions.

Du reste le Club Med et autres clubs de vacances, les hôtels et les restaurants de stations de montagne ou balnéaires, les paquebots de croisières... procèdent de la sorte depuis plus de quarante ans...

On dirait que les jeunes Français (d'aujourd'hui) sont devant un CDD comme une poule devant un couteau...

C'est sûr que passer la Nuit debout à blablater en fumant un "tarpé" (que voudrait légaliser le bon docteur Le Guen) n'invite pas à se lever le matin pour obtenir un CDD, ou pour certains à aller en cours, le doux mois de mai et les vacances à Agadir ou à Palavas se profilant, avec l'argent de papa maman, cela suffit à les faire tenir debout la nuit ;-))

duvent

M. Bilger,

Je suis désolé de vous le dire mais vous êtes vieux ! Et c'est un vieux de la vieille qui vous le dit...

Qu'est-ce que vous reprochez exactement à la jeunesse ?

Le "jeunisme" est un mot qui a été inventé par des vieux, c'est un comble de reprocher aux jeunes d'être jeunes !

Que proposent les vieux ? Faites-nous, je vous en prie, une liste même courte de ces miracles à venir, qui vont conduire les jeunes dans ce goulot d'étranglement du meilleur des mondes.

Donnez-nous, je vous en prie une idée, mais une petite idée qui ne soit ni ni une accusation, ni une malédiction pour que l'avenir radieux préparé par les vieux ne soit pas un chaos total...

M. Bilger, vous deviez être un jeune merveilleusement vieux ! Souvenez-vous tout de même de vos résistances, il doit y en avoir une même petite, non ?

Ne croyez pas tout ce qu'on vous dit, les jeunes ne sont pas si infects et stupides qu'on le dit, et s'ils l'étaient, quelques vieux pourraient se pencher sur le berceau de la République avec autre chose qu'un couteau entre les dents.

Que vive la jeunesse ! (et la République !)

olivier seutet

Comme l'indiquait (si je l'ai bien compris) Alex paulista, il faut rétablir la possibilité de licencier sans justification quelconque mais en payant un prix fixé par la loi qui soit cher pour l'entreprise et d'autant plus cher que le salarié est protégé. Ce sujet relève du législateur et ne devrait pas être laissé à la jurisprudence.
Parallèlement le statut de la fonction publique devrait être révisé dans le même sens pour en finir avec la notion étrange d'emploi viager.

PhD

Nuit Debout, c'est plutôt le voyage au bout de la nuit.

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