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27 avril 2016

Commentaires

calanaje

Question des djeuns : mais qu'a-t-elle fait Jeanne d'ARC ?
Comment, on ne vous a rien appris à l'Instruction Publique Historique ?
Si... Mais qui céty qui lui a parlé le soir au fond du bois ?
Toujours le même ! le grand archer devant l'éternel qui porte les messages : l'archange Gabriel !
Celui qui a parlé au prophète dans le désert ?

C'est vrai qu'elle portait l'armure la Jehanne ?
D'après certains documents, oui !
C'est resté en plus aéré pour les femmes du prophète ?
Celles du prophète ne sont pas pucelles ?
On peut vérifier ?

Y a des jours ... !

x
En vrai, elle appartient à l'Histoire catholique de la France ?
Ou bien à celle de la criminalité ?

On sait pas mais beaucoup la "festoyent" le 8 Mai, des ministres même.

Giuseppe

"Quand c'est flou c'est qu'il y a un loup", par contre notre gentil Emmanuel a du souci à se faire et il le sait, il lui manque l'essentiel : l'appareil politique.

Il ne retournera pas un parti, ses troupes seront minces car sans colonne vertébrale et petites mains pour coller des affiches il n'ira pas bien loin, mais peu lui chaut. Il donne quelques coups de bâtons sur le noisetier pour savoir si la récolte sera bonne, dans le fond il verra plus tard au gré des circonstances, comme Mongénéral.

jlm

@Achille
"Bon, sur le plan purement moral cela peut poser un cas de conscience, mais du moment que cela permet de faire bouillir la marmite, on ne va pas faire la fine bouche."

Si ! on va faire la fine bouche : moralement mais aussi stratégiquement à trois niveaux : la stratégie économique qui consisterait à mettre tous ses œufs dans le même panier est suicidaire sur le long terme. La posture morale est également mise à mal parce qu'elle nous oblige à ne plus la ramener en termes de leçons à donner au monde entier. Enfin militairement cela peut nous valoir l'ire des ennemis des pays acheteurs et avoir des conséquences imprévues.

eileen

On savait la gestion des ressources humaines dans la fonction publique très iconoclaste... mais le pire était à venir : l'absentéisme dans la fonction publique est de 21,5 jours/an, soit >un mois/an, soit trois fois le taux du privé. Pour tenter de le réduire il est proposé de récompenser ceux/celles qui n'abusent pas de l'absentéisme et des arrêts maladie, alors que la bonne méthode est de donner un malus à ceux/celles qui en abusent. On propose donc de récompenser et de donner un bonus à ceux/celles qui "acceptent" de venir travailler, qui disposent d'un salaire et d'un contrat quasiment à vie.

Ce système de bonus consiste donc à dépenser plus, alors que celui du malus consiste à dépenser moins et donc faire des économies : réduire la masse salariale composée du malus et du coût des CDD ou autres intérimaires, parce que dans la fonction publique une absence consiste à remplacer par un intérim ou quelque chose de similaire.

stephane

Comment Philippe BIlger se sert d'Emmanuel Macron pour vendre des abonnements à sa chaîne ?
De la même manière que Macron s'est servi d'Attali et de Jouyet pour atteindre les marches du Palais.
Plus dure sera la dégringolade.
En même temps, avec Sarkozy puis Hollande qui ont été élus, tout devient possible.

semtob

Cher Philippe,

Un président qui se respecte et a une autorité naturelle n'a pas à recadrer l'un de ses ministres par voie médiatique.
Il le convoque et il s'ensuit une explication franche à huis clos.
Est-ce que le fait de recadrer un ministre publiquement renforce un gouvernement ?
C'est une marque de faiblesse d'un Président et là nous ne découvrons rien.
françoise et karell Semtob

Giuseppe

On peut comprendre le succès de Macron quand un sondage traduit que pour 85 % des Français la France est en déclin.
Bonjour l'ambiance délétère dans les couloirs de l'Elysée, on la ressent via les réseaux sociaux beaucoup plus grande et beaucoup plus rapide que par le passé, Internet est passé par là.

Décidément pour notre Président tous les bateaux, tous les avions, tous les... euh... n'apporteront plus rien. Dégringolade à tous les étages, effectivement Le Drian et Cazeneuve échappent à ce désastre et arrivent à tirer leur épingle du jeu, mais pour combien de temps ?

Cela paraît cuit et recuit, mais avec une droite multipliée, qui va finir par se rendre inaudible et rendre les électeurs sourds, l'homme au scooter a toutes les bonnes raisons d'y croire jusqu'au bout, et doit penser à l'échec cuisant de Sa Suffisance par le passé et les citoyens préférer un Réjoui.

Giuseppe

@ Lucile | 28 avril 2016 à 15:21

Je suis bien d'accord sur le côté artisanal, en accord avec la brièveté d'un décryptage qui me semble fait plus pour écouter que commenter.
Instant court d'information sous un angle différent.

Robert Marchenoir

Ah oui, au fait : merci pour la tenue !

A contrario, il y en certains à qui sied le débraillé :

Le président de la République française.

Le président de la république d'Afrique du Sud. (Absolument authentique ; à gauche, sa quatrième épouse.)

Lucile

@ Giuseppe

Moi j'aime bien ce côté un tantinet artisanal de la présentation, ça apporte une sorte de proximité, et paradoxalement je trouve ça très moderne. Je n'ai jamais pris Philippe Bilger pour un "people" malgré sa notoriété, et de ma part c'est un compliment +++.

Giuseppe

Sur la forme la cravate semble surannée, je maintiens que l'exercice est court, donc souplesse dans la présentation, la position est trop rigide, presque figée, la distance est bonne, l'assise doit être plus conviviale, dans l'esprit de la journaliste qui se pose sur le rebord d'un bureau. Glogalement, de la souplesse sans affect, naturelle mais sérieuse, sans relâchement - ce n'est que mon avis.

Sur le fond on s'agite, Macron pose le questionnement, les compétences font la qualité d'un ministère, mais alors, comment se débarrasser de ces politiques élevés aux écoles gavées de tout aliment, les guerriers sont rares dans ce gouvernement, souvent des parcours feutrés de couloirs de fédérations sans fenêtres ouvertes sur l'extérieur.
Un milieu empli de cécité où les borgnes sont roi, malheureusement rarement la compétence.

eileen

Tous ces nouveaux contrats sont excellents pour le moral et le carnet de commande à plusieurs années et le taux de production des sociétés qui les ont reçus...
Cependant attention à ne pas se laisser berner en les traduisant en nombre de jours/homme comme le disent tous les journalistes qui décidément n'y connaissent rien... laissant croire qu'il y aurait ainsi une relance de l'emploi et par conséquent une baisse correspondante du chômage. Ces contrats vont permettre aux sociétés de ne plus "réfléchir" en termes de restructuration ou de licenciements, mais à servir des sous-traitants donc des PME ou des TPE qui auraient alors (sans ces contrats) peut-être dû licencier ou disparaître.
Les recrutements supplémentaires qu'il peut y avoir seront à la marge.
D'ici à 2017 la baisse du chômage qui sera indiquée ne sera le fait que de la mise en formation de certains demandeurs d'emploi... pour parvenir aux 500 000 personnes qui seront formées et comme l'a indiqué le président Hollande.

Lucile

Macron a bien sûr raison de souligner qu'il ne doit rien à Hollande, lequel se prend pour Napoléon distribuant les royaumes conquis à ses frères et amis. Hollande fait du chantage sentimental, comme une maîtresse éplorée, et Macron le recadre rationnellement et froidement, en adulte, et qui plus est en plus adulte vertueux. Il occupe le terrain de la moralité. Bien joué.

Ce qui est gênant c'est que cette petite leçon soit administrée en public de part et d'autre. je suis bien certaine que Macron a dû avaler pas mal de couleuvres de la part d'incapables en économie, tels Valls et El Khomri, contre qui il s'est trouvé contraint de ramer sans espoir de réussir pour sauver l'esprit de sa loi. Et comme la vengeance est un plat qui se mange froid, le voilà qui se délecte à mettre KO ceux qui l'ont pris pour une marionnette. Mais le problème, c'est qu'il est consentant tout du long, en ne démissionnant pas. Il fait partie de plein gré des acteurs du scénario. D'où l'impression que lui aussi manipule, et qu'il croit pouvoir tirer avantage de cette situation embrouillée. Cela ressemble à une partie de poker plus qu'aux échecs. Y aurait-il aussi du voyou chez ce chérubin ?

Par ailleurs, je ne suis pas certaine que son calcul soit tout juste lorsqu'il prend ainsi à témoin l'opinion, à moins qu'il ne soit machiavélique sous ses airs bénins. Ce qui intéresse celle-ci, c'est le spectacle bien saignant du meurtre du père, mais le chantage sentimental, elle adore aussi, et elle y succombe plus souvent qu'à la raison. Sollicitée comme elle l'est, si elle se rallie à lui ce sera par émotion et enthousiasme. Je sais bien que tout candidat à l'élection se doit de lui payer un tribut. Le temps nous dira si c'était le bon. Pour l'instant, il y a encore beaucoup de flou dans le tableau.

breizmabro

En ce moment nous sommes tous embarqués dans un Costa Concordia politique avec un capitaine Hollande qui est en train de se "tirer" en douce en laissant à bord un mousse pour diriger les opérations d'évacuation à grand coup d'agitation contrôlée.

Une fois au sec, avec les beaux jours, le capitaine va se reprendre à rêver que le conseil d'administration (nous) de la société va lui confier un nouveau paquebot à piloter, qu'il promettra de piloter mieux, sans distraction.

Quant au mousse, cette expérience lui aura fait prendre du galon...

Dépouillement du vote du conseil en mai 2017...

Achille

Bernard Cazeneuve et J-Y Le Drian sont effectivement de bons ministres. Même les plus féroces opposants à François Hollande le reconnaissent.

Il est vrai qu’ils sont discrets et efficaces, préférant se consacrer aux devoirs de leur charge plutôt que courir de meetings en meetings pour vanter les mérites d’un président qui patauge dans les sondages.

Depuis quelque temps pourtant, il semble qu’effectivement la France aille mieux, en tout cas si l’on se réfère aux derniers contrats passés par les chantiers navals de Saint-Nazaire et celui de la DCNS avec l’Australie.

L’industrie de l’armement se porte bien en France, les commandes affluent de toute part, laissant augurer une relance de l’emploi.
Bon, sur le plan purement moral cela peut poser un cas de conscience, mais du moment que cela permet de faire bouillir la marmite, on ne va pas faire la fine bouche.

Robert Marchenoir

Il est vrai que c'est une façon assez élégante de glisser une savonnette sous les pieds du président, mais Emmanuel Macron devrait prendre garde : il met, du coup, la barre assez haut pour lui-même...

Ellen

Bonjour,

Excellente analyse et je vous rejoins. Je porte une très haute estime à ces deux Messieurs, Le Drian et Cazeneuve, pour leur sérieux, leurs grandes compétences et leur savoir se comporter en public. Jamais de moqueries ou de mauvaises blagues de quiconque. Ca veut dire beaucoup. Se respecter, c'est aussi respecter les autres.

Quant à Emmanuel Macron, nouvelle génération, je pense qu'il est loin de se soucier de ce que pense ou dit F. Hollande. "Je ne suis pas son obligé", dit-il. Ca veut dire beaucoup. Dans la politique, quand le bateau part à la dérive sans le capitaine et est prêt à couler, on se jette à l'eau pour regagner le rivage.

Exilé

Que les Cazeneuve prospèrent

Pitié, un seul suffit à nous alimenter en crimes, délits et attentats non prévenus et impunis...

stephane

Je ne crois pas qu'Emmanuel Macron se moque de François Hollande.
Ce dernier n'a pas besoin d'être moqué, il se débrouille très bien tout seul.
Macron me rappelle de plus en plus le Sarkozy des années Neuilly.
Quelle valeur ajoutée a-t-il ? On lui prête certains talents, mais quels sont-ils ?
Macron donne des photos des petits-enfants à Paris Match, mais n'est pas responsable de leur publication.
Sa femme accepte une interview "c'était une erreur, mais ce qui est important pour moi c'est mon couple".
Tout ce montage pour passer pour un chevalier servant auprès de madame.
On l'a compris, entre elle et lui, c'est du sérieux.
On ne lui en demande pas tant... Qu'il bosse comme Le Drian ou d'autres.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'intelligent dans son approche.
Il veut se faire virer et à défaut de pouvoir contourner l'obstacle, cherche à s'appuyer dessus.
Une attitude de fourbe, comme celle de Sarkozy avec Pasqua en son temps.

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