Je ne regrette pas d'avoir voté pour François Hollande en 2012 afin d'éviter un nouveau mandat de Nicolas Sarkozy.
Je suis à peu près sûr qu'en 2017 je ne serai pas contraint de faire élire Nicolas Sarkozy, comme je n'ai pas une nature propice à l'abstention, pour épargner à la France un second quinquennat de François Hollande.
Si je me trompe, ce serait une catastrophe : nous tomberions en plein vaudeville démocratique, une sorte de Feydeau qui aurait décidé de faire s'esclaffer la République.
Je ne crois pas à cet avenir trop grotesque pour être plausible mais il n'empêche que ce qui se déroule depuis plusieurs mois est de nature à me faire percevoir la campagne cynique, en fin de parcours, de Nicolas Sarkozy en 2012 pour un modèle de gravité et de sincérité. Ce qui n'est pas une mince évolution !
Le président de la République, après que nous avons compris que son insuccès sur le chômage ne l'affectait pas au point de le faire renoncer à son envie de renouvellement, est en effet lassant par sa manière ostensible de jouer avec nous au chat et à la souris. Pour qu'une telle hésitation, aussi feinte qu'elle soit, apparaisse cependant crédible, il faut plus de talent, moins de goût pour les coups fourrés, plus de spontanéité. Il convient d'avoir laissé apparaître, derrière l'air bonhomme, moins d'ambition et de volonté de démontrer coûte que coûte que ce quinquennat appelé à être raté ne l'était pas.
Nicolas Sarkozy, à un certain moment, nous avait révélé, tant il était prêt à tout pour l'emporter à nouveau, les coutures de l'habit présidentiel, nous avait fait entrer dans les coulisses de la pièce.
Mais, alors que je pensais une telle dérive impossible, François Hollande fait pire : il nous expose délibérément, en nous prenant à témoins, tout ce qu'il est obligé d'accomplir non plus pour être à la hauteur de sa fonction - ce n'est plus son souci depuis longtemps - mais pour avoir une chance de figurer honorablement en 2017. Pour ne pas subir l'humiliation d'être éjecté - j'utilise à dessein ce terme - à l'issue du premier tour.
François Hollande, si j'ose poursuivre la métaphore, nous exhibe les modalités des coutures, n'a aucune répugnance à nous confronter à l'alchimie vulgaire et narcissique d'une personnalité aux abois qui, superficiellement placide et faussement optimiste, tente, chaque jour, chaque soir, de tirer son épingle du jeu, de remonter le courant, de constituer les sondages les plus bas qu'on a connus comme un socle de reconquête.
Toute cette "cuisine" ne nous est pas cachée. Au risque de nous écoeurer, on nous représente "la politique pour les Nuls", tellement à gros traits, avec d'épaisses coulées de démagogie et de clientélisme, on affiche ce qu'on s'obstine à désirer malgré la preuve que non seulement on peut vivre sans être président - François Hollande a eu raison de le faire entendre à Manuel Valls - mais aussi sans le redevenir.
Il paraît qu'actuellement le monde de la culture est à l'honneur, exploité comme un laboureur creuse son sillon, et que sont invités à l'Elysée sociologues, intellectuels, artistes, journalistes, écrivains et BHL naturellement pour que le président, à défaut d'avoir une politique cohérente, lisible et efficiente, donne au moins l'impression qu'il se passionne pour les pensées des autres sur la et sa politique.
Cela n'avancera à rien mais il y a des poudres aux yeux, un éclat qui ne sont jamais inutiles pour le bon peuple.
On ne peut évidemment qu'être rassuré - c'est en effet capital pour les citoyens légers et sans souci que nous sommes actuellement ! - par le fait que notre président est de sortie chaque soir, qu'il retrouve ses amis, son clan, qu'il va écouter Alain Chamfort, qu'il se rend dans les musées, qu'il regarde des films à l'Elysée ou ailleurs et qu'avec une conscience du devoir exemplaire, il s'acharne à séduire et à convaincre cet univers dont les préoccupations pourtant sont si éloignées de celles du peuple, de droite, de gauche ou des extrêmes (Le Monde).
Parfois la ficelle est un peu grosse et un invité convié à l'Elysée s'étonne que lors de ces rencontres le président "si sympathique" n'ait jamais cité le moindre livre. Mais qui peut croire que la question est de lire quand il s'agit seulement de flatter les écrivains assez naïfs ou vaniteux pour se laisser prendre !
Je n'ai pas pu m'empêcher d'effectuer un rapprochement cocasse avec la période où Le Figaro nous annonçait quasiment chaque jour que le président Sarkozy avait lu un livre. Nous étions rassurés : il savait lire !
Après cette plongée dans la culture, le président Hollande sera le supporteur numéro un de l'équipe de France de football lors du championnat d'Europe au mois de juin. Il n'y a aucune raison pour que cet investissement soit moins rentable que le précédent. Culture et sport, même combat. Deux mines à creuser, des publics à rattraper !
Pour cette double assiduité professionnelle, il dispose de deux armes si peu secrètes, il met en avant deux femmes, Nathalie Iannetta pour le foot et la ministre de la Culture pour les visites et représentations à marche forcée ! Nul doute que la donne va radicalement changer grâce à elles !
Qui sait, peut-être le président s'attachera-t-il ensuite à considérer que des avancées sur les plans économique et social ne seraient pas à mépriser pour son aspiration à perdurer comme président ?
Les anaphores de 2012 ont volé en éclats. J'admire franchement le tour de force. Pour que je puisse écrire un billet ayant pour titre : De Charybde en Hollande..., il en fallait de la persévérance et du reniement !
@ Tipaza
Vous devriez éviter de qualifier une citation de sophisme pour ensuite la confirmer juste après...
Je n'ai jamais dit que les fonctions étaient interchangeables, j'ai dit, au pire, que l'ouvrier était capable de devenir dirigeant d'entreprise (il y a d'ailleurs bon nombre d'ouvriers qui le deviennent, parfois même ils ont la double casquette) mais j'ai concédé que cela découlait du peu de savoir-faire nécessaire pour être dirigeant, et que cette transfonctionnalité ne pouvait être généralisée.
Par contre, j'affirme que les différences de salaires n'ont rien à voir avec les différences d'emploi ou de métier puisque la société ne peut reconnaître qu'être ouvrier vaut plus qu'être ingénieur, étant donné que le travail de l'ouvrier est aussi important pour elle que celui de l'ingénieur. Par contre, la reconnaissance de cette différence de valeur appartient au domaine individuel. En l'occurrence, si l'Etat chinois n'avait pas obligé les intellectuels à devenir des ouvriers, je doute que, dans l'ensemble (et je dis bien dans l'ensemble, car l'inhumanité des régimes communistes se situe dans la négation totale de la liberté individuelle qui fait que c'est l'Etat qui décide par planification économique qui doit être ingénieur et qui doit être ouvrier, alors que des ingénieurs peuvent aussi volontairement finir éleveurs de chèvres dans le Larzac, ou des philosophes ouvrières à la chaîne...), ils auraient volontairement choisi d'abandonner leur première fonction pour la deuxième, y compris à salaire égal... Autrement dit, certains emplois étant enrichissants par eux-mêmes, il n'y a aucune raison d'ajouter un surplus de rémunération pour les voir occupés.
Rédigé par : Garry Gaspary | 09 avril 2016 à 10:38
@ Garry Gaspary | 08 avril 2016 à 09:37
« Mais, socialement, leur travail respectif est également important, il doit donc être également rémunéré. »
Sophisme !
Le travail de chacun est également important, c’est la condition pour qu’une société soit harmonieuse, mais les fonctions ne sont pas interchangeables.
Prenons l’exemple d’un pays non christianisé, qui doit vous être cher par conséquent : la Chine de Mao au temps de la Révolution culturelle.
Des professeurs d’université furent envoyés à la campagne pour devenir des ouvriers agricoles dans le cadre de leur rééducation politique.
Ils devinrent de bons ouvriers.
Aucun ouvrier agricole n’est venu les remplacer dans leurs laboratoires ou dans les amphis.
Quand cette folie de révolution fut passée, ceux qui étaient devenus des ouvriers agricoles à l’insu de leur plein gré redevinrent de bons universitaires.
Aucun ouvrier agricole n’est devenu universitaire après cette révolution.
La compétence, et encore moins l’intelligence ne se décrètent par des décisions politiques.
Par contre, ce qui est vrai, c’est que le différentiel de salaire qui traduit le différentiel de spécialisation de la fonction ne doit pas être extravagant comme on le voit avec les PDG de certaines sociétés.
Simple question de morale ou mieux de dignité pour les uns comme pour les autres !!
Rédigé par : Tipaza | 08 avril 2016 à 10:29
@ Alex paulista
Un piètre acteur a réussi à être un (bon, vous diraient certains...) président des USA. Je pense que le savoir-faire d'un dirigeant est beaucoup plus simple à acquérir que vous ne l'affirmez.
Cependant, je ne peux effectivement pas généraliser cette proposition à, disons, un ingénieur qui détient un savoir-faire réellement exceptionnel.
Mais ce que l'on sait agrandit notre individualité, nous ouvre à un monde que jamais l'inculte n'apercevra.
C'est donc individuellement que le métier d'ingénieur est plus enrichissant que le métier d'ouvrier. Mais, socialement, leur travail respectif est également important, il doit donc être également rémunéré.
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 avril 2016 à 09:37
@ Garry Gaspary | 06 avril 2016 à 08:22
Le patron est payé plus cher parce qu'il y en a peu qui sauraient faire son job. C'est comme quand on fait une galette des rois : le sucre est aussi important que les pignes dans la frangipane, mais on en trouve partout donc c'est moins cher.
@ Achille | 05 avril 2016 à 08:08
Le stress d'un enseignant ou d'un pilote est tout à fait comparable à celui d'un trader. D'ailleurs c'est heureux, parce que ce que je lui confie est plus important pour moi que mon compte en banque. Et il doit rendre compte aux parents, alors que le trader ne fait perdre de l'argent qu'à des entités abstraites. C'est psychologiquement beaucoup plus gérable.
Rédigé par : Alex paulista | 07 avril 2016 à 22:26
Emmanuel Macron, ni gauche, ni droite, mais plutôt de drauche...
Rédigé par : sylvain | 07 avril 2016 à 18:48
Emmanuel Macron, ni gauche, ni droite, bien au contraire...
Rédigé par : Patrick EMIN | 07 avril 2016 à 18:00
"De Charybde en Hollande..." (PB)
On a envie d' écrire "...en Thévenoud..."
Quand donc notre République et ses citoyens vont-ils se débarrasser de ces nuisibles ? Il n'aurait pas reçu les factures de la cantine... on croit rêver !
Invité sur les plateaux il nous ferait sortir les mouchoirs, où est passé cette transparence exemplaire chère à notre godilleur ?
Tout est raté, tout est à revoir, vivement demain, pourvu que les votes eux soient exemplaires.
Et de nous expliquer qu'il travaille pour nous, décidément un trou de souris sera toujours trop grand pour ces pusillanimes repus.
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2016 à 17:25
Inoxydable et inoubliable DSK, comme à l'accoutumée pris dans la tourmente de Panama papers, au moins lui fait dans le spectaculaire, animé d'un vertigineux projet, d'être de tous les coups souvent foireux, on l'a échappé belle !
Rédigé par : Giuseppe | 06 avril 2016 à 13:12
@ sbriglia
On vous retrouverait "dispersé façon puzzle" avec un tel engin !
Hum...
Engin qui ressemble à s'y méprendre à une voiture dont les roues n'auraient pas été fixées.
En gros, vous nous dites maintenant que C. Tavares est incapable d'ajouter la moindre valeur à une Peugeot si l'ouvrier qui fixe ses roues n'a pas fait son travail.
Je vous repose donc ma question : dans ces conditions, pourquoi y a-t-il différence de salaire ?
@ eileen
Que l'emploi d'un dirigeant dans une entreprise ne soit pas identique à celui d'un ouvrier n'explique en rien la différence de salaire.
De la même façon que l'ouvrier dispose d'un outil pour effectuer sa tâche au mieux, le dirigeant dispose de toute l'organisation de l'entreprise PSA pour effectuer la sienne. Sans son outil, l'ampleur de la tâche et la responsabilité de l'ouvrier - soit fixer des roues de voiture à mains nues - seraient énormes, c'est ainsi l'imparfaite prise en compte du formidable outil qu'est l'organisation d'une grande entreprise qui vous donne l'illusion que la tâche et la responsabilité d'un dirigeant sont bien plus grandes que celles d'un ouvrier.
La différence d'emploi ne doit donc pas masquer la définition même du travail qui seule peut (ou devrait) être prise en compte pour le calcul d'un salaire : le temps consacré à l'utilisation d'un outil dans le but de produire.
Rédigé par : Garry Gaspary | 06 avril 2016 à 08:22
Il ne nous manque plus qu'elle ! S. Royal qui veut transformer Fessenheim en usine Tesla.
Quand on sait le fiasco, la gabegie, l'argent jeté par les fenêtres pour sa voiture électrique... Tous aux abris et sortez vos chéquiers !
Encore un illuminé qui a dû vendre ce projet à une rêveuse qui jongle avec nos millions comme si elle jouait au Loto.
Heureusement Macron a quand même insisté sur "l'investissement productif". C'est bien un langage de bobo que de se soûler avec des mots tels que Tesla, vivement qu'elle retourne dans ses réunions de fédération plutôt que de s'occuper d'un avenir technique où elle n' a pas compris grand-chose.
Les contribuables du Poitou et des Charentes vont ressentir la douleur d'une facture concoctée par une aventurière de la politique qui n'a vécu que de cela toute sa vie et c'est bien là que le bât blesse.
Cumul, cumul, cumul, c'est la perdition d'un Etat et le vieillissement assuré de toute une pensée toujours dépassée.
L'exemple de ces jeunes en culottes courtes qui ont résolu en 23 minutes ce que nos hauts fonctionnaires donnaient en plusieurs jours dans le cadre d'une séance de numérique liée à la fiscalité.
Vite du sang nouveau et sortons tous ces incompétents de sièges qui ne supportent plus la médiocrité, "récupérons les talents" a dit Macron, elle a dû avoir les oreilles qui ont sifflé notre Ségo usée jusqu'à la trame.
Rédigé par : Giuseppe | 05 avril 2016 à 14:08
Pitoyable Président qui n'a pas honte de nommer ministre un homme qui ne paye pas ses contraventions !
Pitoyable pays qui a élu une telle incompétence !
Rédigé par : Claggart | 05 avril 2016 à 12:51
FH et le ballon rond, comme si l'unité nationale en dépendait, décidément il restera dans les mémoire le "Moi je"... n'ai rien fait.
Etriqué du costume, comme il aura été de sa vision, je n'en reviens toujours pas que les médias en aient fait un stratège doublé d'un Vladimir bis.
Rédigé par : Giuseppe | 05 avril 2016 à 12:19
C. Tavares a la responsabilité de maintenir voire développer un chiffre d'affaires de quelque 58 milliards d'euros, augmenter ses parts de marché et fournir du travail pour quelque >180 000 salariés, dont >80 000 en France.
Le salarié a lui la responsabilité - chaque jour durant un horaire légal - d'exécuter un travail selon des modes opératoires, des processes et des procédures à suivre.
C'est ce qui explique la différence de salaire, mais ne justifie pas le doublement d'un salaire vs des résultats sur une seule année : à revoir d'ici à cinq ans !
Rédigé par : eileen | 05 avril 2016 à 12:19
"...une stratégie qui permette de vendre une voiture dont chacune des roues choisit un chemin qui lui est propre au bout de 500m."
Pour franchir le mur du çon ?
Vous arrive-t-il de vous relire ?
On vous retrouverait "dispersé façon puzzle" avec un tel engin !
Rédigé par : sbriglia@GG | 05 avril 2016 à 10:41
@ Marc GHINSBERG
Plus E. Macron s'exprime, moins je comprends ce qu'il raconte.
@ sbriglia
C. Tavares méritera un salaire plus élevé que celui de l'ouvrier PSA le jour où il aura réussi à développer une stratégie qui permette de vendre une voiture dont chacune des roues choisit un chemin qui lui est propre au bout de 500m.
En attendant, je ne vois rien qui puisse vous permettre d'affirmer que la valeur ajoutée par C. Tavares est supérieure à celle d'un ouvrier qui fixe les roues d'une voiture.
@ Paul Duret
Je ne suis pas en train de vous dire que C. Tavares est un mauvais dirigeant, je vous demande de m'expliquer pour quelle raison un bon dirigeant doit être mieux payé qu'un bon ouvrier, puisque vous avez, selon vos propres dires, contrairement à moi réfléchi à la question.
Et je ne suis pas pour le nivellement des salaires, je suis pour la distribution équitable des profits d'une entreprise entre ses salariés. Accessoirement, je suis donc aussi pour que la richesse créée en France circule notamment en France plutôt que d'être planquée en Suisse.
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 avril 2016 à 09:25
@Alex paulista | 04 avril 2016 à 23:27
Le stress d’un enseignant n’est quand même pas comparable à celui d’un aiguilleur du ciel de Roissy-Charles-de-Gaulle ou d’un trader de la Société générale. Faut pas non plus exagérer.
Le principal stress d’un professeur est essentiellement lié au comportement de ses élèves. Il suffit de deux ou trois énergumènes particulièrement excités qui perturbent la classe pour qu’un enseignant pète les plombs.
Pour le reste, il n’y a guère de difficultés particulières si l’enseignant maîtrise bien sa matière et bien sûr s’il sait intéresser ses élèves à ses cours. La pédagogie fait partie du métier.
Dans toute profession il y a une partie opérationnelle (l’activité professionnelle proprement dite) et une autre fonctionnelle (la paperasse qui l’accompagne) et qui en fonction des métiers prend plus ou moins de temps.
Rédigé par : Achille | 05 avril 2016 à 08:08
@ Achille | 04 avril 2016 à 12:44
Être prof est bien plus fatigant que d'être tranquille à un bureau, même si les élèves sont normalement calmes. Il y a la pression constante du réel, c'est un travail opérationnel. Idem pour ceux qui distribuent l'eau ou l'électricité.
De manière similaire, dans les institutions financières qui opèrent en bourse, les gens qui travaillent en "production" sont soumis à un stress plus intense que les fonctionnels qui les entourent.
La distinction est moins entre privé et public qu'entre opérationnels et fonctionnels. Mais il faut bien sacrifier aux clichés, qu'on soit Ferrat ou pas.
Rédigé par : Alex paulista | 04 avril 2016 à 23:27
@Denis Monod-Broca | 04 avril 2016 à 16:45
"Todd a annoncé, dans les années 70 je crois, que l'URSS allait vers l'écroulement. C'est vérifiable dans le bouquin où c'est écrit. L'URSS s'est écroulée, c'est vérifiable aussi. Non ? Cela dit, vous pouvez préférer menteries et illusions, celles des promoteurs de l'euro par exemple."
Ben alors, quoi ? où est le blème ? dans les années 70, n'importe quel crétin qui a eu affaire à ces bolchéviques syndicalistes ou apparatchiks soviétisés en entreprises/usines ou même dans son voisinage pouvait prédire que ça n'allait pas durer comme les impôts ; même les intellos marxistes staliniens de l'époque prenaient plaisir à se faire dégoûter de tout le monde : sectaires haineux violents menaçants, on les regardait s'autodétruire avec délectation.
@Achille | 04 avril 2016 à 21:29
"...une manif aux côtés de sylvain"
Moi dans une manif ? Je laisse ça à tous ces crétins suivistes, à tous ces troupeaux de veaux vaches cochons couvées, braire comme des gronânes dans les rues, à tous ces moutons qui refusent de se faire tondre mais qui seront tondus quand même ; "bêêêêe meuuuhh hihanhihan" ; vous me voyez participer à ces spectacles lamentables que nous offrent tous ces débiles ?
Vous me sous-estimez mon cher !
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2016 à 23:01
@ sbriglia | 04 avril 2016 à 13:53
« Attention, je vous sens sur la pente glissante de la droitisation... vous allez terminer comme sylvain. »
C’est vrai que j’ai définitivement abandonné le registre de la gauche bobo à la morale bon marché. Mais de là à me retrouver dans une manif aux côtés de sylvain, je crois que ce n’est pas pour tout de suite.
Rédigé par : Achille | 04 avril 2016 à 21:29
Il faut raison garder, les chiffres de Michel Sapin ne veulent rien dire, un déficit ponctuel cela se travaille, la dette est à 2200 milliards € et on nous ferait croire qu'il est Napoléon à Austerlitz sous un soleil radieux.
Faut-il lui rappeler que nous sommes derrière l'Angleterre et que si l'Italie cumulait ses produits parallèles elle serait devant nous ?
En terme de robots pour 130 détenus en Allemagne, l'Italie en possède 70 et la France 30.
Un peu de pudeur et d'humilité ferait le plus grand bien à monsieur Sapin, avant de chanter cocorico qu'il aille voir les poulaillers voisins.
Avec un pétrole au plus bas et des hausses tous azimuts on devrait lui demander des comptes, comment n'a-t-on pas pu faire mieux que le résultat annoncé, avant de se gargariser, qu'il nous explique pourquoi.
Qu'il nous explique pourquoi aussi le chômage a explosé avec les derniers chiffres, bien sûr demain sera meilleur et après-demain aussi.
Utiliser des résultats aussi minimes est contre-productif, parler de déficit réduit quand la pauvreté s'envole est d'une incohérence totale. Cela ne trompe personne et surtout pas ceux qui sont le plus touchés, cette fois-ci les élections vont être terribles en termes de résultats pour le PS, ils pourront se rassurer en se disant que tout va très bien madame la marquise, le déficit des voix a encore baissé.
Rédigé par : Giuseppe | 04 avril 2016 à 21:00
@Garry Gaspary
"Pourtant, ce travail (celui des ouvriers de Peugeot) n'est pas socialement aussi bien reconnu que celui de C. Tavares. Et je ne comprends pas pourquoi"
Il se trouve que je roule en Peugeot depuis pas mal d'années. Et je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont contribué à faire en sorte que cette entreprise, qui fabrique largement en France, relève la tête.
Le précédent Président ayant conduit cette société vers l'échec a été viré et remplacé par C.Tavares qui pour l'instant réussit plutôt bien.
Ce n'est pas comme en politique; une entreprise privée se doit de nommer à sa tête un bon dirigeant. Quand Anne Lauvergeon a été nommée à la tête d'Areva (entreprise plutôt publique) et qu'elle a perduré malgré ses erreurs, cela a entraîné des milliers de licenciements et des milliards de dette. Idem pour EDF, la SNCM, la SNCF...
mais je m'égare.
Tous ceux qui ont essayé le nivellement des salaires se sont plantés (que ce soit en URSS, en Chine ou à Cuba). Je ne connais pas votre profession mais je pense que si vous en avez l'occasion, vous essayez de négocier votre salaire au mieux. Donc, oui aux écarts de salaire justifiés par le service rendu.
Rédigé par : Paul Duret | 04 avril 2016 à 18:26
Avant que de s'occuper d'idéaux et de politique, remettons-nous au travail, j'ose espérer le travail qui libère.
Nous en sommes loin, et pourtant quand tout fonctionne le social suit de fait. L'insertion se fait par cette volonté à toute épreuve de bâtir, de construire, aujourd'hui nous sommes dirigés par des comptables sans imagination, forcément anesthésiés par ces écoles de l'entre-soi qui sont complètement déconnectées d'une vision à venir, ces écoles véritables cimetières de la création et nous sommes dirigés par ces élites !
Quelle ne fut pas ma stupéfaction il y a bien quelques années de cela de découvrir qu'il fallait faire venir de Suède des qualités d'acier spécifiques... Le coût du travail n' a rien à voir là-dedans, c'était à prendre ou à laisser.
On nous vend des sornettes au plus haut niveau, que je sache la protection sociale dans ce pays est aussi un modèle du genre.
Nos dirigeants n'ont qu'un tiroir caisse devant leurs yeux, FH de dire qu'avec "4000 € on était riches." Par contre ses pensions de retraite mises en cause pour un montant pharamineux, rien de plus normal pour lui, et nous de gober tout cela.
Par défaut nous allons revoter, vu l'aspect désastreux des courbes diverses il semble que nous soyons plus sur un toboggan que sur un téléphérique. Pour son cadeau de départ ses collaborateurs devraient offrir à notre Président le livre de Louis Lachenal, on en fera peut-être, sinon un audacieux alpiniste, un bon sherpa, à l'ENA il est vrai il n'y a que des escaliers à monter ou descendre.
Rédigé par : Giuseppe | 04 avril 2016 à 18:22
Aux socialistes de tout poil et autres jeunes couillons qui braillent dans la rue : ne pouvez-vous vraiment pas comprendre que plus on protège les salariés, moins les patrons embauchent ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2016 à 17:56
@ Paul Duret
Todd a annoncé, dans les années 70 je crois, que l'URSS allait vers l'écroulement. C'est vérifiable dans le bouquin où c'est écrit.
L'URSS s'est écroulée, c'est vérifiable aussi. Non ?
Cela dit, vous pouvez préférer menteries et illusions, celles des promoteurs de l'euro par exemple.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 04 avril 2016 à 16:45
Afin de nous extraire du travers bien français qui est l'analyse de la situation politique immédiate et à CT, ainsi que l’esprit partisan voire sectaire qui en découle, je me permets de conseiller à tous les commentateurs de ce blog d’aller lire le dernier article du colonel Michel Goya :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2014/09/apocalypse-bientot.html
Les esprits chagrins trouveront que ces analyses flirtent avec le gaullisme (style du général et non de ses prétendus successeurs) voire pire avec ce « ringard » de Chevènement. De plus de quoi se mêle ce colonel, les militaires ne peuvent avoir une certaine compétence que dans leur domaine initial !…
Rédigé par : Trekker | 04 avril 2016 à 16:13
J'ai eu le grand tort de regarder la série "Le Baron Noir" et déjà qu'à force d'observer les politiques chaque jour qui passe je suis complètement désabusée devant leur spectacle, je doute encore plus, ayant acquis la certitude que cette caste (presqu'entièrement) pense d'abord à son pouvoir, son ambition, sa "pomme" pour être trivial, mais bien peu aux Français et à leur avenir. Ils colmatent les brèches sous la pression de l'opinion ou des manifs, laissant aux suivants le soin de gérer ou de changer les choses.
Contrairement à Philippe Bilger, je n'ai pas voté François Hollande et au moins je ne me sens pas responsable d'avoir fait élire ce Président.
Après près de quarante ans de cette gestion et de ce laxisme, nous pouvons constater le délitement d'à peu près tout. Tant que l'économie était à peu près au rendez-vous, les choses étaient plus ou moins camouflées, maintenant avec la crise, l'Europe au bord de l'implosion, l'arrivée de milliers de migrants, le château de cartes s'effondre. Le réveil est difficile.
M. Urvoas, nouvellement installé à la Chancellerie, dénonce l'indigence des moyens de son ministère, après que nous avons entendu des profs se plaindre des nouveaux programmes, des nouveaux rythmes scolaires, du manque de moyens, etc. Nous savons aussi que nos forces de police ou nos services hospitaliers travaillent dur, effectuent des milliers d'heures supplémentaires avec des moyens de plus en plus réduits. Bref une bérézina des services publics, tandis que nos ex-régions dépensaient sans compter l'argent des contribuables pour le bon plaisir des élus.
Enfin, côté société, des langues commencent à se délier, des intellectuels, écrivains, journalistes, de toutes parts commencent à s'interroger particulièrement sur le multiculturalisme, le communautarisme que nos politiques ont laissé proliféré par confort et pour leur tranquillité, non seulement sans se poser de questions mais pire, en nous trouvant des arguments pour glorifier la chance qui nous arrivait. Ainsi, aujourd'hui dans "LeFigaro.fr", Jacques Julliard "médite" sur le vivre ensemble.
Mais tant d'autres entr'ouvrent les yeux depuis quelques mois surtout.
A mon sens, tout n'est pas perdu, il suffirait d'un nouveau Président plus charismatique, moins narcissique, moins médiatique, qui soit élu pour changer de cap et de vision de notre société et qu'il donne, en tout début de mandat, un grand coup de pied dans la fourmilière. Qui ait un sens des vraies valeurs et travaille au changement, aux réformes réfléchies et cohérentes avant de les présenter avec conviction et pédagogie, sans venir tous les jours à la télé nous épater avec des mots sans que les actes suivent. Un frein à la démagogie et enfin en écoutant, à minima au moins, les Français.
Malgré le doute qui est le mien, le rêve est permis et j'espère un tout petit peu qu'il existe encore des hommes et des femmes intègres qui pourraient avoir comme objectif d'aimer la France, tout simplement mais aussi d'influencer nos voisins européens sur bien des sujets et de créer une dynamique dans l'U.E. pour faire bloc face aux autres puissances... ce dont on nous bassine depuis quarante ans ou plus, sans que rien ne change.
Qu'il s'agisse de la déchéance de nationalité ou de la loi El Khomri, deux lois récentes qui ont fait l'objet de rejet par une grande partie des Français, ce n'est pas tant parce qu'elles ne sont pas nécessaires mais c'est parce qu'elles sont mal ficelées, mal présentées, parce que le seul but de ceux qui gouvernent est de plaire au plus grand nombre et du coup ils ne plaisent à personne.
2017, c'est demain, il serait temps de voir un candidat qui nous plaise... or, plus les jours passent...
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 avril 2016 à 16:01
@Lucile
Je vous trouve encore bien généreuse en disant que Hollande est socialiste. C'est lui attribuer des convictions alors que c'est avant tout un professionnel de la politique dont le métier est dès lors de "faire le plus de fric possible" en faisant de la politique.
A la sortie, il va cumuler un revenu scandaleux de retraites et avantages divers, à moins que cela soit remis en cause par l'opinion publique.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2016 à 15:15
@Achille 4.4.16
Vous avez raison, sauf que la licence en quelque chose leur ouvre tout grand les portes de la mairie de Paris, ou d'ailleurs, comme ce fut le cas pour le très médiatique Bruno Julliard il y a quelques années, promu dès son arrivée adjoint au maire de Paris de l'époque.
Rédigé par : eileen | 04 avril 2016 à 14:57
"Ce que je veux pour la France, ce n'est pas un pays de précarité où on viendrait abandonner nos règles sociales mais un pays capable de faire les mouvements, parce qu'il y a aussi du mouvement à donner pour être au rendez-vous de son avenir", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une visite d'entreprise à Boulogne-Billancourt. (Le Figaro)
Avouez que c’est aussi beau que du Eugène Sue ou du Alexandre Dumas.
Eux étaient payés à la ligne ou au mot, ils avaient une excuse, Hollande lui est payé à ne rien faire ou si peu que pas, il n’a aucune excuse pour s’exprimer ainsi.
Pour rester dans le style élyséen, je préciserais que l’avenir nous dira ce que sera le futur.
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2016 à 14:29
@Marc Ghinsberg
Les prix donnés du pouvoir d'achat (augmenté de si peu et pendant combien de temps !) sont-ils le signe stable d'une meilleure situation économique ? Et quelles en sont les causes : la baisse des prix du pétrole ou la politique du gouvernement ?
@caroff
Il est en partie vrai qu'en y prêtant attention... mais tous les micros étaient focalisés sur DSK et avant sur Madame Royal, sa grande force fut de se faire si petit et transparent... Mais vous ne répondez pas à ma deuxième question : qui d'autre ? à moins de défendre la candidature de Monsieur Sarkozy...
Rédigé par : jlm | 04 avril 2016 à 14:20
Bonjour
@ Denis Monod-Broca | 03 avril 2016 à 23:00
Quel que soit le degré d'engagement politique ou associatif de chacun d'entre nous, nous ne représentons malgré tout que 0,022 ppm du corps électoral ou 0,029 ppm des suffrages exprimés (6 mai 2012).
Par ailleurs, comme disait Maurras, "La république gouverne mal mais se défend bien"
Il en est de même pour cette clique de poly-tocards qui monopolise le pouvoir depuis effectivement 42 ans ; le seul hic, c'est que tous ces pitres sont prêt à détruire la France plutôt que de remettre en question leurs idéologies et leurs prébendes.
Alors effectivement, même s'il faut reconnaître que la tâche est difficile et qu'il est peut-être déjà trop tard, notre sens de l'honneur commande que nous agissions.
@ jlm | 04 avril 2016 à 09:17
"@tous ceux qui sur ce blog prétendent avoir eu un don de double vue en 2012"
Point n'était besoin de voir double, que ce soit congénital ou quand j'ai trop bu : Hollande était le candidat socialiste présenté par le parti socialiste ; cela suffisait à certifier la catastrophe et les âneries en tous genres.
Sarkozy a trahi toutes ses promesses de 2007 et a trahi la France en s'asseyant sur le résultat du référendum de 2005 : il ne pouvait en aucun cas bénéficier de ma voix au deuxième tour, même si c'était le moins pire.
Rédigé par : PhD | 04 avril 2016 à 14:03
@Garry Gaspary
"Lorsqu'elle est sortie d'usine, il y a sans doute eu un ouvrier dont le travail fut de bien fixer ses quatre roues. Si ce travail n'avait pas été fait, vous n'auriez pas pu rouler plus de 500m.
Pourtant, ce travail n'est pas socialement aussi bien reconnu que celui de C. Tavares"
Normal, c'est un robot qui aujourd'hui serre les boulons... Essayez de faire un stage en usine, c'est assez profitable, j'y vis encore à soixante-sept balais.
Et puis Tavares met au point la stratégie qui permet aux ouvriers, cadres et commerciaux de continuer à produire et vendre : la valeur ajoutée est nettement supérieure au serrage de boulons, fût-ce à la clé dynamométrique.
Mais là on sort de l'idéologie ringarde pour affronter les faits.
@ Achille
Attention, je vous sens sur la pente glissante de la droitisation... vous allez terminer comme sylvain.
Rédigé par : sbriglia | 04 avril 2016 à 13:53
@Garry Gaspary 4.4.16 - 12.21
Vous avez parfaitement raison, il faut un ouvrier, une main humaine pour que les roues soient fixées... souvent par un robot, il ne faut donc pas oublier tout le travail en amont fait par des techniciens, des ingénieurs etc. pour que l'ouvrier presse la bonne manette vs des modes opératoires numérisés... et plus on monte dans la hiérarchie plus les décisions et les responsabilités sont importantes et lourdes de conséquences. La présence de l'ouvrier est certes utile mais sa valeur ajoutée de moins en moins importante, puisque ce sont des machines numériques qui réagissent, corrigent, stoppent et décident vs ce que les fonctions amont ont décidé.
Ceci dit, faire un rapport salaire Tavares vs celui d'un salarié est de la pure démagogie mais de bonne guerre syndicale... Quant à la justification du doublement du salaire de Tavares on est dans le registre de la morale... et mettre de la morale là où il n'y en a pas... à chacun la sienne ! Tavares a sauvé le groupe... pour l'instant, à revoir sur le long terme !
Rédigé par : eileen | 04 avril 2016 à 13:29
@Achille
Bravo pour le couplet qui sonne juste !
Rédigé par : Jabiru | 04 avril 2016 à 13:09
Nous avons eu l'Alpha, nous avons le Bêta, il ne manque plus que l'Oméga et se sera la totale pour tous les Français.
Rédigé par : P.A. | 04 avril 2016 à 13:03
@ Jabiru | 04 avril 2016 à 09:26
« S'agissant du projet de loi El Khomry, les "dézingueurs" sont dans les deux camps avec le renfort de l'UNEF qui manipule la jeunesse étudiante. «
L’UNEF syndicat soi-disant apolitique alors qu’en fait il est l’émanation d’idéologies désuètes, a largement fait la démonstration de son incapacité à offrir des perspectives d’avenir aux étudiants, en particulier ceux qui se fourvoient dans des disciplines qui ne sont pas demandées sur le marché du travail.
Ce syndicat ne représente qu’une faible partie de la jeunesse étudiante et a fortiori pas du tout la jeunesse dans son ensemble.
Il se distingue par la personnalité particulièrement médiocre de ses présidents successifs, des étudiants qui au bout de dix ans à user leurs fonds de culotte à la fac n’ont réussi généralement qu’à obtenir laborieusement une licence dans un domaine qui n’a aucun débouché.
Comme le dit si bien Jean Ferrat dans sa chanson La Montage :
♪ Leur vie ils seront profs (*) ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire
Que l'heure de la retraite sonne. ♫
(*) Oui j’ai mis profs au lieu de flics pour être plus en harmonie avec la réalité d’aujourd’hui. Les flics n’ayant pas toujours une vie de tout repos avec les manifs diverses et variées qui se multiplient depuis quelque temps.
Encore que prof ne soit pas toujours une vie de tout repos, en particulier dans les cités sensibles.
Les temps changent ...
Rédigé par : Achille | 04 avril 2016 à 12:44
@ Paul Duret
Je ne vous parle ni de Mélenchon, ni de Besancenot, ni de manifs. Je vous parle de votre voiture. Lorsqu'elle est sortie d'usine, il y a sans doute eu un ouvrier dont le travail fut de bien fixer ses quatre roues. Si ce travail n'avait pas été fait, vous n'auriez pas pu rouler plus de 500m.
Pourtant, ce travail n'est pas socialement aussi bien reconnu que celui de C. Tavares. Et je ne comprends pas pourquoi.
Mais vous allez sûrement m'expliquer cela.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 avril 2016 à 12:21
Incise à peine hors sujet :
Une fabuleuse réforme du code de procédure civile est advenue depuis le 11 mars : il s'agit d'une procédure simplifiée permettant à un huissier d'éditer un titre exécutoire pour le recouvrement de créances contractuelles inférieures à 4000 €.
Sauf qu'il faut que le débiteur soit d'accord, que s'il est d'accord, c'est un autre huissier qui doit faire exécuter, et le tout aux frais du créancier !
Moi, je dirais 5 ans de taule au planqué qui a pondu l'arrêté d'application.
@Frank Thomas
Heureux de vous voir défendre Louis XVI.
Son défaut a essentiellement été d'avoir été trop bon, et je suis de ce fait plus réservé sur sa vision politique, car il aurait dû prévoir que sa déchéance ferait infiniment plus de victimes que s'il avait par exemple laissé les hussards sabrer la petite foule de rustres à Varennes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2016 à 12:08
@jlm
Je vous invite à vous abonner aux notes de l’Insee, ce conseil vaut, si je puis me permettre, pour Philippe Bilger, toujours et à juste titre à la recherche d’informations au plus près des faits.
« En parallèle, les prix de la consommation des ménages se stabilisent au quatrième trimestre 2015 (après -0,2 %). Le pouvoir d'achat ralentit donc (+0,4 % après +0,9 %). Sur l'ensemble de l'année 2015 en revanche, il accélère (+1,8 % après +1,1 %). Mesuré par unité de consommation pour le ramener à un niveau individuel, il croît de 1,3 % en 2015 après 0,7 % en 2014. »
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=28
@Tipaza
Vous faites erreur. La France a obtenu à plusieurs reprises des délais pour rentrer dans la norme des fameux 3% de déficit des finances publiques par rapport au PIB.
Par ailleurs la politique de la BCE a été infléchie dans le sens souhaité par la France, contre ce que souhaitait l’Allemagne en 2012.
@Garry Gaspary
Emmanuel Macron s’est exprimé sur le sujet de la rémunération du PDG de PSA.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 avril 2016 à 12:06
@eileen
Vous transformez mon propos. Il n'est évidement pas de reprocher à M. Bilger de bénéficier d'une retraite et d'avoir des revenus, voire éventuellement d'être fortuné, mais de ne pas regretter d'avoir voté pour l'individu qui aura ruiné notre pays alors que lesdits revenus le mettent à l'abri de cette catastrophe.
En deux ans, Mitterrand avait causé la première partie de cette ruine, et nous ne nous en sommes jamais remis car ceux qui ont suivi n'ont pas eu le courrage politique nécessaire.
Avec la canaille politicarde que l'on se traîne depuis 2012, il est maintenant quasiment certain que nous ne rattraperons jamais ce qui a été perdu, car maintenant la concurrence internationale ne nous en laissera pas le loisir. Il nous faudrait une Thatcher pour seulement arrêter les dégâts - et on ne la voit pas venir sauf peut-être avec Hervé Mariton.
Or, cela, c'était prévisible avant 2012 ne serait-ce que parce que notre pays devait être le dernier pays socialiste de la planète.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 avril 2016 à 11:41
Pour une fois je vais défendre Hollande, non pas parce que je trouve que ce soit un homme d'Etat digne de ce nom, mais parce qu'il représente exactement ce que les Français qui l'ont élu lui ont demandé d'être : socialiste désuet à la française, contre "la finance", ennemi "des riches" et de la richesse, protecteur des syndicats et des administrations, dépensier, étatiste, artisan de la synthèse entre Attali, Mélenchon, Besancenot, Laurent, Piketty, Aubry et cie.
Que pouvait-on attendre d'autre que des régulations à n'en plus finir, toujours plus de fonctionnaires, toujours plus de dettes, toujours plus d'impôt, toujours plus de chômage, toujours plus de propagande citoyenne-socialiste, toujours plus d'uniformisation, toujours plus de guerres, toujours plus de dégradation des villes - avec leur remplissage en HLM à marche forcée -, toujours moins d'argent pour la santé, pour l'enseignement, pour l'armée et la Défense, pour la police de proximité, pour l'entretien de notre patrimoine. Les électeurs de Hollande et la majorité des journalistes lui ont fait les yeux doux le plus longtemps qu'ils ont pu, de sorte qu'il a pu appliquer ses idées, et la France a pris un grand bain de normalitude à la française, c'est-à-dire un bain de socialisme à la française, exactement comme prévu. Et ça recommencera, pas plus tard que bientôt, parce que pardon de jouer les Cassandre, Juppé est aussi étatiste - et dépassé - que Hollande.
Nous sommes régulièrement ruinés par nos gouvernements successifs, imprégnés d'idéologie égalitaire et étatiste, répétant inlassablement les mêmes antiennes sur ce système "que le monde entier nous envie", et auquel "les Français sont très attachés" car nous sommes "généreux"; nous en sommes fiers, incapables de changer de credo, même quand nous voyons à quoi cela nous mène. Une partie de ceux qui nous gouvernent pensent que la réussite économique est secondaire au regard des bénéfices du tout-Etat. Bobos ou communistes, ils préfèrent que leurs enfants soient endettés et chômeurs mais socialistes, plutôt que de bien gagner leur vie dans un pays qui ne clame pas tous les jours les idéaux de la Révolution française, celle qui a écrasé la Convention et amené Robespierre. Nous ne sommes pas des boutiquiers comme disait Napoléon en parlant des Anglais, mais nos écoles de la République produisent des illettrés en masse et nous pourvoyons à la pauvreté en grand-messes des "Enfoirés" à la télé.
Pendant ce temps, nos cerveaux et nos entrepreneurs s'exilent par centaines de milliers, simplement pour pouvoir travailler. Peu importe, puisque nous en attirons d'autres, à qui notre école et nos institutions diverses enseigneront la démocratie à leur manière, on voit ce que ça donne avec le recul d'une génération. Qu'on ne nous dise pas que Hollande n'est pas socialiste, même s'il met des rustines pseudo-libérales sur le pneu crevé de toutes parts. C'est un vrai socialiste comme nous croyons les aimer. Mais c'est étrange, une fois à l'œuvre, l'incarnation du socialisme à la française révulse les socialistes - sans pour autant ébranler leur foi.
Il y a dans le pays des gens travailleurs, clairvoyants et raisonnables, et même chez certains socialistes. Mais pour l'instant, ils n'ont pas le vent en poupe. Et le pire c'est que nous voterons peut-être Juppé, faute de mieux.
Rédigé par : Lucile | 04 avril 2016 à 11:34
@ Marc GHINSBERG | 03 avril 2016 à 22:15
Vision comptable de la situation, le nez sur les chiffres.
Il reste à avoir une vison économique de la situation et au-delà une vision historique.
Sur ces deux niveaux économique et historique c’est la débâcle totale.
Le premier reniement, celui de la plus totale lâcheté, la soumission au pacte budgétaire que Hollande devait réécrire dès sa prise de fonction.
Il a accepté penaud les conditions de Merkel.
Une capitulation en rase campagne, comme à son habitude quand il rencontre une résistance supérieure à sa volonté qui est si faible.
À partir de ce moment tout était écrit, du recul historique de la France et de son rôle dans l’U.E.
Rédigé par : Tipaza | 04 avril 2016 à 11:14
@Paul Duret | 04 avril 2016 à 10:40
Faut pas trop lui en vouloir à notre GG s'il n'est pas trop au courant de ce qui se passe dans les entreprises ; lui il est plutôt expert en christianisme, ses curés entrepreneurs et entreprenants.
Kss kss !
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2016 à 11:03
@Denis Monod-Broca
"Quand Emmanuel Todd s'exprime, on a l'impression de respirer à nouveau"
Ce gars-là est capable de vous rendre neuneu. Et d'ailleurs, il a eu raison avant tout le monde. C'est d'ailleurs lui qui le dit.
Venez en province et vous respirerez à nouveau.
Rédigé par : Paul Duret | 04 avril 2016 à 10:57
@jlm@tous ceux qui sur ce blog prétendent avoir eu un don de double vue en 2012
"Pourquoi n'avez-vous pas communiqué votre science, et vos arguments surtout, à nous pauvres ignares qui ne pouvions imaginer tant de bassesses à venir ! C'est facile de venir dire après-coup comment les choses ont tourné ! Ces doctes de la politique nous diront sans doute que tel ou tel eût mieux réussi ! Mais alors qui d'autre avions-nous sous la main à droite comme à gauche ?"
C'est pourtant très simple : il suffisait d'écouter FH, premier secrétaire du PS pendant dix ans, sur les ondes radiophoniques ou à la petite lucarne pour prendre conscience de la nature du bonhomme, adepte des petites blagues et dispensateur de leçons de morale urbi et orbi...
Rédigé par : caroff | 04 avril 2016 à 10:54
@Garry Gaspary
"Je vous résume : lorsque le patron se plante, c'est l'ouvrier qui morfle, et lorsque l'entreprise redécolle, il n'y a que le PDG qui mérite d'en tirer un gros bénéfice"
Là vous faites dans le Mélenchon/Besancenot. Un conseil : pensez par vous-même et ne rabâchez pas, sans comprendre, ce que vous avez entendu dans des manifs. Le problème de la démagogie, c'est que tout le raisonnement est à reprendre à la base, cad depuis zéro.
Rédigé par : Paul Duret | 04 avril 2016 à 10:40
@Xavier Nebout 3.4.16 - 12.14
Reprocher à Monsieur Bilger une retraite et des revenus = fruit d'une vie de travail c'est limite - mais c'est votre choix, je ne juge pas, je me contente de souligner - parce que là où votre commentaire est saugrenu, sans doute un oubli ? : dès l'instant où le pays serait ruiné, lui Monsieur Bilger comme tous les autres - même ceux qui ont un bas de laine sous leur matelas ahaha - perdraient tout... donc qui que nous soyons nous sommes tous intéressés par l'état du pays, ou nous le devrions !
Rédigé par : eileen | 04 avril 2016 à 10:38
Les marins de l'Antiquité sur leurs esquifs chargés d'amphores devaient traverser par tous les temps entre la Corse et la Sardaigne, entre Bonifacio et Santa Teresa Gallura. Comme c'étaient des hommes qui croyaient aux dieux et qui redoutaient leur colère, ces rochers qui pouvaient devenir funestes portaient les noms de Charibde et Scylla. Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans Wikipédia et notamment le détroit de Messine, je fais plus confiance à mon professeur de latin, paix à son âme.
Au moins, les marins de l'Antiquité n'étaient pas obligés de se faire avaler par les monstres Charybde ou Scylla, ils avaient une échappatoire, l'espoir de trouver le passage vers la haute mer, le soleil et la quiétude.
Tandis que nous, pauvres mortels de ce blog, abandonnés par Mary, nous avons eu le droit de voter aux dernières élections entre les chefs de l'UMP ou du PS, pas d'échappatoire possible. Personnellement, j'avais voté pour celui qui avait la plus belle femme car je ne me lassais pas de voir Carla marcher sur le tapis rouge.
Rédigé par : vamonos | 04 avril 2016 à 10:30
Vous voulez un bon président de la République ? J'en tiens un : moi !
Je suis prêt à faire président de la République, mais en France pour ne pas être trop mal vu faut faire comme Chirac par exemple : RIEN ! Ne toucher à rien, ne pas bousculer ni réformer, tâter le cul des vaches à la foire, s'empiffrer, inaugurer les chrysanthèmes, et vous aurez la paix ! Et vous toucherez une pension à vie.
Ce pays est irréformable, indécrottable, incurable. On entend encore des slogans hallucinants des années 60/70 : "zakisociaux", lutte finale, Germinal, front popu, etc. ; à pouffer de rire si ce n'était pas aussi triste.
Peuple inculte, attardé, qui mérite son sort, son chômage.
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2016 à 10:22
@Achille
S'agissant du projet de loi El Khomry, les "dézingueurs" sont dans les deux camps avec le renfort de l'UNEF qui manipule la jeunesse étudiante.
Que va-t-il en rester après les multiples reculades d'un pouvoir contesté ? Pas grand-chose et surtout pas de quoi motiver les entreprises à engager des CDI avec une croissance en berne. Beaucoup de bruit et d'agitation pour rien encore une fois. C'est la rançon d'avoir agité le chiffon rouge du 49.3 alors qu'il aurait fallu réunir les partenaires sociaux autour d'une table pour les faire participer à la construction d'un projet qui tienne la route. Un flop de plus au débit d'un gouvernement déjà usé qui bat de l'aile.
Rédigé par : Jabiru | 04 avril 2016 à 09:26